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Initiation !




Royaume de Bliss.


Léger contre-temps, le séjour se rallonge de quelques jours. Suite aux évènements criminels, je désirais partir au plus vite mais je vais devoir prendre mon mal en patience. Qu’est-ce que je pouvais faire ici maintenant ? Je n’ai même pas envie de picoler pour dire à quel point cet endroit m’est désagréable. Les bûcherons avec lesquels je voyage ne semblent pas mécontents de profiter quelques temps de la ville. Le voyage touche bientôt à sa fin et ils désirent en profiter avant de retrouver leur famille.

Puis en réfléchissant à une activité qui pourrait m’occuper, je réalise que nous sommes au plus grand chantier naval de la marine. Habituellement, nous sommes les seuls fournisseurs lorsque nous arrivons sur île, mais là le nombre de navires de bûcherons est incroyable. Je n’avais jusqu’à présent jamais rien vu de tel. Allez, je décide de m’y rendre pour voir ce que ça donne. Actuellement sur le navire, j’ai au moins l’avantage d’être à proximité de ma destination.

Plus je m’en rapproche, plus le bruit des marteaux et autres instruments qui frappent le bois se font entendre. C’est pas spécialement dérangeant, on s’y fait rapidement. À moins que ce soit moi qui apprécie ces sons. C’est assez énorme comme complexe. Un espèce de parc où l’on se sent minuscule. Des navires de la marine assez immenses. Ils le sont déjà en mer mais c’est nettement plus impressionnant de les voir sur la terre ferme.

Fasciné par les constructions, je me retrouve rapidement au milieu du chantier. Il y a constamment du mouvement. Des hommes qui transportent des bouts de bois, ici et là, tandis que ça gueule de partout pour trouver l’ingénieur en charge des plans. Ça se rapproche de ce que je vis sur le navire des bûcherons et ça me plaît plutôt bien. Lorsque j’étais encore sur Endaur, j’ai pu lire quelques livres sur les constructions de navire. En même temps, Endaur, à part le bois, il n'y a pas grand chose d'intéressant sur l'île. J’ai également pu observer mon père adoptif rafistoler quelques barques… Rien à voir avec ces monstres.

Je suis totalement émerveillé. La bouche grande ouverte, les yeux ébahis, je regarde tout et à la fois rien du tout. Je réalise alors que c’est aussi un lieu de travail assez dangereux et que la vigilance est primordiale. En effet, un jeune homme gringalet peine à porter des planches de bois. Sa marche n’est pas stable, il tournoie un peu sur lui-même et s’approche dangereusement de ma position. Les anciens, plus avertis, voient ce qu’il se passe et crient pour que je me couche.

Je passe alors en-dessous des planches qui manquent de peu de cogner ma tête, puis je me redresse en stoppant leur trajectoire. Le jeune homme est terrorisé. Il avait peur de porter ses planches en sachant qu’elles seraient trop lourdes pour lui. Des charpentiers accourent vers nous, je les rassure en disant que je n’avais rien à faire au milieu du chantier. D’ailleurs, pour me faire pardonner et parce que je n’ai rien de mieux à faire, je propose mon aide à la jeune recrue. J’installe les planches de bois sur mon épaule, je les bloque avec mon biceps, puis j’attends les directives.

« - Où dois-je déposer ces planches ?
- Euh… Tout-tout droit ! dit-il timidement. M-Mais je peux les porter !
- T’en fais pas, vas. J’ai seulement besoin de me dégourdir un peu, rétorqué-je comme pour le rassurer. »

En arrivant au dock de construction, je constate que son équipe entame seulement la conception d’un navire. Seule la coque est en ordre. Pour être certain de replacer les éléments au bon endroit, je demande confirmation à mon nouvel ami. Si je me souviens bien, nous avons l’étrave à l’avant du navire, l’étambot et le tableau à l’arrière du navire, avec une quille qui se prolonge sur toute la longueur. Dire que tous les voyages ne tiennent que sur quelques bouts de bois et de ferrailles.

« - Tu sembles t’y connaître, gamin, constate l’un des charpentiers.
- Deux fois rien, vous savez. C’est juste ma curiosité qui m’a poussé à lire quelques trucs là-dessus.
- Héhé. Et t’as l’air d’avoir d’la patate aussi. Il nous faut des types forts dans c’métier. N’est-ce pas, Mattew ? dit-il en se retournant vers mon nouvel ami gringalet. »

Après quelques fous rires, le charpentier reprend la parole.

« Ça t’dira pas d’être charpentier ? »

Suis-je réellement fait pour cela ? Mon voyage avec les bûcherons doit-il s’arrêter ici ? Tant de questions pour si peu de choses. C'est pas comme s'il me proposait un contrat, c'est seulement une période d'essai.




Dernière édition par Alma Ora le Sam 2 Juin 2018 - 14:32, édité 1 fois
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Début de soirée sur le navire des bûcherons.


« - Toi ? Charpentier ? Pourquoi pas après tout. T’es toujours partant pour rafistoler le navire quand y a des galères, c’est probablement que t’aimes ça, non ?
- Je pourrais apprendre en voyageant encore un peu.
- Y a pas meilleure école qu’ici.
- Rien n’empêche de revenir.
- Mouais.
- Puis j’aimerais bien aller sur Water Seven…
- C’est encore un degré au-dessus.
- Et rencontrer le fameux Kiril.
- Un criminel. Un pirate. »

Je discutais tranquillement de ma journée avec un camarade, Sacha. Il a mon âge et c’est certainement la raison pour laquelle on s’entend bien. Il sait aussi que je quitterais l’équipage à la première occasion, c’est pourquoi nous discutons d’une éventuelle vocation professionnelle. Manipuler le bois, la ferraille, réparer ou construire, c’est vraiment un truc qui me branche. En soit, les sciences me fascinent tout autant, mais l’aspect manuel me plait davantage.

Mais n’être qu’un simple charpentier ne m’intéresse pas plus que ça. Je veux être le meilleur. Je veux que l’on s’arrache mes services, que l’on soit presque obligé de me supplier à genoux pour que j’accepte de rendre service. J’exagère volontairement les traits pour bien faire comprendre le message. Puis quand je serais trop vieux ou trop occupé dans les affaires, je penserais à être ingénieur. J’esquisse un sourire en plaquant mes cheveux vers l’arrière. De bons projets se dessinent.

« - Nous avons quelques jours, c’est bien ça ? demandé-je à Sacha.
- C’est ça.
- Je me forme durant ces quelques jours et je repars avec vous.
- Tu penses être au top en quelques jours ?
- Bien sûr que non. Juste acquérir les fondamentaux, je me perfectionnerai ensuite.
- Mouais.
- T’inquiète pas, vas. Je sais que je vais me casser la gueule. Je ne suis pas un génie, ni même un as de la charpente mais j’apprends vite. »

Sacha ne semble pas convaincu. Il y a de quoi cela dit. Excepté des génies, jamais personne n’a pu acquérir des compétences aussi pointues en peu de temps. Mais comme je le disais, je me contenterais des fondamentaux dans la meilleure des écoles des Blues. Le reste s’apprend par l’expérience, non ? Je travaillerai mon propre style pour me démarquer des autres. C’est comme ça que ça marche de toute manière. Pendant mes pauses, j’irais me documenter à la bibliothèques de Portgentil qui doit être remplie de livres sur les chantiers navals.

En attendant, une bonne bouffe et au lit.



Dernière édition par Alma Ora le Sam 2 Juin 2018 - 14:43, édité 1 fois
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Me lever tôt ne m’a jamais posé de soucis particuliers. Mon paternel me réveillait tous les matins à l’aube pour l’aider à découper du bois ou bricoler certaines choses. Puis avec cet équipage de bûcherons, c’est soit on se lève à l’aube pour bosser, soit on rentre de nos murges à l’aube. D’ailleurs, alors que je m’apprête à quitter le navire pour me rendre au chantier naval, je croise certains de mes collègues qui titubent et peinent à monter à bord. Ma vie d’alcoolique, on se demande d’où ça vient.

Je prends appuis sur le bastingage et saute par-dessus bord avant de devoir écouter la folle soirée de ces loubards. J’en entends s’interroger sur ma personne, pensant m’avoir aperçu mais je continue ma route à bonne allure. Le port où nous sommes stationnés se trouve non loin du chantier naval, c’est pourquoi j’y arrive assez rapidement. Plutôt pratique. Je me rends immédiatement au dock où j’étais la veille, bien accueilli par Mattew qui a une sacrée tête de déterrée.

Monsieur Martinez, le charpentier en chef de cette équipe, me saisit par l’épaule pour me parler des rouages de ce métier qui le passionne. Avec des yeux exprimant une immense joie, il m’explique que l’avantage de ce métier est que l’on peut concevoir, fabriquer et mettre son oeuvre en situation, et ce en manipulant cette merveilleuse matière première : le bois. Il m’indique aussi les avantages de bosser pour le gouvernement, notamment au niveau de la sécurité de l’emploi et la certitude de recevoir un salaire à la fin du mois.

Mais selon moi, rester cantonné dans un chantier, aussi passionnant soit-il, n’est pas un mode de vie que je tiens à suivre. Voyager. Encore et toujours voguer à travers les mers, c’est ce pourquoi je vis. Puis à quoi bon construire des navires sans vivre l’expérience maritime ? Je dois vivre des tempêtes, des batailles, pour être en mesure de visualiser le genre de navire que je dois concevoir. Tout cela ne reste qu’au stade du projet. Rien n’est encore fait au moment où je tiens ce discours.

« - Tiens, Alma, tu vas nous avancer en t’occuper dès maintenant du plancher qu’on installera sur le pont principal. Tu as toutes les mesures sur ce plan, tu n’as…
- Juste recueillir les mesures sur ce plan, les reporter sur les planches de bois, découper avec la scie si elles sont trop grandes, puis les empiler les uns sur les autres pour ne pas surcharger notre espace de travail.
- Euh… Waow.
- J’ai un père qui aurait pu être un parfait charpentier. Aussi loin que je m’en souvienne, il m’a toujours baigné là-dedans, dis-je en retroussant les manches de ma chemise. »

En même temps quand tu viens d’Endaur, les perspectives professionnelles sont assez réduites. Tu peux être marchand de toutes sortes de choses dans la village, mais sinon tu deviens bûcheron ou charpentier. Plutôt bûcheron car ça rapporte plus. Du bois de qualité à vendre en illimité. Mon vieux n’est pas trop fan de ça, il est plutôt du genre à recycler le bois plutôt qu’à détruire des arbres, encore et encore… C’est vrai qu’on en découpe pas mal.

Dans un premier moment, je place les planches à proximité de mon plan de travail, afin de m’éviter des allers et venus incessants. Je récupère un mètre et une scie, et avec tout ça, je pense que je suis fin prêt à commencer. Première planche de bois, elle mesure quatre mètres, il m’en faut seulement deux, j’en récupère deux pour le prix d’une en coupant au milieu. Cette partie là du boulot est un peu conne, même un enfant pourrait y parvenir sans trop de difficulté.

Les charpentiers ont pour objectif de finir la coque extérieure, voire de commencer l’assemblage des ponts. C’est pour cela que je ne dois pas trop tarder, aussi chiante soit cette tâche. D’autres encore, s’occupent des différents compartiments du navire. Ouais, c’est un grand bordel ce chantier. Je m’en doutais déjà avant mais il est quasiment impossible de réaliser cette entreprise tout seul. Pas dans des temps raisonnables du moins.

Je prends en note, dans ma tête, de toutes les informations nécessaires. Un projet de monter une compagnie de charpentiers ? Peut-être. Il me faut du pognon pour voyager. Mes salariés effectueront le travail que j’effectuais avant eux, ils me rapporteront du fric et je continuerais de voyage confortablement. Enfin, c’est de l’ordre du rêve tout ça, la réalité sera forcément différente. Mes rêves ont tendance à justement ne pas se réaliser. C’est pas drôle sinon.

Les heures passent sans même que l’on s’en rende compte.

L’ambiance est heureusement très bonne. Toujours un enfoiré pour sortir une blague qui fait rire l’ensemble de l’équipe. Sans une bonne ambiance, on observe une diminution de la productivité d’un groupe. Ici, tout le monde bosse sans plaindre une seule fois, c’est agréable. Pour qu’un type comme moi, anti-travail, puisse prendre du plaisir à bosser bénévolement pour apprendre… Ce ne sont que quelques jours cela dit, je n’y passerai pas ma vie entière dans ce chantier.

CRRRIIIIIC.

Un horrible bruit vient interrompre nos rires et nos activités. Le bruit provient de l’une des poutres, à l’arrière de la coque, qui cède étonnamment au poids. Monsieur Martinez appel au repli de toute l’équipe. Tout le monde réagit rapidement, sauf évidemment un seul sans qui ça ne serait pas drôle, qui n’est autre que notre cher Mattew. Le pire, c’est qu’il n’est pas blessé ou tétanisé par la peur, il tente seulement de maintenir la poutre par la seule force de ses bras frêles.

De mon plan de travail, je réfléchis quelques temps à la situation. Non pas que ça me dérange de voir Mattew mourir écrasé par la coque arrière, mais ça m’embête de voir tout ce travail gâché aussi bêtement. C’est ma manière dissimulée de dire que je veux sauver ce type. Autour de moi, seulement des planches de bois… La poutre n’est pas encore totalement brisée, seulement une fissure qui s’agrandit. Inutile de perdre davantage de temps.

Tout le monde hurle au bon sens de Mattew. Ce dernier, pleurant comme une fiotte, fait la sourde oreille et continue son acte désespéré. Je saisis une planche dans chaque bras et je m’élance secourir le travail de tous ces hommes. Placées comme les cornes d’un taureau, je charge l’arrière du navire avec les deux planches. Je les place à hauteur de la poutre pour que les forces se répartissent. Cela ne suffira pas, les planches vont céder si je les laisse telles quelles.

« Une massette carrée !… Un mètre !… Une dizaine de planches !… Un marteau ! que je sors les uns après les autres. »

Mes yeux focalisés sur la zone, des plans se forment dans ma tête et, ainsi de suite, je demande le matériel dont j’ai besoin. Il ne faut surtout pas retirer la poutre, les planches céderont immédiatement, elles ne sont pas faites pour ce genre de choses. L’idée est plutôt de construire des solidifications, à partir des planches de bois, tout autour de la poutre pour la renforcer. Je vais légèrement rafistoler la poutre par sécurité, sait-on jamais.

« Monsieur Martinez, continuez sereinement la construction, je m’occupe du reste, dis-je d’un ton rassurant. »

Après avoir vérifié mes intentions, il me tapote l’épaule et reprend les activités. À l’aide de Mattew, je prends rapidement les mesures, en coupant les planches, puis je consolide la poutre. J’assemble les planches entre elles à coups de clous et marteau. Et après deux bonne heures, le travail touche à sa fin et notre sauvetage est une réussite. Bien sûr, rien n’assure que cela tiendra éternellement et c’est pour cela qui faut effectuer des vérifications tous les jours.

Quoiqu’il en soit, monsieur Martinez nous félicite, ainsi que toute l’équipe, pour ce sauvetage pour le moins inattendu. Des jours de travail à rattraper, ça aurait probablement détruit le moral de l’équipe. Pour célébrer ce moment, le chef d’équipe décide de nous emmener boire des coups et paye sa première tournée. Comme je le disais, ma vie d’alcoolique, c’est toujours comme ça que ça se termine. Où que j’aille, quoique je fasse, il y a toujours de l’alcool en fin de compte.


Dernière édition par Alma Ora le Sam 2 Juin 2018 - 15:17, édité 1 fois
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Deux jours plus tard.


Demain matin, je repars en voyage jusqu’au prochain client. Quatre jours supplémentaires qui n’étaient pas prévus et qui m’ont permis d’acquérir les compétences de base dans la charpenterie. J’ai pu laisser libre cours à mon imagination, notamment pour renforcer une poutre fragilisée et je remercie monsieur Martinez de m’avoir fait confiance. C’était assez éprouvant, les journées sont assez rudes mais être dans une bonne équipe fait la différence.

Nous sommes à la fin de cette quatrième journée supplémentaire, le navire est quasiment prêt. Il manque bien entendu l’armement, l’agencement et la finition de ce dernier, mais ça concerne d’autres équipes. Nous ne sommes pas peintres, chacun son job. Il reste encore quelques ponts à fignoler et quelques compartiments à finaliser, mais l’essentiel du travail est accompli. Tout le monde semble assez satisfait de ce qui a été entrepris.

Malheureusement, je ne serais plus là pour voir le résultat final. Pas autant que les autres, certes, mais j’ai tout de même participé à ce chef-d’oeuvre. Mais ce que je trouve triste pour ces hommes, c’est qu’ils ne testeront même pas leur travail. Une fois armé et équipé, le navire sera jeté en mer et on vérifiera seulement s’il flotte. Je suis convaincu qu’il tiendra le coup et coulera de nombreux navires, sauf que les charpentiers ne vivront pas l’aventure.

C’est à cet instant que je réalise ce que je veux : être le charpentier d’un équipage. Je bouge avec des types, j’améliore et répare leur navire, à la cool. Le projet de monter ma compagnie me tient également à coeur. Je devrais probablement stationner quelques temps sur une île pour attirer des hommes et récolter des fonds. Enfin, je compte récolter des fonds dès ma mise en service. Le voyage est encore long, j’ai le temps de repenser à tout ça.

Mattew, monsieur Martinez et toute l’équipe s’approchent.

« Alma, mon grand, c’était un plaisir que de partager ces quelques jours avec toi. Tu nous a bien rendu service et nous ne pouvons te rémunérer, dit tristement le chef d’équipe. Cependant, comme tu le sais, le chantier naval de Bliss est le plus grand de tout South Blue, nous sommes suréquipés ici. C’est pourquoi nous t’offrons cette ceinture de travail toute équipée. »

Mes yeux s’écarquillent, s’humidifient et observent avec amour tous ces outils. Tout y est. Un marteau, une massette, ciseaux et bédanes, ébauchoir et bisaigüe, gouges de charpentier, plane et herminette et une petite hache. Tout est flambant neuf. C’est le meilleur cadeau qu’ils pouvaient me faire, d’autant plus que leur valeur marchande est assez  élevée, alors tu parles de ta rémunération. C’est bien plus. Ce sont tous des types honnêtes.

Le tout se termine sur une bonne bouffe au restau d’un ami de monsieur Martinez. Le mec a pas mal de relations, c’est pas n’importe qui sur Portgentil. C’est bonne ambiance, c’est festif, on rigole comme au boulot mais en plus décontracté. Ils vont me manquer ces cons, ça m’emmerde. Le seul avantage est que je sais où les retrouver puisqu’ils ne vont pas bouger d’ici. Difficilement en connaissant ma folie, mais j’ai bien l’intention de les rendre fiers de moi en me faisant un nom dans ce monde. Va savoir comment je vais me faire un nom.

Chacun doit se lever tôt demain, alors la soirée s’écourte rapidement. Des accolades, quelques blagues avant de se quitter, des adieux qui se transforment en au revoir… Ouais, ça m’emmerde de partir. Mais ma vie n’est pas ici, ça j’en suis sûr. Le Royaume de Bliss est cependant bien accueillant, il n’est pas impossible que je revienne séjourner ici. Ça me permettrait de revoir cette bande de gars bonnards et de partager mes expériences avec eux.

Ainsi s’achève mon séjour sur Bliss. C’était cool.

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