Apollon de Linciel
• Pseudonyme : Pleins de noms d'oiseaux différents, péjoratifs ou d'amoureux
• Age : 27 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Bateleur itinérant à tout faire
• Groupe : Civil
• Age : 27 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Bateleur itinérant à tout faire
• Groupe : Civil
• But : Parcourir le monde et narrer ses aventures pour se faire connaître
• Équipement : Un Boo (boomerang "de guerre"), un luth, un encrier, des livres (vierges ou non).
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Ouaip, du crêtu deuxième du nom
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myo
Codes du règlement :
• Équipement : Un Boo (boomerang "de guerre"), un luth, un encrier, des livres (vierges ou non).
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Ouaip, du crêtu deuxième du nom
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myo
Codes du règlement :
Description Physique
Apollon est une jeune pétaliscain approchant la trentaine. Né de la noblesse-marchande de Tricastin, il en porte les marques encore aujourd’hui malgré les années et la distance qui l’ont séparé de son île natale. Ses tenues sont toutes vivement chamarrées, soyeuses ou satinées, et très aérienne. Il aime le bouffant et le panache. N’étant ni très grand, ni très musclé quoi qu’entretenu, c’est une façon pour lui d’apporter de la prestance.
De même, il ne se sépare que rarement de son luth, de ses livres vierges ou non, de sa plume et de son encrier, ou de son boo, un boomerang finement sculpté, richement orné de délicates peintures et de quelques pierres semi-précieuses. Et contrairement à un boomerang ordinaire, il est percé dans le bois pour qu’il siffle ou hurle durant son vol et est armé de lames affûtées sur une extrémité.
Cette arme est à l’image même de son porteur : tout dans la finesse, le raffinement, la délicatesse et l’affût : son teint est légèrement hâlé, ses muscles sont galbés juste comme il faut, ses traits sont fins, ses yeux azurs sont profonds et alertes et il soigne tout particulièrement son crin ébène hérité de son père. Il tient donc davantage du jeune homme de la cour qu’au combattant aguerri.
Mais ces atouts sont presque naturels et innés. En tant que bien né, ce sont des choses qui s’acquièrent très rapidement et facilement. L’on pourrait également citer son maintien altier ou sa démarche légère et élégante mais il a également travaillé pour être ce qu’il est devenu. Après tout, sa profession de “bateleur à tout faire” comme il l’aime l’appeler l’impose. Ainsi, il lui a fallu quelques années pour maîtriser sa voix, pour la moduler à sa guise, et fleurir et faciliter son verbe. De ce fait, sa voix se fait parfois chantante, parfois dramatique, parfois dure quand il débat mais toujours harmonieuse.
De même, il ne se sépare que rarement de son luth, de ses livres vierges ou non, de sa plume et de son encrier, ou de son boo, un boomerang finement sculpté, richement orné de délicates peintures et de quelques pierres semi-précieuses. Et contrairement à un boomerang ordinaire, il est percé dans le bois pour qu’il siffle ou hurle durant son vol et est armé de lames affûtées sur une extrémité.
Cette arme est à l’image même de son porteur : tout dans la finesse, le raffinement, la délicatesse et l’affût : son teint est légèrement hâlé, ses muscles sont galbés juste comme il faut, ses traits sont fins, ses yeux azurs sont profonds et alertes et il soigne tout particulièrement son crin ébène hérité de son père. Il tient donc davantage du jeune homme de la cour qu’au combattant aguerri.
Mais ces atouts sont presque naturels et innés. En tant que bien né, ce sont des choses qui s’acquièrent très rapidement et facilement. L’on pourrait également citer son maintien altier ou sa démarche légère et élégante mais il a également travaillé pour être ce qu’il est devenu. Après tout, sa profession de “bateleur à tout faire” comme il l’aime l’appeler l’impose. Ainsi, il lui a fallu quelques années pour maîtriser sa voix, pour la moduler à sa guise, et fleurir et faciliter son verbe. De ce fait, sa voix se fait parfois chantante, parfois dramatique, parfois dure quand il débat mais toujours harmonieuse.
Description Psychologique
Tout comme son physique le laisse penser, Apollon est un vil séducteur devant l’éternel. Il ne manque jamais de faire la cour à une jeune femme qui lui plaît, et il n’hésite jamais à leur narrer les récits qu’il a vécu en parcourant le monde (et ce, en les améliorant bien souvent).
Il peut également paraître pédant avec ses airs supérieurs mais il n’en est rien : il aime explorer le monde qu’il considère comme une source d’émerveillement et d’apprentissage intarissable. Alors il se lie facilement avec son prochain, de gré ou force, et se met à le suivre pour coucher sur le papier les aventures qu’ils ont vécu. N’ayant ni l’apparence ni l’esprit d’un guerrier né, il combat avec ses armes à lui : les mots. Il parvient souvent à trouver les bons arguments pour faire mouche auprès de ceux que son comportement maniéré exaspère ou énerve. Le cas échéant, il les pique une dernière fois dans leur amour propre avant de détaler à toute jambe. Non pas par méchanceté mais par sa ruse espiègle naturelle.
Cela lui attire quelques ennuis, mais sa naïveté malgré ses connaissances académiques et son expérience sur le terrain n’arrange rien. Attiré par toute forme d’art dans sa plus tendre enfance, il a tendance à ne pas voir la méchanceté ou le danger là où ils se cachent ... jusqu’à ce qu’ils le rattrapent. Du moins, il les minimalise pour pousser sa curiosité dévorante jusqu’au bout de son aventure, pour connaître le fin mot de l’histoire.
Pour lui, l’adversité n’est qu’un jeu comme l’on pourrait en rencontrer lors d’un débat d’idées. Et ses idées qu’il dit avant-gardistes ou progressistes vont souvent à contre-courant de la pensée actuelle. Mais il aime les défendre comme il se faisait avocat du diable, en faire part et l’expliquer à qui il pense en nécessiter même si la personne ne lui a rien demandé.
Finalement Chales-Apollon est bien plus qu’un simple séducteur de la Haute ou qu’un barde académique. C’est un personnage fantasque et haut en couleur, qui a beaucoup vécu malgré son jeune âge, qui connaît beaucoup de choses mais qui a sa propre idée de la vie et du monde en général. Et le disperse volontiers à qui veut l’entendre, ce qu’il apprécie peut-être plus que tout.
Il peut également paraître pédant avec ses airs supérieurs mais il n’en est rien : il aime explorer le monde qu’il considère comme une source d’émerveillement et d’apprentissage intarissable. Alors il se lie facilement avec son prochain, de gré ou force, et se met à le suivre pour coucher sur le papier les aventures qu’ils ont vécu. N’ayant ni l’apparence ni l’esprit d’un guerrier né, il combat avec ses armes à lui : les mots. Il parvient souvent à trouver les bons arguments pour faire mouche auprès de ceux que son comportement maniéré exaspère ou énerve. Le cas échéant, il les pique une dernière fois dans leur amour propre avant de détaler à toute jambe. Non pas par méchanceté mais par sa ruse espiègle naturelle.
Cela lui attire quelques ennuis, mais sa naïveté malgré ses connaissances académiques et son expérience sur le terrain n’arrange rien. Attiré par toute forme d’art dans sa plus tendre enfance, il a tendance à ne pas voir la méchanceté ou le danger là où ils se cachent ... jusqu’à ce qu’ils le rattrapent. Du moins, il les minimalise pour pousser sa curiosité dévorante jusqu’au bout de son aventure, pour connaître le fin mot de l’histoire.
Pour lui, l’adversité n’est qu’un jeu comme l’on pourrait en rencontrer lors d’un débat d’idées. Et ses idées qu’il dit avant-gardistes ou progressistes vont souvent à contre-courant de la pensée actuelle. Mais il aime les défendre comme il se faisait avocat du diable, en faire part et l’expliquer à qui il pense en nécessiter même si la personne ne lui a rien demandé.
Finalement Chales-Apollon est bien plus qu’un simple séducteur de la Haute ou qu’un barde académique. C’est un personnage fantasque et haut en couleur, qui a beaucoup vécu malgré son jeune âge, qui connaît beaucoup de choses mais qui a sa propre idée de la vie et du monde en général. Et le disperse volontiers à qui veut l’entendre, ce qu’il apprécie peut-être plus que tout.
Biographie
Pour comprendre ce drôle d’olibrius, il faut avoir quelques clés en main.
Apollon est né en 1601 à Triscastin. Il a donc connu le Royaume de Pétale avant qu’il ne devienne un Sultanat. Et malgré le fait qu’il soit un bien né, la guerre civile et le renversement de pouvoir l’ont indirectement touché, dû au fait qu’il en était un peu épargné par ses parents qui ont toujours l’en préserver un maximum. Mais personne ne peut nier ce qui se passe de plus ou moins loin dans son cadre de vie.
Son père, Richard de Linciel, un natif du royaume, est un des tisserands et couturiers du dignitaire de l’ordre. Il a toujours mis son savoir-faire unique car local au service de l’ordre en place pour ne perdre ni sa tête, ni sa place. Sa femme, Marianne de Linciel, est une simple fleuriste qui apporte la matière première à son mari mais qui exporte également une partie de ses cultures dans de lointains palais. Cela lui permet de se hisser seule à la même place que son mari dans la noblesse-marchande.
Si son paternel courbe l’échine bien volontier devant le personnage régalien, et ce quel qu’il soit, sa maternelle le fait également par obligation et nécessité mais son coeur ne le fait pas.
Et même si la Plaie, cette invasion ravageuse de sauterelle, et les troubles politiques de l’île les ont touché de plein fouet, ils l’ont toujours placé dans un petit cocon doré comme si le reste du monde continuait de tourner rond. Son père lui a donc inculqué une éducation digne de son rang, en gardant en tête qu’un jour son fils lui succéderait et absorberait la concurrence en la mariant avec la fille de la famille d’un de ses rivaux.
Mais Apollon était un enfant loin d’être stupide, et déjà la soif de découverte l’animait. Outre son attrait presque immédiat pour la musique lors des premiers cours, il s’interrogeait sur la raison qui poussait les grands hommes à faire ce qu’ils font toujours. Ses professeurs se devaient de lui dire la vérité mais non sans l’édulcorer un minimum. Outre cela, les affaires, la négoce et la couture ne l’intéressaient pas. Alors il commençait déjà à vouloir s’informer de lui-même sur les sujets auxquels les réponses qu’on pouvait lui donnait ne lui convenaient pas.
Pour rentrer dans ses bonnes grâces, son père lui offrit son premier luth à ses huit ans. C’était en quelque sorte du chantage pour qu’il s’intéresse au commerce et au tissu pour que leur avenir à eux trois soit assuré. Après tout, sa place lui était toute désignée.
Sa mère le comprenait bien mieux. Elle comprenait pourquoi il s’intéressait au monde extérieur et pourquoi il était animé par la passion de la musique puis des arts en général : le pays était magnifique au naturel, mais les hommes l’avaient complètement perverti et ses parents ne voulaient pas le lui montrer. Hors, ce qu’on refuse à un enfant l’incite fortement à braver cet interdit. Et d’un côté avec les arts, il avait un exutoire à cette atroce réalité, et de l’autre côté avec sa soif de connaissance, il cherchait une raison à celle-ci. Jeune adolescent qu’il était, il cherchait déjà la beauté saccagée et le calme perdu de son pays.
Il fallut attendre dix ans pour que son père se résigne enfin. Il n’avait jamais cédé face au désintérêt de son fils pour son propre métier, et il n’avait jamais cédé aux suppliques de sa femme qui l’implorait de laisser partir son fils loin d’ici. Marianne lui expliqua qu’il ne devait pas le forcer à vivre ici malgré leur situation que beaucoup aurait pu envier malgré le contexte. Mais que justement, ce même contexte faisait toute la différence et éclipsait le facilité de leur train de vie. S’il l’aimait son fils, il ne pouvait pas lui imposer de vivre ce qu’ils ont toujours vécu. Cela sonnait un peu comme un ultimatum mais Richard finit par admettre avec peine qu’elle avait raison et il profita que Mym Pavois succède son frère Siegfried pour lui demander l’autorisation de laisser son fils partir étudier à l’académie de Logue Town.
Et pour toutes ses années de bons et loyaux services malgré le contexte, il accepta. Ainsi, une nouvelle vie s’offrait au jeune Apollon.
Ses parents ne l’avait pas laissé s’envoler du nid familial sans ressource. En effet, ils lui avaient débloqué une coquette somme d’argent ... qu’il dilapida aussitôt pour payer les frais d’inscription d’une pléthore de programmes académiques : musique bien entendu, théâtre parce que cela s’imposait de soi, rhétorique pour parfaire le tout, médecine pour s’entretenir convenablement, philosophie pour comprendre le monde et les gens qui le peuplent, et théologie pour se moquer un peu. Bien sûr, ce n’étaient que les cours principaux et il n’était pas assidu, préférant suivre uniquement ceux qui l’intéressaient. Tout comme en amour, il était volage en savoir, papillonnant entre l’un et l’autre comme il papillonnait autour d’une étudiante puis l’autre, puis encore la suivante.
Ce n’était pas un bon élève et ne souhaitait pas le devenir. Son avenir lui paraissait clair désormais : il voulait devenir un ménestrel itinérant pour capter toutes les richesses du monde et se rire des dirigeants à leur propre cour tout en étant payé par eux-même. Il voulait écrire des livres et être connu. Le tout lui permettant de courtiser de somptueuses filles en chemin, filles -il en était certain- avides des récits de ses aventures.
Alors il ne resta que deux ans à l’université, affirmant que le savoir était une chose, mais que l’expérience en était une autre, puisqu’elle était aussi directement source de connaissances que les académies et universités n’apportaient pas.
En 1621, il était libre comme l’air et sa vie de troubadour errant lui tendait les bras. Il prenait un malin plaisir à virevolter d’île en île, tantôt émerveillé, tantôt essoufflé à force fuir ceux qui voulaient sa mort.
Mais à force pérégrinations, d’expériences et d’emplois temporaires auprès des grands de ce monde, déguisé de mille et une façon, il a fini par s’attirer l’attention de la Révolution qui tient beaucoup à le compter dans ses rangs. Il est vrai qu’avoir un soldat, un fils d’oppressés, qui s’invite sans mal à la table des dignitaires de l’ordre est un atout majeur dans leur croisade contre les oppresseurs et le Gouvernement mondial.
Mais il a toujours refusé, au nom de sa propre liberté. Il peut bien suivre un révolutionnaire, mais il ne fera qu’être un spectateur griffonnant ses actes sur un bout de papier qu’il conservera précieusement.
Apollon est né en 1601 à Triscastin. Il a donc connu le Royaume de Pétale avant qu’il ne devienne un Sultanat. Et malgré le fait qu’il soit un bien né, la guerre civile et le renversement de pouvoir l’ont indirectement touché, dû au fait qu’il en était un peu épargné par ses parents qui ont toujours l’en préserver un maximum. Mais personne ne peut nier ce qui se passe de plus ou moins loin dans son cadre de vie.
Son père, Richard de Linciel, un natif du royaume, est un des tisserands et couturiers du dignitaire de l’ordre. Il a toujours mis son savoir-faire unique car local au service de l’ordre en place pour ne perdre ni sa tête, ni sa place. Sa femme, Marianne de Linciel, est une simple fleuriste qui apporte la matière première à son mari mais qui exporte également une partie de ses cultures dans de lointains palais. Cela lui permet de se hisser seule à la même place que son mari dans la noblesse-marchande.
Si son paternel courbe l’échine bien volontier devant le personnage régalien, et ce quel qu’il soit, sa maternelle le fait également par obligation et nécessité mais son coeur ne le fait pas.
Et même si la Plaie, cette invasion ravageuse de sauterelle, et les troubles politiques de l’île les ont touché de plein fouet, ils l’ont toujours placé dans un petit cocon doré comme si le reste du monde continuait de tourner rond. Son père lui a donc inculqué une éducation digne de son rang, en gardant en tête qu’un jour son fils lui succéderait et absorberait la concurrence en la mariant avec la fille de la famille d’un de ses rivaux.
Mais Apollon était un enfant loin d’être stupide, et déjà la soif de découverte l’animait. Outre son attrait presque immédiat pour la musique lors des premiers cours, il s’interrogeait sur la raison qui poussait les grands hommes à faire ce qu’ils font toujours. Ses professeurs se devaient de lui dire la vérité mais non sans l’édulcorer un minimum. Outre cela, les affaires, la négoce et la couture ne l’intéressaient pas. Alors il commençait déjà à vouloir s’informer de lui-même sur les sujets auxquels les réponses qu’on pouvait lui donnait ne lui convenaient pas.
Pour rentrer dans ses bonnes grâces, son père lui offrit son premier luth à ses huit ans. C’était en quelque sorte du chantage pour qu’il s’intéresse au commerce et au tissu pour que leur avenir à eux trois soit assuré. Après tout, sa place lui était toute désignée.
Sa mère le comprenait bien mieux. Elle comprenait pourquoi il s’intéressait au monde extérieur et pourquoi il était animé par la passion de la musique puis des arts en général : le pays était magnifique au naturel, mais les hommes l’avaient complètement perverti et ses parents ne voulaient pas le lui montrer. Hors, ce qu’on refuse à un enfant l’incite fortement à braver cet interdit. Et d’un côté avec les arts, il avait un exutoire à cette atroce réalité, et de l’autre côté avec sa soif de connaissance, il cherchait une raison à celle-ci. Jeune adolescent qu’il était, il cherchait déjà la beauté saccagée et le calme perdu de son pays.
Il fallut attendre dix ans pour que son père se résigne enfin. Il n’avait jamais cédé face au désintérêt de son fils pour son propre métier, et il n’avait jamais cédé aux suppliques de sa femme qui l’implorait de laisser partir son fils loin d’ici. Marianne lui expliqua qu’il ne devait pas le forcer à vivre ici malgré leur situation que beaucoup aurait pu envier malgré le contexte. Mais que justement, ce même contexte faisait toute la différence et éclipsait le facilité de leur train de vie. S’il l’aimait son fils, il ne pouvait pas lui imposer de vivre ce qu’ils ont toujours vécu. Cela sonnait un peu comme un ultimatum mais Richard finit par admettre avec peine qu’elle avait raison et il profita que Mym Pavois succède son frère Siegfried pour lui demander l’autorisation de laisser son fils partir étudier à l’académie de Logue Town.
Et pour toutes ses années de bons et loyaux services malgré le contexte, il accepta. Ainsi, une nouvelle vie s’offrait au jeune Apollon.
Ses parents ne l’avait pas laissé s’envoler du nid familial sans ressource. En effet, ils lui avaient débloqué une coquette somme d’argent ... qu’il dilapida aussitôt pour payer les frais d’inscription d’une pléthore de programmes académiques : musique bien entendu, théâtre parce que cela s’imposait de soi, rhétorique pour parfaire le tout, médecine pour s’entretenir convenablement, philosophie pour comprendre le monde et les gens qui le peuplent, et théologie pour se moquer un peu. Bien sûr, ce n’étaient que les cours principaux et il n’était pas assidu, préférant suivre uniquement ceux qui l’intéressaient. Tout comme en amour, il était volage en savoir, papillonnant entre l’un et l’autre comme il papillonnait autour d’une étudiante puis l’autre, puis encore la suivante.
Ce n’était pas un bon élève et ne souhaitait pas le devenir. Son avenir lui paraissait clair désormais : il voulait devenir un ménestrel itinérant pour capter toutes les richesses du monde et se rire des dirigeants à leur propre cour tout en étant payé par eux-même. Il voulait écrire des livres et être connu. Le tout lui permettant de courtiser de somptueuses filles en chemin, filles -il en était certain- avides des récits de ses aventures.
Alors il ne resta que deux ans à l’université, affirmant que le savoir était une chose, mais que l’expérience en était une autre, puisqu’elle était aussi directement source de connaissances que les académies et universités n’apportaient pas.
En 1621, il était libre comme l’air et sa vie de troubadour errant lui tendait les bras. Il prenait un malin plaisir à virevolter d’île en île, tantôt émerveillé, tantôt essoufflé à force fuir ceux qui voulaient sa mort.
Mais à force pérégrinations, d’expériences et d’emplois temporaires auprès des grands de ce monde, déguisé de mille et une façon, il a fini par s’attirer l’attention de la Révolution qui tient beaucoup à le compter dans ses rangs. Il est vrai qu’avoir un soldat, un fils d’oppressés, qui s’invite sans mal à la table des dignitaires de l’ordre est un atout majeur dans leur croisade contre les oppresseurs et le Gouvernement mondial.
Mais il a toujours refusé, au nom de sa propre liberté. Il peut bien suivre un révolutionnaire, mais il ne fera qu’être un spectateur griffonnant ses actes sur un bout de papier qu’il conservera précieusement.
Test RP
Apollon détalait à perdre haleine dans la frange de Saint-Uréa, une main plaquée sur son couvre-chef dont il écrasait le bouffant et la plume qui menaçait de s’envoler dans sa course. Son autre main portait une lourde malle qui le ralentissait fortement mais il était hors de question qu’il ne la lâche.
- Si j’avais su ! Mais si j’avais su ! couina-t-il l’air abattu et terriblement inquiet.
Et pourtant, il savait ! Il avait été prévenu par l’équipage de fiers marins réunis en vacances improvisées pour échapper aux griffes de leur femme un peu trop omniprésentes à leur goût. Ils lui avaient dit “Tu risques gros, l’aminche ! La Dame de Pierre, c’pas pour rien qu’elle porte c’te surnom. Personne n’arrive à la dérider. Pis les femmes de là haut, c’est la même. ‘Sont faites d’la même matière : tu t’heurtes à un mur de pierre !”. Evidemment, il avait pris ces avertissements pour un défi qu’il s’était empressé de relever pour leur montrer comment il fallait s’y prendre. Il avait déjà imaginé le titre de son énième livre : Du charme qui fit rompre le roc.
Si sa première quête avec la tenante de l’autorité locale s’était soldée par un échec à cause d’un malentendu*, il s’était dit que ce n’était que pour mieux réussir la seconde, et que son panache allait sauver le grand final.
Mais cela ne pouvait que mal se passer. Anne Stanhope lui avait demandé de quitter son île et de ne plus y remettre les pieds. Sauf que tout entêté qu’il était, il n’aimait pas s’avouer vaincu quand il pensait pouvoir relever le défi. Il aimait jouer, il aimait le risque, mais ne lâchait jamais rien pour ne pas faire face à la défaite.
Il aurait pu leur jouer un morceau parce que, il le savait, la musique adoucissait les moeurs, mais il restait persuadé que leur son apte à attirer leur clémence serait celle de son luth fracassé sur son crâne.
- Fumellier ! lui invectiva une blonde en haillon qui le poursuivait comme d’autres personnes encore. J’vais t’faire la peau !
- Non ! C’est moi qui vais lui faire la peau ! objecta une brune qui, elle aussi, faisait partie du lot. Il a abusé de moi pour gratter le gîte et le couvert à l’auberge de mon père !
Le séducteur en série avait une longueur d’avance sur ses amantes d’un soir et il aurait pu les semer entre les demeures toutes semblables s’il ne s’était pas senti obligé de leur répondre.
- Mais Tabby ...
- NE M’APPELLE PLUS COMME CA JE T’AI DEJA DIT !
- Et moi je t’ai déjà dit que c’était très bon, et que je le félicitais d’ailleurs !
- RAISON DE PLUS ! SALE VOLEUR ! hurla ce dernier.
- Eh oh ! Reste à ta place, la grognasse !
- PARDON ?!
- C’est comme ça que je vous aime, les filles ! Ne changez rien !
- LA FERME !
- Lui et moi, on a eu un enfant !
- Tu parles ! C’était le dindon de ton père !
- Et alors ? Il a dit qu’c’était un peu comme le fruit d’notre amour et qu’il fallait que j’en prenne soin ! Mais maintenant, je ne veux plus rien de lui alors il va reprendre son fils !
- Mais il t’a donné un animal qui t’appartenait déjà ! T’es stupide ou quoi ?
- Nan mais dites donc ! se vexa un paysan, père de la demoiselle blonde. On parle pas d’ma Bérangère comme ça, et pis j’rappelle que qui l’engrosse s’marie avec ! Il va voir, j’vais l’faire travailler aux champs moi, ça va l’magner et lui couper l’envie d’forniquer avec tout c’qu’a d’belles jambes ! I’ va raquer la dot le p’tit fumier !
- Ben vrai ! ajouta sa femme dans la même tenue rapiécée que le reste de sa famille.
- Je vous ferais dire que s’il y en a bien une qu’il a trompé, c’est bien moi ! s’écria une élégante jeune femme avec une barbe de trois jours.
- C’est toi qui m’a trompé sur la marchandise Sasha ! Heureusement que je ne t’ai pas touché !
- Peut-être, mais tu m’as dit que j’avais de ravissants jambonneaux ! Bien plus beaux que ceux du charcutier d’à côté ! Et tu as immédiatement nié quand il est sorti de derrière son étal en furie ! Il m’a fallu le reste de la semaine pour m’en remettre ! Je n’avais même plus la force de me raser !
- J’VAIS L’SAIGNER COMME UN PORC, A CRACHER SUR MA DÉLICIEUSE VIANDE !
- Délicieuse, délicieuse ... N’empêche que je ne me sers plus chez vous ...
- Et c’est ben normal ! Vous aimez bouffer de la merde, alors vous en faites bouffer à vos connards de clients !
L’avance qu’il avait sur ses poursuivants pas très pacifistes même les uns envers les autres mais tous d’accord pour se venger de lui diminuait à vue d’oeil. Alors Apollon bifurqua au dernier moment dans une petite ruelle ... bouchée par un peloton de la milice qui patrouillait au pas.
- MESSIEUUUUURS ! Je n’ai pas d’ordre à vous donner mais ... POUSSEZ-VOUUUUS !
Ils n’eurent guère plus le temps de se retourner qu’il les percutait déjà, manquant de tomber à plusieurs reprises, emmêlé dans les jambes des miliciens qu’il avait fait tomber.
- Euh ... s’il vous plaît, ... et ... euh ... mes excuses ! continua-t-il encore plus angoissé et donc toujours en pleine course. Vous n’allez pas me poursuivre juste pour ç...
- RATTRAPEZ-LE ! beugla le chef du petit contingent.
Ce à quoi, toute la ville et peut-être même toute l’île put entendre :
Désormais presque à bout de souffle, la défaite ne lui tendait même plus les bras pour tenter de l’embrasser. Non, elle attendait qu’il se fatigue naturellement quand soudain ...
- Tu es fait comme un rat, mon lapiiin~ !
Apollon, qui s’était retourné pour s’assurer que la distance de sécurité avec les victimes et les dommages collatéraux de son amour volage était respectée, fit volte-face à un second okama, ce qui transforma son expression d’inquiétude en grimace de surprise effrayante. Cette fois-ci, il n’y avait aucune chance pour que quiconque ne succombe à son charme naturel si la personne assistait à cette scène.
- GARG, MORGANE !
- Sans “e”, heuheuheu~ !
Il le ceintura aussitôt avec ses bras et le fit basculer en avant pour le faire chuter sur le ventre avant de s’asseoir dessus, ses deux mains dans les siennes, fermement maintenues par deux clés de bras.
- Je l’ai ! Venez !
- Morgan ... Encore une fois tu me trahis !
- On peut trahir une fois mille pers... Non, on peut trahir mille fois une perso... Attends... On ne peut pas trahir une fois une personne ... Non ! Enfin bref ! C’est un “prêté” pour un “tu l’auras” !
Les pas de ses poursuivants résonnaient dans la ruelle comme autant de coups de marteau qu’aurait pu donner un juge pour réclamer le silence avant de donner la sentence. Les miliciens ouvraient la marche et commençaient à vouloir s’en emparer.
- Allez, au trou !
- Non, mesdames messieurs, une petite minute je vous prie.
Morgan s’assura que tout le monde était bien là et apte à sagement écouter. Et bizarrement, sagement ordonnés, ils formèrent un cercle autour d’eux en oubliant les vieilles querelles.
- Il a osé nous ridiculiser toutes et tous, mais ses actes ne méritent pas une peine sévère. Alors je vous propose que nous nous vengions toutes et tous en le ridiculisant autant que ce qu’il nous a fait subir au total.
Et pour la première fois, ils tombèrent d’accord. Le consensus fut même tû et adopté à l’unanimité sans aucune concertation. Dans la seconde qui suivit, ils se ruèrent sur lui pour lui arracher les vêtements, Morgan ayant à peine le temps de s’ôter de là pour participer aux festivités. Le pauvre bougre pleurnichait lamentablement, totalement impuissant face à eux. Il essayait bien de se tortiller mais cela n’a aucun effet.
Le cercle des châtieurs s’écarta légèrement une fois le méfait accompli, ce qui permit aux badauds des alentours de l’observer complètement nu comme ver. La risée générale lézarda violemment les murs de la cité. Satisfaits, ils purent repartir l’esprit tranquille, presque soudé par cette douce vengeance qui leur avait apporté satisfaction.
Apollon ouvrit sa malle en se faisant le plus petit et le plus rapide possible, pestant entre ses dents. Il pestait contre cette île, cette ville, sa reine et ses habitants.
Comme il s’était juré de faire de ses voyages une épopée à l’aide de média divers et variés, il opterait pour la forme qui lui permettait de se moquer des rois à leur propre table grâce à des comparaisons imagées : une fable. Et plus précisément celle d’un charmant et soyeux petit lapin qui avait eu vent d’un pays qui pétrifiait ses propres habitants. Une fois sur place, son charme faisait tellement de ravages qu’il provoqua la jalousie des rats locaux et malades, transformés en rats de pierre par leur propre île, si bien qu’ils se réunirent en nuée pour lui arracher toute sa fourrure. Avec, bien entendu, une moralité sur les beaux atours et la vile jalousie pour garder le beau rôle, même s’il devenait la victime. Mais il aimait penser que toute victime pouvait devenir martyr avec les bons mots.
Il ne lâchait vraiment jamais rien.
* : à venir
- Si j’avais su ! Mais si j’avais su ! couina-t-il l’air abattu et terriblement inquiet.
Et pourtant, il savait ! Il avait été prévenu par l’équipage de fiers marins réunis en vacances improvisées pour échapper aux griffes de leur femme un peu trop omniprésentes à leur goût. Ils lui avaient dit “Tu risques gros, l’aminche ! La Dame de Pierre, c’pas pour rien qu’elle porte c’te surnom. Personne n’arrive à la dérider. Pis les femmes de là haut, c’est la même. ‘Sont faites d’la même matière : tu t’heurtes à un mur de pierre !”. Evidemment, il avait pris ces avertissements pour un défi qu’il s’était empressé de relever pour leur montrer comment il fallait s’y prendre. Il avait déjà imaginé le titre de son énième livre : Du charme qui fit rompre le roc.
Si sa première quête avec la tenante de l’autorité locale s’était soldée par un échec à cause d’un malentendu*, il s’était dit que ce n’était que pour mieux réussir la seconde, et que son panache allait sauver le grand final.
Mais cela ne pouvait que mal se passer. Anne Stanhope lui avait demandé de quitter son île et de ne plus y remettre les pieds. Sauf que tout entêté qu’il était, il n’aimait pas s’avouer vaincu quand il pensait pouvoir relever le défi. Il aimait jouer, il aimait le risque, mais ne lâchait jamais rien pour ne pas faire face à la défaite.
Il aurait pu leur jouer un morceau parce que, il le savait, la musique adoucissait les moeurs, mais il restait persuadé que leur son apte à attirer leur clémence serait celle de son luth fracassé sur son crâne.
- Fumellier ! lui invectiva une blonde en haillon qui le poursuivait comme d’autres personnes encore. J’vais t’faire la peau !
- Non ! C’est moi qui vais lui faire la peau ! objecta une brune qui, elle aussi, faisait partie du lot. Il a abusé de moi pour gratter le gîte et le couvert à l’auberge de mon père !
Le séducteur en série avait une longueur d’avance sur ses amantes d’un soir et il aurait pu les semer entre les demeures toutes semblables s’il ne s’était pas senti obligé de leur répondre.
- Mais Tabby ...
- NE M’APPELLE PLUS COMME CA JE T’AI DEJA DIT !
- Et moi je t’ai déjà dit que c’était très bon, et que je le félicitais d’ailleurs !
- RAISON DE PLUS ! SALE VOLEUR ! hurla ce dernier.
- Eh oh ! Reste à ta place, la grognasse !
- PARDON ?!
- C’est comme ça que je vous aime, les filles ! Ne changez rien !
- LA FERME !
- Lui et moi, on a eu un enfant !
- Tu parles ! C’était le dindon de ton père !
- Et alors ? Il a dit qu’c’était un peu comme le fruit d’notre amour et qu’il fallait que j’en prenne soin ! Mais maintenant, je ne veux plus rien de lui alors il va reprendre son fils !
- Mais il t’a donné un animal qui t’appartenait déjà ! T’es stupide ou quoi ?
- Nan mais dites donc ! se vexa un paysan, père de la demoiselle blonde. On parle pas d’ma Bérangère comme ça, et pis j’rappelle que qui l’engrosse s’marie avec ! Il va voir, j’vais l’faire travailler aux champs moi, ça va l’magner et lui couper l’envie d’forniquer avec tout c’qu’a d’belles jambes ! I’ va raquer la dot le p’tit fumier !
- Ben vrai ! ajouta sa femme dans la même tenue rapiécée que le reste de sa famille.
- Je vous ferais dire que s’il y en a bien une qu’il a trompé, c’est bien moi ! s’écria une élégante jeune femme avec une barbe de trois jours.
- C’est toi qui m’a trompé sur la marchandise Sasha ! Heureusement que je ne t’ai pas touché !
- Peut-être, mais tu m’as dit que j’avais de ravissants jambonneaux ! Bien plus beaux que ceux du charcutier d’à côté ! Et tu as immédiatement nié quand il est sorti de derrière son étal en furie ! Il m’a fallu le reste de la semaine pour m’en remettre ! Je n’avais même plus la force de me raser !
- J’VAIS L’SAIGNER COMME UN PORC, A CRACHER SUR MA DÉLICIEUSE VIANDE !
- Délicieuse, délicieuse ... N’empêche que je ne me sers plus chez vous ...
- Et c’est ben normal ! Vous aimez bouffer de la merde, alors vous en faites bouffer à vos connards de clients !
L’avance qu’il avait sur ses poursuivants pas très pacifistes même les uns envers les autres mais tous d’accord pour se venger de lui diminuait à vue d’oeil. Alors Apollon bifurqua au dernier moment dans une petite ruelle ... bouchée par un peloton de la milice qui patrouillait au pas.
- MESSIEUUUUURS ! Je n’ai pas d’ordre à vous donner mais ... POUSSEZ-VOUUUUS !
Ils n’eurent guère plus le temps de se retourner qu’il les percutait déjà, manquant de tomber à plusieurs reprises, emmêlé dans les jambes des miliciens qu’il avait fait tomber.
- Euh ... s’il vous plaît, ... et ... euh ... mes excuses ! continua-t-il encore plus angoissé et donc toujours en pleine course. Vous n’allez pas me poursuivre juste pour ç...
- RATTRAPEZ-LE ! beugla le chef du petit contingent.
Ce à quoi, toute la ville et peut-être même toute l’île put entendre :
LA PEEEEEESTE !
Désormais presque à bout de souffle, la défaite ne lui tendait même plus les bras pour tenter de l’embrasser. Non, elle attendait qu’il se fatigue naturellement quand soudain ...
- Tu es fait comme un rat, mon lapiiin~ !
Apollon, qui s’était retourné pour s’assurer que la distance de sécurité avec les victimes et les dommages collatéraux de son amour volage était respectée, fit volte-face à un second okama, ce qui transforma son expression d’inquiétude en grimace de surprise effrayante. Cette fois-ci, il n’y avait aucune chance pour que quiconque ne succombe à son charme naturel si la personne assistait à cette scène.
- GARG, MORGANE !
- Sans “e”, heuheuheu~ !
Il le ceintura aussitôt avec ses bras et le fit basculer en avant pour le faire chuter sur le ventre avant de s’asseoir dessus, ses deux mains dans les siennes, fermement maintenues par deux clés de bras.
- Je l’ai ! Venez !
- Morgan ... Encore une fois tu me trahis !
- On peut trahir une fois mille pers... Non, on peut trahir mille fois une perso... Attends... On ne peut pas trahir une fois une personne ... Non ! Enfin bref ! C’est un “prêté” pour un “tu l’auras” !
Les pas de ses poursuivants résonnaient dans la ruelle comme autant de coups de marteau qu’aurait pu donner un juge pour réclamer le silence avant de donner la sentence. Les miliciens ouvraient la marche et commençaient à vouloir s’en emparer.
- Allez, au trou !
- Non, mesdames messieurs, une petite minute je vous prie.
Morgan s’assura que tout le monde était bien là et apte à sagement écouter. Et bizarrement, sagement ordonnés, ils formèrent un cercle autour d’eux en oubliant les vieilles querelles.
- Il a osé nous ridiculiser toutes et tous, mais ses actes ne méritent pas une peine sévère. Alors je vous propose que nous nous vengions toutes et tous en le ridiculisant autant que ce qu’il nous a fait subir au total.
Et pour la première fois, ils tombèrent d’accord. Le consensus fut même tû et adopté à l’unanimité sans aucune concertation. Dans la seconde qui suivit, ils se ruèrent sur lui pour lui arracher les vêtements, Morgan ayant à peine le temps de s’ôter de là pour participer aux festivités. Le pauvre bougre pleurnichait lamentablement, totalement impuissant face à eux. Il essayait bien de se tortiller mais cela n’a aucun effet.
Le cercle des châtieurs s’écarta légèrement une fois le méfait accompli, ce qui permit aux badauds des alentours de l’observer complètement nu comme ver. La risée générale lézarda violemment les murs de la cité. Satisfaits, ils purent repartir l’esprit tranquille, presque soudé par cette douce vengeance qui leur avait apporté satisfaction.
Apollon ouvrit sa malle en se faisant le plus petit et le plus rapide possible, pestant entre ses dents. Il pestait contre cette île, cette ville, sa reine et ses habitants.
Comme il s’était juré de faire de ses voyages une épopée à l’aide de média divers et variés, il opterait pour la forme qui lui permettait de se moquer des rois à leur propre table grâce à des comparaisons imagées : une fable. Et plus précisément celle d’un charmant et soyeux petit lapin qui avait eu vent d’un pays qui pétrifiait ses propres habitants. Une fois sur place, son charme faisait tellement de ravages qu’il provoqua la jalousie des rats locaux et malades, transformés en rats de pierre par leur propre île, si bien qu’ils se réunirent en nuée pour lui arracher toute sa fourrure. Avec, bien entendu, une moralité sur les beaux atours et la vile jalousie pour garder le beau rôle, même s’il devenait la victime. Mais il aimait penser que toute victime pouvait devenir martyr avec les bons mots.
Il ne lâchait vraiment jamais rien.
* : à venir
Informations IRL
• Prénom : Le même
• Age : Le même avec quelques années en plus
• Aime : Personne
• N'aime pas : Les gens
• Personnage préféré de One Piece : Oui
• Caractère : Pragmatique
• Fait du RP depuis : Oulà !
• Disponibilité approximative : Idem
• Comment avez-vous connu le forum ? J'suis d'ssus, banane !
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Apollon de Linciel le Lun 28 Mai 2018 - 7:25, édité 6 fois