On essaye toujours d'être un adulte qui mérite l'enfant que l'on était. Dans le cas de Canaille comme dans le cas de nombreux esclave, cela était difficile ; Quand on a tenu tête à ses détracteurs pendant de nombreuses années, on peut difficilement faire mieux quand on grandit. Grandir, c'est accepter des choses que l'on aurait jamais accepter par le passé, par facilité parfois, simplement par maturité dans d'autre. Dans tout les cas, les choses changent, et nous n'avons pas d'autre choix que d'évoluer avec. Simple, basique. Il était minuit lorsqu'elle sortit du bar qu'elle avait fréquenter toute la nuit, elle avait trinquer plus que de raison, et son champ de vision s'en voyait réduit à un long corridor de lumière bleuâtre qui caractérisait l'alcoolémie dans un taux avancé. Elle ne s'attendait pas du tout à devoir batailler autant pour rattraper ce fameux Jacob Longdrop. Des semaines qu'elle traquait le salopio' dans tout les troquet de la ville, tout ça pour rien.
Heureusement, notre révolutionnaire était pugnace. Une fois un objectif en tête, rien ne pouvait l'arrêter, pas même l'absence de preuve tangible, ou bien l'absence totale du gaillard en l’occurrence Il allait bien finir par sortir de son chapeau un jour, et elle serait là pour le cueillir. Simple, basique. Un peu de patience et beaucoup de doigté, voilà ce que lui avait apprit ses précédentes traques, bien que celle-ci soit un peu particulière parce qu'elle concernait un confrère de la révolution. Elle trouvait le procédé limite limite, mais elle ne pouvait pas douter de l'institution dont elle faisait part intégrante, c'était la seule qui avait assez cru en elle pour lui confier un job payé et de la liberté à plus savoir qu'en faire.
Il était donc minuit, et pas un chat ne faisait un bruit dans les ruelles de Manshon, d'habitude si animé le soir venu. C'était tout un écosystème de la pègre qui vivait là, et il est de notoriété publique qu'un bon voyou s'active le plus au plus fort de la nuit. Elle sortie de son paquet l'une des cigarette pré-roulée qu'elle avait préparé pour la soirée, et l'alluma d'un coup de briquet expert. Pas étonnée de voir la place vide, elle ne se décontenançait pas, jamais même. Toujours garder son aplomb était l'une des bases pour un esclave rebelle, montrer que rien ne t’atteignait jamais, que les punitions étaient auxiliaire, que rien ne pouvait te mater. Elle faisait sa dure, mais au fond elle était encore une gamine armé d'un fusil à canon scié et d'un sabre qui coupait un peu trop pour elle. C'était ce qu'aurait dit son premier patron. Enfin, façon de parler, parce qu'il ne l'avait jamais payé qu'en coups de fouet et autre malversations ; Un truc commun dans le monde de l'esclavage.
S'il n'y avait personne dans la rue cette nuit là, c'était qu'un mauvais truc se tramait. Une descente. Des marines qui faisaient à peu près leur job venaient de débarquer sur Manshon, du coup, la faune locale s'agitait un peu moins et se faisait plus discrète. Il n'y avait que les fous et les inconscients pour sortir ce soir là, et Canaille faisait un peu partie des deux catégories.
D'abords elle les entendit, comme dans un bocal à cause de l'alcool. Des bruits de pas qui annonçait la tempête. Des simples bruits de pas qui voulait dire « dégage de la vite fait ». Mais son instinct émoussé par les spiritueux ingurgités plus tôt ne tilta pas ; Elle allait bientôt voir son erreur, mais aussi la force du destin. Parfois deux hommes -ou dans ce cas un homme et une femme, sont amenés à se rencontrer, et rien ne pouvait y faire, c'était ainsi ; Comme un influent se jette dans un plus gros cours d''eau, ils sont indubitablement attirés l'un par l'autre. Alors quand elle reconnut Jon Sno dans le groupe de marine qui venait de se pointer à l'horizon, son sang ne fit qu'un tour, son cœur tambourina, la sueur commença à couler par tout les ports de sa peau. Il était sa Némésis, son opposé, son contraire. Et il savait qu'elle faisait partie de la révolution, ou tout du moins que son idéologie s'en approchait grandement. Dans les deux cas, ça ne sentait pas bon. Aussi, elle enfonça sa tête le plus loin possible dans son blouson de cuir, et se fit discrète en évitant le groupe de vingt hommes d'élite par un pas de côté. Jon ne la remarqua pas tout de suite, ou bien ne croyait-il pas qu'elle pouvait être ici, que ce n'était que le fruit de son imagination qui jouait avec ses nerfs. Mais l'odeur ne trompait pas, surtout pour un cuisinier de talent comme lui.
- Chef, la fille là …
- Oui elle est un peu crade mais bon, on est à Manshon mon petit
- Non, c'est pas ça, je crois que je la connais... C'est même sûr !
- Et bien tu devrais pas l'ouvrir la dessus, non mais t'as vu la crasseuse que c'est !
- Oui m'enfin... Je crois qu'elle fait partie de la révolution... Tout du moins, elle en est proche.
- Et c'est que maintenant que tu me le dis ?
- Pardon chef, j'étais pas sur de mon coup, mais l'odeur qu'elle trimbale serait reconnaissable entre mille.
- Miles, Erik, Ciotta, vous venez avec moi, Jon, tu me la suis au flair, je crois que t'en est capable. Surtout qu'elle pue l'enfer, la grognasse.
Menés par Jon, le petit contingent de marine commença sa traque. De son côté, Canaille courrait encore pour échapper au destin, qui ne manquerait pas de la rattraper, elle en était sûr. Elle pénétra les égouts par une plaque directement incrusté dans le sol, et la voilà dans un environnement différent, avec ses propres règles et enjeux. Il faisait sombre et humide, tout ce qu'il y'avait de pire dans Manshon traînait là, Révolutionnaire y comprit. L'odeur était infect mais ne dérangeait pas plus que ça le petit minois de Canaille.
Il fallait bien survivre dans ce monde de brute.
Heureusement, notre révolutionnaire était pugnace. Une fois un objectif en tête, rien ne pouvait l'arrêter, pas même l'absence de preuve tangible, ou bien l'absence totale du gaillard en l’occurrence Il allait bien finir par sortir de son chapeau un jour, et elle serait là pour le cueillir. Simple, basique. Un peu de patience et beaucoup de doigté, voilà ce que lui avait apprit ses précédentes traques, bien que celle-ci soit un peu particulière parce qu'elle concernait un confrère de la révolution. Elle trouvait le procédé limite limite, mais elle ne pouvait pas douter de l'institution dont elle faisait part intégrante, c'était la seule qui avait assez cru en elle pour lui confier un job payé et de la liberté à plus savoir qu'en faire.
Il était donc minuit, et pas un chat ne faisait un bruit dans les ruelles de Manshon, d'habitude si animé le soir venu. C'était tout un écosystème de la pègre qui vivait là, et il est de notoriété publique qu'un bon voyou s'active le plus au plus fort de la nuit. Elle sortie de son paquet l'une des cigarette pré-roulée qu'elle avait préparé pour la soirée, et l'alluma d'un coup de briquet expert. Pas étonnée de voir la place vide, elle ne se décontenançait pas, jamais même. Toujours garder son aplomb était l'une des bases pour un esclave rebelle, montrer que rien ne t’atteignait jamais, que les punitions étaient auxiliaire, que rien ne pouvait te mater. Elle faisait sa dure, mais au fond elle était encore une gamine armé d'un fusil à canon scié et d'un sabre qui coupait un peu trop pour elle. C'était ce qu'aurait dit son premier patron. Enfin, façon de parler, parce qu'il ne l'avait jamais payé qu'en coups de fouet et autre malversations ; Un truc commun dans le monde de l'esclavage.
S'il n'y avait personne dans la rue cette nuit là, c'était qu'un mauvais truc se tramait. Une descente. Des marines qui faisaient à peu près leur job venaient de débarquer sur Manshon, du coup, la faune locale s'agitait un peu moins et se faisait plus discrète. Il n'y avait que les fous et les inconscients pour sortir ce soir là, et Canaille faisait un peu partie des deux catégories.
D'abords elle les entendit, comme dans un bocal à cause de l'alcool. Des bruits de pas qui annonçait la tempête. Des simples bruits de pas qui voulait dire « dégage de la vite fait ». Mais son instinct émoussé par les spiritueux ingurgités plus tôt ne tilta pas ; Elle allait bientôt voir son erreur, mais aussi la force du destin. Parfois deux hommes -ou dans ce cas un homme et une femme, sont amenés à se rencontrer, et rien ne pouvait y faire, c'était ainsi ; Comme un influent se jette dans un plus gros cours d''eau, ils sont indubitablement attirés l'un par l'autre. Alors quand elle reconnut Jon Sno dans le groupe de marine qui venait de se pointer à l'horizon, son sang ne fit qu'un tour, son cœur tambourina, la sueur commença à couler par tout les ports de sa peau. Il était sa Némésis, son opposé, son contraire. Et il savait qu'elle faisait partie de la révolution, ou tout du moins que son idéologie s'en approchait grandement. Dans les deux cas, ça ne sentait pas bon. Aussi, elle enfonça sa tête le plus loin possible dans son blouson de cuir, et se fit discrète en évitant le groupe de vingt hommes d'élite par un pas de côté. Jon ne la remarqua pas tout de suite, ou bien ne croyait-il pas qu'elle pouvait être ici, que ce n'était que le fruit de son imagination qui jouait avec ses nerfs. Mais l'odeur ne trompait pas, surtout pour un cuisinier de talent comme lui.
- Chef, la fille là …
- Oui elle est un peu crade mais bon, on est à Manshon mon petit
- Non, c'est pas ça, je crois que je la connais... C'est même sûr !
- Et bien tu devrais pas l'ouvrir la dessus, non mais t'as vu la crasseuse que c'est !
- Oui m'enfin... Je crois qu'elle fait partie de la révolution... Tout du moins, elle en est proche.
- Et c'est que maintenant que tu me le dis ?
- Pardon chef, j'étais pas sur de mon coup, mais l'odeur qu'elle trimbale serait reconnaissable entre mille.
- Miles, Erik, Ciotta, vous venez avec moi, Jon, tu me la suis au flair, je crois que t'en est capable. Surtout qu'elle pue l'enfer, la grognasse.
Menés par Jon, le petit contingent de marine commença sa traque. De son côté, Canaille courrait encore pour échapper au destin, qui ne manquerait pas de la rattraper, elle en était sûr. Elle pénétra les égouts par une plaque directement incrusté dans le sol, et la voilà dans un environnement différent, avec ses propres règles et enjeux. Il faisait sombre et humide, tout ce qu'il y'avait de pire dans Manshon traînait là, Révolutionnaire y comprit. L'odeur était infect mais ne dérangeait pas plus que ça le petit minois de Canaille.
Il fallait bien survivre dans ce monde de brute.