Haj Fiskaren
• Pseudonyme : le requin de Poiscaille
• Age : 28 années
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Pêcheur et Océanologue
• Groupe : Civil
• Age : 28 années
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Pêcheur et Océanologue
• Groupe : Civil
• But : Inventorier toute les espèces de poissons existante et s’enrichir un maximum en parallèle de cela
• Équipement :Tout un équipement de pêche, un veste de cuir rouge, assortis à un pantalon rouge en cuir lui aussi. Et un couteau de combat d’une vingtaine de centimètre. Et une petite barque volée, où il vit.
• Parrain : personne
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? C’est un reroll de Mandoriru Volka
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement :Tout un équipement de pêche, un veste de cuir rouge, assortis à un pantalon rouge en cuir lui aussi. Et un couteau de combat d’une vingtaine de centimètre. Et une petite barque volée, où il vit.
• Parrain : personne
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? C’est un reroll de Mandoriru Volka
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Souvent, la stature d’un homme résulte au travail qu’il fait. Ainsi, le travail, l’effort forge le corps. Une fois ce corps forgé, il ne change que peu. Pour venir au bout de ma pensé, le travail de pêcheur a moulé le corps d’Haj. En même temps, comment ignorer que lancer le filet, de toutes ses forces, pour attraper de nombreux poissons, muscle les épaules, c’est d’une évidence frappante. Ses épaules ne sont pas les seuls à avoir gagné quelque chose à lancer le filet, à force de se courber pour le ramener, son bas dos à gagner constance et droiture. Son ventre n’est pas en reste, ses abdos sont bien dessinés grâce au gainage constant qu’oblige la pêche. Ce n’est pas la seule chose que la pêche a offert à notre bon ami, tenir la canne à pêche a incontestablement rendu les triceps puissants, les longues joutes avec un poisson, seul avec sa canne, ont permis d’acquérir endurance et force. Le roulis, qui fait tant tanguer les bateaux sur la mer déchaîné à forcer rapidement le pêcheur à obtenir des jambes puissantes, inépuisable, capable de garder les pieds cloués au sol, ne pas tomber du bateau. A force de tenir les cordes, que ce soit celles du filet, ou celles qui maintiennent les voiles en places, les mains d’Haj ont acquis rugosité et force. Ces longs doigts si habiles a maniés les équipements de pêche.
De manières plus générales, Haj est un homme de grande taille, près de deux mètres le bougre, il est plutôt large d’épaule avec un corps puissant et svelte, préservé par une vie d’effort et de jeun, pour ne pas trop alourdir son bateau en poids inutile, sans oublier que de par sa nature très modeste, Haj n’a jamais vraiment beaucoup manger. Il est resté maigre, tout en gardant un corps puissant. Cependant, il garde une cicatrice sur la partie gauche de son cou, remontant jusqu’à son visage, juste en dessous de la joue. Cette cicatrice descend jusqu’à la moitié du torse.
De manière corporelle, nous pouvons aussi parler de l’odeur d’Haj, une odeur d’eucalyptus s’échappe du corps d’Haj, dû aux nombreuses huiles essentielles qu’il s’applique sur le corps. Ses cheveux sente une douce odeur de citron, parce que son shampoing sent le citron. Puis, pour terminer avec les odeurs, son haleine sens l’anis fraiche dont il mâche les feuilles, parce qu’elles ont bon gout.
Nous pouvons nous hâter sur le visage d’Haj, une face plutôt allongé au menton droit. Ses yeux, rouge, avec une ligne de khol noir sous les yeux, pour protéger ses yeux de la lumière en haute mer, qui est très forte, ces mêmes yeux, souvent mi-clos ne cesse jamais de lancer une lueur amusée et intéressé. Ses cheveux sont d’une couleur grise, plutôt cours et coiffé en épis. Il grimace souvent dans un sourire carnassier, beaucoup trop énervant. Il sourit souvent, c’est très énervant, car peu d’émotions se superpose sur ce visage, à part la douleur, Haj sourit tout le temps, avec un air très satisfait.
Dans sa façon de marcher, Haj est assez atypique, il garde tout le temps les épaules rentrés jusqu’au cou, les mains fourrée dans ses poches, la tête en avant. Il marche à grande enjambé et en faisant claqué ses bottes sur le sol.
Même dans sa façon de s’exprimer, Haj se démarque par les nombreux tics de langage, telle que jurer comme un chirurgien-dentiste, il adore jurer, hurler des gros mots. Mais, dans son accent, Haj est remarquable, avec sa façon de rouler les r, de mâcher ses mots, de prononcer les e plus en è. De plus, son timbre de voix, plutôt grave, doux et suave à tendance à rentrer dans votre esprit.
Haj, possède aussi un tic physique, il ne cesse jamais de faire craquer ses articulations, avec un bruit ultra suffisant. Ainsi, il n’est pas rare de le voir se contorsionner dans tous les sens pour pouvoir faire craquer ses articulations. Mais, même si cela peut dégouter ou énerver les personnes qui le côtoient, lui personnellement apprécie le bruit que cela fait et lui permet de se détendre.
De plus, dans sa démarche lorsqu’il ne marche pas, Haj est souvent avachis et baille souvent de fatigue, en même temps, les horaires des pêcheurs sont très lourds pour un corps humain. Ainsi, la fatigue accompagne souvent Haj, qui en dehors des phases de pêches, fait souvent des siestes, au fond de la coque de sa barque. Au moins pour essayer de récupérer des lourdes heures où il est très compliqué de rester éveillé.
Dans sa façon de s’habiller, Haj se balade très souvent torse nu, avec pour seul véritable habit, une paire de botte en cuir et un pantalon. Mais, en mer, il porte un gilet de sauvetage, on n’est est jamais trop sûr.
Description Psychologique
Haj a toujours été quelqu’un de facile à vivre, pas méchant, pas gentils, pas cruel, pas violent. Seulement quelqu’un de taciturne et serviable. Mais, ce n’est là qu’un vulgaire aperçu de cet homme. Mais, personne n’est aussi simple et comme tout le monde, Haj est une personne nuancé. Alors, dressons son portrait.
Déjà, rien que pour commencer, nous pouvons remarquer qu’Haj est quelqu’un de très fier de ce qu’il fait, ainsi, il ne tolère pas qu’on puisse lui faire une remarque sur son travail. Il le fait depuis longtemps, il le fait bien, c’est tout ce qu’il faut. Mais, la fierté d’Haj se caractérise par le fait qu’elle soit plus de l’orgueil que de la fierté. Etant quelqu’un qui s’applique souvent et fait attention à ce qu’il fait, il est sûr que ce qu’il fait est mieux que les autres. En même temps, pourquoi pas ? Il se lève aux aurores, il utilise son matériel seul, il rame, il attrape, il fait tout et ceci, avec réussite. Alors, lorsqu’on est aussi présent dans ce qu’on fait, que c’est avant tout une passion, que quelqu’un qui aime moins que vous cette passion, mais qui réussit mieux que vous. C’est évidemment un blasphème. Comment quelqu’un peut-il traiter ce que vous appréciez le plus au monde comme cela ? Ainsi, rien n’est plus étonnant qu’Haj se croit supérieur dans une majorité de domaine.
Haj a toujours été par le soin qu’il apporte à ce qu’il fait, assez fort dans ce qu’il entreprend. Mais, ses réussites lui ont monté à la tête, c’est la base de son égocentrisme, qui rejoint son orgueil. Ainsi, avec tout ce qu’il fait, il a toujours été fier et orgueilleux. Il se croit donc évidemment meilleurs. Sauf s’enrichir, qui reste toujours pour lui, une tâche quasiment impossible.
Ce pêcheur est aussi de mauvaise foi. Etant sûr de sa supériorité dans tous les domaines, il n’accepte pas qu’il soit en tort. Ainsi, quiconque lui fait une remarque pour lui dire qu’il a tort, va irrémédiablement l’énerver.
Pourtant, c’est quelqu’un de neutre, il en faut beaucoup pour l’énerver. Par sa neutralité, il se fiche un peu des différentes forces qui régissent de ce monde, tant qu’il gagne assez d’argent, il est heureux.
A cela, s’ajoute désormais, la cupidité. Haj a toujours rêvé de s’enrichir, d’avoir beaucoup d’argent, pour ne plus travailler. Ainsi, il désire, ce que les autres possèdent, mais pourtant, il ne vole pas tant que ça. Enfin, sauf lorsqu’il arnaque des bonnes têtes, qui n’y connaisse rien en océanologie. Permettant de vendre des poissons ou des services à un prix hautement différent de ce qu’il est réellement. Ainsi, il convoite, ce que les autres ont.
Haj est plutôt quelqu’un de calme qui en parle que très peu avec les autres personnes, car il n’a jamais vraiment souhaité tisser des liens avec ces personnes-là. Mais, tout de même, Haj n’est jamais le dernier à rechigner, lorsque quelqu’un lui demande un service. Car, s’il était dans la même situation, celui-ci apprécierai véritablement qu’on l’aide. Ainsi, Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse, semble être une des maximes, les plus utilisés dans l’esprit du pêcheur.
C’est un homme assez actif, mais, ne le montre jamais, car ces journées sont souvent passés en mer, à ramer, il est très souvent fatigués. Ainsi, lorsqu’il est à terre, avec toute la fatigue accumulée, celui-ci semble amorphe, comme une loque humaine. Mais, Haj n’a jamais été feignant, loin de là.
C’est aussi quelqu’un de profondément attaché à ce qu’il aime, telle que ces parents et c’est tout. Il ne s’est attaché à personne d’autre. Sa vie de nomade ne lui a jamais permis d’avoir que d’avoir des contact, mais jamais d’amis. Niveau attachement, il aime aussi ce qui lui appartient.
Il ne ressent aucune colère, haine, violence pour quelque force qui régissent le monde. Les pirates ont besoin de cet argent pour vivre. Les Révolutionnaire ne sont pas d’accord avec le régime en place. Tel est leur droit. La marine croit en la justice. Les chasseurs de prime font cela pour pouvoir survivre. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise carrière, juste une vision du monde. Tant que cette vision, qu’on sert, on y croit, alors il n’y a rien à craindre.
En effet, Haj a toujours été quelqu’un de tolérant envers les opinions des gens. Ils ne les jugent pas, il les respecte et il espère qu’ils feront pareil.
Mais, par contre, si Haj respect le choix de vie des autres, il ne peut tolérer qu’on puisse le juger, se moquer de lui. Car, quand on respecte quelqu’un, on attend, être respecté en retour.
Au niveau des goûts, comme tout pêcheur qui se respecte, Haj adore la mer, les embruns salés, le roulis, la bruine fine en pleine mer, le gout du poisson, le gout de l’effort lorsqu’un travail est bien fait. Il apprécie aussi faire la sieste au soleil, au milieu de sa barque, en attendant qu’un poisson morde.
Mais, comme tout le monde, Haj déteste certaine chose, en premier lieu, l’hiver, qui l’empêche bien méchamment de pêcher, sachant que pêcher est la tâche qu’il préfère. Il déteste aussi les personnes irrespectueuses et meilleures que lui.
Déjà, rien que pour commencer, nous pouvons remarquer qu’Haj est quelqu’un de très fier de ce qu’il fait, ainsi, il ne tolère pas qu’on puisse lui faire une remarque sur son travail. Il le fait depuis longtemps, il le fait bien, c’est tout ce qu’il faut. Mais, la fierté d’Haj se caractérise par le fait qu’elle soit plus de l’orgueil que de la fierté. Etant quelqu’un qui s’applique souvent et fait attention à ce qu’il fait, il est sûr que ce qu’il fait est mieux que les autres. En même temps, pourquoi pas ? Il se lève aux aurores, il utilise son matériel seul, il rame, il attrape, il fait tout et ceci, avec réussite. Alors, lorsqu’on est aussi présent dans ce qu’on fait, que c’est avant tout une passion, que quelqu’un qui aime moins que vous cette passion, mais qui réussit mieux que vous. C’est évidemment un blasphème. Comment quelqu’un peut-il traiter ce que vous appréciez le plus au monde comme cela ? Ainsi, rien n’est plus étonnant qu’Haj se croit supérieur dans une majorité de domaine.
Haj a toujours été par le soin qu’il apporte à ce qu’il fait, assez fort dans ce qu’il entreprend. Mais, ses réussites lui ont monté à la tête, c’est la base de son égocentrisme, qui rejoint son orgueil. Ainsi, avec tout ce qu’il fait, il a toujours été fier et orgueilleux. Il se croit donc évidemment meilleurs. Sauf s’enrichir, qui reste toujours pour lui, une tâche quasiment impossible.
Ce pêcheur est aussi de mauvaise foi. Etant sûr de sa supériorité dans tous les domaines, il n’accepte pas qu’il soit en tort. Ainsi, quiconque lui fait une remarque pour lui dire qu’il a tort, va irrémédiablement l’énerver.
Pourtant, c’est quelqu’un de neutre, il en faut beaucoup pour l’énerver. Par sa neutralité, il se fiche un peu des différentes forces qui régissent de ce monde, tant qu’il gagne assez d’argent, il est heureux.
A cela, s’ajoute désormais, la cupidité. Haj a toujours rêvé de s’enrichir, d’avoir beaucoup d’argent, pour ne plus travailler. Ainsi, il désire, ce que les autres possèdent, mais pourtant, il ne vole pas tant que ça. Enfin, sauf lorsqu’il arnaque des bonnes têtes, qui n’y connaisse rien en océanologie. Permettant de vendre des poissons ou des services à un prix hautement différent de ce qu’il est réellement. Ainsi, il convoite, ce que les autres ont.
Haj est plutôt quelqu’un de calme qui en parle que très peu avec les autres personnes, car il n’a jamais vraiment souhaité tisser des liens avec ces personnes-là. Mais, tout de même, Haj n’est jamais le dernier à rechigner, lorsque quelqu’un lui demande un service. Car, s’il était dans la même situation, celui-ci apprécierai véritablement qu’on l’aide. Ainsi, Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse, semble être une des maximes, les plus utilisés dans l’esprit du pêcheur.
C’est un homme assez actif, mais, ne le montre jamais, car ces journées sont souvent passés en mer, à ramer, il est très souvent fatigués. Ainsi, lorsqu’il est à terre, avec toute la fatigue accumulée, celui-ci semble amorphe, comme une loque humaine. Mais, Haj n’a jamais été feignant, loin de là.
C’est aussi quelqu’un de profondément attaché à ce qu’il aime, telle que ces parents et c’est tout. Il ne s’est attaché à personne d’autre. Sa vie de nomade ne lui a jamais permis d’avoir que d’avoir des contact, mais jamais d’amis. Niveau attachement, il aime aussi ce qui lui appartient.
Il ne ressent aucune colère, haine, violence pour quelque force qui régissent le monde. Les pirates ont besoin de cet argent pour vivre. Les Révolutionnaire ne sont pas d’accord avec le régime en place. Tel est leur droit. La marine croit en la justice. Les chasseurs de prime font cela pour pouvoir survivre. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise carrière, juste une vision du monde. Tant que cette vision, qu’on sert, on y croit, alors il n’y a rien à craindre.
En effet, Haj a toujours été quelqu’un de tolérant envers les opinions des gens. Ils ne les jugent pas, il les respecte et il espère qu’ils feront pareil.
Mais, par contre, si Haj respect le choix de vie des autres, il ne peut tolérer qu’on puisse le juger, se moquer de lui. Car, quand on respecte quelqu’un, on attend, être respecté en retour.
Au niveau des goûts, comme tout pêcheur qui se respecte, Haj adore la mer, les embruns salés, le roulis, la bruine fine en pleine mer, le gout du poisson, le gout de l’effort lorsqu’un travail est bien fait. Il apprécie aussi faire la sieste au soleil, au milieu de sa barque, en attendant qu’un poisson morde.
Mais, comme tout le monde, Haj déteste certaine chose, en premier lieu, l’hiver, qui l’empêche bien méchamment de pêcher, sachant que pêcher est la tâche qu’il préfère. Il déteste aussi les personnes irrespectueuses et meilleures que lui.
Biographie
Certaine personnes ont eu une vie difficile, ils ont perdu leurs parents, ils ont leur famille à charge, ils portent le poids de la survie des leurs sur leurs épaules. Ils sont souvent alcooliques, accroc à la cigarette, violent. Des poivrots qui ne rêvent que de richesse et qui crachent sur le gouvernement, parce que celui est pourrit, que sur leur île natale, le gouvernement ne fait rien, il laisse les mafieux faire leurs affaires, il est corrompus jusqu’à la moelle.
Vous voyez ce portrait ? Ce n’est pas du tout moi, j’en suis l’exact opposé. Je n’ai jamais perdu mes parents, je n’ai pas de petit frère, de petite sœur, de femme, d’enfant à m’occuper, juste rendre la vie de mes parents un peu plus simple. Sans moi, mes parents ne seraient pas morts, ils auraient juste un peu plus de difficultés financières, mais rien de très méchant. Je ne suis pas vraiment alcoolique, je bois pour les grandes occasions, mais avec mon travail, boire n’est pas une très bonne idée. Je n’ai jamais fumé et je suis loin d’être violent. Le seul véritable point où je rencontre cet archétype, c’est par mon envie de m’enrichir, qui n’a jamais rêvé de ne plus jamais travaillé, d’être assez riche ? Moi, personnellement, c’est mon rêve. Mais aussi rapidement que mes points communs apparaissent, je repars de ce modèle. Je n’ai jamais vraiment eu de problème avec le gouvernement mondial, je ne les ai jamais aimé, jamais détesté, je suis parfaitement neutre. Vis-à-vis d’eux. Mais, ma vie y est sans doute pour quelque chose.
Je suis née sur l’île de Poiscaille dans West Blue, née de l’amour d’un pêcheur et d’une poissonnière. Dès ma naissance, grâce à mes parents et à mon lieu de naissance, il était quasiment certains que j’allais travailler dans la grande famille de l’industrie de la pêche. Ainsi, rapidement, aux alentours de mes dix ans, je commençai à aller pêcher avec mon père, en pleine mer. Prendre le rythme de se lever bien avant l’aube et rentrer bien avant la nuit fus plutôt compliqué. Mais après quelque année, il était aussi simple de me lever aux aurores que de marcher, ce n’était qu’un rythme à prendre.
Durant ma première sortie de pêche, je fus étonnée de voir toutes les méthodes qui pouvaient être utilisés pour pêcher : Filet, canne, nasse, verveux. Autant de technique intéressante que j’ai apprise au contact de mon père.
Le fait de voir tant de nouvelles connaissances, la découverte d’un univers entier me fis ressentir quelque chose qui ne me quitta plus. Une soif de connaissance venait de naître dans mon cœur et avec un rêve. Et si j’étais la première personne à inventorier tous les poissons aux mondes, toutes les espèces marine. Ce serait un acte génial, qui me procurerait grands plaisirs, mais aussi beaucoup d’argent. Ce qui me permettrait de vivre sans avoir à travailler, une fois cela terminé.
C’était un rêve délicieux qui s’ouvrirait à moi, sans aucun doute. Mais, plus le temps passa, plus je me rendis compte que je ne pouvais pas laisser mes parents comme cela. Même si je n’étais pas indispensable, à ceux-ci, le fait même de les laisser, après qu’ils m’ont donné la vie, nourris, logé, aimé, tout appris. Une vie entière ne me suffirait pas à réussir à endiguer la dette que je ressentais pour eux. A cette époque, j’avais encore dix-sept ans, le cœur plein de promesse.
En parallèle que j’apprenais la pêche, ma mère m’enseigna l’art de cuisiner les poissons et de le vider. Ce qui se trouva être bien utile pour gagner un peu d’argent, lorsque la météo était trop violente pour pêcher, je devenais poissonniers. Encore une fois, j’aidais mes parents. Que j’aimais beaucoup.
Mais, plus le temps passait, plus je voyais bien que mes parents étaient triste que je reste avec eux, que je ne vive pas ma propre vie, j’avais aux alentours de vingt ans. Ainsi, ceux-ci me forcèrent à faire autre chose que les aider, pour que je devienne quelqu’un, ils m’aimaient, mais ils ne voulaient pas être des poids pour moi. De plus, ils ne voulaient pas s’appuyer sur moi. Il était venu pour moi le temps de partir. Grâce à quelque économie, je pus m’acheter assez de choses pour partir. J’avais le cœur en sang. J’étais triste de partir, de laisser mes parents. Mais, ceux-ci furent assez persuasifs pour me faire partir en m’offrant un livre relié de cuir, pour que je puisse mettre toutes les espèces de poissons que je rencontrerais. Connaissant le prix d’un tel cadeau, j’en fus si émus que je pleurai dans leur bras durant de longue minute. Après avoir embrassé ma mère et mon père, je poussai ma petite barque dans l’eau. Puis, tandis que j’attrapai les rames, je leur promis que je reviendrai souvent, pour leur donner de l’argent.
Ce fut le début de ma vie de nomade, qui alternait entre des périodes à Poiscaille avec mes parents, puis des périodes en mers, plus loin. Mon atlas se rempli rapidement. Il était mon trésor, il représentait l’amour de mes parents pour moi. Je leur rendrais un jour, ils seront fiers de moi. Un jour, je ramènerai assez d’argent pour qu’ils n’aient plus besoin de travailler.
Huit années que ce rythme continue, pourtant, peu d’argent rentre dans mes caisses, je suis pauvre. Je multiplie les petits boulots. Je veux plus d’argent, je n’en ai pas assez pour accomplir mon rêve.
Je remarque quelque affiche souvent, la marine recrute, le Gouvernement Mondial aussi, mais, partout où je vais, l’écho des récits pirate arrive à mes oreilles, ils gagnent beaucoup d’argent, c’est tentant. Mais, je ne me vois pas faire cela. Ainsi, j’hésite. Rester pêcheur, devenir un malfrat, ou rejoindre le GM, je suis perdu.
Vous voyez ce portrait ? Ce n’est pas du tout moi, j’en suis l’exact opposé. Je n’ai jamais perdu mes parents, je n’ai pas de petit frère, de petite sœur, de femme, d’enfant à m’occuper, juste rendre la vie de mes parents un peu plus simple. Sans moi, mes parents ne seraient pas morts, ils auraient juste un peu plus de difficultés financières, mais rien de très méchant. Je ne suis pas vraiment alcoolique, je bois pour les grandes occasions, mais avec mon travail, boire n’est pas une très bonne idée. Je n’ai jamais fumé et je suis loin d’être violent. Le seul véritable point où je rencontre cet archétype, c’est par mon envie de m’enrichir, qui n’a jamais rêvé de ne plus jamais travaillé, d’être assez riche ? Moi, personnellement, c’est mon rêve. Mais aussi rapidement que mes points communs apparaissent, je repars de ce modèle. Je n’ai jamais vraiment eu de problème avec le gouvernement mondial, je ne les ai jamais aimé, jamais détesté, je suis parfaitement neutre. Vis-à-vis d’eux. Mais, ma vie y est sans doute pour quelque chose.
Je suis née sur l’île de Poiscaille dans West Blue, née de l’amour d’un pêcheur et d’une poissonnière. Dès ma naissance, grâce à mes parents et à mon lieu de naissance, il était quasiment certains que j’allais travailler dans la grande famille de l’industrie de la pêche. Ainsi, rapidement, aux alentours de mes dix ans, je commençai à aller pêcher avec mon père, en pleine mer. Prendre le rythme de se lever bien avant l’aube et rentrer bien avant la nuit fus plutôt compliqué. Mais après quelque année, il était aussi simple de me lever aux aurores que de marcher, ce n’était qu’un rythme à prendre.
Durant ma première sortie de pêche, je fus étonnée de voir toutes les méthodes qui pouvaient être utilisés pour pêcher : Filet, canne, nasse, verveux. Autant de technique intéressante que j’ai apprise au contact de mon père.
Le fait de voir tant de nouvelles connaissances, la découverte d’un univers entier me fis ressentir quelque chose qui ne me quitta plus. Une soif de connaissance venait de naître dans mon cœur et avec un rêve. Et si j’étais la première personne à inventorier tous les poissons aux mondes, toutes les espèces marine. Ce serait un acte génial, qui me procurerait grands plaisirs, mais aussi beaucoup d’argent. Ce qui me permettrait de vivre sans avoir à travailler, une fois cela terminé.
C’était un rêve délicieux qui s’ouvrirait à moi, sans aucun doute. Mais, plus le temps passa, plus je me rendis compte que je ne pouvais pas laisser mes parents comme cela. Même si je n’étais pas indispensable, à ceux-ci, le fait même de les laisser, après qu’ils m’ont donné la vie, nourris, logé, aimé, tout appris. Une vie entière ne me suffirait pas à réussir à endiguer la dette que je ressentais pour eux. A cette époque, j’avais encore dix-sept ans, le cœur plein de promesse.
En parallèle que j’apprenais la pêche, ma mère m’enseigna l’art de cuisiner les poissons et de le vider. Ce qui se trouva être bien utile pour gagner un peu d’argent, lorsque la météo était trop violente pour pêcher, je devenais poissonniers. Encore une fois, j’aidais mes parents. Que j’aimais beaucoup.
Mais, plus le temps passait, plus je voyais bien que mes parents étaient triste que je reste avec eux, que je ne vive pas ma propre vie, j’avais aux alentours de vingt ans. Ainsi, ceux-ci me forcèrent à faire autre chose que les aider, pour que je devienne quelqu’un, ils m’aimaient, mais ils ne voulaient pas être des poids pour moi. De plus, ils ne voulaient pas s’appuyer sur moi. Il était venu pour moi le temps de partir. Grâce à quelque économie, je pus m’acheter assez de choses pour partir. J’avais le cœur en sang. J’étais triste de partir, de laisser mes parents. Mais, ceux-ci furent assez persuasifs pour me faire partir en m’offrant un livre relié de cuir, pour que je puisse mettre toutes les espèces de poissons que je rencontrerais. Connaissant le prix d’un tel cadeau, j’en fus si émus que je pleurai dans leur bras durant de longue minute. Après avoir embrassé ma mère et mon père, je poussai ma petite barque dans l’eau. Puis, tandis que j’attrapai les rames, je leur promis que je reviendrai souvent, pour leur donner de l’argent.
Ce fut le début de ma vie de nomade, qui alternait entre des périodes à Poiscaille avec mes parents, puis des périodes en mers, plus loin. Mon atlas se rempli rapidement. Il était mon trésor, il représentait l’amour de mes parents pour moi. Je leur rendrais un jour, ils seront fiers de moi. Un jour, je ramènerai assez d’argent pour qu’ils n’aient plus besoin de travailler.
Huit années que ce rythme continue, pourtant, peu d’argent rentre dans mes caisses, je suis pauvre. Je multiplie les petits boulots. Je veux plus d’argent, je n’en ai pas assez pour accomplir mon rêve.
Je remarque quelque affiche souvent, la marine recrute, le Gouvernement Mondial aussi, mais, partout où je vais, l’écho des récits pirate arrive à mes oreilles, ils gagnent beaucoup d’argent, c’est tentant. Mais, je ne me vois pas faire cela. Ainsi, j’hésite. Rester pêcheur, devenir un malfrat, ou rejoindre le GM, je suis perdu.
Test RP
Naviguer aux côtés d’autre pêcheur n’est pas forcément ce que j’avais en tête en quittant Poiscaille, mais, il fallait savoir faire des sacrifices et si je voulais avoir assez d’argent pour concrétiser mes rêves, l’achat d’un bateau et d’un meilleur équipement de pêche, j’avais besoin d’argent, mais j’en manquais, ainsi pour aux moins pour deux mois, j’aurais de l’argent facile, j’étais désormais pêcheur sur un grand bateau de pêche appartenant à un très gros bonnet de la pêche, quelqu’un qui possédait facilement une flotte énorme de bateau, un nombre ahurissant de matelots et de membre d’équipage, quelqu’un qui portait le noble art et l’industrie qu’était la pêche.
Mais, pourtant, malgré les profits, je n’aimais pas les gros bateaux, à titre personnelle, je trouvais que les gros bateaux avaient tendances à trop faciliter la pêche, c’était quasiment inconcevable pour moi de ne pas souffrir en pêchant, de ne pas sentir mes muscles me faire souffrir, lorsqu’au bout de la ligne se trouve un poisson, pour enfin ressentir le bonheur ultime attraper le poisson, savoir que de tes propres mains, que seul, tu as ramené ce poisson, dans une joute fatigante et épuisante, à la limite de la joute mortel. Dans ce métier, la mort fauche plus de personnes qu’on pourrait le croire. Avec l’augmentation des facilités à la pêche, la mort recule. Mais pour moi, il reste tout de même que la pêche en utilisant les treuils, les gros filets, ce n’était plus la pêche, ce noble art était malheureusement en train de disparaitre. En utilisant le filet, on attrapait certes beaucoup plus de poisson, mais il n’y avait plus le respect d’attraper un poisson en mettant toutes ses forces dans la bataille, en se donnant à son maximum en combattant le poisson, d’une certaine manière, la vie du poisson, son existence était respectée. Mais, bien évidemment, je n’étais pas forcément en état de me plaindre, le salaire était excellent pour le travail fournis, ainsi, le salaire avait eu raison de mes premières réticences, je m’étais engagé.
Le bateau, un deux mats avait quitté le port ce matin, j’avais donc laissé ma petite barque au lieu de départ de l’expédition, j’avais plutôt peur pour elle, mais le reste de mes affaires, je les avais confiés à quelqu’un de confiance et je n’avais pas peur pour le matériel, mais la barque me gênait plus, une barque, en bon état coutait plutôt cher. C’était ma première fois sur un navire de cette taille, je savais que j’allais m’adapter rapidement, je ne me faisais aucune crainte sur ce cas-là, mais ce qui m’inquiétait plus, c’était de côtoyer les autres, si j’étais ici, ce n’était pas pour m’amuser, ni faire mumuse avec des abruties qui ne savaient rien à l’art de la pêche. J’étais ici pour l’argent et seulement l’argent, bon, il y avait aussi pour les contacts, avoir des contacts avec des personnes hauts-placés dans ce milieu semble être quelque chose d’essentiel et si j’ai possibilité de rencontrer des personnes partageant la même passion que moi pour la pêche, il n’est pas exclu qu’un jour, si je possède mon propre navire de pêche je recrute des personnes avec la même passion que moi. Ces deux mois durant laquelle j’étais matelot, pêcheur sur ce bateau était en quelque sorte un voyage d’affaire pour moi.
Je regardais la terre s’éloigner avec une mine sévère, puis me radoucit, laissant de nouveau apparaître un sourire en coin, je me tournai vers les cordages. Il fallait prendre des initiatives, le vent n’allait pas tarder à se lever, si on n’abaissait pas les voiles, le navire ne décollera jamais. Je m’exécute et tandis que d’autres personnes me rejoignent, lentement mais sûrement le navire se met en branle. Clairement, sur ce navire se trouve plusieurs marins aguerris, il n’y a donc pas que des imbéciles sur ce bateau. Sur la deux-centaine de membres d’équipages, j’estimais environ les trois quarts de personnes n’ayant jamais navigué ou n’ayant jamais pêché de leur vie. Je le lisais à leur posture maladroite et à leur teint verdâtre. Si jamais j’avais dû côtoyer de telle incapable durant tout le voyage, sûr que j’aurais mis un frein à jamais dans ses missions, mais si une cinquantaine se trouvait être des personnes aguerris, alors je ne voyais aucun problème, je n’aurais pas à côtoyer des personnes inutiles et je pourrais parler avec de vrais pêcheurs.
Tandis que le bateau commençait à prendre de la vitesse, tout au loin, à l’horizon, le soleil se leva, l’aurore du matin disparut sous un soleil de plomb. Puis, jetant un coup d’œil sur le pont pour voir dans quel état se tenait l’expédition, je vis un attroupement de marin, je me rapprochai d’eux, les mains vissées dans mes poches. J’avais retiré mon maillot à cause de la chaleur et je n’étais pas le seul. L’attroupement était rassemblé autour d’un homme de haute stature, baraqué comme jamais, les avant-bras semblable à un tronc d’arbre, les cheveux blancs et long lui tombaient dans le dos. Il devait avoir environ une trentaine d’année. Il portait une chemise grise délavée simple et aux vu de comment il distribuait les ordres avec facilités et charisme, j’en déduisis qu’il devait être quartier maître ou second. Il expliqua que le premier lieu de pêche ne serait en vu que dans la fin de l’après-midi, si le vent continuait de pousser le navire. Nous avions quartier libre, mais nous devions aussi rester vigilants si jamais le vent tournait ou si une tempête se levait.
Quittant la foule, je m’approchai de la poupe du navire, puis à l’ombre du pont supérieur m’adossa au mur et prépara avec entrain mon matériel de pêche. Sortant ma canne à pêche de son étui, pris un hameçon, prépara soigneusement ma ligne, avant de la lancer à bâbord. Puis, m’autorisa une petite sieste en attendant qu’un hypothétique poisson vienne mordre. Le sommeil ne mit guère de temps à m’happer et je m’endormis en moins de temps qu’il en faut pour le dire. Je me réveillai rapidement lorsque la clochette accrochée à ma ligne se mit à sonner. Empoignant ma canne, je tirai d’un coup en remontant tout le mou de la ligne, le moulinet tournait à toute vitesse, soudain je sentis d’un coup la force d’un poisson, un gros. Je me concentrai d’autant plus, l’adrénaline d’une pêche musclée venait de balayer les vestiges du sommeil. Mon esprit était tourné vers le poisson, vers la pêche. Un rapide coup d’œil vers le soleil me permis de me rendre compte que j’avais dormis environ trois heures. Esquissant un sourire carnassier, la joute commença et je plaçai toutes mes forces dans la bataille.
Mes bras me brûlaient, mes biceps tremblaient, mes doigts n’avaient plus forcément beaucoup de force, j’avais le bas du dos en miette, mes épaules me semblaient coincé. Mais pourtant j’irradiais de bonheur, j’avais réussi à rapprocher le poisson du bateau, il ne me restait que très peu d’effort à faire pour le faire monter. Et sans me prendre aux mots, trois minutes plus tard, j’étais à moitié suspendus dans le vide, tenant la ligne avec la main gauche dans un gant en cuir pour empêcher que je me coupe, je me tenais accrocher à la rambarde avec la main droite. Mes muscles souffraient toujours, mais la joie, l’euphorie intense que me procurait cette pêche réussissait presque à me faire oublier la douleur. Avec un dernier effort, je réussis à faire sortir de l’eau le monstre que je ferrais depuis quatre heures.
D’environ un mètre cinquante, pour soixante-dix kilos, c’était une belle bête et une très belle prise pour un premier essai, ma foi. C’était un poisson inoffensif pour l’homme, un poisson vache, une proie privilégié des prédateurs. Celui que je venais de capturer n’étais qu’un bébé, adulte ces titans faisaient quelque six mètres pour sept-cents kilos. Mais, je ne me plaignais pas, chaque prise était une joie. Et alors que je le soulevai pour me faire une véritable idée du poids du poisson, je remarquai d’un coup qu’une vingtaine de petits matelots me regardait avec un regard médusé. J’étais plus ou moins persuadé qu’ils m’avaient regardé durant une bonne partie de ma pêche. Je leur lançais un regard fatigué, je n’avais pas besoin d’imbécile dans les pattes. Je commençai mon étude, mais voyant qu’ils ne se cassaient pas, je lançai un regard assassin, puis montra les dents. Voyant la foule se disperser, je repris mon sourire habituel, puis, me rassit tout en portant le poisson sur mon épaule droite avec facilité. J’avais besoin de calme pour faire les études sur un poisson, ce n’était pas une tâche qu’on pouvait prendre à la légère. Puis, sortant un calepin nota toutes les informations sur le spécimen que j’avais capturé. Prenant un fusain, je commençai l’esquisse du poisson. J’étais très heureux des informations que je voyais. Mais ma joie fus de courtes durées, quand un gamin d’à peine dix-sept ans s’asseyait à côté de moi et me fis un discours d’admiration qu’aurait fait bander n’importe quelle personne qui se soucierait du regard des autres. Mais, manque de bol pour lui, je m’en fichais du regard des autres et je savais déjà que j’étais un très bon pêcheur. Ainsi, je soufflai un coup, puis me tournant vers le gamin déclara d’une voix lasse :
« T’veux pas m’laisser tranquille. T’vois bien que tu m’fais chier, j’ai pas b’soin d’toi. »
Le gamin vit le rouge lui monter aux joues avant de se mettre à bégayer, renonça avant de partir en trainant des pieds par terre. Je n’avais pas besoin d’avoir quelqu’un de ce genre dans mes pattes. Une étude de la faune marine ne se faisait pas dans le bruit et l’énervement, il fallait calme et discipline. Bref, une fois l’étude terminée, j’empoignai le poisson vache pour l’emmener dans les cuisines. J’étais sûr que les gars seront contents de manger du poisson ce soir. Après l’avoir déposé à un cuisinier heureux. Je retournai me coucher, le spot de la journée ne sera présent que dans quelque heure. Ainsi, le sommeil encore une fois m’attrapa pour me faire tomber aux pays des songes.
Je fus réveillé par des cris de douleur. En ouvrant les yeux, je vis qu’à l’arrière du bateau, une vingtaine de novices galérait pour remonter un énorme filet. Avec un claquement de langue mécontent je me rapprochai du groupe de bleu. Ceux-ci était tellement désordonné que j’avais presque envie de les laisser galérer, mais il n’était pas dans mes habitudes de ne pas respecter la pêche. Je devais les aider, je me sentirais mal si un de ces matelots venait à mourir dans un accident. Ainsi, empoignant le filet, je l’accrochai à l’énorme roue en bois qu’il suffisait de tourner pour faire remonter le filet. Surement qu’un quartier maître leur avait dit de remonter le filet, mais ceux-ci étaient incapables de faire ça. Je décidai de les aidées et après avoir tout préparé, je sifflai avec mes doigts en les appelants :
« C’est comme ça qu’un fait ! Compris la bleusaille ? »
Et bien entendu, sans attendre leur réponse, j’attrapai une des barres de la roue en bois et me mis à pousser, la roue se mit à tourner, enroulant le filet autour et alors que plusieurs personnes vinrent me remplacer, je pris un tonneau en bois et me mis à trier les poissons capturés dans le filet. Il n’y avait pas beaucoup de gros poissons, mais la majorité faisait une vingtaine de centimètres, c’était des sardines de belles tailles, j’estimais à titre personnelle que c’était une belle pêche. Ayant terminé ma tâche, j’emmenai les tonneaux remplis de poissons dans la cale, puis en remontant retourna voir la bleusaille et leur expliqua comment ranger le matériel, je l’avais fait spontanément, car je n’acceptais pas de voir le matériel maltraité, c’était une calomnie pour moi, surtout en connaissant le prix d’un bon matériel, un pêcheur pauvre comme moi bavait devant un matériel de bonne qualité, ainsi, laisser le matériel en mauvais état était quelque chose que je n’aurais souhaité à personne. Après que les mousses eurent compris, je retournai à ma canne à pêche. En chemin, j’entendis deux marins d’une quarantaine d’année parler, je compris en discutant quelque minute avec eux, que selon le second du bateau, nous arriverions à notre première escale, un gros marché au poisson dans la nuit suivant celle qui commençait. Plutôt content de pouvoir retourner à ma pêche personnelle, je retournai dans mon sommeil et cette fois, malheureusement, aucun poisson ne vint brusquer mon sommeil. Enfin, pas tout à fait…
Je fus réveillé par le bruit du bois qui craque, le pire cauchemar pour un marin. Sentir le bateau se rompre, voir sa vie défiler devant ses yeux… Il me faut quelque seconde pour me rendre compte que quelque chose ne vas pas, une tempête, une tempête s’est levée et nous sommes en plein dedans. Malheureusement, ce n’est pas une petite, des vagues déferlaient sur le pont, les bleus s’agrippaient à ce qu’ils pouvaient, c’était une tempête d’une rare violence et intensité pour moi. Dans cette situation, les bleues étaient complètement inutiles. Je me jetai vers le bastingage avec dans l’espoir de refermer les voiles. Dans cet état, avec les voiles encore tendus, seul la mort nous attendait. Je commençai à monter, attrapant chaque barreau de corde, j’essayais d’atteindre le mat ou les voiles étaient accrochés. Je ne réussis pas, hélas, à refermer les voiles, le vent ultra violent m’en empêcha me faisant tomber sur le sol dans un craquement mat, une chute de quatre mètres sur le dos. Je ne pus que grimacer de douleur, me dos me faisait horriblement mal. Me relevant tandis que je crachais un filet de bile, j’entendis un bruit qui me fit frémir les poils de tout le corps. Des sueurs froides m’envahirent. Ce son, c’était un happement de poisson hors de l’eau, produis par l’entrée de l’air dans les branchies. Le son était le plus fort que j’avais entendu de toute ma vie. Pourtant, je connaissais de nombreuses espèces, je m’y connaissais, je pêchais jour et nuit depuis quasiment ma naissance. Mais, je n’avais rien entendu de pareil. Péniblement, j’essayai de rejoindre l’arrière du bateau, mais avec le roulis et le vent, c’était très difficile, sans oublier la peur qui me bourrinait les intestins. Seul un crétin n’aurait pas peur dans cette situation. Quand enfin j’arrivai à destination, grâce à un éclair, je remarquai qu’un filet traînait dans l’eau et qu’un monstre était dedans. Près de vingt-cinq mètres, une énorme crête de poisson voilier sur le dos, une norme queue, une gueule monstrueusement grande, de petites nageoires, cette créature ne venait pas de West Blue, elle venait incontestablement de Calm Belt et incontestablement, personne ici n’était préparé pour ces créatures.
Il fallait que quelqu’un coupe le filet, si personne ne le faisait, le bateau coulera et tous ses occupants. Je ne peux décemment pas laisser cela arriver. Ainsi, essayant de faire fi de la douleur qui traverse mon dos, je sors mon couteau, m’approcha en claudiquant du filet, je suis à moitié sur le sol, le vent souffle toujours des rafales meurtrières, les vagues dues à tempête font que plus que jamais, le pont est un endroit dangereux. Sans oublier que le très gros poisson se débattait et lançais des coups de queue, qui à chaque fois faisait craquer le bois de la coque. Je me traînais à moitié sur le sol, jusqu’à finalement arriver jusqu’au filet en question, sans perdre de temps, je commence à sectionner les mailles. Et alors qu’il ne reste plus qu’une maille, celle-ci romps sous la force colossal que met le poisson pour se dégager. Et avant de plonger dans les abysses pour retrouver son monde, il abat sa queue en plein milieu du pont qui se retrouve rompus en deux. Les vagues déferlèrent en un instant, tous les pauvres matelots furent emportés en partie dans l’eau. Le bateau s’écroulait, il coulait. Nous étions en train d’avoir un naufrage.
Je me relève avant de me diriger vers un canot de sauvetage, canot de sauvetage, qui dieu merci se trouvait à l’arrière du bateau, donc pas très loin d’où j’étais désormais. Avec des gestes rendus imprécis par la douleur et la nuit, il me faut environ cinq minutes pour faire descendre l’embarcation dans une mer déchaîné. Montant dessus, j’entendis les cris de personnes en train de noyer, je ne pouvais pas les laisser mourir comme cela, j’essayais de me rapprocher d’un groupe de personnes essayant de se maintenir à l’eau. Je les récupère avant de me mettre à ramer, je ne peux pas ramasser tout le monde, nous sommes déjà plus d’une dizaine dans cette petite embarcation, accueillir plusieurs personnes serait de la folie pure et simple. Je m’éloigne du lieu du naufrage, je sais pertinemment que lorsque le bateau sombrera complètement, nous serons happé si nous sommes trop proches. Ainsi, je rame comme jamais je n’ai ramé, je suis terrifié et malgré mon sourire de façade, je ne ressentais que douleur à ce moment-là.
Un cri m’interrompt, quelqu’un est en train de se noyer, seul, dans la nuit noire. La noyade est la pire mort existante, je ne la souhaiterais même pas à mon pire ennemis. Ainsi, hurlant aux hommes sur la chaloupe de prendre le relais, je me jette dans l’eau glacée de la nuit. Je commence un crawl, tout en me maudissant d’aller aider quelqu’un. Plus je repensais à cette expédition, plus je me rends compte qu’elle était une mauvaise idée. Lâchant un grognement tandis que je continue de nager au maximum de mes capacités.
Mais, alors que je nageais, un éclair frappa l’eau à une vingtaine de mètres de moi et je pus apercevoir un aileron triangulaire se précipiter vers moi. Un requin ! Il ne me manquait plus que cela, je sors mon couteau de chasse et essaye tant bien que mal de calmer mes mouvements et mon cœur. Le requin est énorme, je dirais cinq mètres et sans aucun doute assez dangereux pour me tuer. Je laisse le requin avancer près de moi. Celui-ci semble me jauger en tant que proie. Il reste quelque minute à me tourner autour avant de finalement m’attaquer. Il me percuta violemment dans l’estomac avant de me mordre à la cuisse gauche. Mais, avant qu’il ne puisse m’arracher un lambeau de chair, j’enfonce mon couteau dans ses branchies avec un grognement animal. Le requin me lâcha avant de fuir. Mais, il m’a tout de même blessé et les traces de crocs que je porte à la cuisse ne semblent pas être que des blessures superficielles. Je souffre, mais je suis allé trop loin pour abandonner la personne se noyer. Je me remets à nager, au meilleur niveau que mon corps me le permet, jusqu’à arriver à celui qui avait tant besoin de moi.
Dans l’obscurité, il me semblait avoir reconnus le gamin qui était venu me faire chier tout à l’heure, mais je n’étais sûr de rien. L’attrapant sous les bras, je commençai à nager en le remorquant, tout en faisant attention à ce qu’il ne se noie pas. Mais, je suis un homme et dans une mer déchaînée, je ne suis pas invincible. Tôt ou tard, avec ma blessure au dos et mes plaies ouvertes à la cuisse, je serais tombé de fatigue, ainsi, alors que je réussis à jeter le gamin dans un canot, je sens toutes mes forces m’abandonner, tandis que lentement et doucement, je sombre dans l’eau noire comme la nuit. Je sens l’eau s’infiltrer dans mes poumons, je regretterais presque d’être allé sauver le gamin, désormais je meurs, je me suis surestimé, je m’en veux d’avoir été si serviable. Je vois ma vie défilé devant mes yeux, je me vois pêcher, encore, encore et encore. Avec un sourire, je songe que toute ma vie, j’aurais fait ce qui m’avait plu, pêché. Et malgré que mourir ici me fais chier, je songe que j’aurais toujours vécus ma vie comme je l’entendais, en pêchant…
Je me réveillai en sursaut en vomissant des litres d’eau quelque temps après, allongé dans un canot, je pouvais apercevoir, l’homme aux longs cheveux blancs, celui qui me semblait être le second. Je ne comprenais pas, j’étais persuadé être mort, j’avais la cuisse gauche en sang, le dos en compotes. Comment pouvais-je être encore en vie ? Avec l’eau froide en plus, j’aurais dû mourir d’hypothermie. Alors, j’étais incrédule d’être encore en vie. Mais, le second arriva et j’appris de sa bouche que j’avais été sauvé de peu et que malheureusement, avec le naufrage du bateau, personne n’aurait de salaire. Je ne pus que cracher de colère. J’avais risqué ma vie pour plusieurs personnes, lorsque j’aurais pu dès le début fuir, ne pas me blesser et m’en sortir indemne. Mais, par contre, pour récompenser mes « actes de bravoures », je reçu tout de même un demi-salaire d’environ cent soixante-quinze mille berry, lorsque nous fûmes débarquer au port le plus proche, celui de notre départ, malgré que j’aie récupéré de l’argent, je regrettais d’avoir embarqué sur le bateau. C’était une très mauvaise idée de m’embarquer sur un navire comme cela et je jure qu’on ne m’y reprendra plus. De plus, je travaillais mieux en solo. Après cette expérience traumatisante, je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie de retrouver ma vie, seul, sans personne, sans problème, une vie simple de pêcheur, une vie qui me plait.
Mais, pourtant, malgré les profits, je n’aimais pas les gros bateaux, à titre personnelle, je trouvais que les gros bateaux avaient tendances à trop faciliter la pêche, c’était quasiment inconcevable pour moi de ne pas souffrir en pêchant, de ne pas sentir mes muscles me faire souffrir, lorsqu’au bout de la ligne se trouve un poisson, pour enfin ressentir le bonheur ultime attraper le poisson, savoir que de tes propres mains, que seul, tu as ramené ce poisson, dans une joute fatigante et épuisante, à la limite de la joute mortel. Dans ce métier, la mort fauche plus de personnes qu’on pourrait le croire. Avec l’augmentation des facilités à la pêche, la mort recule. Mais pour moi, il reste tout de même que la pêche en utilisant les treuils, les gros filets, ce n’était plus la pêche, ce noble art était malheureusement en train de disparaitre. En utilisant le filet, on attrapait certes beaucoup plus de poisson, mais il n’y avait plus le respect d’attraper un poisson en mettant toutes ses forces dans la bataille, en se donnant à son maximum en combattant le poisson, d’une certaine manière, la vie du poisson, son existence était respectée. Mais, bien évidemment, je n’étais pas forcément en état de me plaindre, le salaire était excellent pour le travail fournis, ainsi, le salaire avait eu raison de mes premières réticences, je m’étais engagé.
Le bateau, un deux mats avait quitté le port ce matin, j’avais donc laissé ma petite barque au lieu de départ de l’expédition, j’avais plutôt peur pour elle, mais le reste de mes affaires, je les avais confiés à quelqu’un de confiance et je n’avais pas peur pour le matériel, mais la barque me gênait plus, une barque, en bon état coutait plutôt cher. C’était ma première fois sur un navire de cette taille, je savais que j’allais m’adapter rapidement, je ne me faisais aucune crainte sur ce cas-là, mais ce qui m’inquiétait plus, c’était de côtoyer les autres, si j’étais ici, ce n’était pas pour m’amuser, ni faire mumuse avec des abruties qui ne savaient rien à l’art de la pêche. J’étais ici pour l’argent et seulement l’argent, bon, il y avait aussi pour les contacts, avoir des contacts avec des personnes hauts-placés dans ce milieu semble être quelque chose d’essentiel et si j’ai possibilité de rencontrer des personnes partageant la même passion que moi pour la pêche, il n’est pas exclu qu’un jour, si je possède mon propre navire de pêche je recrute des personnes avec la même passion que moi. Ces deux mois durant laquelle j’étais matelot, pêcheur sur ce bateau était en quelque sorte un voyage d’affaire pour moi.
Je regardais la terre s’éloigner avec une mine sévère, puis me radoucit, laissant de nouveau apparaître un sourire en coin, je me tournai vers les cordages. Il fallait prendre des initiatives, le vent n’allait pas tarder à se lever, si on n’abaissait pas les voiles, le navire ne décollera jamais. Je m’exécute et tandis que d’autres personnes me rejoignent, lentement mais sûrement le navire se met en branle. Clairement, sur ce navire se trouve plusieurs marins aguerris, il n’y a donc pas que des imbéciles sur ce bateau. Sur la deux-centaine de membres d’équipages, j’estimais environ les trois quarts de personnes n’ayant jamais navigué ou n’ayant jamais pêché de leur vie. Je le lisais à leur posture maladroite et à leur teint verdâtre. Si jamais j’avais dû côtoyer de telle incapable durant tout le voyage, sûr que j’aurais mis un frein à jamais dans ses missions, mais si une cinquantaine se trouvait être des personnes aguerris, alors je ne voyais aucun problème, je n’aurais pas à côtoyer des personnes inutiles et je pourrais parler avec de vrais pêcheurs.
Tandis que le bateau commençait à prendre de la vitesse, tout au loin, à l’horizon, le soleil se leva, l’aurore du matin disparut sous un soleil de plomb. Puis, jetant un coup d’œil sur le pont pour voir dans quel état se tenait l’expédition, je vis un attroupement de marin, je me rapprochai d’eux, les mains vissées dans mes poches. J’avais retiré mon maillot à cause de la chaleur et je n’étais pas le seul. L’attroupement était rassemblé autour d’un homme de haute stature, baraqué comme jamais, les avant-bras semblable à un tronc d’arbre, les cheveux blancs et long lui tombaient dans le dos. Il devait avoir environ une trentaine d’année. Il portait une chemise grise délavée simple et aux vu de comment il distribuait les ordres avec facilités et charisme, j’en déduisis qu’il devait être quartier maître ou second. Il expliqua que le premier lieu de pêche ne serait en vu que dans la fin de l’après-midi, si le vent continuait de pousser le navire. Nous avions quartier libre, mais nous devions aussi rester vigilants si jamais le vent tournait ou si une tempête se levait.
Quittant la foule, je m’approchai de la poupe du navire, puis à l’ombre du pont supérieur m’adossa au mur et prépara avec entrain mon matériel de pêche. Sortant ma canne à pêche de son étui, pris un hameçon, prépara soigneusement ma ligne, avant de la lancer à bâbord. Puis, m’autorisa une petite sieste en attendant qu’un hypothétique poisson vienne mordre. Le sommeil ne mit guère de temps à m’happer et je m’endormis en moins de temps qu’il en faut pour le dire. Je me réveillai rapidement lorsque la clochette accrochée à ma ligne se mit à sonner. Empoignant ma canne, je tirai d’un coup en remontant tout le mou de la ligne, le moulinet tournait à toute vitesse, soudain je sentis d’un coup la force d’un poisson, un gros. Je me concentrai d’autant plus, l’adrénaline d’une pêche musclée venait de balayer les vestiges du sommeil. Mon esprit était tourné vers le poisson, vers la pêche. Un rapide coup d’œil vers le soleil me permis de me rendre compte que j’avais dormis environ trois heures. Esquissant un sourire carnassier, la joute commença et je plaçai toutes mes forces dans la bataille.
Mes bras me brûlaient, mes biceps tremblaient, mes doigts n’avaient plus forcément beaucoup de force, j’avais le bas du dos en miette, mes épaules me semblaient coincé. Mais pourtant j’irradiais de bonheur, j’avais réussi à rapprocher le poisson du bateau, il ne me restait que très peu d’effort à faire pour le faire monter. Et sans me prendre aux mots, trois minutes plus tard, j’étais à moitié suspendus dans le vide, tenant la ligne avec la main gauche dans un gant en cuir pour empêcher que je me coupe, je me tenais accrocher à la rambarde avec la main droite. Mes muscles souffraient toujours, mais la joie, l’euphorie intense que me procurait cette pêche réussissait presque à me faire oublier la douleur. Avec un dernier effort, je réussis à faire sortir de l’eau le monstre que je ferrais depuis quatre heures.
D’environ un mètre cinquante, pour soixante-dix kilos, c’était une belle bête et une très belle prise pour un premier essai, ma foi. C’était un poisson inoffensif pour l’homme, un poisson vache, une proie privilégié des prédateurs. Celui que je venais de capturer n’étais qu’un bébé, adulte ces titans faisaient quelque six mètres pour sept-cents kilos. Mais, je ne me plaignais pas, chaque prise était une joie. Et alors que je le soulevai pour me faire une véritable idée du poids du poisson, je remarquai d’un coup qu’une vingtaine de petits matelots me regardait avec un regard médusé. J’étais plus ou moins persuadé qu’ils m’avaient regardé durant une bonne partie de ma pêche. Je leur lançais un regard fatigué, je n’avais pas besoin d’imbécile dans les pattes. Je commençai mon étude, mais voyant qu’ils ne se cassaient pas, je lançai un regard assassin, puis montra les dents. Voyant la foule se disperser, je repris mon sourire habituel, puis, me rassit tout en portant le poisson sur mon épaule droite avec facilité. J’avais besoin de calme pour faire les études sur un poisson, ce n’était pas une tâche qu’on pouvait prendre à la légère. Puis, sortant un calepin nota toutes les informations sur le spécimen que j’avais capturé. Prenant un fusain, je commençai l’esquisse du poisson. J’étais très heureux des informations que je voyais. Mais ma joie fus de courtes durées, quand un gamin d’à peine dix-sept ans s’asseyait à côté de moi et me fis un discours d’admiration qu’aurait fait bander n’importe quelle personne qui se soucierait du regard des autres. Mais, manque de bol pour lui, je m’en fichais du regard des autres et je savais déjà que j’étais un très bon pêcheur. Ainsi, je soufflai un coup, puis me tournant vers le gamin déclara d’une voix lasse :
« T’veux pas m’laisser tranquille. T’vois bien que tu m’fais chier, j’ai pas b’soin d’toi. »
Le gamin vit le rouge lui monter aux joues avant de se mettre à bégayer, renonça avant de partir en trainant des pieds par terre. Je n’avais pas besoin d’avoir quelqu’un de ce genre dans mes pattes. Une étude de la faune marine ne se faisait pas dans le bruit et l’énervement, il fallait calme et discipline. Bref, une fois l’étude terminée, j’empoignai le poisson vache pour l’emmener dans les cuisines. J’étais sûr que les gars seront contents de manger du poisson ce soir. Après l’avoir déposé à un cuisinier heureux. Je retournai me coucher, le spot de la journée ne sera présent que dans quelque heure. Ainsi, le sommeil encore une fois m’attrapa pour me faire tomber aux pays des songes.
Je fus réveillé par des cris de douleur. En ouvrant les yeux, je vis qu’à l’arrière du bateau, une vingtaine de novices galérait pour remonter un énorme filet. Avec un claquement de langue mécontent je me rapprochai du groupe de bleu. Ceux-ci était tellement désordonné que j’avais presque envie de les laisser galérer, mais il n’était pas dans mes habitudes de ne pas respecter la pêche. Je devais les aider, je me sentirais mal si un de ces matelots venait à mourir dans un accident. Ainsi, empoignant le filet, je l’accrochai à l’énorme roue en bois qu’il suffisait de tourner pour faire remonter le filet. Surement qu’un quartier maître leur avait dit de remonter le filet, mais ceux-ci étaient incapables de faire ça. Je décidai de les aidées et après avoir tout préparé, je sifflai avec mes doigts en les appelants :
« C’est comme ça qu’un fait ! Compris la bleusaille ? »
Et bien entendu, sans attendre leur réponse, j’attrapai une des barres de la roue en bois et me mis à pousser, la roue se mit à tourner, enroulant le filet autour et alors que plusieurs personnes vinrent me remplacer, je pris un tonneau en bois et me mis à trier les poissons capturés dans le filet. Il n’y avait pas beaucoup de gros poissons, mais la majorité faisait une vingtaine de centimètres, c’était des sardines de belles tailles, j’estimais à titre personnelle que c’était une belle pêche. Ayant terminé ma tâche, j’emmenai les tonneaux remplis de poissons dans la cale, puis en remontant retourna voir la bleusaille et leur expliqua comment ranger le matériel, je l’avais fait spontanément, car je n’acceptais pas de voir le matériel maltraité, c’était une calomnie pour moi, surtout en connaissant le prix d’un bon matériel, un pêcheur pauvre comme moi bavait devant un matériel de bonne qualité, ainsi, laisser le matériel en mauvais état était quelque chose que je n’aurais souhaité à personne. Après que les mousses eurent compris, je retournai à ma canne à pêche. En chemin, j’entendis deux marins d’une quarantaine d’année parler, je compris en discutant quelque minute avec eux, que selon le second du bateau, nous arriverions à notre première escale, un gros marché au poisson dans la nuit suivant celle qui commençait. Plutôt content de pouvoir retourner à ma pêche personnelle, je retournai dans mon sommeil et cette fois, malheureusement, aucun poisson ne vint brusquer mon sommeil. Enfin, pas tout à fait…
Je fus réveillé par le bruit du bois qui craque, le pire cauchemar pour un marin. Sentir le bateau se rompre, voir sa vie défiler devant ses yeux… Il me faut quelque seconde pour me rendre compte que quelque chose ne vas pas, une tempête, une tempête s’est levée et nous sommes en plein dedans. Malheureusement, ce n’est pas une petite, des vagues déferlaient sur le pont, les bleus s’agrippaient à ce qu’ils pouvaient, c’était une tempête d’une rare violence et intensité pour moi. Dans cette situation, les bleues étaient complètement inutiles. Je me jetai vers le bastingage avec dans l’espoir de refermer les voiles. Dans cet état, avec les voiles encore tendus, seul la mort nous attendait. Je commençai à monter, attrapant chaque barreau de corde, j’essayais d’atteindre le mat ou les voiles étaient accrochés. Je ne réussis pas, hélas, à refermer les voiles, le vent ultra violent m’en empêcha me faisant tomber sur le sol dans un craquement mat, une chute de quatre mètres sur le dos. Je ne pus que grimacer de douleur, me dos me faisait horriblement mal. Me relevant tandis que je crachais un filet de bile, j’entendis un bruit qui me fit frémir les poils de tout le corps. Des sueurs froides m’envahirent. Ce son, c’était un happement de poisson hors de l’eau, produis par l’entrée de l’air dans les branchies. Le son était le plus fort que j’avais entendu de toute ma vie. Pourtant, je connaissais de nombreuses espèces, je m’y connaissais, je pêchais jour et nuit depuis quasiment ma naissance. Mais, je n’avais rien entendu de pareil. Péniblement, j’essayai de rejoindre l’arrière du bateau, mais avec le roulis et le vent, c’était très difficile, sans oublier la peur qui me bourrinait les intestins. Seul un crétin n’aurait pas peur dans cette situation. Quand enfin j’arrivai à destination, grâce à un éclair, je remarquai qu’un filet traînait dans l’eau et qu’un monstre était dedans. Près de vingt-cinq mètres, une énorme crête de poisson voilier sur le dos, une norme queue, une gueule monstrueusement grande, de petites nageoires, cette créature ne venait pas de West Blue, elle venait incontestablement de Calm Belt et incontestablement, personne ici n’était préparé pour ces créatures.
Il fallait que quelqu’un coupe le filet, si personne ne le faisait, le bateau coulera et tous ses occupants. Je ne peux décemment pas laisser cela arriver. Ainsi, essayant de faire fi de la douleur qui traverse mon dos, je sors mon couteau, m’approcha en claudiquant du filet, je suis à moitié sur le sol, le vent souffle toujours des rafales meurtrières, les vagues dues à tempête font que plus que jamais, le pont est un endroit dangereux. Sans oublier que le très gros poisson se débattait et lançais des coups de queue, qui à chaque fois faisait craquer le bois de la coque. Je me traînais à moitié sur le sol, jusqu’à finalement arriver jusqu’au filet en question, sans perdre de temps, je commence à sectionner les mailles. Et alors qu’il ne reste plus qu’une maille, celle-ci romps sous la force colossal que met le poisson pour se dégager. Et avant de plonger dans les abysses pour retrouver son monde, il abat sa queue en plein milieu du pont qui se retrouve rompus en deux. Les vagues déferlèrent en un instant, tous les pauvres matelots furent emportés en partie dans l’eau. Le bateau s’écroulait, il coulait. Nous étions en train d’avoir un naufrage.
Je me relève avant de me diriger vers un canot de sauvetage, canot de sauvetage, qui dieu merci se trouvait à l’arrière du bateau, donc pas très loin d’où j’étais désormais. Avec des gestes rendus imprécis par la douleur et la nuit, il me faut environ cinq minutes pour faire descendre l’embarcation dans une mer déchaîné. Montant dessus, j’entendis les cris de personnes en train de noyer, je ne pouvais pas les laisser mourir comme cela, j’essayais de me rapprocher d’un groupe de personnes essayant de se maintenir à l’eau. Je les récupère avant de me mettre à ramer, je ne peux pas ramasser tout le monde, nous sommes déjà plus d’une dizaine dans cette petite embarcation, accueillir plusieurs personnes serait de la folie pure et simple. Je m’éloigne du lieu du naufrage, je sais pertinemment que lorsque le bateau sombrera complètement, nous serons happé si nous sommes trop proches. Ainsi, je rame comme jamais je n’ai ramé, je suis terrifié et malgré mon sourire de façade, je ne ressentais que douleur à ce moment-là.
Un cri m’interrompt, quelqu’un est en train de se noyer, seul, dans la nuit noire. La noyade est la pire mort existante, je ne la souhaiterais même pas à mon pire ennemis. Ainsi, hurlant aux hommes sur la chaloupe de prendre le relais, je me jette dans l’eau glacée de la nuit. Je commence un crawl, tout en me maudissant d’aller aider quelqu’un. Plus je repensais à cette expédition, plus je me rends compte qu’elle était une mauvaise idée. Lâchant un grognement tandis que je continue de nager au maximum de mes capacités.
Mais, alors que je nageais, un éclair frappa l’eau à une vingtaine de mètres de moi et je pus apercevoir un aileron triangulaire se précipiter vers moi. Un requin ! Il ne me manquait plus que cela, je sors mon couteau de chasse et essaye tant bien que mal de calmer mes mouvements et mon cœur. Le requin est énorme, je dirais cinq mètres et sans aucun doute assez dangereux pour me tuer. Je laisse le requin avancer près de moi. Celui-ci semble me jauger en tant que proie. Il reste quelque minute à me tourner autour avant de finalement m’attaquer. Il me percuta violemment dans l’estomac avant de me mordre à la cuisse gauche. Mais, avant qu’il ne puisse m’arracher un lambeau de chair, j’enfonce mon couteau dans ses branchies avec un grognement animal. Le requin me lâcha avant de fuir. Mais, il m’a tout de même blessé et les traces de crocs que je porte à la cuisse ne semblent pas être que des blessures superficielles. Je souffre, mais je suis allé trop loin pour abandonner la personne se noyer. Je me remets à nager, au meilleur niveau que mon corps me le permet, jusqu’à arriver à celui qui avait tant besoin de moi.
Dans l’obscurité, il me semblait avoir reconnus le gamin qui était venu me faire chier tout à l’heure, mais je n’étais sûr de rien. L’attrapant sous les bras, je commençai à nager en le remorquant, tout en faisant attention à ce qu’il ne se noie pas. Mais, je suis un homme et dans une mer déchaînée, je ne suis pas invincible. Tôt ou tard, avec ma blessure au dos et mes plaies ouvertes à la cuisse, je serais tombé de fatigue, ainsi, alors que je réussis à jeter le gamin dans un canot, je sens toutes mes forces m’abandonner, tandis que lentement et doucement, je sombre dans l’eau noire comme la nuit. Je sens l’eau s’infiltrer dans mes poumons, je regretterais presque d’être allé sauver le gamin, désormais je meurs, je me suis surestimé, je m’en veux d’avoir été si serviable. Je vois ma vie défilé devant mes yeux, je me vois pêcher, encore, encore et encore. Avec un sourire, je songe que toute ma vie, j’aurais fait ce qui m’avait plu, pêché. Et malgré que mourir ici me fais chier, je songe que j’aurais toujours vécus ma vie comme je l’entendais, en pêchant…
Je me réveillai en sursaut en vomissant des litres d’eau quelque temps après, allongé dans un canot, je pouvais apercevoir, l’homme aux longs cheveux blancs, celui qui me semblait être le second. Je ne comprenais pas, j’étais persuadé être mort, j’avais la cuisse gauche en sang, le dos en compotes. Comment pouvais-je être encore en vie ? Avec l’eau froide en plus, j’aurais dû mourir d’hypothermie. Alors, j’étais incrédule d’être encore en vie. Mais, le second arriva et j’appris de sa bouche que j’avais été sauvé de peu et que malheureusement, avec le naufrage du bateau, personne n’aurait de salaire. Je ne pus que cracher de colère. J’avais risqué ma vie pour plusieurs personnes, lorsque j’aurais pu dès le début fuir, ne pas me blesser et m’en sortir indemne. Mais, par contre, pour récompenser mes « actes de bravoures », je reçu tout de même un demi-salaire d’environ cent soixante-quinze mille berry, lorsque nous fûmes débarquer au port le plus proche, celui de notre départ, malgré que j’aie récupéré de l’argent, je regrettais d’avoir embarqué sur le bateau. C’était une très mauvaise idée de m’embarquer sur un navire comme cela et je jure qu’on ne m’y reprendra plus. De plus, je travaillais mieux en solo. Après cette expérience traumatisante, je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie de retrouver ma vie, seul, sans personne, sans problème, une vie simple de pêcheur, une vie qui me plait.
Informations IRL
• Prénom : Sphinx
• Age : 17 ans
• Aime : Les animes et l’histoire
• N'aime pas : La Physique
• Personnage préféré de One Piece : Basil Hawkins
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis : un peu plus de deux ans
• Disponibilité approximative : 30 minute par jour, plus 1 heures le mercredi, samedi et dimanche
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ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Haj Fiskaren le Sam 25 Aoû 2018 - 10:35, édité 3 fois