Lentement mais sûrement, nous approchions des cotes de l'immense iceberg-prison, avec la petite équipe d'opération qui s'était constituée en quelques minutes à peine, juste avant le départ initialement prévu à deux, à savoir Mibu et moi.
D'un coté, j'ai monsieur Abraham Berret, qui dit disposer d'une grande mémoire, quasi instantanée (le terme exact est "mémoire photographique", il me semble) et je pense que ça pourra être grandement utile pour nous repérer sur le terrain et surtout sur le chemin du retour.
De l'autre coté, nous avons le "Baron Corbeau", dont les compétences sont encore assez floues, malgré le résumé qu'il m'en a fait sur la route. Me concentrant majoritairement sur la mission, j'ai eu du mal à enregistrer ces nouvelles informations dans mon esprit et pour l'instant, je me concentre surtout sur les rames.
Mibu était à la proue de notre embarcation, observant silencieusement l'horizon, sa voix perçant quelques fois, pour quelques indications géographiques à mon attention.
-Un peu à bâbord... Encore... C'est bon... Un petit peu à tribord...
Pour ma part, je suivais aveuglément ses ordres, choisissant de me concentrer sur les rames, pour garantir des mouvements aussi fluides que silencieux.
Si je "m'encombrai" d'un des deux hommes à la proue, on aurait du mal à se coordonner et je ne veux pas faire le moindre bruit, y compris des bruits d'éclaboussures ou quoique ce soit d'autre.
Même si le vent est assez fort et qu'un grincement d’origine inconnue, mais qui semble provenir du centre de l'île, je préfère limiter les risques.
Notre point d’amarrage est situé sur le versant Ouest de l'île, qui me semble suffisamment "montagneux", pour camoufler notre arrivée.
-Ralentis Kardelya... Doucement... On va toucher la rive dans cinq... quatre... trois... deux... un... Top!
Je cale la barque contre la petite muraille de glace, haute de trois mètres environ. J’amarre consciencieusement le canot à la glace, avec une corde attachée à un pic enfoncé de deux trois coups de pieds en guise de marteau... Cela devrait tenir jusqu'à notre retour et le petit dénivelé devrait empêcher les soldats Marines de repérer l'embarcation... Beaucoup de "si" pour ce début d'opération, mais je ne peux pas faire mieux pour l'instant.
Prenant de l'élan, je saute les trois petits mètres me séparant de la surface de l'iceberg, observant attentivement les environs... Comme j'avais pu plus ou moins le constater depuis le navire pirate, l'endroit est assez isolé et renfermé: une sorte de gorge faite de glace et nous couvrant assez bien des regards et du vent.
Cette brève observation étant faite, j'enfonce un dernier pic de métal dans le mur, plus proche du sommet et me laisse pendre au bout de métal par les mains, mes pieds pendant vers le bas.
Mibu fait comme à l'entraînement, saisissant fermement mes jambes et je le projette assez violemment vers le haut, d'un mouvement de jambes, pour le faire atterrir sur la glace.
Sauf que je galère d'avantage, à soulever les "deux variables" une par une, à savoir monsieur Barret et le Baron Corbeau, mais j'arrive à les hisser suffisamment haut, même si je commençais à avoir sérieusement mal aux mains.
Je remonte pour finir avec cette partie "accostage", me frictionnant les mains quelques peu refroidies et surtout endolories.
Je murmure ensuite au trio:
-Bon, ne traînons pas d'avantage ici.
Je passe en première, monsieur Barret en deuxième, Mibu en troisième et monsieur le Baron Corbeau en dernier. Vous tiendrez assez fermement la veste de votre "voisin", pour éviter que l'on se perde ou se sépare.
On se fait le plus petit et le plus discret possible, en parlant aussi au minimum. Si vous remarquez un détail sur la gauche ou la droite, vous tapotez l'épaule de la personne devant vous, qui correspond à la direction du détail, qui transmettra ensuite à moi.
L'objectif est de trouver la prison et de s'infiltrer dedans, dés que les pirates ont fait sauter les murs. Sur place, on devra retrouver le capitaine pirate Izya, une jeune femme aux longs cheveux roux, pour ceux qui ne l'auraient jamais vus, en personne ou sur ces avis de recherche.
Sur ce, en route.
J'attends que tout le monde soit en place et je commence à m'avancer prudemment en direction de ce que je pense être le Nord-Est. Et puis, ce mystérieux grincement venant du centre de l'île pourrait être un point de repère, je pense...
D'un coté, j'ai monsieur Abraham Berret, qui dit disposer d'une grande mémoire, quasi instantanée (le terme exact est "mémoire photographique", il me semble) et je pense que ça pourra être grandement utile pour nous repérer sur le terrain et surtout sur le chemin du retour.
De l'autre coté, nous avons le "Baron Corbeau", dont les compétences sont encore assez floues, malgré le résumé qu'il m'en a fait sur la route. Me concentrant majoritairement sur la mission, j'ai eu du mal à enregistrer ces nouvelles informations dans mon esprit et pour l'instant, je me concentre surtout sur les rames.
Mibu était à la proue de notre embarcation, observant silencieusement l'horizon, sa voix perçant quelques fois, pour quelques indications géographiques à mon attention.
-Un peu à bâbord... Encore... C'est bon... Un petit peu à tribord...
Pour ma part, je suivais aveuglément ses ordres, choisissant de me concentrer sur les rames, pour garantir des mouvements aussi fluides que silencieux.
Si je "m'encombrai" d'un des deux hommes à la proue, on aurait du mal à se coordonner et je ne veux pas faire le moindre bruit, y compris des bruits d'éclaboussures ou quoique ce soit d'autre.
Même si le vent est assez fort et qu'un grincement d’origine inconnue, mais qui semble provenir du centre de l'île, je préfère limiter les risques.
Notre point d’amarrage est situé sur le versant Ouest de l'île, qui me semble suffisamment "montagneux", pour camoufler notre arrivée.
-Ralentis Kardelya... Doucement... On va toucher la rive dans cinq... quatre... trois... deux... un... Top!
Je cale la barque contre la petite muraille de glace, haute de trois mètres environ. J’amarre consciencieusement le canot à la glace, avec une corde attachée à un pic enfoncé de deux trois coups de pieds en guise de marteau... Cela devrait tenir jusqu'à notre retour et le petit dénivelé devrait empêcher les soldats Marines de repérer l'embarcation... Beaucoup de "si" pour ce début d'opération, mais je ne peux pas faire mieux pour l'instant.
Prenant de l'élan, je saute les trois petits mètres me séparant de la surface de l'iceberg, observant attentivement les environs... Comme j'avais pu plus ou moins le constater depuis le navire pirate, l'endroit est assez isolé et renfermé: une sorte de gorge faite de glace et nous couvrant assez bien des regards et du vent.
Cette brève observation étant faite, j'enfonce un dernier pic de métal dans le mur, plus proche du sommet et me laisse pendre au bout de métal par les mains, mes pieds pendant vers le bas.
Mibu fait comme à l'entraînement, saisissant fermement mes jambes et je le projette assez violemment vers le haut, d'un mouvement de jambes, pour le faire atterrir sur la glace.
Sauf que je galère d'avantage, à soulever les "deux variables" une par une, à savoir monsieur Barret et le Baron Corbeau, mais j'arrive à les hisser suffisamment haut, même si je commençais à avoir sérieusement mal aux mains.
Je remonte pour finir avec cette partie "accostage", me frictionnant les mains quelques peu refroidies et surtout endolories.
Je murmure ensuite au trio:
-Bon, ne traînons pas d'avantage ici.
Je passe en première, monsieur Barret en deuxième, Mibu en troisième et monsieur le Baron Corbeau en dernier. Vous tiendrez assez fermement la veste de votre "voisin", pour éviter que l'on se perde ou se sépare.
On se fait le plus petit et le plus discret possible, en parlant aussi au minimum. Si vous remarquez un détail sur la gauche ou la droite, vous tapotez l'épaule de la personne devant vous, qui correspond à la direction du détail, qui transmettra ensuite à moi.
L'objectif est de trouver la prison et de s'infiltrer dedans, dés que les pirates ont fait sauter les murs. Sur place, on devra retrouver le capitaine pirate Izya, une jeune femme aux longs cheveux roux, pour ceux qui ne l'auraient jamais vus, en personne ou sur ces avis de recherche.
Sur ce, en route.
J'attends que tout le monde soit en place et je commence à m'avancer prudemment en direction de ce que je pense être le Nord-Est. Et puis, ce mystérieux grincement venant du centre de l'île pourrait être un point de repère, je pense...