KREZEL RY’HAN
• Pseudonyme : Clefzel à cause de sa manie de tout débloquer.
• Age : 18 ans.
• Sexe : Femme… Eh ! Qui a pré-rempli ce champ ? J’suis un homme, un vrai… Aaaaah, une araignée !
• Race : J’suis humain… Si si… Mais vous inquiétez pas… Hein, quoi, ces dents acérées ? *Se cache la bouche* ché rien, ché rien.
• Age : 18 ans.
• Sexe : Femme… Eh ! Qui a pré-rempli ce champ ? J’suis un homme, un vrai… Aaaaah, une araignée !
• Race : J’suis humain… Si si… Mais vous inquiétez pas… Hein, quoi, ces dents acérées ? *Se cache la bouche* ché rien, ché rien.
• Métier : … Parasite ? … Ouais, ça me correspond bien.
• Groupe : Maaais… Laissez-moi tranquille avec vos questions. J’ai la tête à appartenir à un autre groupe que civil ?
• But : Retrouvez mon frère suivant les traces de mes parents… Et lui faire passer un savon.
• Équipement : Juste un énorme bouquin avec toutes les lettres collées de mon frère… J’ai du tout abandonné, même ma collection de Bande dessinée… J’ai tout laissé.
• Parrain : Le parrain, c’est moi !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Du meilleur Marine… Kan Kagami
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Kaiser Myosotis o7
Codes du règlement :
• Groupe : Maaais… Laissez-moi tranquille avec vos questions. J’ai la tête à appartenir à un autre groupe que civil ?
• But : Retrouvez mon frère suivant les traces de mes parents… Et lui faire passer un savon.
• Équipement : Juste un énorme bouquin avec toutes les lettres collées de mon frère… J’ai du tout abandonné, même ma collection de Bande dessinée… J’ai tout laissé.
• Parrain : Le parrain, c’est moi !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Du meilleur Marine… Kan Kagami
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Kaiser Myosotis o7
Codes du règlement :
Description Physique
Je vais déjà commencer par dissiper un malentendu récurrent lorsque que je rencontre une nouvelle personne : non, je ne suis pas une femme. Malgré ma voix fluette, ma démarche enjouée, mes longs cheveux vert pomme parfaitement coiffés d’une longueur arrivant au bas dos, la mèche sur l’œil gauche merveilleusement courbée, mes traits d’une douceur insoupçonnée et mes grands yeux saillants habillés de long cils et de fin sourcils, je reste néanmoins un homme…. Très efféminé, mais quand même. Ce n’est pas parce que j’essaye de prendre soin de mon apparence que je n’ai pas ce qu’il faut, là où il faut…
Hein ? Quoi ? Attendez, vous pouvez répéter ? Je devrais peut-être penser à grandir et prendre du poids pour éviter tout ambiguïté. Bon, déjà pour commencer Monsieur, merci de m’écouter, mais maintenant vous pouvez sortir s’il vous plaît… Enfoiré. Cependant, j'avoue qu'il n’a pas tout à fait tort… Certes, si je faisais trente centimètres et vingt kilos de plus, tout doute serait dissipé - même si ça ferait tout de même un peu bizarre de voir un gaillard avec ma coupe de cheveux. Cependant, et cela me peine très fortement de le dire, mais je n’ai jamais réussi à faire partir l’aiguille du pèse-personne de l’infirmerie de la pension au-delà de la quarantaine et j’ai à peine atteint le mètre soixante il y a très peu… Oh ! Rigolez pas où je vous colle contre le mur… Attendez, je n’ai pas bien entendu, reformulez s'il vous plaît ? Si j’étais vous, j’éviterais de faire ça : vous risquerez de vous casser le bras… Je vous ai déjà demandé de partir une fois, je n’ai pas envie de réitérer mes paroles. Je suis gentil, je vous montre la sortie. Merci.
Bref, où j’en étais déjà... Ah oui, ça me revient ! Le fait que je sois aussi petit et aussi léger est sûrement dû au fait de ma faible constitution. D’aussi loin que je ne me souvienne, je n’ai jamais passé un seul repas sans prendre des petits médicaments et autres compléments de toutes les formes et de toutes les couleurs… Même si, parfois je me demande si les médecins n’exagèrent pas un petit peu ou qu’ils s’amusent à tester des traitements sur ma pomme. Si je me remémore bien, il y a deux-trois ans, j’étais à une dizaine de pilules par repas… Ouais, non, je pense trop, tout ça, c’est pour mon bien. Enfin, ce n’est pas tous les jours faciles quand je n’arrive même pas à soulever le quart de mon poids. Pour finir sur le sujet, je ne sors pratiquement jamais sans ma petite besace de survie remplie de petits cachets, afin de me remettre sur pied si un malaise survient… Eh ! Je ne vous permets pas ! Elle n’est pas moche ma petite sacoche ! Elle est même assortie à mes vêtements !
Ça me fait penser ! Je ne vous ai pas parlé de mon style vestimentaire ! Pour faire simple : j’aime tout ce qui est étincelant, pétant, qui peut brûler la rétine à tous les non-initiés. Certes, s’il faut, je peux me faire discret en portant du neutre, des vêtements passe-partout… Mais ce n’est seulement lorsque je suis complètement obligé. Aussi, grâce à ma maigre corpulence, je peux me permettre d’aller piocher côté garde-robe féminine pour trouver la perle rare… Ce n’est pas rare de trouver dans mon dressing quelques robes ou autre jupes. Même si je ne les porte pas souvent…
Voilà, j’ai à peu près tout-dit… Vous avez d’autres questions ? Oui, le monsieur tout chauve là-bas ? … Si je suis humain ? Mais… Pourquoi cette question ? … Mon yeux carmin, mes bandages et mes dents acérés… Baih Bienchur que je chui un houmain, bourgois dites-vous cha ? La chéanche est terminée de toute fachon… Aie, putain, la porte. Ce n’est pas facile de se déplacer les yeux fermés…
Hein ? Quoi ? Attendez, vous pouvez répéter ? Je devrais peut-être penser à grandir et prendre du poids pour éviter tout ambiguïté. Bon, déjà pour commencer Monsieur, merci de m’écouter, mais maintenant vous pouvez sortir s’il vous plaît… Enfoiré. Cependant, j'avoue qu'il n’a pas tout à fait tort… Certes, si je faisais trente centimètres et vingt kilos de plus, tout doute serait dissipé - même si ça ferait tout de même un peu bizarre de voir un gaillard avec ma coupe de cheveux. Cependant, et cela me peine très fortement de le dire, mais je n’ai jamais réussi à faire partir l’aiguille du pèse-personne de l’infirmerie de la pension au-delà de la quarantaine et j’ai à peine atteint le mètre soixante il y a très peu… Oh ! Rigolez pas où je vous colle contre le mur… Attendez, je n’ai pas bien entendu, reformulez s'il vous plaît ? Si j’étais vous, j’éviterais de faire ça : vous risquerez de vous casser le bras… Je vous ai déjà demandé de partir une fois, je n’ai pas envie de réitérer mes paroles. Je suis gentil, je vous montre la sortie. Merci.
Bref, où j’en étais déjà... Ah oui, ça me revient ! Le fait que je sois aussi petit et aussi léger est sûrement dû au fait de ma faible constitution. D’aussi loin que je ne me souvienne, je n’ai jamais passé un seul repas sans prendre des petits médicaments et autres compléments de toutes les formes et de toutes les couleurs… Même si, parfois je me demande si les médecins n’exagèrent pas un petit peu ou qu’ils s’amusent à tester des traitements sur ma pomme. Si je me remémore bien, il y a deux-trois ans, j’étais à une dizaine de pilules par repas… Ouais, non, je pense trop, tout ça, c’est pour mon bien. Enfin, ce n’est pas tous les jours faciles quand je n’arrive même pas à soulever le quart de mon poids. Pour finir sur le sujet, je ne sors pratiquement jamais sans ma petite besace de survie remplie de petits cachets, afin de me remettre sur pied si un malaise survient… Eh ! Je ne vous permets pas ! Elle n’est pas moche ma petite sacoche ! Elle est même assortie à mes vêtements !
Ça me fait penser ! Je ne vous ai pas parlé de mon style vestimentaire ! Pour faire simple : j’aime tout ce qui est étincelant, pétant, qui peut brûler la rétine à tous les non-initiés. Certes, s’il faut, je peux me faire discret en portant du neutre, des vêtements passe-partout… Mais ce n’est seulement lorsque je suis complètement obligé. Aussi, grâce à ma maigre corpulence, je peux me permettre d’aller piocher côté garde-robe féminine pour trouver la perle rare… Ce n’est pas rare de trouver dans mon dressing quelques robes ou autre jupes. Même si je ne les porte pas souvent…
Voilà, j’ai à peu près tout-dit… Vous avez d’autres questions ? Oui, le monsieur tout chauve là-bas ? … Si je suis humain ? Mais… Pourquoi cette question ? … Mon yeux carmin, mes bandages et mes dents acérés… Baih Bienchur que je chui un houmain, bourgois dites-vous cha ? La chéanche est terminée de toute fachon… Aie, putain, la porte. Ce n’est pas facile de se déplacer les yeux fermés…
Description Psychologique
Déjà, je pense que je l’affiche très bien avec mon style exubérant : j’aime bien me faire remarquer. Je ne sais pas… Je ressens toujours le besoin de me mettre en avant malgré ma force proche du néant – ce qui n’aime pas trop lorsque l’on se trouve sur un bateau marchand. Alors j’essaye de compenser en étant casse-cou, extrêmement ouvert et intéressé par un peu tout et tout le monde, toujours à arborer un sourire étincelant et être à chaque fois le plus rayonnant possible… Même si ça peut saouler tout le monde, car je crois que je manque de quelque chose d’assez primordial qui souvent me fout dans une merde pas possible : je ne possède aucun filtre. Tout ce qui me passe par la tête, je le dis – que ce soit un simple compliment ou la pire insulte jamais sorti de la bouche d’un ado de dix-huit ans.
Il y a un autre truc qui saute aux yeux : j’adore les casse-têtes. J’aime me triturer les méninges pour résoudre ces énigmes. Rien ne me résiste… Ni même toutes les formes de fermeture. Pour être honnête : je n’aime pas ne pas savoir. Qu’est-ce que cache cette porte ? Y’a-t-il un petit trésor si je trouve la solution à cette énigme ? Et si je déverrouillai ce cadenas, une grosse bête va sortir ? Je n’arrête pas de me poser ce genre de question, ce qui m’oblige à tout le temps tenter de crocheter, même si ça peut me valoir plusieurs remontrances de la part des personnes qui n’aiment pas trop qu’on rentre dans leur vie privée. M’enfin, suffit que je leur fais les yeux doux et la plupart du temps, ça passe.
Après… Après, il y a des moments où malgré toute la volonté du monde : ça ne va pas. Bien sûr, je reste un humain donc j’ai des hauts et des bas, mais je ne parle pas de cela. Je parle de quelque chose de plus grave. Vous savez, lorsque j’ouvre ces coffres ou ces portes, je ne peux pas m’en empêcher de subtiliser des petits trucs… Je ne sais pas, j’ai toujours trouvé ça excitant de dérober un bien à une autre personne. Au départ, je faisais ça parce que mes camarades à la pension me le demandaient vu que j’étais le seul à pouvoir le faire. Et voir leur visage rayonner à chaque fois que je leur rapportai ce qu’ils désiraient, ça me faisait plaisir… Mais au bout d’un moment, même si je n’avais aucune requête, ça m’amusait de le faire. Faut dire que c’était la chose qui m’intéressait… À part passer du temps avec mon frère.
Aussi… Bon, je ne devrais sans doute pas le dire mais, lorsque je subis un trop gros choc émotionnel comme physique… J’ai comme des trous de mémoires et je me retrouve la plupart du temps isolé dans une chambre. On ne me fait sortir que le lendemain et, souvent, on me regarde bizarrement… Comme s’il se méfiait de moi. Personne n’a voulu me dire ce qu’il se passait pendant mes absences… Même May’hem.
Très récemment, je crois aussi être sujet à prendre des décisions assez déraisonnable…
Il y a un autre truc qui saute aux yeux : j’adore les casse-têtes. J’aime me triturer les méninges pour résoudre ces énigmes. Rien ne me résiste… Ni même toutes les formes de fermeture. Pour être honnête : je n’aime pas ne pas savoir. Qu’est-ce que cache cette porte ? Y’a-t-il un petit trésor si je trouve la solution à cette énigme ? Et si je déverrouillai ce cadenas, une grosse bête va sortir ? Je n’arrête pas de me poser ce genre de question, ce qui m’oblige à tout le temps tenter de crocheter, même si ça peut me valoir plusieurs remontrances de la part des personnes qui n’aiment pas trop qu’on rentre dans leur vie privée. M’enfin, suffit que je leur fais les yeux doux et la plupart du temps, ça passe.
Après… Après, il y a des moments où malgré toute la volonté du monde : ça ne va pas. Bien sûr, je reste un humain donc j’ai des hauts et des bas, mais je ne parle pas de cela. Je parle de quelque chose de plus grave. Vous savez, lorsque j’ouvre ces coffres ou ces portes, je ne peux pas m’en empêcher de subtiliser des petits trucs… Je ne sais pas, j’ai toujours trouvé ça excitant de dérober un bien à une autre personne. Au départ, je faisais ça parce que mes camarades à la pension me le demandaient vu que j’étais le seul à pouvoir le faire. Et voir leur visage rayonner à chaque fois que je leur rapportai ce qu’ils désiraient, ça me faisait plaisir… Mais au bout d’un moment, même si je n’avais aucune requête, ça m’amusait de le faire. Faut dire que c’était la chose qui m’intéressait… À part passer du temps avec mon frère.
Aussi… Bon, je ne devrais sans doute pas le dire mais, lorsque je subis un trop gros choc émotionnel comme physique… J’ai comme des trous de mémoires et je me retrouve la plupart du temps isolé dans une chambre. On ne me fait sortir que le lendemain et, souvent, on me regarde bizarrement… Comme s’il se méfiait de moi. Personne n’a voulu me dire ce qu’il se passait pendant mes absences… Même May’hem.
Très récemment, je crois aussi être sujet à prendre des décisions assez déraisonnable…
Biographie
J’ai poussé mes premiers cris en 1609, dans la petite ville de Shell Town, sur l’île éponyme située en East Blue. Mes parents sont tous-deux Marine et peuvent ne pas rougir de leur position au sein de l’organisation de ce mini quartier général. En effet, Jon’has et Kaytlin Krezel campent respectivement le rôle de sous-lieutenant et de commandant. Les deux demeurent très appréciés de leurs hommes, même si ces derniers préfèrent leur supérieur direct qui n’est pas forcément des plus sérieux avec ses cheveux en pétard bleu nuit et ses yeux carmin. Mon père se fout totalement de la hiérarchie et entretient un lien très fort avec ses troupes, à un point qu’il se fait souvent rappeler à l’ordre par sa femme. C’est un véritable bout entrain qui, au moment opportun, sait tout même être sérieux… On me dit souvent que j’ai ses yeux et son absence de filtre. Quant à ma mère… Dire qu’elle est le contraire de son mari relève plus d’une réalité que de l’exagération. Malgré la fantaisie de son style – mes cheveux viennent d’elle -, elle dirige sa vie comme un vrai soldat et n’hésite pas à taper du poing quand il faut… Enfin, seulement si son subalterne ne met pas son petit grain de sel car oui : elle en était follement amoureuse.
C’est un merveilleux couple qui s’aime et ne se quitterait jamais… Enfin, c’était. Ou plutôt, je n’en sais rien… À vrai dire, je ne les ai jamais réellement connus : tout ce que je viens de raconter n’est seulement un résumé de ce que les personnes de la pension des Mouettes disaient sur mes parents.
En effet, à peine un an après ma naissance, les deux ont dû quitter leur petit nid douillet qu’ils avaient mis une dizaine d’années à installer pour une mission sur Grand Line. Même si celle-ci n’était pas forcément périlleuse vu qu’ils n’étaient appelés qu’en tant que renfort, ils ne pouvaient se permettre de prendre avec eux leur bambin et leur premier garçon âgé de quatre ans, surtout qu’il ne s’agissait que d’un ordre temporaire et qu’ils rentreraient rapidement chez eux. Ils nous ont donc placés dans une pension spécialisée dans ce genre d’accueil. Cependant, ils ne sont jamais revenus nous chercher.
Au départ, on recevait des lettres de manière régulière, mais leur fréquence diminuait progressivement, jusqu’à ne plus en recevoir aucune au bout de six mois. Je devais avoir trois ans à ce moment-là lorsque la terrible nouvelle fut apportée par un homme en uniforme : leur bateau s’était fait attaquer en mer et aucune personne n’en était revenu. J’avoue qu’à l’époque, je n’avais pas vraiment compris ce que ça impliquait, même lorsque May’hem m’attrapa fortement dans ses bras, le visage fermé, en me disant que tout allait bien se passer et qu’il allait s’occuper de tout dès à présent… Mais je me souviens encore du regard noir qu’il avait lancé à l’oiseau de mauvais augure… Un regard de haine qui m’avait glacé le sang.
May’hem, c’est mon grand frère et, à l’inverse de ce que son nom pourrait faire penser de lui, il possède un caractère principalement très droit, comme notre mère. Il ne laisse pas transparaître ses émotions et essaye toujours d’être le plus rassurant possible avec moi. Pendant toute mon enfance, il était derrière moi. Sans doute qu’il essayait de prendre la place de nos parents, mais bien sûr, un enfant de sept ans n’avait pas encore les épaules pour supporter ce genre de responsabilité… Surtout, lorsque son petit frère possédait une santé fragile, mais aussi une attirance pour le risque et un don naturel pour déverrouiller tout ce qu’il touche. Alors, lorsque la coupe commençait à être pleine, il devenait froid et distant avec tout le monde. Il s’isolait et, le lendemain, on le retrouvait frais comme un gardon. Enfin… Il l’était avec les autres pensionnaires et moi. Avec le personnel de la pension, c’était autre chose : il les détestait. Et pas qu’eux : il crachait aux bottes des autres soldats de la Marine et les insultait. Sans doute les tenait il tous responsable de la disparition de Papa et Maman… En tout cas, ce n’était pas vraiment une partie de plaisir à des moments. Je n’aidais pas vraiment non plus…
Ma première absence a dû arriver alors que j’arrivais sur ma première dizaine. J’ai encore un très clair souvenir de ce qu’il s’est passé avant et après, mais il me manque encore des éléments. Un nouvel enfant était arrivé à la pension. Il s’appelait Jude et n’était pas du genre à être sociable. Il restait souvent dans son coin et ne montrait aucun intérêt envers n’importe qui. Mon frère me défendait d’aller discuter avec lui, car il avait peur pour moi. Mais bon, tête de mule comme j’étais – je le suis toujours, j’ignorai ses mises en garde et je tentai d’ouvrir le dialogue pour en apprendre un peu plus sur lui. Je lui posai des questions en tout genre, parler de n’importe quoi, du beau temps… Mais je n’avais aucune réponse à part un regard froid, glacial même. Malgré ça, je continuai de venir vers lui tous les jours parce que je n’aimais pas le voir seul. Seulement, l’ignorance se mua en agressivité verbale, puis physique. Au début, ce n’était juste que des petites bousculades… Mais un jour, il me sauta littéralement à la gorge et me bloqua contre les sols, les mains m’étranglant. Les autres enfants furent terrifiés, même May’hem qui ne savait pas du tout comment réagir… Et là, je me réveillai dans ma chambre, attaché au lit.
Depuis ce moment, tout le monde devint un peu plus froid avec moi. Les autres pensionnaires m’évitaient et mon frère me regardait différemment, même s’il n’essayait pas de le faire transparaître. Je sentais un peu comme un malaise… Avant on se chamaillait souvent, mais là, c’était comme s’il m’évitait… Personne ne voulait me dire pourquoi. M’enfin, j’étais – et je suis – pire qu’une mule : quand on me fuit, je reviens à la charge. C’est à ce moment-là que je mis mes talents au service des autres, histoire qu’ils continuent de me fréquenter. Et les relations finirent doucement par redevenir comme avant… Même si je me faisais plus souvent gronder…
La routine s’installa alors pendant des jours, des mois, et même des années jusqu’au moment où l’improbable arriva.
Quatre ans plus tard, une lettre anonyme secoua à jamais notre quotidien. Elle portait nos deux noms… C’était une lettre de nos parents ! Cependant, mon frère me l’arracha des mains avant même que je ne puisse la lire et la garda pour lui. J’avais beau le supplier de me la laisser, et même fouiller ses affaires, jamais je n’avais réussi à mettre la main dessus. Et voilà qu’un mois après, il disparut lui aussi sans laisser de traces… Enfin si. Lui aussi me laissa une lettre qui disait de ne pas m’inquiéter, qu’il était parti à la recherche de nos parents et qu’il allait lui aussi laisser des nouvelles… Et comme eux, il arrêta d’en envoyer après un an et demi, à croire que c’était de famille. De toute façon, je ne lisais pas ses correspondances, je les avais juste stockés dans un endroit secret, histoire que personne à part moi ne tombe dessus… S’il voulait me dire quelque chose, il allait de toute façon revenir… Hein ? Et bien… Non, comme Jon’has et Kaitlyn…
Mais lui avait une toute autre raison : un mois seulement après la dernière, une troupe de marines franchit la porte de la pension. On me convia alors à la garnison alors que c’était mon seizième anniversaire et on me fit le pire des cadeaux : la tête de mon frère sur un avis de recherche. D’après les dernières informations, c’était devenu un révolutionnaire. On me posa énormément de questions, surtout sur les échanges que j’avais avec lui par lettre, mais je n’avais aucune des réponses et on finit par me laisser partir que le lendemain. Pourquoi a-t-il fini comme ça ? La réponse était sans doute contenue dans ces fameuses lettres. Et… Heureusement que je ne les avais pas gardées dans ma chambre : elle s’était bizarrement retrouvée sans dessus-dessous. Les personnes de la pension me mirent une pression monstre, me disant que si je ne leur donnais pas la lettre, j’allais être considéré comme complice...
Ils sont tous autour de moi, ils m’engueulent, certains me poussent même. Je ne comprends pas… J’ai peur, j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure… Laissez-moi tranquille, s’il vous plaît. Arrêtez… Je… Je n’arrive plus à… À respirer. J’étouffe… Leur regard perçant me transperce… Arrêtez… Je vois trouble…
Et je me retrouve dans la réserve, les vêtements tâchés de sang. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à savoir ce qu’il m’arrive. Mais tout ce que je sais, c’est que je dois fuir et vite. Je récupère alors toutes les lettres que je passe sous mes vêtements et me dirige vers l’infirmerie. Sur le chemin, je vois des personnes au sol, je n’y fais pas attention. Je prends un sac, je crochète la porte et toutes les armoires. Je prends tous les médicaments que je trouve, sans faire aucune distinction : pas le temps. D’autres garçons me voient faire, mais semblent être complètement tétanisés pour oser m’arrêter. Je me regarde, je les regarde… Je ferme les yeux et je décide de m’enfuir en passant par la porte de derrière, récupérant un très long manteau et un châle que j’enfile afin de cacher mes vêtements et mes cheveux. Sur le pas de la porte, je m’arrête… Pourquoi je fais tout ça ?
Je… Je n’ai pas envie qu’il arrête May’hem… Il a dû se faire embrigader dans son voyage, c’est sûr… Jamais il ferait ça, hein ? Faut que je retrouve…
Je me mets alors à courir comme jamais je n’ai décampé. Mais j’ai le souffle court rapidement… Je suis obligé de m’arrêter. Non, faut continuer. Je reprends encore ma course, malgré mon cœur risquant d’exploser. Je fonce vers le port en priant trouvé un navire dans lequel monter… La nuit, peu de personne se trouve sur les quais. Je grimpe sur l’un des ponts, n’importe lequel et je me cache dans l’une des chaloupes, en attendant le jour… Et je m’endors.
Depuis ce jour, je navigue sur le même navire sur lequel je suis monté clandestinement... Ça a été assez dur de m'y intégrer, mais j'ai réussi. Je suis alors le petit jeu de piste laissé par mon frère grâce à ses lettres. Qu'a t-il trouvé ? Pourquoi était-il devenu révolutionnaire ? Et mes parents, vais-je réussir à les retrouver ?
Test RP
« Bonjour à toutes et à tous ! Je m’présente : je suis Daniel Eggblack, l’heureux organisateur de cette chasse annuelle aux choco-œufs ! Merci encore d’être venu aussi nombreux pour cette journée si particulière et chère aux habitants de Sirup ! Vous savez, cette chasse vient d’une très vieille tradition qui […]
- Bordel… C’est l’même discours qu’chaque année… Mais tout l’monde sait ça ici ! Il n’peut pas s’la fermer l’débris qu’on passe aux choses sérieu- un coup bien placé sur la crâne la stoppe net. AIE ! Putain, Marc ! C’quoi ton problème ?! T’veux t’battre, c’est ç- OUH ! Un autre coup atterrit sur son front.
- Tais-toi Izzy ! Tu fais trop de bruit, ça dérange les autres… Désolé, désolé…
- P’tain, tu m’saoules à faire des courbettes à tout l’monde là… T’es pu à l’école bordel ! … Ses yeux se plissent et me jaugent. Qu’est-ce t’as toi… ? T’veux quoi à m’dévisager comme ça, face de sapin ? C’pas parce que l’capitaine t’a accepté sur l’navire qu’t’es des notr-
- T’es quand même vachement vulgaire pour une si petite fille, Iz’. Je lui fais un petit sourire.
- Gnh…Ry’han… J’VAIS T’DEFONC-
- Vous allez vous calmer vous trois ?! Ou j’en prends un pour taper sur les deux autres ?!
- Haha, ils se sont encore fait grondé par l’vieux Grant… ‘Sont nul.
- Ne rajoute pas d’huile sur le feu, Fain…
- […] Eh bien, je vois que l’équipage de Monsieur Barnett est toujours autant en forme. Enfin… Son air sympathique le quitte pendant un instant. Si vous continuez à perturber mon discours… Un rictus apparaît. Dois-je vous rappeler ce qu’il s’est passé l’année précédente… ? Il reprend son air enjoué.
- On s’est fait éjecter à cause d’Izzy qui a tout fait capoter, haha…
- Je t’ai dit de ne pas en rajouter... Désolé Monsieur Eggblack, vous pouvez continuer.
- Merci… Eh bien, je crois que j’ai tout dit. La course commence dans dix minutes. Amusez-vous bien !
- Aaagh… Iz’ commence à s’emporter, comme à son habitude. Il se fout… de notre gueule celui-là ! Il va voir c’qu’il va voir ! J’vais l’déboîter !
- Wow, on se calme ici. »
Le grand Marc essaye de la retenir, mais il se prend un coup-de-poing dans la mâchoire, ce qui l’envoie balader contre un autre groupe de personne qui ne semble pas être très aimable, dirigé par une personne de petite taille. Ceux-ci s’échauffent et le relance violemment vers nous : il s’écrase à mes pieds. Je lui tends la main pour l’aider à se relever. Il la regarde, me jette un coup d’œil et finit par secouer légèrement la tête dans un signe négatif avant de se relever tout seul. Je le comprends : il fait trois têtes de plus et doit faire le double de mon poids. Je lui lance alors un petit sourire :
« ça va, Marc ? Pas trop de bobo ? N’empêche… Vu ta taille, je n’arrive jamais à me faire à l’idée que t’aimes pas la violence.
- Eh bien Ry’han, faut pas se fier aux apparences.
- Enfin, là… Je crois qu’parfois, l’habit fait le moine. Attention Marc, derrière toi. »
Je me jette sur le côté, effectuant une roulade digne des plus grands chevaliers, tandis que l’un de mes compagnons de voyage se fait charger dans le dos par l’homme qu’il a renversé. Mais tout va bien car, grâce à mon intervention, il effectue un léger pas de côté et esquive sans grande difficulté la menace qui s’écroule, emportée par son élan. Le premier leva les mains au niveau de son visage en se retournant vers son ‘agresseur’ :
« Oh, excusez-moi. Vous êtes tombés par ma faute. Laissez-moi vous aider à vous relever.
- Mais… »
Son air agressif s’assagit étrangement et il tend sa main pour attraper le timonier jusqu’au moment où son expression devient sanguinaire. Izzy le voit directement et court vers son camarade en criant. Elle doit avoir l’habitude des coups fourrés. À ce moment-là, la personne à terre sort un couteau de sous sa veste et tente de taillader Marc au torse.
Et là, un coup de feu retentit. La balle heurte violemment la lame du coutelas et celui-ci lui échappe des mains. Il se met à crier, mais n’a pas l’air d’être touché. Cependant, couplé au boucan créé par la détonation, tout ceci fait paniquer le public qui voulait juste s’amuser avec une chasse aux œufs. Tout le monde s’écarte, quelques-uns fuient. C’est la cohue. Et moi dans tout ça : je ne fais que regarder avec un petit sourire. Ca se passe souvent comme ça avec eux… C’est ça qui est drôle.
Je tourne légèrement la tête pour voir l’origine du tir… Il n’y a qu’une personne qui peut tirer d’une manière aussi précise. C’est Fain, le petit dernier de l’équipage, toujours sous la tutelle du capitaine qui se place à chaque fois à côté de lui, prêt à le congratuler. Et voilà qu’il lui enfonce doucement la casquette sur le crâne.
« Tu tires toujours aussi bien toi…
- Héhé…
- Bon… Fink, ramène tes hommes… On ne veut pas causer plus de grabuge…
- Eh bien… Ca tombe bien !
- AH ! »
D’un coup, le capitaine, le petit artilleur, l’infirmière, le timonier et moi-même se retournons vers monsieur Eggblack et son sourire assez inquiétant. Enfin, ce qui pose le plus de soucis, c’est l’armée de garde juste derrière lui : des personnes habillées d’un uniforme noir et d’un képi. Monsieur Grant esquissa un léger rictus nerveux et effectue un léger pas en arrière, cachant un peu son petit protégé par la même occasion.
« C’est bon, c’est bon… Je vais calmer tout le monde… S’il vous plaît, on recommence plus…
- En effet, car je ne vous laisse pas le choix : vous et votre équipage êtes bannis de la chasse aux choco-œufs ! Du balais !
- Mais… Ca fait plus de dix ans que je l’effectue…
- Et ça fait autant de temps que je dois vous supporter, vous et vos… Fou-furieux.
- Eeeh… On est pas fou. Je me permets de prendre la parole. Juste un peu… Différent.
- Tu ne m’aides pas dans cette situation Ry’han… Allez Daniel, tu peux bien passer l’éponge. Ils sont tous super heureux de participer à cette course, hein ?
- C’naze c’te truc…
- wow…
- Quoi ?
- Eh bien… Pour une fois, je suis d’accord avec Izzy.
- Vite ! Un calendrier ! Faut marquer ce jour d’une croix rouge.
- L-les gars… Et toi Fain, ça te plait ou pas cette chasse aux œufs ? Sanglote le pauvre capitaine.
- C’est plus drôle au bout de la troisième fois… C’est toujours pareil et on s’emmerde. C’est nul quoi.
- … DEGAGEZ DE MON MANOIR !!! »
Et voilà comment l’équipage Barnet a fini banni des grandes chasses aux choco-œufs ! C’est toujours l’éclate avec eux.
Informations IRL
• Prénom : Morgan
• Age : 25
• Aime : Pas envie de répondre à ça
• N'aime pas : KK
• Personnage préféré de One Piece : Aucun… Bwerf.
• Caractère : La flemme de répondre.
• Fait du RP depuis : Depuis trop longtemps pour m’en souvenir, mais ça fait deux ans et demi que je suis sur OPR
• Disponibilité approximative : 7/7, enfin tout dépend de ma motiv’
• Comment avez-vous connu le forum ? J’suis un reroll…
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Ry'han Krezel le Mer 12 Sep 2018 - 17:50, édité 3 fois