La première chose que je fais, une fois revenue sur East Blue, c'est de repasser par Logue Town, pour récupérer ma petite embarcation restée dans un coin du port.
Cela me frustre énormément de devoir revenir en arrière comme ça, alors que j'avais pris la décision de rester sur Grand Line, pour me rendre plus utile à la Révolution, mais non. Mon intuition me hurlait de bêtement revenir sur mes pas, parce que je ne me sentais juste pas "prête" à affronter cette zone...
Pestant intérieurement contre moi-même et contre ma faiblesse, je tâche de me changer les idées en faisant l'inventaire du bateau, pour constater qu'il manquait de nourriture. Vu que l'on partait pour l'autre bout du monde, on a dû finir notre stock de nourriture, avec Mibu, pour éviter de la gâcher.
Je récupère un peu de Berrys dans ma poche interne de veste et rejoins mon matelot sur le pont:
-Mibu, on part faire quelques courses; il faut réapprovisionner le garde-manger.
Le jeune homme se tourne vers moi, délaissant le ménage qu'il avait entamé:
-D'accord, je te suis.
On part de suite pour le centre-ville, parlant de tout et de rien au passage.
Mine de rien, c'était une discussion bien pataude et on parlait vraiment de tout et de rien, sans réelle conviction. Je voyais bien que Mibu était aussi peu impliqué que moins dans la conversation et je devinai bien pourquoi.
Lui comme moi nous considérons comme une gêne pour l'autre. Mibu a de plus en plus soif d'aventure et de découverte et je suis de plus en plus prudente pour éviter de mettre en danger le jeune homme, mais aussi parce que je commençai à en avoir marre...
Je viens de quitter mon Capitaine qui s'embarque pour une folle mission et j'ai l'impression d'être un vrai boulet. Je lui étais complètement inutile, de Parisse à Jaya. Entre récupérer des infos sans grande importance et servir de punching-ball à quelqu'un, tout en pleurnichant parce que je voyais Ragnar partir en mission-suicide... Je suis un assassin ou une tapette?
-Euh... Capitaine? On est arrivés.
Je cligne rapidement des yeux, tout en secouant la tête, pour me remettre les idées en place.
-Hein? Oh d'accord, très bien. Dépêchons-nous d'en finir avec ces courses. On pourra ensuite se dégourdir les jambes, avant de partir.
Le jeune homme hoche brièvement la tête, avant de m’emboîter le pas, pour que nous rentrions tous deux dans la petite épicerie, qui proposait divers produits.
Pour gagner du temps, je demande à Mibu de faire la queue avec deux trois produits, le temps que je récupère le reste.
Je devais me ressaisir; je suis complètement à l'ouest en ce moment et c'est dangereux. Je ne dois pas oublier que je suis Révolutionnaire et que je suis actuellement dans une ville avec une présence Marine assez importante... Ce serait vraiment le comble que de me faire arrêter sur une erreur d’inattention...
-Arrêtes-toi! Au voleur!!!
Le cri de Mibu me sortant de mes pensées, je tourne vivement la tête, juste à temps pour voir un type s'enfuir de la boutique, poursuivi par mon matelot.
Qu'est-ce que?!?
Je m'empresse de poursuivre Mibu et le "voleur", dépassant rapidement ce premier:
-Attends-moi près de la boutique, je reviens!
-Mais... Je veux t'aider! Ce type m'a volé l'argent que tu m'as confié! Je dois...
Je tourne la tête vers Mibu, lui lançant un regard sévère et possiblement teinté de colère:
-Ce n'était pas une question, mais un ordre de ton Capitaine! Planques-toi à la boutique et attends-moi!
Mibu s'immobile net, baissant rapidement les yeux, semblant acquiescer à ma décision d'un signe de tête.
Je m'en voulais de lui parler de manière aussi cru, mais je ne pouvais juste pas laisser passer ça! Hors de question de me faire dépouiller par le premier voleur à la tire venu!
Je pourchasse le type à travers un pâté de maisons, passant d'une ruelle à l'autre, alors que je n'arrivai pas à creuser l'écart. J'imagine que la peur donne des ailes à ce type. Il a dû entendre à mon ton de tout-à-l'heure que j'étais d'une humeur massacrante et que "certaines choses" risquent de lui arriver, si je l'attrape.
Cela me frustre énormément de devoir revenir en arrière comme ça, alors que j'avais pris la décision de rester sur Grand Line, pour me rendre plus utile à la Révolution, mais non. Mon intuition me hurlait de bêtement revenir sur mes pas, parce que je ne me sentais juste pas "prête" à affronter cette zone...
Pestant intérieurement contre moi-même et contre ma faiblesse, je tâche de me changer les idées en faisant l'inventaire du bateau, pour constater qu'il manquait de nourriture. Vu que l'on partait pour l'autre bout du monde, on a dû finir notre stock de nourriture, avec Mibu, pour éviter de la gâcher.
Je récupère un peu de Berrys dans ma poche interne de veste et rejoins mon matelot sur le pont:
-Mibu, on part faire quelques courses; il faut réapprovisionner le garde-manger.
Le jeune homme se tourne vers moi, délaissant le ménage qu'il avait entamé:
-D'accord, je te suis.
On part de suite pour le centre-ville, parlant de tout et de rien au passage.
Mine de rien, c'était une discussion bien pataude et on parlait vraiment de tout et de rien, sans réelle conviction. Je voyais bien que Mibu était aussi peu impliqué que moins dans la conversation et je devinai bien pourquoi.
Lui comme moi nous considérons comme une gêne pour l'autre. Mibu a de plus en plus soif d'aventure et de découverte et je suis de plus en plus prudente pour éviter de mettre en danger le jeune homme, mais aussi parce que je commençai à en avoir marre...
Je viens de quitter mon Capitaine qui s'embarque pour une folle mission et j'ai l'impression d'être un vrai boulet. Je lui étais complètement inutile, de Parisse à Jaya. Entre récupérer des infos sans grande importance et servir de punching-ball à quelqu'un, tout en pleurnichant parce que je voyais Ragnar partir en mission-suicide... Je suis un assassin ou une tapette?
-Euh... Capitaine? On est arrivés.
Je cligne rapidement des yeux, tout en secouant la tête, pour me remettre les idées en place.
-Hein? Oh d'accord, très bien. Dépêchons-nous d'en finir avec ces courses. On pourra ensuite se dégourdir les jambes, avant de partir.
Le jeune homme hoche brièvement la tête, avant de m’emboîter le pas, pour que nous rentrions tous deux dans la petite épicerie, qui proposait divers produits.
Pour gagner du temps, je demande à Mibu de faire la queue avec deux trois produits, le temps que je récupère le reste.
Je devais me ressaisir; je suis complètement à l'ouest en ce moment et c'est dangereux. Je ne dois pas oublier que je suis Révolutionnaire et que je suis actuellement dans une ville avec une présence Marine assez importante... Ce serait vraiment le comble que de me faire arrêter sur une erreur d’inattention...
-Arrêtes-toi! Au voleur!!!
Le cri de Mibu me sortant de mes pensées, je tourne vivement la tête, juste à temps pour voir un type s'enfuir de la boutique, poursuivi par mon matelot.
Qu'est-ce que?!?
Je m'empresse de poursuivre Mibu et le "voleur", dépassant rapidement ce premier:
-Attends-moi près de la boutique, je reviens!
-Mais... Je veux t'aider! Ce type m'a volé l'argent que tu m'as confié! Je dois...
Je tourne la tête vers Mibu, lui lançant un regard sévère et possiblement teinté de colère:
-Ce n'était pas une question, mais un ordre de ton Capitaine! Planques-toi à la boutique et attends-moi!
Mibu s'immobile net, baissant rapidement les yeux, semblant acquiescer à ma décision d'un signe de tête.
Je m'en voulais de lui parler de manière aussi cru, mais je ne pouvais juste pas laisser passer ça! Hors de question de me faire dépouiller par le premier voleur à la tire venu!
Je pourchasse le type à travers un pâté de maisons, passant d'une ruelle à l'autre, alors que je n'arrivai pas à creuser l'écart. J'imagine que la peur donne des ailes à ce type. Il a dû entendre à mon ton de tout-à-l'heure que j'étais d'une humeur massacrante et que "certaines choses" risquent de lui arriver, si je l'attrape.