Une semaine environ, avant leur arrivée à Zaun
Depuis Saint-Uréa, l’alcool avait coulé à flot. Et ceux-ci étaient peut-être plus nombreux encore que ceux qui venaient s’écraser sur la coque de la caravelle. Étonnamment, la musique ne battait plus son plein. Par contre, les rires gras et les symptômes de malaise rythmaient davantage la vie à bord.
- Le truc, et j’te l’donne en mille mon p’tit Popo, c’est qu’j’ai été maudit par mon putain d’beau-père ! D’puis, j’parle mal et j’dis qu’des insultes !
- Mais non John ! Déjà, qu’est-ce qui te fait affirmer cela ? Et ensuite, si tu t’exprimes ainsi, c’est parce que tu es un pirate, un vrai ! Un de la vieille école !
- Mon cul ouais ! J’te dis, c’est c’connard d’vioque à la manque qui m’a maudit ! Mon fumier d’père s’est cassé avant ma naissance et ma salope de mère s’était d’jà maquée avec un aut’ pouilleux ! Elle m’a foutu dans ses bras alors -et excuse-moi mais putain d’merde encore heureux- qu’j’étais pas son rej’ton ! Alors bien sûr, il voulait pas qu’j’file droit c’fils de catin des îles ! J’étais pas son fils, il avait aucune putain d’raison d’bien m’éduquer !
- Mais non, te dis-je ! Ta mère s’appelle comment ?
- S’appelait.
- Oui bon, ta mère s’appelait comment ?
- Ada Peyton.
- Elle avait un surnom ?
- La Sanglante. Parce qu’elle étripait ses adversaires et les bouffaient tout cru. I’ parait, moi j’sais pas. Quand elle était avec moi, elle f’sait qu’treuiller. Pis elle bouffait que d’la bidoche t’façon. Saignante. Au mieux. Alors t’imagines la suite ?
- Elle a contracté le scorb... ?
- BINGO ! ELLE A CHOPPE LE SCORBUT CETTE CONNASSE !
- Hm, certes. Et ton père ?
- C’est qu’un con. Enfin, c’était.
- Mais son nom !
- Robert Axton, dit Bob Quat’zyeux. Un vigie, toujours avec sa paire de jumelle. Tellement qu’il voyait plus rien sans. Ses yeux s’était habitués.
- Et ton beau-père ?
- Figure de proue.
- Tu plaisantes ?
- J’en ai l’air ?
- Je ...
- Bah non ! Nan j’plaisante pas ! C’était un bâtard entre un humain et une sous-race.
- Euh ... ?
- Bah si tu veux, il était humain, pis poiscaille, pis re-humain derrière. Mais moi j’savais pas ça. Alors que j’l’ai foutu à l’ancre d’mon premier rafiot, il a plutôt bien survécu l’con ! Quand on l’a r’monté pour qu’j’me foute de la gueule d’son cadav’, il avait pris du bide l’enflure ! I’ vivait pépouze, et bouffait la poiscaille qui passait à sa portée ! TU T’RENDS COMPTE ? IL BOUFFAIT LES SIENS POUR SURVIVRE ! BWAHAHAHA ! L’FAUX FRÈRE !
- Tu sais qu’à deux tiers, ou plutôt, à trois quarts humains, il se rapprochait davantage de nous que d’eux ?
- Rien à fout’ mon p’tit Popo ! C’connard bouffait sa famille ! BWAHAHA !
- Moui ‘fin bref ... “Figure de proue” donc ?
- Bah ouais. Quand on a vu ça, j’l’ai foutu à la place d’notre figure de proue et on a foncé tout droit aussi longtemps et aussi vite qu’on pouvait. Bon, on a failli crever à force d’pas savoir où on allait mais ça en valait la peine : il a fini desséché ! Quand il commençait à nous faire plus gerber qu’not’ propre bibine, on l’a r’lâché dans son état naturel ; A LA FLOTTE MON GARS ! BWAHAHAHA ! Ah ... J’te jure ...
- Cap’taine, c’est l’heure !
- Woh putain ! C’EST L’QUART LES GARS ! ON CHANGE RIEN : LA VIANDE SAOULE, A LA BAILLE ! ET SI Y’EN A QUI L’SONT TROP POUR SE J’TER EUX MÊME, J’TEZ-LES ! PENSEZ A ATTACHER LES BOUFFEURS DE MERDE DU DÉMON AVANT D’LES BALOURDER PAR D’SSUS BORD ! LES AUT’, VOUS POUVEZ VOUS METT’ A PICOLER !
A cet instant même, l’équipage se divisait encore plus en deux groupes de plus en plus distincts : les joyeux, et les autres. Ces derniers étaient bien trop disparates pour pouvoir les séparer entre eux. Il y avait ceux qui étaient restés sobres -peu nombreux, ceux soûls mais pas assez pour ne pas se jeter eux-même à la mer pour se désenivrer tout seul comme des grands, et ceux qui avaient besoin d’aide. Autant dire que quand ils revenaient à eux, ils faisaient grise mine. Déjà parce qu’ils avaient une gueule de bois catatonique, mais aussi parce que cela voulait dire qu’ils devaient remplacer à la manoeuvre ceux devenus subitement joyeux et qui pouvaient commencer à boire.
Ainsi, six fois par jour, les tendances s’inversaient très rapidement.
- John ? Dois-je également passer par dessus bord ?
- Nan mon gars ! Toi, moi, l’navigo et l’timonier on est les seules exceptions : nous, on peut tiser autant qu’on veut, et eux pas du tout.
- Merci mais tu sais, je pense que je vais me calmer un peu. Soigner la veisalgie par la veisalgie, je n’avais jamais expérimenté. Et si je ne doute pas de son efficacité à court terme, je préfère éviter de savoir pour le long terme.
- Bwahaha ! Gosier-tendre, va ! Bon, et si on rev’nait à ma malédiction.
- Justement, John. Ca n’en est pas une ! Quoi que tu dises, tu es un pirate, fils de pirates ! C’est quelque chose de tout à fait normal !
- Bwais, j’sais pas. Dans l’doute, j’ai préféré m’venger sur lui. Et si tu m’dis qu’il y est pour rien, bah ... tant pis. J’vais pas l’faire rev’nir d’toute façon. Pis j’voudrais pas ! Bien fait pour sa gueule de con.
Trois jours avant leur arrivée à Zaun
- Mais arrête d’faire ta chochotte ! J’te dis qu’t’as tout du pirate !
- Absolument pas !
- Tu veux bien faire que c’qui t’chante ?
- Oui.
- Alors t’es un pirate mon frère ! Main d’la paix à la mords-moi l’noeuf ou connard d’Morgania, c’est la même ! Y’a qu’la liberté qui compte et les manières qui diffèrent !
- Mais je ne me sens pas pirate pour autant !
- T’veux bien explorer l’monde et faire tienne les aventures des aut’ ?
- Oui.
- Bah y’a des pirates qui l’font ! T’es un pirate j’te dis !
- Alors d’accord. Soit. Admettons. Je suis un pirate. Je peux piller et violer ?
- Sûr que j’veux !
- Mais je peux aussi bien protéger la veuve et l’orphelin ?
- Ouaip. Mais bon, t’es à deux doigts d’virer gentil p’tit gris là ...
- Je peux, si je le décide, aller me produire en spectacle à toutes les cours du monde entier ?
- Bah ouais. Même si t'auras p't être du mal à trouver des clients d'cet acabit ... Mais ouais.
- Dans ce cas, ta vision du pirate englobe tout et tout le monde !
- BEH OUAIS ! C’EST C’QUE J’ME TUE A T’DIRE !
- Comment expliques-tu alors que je ne me sente pas comme un pirate ?!
- Pasque tu veux pas t’l’avouer, voilà tout ! Au pire, t’es un Main d’la paix !
- Bon, bon, passons. Et toi alors ? Tu te sens appartenir à quel genre de pirate ?
- Aucun. J’tue pas, d’accord. Enfin, on évite. Y’a d’jà eu débordement, j’dis pas. Mais j’pille. Mais c’est pour l’compte d’un aut’.
- Pour moi, tu te rapproches du Morgania. Même ne serait-ce qu’un peu.
- EH OH ! D'OÙ QU’TU M’COMPARES À CES CHAROGNARDS ?!
- Bon ! Très bien ! Tu es un Main de la paix alors !
- NAN MAIS OH ! J’SUIS PAS UN MOU DU BULBE MOI !
- Cap’taine, c’est l’heure du quart !
- WOH PUTAIN D’BORDEL DE MERDE ! DEBOUT BANDE DE SOIFFARDS DEGENERES ! A LA FLOTTE, ET DANS L’CALME ! J’AI UN CONCERT D’CANONS DE TOUS LES DIABLES DANS L’CR NE ! ALORS ARRÊTEZ D’GUEULER ! ARRÊTEZ D’GUEULER J’VOUS DIS !
- Euh ... Cap’taine, il n’y a que vous qui haussez le ton, vous savez ...
- TU T’MUTINES, MARIN D’EAU DOUCE ? MOUSSAILLON D’PACOTILLE ?
- Non, mais arrêter de hurler !
- OUAIS, T’AS R... Hm. Ouais, t’as raison, faut vraiment qu’j’arrête de gueuler.
- Oui, s’il vous plaît. D’autres souffrent autant que vous. Jetez-vous à l’eau peut-être ?
- Nan, c’pour les connards ça. Nan, j’vais plutôt m’enfermer dans ma cabine en attendant d’arriver. Personne dans les pièces mitoyennes, d’accord ? Tu m’excus’ras mon p’tit Popo, hein ?
Décidément, plus l’alcool coulait à flot, moins les débats s’élevaient. Heureusement pour eux qu’ils s’approchaient de leur destination : la cale était presque vide.
Depuis Saint-Uréa, l’alcool avait coulé à flot. Et ceux-ci étaient peut-être plus nombreux encore que ceux qui venaient s’écraser sur la coque de la caravelle. Étonnamment, la musique ne battait plus son plein. Par contre, les rires gras et les symptômes de malaise rythmaient davantage la vie à bord.
- Le truc, et j’te l’donne en mille mon p’tit Popo, c’est qu’j’ai été maudit par mon putain d’beau-père ! D’puis, j’parle mal et j’dis qu’des insultes !
- Mais non John ! Déjà, qu’est-ce qui te fait affirmer cela ? Et ensuite, si tu t’exprimes ainsi, c’est parce que tu es un pirate, un vrai ! Un de la vieille école !
- Mon cul ouais ! J’te dis, c’est c’connard d’vioque à la manque qui m’a maudit ! Mon fumier d’père s’est cassé avant ma naissance et ma salope de mère s’était d’jà maquée avec un aut’ pouilleux ! Elle m’a foutu dans ses bras alors -et excuse-moi mais putain d’merde encore heureux- qu’j’étais pas son rej’ton ! Alors bien sûr, il voulait pas qu’j’file droit c’fils de catin des îles ! J’étais pas son fils, il avait aucune putain d’raison d’bien m’éduquer !
- Mais non, te dis-je ! Ta mère s’appelle comment ?
- S’appelait.
- Oui bon, ta mère s’appelait comment ?
- Ada Peyton.
- Elle avait un surnom ?
- La Sanglante. Parce qu’elle étripait ses adversaires et les bouffaient tout cru. I’ parait, moi j’sais pas. Quand elle était avec moi, elle f’sait qu’treuiller. Pis elle bouffait que d’la bidoche t’façon. Saignante. Au mieux. Alors t’imagines la suite ?
- Elle a contracté le scorb... ?
- BINGO ! ELLE A CHOPPE LE SCORBUT CETTE CONNASSE !
- Hm, certes. Et ton père ?
- C’est qu’un con. Enfin, c’était.
- Mais son nom !
- Robert Axton, dit Bob Quat’zyeux. Un vigie, toujours avec sa paire de jumelle. Tellement qu’il voyait plus rien sans. Ses yeux s’était habitués.
- Et ton beau-père ?
- Figure de proue.
- Tu plaisantes ?
- J’en ai l’air ?
- Je ...
- Bah non ! Nan j’plaisante pas ! C’était un bâtard entre un humain et une sous-race.
- Euh ... ?
- Bah si tu veux, il était humain, pis poiscaille, pis re-humain derrière. Mais moi j’savais pas ça. Alors que j’l’ai foutu à l’ancre d’mon premier rafiot, il a plutôt bien survécu l’con ! Quand on l’a r’monté pour qu’j’me foute de la gueule d’son cadav’, il avait pris du bide l’enflure ! I’ vivait pépouze, et bouffait la poiscaille qui passait à sa portée ! TU T’RENDS COMPTE ? IL BOUFFAIT LES SIENS POUR SURVIVRE ! BWAHAHAHA ! L’FAUX FRÈRE !
- Tu sais qu’à deux tiers, ou plutôt, à trois quarts humains, il se rapprochait davantage de nous que d’eux ?
- Rien à fout’ mon p’tit Popo ! C’connard bouffait sa famille ! BWAHAHA !
- Moui ‘fin bref ... “Figure de proue” donc ?
- Bah ouais. Quand on a vu ça, j’l’ai foutu à la place d’notre figure de proue et on a foncé tout droit aussi longtemps et aussi vite qu’on pouvait. Bon, on a failli crever à force d’pas savoir où on allait mais ça en valait la peine : il a fini desséché ! Quand il commençait à nous faire plus gerber qu’not’ propre bibine, on l’a r’lâché dans son état naturel ; A LA FLOTTE MON GARS ! BWAHAHAHA ! Ah ... J’te jure ...
- Cap’taine, c’est l’heure !
- Woh putain ! C’EST L’QUART LES GARS ! ON CHANGE RIEN : LA VIANDE SAOULE, A LA BAILLE ! ET SI Y’EN A QUI L’SONT TROP POUR SE J’TER EUX MÊME, J’TEZ-LES ! PENSEZ A ATTACHER LES BOUFFEURS DE MERDE DU DÉMON AVANT D’LES BALOURDER PAR D’SSUS BORD ! LES AUT’, VOUS POUVEZ VOUS METT’ A PICOLER !
A cet instant même, l’équipage se divisait encore plus en deux groupes de plus en plus distincts : les joyeux, et les autres. Ces derniers étaient bien trop disparates pour pouvoir les séparer entre eux. Il y avait ceux qui étaient restés sobres -peu nombreux, ceux soûls mais pas assez pour ne pas se jeter eux-même à la mer pour se désenivrer tout seul comme des grands, et ceux qui avaient besoin d’aide. Autant dire que quand ils revenaient à eux, ils faisaient grise mine. Déjà parce qu’ils avaient une gueule de bois catatonique, mais aussi parce que cela voulait dire qu’ils devaient remplacer à la manoeuvre ceux devenus subitement joyeux et qui pouvaient commencer à boire.
Ainsi, six fois par jour, les tendances s’inversaient très rapidement.
- John ? Dois-je également passer par dessus bord ?
- Nan mon gars ! Toi, moi, l’navigo et l’timonier on est les seules exceptions : nous, on peut tiser autant qu’on veut, et eux pas du tout.
- Merci mais tu sais, je pense que je vais me calmer un peu. Soigner la veisalgie par la veisalgie, je n’avais jamais expérimenté. Et si je ne doute pas de son efficacité à court terme, je préfère éviter de savoir pour le long terme.
- Bwahaha ! Gosier-tendre, va ! Bon, et si on rev’nait à ma malédiction.
- Justement, John. Ca n’en est pas une ! Quoi que tu dises, tu es un pirate, fils de pirates ! C’est quelque chose de tout à fait normal !
- Bwais, j’sais pas. Dans l’doute, j’ai préféré m’venger sur lui. Et si tu m’dis qu’il y est pour rien, bah ... tant pis. J’vais pas l’faire rev’nir d’toute façon. Pis j’voudrais pas ! Bien fait pour sa gueule de con.
Trois jours avant leur arrivée à Zaun
- Mais arrête d’faire ta chochotte ! J’te dis qu’t’as tout du pirate !
- Absolument pas !
- Tu veux bien faire que c’qui t’chante ?
- Oui.
- Alors t’es un pirate mon frère ! Main d’la paix à la mords-moi l’noeuf ou connard d’Morgania, c’est la même ! Y’a qu’la liberté qui compte et les manières qui diffèrent !
- Mais je ne me sens pas pirate pour autant !
- T’veux bien explorer l’monde et faire tienne les aventures des aut’ ?
- Oui.
- Bah y’a des pirates qui l’font ! T’es un pirate j’te dis !
- Alors d’accord. Soit. Admettons. Je suis un pirate. Je peux piller et violer ?
- Sûr que j’veux !
- Mais je peux aussi bien protéger la veuve et l’orphelin ?
- Ouaip. Mais bon, t’es à deux doigts d’virer gentil p’tit gris là ...
- Je peux, si je le décide, aller me produire en spectacle à toutes les cours du monde entier ?
- Bah ouais. Même si t'auras p't être du mal à trouver des clients d'cet acabit ... Mais ouais.
- Dans ce cas, ta vision du pirate englobe tout et tout le monde !
- BEH OUAIS ! C’EST C’QUE J’ME TUE A T’DIRE !
- Comment expliques-tu alors que je ne me sente pas comme un pirate ?!
- Pasque tu veux pas t’l’avouer, voilà tout ! Au pire, t’es un Main d’la paix !
- Bon, bon, passons. Et toi alors ? Tu te sens appartenir à quel genre de pirate ?
- Aucun. J’tue pas, d’accord. Enfin, on évite. Y’a d’jà eu débordement, j’dis pas. Mais j’pille. Mais c’est pour l’compte d’un aut’.
- Pour moi, tu te rapproches du Morgania. Même ne serait-ce qu’un peu.
- EH OH ! D'OÙ QU’TU M’COMPARES À CES CHAROGNARDS ?!
- Bon ! Très bien ! Tu es un Main de la paix alors !
- NAN MAIS OH ! J’SUIS PAS UN MOU DU BULBE MOI !
- Cap’taine, c’est l’heure du quart !
- WOH PUTAIN D’BORDEL DE MERDE ! DEBOUT BANDE DE SOIFFARDS DEGENERES ! A LA FLOTTE, ET DANS L’CALME ! J’AI UN CONCERT D’CANONS DE TOUS LES DIABLES DANS L’CR NE ! ALORS ARRÊTEZ D’GUEULER ! ARRÊTEZ D’GUEULER J’VOUS DIS !
- Euh ... Cap’taine, il n’y a que vous qui haussez le ton, vous savez ...
- TU T’MUTINES, MARIN D’EAU DOUCE ? MOUSSAILLON D’PACOTILLE ?
- Non, mais arrêter de hurler !
- OUAIS, T’AS R... Hm. Ouais, t’as raison, faut vraiment qu’j’arrête de gueuler.
- Oui, s’il vous plaît. D’autres souffrent autant que vous. Jetez-vous à l’eau peut-être ?
- Nan, c’pour les connards ça. Nan, j’vais plutôt m’enfermer dans ma cabine en attendant d’arriver. Personne dans les pièces mitoyennes, d’accord ? Tu m’excus’ras mon p’tit Popo, hein ?
Décidément, plus l’alcool coulait à flot, moins les débats s’élevaient. Heureusement pour eux qu’ils s’approchaient de leur destination : la cale était presque vide.
Dernière édition par Apollon de Linciel le Lun 2 Juil 2018 - 16:47, édité 2 fois