Inutile de le nier. Maintenant qu'Hody est blessé, je ne fais clairement pas le poids. Ce trois contre un me fatigue plus vite de tous les combats que j'ai fait auparavant. Je ne suis pas dans mon élément et ça se ressent. Seulement, je fais tout mon possible pour ne montrer aucun signe de faiblesse. Malgré mon seul œil valide, je m'arrange pour garder en vue mes adversaires et mon compagnon. Je ne peux pas me soucier de lui pour le moment, car ça serait prendre un gros risque que je ne peux endurer. S'il veut m'épauler, c'est son choix. Il est prévenu.
Heureusement que je détecte un manque d'organisation entre les trois Marines. Peut-être que je peux exploiter cette faiblesse pour en faire mon avantage? Esquivant alors tant bien que mal les lames d'air de l'Officier dans les airs, je commence à réaliser son petit manège. Lors de mon recule, il parvient quand même à m'entailler sans que ça ne soit trop grave. Je m'essouffle. Il veut me prendre à mon propre jeu!! Seulement, je me dis que je peux changer mon plan pour une autre approche. Il est temps de mettre fin au règne de la Reine Rouge.
Nous trouvant à bord de falaise, je comprends que je ne vais pas trop faire long feu en restant ici face à trois grosses pointures. Alors que je sécrète toujours du magma sous la glace, la vapeur se fait de plus en plus opaque et la glace de plus en plus craquante. Entre la chaleur de mon pouvoir et les assauts aériens, le sol gelé de Jotunheim peine à résister. Je sens sous mes pas une surface qui fond à grande vitesse J'ignore s'il existe des cellules ou des quartiers juste en dessus, mais j'imagine très bien qu'ils veulent que je tombe dans la flotte. Le parterre se disloque de plus en plus au milieu de ce brouillard que j'ai créé.
— Armageddon!!
Pendant que tout le bloc de glace s'ébranle, je fais jaillir une multitude de geysers de lave un peu partout autour de moi, là où j'ai secrété mon liquide rougeâtre. Autrement dit, de toute la zone de mon combat, des traits ardents et mortels sortent de la surface ça et là. Je ne contrôle nullement ma précision. Cette technique consiste à frapper à distance sans distinction. Peut-être pourrais-je mutiler un de mes adversaires? Voir, le carboniser sur place? Comme pour me donner raison, j'entends un cri de douleur au milieu de ce spectacle pyrotechnique.
À ce moment-là, toute la falaise où nous nous trouvons glisse brutalement. Je tombe au milieu des blocs de glace de taille divers. Je ne vois plus très bien, mais je sais malgré tout où me diriger. Pendant que je chute, je fait grossir mon bras droit grâce à mon pouvoir. La lave vient multiplier de volume mon membre et je le projette en direction de Jotunheim. Tout en l'éjectant, avec l'aide du Soru, je m'enveloppe dans mon propre projectile incandescent. Et à la vitesse de l'éclair, je viens pourfendre la prison en traversant sa paroi extérieure.
— Infernal Meteor
Yamamoto et les deux autres doivent penser que je suis morte s'ils sont toujours en vie. Quant à Hody, je suppose qu'il est tombé à la flotte. Toujours est-il que ça me laisse du temps pour m'aventurer dans le centre pénitencier. Et par la même occasion, je peux réfléchir un peu plus tranquillement à la nouvelle situation.
Choc thermique.
Des traits de magmas jaillissent du sol nous prenant presque au dépourvu, du moins presque. Le presque réside dans le colonel qui s’est fait ébouillanter méchamment. Nan mais, il est vraiment colonel lui ? Il est nul et il ne sert à rien… On prend quelques secondes pour souffler et panser nos blessures.
-Bon, notre amie volcanique progresse vers le cœur de la prison, la flotte approche, les prisonniers se sont échappés et on a deux autres intrus du même calibre qui sont presque rentrés, je pense qu’on peut dire que c’est la merde.
-La grosse merde.
-Bon on essaye de les dégommer ? ou on coule toute leur flotte pour les bloquer ici comme des cons ?
-Ils sont déjà bloqués comme des cons, c’est Tarai.
-Oui mais encore plus.
-Yama tu l’as déjà battue cette trainée et match nul contre les deux autres ? On te la laisse… moi, j’suis le chasseur de rookie, je vais semer la panique dans la flotte… kaas ?
-J’ai jamais dit que je voulais me la faire.
-J’t’en donne l’ordre… et t’as ces menottes en cadeau.
-D’akkor m’sieur Brick…merci…c’est mon anniversaire justement.
-C’est vrai ?
-Nan.
-Et moi je m’occupe de Clotho, tu m’as bien dit que tu l’as battu facilement ?
-ouiiiii.
-Parfait !
Je transmets encore les informations à l’amirale lui laissant soin de se charger de Rey ou de qui elle voulait, elle semblait déborder. Mais bon, je me coltine la mission chiante de sauver tous le monde en éradiquant la menace qui risquer d’éradiquer la prison en enne même. Elle a causé un beau précipice, faut l’admettre, elle a bien creusé son trou… dans cette prison… héhé… Bon j’ai le choix entre le snowboard ou la chute libre et curieusement aucune de ces deux options ne me tentent. Bah, au pire, je meurs. D’un geste habile, je me tranche une belle planche des glace, je la lance dans le conduit creusé par la pirate, m’élance et atterrit les pieds bien campé sur ma planche improvisée, comme quoi, parfois, ça sert de vivre dans une contrée enneigée. Je tends ma hache pour faire gratter la lame contre la surface, autant pour me donner plus d’équilibre, autant car c’est hyper classe. Je referme ma main gauche sur les menottes en granite, aujourd’hui, la pirate rouge aura son ardeur refroidie. Loin devant moi, une boule incandescente que mon haki détecte comme Aoi, il est l’heure de la jouer fine. Elle semble avoir atteint sa destination, moi je sens des présences juste au-dessus, donc une galerie adjacente. Je me propulse abandonnant mon surf, anéantit la paroi déjà bien fragilisée et atterrit dans une prison avec deux prisonniers manifestement groggy. Je les salue du chef, me taille une porte que je referme juste après mon passage. Avoir une hache qui gèle des trucs c’est pas mal. Normalement elle ne m’a pas repéré. D’un geste fluide, je tranche le sol autour de moi, destination Aoi.
À peine ai-je le temps de souffler un peu que le plafond s'effondre. Des blocs de glace et des débris divers me tombent dessus. Fort heureusement que tout cela n'est pas renforcé au Haki. Un nuage de poussières gelées se manifeste. Je vois une silhouette du genre menaçante. Je ne pose même pas la question de savoir de qui il s'agit. J'expulse de mes bras une série de poings magmatiques fulgurants. Je cherche à faire mouche aléatoirement, mais ma cible se mouve facilement entre les projectiles. C'est là que je comprends. Yamamoto.
Décidément, ma malchance se répète. Et cette fois, je sens que je vais y laisser des plumes. Déjà fortement handicapée d'un œil, je préfère fuir le combat. De toute façon, il va tout faire pour m'entraver, alors autant maximiser ma bonne fortune pour survivre. Ragnar veut de la diversion. Hé bien soit, m'occuper du jeunot est un travail de toute allène.
Alors que mon adversaire saute dans ma direction avec sa hache, je sécrète du magma partout sous mes pieds. En contact avec le froid intense, le liquide rouge vaporise toutes les parois et les fait fondre. J'essaie de préparer ma fuite. J'esquive alors, mais rapidement, le Marine enchaîne ses coups. Je me défends tant bien que mal. Je souffle avec difficulté. Je sors alors mon sabre pour parer sa hache, mais mon niveau d'escrime semble ne pas pouvoir rivaliser non plus. Après quelques échanges, le Commandant d'Élite me donne un coup de pied renforcé par le Fluide. Je traverse un mur de glace. Visiblement une cellule où se trouve deux prisonniers fortifiés par le froid. Évitant une lame d'air horizontale, je baisse la tête en donnant un coup puissant sur le sol fragilisé avec mes deux mains. Je m'échappe alors par l'orifice qui donne accès dans une énième geôle.
Je ne sais même pas quoi faire pour être hors de sa portée. Visiblement, il parvient à me traquer quel que soit l'endroit où je me trouve. Je force la porte avec mon pouvoir. Le plafond du corridor goûte de la lave. Yamamoto me poursuit sans hésitation. Je suis désespérée. Je longe donc une galerie au hasard. Le climat de Jotunheim ne me réussit pas. J'ai beau être une source de chaleur sûre, je ne m'y fais pas. Peut-être que je dois continuer plus en profondeur? Dans tous les cas, je ne peux plus me fier à mon sens de l'orientation. Tout se ressemble. Alors que je cours bêtement, je me dis que je peux ralentir la progression du Marine, voir, le tuer.
Au fur et à mesure que je déambule, j'entends du bruit provenant du fond de mon tunnel. Je vois des traces de combats. Des morts côtés Marines comme détenus joncent ça et là. Parfois, je dois enjamber une espèce de singe inerte démesurément grand. Je me demande si je dois vraiment m'aventurer par là. Seulement, au stade où j'en suis, je ne peux plus vraiment faire marche arrière. Jetant un œil en arrière, je réalise que le jeune Officier me colle aux basques. De temps en temps, je fais des lames d'air à l'aveuglette dans mon dos pour le ralentir un peu. Étant trop rapide, je dois me rendre à l'évidence. À nouveau, il me charge dessus avec sa hache. J'essaie comme je peux de me défendre. On échange alors des coups.
Le fer de la hache percute avec violence le sabre de la dame de lave, renforçant la couche de givre qui couvrait déjà la lame. Cette arme bien qu’un trésor de guerre inattendu présente une efficacité redoutable. J’ai du mal à imaginer ce que des vagues des froids répétés ferait à une lame en des contions normale, quand elle n’est pas maniée par une pirate ardente, par exemple. Je suis parvenu à lui infliger une série de blessures sans gravités, mais malgré tout, le compte des points est en ma faveur. Je ne souffre que de quelques entailles et trace de brûlures, le plus dérangeant est sans doute le froid qui s’engouffre par les trous de ma doudoune. J’esquive un coup d’estoc que je contre d’un revers avec le manche de mon arme renforcée que la pirate évite de justesse. Elle projette une nouvelle langue de magma qui me force à me propulser dans une cellule et reprend directement sa course. Elle semble décidée à me fausser compagnie, je suis donc si mal aimé que ça ? Elle n’imagine pas le nombre de demoiselle qui donnerait tout pour que je les accompagne de la sorte.
Je me relève rapidement et remarque la présence de deux pauvres hères en haillons qui me menacent d’un surin manifestement fait de glace. Sans doute deux malins qui se sont dit qu’ils allaient se planquer la le temps que le chaos s’estompe. Il faut avouer que c’est un peu le bordel, y’a des corps un peu partout dans les couloirs. Il y a une évasion de masse, c’est certain, mais j’ai du mal à m’imaginer son ampleur, p’tet que tous les fuyards sont à terre. Je leur jette un regard mauvais qui semble les faire frissonner, ou alors c’est le froid. Bon je ne pense pas être très présentable, avec ma doudoune constellée d’entailles et de traces de sang ou de brulures. Je m’avance vers la sortie et d’un commun accord ils « m’accordent la vie sauve si je me cassais de leur piaule », proposition que j’accepte d’un hochement de tête. Après tout je leur suis reconnaissant, ils acceptent de m’épargner et me servent de muse pour un plan tordu. En vrai, je comprends pas pourquoi, j’ai jamais vu aucun marin aborder le problème de cette manière, ça serait tellement plus simple…
Je passe la tête par l’embrasure de la porte et recule la tête pour éviter une nouvelle lame d’air et reprend ma route avant de me planquer derrière une cloison pour éviter une nouvelle attaque et mettre mon plan à exécution. Je passe ma hache dans le baudrier dans mon dos et m’empare de mon poignard. D’un coup rapide, je tranche la menotte en granit marin dans sa longueur et taille rapidement le fragment obtenu pour en faire un surin acceptable, je taille rapidement quelques dents, comme pour un harpon et me remet en route. C’est assez crade comme arme, mais planté dans une partie charnue… n’importe quel logia sera entièrement à ma merci… La chasse reprends….
Je me relève rapidement et remarque la présence de deux pauvres hères en haillons qui me menacent d’un surin manifestement fait de glace. Sans doute deux malins qui se sont dit qu’ils allaient se planquer la le temps que le chaos s’estompe. Il faut avouer que c’est un peu le bordel, y’a des corps un peu partout dans les couloirs. Il y a une évasion de masse, c’est certain, mais j’ai du mal à m’imaginer son ampleur, p’tet que tous les fuyards sont à terre. Je leur jette un regard mauvais qui semble les faire frissonner, ou alors c’est le froid. Bon je ne pense pas être très présentable, avec ma doudoune constellée d’entailles et de traces de sang ou de brulures. Je m’avance vers la sortie et d’un commun accord ils « m’accordent la vie sauve si je me cassais de leur piaule », proposition que j’accepte d’un hochement de tête. Après tout je leur suis reconnaissant, ils acceptent de m’épargner et me servent de muse pour un plan tordu. En vrai, je comprends pas pourquoi, j’ai jamais vu aucun marin aborder le problème de cette manière, ça serait tellement plus simple…
Je passe la tête par l’embrasure de la porte et recule la tête pour éviter une nouvelle lame d’air et reprend ma route avant de me planquer derrière une cloison pour éviter une nouvelle attaque et mettre mon plan à exécution. Je passe ma hache dans le baudrier dans mon dos et m’empare de mon poignard. D’un coup rapide, je tranche la menotte en granit marin dans sa longueur et taille rapidement le fragment obtenu pour en faire un surin acceptable, je taille rapidement quelques dents, comme pour un harpon et me remet en route. C’est assez crade comme arme, mais planté dans une partie charnue… n’importe quel logia sera entièrement à ma merci… La chasse reprends….
Un peu plus loin dans la galerie où se trouvent Yamamoto et Aoi, les combats font rages entre les détenus et les employés de Jotunheim. Les échos des cris raisonnent tout le long des parois. Attachés férocement au peu de chose qu'il le reste, les prisonniers se donnent cœur et âme pour leur Liberté. Ils luttent griffes et ongles. Alors que pour une majorité d'entres eux, le froid empêche tout mouvement et hôte tout désire d'évasion, pour d'autres, il s'agit d'un moteur inespéré. Guidés par une hargne aveugle, ceux qui peuvent encore bouger et qui possèdent l'espoir de partir, font tout ce qui est en leur pouvoir pour trouver la porte de sortie.
Dans la cohue générale, un homme se distingue des autres. Avec quelques valeureux, il parvient à donner courage et force. Étant autrefois au sein de l'équipage d'un pirate célèbre aujourd'hui mort, le criminel en question utilise sa popularité à son avantage pour guider les autres forbans. Il se nomme Rufus Harkness et exerce le métier de médecin. Il connait son domaine et son savoir-faire peut être précieux dans un moment pareil. Seulement, pour l'heure, il se contente de se battre pour sa survie.
En effet, les Greygoriis, ces espèces de gorilles modifiés lui donne du fil à retorde. Il faut dire que ces créatures sorties tout droit des laboratoires diaboliques de la Marine sont particulièrement robustes et tenaces. D'autant plus qu'elles sont nombreuses et soutenues par les forces de l'Ordre. La situation pour les condamnés rebelles risque d'être critique, mais quelque chose d'inattendu s'apprête à renverser la balance en leur faveur.
À quelques dizaines de mètres de la position de Rufus, la Reine Rouge se dirige sans le savoir vers lui. Elle sécrète du magma dans le sol de glace, ce qui fait fondre une partie du couloir sous une couche de vapeur. Le choc thermique est si intense que rien ne semble pouvoir tenir aux alentours. L'air glacé devient étouffant en quelques instants. En s'approchant du groupe de flibustiers, un des monstres primates se dresse contre la Capitaine des Ombres du Chaos. Ne se laissant pas intimidée, une fois à sa portée, elle s'éclate sous une sphère de magma ardent pour le surprendre. Tout en se faisant brûler, la créature recule d'un pas de panique avant de se faire pourfendre par la lame de la quarantenaire. Identifiant les personnes qui lui font face comme étant des alliés de fortune, elle s'écrie.
— COURREZ COMME SI J'ÉTAIS LA PESTE!!
La bande d'hors-la-loi ne sait pas comment réagir face à la nouvelle-venue incendiaire. Tout semble venir si vite. Tournant la tête vers celle qui vient de hurler, Rufus réalise ce qu'il se passe. Après une longue seconde de réflexion, il s'égosille à son tour en s'adressant à ses camarades.
— Faites ce qu'elle dit!!!
Étant en prise avec un soldat du centre pénitencier, il se prend un coup et abandonne son combat. La présence de la Reine Rouge lui réchauffe le cœur et veut croire qu'il peut s'en sortir. Il se met à courir aussi vite qu'il peut, dépassant alors ses frères d'armes et ses adversaires. Arrivée plus au moins au centre des combats, la Capitaine des Ombres du Chaos fait alors grossir son poing droit. Elle évite une lame d'air de Yamamoto et frappe sur le sol. Étant fragilisé par le magma de la rousse, le parterre se fracture de toute part.
— Call of Hell!!
Dans tout le couloir, la surface se craque et des blocs entiers s'engouffre dans la lave. L'Officier s'échappe de justesse, mais ce coup en traître fait pataugé les Greygoriis, les Marines et les malheureux pirates restés dans la zone d'impact. La Reine Rouge semble ne pas s'en tenir là pour échapper au Commandant d'Élite. Tout en continuant à courir vers Rufus et ses compagnons, elle fait paraître un mur juste derrière-elle soudainement.
— Ardent Wall!!
Le magma jaillit du sol en formant un mur épais. Un brouillard opaque obscurcie la vision de tout le monde, mais le Mantra du jeune Officier lui permet de sentir la présence d'Aoi. Avec son Fluide, il perfore la muraille incandescente tout en se protégeant. Faisant à ce moment-là une volte-face surprenant, la Reine Rouge arme son poing gigantesque du Haki de l'Armement et frappe de plein fouet le jeune Marine en l'expédiant en arrière.
Un mur de lave ? soit, me couvrant de l’armement je tranche le magma prêt à planter mon surin de granit dans une pirate surprise, mais manque de bol, elle n’est pas trop surprise. J’ai à peine le temps d’intercaler mon bras et un semblant de protection avec la « main du capitaine ». Mais cela ne suffit qu’à dévier suffisamment l’attaque pour pas me faire trop morfler. Je suis propulsé sur plusieurs dizaines de mètres et atterrit de manière suffisamment contrôlée pour pas me péter la colonne et me débarrasse directement de ma veste incendiée. Le magma a par endroits grignotés ma peau et ça risque de laisser des marques. Je me dépêche d’appliques des paquetées de glace pillées sur les brûlures et me relève. Ça craint, j’ai beau avoir une relative habitude des climats glaciaux, mais entre la glace et le feu, je risque une bonne grosse hypothermie. Conclusion, je dois soit en finir au plus vite soit taxer un manteau. Malheureusement, le capitaine Kogaku se doit de penser avant tout aux autres, je ne peux pas me permettre de mettre les marins en danger pour me chercher des fringues. Car oui, on a atteint une zone de conflit, des marins se battent aux cotés des Gregorys contre les bagnards.
Donc va falloir y aller à fond pour la descendre avec mon arme…
Je me tape donc un sprint vers la pirate, charge qu’elle ne manque pas de remarquer. J’ai laissé ma hache dans son baudrier pour avoir les mains libres. Du pouce, je déploie la lame de mes air rings et propulse une lame d’air vers le visage de la dame, elle réagit alors pour se protéger, c’est maintenant que la partie technique commence. D’une puissante impulsion, je gagne en vitesse, je rétracte ma seconde jambe et tombe vers l’avant. Juste avant d’embrasser le sol je me propulse vers l’avant mêlant geppou et soru, l’idée, avancer à une vitesse folle en rase motte. Je ralentis au dernier moment, aux pieds d’une pirate incrédule la garde relevée pour bloquer une attaque haute. Je plante alors mon surin en granite profondément dans son mollet et finit ma propulsion avec une pseudo-roulade. Je pivote alors sur mes talons et bondit sur la pirate encore sonnée par la douleur de la chaire transpercée et la morsure du granite sur ses facultés. Je lui assène alors une sérieuse mandale dans la mâchoire qui la propulse au sol. Elle devrait avoir son compte, j’espère. L’abandonnant au sol, je m’élance vers quelques marins rescapés qui s’étaient réunis dans un recoin pour fuir à l’attaque de la dame.
-Bon le gars, occupez vous de la gonzesse de magma, j’ai d’autres cibles à descendre. Quelqu’un a une veste en rab’ ?
Un marin encore choqué me montre un cadavre dans un coin, pas vraiment le temps pour faire du sentimentalisme, ma perception m’indique que c’est vraiment le bordel. Après un rapide signe de tête et une tape sur l’épaule du marin j’enfile la veste qui est un poil trop serré mais tant pis.
Je file l’info à l’amirale et reprends ma route après quelques soins rapides, on va commencer par casser les bagnards sur la route et s’occuper d’autres cadors.
Donc va falloir y aller à fond pour la descendre avec mon arme…
Je me tape donc un sprint vers la pirate, charge qu’elle ne manque pas de remarquer. J’ai laissé ma hache dans son baudrier pour avoir les mains libres. Du pouce, je déploie la lame de mes air rings et propulse une lame d’air vers le visage de la dame, elle réagit alors pour se protéger, c’est maintenant que la partie technique commence. D’une puissante impulsion, je gagne en vitesse, je rétracte ma seconde jambe et tombe vers l’avant. Juste avant d’embrasser le sol je me propulse vers l’avant mêlant geppou et soru, l’idée, avancer à une vitesse folle en rase motte. Je ralentis au dernier moment, aux pieds d’une pirate incrédule la garde relevée pour bloquer une attaque haute. Je plante alors mon surin en granite profondément dans son mollet et finit ma propulsion avec une pseudo-roulade. Je pivote alors sur mes talons et bondit sur la pirate encore sonnée par la douleur de la chaire transpercée et la morsure du granite sur ses facultés. Je lui assène alors une sérieuse mandale dans la mâchoire qui la propulse au sol. Elle devrait avoir son compte, j’espère. L’abandonnant au sol, je m’élance vers quelques marins rescapés qui s’étaient réunis dans un recoin pour fuir à l’attaque de la dame.
-Bon le gars, occupez vous de la gonzesse de magma, j’ai d’autres cibles à descendre. Quelqu’un a une veste en rab’ ?
Un marin encore choqué me montre un cadavre dans un coin, pas vraiment le temps pour faire du sentimentalisme, ma perception m’indique que c’est vraiment le bordel. Après un rapide signe de tête et une tape sur l’épaule du marin j’enfile la veste qui est un poil trop serré mais tant pis.
Je file l’info à l’amirale et reprends ma route après quelques soins rapides, on va commencer par casser les bagnards sur la route et s’occuper d’autres cadors.