JEAN BILBOTIN
• Pseudonyme : -
• Age : 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Ingénieur
• Groupe : Brigade scientifique de la Marine
• Age : 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Ingénieur
• Groupe : Brigade scientifique de la Marine
• But : Faire des simples subalternes de la marine autre chose que de la chair à canon.
• Équipement : Ses outils. Et l'équipement d'un matelot.
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
Codes du règlement :
• Équipement : Ses outils. Et l'équipement d'un matelot.
• Parrain : -
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
Codes du règlement :
Description Physique
En uniforme de marin, Jean se fond parfaitement entre les matelots. Il n'a pour ainsi dire aucun gros défaut marquant son visage, mais aucune particularité le rendant mémorable non plus. Certains l'envient, mais Jean aimerait qu'on le remarque un peu plus au premier coup d’œil. Les seules choses qu'il a hérité du physique atypique de son père sont ses caractéristiques les moins atypiques, qui sont les cheveux noirs et la grande taille combinée à une silhouette élancée.
Il compense le temps qu'il passe à travailler sur les machines ou en laboratoire avec des séances de sport qu'il prend très à cœur pour conserver son corps de militaire modèle et être prêt à passer à l'action à tout moment.
Au niveau vestimentaire, il porte généralement son ensemble blanc sous une salopette bleue marquée de l'insigne de la marine, sa casquette de marine ainsi que des lunettes de protection rondes qu'il laisse pendre autour de son cou quand il ne les utilise pas. Lorsqu'il ne travail pas, il a ses vêtements de civil classiques, rien d'extravagant.
En dehors de ça, Jean essaie de constamment sourire pour améliorer l'ambiance générale et sa propre humeur. Il sait y faire pour avoir un sourire chaleureux venant du cœur. Il bouge sans arrêt ses mains quand il ne tient pas quelque chose ou qu'elles ne sont pas occupées, il est obligé de tripoter des choses, il ne supporte pas de rester les bras ballants.
Il compense le temps qu'il passe à travailler sur les machines ou en laboratoire avec des séances de sport qu'il prend très à cœur pour conserver son corps de militaire modèle et être prêt à passer à l'action à tout moment.
Au niveau vestimentaire, il porte généralement son ensemble blanc sous une salopette bleue marquée de l'insigne de la marine, sa casquette de marine ainsi que des lunettes de protection rondes qu'il laisse pendre autour de son cou quand il ne les utilise pas. Lorsqu'il ne travail pas, il a ses vêtements de civil classiques, rien d'extravagant.
En dehors de ça, Jean essaie de constamment sourire pour améliorer l'ambiance générale et sa propre humeur. Il sait y faire pour avoir un sourire chaleureux venant du cœur. Il bouge sans arrêt ses mains quand il ne tient pas quelque chose ou qu'elles ne sont pas occupées, il est obligé de tripoter des choses, il ne supporte pas de rester les bras ballants.
Description Psychologique
Jean est gentil, il n'aime pas vraiment se battre et il le fera plus par nécessité que par soif de sang.
Il est connu de ses amis comme étant très protecteur vis à vis de leurs vies, mais ce que moins ont remarqué, c'est qu'il a aussi tendance à prendre ses ennemis en pitié. Ayant toujours vécu en paix, entouré d'amis et ne s'étant jamais retrouvé en position de faiblesse face à une attaque de criminelles sanguinaires, Jean n'a jamais développé de haine profonde envers les pirates contrairement à beaucoup de marins. Il les voit plus comme des gens stupides qui clament être libres mais empiètent sur celle des autres. Il comprend pourquoi ils sont mauvais, mais ne retient pas vraiment de haine viscérale envers eux. C'est aussi pour ça qu'il manque de rage au combat, son objectif n'étant pas directement la mort des criminelles mais la protection des innocents, il garde son sang froid et cela freine ses coups. C'est pourquoi il préfère des armes mettant de la puissance à sa place, comme les armes à feu. Il préfère même éviter le combat la plupart du temps.
Dans la vie quotidienne c'est plutôt le contraire, détestant se prendre la tête, il fait face à ses problèmes tête baissée, sans jamais reculer. Faire attendre les choses ne fait qu'aggraver la situation dans la plupart des cas. Alors autant chercher à les résoudre le plus vite possible pour avoir l'esprit léger.
Entouré d'amis et d'amour depuis sa plus tendre enfance Jean est globalement heureux et transmetteur de sa bonne humeur. Sa force réside dans sa sociabilité, dans ses camarades. Et sa plus grande peur est de se retrouver seul. C'est pourquoi il cherchera à protéger ses camarades à tout prix, même depuis son laboratoire.
Étant optimiste il a du mal à supporter les gens se plaignant sans arrêt, mais à part ça, il ne hait pas grand chose. Il accorde un intérêt particulier au travail bien fait et voit pour cela d'un mauvais œil le travail bâclé.
Il est connu de ses amis comme étant très protecteur vis à vis de leurs vies, mais ce que moins ont remarqué, c'est qu'il a aussi tendance à prendre ses ennemis en pitié. Ayant toujours vécu en paix, entouré d'amis et ne s'étant jamais retrouvé en position de faiblesse face à une attaque de criminelles sanguinaires, Jean n'a jamais développé de haine profonde envers les pirates contrairement à beaucoup de marins. Il les voit plus comme des gens stupides qui clament être libres mais empiètent sur celle des autres. Il comprend pourquoi ils sont mauvais, mais ne retient pas vraiment de haine viscérale envers eux. C'est aussi pour ça qu'il manque de rage au combat, son objectif n'étant pas directement la mort des criminelles mais la protection des innocents, il garde son sang froid et cela freine ses coups. C'est pourquoi il préfère des armes mettant de la puissance à sa place, comme les armes à feu. Il préfère même éviter le combat la plupart du temps.
Dans la vie quotidienne c'est plutôt le contraire, détestant se prendre la tête, il fait face à ses problèmes tête baissée, sans jamais reculer. Faire attendre les choses ne fait qu'aggraver la situation dans la plupart des cas. Alors autant chercher à les résoudre le plus vite possible pour avoir l'esprit léger.
Entouré d'amis et d'amour depuis sa plus tendre enfance Jean est globalement heureux et transmetteur de sa bonne humeur. Sa force réside dans sa sociabilité, dans ses camarades. Et sa plus grande peur est de se retrouver seul. C'est pourquoi il cherchera à protéger ses camarades à tout prix, même depuis son laboratoire.
Étant optimiste il a du mal à supporter les gens se plaignant sans arrêt, mais à part ça, il ne hait pas grand chose. Il accorde un intérêt particulier au travail bien fait et voit pour cela d'un mauvais œil le travail bâclé.
Biographie
Jean Bilbotin, de son nom complet Jean Bilbotin Junior, fils de feu Jean Bilbotin, Lieutenant-Colonel de la marine mort sur les mers, Jean-Bilbotin (Junior) donc, naquit en l'an 1602 sur Grand Line. Mais sa mère et lui furent vite envoyés en sécurité sur l'île de Tanuki, en North Blue, par Jean Bilbotin (père), très craintif pour leur sécurité. Alors âgé d'un an, Jean entama tranquillement sa croissance au milieu des moutons et des gentils villageois. L'absence de son père le marqua peu, tant il était entouré par des amis. Bien qu'il fût toujours heureux de revoir ce héros de la Marine revenir chaque fois plus fort et plus médaillé pour lui raconter des histoires, la lettre annonçant son décès ne le traumatisa pas plus que ça, c'était comme ça qu'il le voyait disparaître depuis toujours.
Sa mère, qui fabriquait des meubles auparavant, profita des moutons à coton de l'île de Tanuki pour se spécialiser dans la création de canapés, fauteuils, lits, et autres objets du genre. Jean s'amusait à bricoler divers outils ou des machines pour aider sa mère dans son travail. Mais ce passe-temps le lassa, et les moutons ne l'intéressaient pas du tout. Il préférait rendre visite au vieux Kanemitsu dans son temps libre pour le regarder travailler ou pour lui demander conseil. Le soin que prenait le forgeron de chaque centimètre de chaque arme l'émerveillait. « Son sabre est la dernière défense d'un soldat, disait-il, il doit être infaillible, tenir tant que le bras le tient. Si un soldat venait à mourir à cause d'une faiblesse de son arme, je ne pourrais plus me regarder dans ces lames. » Ces paroles restent gravées dans la tête de Jean encore aujourd'hui.
Apprécié et appréciant à peu près toute la 412e garnison, c'est à ses dix-sept ans qu'il commença sa formation dans la Marine pour se trouver une occupation. Il la termina en 1620, alors qu'il avait dix-huit ans. Sa naïveté et son manque d'expérience lui faisant préférer l'aventure et la gloire à la paix qu'il connaissait depuis toujours, Jean s'ennuyait beaucoup trop sur l'île. Il demanda à être muté et il fut transféré au QG de North Blue.
Il y travailla exemplairement, embarqué sur un croiseur aux côtés d'une grosse centaine de camarades. Il traînait beaucoup avec les gars de la Brigade Scientifique et apprenait leurs astuces. Il resta cependant un simple matelot jusqu'à l'attaque du QG de 1622 où il réalisa sa faiblesse et sa relative inutilité au combat. Après cet événement, il suivit une formation de deux ans pour devenir ingénieur.
Au milieu de ces deux années, il reçu un message l'informant de l'attaque de l'île de Tanuki. Il s'y déplaça pour constater les dégâts et il prit conscience de la différence de puissance entre les humains et les surhommes qui régnaient sur le monde. Le colonel avait du se sacrifier pour affronter l'ennemi qui aurait pu raser toute la base sans problème sans lui. Jean avait l'impression frustrante que ses amis étaient morts en vain, que leur présence n'avait fait absolument aucune différence dans la bataille. Comme à celle du QG.
De retour à la base, Jean était plus déterminé que jamais à devenir un grand ingénieur, un but désormais en tête : donner un sens au combat de ces milliers d'hommes qui gardent les mers au nom de la Justice.
En 1624, il devint ingénieur sur le même croiseur qu'auparavant. Il y travailla dur trois années pour acquérir de l'expérience, surtout en mécanique mais aussi un peu en médecine, puisqu'il côtoyait et aidait souvent ses camarades médecins. Sur son temps libre, Jean travaillait aussi sur son premier projet qu'il nomma "sabroçonneuse" au moment d'en dévoiler le prototype à ses amis en 1927. Ses trois années de casse-tête étaient récompensées par sa première arme fonctionnelle, mais surtout par le premier pas vers son objectif final.
Sa mère, qui fabriquait des meubles auparavant, profita des moutons à coton de l'île de Tanuki pour se spécialiser dans la création de canapés, fauteuils, lits, et autres objets du genre. Jean s'amusait à bricoler divers outils ou des machines pour aider sa mère dans son travail. Mais ce passe-temps le lassa, et les moutons ne l'intéressaient pas du tout. Il préférait rendre visite au vieux Kanemitsu dans son temps libre pour le regarder travailler ou pour lui demander conseil. Le soin que prenait le forgeron de chaque centimètre de chaque arme l'émerveillait. « Son sabre est la dernière défense d'un soldat, disait-il, il doit être infaillible, tenir tant que le bras le tient. Si un soldat venait à mourir à cause d'une faiblesse de son arme, je ne pourrais plus me regarder dans ces lames. » Ces paroles restent gravées dans la tête de Jean encore aujourd'hui.
Apprécié et appréciant à peu près toute la 412e garnison, c'est à ses dix-sept ans qu'il commença sa formation dans la Marine pour se trouver une occupation. Il la termina en 1620, alors qu'il avait dix-huit ans. Sa naïveté et son manque d'expérience lui faisant préférer l'aventure et la gloire à la paix qu'il connaissait depuis toujours, Jean s'ennuyait beaucoup trop sur l'île. Il demanda à être muté et il fut transféré au QG de North Blue.
Il y travailla exemplairement, embarqué sur un croiseur aux côtés d'une grosse centaine de camarades. Il traînait beaucoup avec les gars de la Brigade Scientifique et apprenait leurs astuces. Il resta cependant un simple matelot jusqu'à l'attaque du QG de 1622 où il réalisa sa faiblesse et sa relative inutilité au combat. Après cet événement, il suivit une formation de deux ans pour devenir ingénieur.
Au milieu de ces deux années, il reçu un message l'informant de l'attaque de l'île de Tanuki. Il s'y déplaça pour constater les dégâts et il prit conscience de la différence de puissance entre les humains et les surhommes qui régnaient sur le monde. Le colonel avait du se sacrifier pour affronter l'ennemi qui aurait pu raser toute la base sans problème sans lui. Jean avait l'impression frustrante que ses amis étaient morts en vain, que leur présence n'avait fait absolument aucune différence dans la bataille. Comme à celle du QG.
De retour à la base, Jean était plus déterminé que jamais à devenir un grand ingénieur, un but désormais en tête : donner un sens au combat de ces milliers d'hommes qui gardent les mers au nom de la Justice.
En 1624, il devint ingénieur sur le même croiseur qu'auparavant. Il y travailla dur trois années pour acquérir de l'expérience, surtout en mécanique mais aussi un peu en médecine, puisqu'il côtoyait et aidait souvent ses camarades médecins. Sur son temps libre, Jean travaillait aussi sur son premier projet qu'il nomma "sabroçonneuse" au moment d'en dévoiler le prototype à ses amis en 1927. Ses trois années de casse-tête étaient récompensées par sa première arme fonctionnelle, mais surtout par le premier pas vers son objectif final.
Test RP
Effroi ! Quelqu'un a copié les plans de la sabroçonneuse de Jean ! Avec, il a confectionné - malhabilement - un premier prototype. Sans être forcément concluant, il était assez perfectionné pour trancher des matières rudimentaires.
La marine enquête, et grâce à des témoignages de camarades de Jean, finit par apprendre que tu es celui qui a imaginé cet outil, devenant par là même le premier suspect dans l'affaire des chatons déchiquetés (oui, celui qui a copié tes plans s'est servi de la machine pour massacrer les chats errants, il se prend pour une sorte de justicier qui lutte contre les matous indolents qui fouillent dans les poubelles).
Comment vas-tu t'extirper de ce déplorable quiproquo ?
Au milieu d’une petite salle enfumée et mal éclairée trônait une table austère sur laquelle étaient éparpillées plein de photographies, ainsi qu’une lampe braquée sur le visage mal à l’aise de Jean Bilbotin, assis d’un côté de la table. De l’autre côté, le sergent-chef Abderrafi Stonnier, un pied par terre et le second sur sa chaise, crachait une nouvelle vague de fumée de son cigare bas de gamme au nez du pauvre marine qui toussa malgré lui.
« – Tousse devant moi encore une fois et je te rajoute une semaine, capitcho ? » dit le sergent de sa voix profonde et abîmée par tous les interrogatoires de sa carrière.
Jean resta silencieux, le moindre effort de sa gorge aurait déclenché une quinte de toux incontrôlable. Le sergent-chef déplia un couteau plus long que sa tête et lui reposa la question, calmement :
« – Capitcho ?
– C-capitcho… réussit à souffler Jean, retenant l’enfer dans ses poumons. »
Son couteau passa au travers de la table.
« – ON DIT ‘’OUI SERGENT-CHEF’’ ! OÙ C’EST QUE T’AS FAIT TA FORMATION SATANÉ BRANQUIGNOLE ? CHEZ LES PIRATES ? T’ES UN DE CES SALOPARDS PAS VRAI ?!
– N-non sergent-chef !
– ON DIT ‘’OUI SERGENT-CHEF’’ !
– Oui Sergent-Chef !
– ALORS COMME ÇA T’ES BIEN UN ENCULÉ DE MACCHABÉE D'EAU DE VAISSELLE ! ÇA M’ÉTONNE PAS DE TOI ! il se calma comme si rien ne s’était passé et glissa les photos vers Jean. Tu sais ce que c’est, ça ?
– Des… morceaux de cadavres ? hésita Jean, oscillant entre l’envie de vomir, celle de s’évanouir et celle de fondre en larmes et d’avouer les crimes qu’il n’avait pas commis.
– Ce sont tes putains de victimes… toutes âgées de moins de 7 ans d’après nos experts.
– Mes victimes ? Mais je n’ai rien fait !
– Inutile de jouer au con avec moi. Tes petits camarades t’ont balancé, et regarde ce qu’on a trouvé dans ta piaule, il posa la sabroçonneuse de Jean sur la table, et oui… l’arme du crime, tu l’as bien nettoyée mais on sait que c’est toi.
– Mais c’est ridicule ! Demandez à mon équipage, tout le monde sait que je ne ferai jamais de mal à des enfants !
– À des enfants peut-être pas, mais t’es pas le premier timbré de scientifique à tester ses inventions sur des pauvres animaux innocents. Et moi vivant, aucun de mes chiens de sous-fifres ne touchera à un poil de p’tits chats impunément. C’est pas parce qu’ils n’ont pas de familles qui les attendent dans un foyer qui n’existe pas que leur vie vaut moins que celle d’un barjot comme toi. Capitcho ?
– Cap- Oui Sergent-Chef !
– T'es un peu con mais tu comprends vite on dirait… Bon, si ça ne tenait qu’à moi t‘aurais déjà sali ton pantalon devant le peloton d’exécution mais heureusement pour toi ces mous de la bite d’officiers veulent te laisser une chance de t’expliquer. Tu as trente secondes.
– Je vous jure sur ma casquette que je suis innocent ! Laissez-moi un peu de temps pour le prouver !
– Ben tiens, j’ai que ça à faire de t’attendre mon joli, il souffla un dernier jet de fumée sur Jean et lui écrasa le reste de son cigare dans la narine gauche. T’as 24 heures, si t’es pas de retour avec le coupable d’ici-là, je viendrai te traîner et t’enchaîner moi-même au plafond de la prison. Maintenant dégage !
– Oui Sergent-Chef ! Merci Sergent-Chef ! »
Jean se précipita dehors, le cigare lui brûlait le nez et l’empêchait de respirer mais il ne pouvait rien dire. Le sergent Abderrafi lui lança juste avant qu’il ne sorte :
« – Et qu’est-ce que tu fous à te promener avec un cigare dans le nez, ça te fait rire ? Je peux t’assurer que ça apparaîtra dans mon rapport. Du vent ! »
Jean sortit donc, jeta le cigare au sol et cracha ses poumons. Après quelques secondes pour se remettre de cet entretien enrichissant, il emprunta la route et se mit à marmonner pour réfléchir.
« Hmm… je ne comprends pas pourquoi on m’accuse. Ma sabroçonneuse n’est peut-être pas parfaite mais elle est bien plus propre. Jamais elle n’aurait déchiré les cadavres de cette façon… Enfin je pense, j’aurais bien vérifié mais ils me l’ont confisquée du coup, c’est malin. Je vais voir mes plans. »
Arrivé dans sa chambre, à la caserne, après un trajet garni d’insultes envers le sergent-chef, Jean se tourna vers le range-bouteilles qui lui servait à entreposer ses quelques plans et prit celui de sa sabroçonneuse. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit que c’était le plan du Mâche-Laine K1000 ! Lui qui rangeait pourtant si consciencieusement son matériel. Il découvrit que tous ses plans étaient mélangés alors il les remit à leur place sans se poser plus de questions puis procéda à l’examination du plan qui l'intéressait. Il griffonna quelques calculs sur un bout de papier et marmonna de nouveau.
« Comme je le pensais… le nombre de dents, leur inclinaison, ainsi que la vitesse de rotation… tout ça devrait passer à travers la chair comme dans du beurre. Même à travers les os, surtout à travers des os de chatons. C’est sûr, ma sabroçonneuse n’est pas l’arme du crime ! Une démonstration devrait suffire à m’innocenter, mais le sergent-chef veut que je ramène le coupable. Et il a raison ! Des pauvres p’tits chatons si mignons ! C’est impardonnable ! »
Mais par où commencer ? C’était bien là son problème majeur. Il n’avait aucune piste, un déchiqueteur de chatons pouvait être n’importe qui dans la ville. Il pouvait même s’être déjà enfui de l’île !
Jean ruminait ses problèmes sur la route et arriva bientôt à l’atelier sans s’en rendre compte. L’habitude de faire ce trajet, sans doutes. Ses deux camarades de chambre y travaillaient et le saluèrent.
« – Alors, Jean ? Comment ça se passe cette histoire de chatons déchiquetés ? C’est pas toi pas vrai ?
– Évidemment que c’est pas moi, mais je dois trouver le coupable si je ne veux pas prendre sa place au trou. Saleté de Stonnier… »
Ils rigolèrent.
« – T’as de la chance, t’es tombé sur le plus gentil des sergents-chefs du QG !
– Il m’a brûlé le nez ce con ! Non mais pour qui ils se prennent ! Ça fait mal.
– Fais pas ta chochotte, ça va. Tu sais où chercher, sinon ?
– Pas du tout, je sais que ce n’est pas mon prototype qui a servi d’arme mais je dois en plus trouver le coupable, je suis dans une merde noire. Vous avez touché à mes plans sinon ? Remettez-les à leur place, s’il-vous-plaît. J’aime pas devoir chercher mes affaires.
– Hein ? Non j’ai rien touché, et toi Patachon ?
– Rien touché non plus. Pourquoi ?
– Ils n’étaient pas bien rangés je vous ai dit, y’a bien quelqu’un qui y a touché, ils n’ont pas bougé tout seuls quand même !
– Bingo ! s’exclama Polochon en tapant son poing contre sa main. Tu la tiens ta piste !
– Comment ça ?
– Tu dis que c’est pas ta sabroçonneuse l’arme ! Quelqu’un a dû la copier à partir de tes plans !
– Oula, tu pars loin. Ça peut être une tronçonneuse normale. Tiens, je vais aller voir les bûcherons du coup !
– Mais non idiot, les experts étaient formels : ce n’était pas une simple tronçonneuse.
– Comment ils peuvent dire ça avec quelques cadavres déchiquetés ?
– Va savoir, c’est leur métier. En tout cas un gars a copié ton arme et s’en sert pour commettre des crimes. Tu devrais faire gaffe à tes plans, tu les laisse traîner sur une étagère sans aucune sécurité. Imagine si un pirate ou un révolutionnaire mettait ses mains dessus et équipait tout son équipage avec tes machines !
– Je vois pas ce qu’ils pourraient faire du Mâche-Laine K1000 ou du Mâche-Coton K100X, dit Jean en rigolant. Mais bon, tout ça ne m’avance pas trop. Un mec a copié mes plans, et maintenant je fais quoi ?
– Cherche dans les ruelles un gars qui massacre des chatons, ça doit faire du bruit, ça.
– Bon, je vais essayer, merci les gars.
– Y’a pas de quoi ! À la prochaine j’espère ! »
Le soleil commençait déjà à retomber sur l’Ouest et Jean déambulait désormais à travers les rues pleines de la ville. C’était un vrai labyrinthe et même s’il le connaissait plutôt bien grâce à tous les entraînements de la division, il n’avait aucune idée d’où commencer à chercher. Il jetait des coups d’œil dans les ruelles sur les côtés avec l’espoir d’y voir un fou torturant des chatons, mais rien, jusqu’à ce qu’il tombe sur une patrouille de cinq marins, dirigés par son meilleur ami, le Caporal Philippe Edvash.
« – Philippe ! Quelle veine de te trouver ici ! J’aurais bien besoin d’aide.
– Jean ! Content de te voir vivant ! Comment s’est passé ton interrogatoire ?
– Ça aurait pu être pire, je suppose… Je dois chercher le coupable, avec de la chance il doit faire ses affaires dans le coin. Mais seul ça va être compliqué de le retrouver.
– Je vois, tu peux compter sur nous ! Les gars ! On a un tueur de chatons à la sabroçonneuse qui agit ici ! Chez nous ! C’est intolérable et c’est notre devoir de protecteur des innocents de l’arrêter ! Tirez si vous le trouvez, n’agissez pas seul ! Dispersion ! »
Sa patrouille cria en cœur puis partit dans toutes les directions. Philippe prit le nord et laissa Jean se débrouiller.
Les six marins déambulèrent des heures dans les ruelles tortueuses de la ville de la base G-6 avant qu’un feu de détresse ne soit tiré, au nord. Jean se précipita dans la direction de son ami pour l’aider à appréhender le criminel.
Il arriva en même temps que les autres marins de la patrouille, et ils découvrirent le talentueux Caporal Philippe en difficulté face à notre coupable, un homme de taille moyenne, plutôt maigre et portant un masque blanc de souris. Des chats entouraient la scène, appréciant visiblement le spectacle. La lame du caporal était repoussée sans difficulté par la sabroçonneuse ennemie.
« – Faites gaffe, il a bien failli me désarmer plusieurs fois, et j’y ai laissé ma main gauche. »
En effet, tout le monde pu voir le triste état de sa main, déchirée en deux par le milieu. Le sang coulait abondamment, et Jean se précipita dessus pour freiner l’hémorragie, suivi du marin portant la trousse de secours.
Pendant qu’on le soignait, le criminel prit la parole :
« – Mouahaha ! Vous ne m’arrêterez pas ! Je tuerai tous ces sales chats jusqu’au dernier ! Ils salissent notre belle ville en éventrant les poubelles ! Ils répandent les détritus partout ! Il faut les éliminer jusqu’au dernier !
– Mais enfin, protesta Jean, n’aimes-tu pas les chats errants ? Fais appelle à l’enfant qui sommeille en toi, rappelle-toi de ce jour où tu croisas un chat tout choupi mais un peu méfiant dans la rue, en rentrant de l’école. Et qu’à force de patience, il accepta tes caresses ! Ne sont-ce pas là des souvenirs chers de n’importe quel homme ?! »
Philippe soupira devant l’innocence de Jean, et le criminel retira lentement son masque. Laissant apparaître un visage douloureux derrière un air grave, quadrillé de cicatrices.
« – Tu ravives là de terribles souvenirs… alors que j’étais un charmant bambin et que je rentrais de l’école, je découvris justement un petit chatounnet tout mignon choupi. Je m’approchai pour lui faire des papouilles, et ce fumier me sauta au visage, m’infligeant les cicatrices que tu vois. Ses griffes pleines de bactéries après avoir fouillé les poubelles avaient infecté mes plaies et je failli perdre mon visage ce jour-là. Mais même si j’ai survécu, je dois vivre caché avec cette apparence hideuse depuis lors. Il est mon devoir de purifier cette ville afin qu’aucun autre enfant ne puisse subir ce triste sort ! Ne comprenez-vous pas ?! »
Au moment où il finissait sa tirade, un des marins l’attaqua par surprise, au sabre. Le tueur de chats para le coup et le sabre fut arraché des mains de son propriétaire qui finit au sol. Le criminel ricana.
« – Inutile, grâce à mon invention, la tronsabreuse, je suis invincible ! Mouahaha !
– Ton invention ? Tu as copié mes plans ! Et d’abord c’est la sabroçonneuse ! Pff ‘’tronsabreuse’’, ridicule vraiment !
– Oh c’est donc toi ! Sache que tes plans n’étaient pas complets, j’ai dû finir moi-même la plus grosse partie.
– Normal, il y avait deux plans, t’en as oublié un vu la gueule de ton arme.
– Qu- peu importe ! Vous feriez mieux de garder vos distances, sinon, vous êtes des hommes morts ! Je n’ai rien contre les humains mais je suis prêt à tout pour sauver la ville de ces vils démons ! »
Un coup de feu retentit et le tueur s’effondra. Le marin qui avait tiré regarda son groupe d’un air blasé.
« – Ben quoi ? J’ai gardé mes distances.
– Aaaargh, alors ma vie se termine ici… désolé maman, tu m’as toujours soutenu, même après mon accident. Et pourtant j’ai dévié du droit chemin. Quel déshonneur.
– C’est ça, c’est ça, garde tes larmes pour le juge. »
Le marin avec la trousse de secours s’occupa de l’épaule trouée du criminel puis le ligota et le releva. Jean l’emmena derechef au Sergent-Chef, qui passa dessus ses nerfs tendus après une dure journée, puis il revint voir le Caporal Philippe.
« – Alors ta main, ça va ?
– Pas vraiment non, ça n’a pas empiré mais je l’ai définitivement perdu.
– C’est de ma faute, désolé. »
Il ne fit pas de commentaire, il ne pouvait pas vraiment dire le contraire, même s’il n’en voulait pas à son ami. C’étaient les risques du métier. Mais Jean se sentait coupable, il avait laissé son arme aux mains d’un ennemi et il voyait désormais le résultat. De plus, son œuvre ne suffirait pas du tout à atteindre son objectif. Une simple balle avait arrêté le criminel. Toute la fierté qu’il avait en montrant le prototype à ses camarades s’était évaporée, il trouvait son arme vachement nulle à bien y réfléchir. Elle serait trop chère à produire en masse en plus, aucun intérêt.
« – Je vais l’arranger ta main, ça doit pas être si compliqué que ça des connections nerveuses.
– Perds pas ton temps pour ça, continue tes projets, si t’y arrive alors j’aurai même plus besoin de cette main, pas vrai ? »
Jean souffla du nez pour confirmer puis les deux amis se dirent au revoir.
Informations IRL
• Prénom : Nicolas
• Age : 20 ans
• Aime : Les belles choses, le chocolat, rêver, faire l'hélico devant le miroir de ma salle de bain, faire des papouilles aux animaux, la musique chill, l'air froid d'hiver, ...
• N'aime pas : Les sous-titres / scantrads écrits par des illetrés, les odeurs fortes, les boissons gazeuses, avoir le nez bouché, ...
• Personnage préféré de One Piece : L'amiral Fujitora, j'adore ce genre de persos "sages".
• Caractère : Je sais pas, je vais vous laisser vous faire un avis avec le temps.
• Fait du RP depuis : J'ai commencé des RP à la con dans les années 2011-2012-2013 par là. Mais j'ai commencé un peu plus sérieusement y'a 1 ou 2 deux ans (ça passe vite je sais plus trop) sur des RPs Pokémon notamment.
• Disponibilité approximative : Le soir en semaine, entre 17h et 22h, enfin ça varie selon mes horaires. Le week-end sinon.
• Comment avez-vous connu le forum ? Une idée de personnage One Piece trainait dans ma tête depuis un moment alors j'ai décidé de le concrétiser. Je pensais juste créer le perso puis le garder pour ma poire mais finalement j'ai pensé aux RPs, donc j'ai tapé "RP One Piece" sur Google et me voilà. (bon au final ce personnage a été refusé mais peu importe)
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Jean Bilbotin le Lun 2 Juil 2018 - 20:51, édité 5 fois