ALDEBARAN Marek
• Pseudonyme : Béhémoth
• Age : 23 ans
• Sexe : Homme
• Race : Demi-Géant (Mi-homme, Mi-Géant)
• Métier : Charpentier
• Groupe : Pirate
• Age : 23 ans
• Sexe : Homme
• Race : Demi-Géant (Mi-homme, Mi-Géant)
• Métier : Charpentier
• Groupe : Pirate
• But : Retrouver son père et découvrir le monde
• Équipement : Plusieurs vêtements de très grandes tailles, des gants de fer avec des pointes sur le dessus et sur les premières phallanges, un sac et un "kit du charpentier"
• Parrain : Personne
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nein
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
• Équipement : Plusieurs vêtements de très grandes tailles, des gants de fer avec des pointes sur le dessus et sur les premières phallanges, un sac et un "kit du charpentier"
• Parrain : Personne
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nein
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
Description Physique
Marek a un physique qui fait que, si vous le cherchez dans la rue, vous le trouverez. Alors petit indice pour le différencier des autres .... IL FAIT SIX METRES DE HAUT ! Pour vous donner une idée, on estime la taille de barbe blanche à plus ou moins quatre mètres (preuve en image, Marco fait approximativement 1m80). Donc pour résumé, il fait un barbe blanche et demie de haut. Il a le crâne rasé sauf sur le haut de la tête où des cheveux noirs mi-longs sont tirés et attachés par des élastiques. Il a un visage aux traits particulièrement pointus, son menton volontaire est affublé d'une légère barbiche de couleur noire. Pour le reste du bas du visage, Marek est toujours bien rasé aux niveaux des joues. Pour ce qui est du nez, il est cassé au niveau de l'arrête, et il est orné d'un anneau vert. Ses oreilles pointues également sont couverts d'anneaux en tout genre aux couleurs sombres. Quant à ses yeux, ils sont de couleurs bleues éléctrique qui lui donnent un regard de vrai bête lorsqu'il regarde férocement quelqu'un.
Il est généralement vêtu de vêtement ample qui ne le gène pas dans ses mouvements et de couleurs sombres, il n'aime pas trop les couleurs criardes et c'est plutôt rare qu'il en porte sur lui. Il ne sort jamais sans ses gants qui sont son arme de prédilection. Lorsqu'on le regarde, outre sa grande taille, on remarque qu'il semble toiser les gens. Il aura toujours un regard de mépris pour les inconnus qui viennent lui parler. Il dégage une sorte d'aura animal, loin de l'humanité qui fait pourtant partie à moitié de sa condition. Le seul moment où il semble plus humain et plus jovial, c'est lorsqu'il boit, ou qu'il a bu. La bière a sur lui un effet apaisant, et il perd son regard mauvais dès lors qu'il commence à boire.
Il a une musculature des plus développés, il n'a presque pas de graisse. C'est communément ce que l'on peut appeler un corps de barbare. C'est peut-être ce qui le différencie le plus des géants qu'on a l'habitude de voir dans ce monde. Lorsqu'il se bat, il a tendance à retirer le haut de sa tenue pour éviter de l'abîmer. Bien que son corps soit couvert de plusieurs cicatrices bénines, son dos n'a jamais souffert la moindre entaille, car il a toujours fait face à son ennemi et n'a pour l'instant jamais reculé. Il faut dire que pour l'instant, appart des bagarres de tavernes et des règlements de compte face à des mercenaires à deux berries, il n'a jamais vraiment eu à forcer son talent.
Pour résumé : Vous avez en face de vous un barbare de six mètres de haut, aux mains équipées de gants pointus, qui va vous toiser et vous sous-estimer, sauf si vous lui payez un coup à boire.
Il est généralement vêtu de vêtement ample qui ne le gène pas dans ses mouvements et de couleurs sombres, il n'aime pas trop les couleurs criardes et c'est plutôt rare qu'il en porte sur lui. Il ne sort jamais sans ses gants qui sont son arme de prédilection. Lorsqu'on le regarde, outre sa grande taille, on remarque qu'il semble toiser les gens. Il aura toujours un regard de mépris pour les inconnus qui viennent lui parler. Il dégage une sorte d'aura animal, loin de l'humanité qui fait pourtant partie à moitié de sa condition. Le seul moment où il semble plus humain et plus jovial, c'est lorsqu'il boit, ou qu'il a bu. La bière a sur lui un effet apaisant, et il perd son regard mauvais dès lors qu'il commence à boire.
Il a une musculature des plus développés, il n'a presque pas de graisse. C'est communément ce que l'on peut appeler un corps de barbare. C'est peut-être ce qui le différencie le plus des géants qu'on a l'habitude de voir dans ce monde. Lorsqu'il se bat, il a tendance à retirer le haut de sa tenue pour éviter de l'abîmer. Bien que son corps soit couvert de plusieurs cicatrices bénines, son dos n'a jamais souffert la moindre entaille, car il a toujours fait face à son ennemi et n'a pour l'instant jamais reculé. Il faut dire que pour l'instant, appart des bagarres de tavernes et des règlements de compte face à des mercenaires à deux berries, il n'a jamais vraiment eu à forcer son talent.
Pour résumé : Vous avez en face de vous un barbare de six mètres de haut, aux mains équipées de gants pointus, qui va vous toiser et vous sous-estimer, sauf si vous lui payez un coup à boire.
Description Psychologique
Marek a une psyché assez proche de l'animal quand on y réfléchit : Méfiant, agressif, violent et en recherche d'une hiérarchie basée sur la force. Il aurait vécu 100 ans dans le passé, il aurait sans doute fait partie de l'équipage de Kaido aux milles bêtes. Son passé fait qu'il n'a pas confiance envers les hommes, et il peut se montrer froid, voir même grossier envers eux. Pour ne rien vous cacher, il estime que sa taille fait de lui un monstre aux yeux des hommes. Ainsi, si vous voulez éviter un combat contre lui, faites en sorte de ne pas le traiter comme tel. Mais si on arrive à entrer dans ses grâces, il en deviendrait presque serviable et fera toujours le nécessaire pour aider quiconque en a besoin. C'est un homme d'action plus que de mot, il parle très peu. Son passe-temps favori c'est de réparer des choses, de préférences un bateau pour lui rappeler d'où il vient.
Il a au fond de lui une rage qu'il n'arrive pas à dissiper. Les seuls moments où il peut se relâcher c'est en combat, et cela se remarque plutôt bien. En effet, son style de combat ressemble énormément à celui d'un animal, misant plus sur sa puissance que sur sa technique. Il n'a pour l'instant jamais vu de personnes plus fortes que lui donc il a tendance à sous-estimer ses adversaires. Comme il dit si bien "les petites bêtes mangent pas les grosses", donc il estime qu'il n'a aucun danger à avoir face à un humain plus petit que lui. En combat, il se fiche totalement des dommages collatérales que peuvent produire ses attaques. S'il effondre une maison en poursuivant son adversaire, cela ne l'empêchera pas de dormir même s'il y a eu des victimes. Ils n'avaient qu'à pas être là après tout.
Le demi-géant a une vision très manichéenne du monde, il y a les personnes gentilles d'un côté, et les "méchants" de l'autre. Mais dans cette conception du monde, il n'a pas ranger les pirates comme gentils ou méchants, de même pour la Marine. Si vous vous mettez sur son chemin, pirate ou marine, il n'y aura pas de pitié à obtenir de sa part. Tous les moyens sont bons pour atteindre son objectif. S'il doit y avoir de la casse, il y en aura, et c'est bel et bien possible qu'il apprécie. Les seules personnes qu'il refusera toujours de combattre dans un combat à mort, ce sont ceux qui ont combattu à ses côtés en tant que nakama. Il a du mal avec le principe de subordination, mais si un futur-capitaine se présente et qu'il lui montre que niveau puissance il ne faut pas lutter, il sera le plus serviable des membres d'équipages. Attention, n'allez pas croire qu'il agirait ainsi par peur, mais Marek a une très haute estime des personnes qu'il sait fort. Il n'y a que les faibles et les forts dans ce monde, et le demi-géant veut être du côté des forts, du plus fort de préférence.
Si Marek a un péché mignon appart le combat, c'est la bière qu'il pourrait consommer du début de la journée jusqu'à tard le soir. Son organisme ayant besoin de beaucoup plus de bière pour être ivre, il a une sacrée descente. Si vous attendez le moment idéal pour lui parler, c'est ce moment où jamais.
Il a au fond de lui une rage qu'il n'arrive pas à dissiper. Les seuls moments où il peut se relâcher c'est en combat, et cela se remarque plutôt bien. En effet, son style de combat ressemble énormément à celui d'un animal, misant plus sur sa puissance que sur sa technique. Il n'a pour l'instant jamais vu de personnes plus fortes que lui donc il a tendance à sous-estimer ses adversaires. Comme il dit si bien "les petites bêtes mangent pas les grosses", donc il estime qu'il n'a aucun danger à avoir face à un humain plus petit que lui. En combat, il se fiche totalement des dommages collatérales que peuvent produire ses attaques. S'il effondre une maison en poursuivant son adversaire, cela ne l'empêchera pas de dormir même s'il y a eu des victimes. Ils n'avaient qu'à pas être là après tout.
Le demi-géant a une vision très manichéenne du monde, il y a les personnes gentilles d'un côté, et les "méchants" de l'autre. Mais dans cette conception du monde, il n'a pas ranger les pirates comme gentils ou méchants, de même pour la Marine. Si vous vous mettez sur son chemin, pirate ou marine, il n'y aura pas de pitié à obtenir de sa part. Tous les moyens sont bons pour atteindre son objectif. S'il doit y avoir de la casse, il y en aura, et c'est bel et bien possible qu'il apprécie. Les seules personnes qu'il refusera toujours de combattre dans un combat à mort, ce sont ceux qui ont combattu à ses côtés en tant que nakama. Il a du mal avec le principe de subordination, mais si un futur-capitaine se présente et qu'il lui montre que niveau puissance il ne faut pas lutter, il sera le plus serviable des membres d'équipages. Attention, n'allez pas croire qu'il agirait ainsi par peur, mais Marek a une très haute estime des personnes qu'il sait fort. Il n'y a que les faibles et les forts dans ce monde, et le demi-géant veut être du côté des forts, du plus fort de préférence.
Si Marek a un péché mignon appart le combat, c'est la bière qu'il pourrait consommer du début de la journée jusqu'à tard le soir. Son organisme ayant besoin de beaucoup plus de bière pour être ivre, il a une sacrée descente. Si vous attendez le moment idéal pour lui parler, c'est ce moment où jamais.
Biographie
Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, il y a approximativement 23 ans
Le jour vient tout juste de se coucher, les marins les plus aguerris font route vers la taverne la plus proche quand d'autres retournent à bord de leur navire. Le seul marin qui n'obéit pas à la règle, se nomme Edgar Alderbaran, celui-ci marche d'un pas pressé dans les rues de la principale ville portière de l'île d'Egranard. Il porte une longue cape qui recouvre sa tête jusqu'au cheville. L'individu en question cherche visiblement à ne pas être vu. On le voit s'engouffrer dans plusieurs ruelles comme s'il essayait de fuir quelques choses, ou de semer de quelqu'un. La voix haletante, il marque plusieurs pauses pour regarder par dessus son épaule si quelqu'un le suit. Pas de nouvelle, la ville semble demeurer aussi paisible que dans ses souvenirs. Après plusieurs minutes à slalomer dans les ruelles de l'île, le marin marque une pause. Il sort de sa cape ce qu'il semblait vouloir cacher du reste de la ville : Un grand panier d'osier tressé dont le contenu était caché par un drapeau pirate replié faisant office de couverture. Edgar semble inquiet et relève délicatement le morceau d'étendard pour jeter un oeil au bébé se trouvant à l'intérieur. Ce dernier, bien plus gros que ceux normalement admis par le commun des hommes, dormait profondément dans son landeau de fortune. Edgar reprend son souffle et se décide à approcher d'une petite maison d'angle où l'écriteau "Charpentier Joe&Co" trônait fièrement au-dessus du porche. Edgar tape rapidement à la porte de cette chaumière.
On est fermé, revenez d'main.
Joe, c'est Edgar, ouvre-moi !
Edgar, Nom d'diou
Un bruit métallique de clé se fit entendre et un homme barbu et bedonnant vint ouvrir la porte. Il semblait visiblement assez étonner de voir. Il était visiblement prêt à se mettre au lit, car il ne portait sur lui qu'un caleçon de nuit visiblement pas de première jeunesse.
Et ben, ça par exemple ! Mes yeux m'jouent des tours où Edgar Aldebaran vint me rendre visite enfin après trois longues années ! Et en pleine nuit en plus ! T'fais des manières là !
Je suis heureux de te revoir aussi Joe, mais j'ai besoin que tu me rendes un grand service. Si Diana est là, appelle là aussi. C'est assez urgent ...
Et bah, t'es pas dans ton assiette ... vas y entre, tu me raconteras tout ça à l'intérieur.
Une dizaine de minutes plus tard :
Toi, t'es sacrément gonflé quand même ! J'te capte pas pendant trois années, et tu m'revient avec un marmot dans les bras que tu m'demandes d'élever car toi t'peux pas ? Tu doutes vraiment de rien !
Attroupé autour de la table, le couple et Edgar se faisait face, encerclant le panier où se reposait le petit être. Edgar fit la mou et bût une gorgée de la bière que lui avait servi Diana. Il laissa planer quelques secondes de silence avant de dire
Tu sais que je ne te le demanderai pas si j'avais une autre option. Je ne peux pas le garder à bord avec moi. Les chasseurs de géants qui ont tué sa mère doivent déjà être à mes trousses. Il finirait dans le meilleur des cas vendu comme esclave, comme une bête de foire. Ou alors tuer sans la moindre hésitation. Je sais qu'ici il sera en sécurité. Tu n'as jamais pu avoir d'enfant avec Diana, et tu es la seule personne sur qui je puisse compter.>
T'en as de bonne toi, tu te farcis une géante et après c'est à moi de me coltiner tes bêtises !
Fais ça en souvenir du bon vieux temps, quand on abordait les vaisseaux des marchands le long de North Blue ... Quand ton frère Marek, toi et moi, on avançait seul dans la mélée face à tous ! Sans peur ni regret !
Jusqu'au jour où ...
Oui, pauvre Marek ... si jeune ...
Il y eut un moment de pause, les deux marins regardant fixement leurs verres. Diana quant à elle se saisit du berceau et se mit à le bercer doucement car le petit être venait de se reveiller . Elle a toujours eu un côté maternelle très prononcé, c'est peut être pour ça qu'elle est tombée amoureuse de Joe, ce grand enfant plein de bêtise. La nouvelle qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant fût sans nulle doute le jour le plus sombre de sa vie. Maintenant, la vie lui permet d'élever un enfant comme son propre fils. Joe, comprenant la réaction de sa femme, soupire un bon coup. Edgar se lève et ajoute
Je dois vous laisser, je ne peux pas rester amarrer au port trop longtemps, cela mettrait les chasseurs de géants sur sa route.
Hé attend ! Tu vas pas t'en tirer comme ça ! Tu m'as même pas donner son nom à ce petiot !
Je n'y ai pas vraiment songer, mais maintenant que tu le dis, j'ai un prénom qui devrait te plaire, un hommage à un grand homme qu'on a tous les deux connus ...
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, Il y a 10 ans
Encore une bagarre, tu n'penses décidément qu'à ça ! T'es vraiment comme ton père Marek !
Joe soupire un bon coup.S'il avait sû il y a quelques années que ce petit être, qui fait maintenant sa taille à 13 ans seulement, allait être aussi dur à gérer, il aurait peut être songer à deux fois. Adossé sur le parvis, il secouait sa tête comme s'il avait lâcher l'affaire. La pomme ne tombe jamais loin du pommier, songea le charpentier. Marek était assis sur un tabouret tandis que sa mère adoptive, Diana, lui faisait un bandage au niveau du menton.
C'est pas ma faute Joe, ils sont venus à dix contre moi ! J'allais pas me laisser faire quand même !
Et te voilà dans un bel état, tu sais que tu es bien plus grand qu'eux, tu vas finir par leur faire vraiment mal ! Et puis en plus tu sais, le voisin a dit que c'est toi qui les avait frapper
Ils ont commencé, ils t'ont traité de sorcière, je pouvais pas laisser passer ça !
Oh Marek, j'oublie par moment avec ta grande taille que tu n'es encore qu'un enfant. Tu sais, les mots sont comme des couteaux, soit tu les prends de plein fouet et tu souffres, soit tu les esquives. Tu apprendras avec le temps que ça ne sert à rien de s'énerver. Allez file maintenant, vas aider Joe au chantier, tes mains sont faites pour créer, pas pour détruire.
Oh ouais, mine d'rien ça sert d'avoir une paire de bras supplémentaires ! Allez vas, pour la peine t'vas me charrier la cargaison de bois tout seul, ça t'prendra l'après midi s'il faut mais tant pis. A défaut d'avoir une tête, au moins t'auras des bras !
Mais Joe ! Y a plus de douze stères à décharger !
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, Il y a cinq ans :
Docteur dites moi qu'son état s'améliore ...
Je regrette, Joe. Son cancer s'est généralisé, il ne lui reste plus beaucoup de temps...
Le médecin range ses outils dans sa valise, l'air véritablement navré. Il faut dire que tout le monde appréciait Diana pour sa gentillesse. Voir cette femme pleine de vie et si douce allongée dans le lit, mourante, c'est pour lui un choc que même en tant que docteur, il n'est pas préparé. Mais ce n'est rien face aux deux autres personnes présentes dans la pièce. Joe est agenouillé devant le lit, tenant les mains de sa femme, les yeux remplis de larmes. L'homme qui avait aimé Diana depuis le premier jour ne peut se résoudre à voir partir sa femme. La maladie s'était déclarée si soudainement, et avait été foudroyante. Tout s'était fait en un mois, et Joe n'avait rien vu du déclin silencieux de sa femme, celle-ci ayant gardé pour elle ses symptômes pour ne pas alerter son mari. De l'autre côté du lit, se tient accroupi le demi-géant de six mètres de haut, dont les larmes inondées le plancher. Ce dernier, le coeur remplit de chagrin tenta d'articuler quelques choses
Tu peux pas nous quitter, tu peux pas, c'est toi ma mère ! Je vais trouver une solution ! Je vais te sauver Maman !
Chuuut, mon tout petit, tu ne dois pas être triste. Je ne veux pas te voir gaspiller ton temps inutilement à chercher quoi que ce soit. Tu as entendu le docteur, c'est fini pour moi. Bientôt, j'irai rejoindre le ciel ... mais en attendant je veux profiter des deux hommes de ma vie. Je t'ai toujours considérer comme mon propre fils Marek. Je ne suis pas celle qui t'a mise au monde, mais je t'ai aimé et élevé comme si c'était le cas. Tu es ma plus grande fierté, je ne veux pas que tu l'oublies...
Diana fait un grand sourire à Marek et se mit à tousser du sang. Elle garde cependant son sourire malgré le sang dégoulinant sur sa gorge. Le demi-géant voulut dire quelques choses mais Joe le prit de court.
Repose toi ma chérie, tu es exténuée, reprend des forces. Tout n'est pas finie, ce soir je t'emmenerai voir le couché de soleil sur l'océan sur mon bateau. Tu sais, comme au tout début où on s'est rencontré.
Ce serait formidable Joe, je vais me reposer un petit peu et nous ferons ça. Mes amours, je vous aime tellement fort. Je vais juste fermer les yeux quelques secondes, ne m'en voulez pas, je suis épuisée. Vous restez près de moi ?
Oui Maman
Oui mon amour
Elle leur adresse un sourire des plus sincéres, voir ses deux amours avant de fermer les yeux était pour elle une satisfaction. Elle les a tellement aimé ces deux grands enfants, et c'est quand elle referma les yeux, à ce moment là, qu'elle ne les réouvrit plus jamais.
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, il y a une semaine
C'est pas vrai, ils ont recommencé ces p'tits cons !
Joe soupire en voyant l'oeuvre des gamins du quartier ayant tagué sur un des bateaux en construction le mot "Béhémoth" en gros. Le fait d'avoir un demi-géant comme associé et fils adoptif n'avait pas que des bons côtés, bien au contraire. Les habitants ont peur de cet être de maintenant six mètres de haut, et l'ont affublé du surnom du monstre de légende : Le Béhémoth. Les gens en ont peur et sont cruels avec lui, car il est différent d'eux. Marek, arrivant sur les lieux du méfait voit l'étendu des dégats et se sent gêner d'être encore la source des problèmes de son père. Il empoigne la nappe qui lui sert de chiffon et s'apprête à commencer à nettoyer quand son père adoptif l'interrompt.
On va pas laisser ça impuni, on va prévenir l'Marine. Avec un peu de chance ils trouveront de qui il s'agit. Ne t'inquiète pas fils, tout va s'arranger.
Joe lui fait un grand sourire plein de compassion et sort du hangar à bateau pour se fondre dans la foule de l'île d'Egranard. Marek quant à lui restait assis devant cette oeuvre clairement destinée à le blesser. Diana ne voulait pas que les insultes et les ruses de ces marmots puissent l'atteindre, mais cet acharnement provoqué par sa seule existence, cela ronge profondément Béhémoth. Il ne voulait pas être la source des problèmes de son père adoptif, il voulait juste continuer à fabriquer des bateaux avec lui et surtout être tranquille. Mais à vrai dire, il y a autre chose qui lui trottait en tête depuis quelques temps. L'océan l'appele. Il a tellement envie de voyager, de trouver une terre où il ne sera pas vu comme un monstre, et surtout, une envie étrange de retrouver son géniteur, celui qui l'a abandonné. En attendant Joe, Marek continua de travailler l'ancre du bateau qu'ils avaient à charge de réparer. Cette dernière s'était retrouvée bloquée on ne sait où et s'était tordue en deux. Le demi-géant attrape l'ancre et la soulève comme si de rien n'était. Pour un homme, soulever une ancre de 40 kilos d'une main et la maintenir en l'air c'est quasi impossible. Par contre pour un demi-géant de six mètres, c'est comme s'il devait soulever une bouteille d'eau. La grande taille n'a pas que des mauvais côté après tout. Marek attrape les côtés tordus de l'ancre et redresse ces dernières. Joe fera les finitions, mais c'est déjà un bon début.
Quelques minutes plus tard, le père adoptif revient avec une patrouille de la Marine. On voit bien à leurs allures qu'ils viennent uniquement pour faire plaisir à Joe. Mains dans les poches, à peine un regard lancé sur la carcasse du bateau, et même pas un bonjour en direction du colosse. La Marine d'ici préférerait sans doute être peinard au quartier général ou à chasser le pirate plutôt que de s'occuper d'affaire de dégradation de la sorte. Après plusieurs secondes de silence, Joe dit :
On nous a encore vandalisé, vous pouvez faire quelqu'choses pour nous ?
Oh, c'est juste une blague des enfants du coin, rien de méchant. On va pas dépêcher du monde pour si peu !
C'est quand même la troisième fois ce mois-ci
Tais-toi la bête de foire ! Retourne dans ta grotte !
Parlez correctement à mon fils ! Je ne vous laisserai pas l'insulter comme ça, à défaut de ne rien faire, restez au moins poli !
Mais comment tu t'adresses à un soldat de la Marine ? Fais le fier tant que ton animal de compagnie qui te sert de fils est là ! D'ailleurs c'est qui sa vrai mère ? L'autre cancéreuse n'a pas pu pondre une bête pareille !
Les marins, hilares, n'ont même pas remarqué dans quel état Marek s'était mis. Sa mère adoptive lui avait dit de laisser passer les insultes. Par contre quand elles sont dirigés vers quelqu'un d'autre que lui, en l'occurence Diana, ce n'est pas la même chose. Avec sa force dût à sa taille, le demi-géant saisit l'ancre et l'abat violemment sur la tête des malheureux. La structure métallique écrase deux d'entre eux dans un bruit d'éclat d'os. Le dernier en vie reste un moment figé par cette scène, il ne pensait pas que Marek qui s'était assagie avec les années s'en prendrait à la Marine. Il devait se rendre à l'évidence, le colosse est plus bien plus puissant que lui, et il n'a pas la possibilité de le vaincre en un contre un. Il essaie donc de s'enfuir, mais il a énervé un démon qu'il n'aurait pas dût réveillé. Le Béhémoth attrapa par la jambe le dernier marin et l'éclate violemment sur le sol à plusieurs reprises jusqu'à être sûr qu'il ne soit plus de ce monde. Son père adoptif, sans voix, reste à contempler l'oeuvre de son fils adoptif. Marek jete le cadavre du marin énervé en direction des deux autres déjà mort depuis longtemps. Un long silence s'installe avant que Marek essaie de dire quelques choses, mais les mots restèrent bloquer dans sa gorge. Sachant qu'il attirerait des ennuis à son père adoptif en restant ici, Marek tourne les talons et tête baissée se dirige vers la sortie quand soudain la voix de Joe l'interrompt.
Marek ! Mon fils ! Revient, on va trouver une solution. Je vais cacher les corps, on dira qu'on a rien vu et je connais des gens qui pourront témoigner qu'on était avec eux et ...
Joe, tu es comme un père pour moi, et je t'ai déjà assez causé d'ennui comme ça. Tu m'as tellement appris durant ses vingts trois ans, et moi je t'ai attiré que des problèmes. Je suis au courant pour les problèmes financiers depuis la mort de maman. Je suis un fardeau pour toi, et je ne tiens plus à l'être. Je vais aller chercher mon vrai père et essaier de le rencontrer. Tu as tant fait pour moi, raconte leur la vérité, que je suis parti en ayant tuer ces trois personnes. Je ne veux plus subir la haine des gens d'ici. Je veux parcourir le monde.
Joe s'approche de son fils adoptif, les larmes au yeux. Il savait très bien au fond de lui que ce jour viendrait. Un fils de pirate ne peut pas rester éternellement sur la terre ferme et vu que Marek est le digne fils d'Edgar, son destin est tout tracé. Le Béhémoth ploie le genou pour se mettre au niveau de son père et le prend dans ses bras pour lui dire au revoir. Sur cette dernière accolade, le vieux charpentier dit à Marek comme ultime phrase d'adieu.
Prend soin de toi mon fils, et si tu croises cet enflure d'Edgar, dis lui bien qu'il pourrait me rendre visite un de ces jours !
Le jour vient tout juste de se coucher, les marins les plus aguerris font route vers la taverne la plus proche quand d'autres retournent à bord de leur navire. Le seul marin qui n'obéit pas à la règle, se nomme Edgar Alderbaran, celui-ci marche d'un pas pressé dans les rues de la principale ville portière de l'île d'Egranard. Il porte une longue cape qui recouvre sa tête jusqu'au cheville. L'individu en question cherche visiblement à ne pas être vu. On le voit s'engouffrer dans plusieurs ruelles comme s'il essayait de fuir quelques choses, ou de semer de quelqu'un. La voix haletante, il marque plusieurs pauses pour regarder par dessus son épaule si quelqu'un le suit. Pas de nouvelle, la ville semble demeurer aussi paisible que dans ses souvenirs. Après plusieurs minutes à slalomer dans les ruelles de l'île, le marin marque une pause. Il sort de sa cape ce qu'il semblait vouloir cacher du reste de la ville : Un grand panier d'osier tressé dont le contenu était caché par un drapeau pirate replié faisant office de couverture. Edgar semble inquiet et relève délicatement le morceau d'étendard pour jeter un oeil au bébé se trouvant à l'intérieur. Ce dernier, bien plus gros que ceux normalement admis par le commun des hommes, dormait profondément dans son landeau de fortune. Edgar reprend son souffle et se décide à approcher d'une petite maison d'angle où l'écriteau "Charpentier Joe&Co" trônait fièrement au-dessus du porche. Edgar tape rapidement à la porte de cette chaumière.
On est fermé, revenez d'main.
Joe, c'est Edgar, ouvre-moi !
Edgar, Nom d'diou
Un bruit métallique de clé se fit entendre et un homme barbu et bedonnant vint ouvrir la porte. Il semblait visiblement assez étonner de voir. Il était visiblement prêt à se mettre au lit, car il ne portait sur lui qu'un caleçon de nuit visiblement pas de première jeunesse.
Et ben, ça par exemple ! Mes yeux m'jouent des tours où Edgar Aldebaran vint me rendre visite enfin après trois longues années ! Et en pleine nuit en plus ! T'fais des manières là !
Je suis heureux de te revoir aussi Joe, mais j'ai besoin que tu me rendes un grand service. Si Diana est là, appelle là aussi. C'est assez urgent ...
Et bah, t'es pas dans ton assiette ... vas y entre, tu me raconteras tout ça à l'intérieur.
Une dizaine de minutes plus tard :
Toi, t'es sacrément gonflé quand même ! J'te capte pas pendant trois années, et tu m'revient avec un marmot dans les bras que tu m'demandes d'élever car toi t'peux pas ? Tu doutes vraiment de rien !
Attroupé autour de la table, le couple et Edgar se faisait face, encerclant le panier où se reposait le petit être. Edgar fit la mou et bût une gorgée de la bière que lui avait servi Diana. Il laissa planer quelques secondes de silence avant de dire
Tu sais que je ne te le demanderai pas si j'avais une autre option. Je ne peux pas le garder à bord avec moi. Les chasseurs de géants qui ont tué sa mère doivent déjà être à mes trousses. Il finirait dans le meilleur des cas vendu comme esclave, comme une bête de foire. Ou alors tuer sans la moindre hésitation. Je sais qu'ici il sera en sécurité. Tu n'as jamais pu avoir d'enfant avec Diana, et tu es la seule personne sur qui je puisse compter.>
T'en as de bonne toi, tu te farcis une géante et après c'est à moi de me coltiner tes bêtises !
Fais ça en souvenir du bon vieux temps, quand on abordait les vaisseaux des marchands le long de North Blue ... Quand ton frère Marek, toi et moi, on avançait seul dans la mélée face à tous ! Sans peur ni regret !
Jusqu'au jour où ...
Oui, pauvre Marek ... si jeune ...
Il y eut un moment de pause, les deux marins regardant fixement leurs verres. Diana quant à elle se saisit du berceau et se mit à le bercer doucement car le petit être venait de se reveiller . Elle a toujours eu un côté maternelle très prononcé, c'est peut être pour ça qu'elle est tombée amoureuse de Joe, ce grand enfant plein de bêtise. La nouvelle qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant fût sans nulle doute le jour le plus sombre de sa vie. Maintenant, la vie lui permet d'élever un enfant comme son propre fils. Joe, comprenant la réaction de sa femme, soupire un bon coup. Edgar se lève et ajoute
Je dois vous laisser, je ne peux pas rester amarrer au port trop longtemps, cela mettrait les chasseurs de géants sur sa route.
Hé attend ! Tu vas pas t'en tirer comme ça ! Tu m'as même pas donner son nom à ce petiot !
Je n'y ai pas vraiment songer, mais maintenant que tu le dis, j'ai un prénom qui devrait te plaire, un hommage à un grand homme qu'on a tous les deux connus ...
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, Il y a 10 ans
Encore une bagarre, tu n'penses décidément qu'à ça ! T'es vraiment comme ton père Marek !
Joe soupire un bon coup.S'il avait sû il y a quelques années que ce petit être, qui fait maintenant sa taille à 13 ans seulement, allait être aussi dur à gérer, il aurait peut être songer à deux fois. Adossé sur le parvis, il secouait sa tête comme s'il avait lâcher l'affaire. La pomme ne tombe jamais loin du pommier, songea le charpentier. Marek était assis sur un tabouret tandis que sa mère adoptive, Diana, lui faisait un bandage au niveau du menton.
C'est pas ma faute Joe, ils sont venus à dix contre moi ! J'allais pas me laisser faire quand même !
Et te voilà dans un bel état, tu sais que tu es bien plus grand qu'eux, tu vas finir par leur faire vraiment mal ! Et puis en plus tu sais, le voisin a dit que c'est toi qui les avait frapper
Ils ont commencé, ils t'ont traité de sorcière, je pouvais pas laisser passer ça !
Oh Marek, j'oublie par moment avec ta grande taille que tu n'es encore qu'un enfant. Tu sais, les mots sont comme des couteaux, soit tu les prends de plein fouet et tu souffres, soit tu les esquives. Tu apprendras avec le temps que ça ne sert à rien de s'énerver. Allez file maintenant, vas aider Joe au chantier, tes mains sont faites pour créer, pas pour détruire.
Oh ouais, mine d'rien ça sert d'avoir une paire de bras supplémentaires ! Allez vas, pour la peine t'vas me charrier la cargaison de bois tout seul, ça t'prendra l'après midi s'il faut mais tant pis. A défaut d'avoir une tête, au moins t'auras des bras !
Mais Joe ! Y a plus de douze stères à décharger !
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, Il y a cinq ans :
Docteur dites moi qu'son état s'améliore ...
Je regrette, Joe. Son cancer s'est généralisé, il ne lui reste plus beaucoup de temps...
Le médecin range ses outils dans sa valise, l'air véritablement navré. Il faut dire que tout le monde appréciait Diana pour sa gentillesse. Voir cette femme pleine de vie et si douce allongée dans le lit, mourante, c'est pour lui un choc que même en tant que docteur, il n'est pas préparé. Mais ce n'est rien face aux deux autres personnes présentes dans la pièce. Joe est agenouillé devant le lit, tenant les mains de sa femme, les yeux remplis de larmes. L'homme qui avait aimé Diana depuis le premier jour ne peut se résoudre à voir partir sa femme. La maladie s'était déclarée si soudainement, et avait été foudroyante. Tout s'était fait en un mois, et Joe n'avait rien vu du déclin silencieux de sa femme, celle-ci ayant gardé pour elle ses symptômes pour ne pas alerter son mari. De l'autre côté du lit, se tient accroupi le demi-géant de six mètres de haut, dont les larmes inondées le plancher. Ce dernier, le coeur remplit de chagrin tenta d'articuler quelques choses
Tu peux pas nous quitter, tu peux pas, c'est toi ma mère ! Je vais trouver une solution ! Je vais te sauver Maman !
Chuuut, mon tout petit, tu ne dois pas être triste. Je ne veux pas te voir gaspiller ton temps inutilement à chercher quoi que ce soit. Tu as entendu le docteur, c'est fini pour moi. Bientôt, j'irai rejoindre le ciel ... mais en attendant je veux profiter des deux hommes de ma vie. Je t'ai toujours considérer comme mon propre fils Marek. Je ne suis pas celle qui t'a mise au monde, mais je t'ai aimé et élevé comme si c'était le cas. Tu es ma plus grande fierté, je ne veux pas que tu l'oublies...
Diana fait un grand sourire à Marek et se mit à tousser du sang. Elle garde cependant son sourire malgré le sang dégoulinant sur sa gorge. Le demi-géant voulut dire quelques choses mais Joe le prit de court.
Repose toi ma chérie, tu es exténuée, reprend des forces. Tout n'est pas finie, ce soir je t'emmenerai voir le couché de soleil sur l'océan sur mon bateau. Tu sais, comme au tout début où on s'est rencontré.
Ce serait formidable Joe, je vais me reposer un petit peu et nous ferons ça. Mes amours, je vous aime tellement fort. Je vais juste fermer les yeux quelques secondes, ne m'en voulez pas, je suis épuisée. Vous restez près de moi ?
Oui Maman
Oui mon amour
Elle leur adresse un sourire des plus sincéres, voir ses deux amours avant de fermer les yeux était pour elle une satisfaction. Elle les a tellement aimé ces deux grands enfants, et c'est quand elle referma les yeux, à ce moment là, qu'elle ne les réouvrit plus jamais.
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Royaume de Luvneel, L’île d’Egranard, il y a une semaine
C'est pas vrai, ils ont recommencé ces p'tits cons !
Joe soupire en voyant l'oeuvre des gamins du quartier ayant tagué sur un des bateaux en construction le mot "Béhémoth" en gros. Le fait d'avoir un demi-géant comme associé et fils adoptif n'avait pas que des bons côtés, bien au contraire. Les habitants ont peur de cet être de maintenant six mètres de haut, et l'ont affublé du surnom du monstre de légende : Le Béhémoth. Les gens en ont peur et sont cruels avec lui, car il est différent d'eux. Marek, arrivant sur les lieux du méfait voit l'étendu des dégats et se sent gêner d'être encore la source des problèmes de son père. Il empoigne la nappe qui lui sert de chiffon et s'apprête à commencer à nettoyer quand son père adoptif l'interrompt.
On va pas laisser ça impuni, on va prévenir l'Marine. Avec un peu de chance ils trouveront de qui il s'agit. Ne t'inquiète pas fils, tout va s'arranger.
Joe lui fait un grand sourire plein de compassion et sort du hangar à bateau pour se fondre dans la foule de l'île d'Egranard. Marek quant à lui restait assis devant cette oeuvre clairement destinée à le blesser. Diana ne voulait pas que les insultes et les ruses de ces marmots puissent l'atteindre, mais cet acharnement provoqué par sa seule existence, cela ronge profondément Béhémoth. Il ne voulait pas être la source des problèmes de son père adoptif, il voulait juste continuer à fabriquer des bateaux avec lui et surtout être tranquille. Mais à vrai dire, il y a autre chose qui lui trottait en tête depuis quelques temps. L'océan l'appele. Il a tellement envie de voyager, de trouver une terre où il ne sera pas vu comme un monstre, et surtout, une envie étrange de retrouver son géniteur, celui qui l'a abandonné. En attendant Joe, Marek continua de travailler l'ancre du bateau qu'ils avaient à charge de réparer. Cette dernière s'était retrouvée bloquée on ne sait où et s'était tordue en deux. Le demi-géant attrape l'ancre et la soulève comme si de rien n'était. Pour un homme, soulever une ancre de 40 kilos d'une main et la maintenir en l'air c'est quasi impossible. Par contre pour un demi-géant de six mètres, c'est comme s'il devait soulever une bouteille d'eau. La grande taille n'a pas que des mauvais côté après tout. Marek attrape les côtés tordus de l'ancre et redresse ces dernières. Joe fera les finitions, mais c'est déjà un bon début.
Quelques minutes plus tard, le père adoptif revient avec une patrouille de la Marine. On voit bien à leurs allures qu'ils viennent uniquement pour faire plaisir à Joe. Mains dans les poches, à peine un regard lancé sur la carcasse du bateau, et même pas un bonjour en direction du colosse. La Marine d'ici préférerait sans doute être peinard au quartier général ou à chasser le pirate plutôt que de s'occuper d'affaire de dégradation de la sorte. Après plusieurs secondes de silence, Joe dit :
On nous a encore vandalisé, vous pouvez faire quelqu'choses pour nous ?
Oh, c'est juste une blague des enfants du coin, rien de méchant. On va pas dépêcher du monde pour si peu !
C'est quand même la troisième fois ce mois-ci
Tais-toi la bête de foire ! Retourne dans ta grotte !
Parlez correctement à mon fils ! Je ne vous laisserai pas l'insulter comme ça, à défaut de ne rien faire, restez au moins poli !
Mais comment tu t'adresses à un soldat de la Marine ? Fais le fier tant que ton animal de compagnie qui te sert de fils est là ! D'ailleurs c'est qui sa vrai mère ? L'autre cancéreuse n'a pas pu pondre une bête pareille !
Les marins, hilares, n'ont même pas remarqué dans quel état Marek s'était mis. Sa mère adoptive lui avait dit de laisser passer les insultes. Par contre quand elles sont dirigés vers quelqu'un d'autre que lui, en l'occurence Diana, ce n'est pas la même chose. Avec sa force dût à sa taille, le demi-géant saisit l'ancre et l'abat violemment sur la tête des malheureux. La structure métallique écrase deux d'entre eux dans un bruit d'éclat d'os. Le dernier en vie reste un moment figé par cette scène, il ne pensait pas que Marek qui s'était assagie avec les années s'en prendrait à la Marine. Il devait se rendre à l'évidence, le colosse est plus bien plus puissant que lui, et il n'a pas la possibilité de le vaincre en un contre un. Il essaie donc de s'enfuir, mais il a énervé un démon qu'il n'aurait pas dût réveillé. Le Béhémoth attrapa par la jambe le dernier marin et l'éclate violemment sur le sol à plusieurs reprises jusqu'à être sûr qu'il ne soit plus de ce monde. Son père adoptif, sans voix, reste à contempler l'oeuvre de son fils adoptif. Marek jete le cadavre du marin énervé en direction des deux autres déjà mort depuis longtemps. Un long silence s'installe avant que Marek essaie de dire quelques choses, mais les mots restèrent bloquer dans sa gorge. Sachant qu'il attirerait des ennuis à son père adoptif en restant ici, Marek tourne les talons et tête baissée se dirige vers la sortie quand soudain la voix de Joe l'interrompt.
Marek ! Mon fils ! Revient, on va trouver une solution. Je vais cacher les corps, on dira qu'on a rien vu et je connais des gens qui pourront témoigner qu'on était avec eux et ...
Joe, tu es comme un père pour moi, et je t'ai déjà assez causé d'ennui comme ça. Tu m'as tellement appris durant ses vingts trois ans, et moi je t'ai attiré que des problèmes. Je suis au courant pour les problèmes financiers depuis la mort de maman. Je suis un fardeau pour toi, et je ne tiens plus à l'être. Je vais aller chercher mon vrai père et essaier de le rencontrer. Tu as tant fait pour moi, raconte leur la vérité, que je suis parti en ayant tuer ces trois personnes. Je ne veux plus subir la haine des gens d'ici. Je veux parcourir le monde.
Joe s'approche de son fils adoptif, les larmes au yeux. Il savait très bien au fond de lui que ce jour viendrait. Un fils de pirate ne peut pas rester éternellement sur la terre ferme et vu que Marek est le digne fils d'Edgar, son destin est tout tracé. Le Béhémoth ploie le genou pour se mettre au niveau de son père et le prend dans ses bras pour lui dire au revoir. Sur cette dernière accolade, le vieux charpentier dit à Marek comme ultime phrase d'adieu.
Prend soin de toi mon fils, et si tu croises cet enflure d'Edgar, dis lui bien qu'il pourrait me rendre visite un de ces jours !
Test RP
Le jour venait tout juste de se lever lorsque j'ouvris les yeux. Le ciel est clair malgré quelques nuages qui semblent apparaitre en ligne d'horizon. Je suis surpris de voir qu'il y a toujours de l'animation au niveau de la ville de Luvneelgarm. J'avais fais route jusqu'ici pour voir s'il n'y avait pas moyen de bosser en tant que mercenaire pour me faire un peu d'argent avant de partir en mer. Je m'étais endormi à la nuit tombé dans une prairie juste en face de la grande ville. Vu ma taille, je ne peux clairement pas dormir dans une auberge où quelque chose comme ça, donc je me suis habitué à dormir à même le sol quand le coin me plait bien. Plus loin, un troupeau de vache mangent paisiblement. Ce décor est plutôt apaisant à vrai dire, mais ce n'est pas en restant avachi là que je vais finir par trouver du travail. On m'a dit qu'il y avait pas mal de recherche de mercenaire dans les environs. C'est sans doute dût à la fréquentation des pirates, à leurs habitudes de boire outre mesure puis de se battre. Boire, ah qu'est ce que j'aurai aimé me boire une bière bien fraîche, cela fait trois jours que je suis sobre. C'est inadmissible ! Raison de plus pour se lever et partir chercher du travail sans plus tarder. Je soupire un grand coup, et d'un mouvement de balancier, je me remet sur mes pieds. Il est temps pour moi d'aller visiter cette grande ville qu'est Luvneelgarm !
Vous, là ! A l'aide ! Je vous en prie !
Je tourne la tête pour voir une créature étrange s'approcher de moi à grande enjambée. Elle était, à la fois humain ... et poisson. Vu l'aileron qu'il avait dans le dos, on aurait dit un requin, mais vu sa taille, je partirais plutôt pour un dauphin, ou un petit requin. Cet homme devait même pas m'arriver au milieu du tibia. Il semblait assez frêle comme tous les petits êtres que j'ai croisé jusqu'à maintenant. Il semblait terrifier par quelque chose, quelque chose de suffisament grave pour qu'il ne soit pas intimider par ma taille. Il avait une épée dans le dos, peut être est ce un guerrier ou un mercenaire ? Bref, peu importe, vu comment il est faible, il ne m'est d'aucune utilité. Je le regarde de haut en bas, il était complétement essouflé comme si l'enfer était à ses trousses. Je commence à tourner les talons quand il tend une main vers moi pour me faire signe de m'arrêter
Attend ! J'ai besoin de ton aide ! J'ai des esclavagistes aux trousses ! Tu dois m'aider !
Pas mon problème, débrouille toi, tu es un guerrier non ? Tu devrais avoir honte de demander de l'aide.
Ils sont trop nombreux pour moi ! Et puis je te payerai si tu veux ! Je roule pas sur l'or mais j'ai quelques économies !
Tu me dégoutes le dauphin, j'ai d'autre chat à fouetter. Aligne l'or ou je me tire.
Ah le voilà !
Une dizaine d'humain approchent à toute jambe, brandissant épée, masse d'arme et même un archer à l'arrière. En moins de temps qu'il en fallait pour le dire, on se retrouve encerclé de part et d'autre. Encore un de mes jours de poisse, la première rencontre que je fais au réveil est un homme-poisson poursuivit par des esclavagistes. Encore une fois, je me retrouve mélée à des affaires dont je n'ai rien à foutre. Je soupire, je vois l'un de nos assaillants faire un pas en avant, tout sourire. Qu'est ce qui le fait sourire ? Il croit vraiment me mettre en difficulté avec ses hommes ? Il en faudrait cinquante fois plus pour me mettre un genou au sol. Je suis un demi-géant, je n'ai pas peur d'affronter ces immondes vermines que sont les esclavagistes. Je me met en posture de combat, quand l'homme qui s'était avancé déclare.
On a mis du temps à te trouver le dauphin, mais en plus tu nous amènes une surprise ? Un demi-géant aux enchères, ça doit valoir son pesant d'or non ?
J'ai rien à voir avec ce mec, foutez moi la paix !
J'ai rien demandé moi non plus, ils me traquent depuis que j'ai posé un pied sur la terre ferme et ...
TA GUEULE ! Si je me retrouve ici c'est par ta faute, alors boucle là !
Hihihihi, on va en faire qu'une bouchée, allez les gars ! A l'attaque !
L'archer me décoche une flèche qui m'atteint mais ne se plante pas. Elle ne fait que me percuter avant de retomber au sol. Je suis un demi-géant, ma peau est bien plus épaisse qu'un simple humain. S'il veut la percer, il faudra qu'il est un arc plus puissant ou des flèches de meilleures qualités ! Après, je peux pas lui en vouloir, face à un homme poisson c'est bien suffisant. Ce dernier, pendant ce temps, dégaine son épée et se lance au combat avec l'énergie du désespoir. On sent à chacun de ces assauts qu'il est sur la défensive. Pitoyable, la meilleure défense ça a toujours été l'attaque. Je suis tiré de mes pensées par une autre flèche dirigé vers mon épaule qui ne réussit toujours pas à se planter. Je pousse un soupire las et j'agripe le premier bretteur qui passe à proximité avant de fixer l'archer
Tu me gênes, mon gars ...
Et à ce moment là, je lui envoie de toute mes forces le bretteur que j'ai attrapé. Le choc est brutal et les deux esclavagistes gisent à même le sol dans leur propre sang. Ces humains sont si faible. Ils ne comprendront jamais, ils ne sont pas de taille contre moi ! Je suis le béhémoth, le monstre de cet île ! Personne ne m'égale dans ce que je fais ! Je sens dès lors une légère douleur au niveau de mon mollet droit. Un des bretteurs à profiter que je sois occupé à balancer son confrère sur l'archer pour m'entailler le mollet. La douleur est vive, et je me retourne rapidement pour balancer un coup de pied rageux dans l'insolent qui a osé me toucher. L'esclavagiste vole et passe juste au dessus de l'homme poisson qui était déjà au prise avec trois d'entre eux. Trois éliminés, trois occupés, il ne m'en reste que quatre à exploser. Je me jette sur eux avec une aura bestiale et commence à multiplier les coups de poings sur le sol. Parant tantôt leurs lames avec mes gants de métal, tantôt en leur assénant des coups de poings mortels. Le combat ne dura pas très longtemps et quand je me retournais, je vis que l'homme poisson s'était déjà débarassé de l'un d'entre eux. Mais quelque chose clochait, le combat semblait s'être stoppé. C'est alors que j'aperçu du sang couler du torse du dauphin. Il s'était vraiment fait avoir face à deux types ? L'un d'entre eux voulut réitérer son assaut quand son comparse l'agripa par le bras.
Arrête tes bêtises, on dégage, mort il ne vaut rien, en plus son ami le demi-géant arrive, on va se faire massacrer. On va plutôt raconter ce qu'on a vu à Lira, elle se chargera d'eux personnellement !
Je suis pas son ami, mais si vous voulez vous bastonner encore, je suis votre homme !
Les deux pirates s'en vont à toute jambe tandis que le dauphin tombe sur les fesses en se tenant sa blessure. Je vois d'un rapide coup d'oeil que ce n'était pas une entaille particulièrement profonde et que même un humain ou homme-poisson peut survivre à ce genre d'entaille. Il pose sa main palmé sur sa blessure et appuie légérement. Je regarde ma blessure au mollet, il n'y a rien de trancher, c'est une blessure superficielle. Mais je sens qu'il y a quelque chose qui ne colle pas. Même pour quelqu'un d'aussi douillet, la blessure ne devrait pas être si difficile que cela à supporter.
Ne fait pas ta chochotte, relève toi et bande ta blessure.
Ce n'est pas ça, y a autre chose, leurs lames sont ... couvertes d'un produit paralysant.
Ah, c'est pour ça que je sens un picotement dans la plaie. Bref, maintenant tu tailles ta route et tu me recroises pas. J'ai tué des gens pour protéger quelqu'un qui ne me paye même pas.
Attend, on va pas se séparer ! Je suis trop blessé pour pouvoir me défendre correctement !
C'est vrai, tu es blessé, tu veux que je mette fin à tes souffrances l'ami ?
Euh non, je sens que ça va déjà beaucoup mieux ! Je te remercie. J'ai de l'argent dans ma bourse, c'est pas grand chose mais au moins ça te dédommagera pour l'incident. Et si tu me permets de rester avec toi, je te payerai le double une fois retourner sur mon bateau. Qu'en dis tu ?
Mouais, jouer les gardes du corps le temps d'un trajet, c'est de l'argent facile à se faire. Allez j'accepte.
Parfait ! Moi c'est Danko ! Enchanté mon ami !
Il s'attend visiblement à ce que je lui donne mon prénom, mais je ne répond pas. Je l'attrape et le met sur mon épaule puis nous nous mettos en route. Il est faible, très faible, il a de la chance que je daigne l'escorter, dans son état actuel, il n'aurait pas pu s'y rendre seul. Mais bon, j'avoue qu'avec lui, on est servi quand il s'agit de bagarre. Malgré sa faiblesse, il m'a quand même un petit potentiel sympathie. Comme à mon habitude, je ne manque pas de me faire remarquer partout où je passe, et ici à Luvneelgarm, je ne fais pas exception. Les passants me regardent, tantôt fasciné, tantôt apeuré. Si je pouvais de tant en tant passer inaperçu, ça serait tellement plaisant. Je me dis aussi que cela serait tellement plus intéressant si un ou deux esclavagistes de pacotilles venaient sur le trajet, que je puisse m'amuser un petit peu. Une fois la ville passée, nous nous mettons en route vers le port de Norland. Sur la route, rien de particulier à signaler. Je suis juste surpris de voir que les deux trouffions qui ont survécu à l'attaque ne soient pas venus nous chercher des noises. Ils ont sûrement laché l'affaire depuis le temps.Une fois arrivée au port de Norland, nous continuons vers l'est où Danko dit s'être amarré. Il y a effectivement un petit bateau, une caravelle, planqué dans une des calanques de l'île. Danko m'avait expliqué tout à l'heure qu'ils se cachaient justement pour éviter d'être ennuyé par les esclavagistes. Très bonne idée, comme ça, il va pouvoir être tranquillement sur son bateau et moi je vais pouvoir empocher mes berries. Mais lorsqu'on approche du bateau, l'homme poisson paru surpris
C'est bien silencieux, mes camarades devaient m'attendre ici ? Ils sont peut être aller chercher des vivres ?
Peu m'importe, donne moi mes berries et je te souhaite bon voyage.
Non attend, tu ne comprends pas, c'est pas dans leurs habitudes de partir comme ça, et normalement on a tout ce qu'il faut à bord et ...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un carreau d'arbalète vint se planter avec puissance dans mon épaule, me faisant vasciller et faisant tomber l'homme poisson sur le sable de la calanque. Je me baisse légérement pour récupérer du choc et me relève, cherchant du regard mon agresseur. Je ne mis pas longtemps à le trouver. Une jeune femme d'une vingtaine d'année, aux yeux verts et à la crinière rouge se tenait sur le haut de la caravelle. elle était vêtu d'un bustier violet et d'une jupe assortie, portant des talons noires. Mais ce qui attira davantages mon attention, c'est la grande arbalète qu'elle tenait dans les mains. Elle devait faire la même taille que sa propriétaire, et les carreaux qu'elle portait à l'arrière devait bien faire dix centimètres de diamètre. Nul doute, si l'arc du précédent esclavagiste n'avait pas permis de transpercer mon épaisse peau, l'arbalète pouvait facilement le transpercer. Cela devait être une arme spécialement conçu pour blesser les géants, et je l'ai bien senti passer celui là ! Je retirai avec énervement le carreau d'arbalète de mon épaule et je vis la femme descendre tranquilement de son piedestal.
Hum, un demi-géant ? Je n'en ai pas encore dans mon cheptel de gladiateur, peut être que je devrais le garder pour moi celui là ?
Grr, tu te crois supérieur parce que tu as réussi à me planter un carreau d'arbalète dans l'épaule ? Tu te fiches de moi ? Il m'en faut plus pour m'arrêter !
J'adore voir les esclaves relevés la tête quand on les fait ramper. Tu ne le sais pas encore, mais tu es fichu. Mes carreaux sont tous imbibés d'un puissant poison paralysant. J'estime que si je te tire trois fois dessus, tu seras définitivement perdu...
Alors je sais ce qu'il me reste à faire, t'empêcher d'utiliser ton arbalète !
Je fonce sur elle et m'apprête à lui délivrer un direct du droit en pleine face quand je la vois disparaitre sous mes yeux. Je reste un moment dubitatif, mais où est elle ? Je l'entend rire derrière moi, et armé son arbalète doucement comme si elle avait le temps. Elle se fiche de moi ? Je tente encore une fois de l'attaquer et je la vois refaire le même tour de passe passe. Je me retourne cette fois et me prend un carreau en pleine jambe qui me fait un mal de chien, encore plus que le précédent. Je tombe un genou au sol suite à l'impact. Je sens mon corps s'engourdir. Mais je ne peux pas perdre, pas face à une humaine en un contre un ! Je me redresse et retire le carreau d'arbalète. Je suis prêt à me battre encore ! Je veux me battre ! Je vois l'esclavagiste sourire et me tourner le dos comme si j'étais plus une menace. Elle dit d'une voix lasse.
Ce n'est pas intéressant un combat comme celui là, les gars, je vous laisse vous en occupé. Celui qui portera l'entaille finale gagnera le droit de disposer d'un des hommes poissons que l'on vient de capturer.
Quoi ! Qu'as tu fais à mes compagnons !
Oh à ta place, je m'en ferai plus pour ton cas que l'inverse
Misérable peste ! Je vais te tuer !
Oh non mon chou, pour toi ce sera Maitresse Lira, si tu tiens à ce que je sois gentille avec toi, tu ferais mieux d'apprendre le respect.
Trois bretteurs viennent me faire face. j'avais toujours le carreau d'arbalète dans ma main et je le plantais dans le ventre du premier d'entre eux. Cette fois, plus du tout de technique, c'est juste de l'instinct de survie animal. Je me jette sur un, lui brise le cou. L'autre approche et tente de m'entailler avec une attaque latérale. Je lui casse le bras et plante sa tête sur sa propre lame. Puis d'autres arrivent. Je ne sais combien de temps j'ai lutté dans ce merdier. Pour moi, je me suis battu pendant un quart d'heure, mais la vérité devait sans doute être tout autre. Mes sens étaient en éveil, craignant chaque lame comme jamais je n'aurai cru avoir à craindre quoi que ce soit. Je suis un demi-géant ! Je suis le Béhémoth ! Je ne devrais pas avoir à me battre autant sur la défensive ! Cette garce, elle va me le payer ! Je vois que Danko est paniqué et tétanisé, il sait qu'il n'a aucune chance de survivre ici. Il est bien trop faible. Moi, je ne reculerai pas ! Je n'ai jamais reculé et c'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Je trucide, mutile, éventre, décapite les esclavagistes les uns après les autres avec l'énergie du desespoir. Et puis soudain, la douleur fût vive dans mon autre jambe et j'aperçu un carreau planté dedans. Cela faisait trois fois que je me prenais un carreau d'arbalète et comme l'avait prédit Lira, mon corps ne répondait presque plu. Mes mouvements étaient lents, et chacun d'entre eux me demandaient un effort titanesque. Je tombais à genou au sol puis à quatre pattes, je n'arrivais plus à tenir debout. Est ce que c'était déjà la fin de mon aventure ? En ayant à peine commencer ? Je ne sais pas ce qui était le plus humiliant dans l'histoire : Ma position de faiblesse face à une humaine ? Le fait que ma liberté allait être ôté ? Ou bien de voir que j'étais réduis au même niveau de faiblesse que l'homme poisson. Les esclavagistes sont hilares devant ma situation si pitoyable. Y a de quoi, moi aussi à leurs places je serais hilare devant ma faiblesse. Cette simple pensée suffit à m'énerver. J'essaie de me relever, je puise dans mes dernières ressources pour tenter de me redresser. Je vois la femme à l'arbalète juste devant moi, à porter de main grand sourire
Ca ne sert à rien de lutter, le poison est déjà en toi. Je suis même surprise que tu ne sois pas encore écroulée d'ailleurs. Mais tu t'es bien battu, et ça mérite une récompense. Je récompense toujours mes gladiateurs quand ils se battent bien.
Je... Ne...Suis....Pas...TON GLADIATEUR !
Même prosterner devant moi tu réussis encore à dire ça ? Que c'est mignon, ce n'est pas grave tu m'appartiendras bien assez tôt. Alors écoute moi bien mon mignon, je vais te laisser le choix : Soit tu t'entêtes à te battre et je te capturerai, soit tu es une bonne petite bête domestique et tu fais ce qu'on te dit, et alors, peut être, je te rendrai ta liberté. Qu'en dis tu ?
Ma...Liberté.... Tu...Te...Fiches...de...moi !
Il n'y a qu'un seul moyen de le vérifier mon trésor ! Tu n'as qu'à m'amener ce que je cherche ...
Elle jette une corde juste devant moi, trop petite pour que ce soit pour moi. Je ne comprends pas ce qu'elle veut. Elle semble se délécter de la situation, regardant jusqu'où je peux sombrer. Elle n'avait pas tord sur un point, la seule chance que j'ai de pouvoir m'en sortir c'est de faire ce qu'elle me dit. Je ne suis plus en état de battre ses sbires, et encore moins elle. Déjà que je n'ai pas réussi à la toucher en étant encore relativement en forme, je n'ai plus aucune chance de la battre. J'attrape la corde devant moi et elle me montre du regard Danko qui essaie tant bien que mal de se barrer. Je comprends ce qu'elle veut, c'est pour elle une manière d'asseoir son emprise que de me faire capturer l'homme-poisson. Je soupire puis me dirige tant bien que mal vers Danko. C'est une course poursuite entre deux personnes ralentis à cause du poison. Mes pas sont bien plus grands que les siens heureusement et je ne mets pas longtemps à le rattraper. Mes mains l'entourent de corde et je le saucissonne bientôt suffisament pour pouvoir le ramener. Je marche péniblement jusqu'au bateau où m'attend Lira tout sourire qui me voit trainer à même le sol l'homme poisson. Quand elle me voit arriver, elle me lance
C'est une brave bête ça ! Allez, supplie moi maintenant de te rendre ta liberté !
Plutôt ... crever ...
Hum un dur à cuire, j'aime beaucoup ça. Les jouets qui se cassent trop vite c'est pas intéressant du tout.
Je... te... tuerai...un...jour
Un jour, tu reviendras de toi même pour m'affronter,et je te battrais, encore, et encore. Jusqu'à ce que tu prennes conscience à quel point tu m'es inférieur, et à ce moment là, je ferai de toi mon gladiateur. Maintenant file, et deviens plus puissant pour que les choses soient plus intéressantes. Un bon gladiateur doit devenir plus fort n'est ce pas ? Allez, j'ai hâte d'être à notre prochaine rencontre !
Les sbires de Lira attrapent le pauvre Danko qui me regarde avec des yeux suppliants. C'est la loi de la nature mon pauvre, les faibles se font avoir, les forts dominent, et ceux entre les deux font tout pour faire partie des forts. Le bateau étant complet de ses occupants hommes-poissons, les esclavagistes foncent toutes voiles dehors. Et quant à moi je suis là, incapable de bouger davantages, tant l'effort demandé était incroyablement dur. Malgré que Danko soit celui qui se soit fait capturer, je me rends compte que je n'ai pas été moins ridicule que lui. Je me suis fais battre, par une humaine, j'ai été obligé d'obéir pour obtenir ma liberté, et plus que tout, elle est partie en me narguant. Tant d'affront que je ne pourrais pas laisser passer. Une fois le bateau loin, je m'écroule à même le sol face contre terre. J'avais enduré le poison jusqu'à maintenant pour ne pas m'écrouler face à eux, mais là je n'avais plus de raison de jouer les durs. Mon corps me faisait mal de toute part et je me jurais intérieurement de retrouver cette Lira et d'en faire mon quatre heure quand je serai devenu assez fort. Mais pour l'instant, ma tête tourne, et puis, quelques secondes plus tard. Je perd connaissance.
Vous, là ! A l'aide ! Je vous en prie !
Je tourne la tête pour voir une créature étrange s'approcher de moi à grande enjambée. Elle était, à la fois humain ... et poisson. Vu l'aileron qu'il avait dans le dos, on aurait dit un requin, mais vu sa taille, je partirais plutôt pour un dauphin, ou un petit requin. Cet homme devait même pas m'arriver au milieu du tibia. Il semblait assez frêle comme tous les petits êtres que j'ai croisé jusqu'à maintenant. Il semblait terrifier par quelque chose, quelque chose de suffisament grave pour qu'il ne soit pas intimider par ma taille. Il avait une épée dans le dos, peut être est ce un guerrier ou un mercenaire ? Bref, peu importe, vu comment il est faible, il ne m'est d'aucune utilité. Je le regarde de haut en bas, il était complétement essouflé comme si l'enfer était à ses trousses. Je commence à tourner les talons quand il tend une main vers moi pour me faire signe de m'arrêter
Attend ! J'ai besoin de ton aide ! J'ai des esclavagistes aux trousses ! Tu dois m'aider !
Pas mon problème, débrouille toi, tu es un guerrier non ? Tu devrais avoir honte de demander de l'aide.
Ils sont trop nombreux pour moi ! Et puis je te payerai si tu veux ! Je roule pas sur l'or mais j'ai quelques économies !
Tu me dégoutes le dauphin, j'ai d'autre chat à fouetter. Aligne l'or ou je me tire.
Ah le voilà !
Une dizaine d'humain approchent à toute jambe, brandissant épée, masse d'arme et même un archer à l'arrière. En moins de temps qu'il en fallait pour le dire, on se retrouve encerclé de part et d'autre. Encore un de mes jours de poisse, la première rencontre que je fais au réveil est un homme-poisson poursuivit par des esclavagistes. Encore une fois, je me retrouve mélée à des affaires dont je n'ai rien à foutre. Je soupire, je vois l'un de nos assaillants faire un pas en avant, tout sourire. Qu'est ce qui le fait sourire ? Il croit vraiment me mettre en difficulté avec ses hommes ? Il en faudrait cinquante fois plus pour me mettre un genou au sol. Je suis un demi-géant, je n'ai pas peur d'affronter ces immondes vermines que sont les esclavagistes. Je me met en posture de combat, quand l'homme qui s'était avancé déclare.
On a mis du temps à te trouver le dauphin, mais en plus tu nous amènes une surprise ? Un demi-géant aux enchères, ça doit valoir son pesant d'or non ?
J'ai rien à voir avec ce mec, foutez moi la paix !
J'ai rien demandé moi non plus, ils me traquent depuis que j'ai posé un pied sur la terre ferme et ...
TA GUEULE ! Si je me retrouve ici c'est par ta faute, alors boucle là !
Hihihihi, on va en faire qu'une bouchée, allez les gars ! A l'attaque !
L'archer me décoche une flèche qui m'atteint mais ne se plante pas. Elle ne fait que me percuter avant de retomber au sol. Je suis un demi-géant, ma peau est bien plus épaisse qu'un simple humain. S'il veut la percer, il faudra qu'il est un arc plus puissant ou des flèches de meilleures qualités ! Après, je peux pas lui en vouloir, face à un homme poisson c'est bien suffisant. Ce dernier, pendant ce temps, dégaine son épée et se lance au combat avec l'énergie du désespoir. On sent à chacun de ces assauts qu'il est sur la défensive. Pitoyable, la meilleure défense ça a toujours été l'attaque. Je suis tiré de mes pensées par une autre flèche dirigé vers mon épaule qui ne réussit toujours pas à se planter. Je pousse un soupire las et j'agripe le premier bretteur qui passe à proximité avant de fixer l'archer
Tu me gênes, mon gars ...
Et à ce moment là, je lui envoie de toute mes forces le bretteur que j'ai attrapé. Le choc est brutal et les deux esclavagistes gisent à même le sol dans leur propre sang. Ces humains sont si faible. Ils ne comprendront jamais, ils ne sont pas de taille contre moi ! Je suis le béhémoth, le monstre de cet île ! Personne ne m'égale dans ce que je fais ! Je sens dès lors une légère douleur au niveau de mon mollet droit. Un des bretteurs à profiter que je sois occupé à balancer son confrère sur l'archer pour m'entailler le mollet. La douleur est vive, et je me retourne rapidement pour balancer un coup de pied rageux dans l'insolent qui a osé me toucher. L'esclavagiste vole et passe juste au dessus de l'homme poisson qui était déjà au prise avec trois d'entre eux. Trois éliminés, trois occupés, il ne m'en reste que quatre à exploser. Je me jette sur eux avec une aura bestiale et commence à multiplier les coups de poings sur le sol. Parant tantôt leurs lames avec mes gants de métal, tantôt en leur assénant des coups de poings mortels. Le combat ne dura pas très longtemps et quand je me retournais, je vis que l'homme poisson s'était déjà débarassé de l'un d'entre eux. Mais quelque chose clochait, le combat semblait s'être stoppé. C'est alors que j'aperçu du sang couler du torse du dauphin. Il s'était vraiment fait avoir face à deux types ? L'un d'entre eux voulut réitérer son assaut quand son comparse l'agripa par le bras.
Arrête tes bêtises, on dégage, mort il ne vaut rien, en plus son ami le demi-géant arrive, on va se faire massacrer. On va plutôt raconter ce qu'on a vu à Lira, elle se chargera d'eux personnellement !
Je suis pas son ami, mais si vous voulez vous bastonner encore, je suis votre homme !
Les deux pirates s'en vont à toute jambe tandis que le dauphin tombe sur les fesses en se tenant sa blessure. Je vois d'un rapide coup d'oeil que ce n'était pas une entaille particulièrement profonde et que même un humain ou homme-poisson peut survivre à ce genre d'entaille. Il pose sa main palmé sur sa blessure et appuie légérement. Je regarde ma blessure au mollet, il n'y a rien de trancher, c'est une blessure superficielle. Mais je sens qu'il y a quelque chose qui ne colle pas. Même pour quelqu'un d'aussi douillet, la blessure ne devrait pas être si difficile que cela à supporter.
Ne fait pas ta chochotte, relève toi et bande ta blessure.
Ce n'est pas ça, y a autre chose, leurs lames sont ... couvertes d'un produit paralysant.
Ah, c'est pour ça que je sens un picotement dans la plaie. Bref, maintenant tu tailles ta route et tu me recroises pas. J'ai tué des gens pour protéger quelqu'un qui ne me paye même pas.
Attend, on va pas se séparer ! Je suis trop blessé pour pouvoir me défendre correctement !
C'est vrai, tu es blessé, tu veux que je mette fin à tes souffrances l'ami ?
Euh non, je sens que ça va déjà beaucoup mieux ! Je te remercie. J'ai de l'argent dans ma bourse, c'est pas grand chose mais au moins ça te dédommagera pour l'incident. Et si tu me permets de rester avec toi, je te payerai le double une fois retourner sur mon bateau. Qu'en dis tu ?
Mouais, jouer les gardes du corps le temps d'un trajet, c'est de l'argent facile à se faire. Allez j'accepte.
Parfait ! Moi c'est Danko ! Enchanté mon ami !
Il s'attend visiblement à ce que je lui donne mon prénom, mais je ne répond pas. Je l'attrape et le met sur mon épaule puis nous nous mettos en route. Il est faible, très faible, il a de la chance que je daigne l'escorter, dans son état actuel, il n'aurait pas pu s'y rendre seul. Mais bon, j'avoue qu'avec lui, on est servi quand il s'agit de bagarre. Malgré sa faiblesse, il m'a quand même un petit potentiel sympathie. Comme à mon habitude, je ne manque pas de me faire remarquer partout où je passe, et ici à Luvneelgarm, je ne fais pas exception. Les passants me regardent, tantôt fasciné, tantôt apeuré. Si je pouvais de tant en tant passer inaperçu, ça serait tellement plaisant. Je me dis aussi que cela serait tellement plus intéressant si un ou deux esclavagistes de pacotilles venaient sur le trajet, que je puisse m'amuser un petit peu. Une fois la ville passée, nous nous mettons en route vers le port de Norland. Sur la route, rien de particulier à signaler. Je suis juste surpris de voir que les deux trouffions qui ont survécu à l'attaque ne soient pas venus nous chercher des noises. Ils ont sûrement laché l'affaire depuis le temps.Une fois arrivée au port de Norland, nous continuons vers l'est où Danko dit s'être amarré. Il y a effectivement un petit bateau, une caravelle, planqué dans une des calanques de l'île. Danko m'avait expliqué tout à l'heure qu'ils se cachaient justement pour éviter d'être ennuyé par les esclavagistes. Très bonne idée, comme ça, il va pouvoir être tranquillement sur son bateau et moi je vais pouvoir empocher mes berries. Mais lorsqu'on approche du bateau, l'homme poisson paru surpris
C'est bien silencieux, mes camarades devaient m'attendre ici ? Ils sont peut être aller chercher des vivres ?
Peu m'importe, donne moi mes berries et je te souhaite bon voyage.
Non attend, tu ne comprends pas, c'est pas dans leurs habitudes de partir comme ça, et normalement on a tout ce qu'il faut à bord et ...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un carreau d'arbalète vint se planter avec puissance dans mon épaule, me faisant vasciller et faisant tomber l'homme poisson sur le sable de la calanque. Je me baisse légérement pour récupérer du choc et me relève, cherchant du regard mon agresseur. Je ne mis pas longtemps à le trouver. Une jeune femme d'une vingtaine d'année, aux yeux verts et à la crinière rouge se tenait sur le haut de la caravelle. elle était vêtu d'un bustier violet et d'une jupe assortie, portant des talons noires. Mais ce qui attira davantages mon attention, c'est la grande arbalète qu'elle tenait dans les mains. Elle devait faire la même taille que sa propriétaire, et les carreaux qu'elle portait à l'arrière devait bien faire dix centimètres de diamètre. Nul doute, si l'arc du précédent esclavagiste n'avait pas permis de transpercer mon épaisse peau, l'arbalète pouvait facilement le transpercer. Cela devait être une arme spécialement conçu pour blesser les géants, et je l'ai bien senti passer celui là ! Je retirai avec énervement le carreau d'arbalète de mon épaule et je vis la femme descendre tranquilement de son piedestal.
Hum, un demi-géant ? Je n'en ai pas encore dans mon cheptel de gladiateur, peut être que je devrais le garder pour moi celui là ?
Grr, tu te crois supérieur parce que tu as réussi à me planter un carreau d'arbalète dans l'épaule ? Tu te fiches de moi ? Il m'en faut plus pour m'arrêter !
J'adore voir les esclaves relevés la tête quand on les fait ramper. Tu ne le sais pas encore, mais tu es fichu. Mes carreaux sont tous imbibés d'un puissant poison paralysant. J'estime que si je te tire trois fois dessus, tu seras définitivement perdu...
Alors je sais ce qu'il me reste à faire, t'empêcher d'utiliser ton arbalète !
Je fonce sur elle et m'apprête à lui délivrer un direct du droit en pleine face quand je la vois disparaitre sous mes yeux. Je reste un moment dubitatif, mais où est elle ? Je l'entend rire derrière moi, et armé son arbalète doucement comme si elle avait le temps. Elle se fiche de moi ? Je tente encore une fois de l'attaquer et je la vois refaire le même tour de passe passe. Je me retourne cette fois et me prend un carreau en pleine jambe qui me fait un mal de chien, encore plus que le précédent. Je tombe un genou au sol suite à l'impact. Je sens mon corps s'engourdir. Mais je ne peux pas perdre, pas face à une humaine en un contre un ! Je me redresse et retire le carreau d'arbalète. Je suis prêt à me battre encore ! Je veux me battre ! Je vois l'esclavagiste sourire et me tourner le dos comme si j'étais plus une menace. Elle dit d'une voix lasse.
Ce n'est pas intéressant un combat comme celui là, les gars, je vous laisse vous en occupé. Celui qui portera l'entaille finale gagnera le droit de disposer d'un des hommes poissons que l'on vient de capturer.
Quoi ! Qu'as tu fais à mes compagnons !
Oh à ta place, je m'en ferai plus pour ton cas que l'inverse
Misérable peste ! Je vais te tuer !
Oh non mon chou, pour toi ce sera Maitresse Lira, si tu tiens à ce que je sois gentille avec toi, tu ferais mieux d'apprendre le respect.
Trois bretteurs viennent me faire face. j'avais toujours le carreau d'arbalète dans ma main et je le plantais dans le ventre du premier d'entre eux. Cette fois, plus du tout de technique, c'est juste de l'instinct de survie animal. Je me jette sur un, lui brise le cou. L'autre approche et tente de m'entailler avec une attaque latérale. Je lui casse le bras et plante sa tête sur sa propre lame. Puis d'autres arrivent. Je ne sais combien de temps j'ai lutté dans ce merdier. Pour moi, je me suis battu pendant un quart d'heure, mais la vérité devait sans doute être tout autre. Mes sens étaient en éveil, craignant chaque lame comme jamais je n'aurai cru avoir à craindre quoi que ce soit. Je suis un demi-géant ! Je suis le Béhémoth ! Je ne devrais pas avoir à me battre autant sur la défensive ! Cette garce, elle va me le payer ! Je vois que Danko est paniqué et tétanisé, il sait qu'il n'a aucune chance de survivre ici. Il est bien trop faible. Moi, je ne reculerai pas ! Je n'ai jamais reculé et c'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Je trucide, mutile, éventre, décapite les esclavagistes les uns après les autres avec l'énergie du desespoir. Et puis soudain, la douleur fût vive dans mon autre jambe et j'aperçu un carreau planté dedans. Cela faisait trois fois que je me prenais un carreau d'arbalète et comme l'avait prédit Lira, mon corps ne répondait presque plu. Mes mouvements étaient lents, et chacun d'entre eux me demandaient un effort titanesque. Je tombais à genou au sol puis à quatre pattes, je n'arrivais plus à tenir debout. Est ce que c'était déjà la fin de mon aventure ? En ayant à peine commencer ? Je ne sais pas ce qui était le plus humiliant dans l'histoire : Ma position de faiblesse face à une humaine ? Le fait que ma liberté allait être ôté ? Ou bien de voir que j'étais réduis au même niveau de faiblesse que l'homme poisson. Les esclavagistes sont hilares devant ma situation si pitoyable. Y a de quoi, moi aussi à leurs places je serais hilare devant ma faiblesse. Cette simple pensée suffit à m'énerver. J'essaie de me relever, je puise dans mes dernières ressources pour tenter de me redresser. Je vois la femme à l'arbalète juste devant moi, à porter de main grand sourire
Ca ne sert à rien de lutter, le poison est déjà en toi. Je suis même surprise que tu ne sois pas encore écroulée d'ailleurs. Mais tu t'es bien battu, et ça mérite une récompense. Je récompense toujours mes gladiateurs quand ils se battent bien.
Je... Ne...Suis....Pas...TON GLADIATEUR !
Même prosterner devant moi tu réussis encore à dire ça ? Que c'est mignon, ce n'est pas grave tu m'appartiendras bien assez tôt. Alors écoute moi bien mon mignon, je vais te laisser le choix : Soit tu t'entêtes à te battre et je te capturerai, soit tu es une bonne petite bête domestique et tu fais ce qu'on te dit, et alors, peut être, je te rendrai ta liberté. Qu'en dis tu ?
Ma...Liberté.... Tu...Te...Fiches...de...moi !
Il n'y a qu'un seul moyen de le vérifier mon trésor ! Tu n'as qu'à m'amener ce que je cherche ...
Elle jette une corde juste devant moi, trop petite pour que ce soit pour moi. Je ne comprends pas ce qu'elle veut. Elle semble se délécter de la situation, regardant jusqu'où je peux sombrer. Elle n'avait pas tord sur un point, la seule chance que j'ai de pouvoir m'en sortir c'est de faire ce qu'elle me dit. Je ne suis plus en état de battre ses sbires, et encore moins elle. Déjà que je n'ai pas réussi à la toucher en étant encore relativement en forme, je n'ai plus aucune chance de la battre. J'attrape la corde devant moi et elle me montre du regard Danko qui essaie tant bien que mal de se barrer. Je comprends ce qu'elle veut, c'est pour elle une manière d'asseoir son emprise que de me faire capturer l'homme-poisson. Je soupire puis me dirige tant bien que mal vers Danko. C'est une course poursuite entre deux personnes ralentis à cause du poison. Mes pas sont bien plus grands que les siens heureusement et je ne mets pas longtemps à le rattraper. Mes mains l'entourent de corde et je le saucissonne bientôt suffisament pour pouvoir le ramener. Je marche péniblement jusqu'au bateau où m'attend Lira tout sourire qui me voit trainer à même le sol l'homme poisson. Quand elle me voit arriver, elle me lance
C'est une brave bête ça ! Allez, supplie moi maintenant de te rendre ta liberté !
Plutôt ... crever ...
Hum un dur à cuire, j'aime beaucoup ça. Les jouets qui se cassent trop vite c'est pas intéressant du tout.
Je... te... tuerai...un...jour
Un jour, tu reviendras de toi même pour m'affronter,et je te battrais, encore, et encore. Jusqu'à ce que tu prennes conscience à quel point tu m'es inférieur, et à ce moment là, je ferai de toi mon gladiateur. Maintenant file, et deviens plus puissant pour que les choses soient plus intéressantes. Un bon gladiateur doit devenir plus fort n'est ce pas ? Allez, j'ai hâte d'être à notre prochaine rencontre !
Les sbires de Lira attrapent le pauvre Danko qui me regarde avec des yeux suppliants. C'est la loi de la nature mon pauvre, les faibles se font avoir, les forts dominent, et ceux entre les deux font tout pour faire partie des forts. Le bateau étant complet de ses occupants hommes-poissons, les esclavagistes foncent toutes voiles dehors. Et quant à moi je suis là, incapable de bouger davantages, tant l'effort demandé était incroyablement dur. Malgré que Danko soit celui qui se soit fait capturer, je me rends compte que je n'ai pas été moins ridicule que lui. Je me suis fais battre, par une humaine, j'ai été obligé d'obéir pour obtenir ma liberté, et plus que tout, elle est partie en me narguant. Tant d'affront que je ne pourrais pas laisser passer. Une fois le bateau loin, je m'écroule à même le sol face contre terre. J'avais enduré le poison jusqu'à maintenant pour ne pas m'écrouler face à eux, mais là je n'avais plus de raison de jouer les durs. Mon corps me faisait mal de toute part et je me jurais intérieurement de retrouver cette Lira et d'en faire mon quatre heure quand je serai devenu assez fort. Mais pour l'instant, ma tête tourne, et puis, quelques secondes plus tard. Je perd connaissance.
Informations IRL
• Prénom : Mikael
• Age : 23 ans
• Aime : OP (sans dec), The Elder Scrolls, DC Universe, D-Gray Man et tout un tas d'autres trucs
• N'aime pas : Les nains unijambistes qui enroulent des statuettes dans du jambon (Ben quoi, je suis sûr que ça existe)
• Personnage préféré de One Piece : Edward Newgate Aka Barbe Blanche (Shirohige pour les puristes)
• Caractère : Oula, j'ai déjà du mal à décrire le caractère de mon personnage, alors décrire mon propre caractère quel challenge ! Je suis quelqu'un de patient je pense, mais très têtu par contre. Je préfère la qualité à la quantité.
• Fait du RP depuis : 3-4 ans je dirais en tout et pour tout.
• Disponibilité approximative : 5-6J/7J à peu près.
• Comment avez-vous connu le forum ? En tappant One piece forum rp sur google
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Marek Aldebaran le Sam 11 Aoû 2018 - 19:28, édité 2 fois