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Traquée. (PV)

    On essaye toujours d'être un adulte qui mérite l'enfant que l'on était. Dans le cas de Canaille comme dans le cas de nombreux esclave, cela était difficile ; Quand on a tenu tête à ses détracteurs pendant de nombreuses années, on peut difficilement faire mieux quand on grandit. Grandir, c'est accepter des choses que l'on aurait jamais accepter par le passé, par facilité parfois, simplement par maturité dans d'autre. Dans tout les cas, les choses changent, et nous n'avons pas d'autre choix que d'évoluer avec. Simple, basique. Il était minuit lorsqu'elle sortit du bar qu'elle avait fréquenter toute la nuit, elle avait trinquer plus que de raison, et son champ de vision s'en voyait réduit à un long corridor de lumière bleuâtre qui caractérisait l'alcoolémie dans un taux avancé. Elle ne s'attendait pas du tout à devoir batailler autant pour rattraper ce fameux Jacob Longdrop. Des semaines qu'elle traquait le salopio' dans tout les troquet de la ville, tout ça pour rien.
    Heureusement, notre révolutionnaire était pugnace. Une fois un objectif en tête, rien ne pouvait l'arrêter, pas même l'absence de preuve tangible, ou bien l'absence totale du gaillard en l’occurrence Il allait bien finir par sortir de son chapeau un jour, et elle serait là pour le cueillir. Simple, basique. Un peu de patience et beaucoup de doigté, voilà ce que lui avait apprit ses précédentes traques, bien que celle-ci soit un peu particulière parce qu'elle concernait un confrère de la révolution. Elle trouvait le procédé limite limite, mais elle ne pouvait pas douter de l'institution dont elle faisait part intégrante, c'était la seule qui avait assez cru en elle pour lui confier un job payé et de la liberté à plus savoir qu'en faire.
    Il était donc minuit, et pas un chat ne faisait un bruit dans les ruelles de Manshon, d'habitude si animé le soir venu. C'était tout un écosystème de la pègre qui vivait là, et il est de notoriété publique qu'un bon voyou s'active le plus au plus fort de la nuit. Elle sortie de son paquet l'une des cigarette pré-roulée qu'elle avait préparé pour la soirée, et l'alluma d'un coup de briquet expert. Pas étonnée de voir la place vide, elle ne se décontenançait pas, jamais même. Toujours garder son aplomb était l'une des bases pour un esclave rebelle, montrer que rien ne t’atteignait jamais, que les punitions étaient auxiliaire, que rien ne pouvait te mater. Elle faisait sa dure, mais au fond elle était encore une gamine armé d'un fusil à canon scié et d'un sabre qui coupait un peu trop pour elle. C'était ce qu'aurait dit son premier patron. Enfin, façon de parler, parce qu'il ne l'avait jamais payé qu'en coups de fouet et autre malversations ; Un truc commun dans le monde de l'esclavage.
    S'il n'y avait personne dans la rue cette nuit là, c'était qu'un mauvais truc se tramait. Une descente. Des marines qui faisaient à peu près leur job venaient de débarquer sur Manshon, du coup, la faune locale s'agitait un peu moins et se faisait plus discrète. Il n'y avait que les fous et les inconscients pour sortir ce soir là, et Canaille faisait un peu partie des deux catégories.
    D'abords elle les entendit, comme dans un bocal à cause de l'alcool. Des bruits de pas qui annonçait la tempête. Des simples bruits de pas qui voulait dire « dégage de la vite fait ». Mais son instinct émoussé par les spiritueux ingurgités plus tôt ne tilta pas ; Elle allait bientôt voir son erreur, mais aussi la force du destin. Parfois deux hommes -ou dans ce cas un homme et une femme, sont amenés à se rencontrer, et rien ne pouvait y faire, c'était ainsi ; Comme un influent se jette dans un plus gros cours d''eau, ils sont indubitablement attirés l'un par l'autre. Alors quand elle reconnut Jon Sno dans le groupe de marine qui venait de se pointer à l'horizon, son sang ne fit qu'un tour, son cœur tambourina, la sueur commença à couler par tout les ports de sa peau. Il était sa Némésis, son opposé, son contraire. Et il savait qu'elle faisait partie de la révolution, ou tout du moins que son idéologie s'en approchait grandement. Dans les deux cas, ça ne sentait pas bon. Aussi, elle enfonça sa tête le plus loin possible dans son blouson de cuir, et se fit discrète en évitant le groupe de vingt hommes d'élite par un pas de côté. Jon ne la remarqua pas tout de suite, ou bien ne croyait-il pas qu'elle pouvait être ici, que ce n'était que le fruit de son imagination qui jouait avec ses nerfs. Mais l'odeur ne trompait pas, surtout pour un cuisinier de talent comme lui.

    - Chef, la fille là …
    - Oui elle est un peu crade mais bon, on est à Manshon mon petit
    - Non, c'est pas ça, je crois que je la connais... C'est même sûr !
    - Et bien tu devrais pas l'ouvrir la dessus, non mais t'as vu la crasseuse que c'est !
    - Oui m'enfin... Je crois qu'elle fait partie de la révolution... Tout du moins, elle en est proche.
    - Et c'est que maintenant que tu me le dis ?
    - Pardon chef, j'étais pas sur de mon coup, mais l'odeur qu'elle trimbale serait reconnaissable entre mille.
    - Miles, Erik, Ciotta, vous venez avec moi, Jon, tu me la suis au flair, je crois que t'en est capable. Surtout qu'elle pue l'enfer, la grognasse.



    Menés par Jon, le petit contingent de marine commença sa traque. De son côté, Canaille courrait encore pour échapper au destin, qui ne manquerait pas de la rattraper, elle en était sûr. Elle pénétra les égouts par une plaque directement incrusté dans le sol, et la voilà dans un environnement différent, avec ses propres règles et enjeux. Il faisait sombre et humide, tout ce qu'il y'avait de pire dans Manshon traînait là, Révolutionnaire y comprit. L'odeur était infect mais ne dérangeait pas plus que ça le petit minois de Canaille.

    Il fallait bien survivre dans ce monde de brute.
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Suite à mes récents braquages j’ai passé ma journée à roupiller sur mon tas d’or avant d’aller ce soir le dépenser dans les bars, effectuant un barathon avec quelques-uns de mes gars, les plus endurants d’entre eux me suivent, l’alcool coule à flot, la taverne paraît bien silencieuse à côté de notre joyeuse troupe qui n’arrête pas de chanter des chansons pirates qui pour la plus part son grossières.

L’alcool est un remède qui permet de s’amuser avec les autres, rapidement le pochtron du bar comprennent que je ne suis pas la pour foutre ma merde mais tout simplement pour décompresser, bien que ma réputation de pirate sanguinaire me suit, plusieurs clients enivrés finissent par suivre notre mouvement. Nous chantons, dansons tous ensemble la fête bat son plein.

Les langues se délient, j’apprends pleins de rumeurs qui rongent les rues de Manshon dont une qui m’a interpellé, celle du dragon de Manshon, je n’y crois pas, je veux le voir de mes yeux ! Il paraît qu’une monstre de cette envergure se trimbale dans les égouts de la ville. Tout excité je désire déjà partir à sa recherche mais il faut que je profite de la fête.

Plus tard, alors que la fiesta est à son effervescence, je décide d’aller faire mes petites affaires dehors, je donne un énorme coup de pied dans la porte qui à cause de la violence du coup se dégonde et vole plusieurs mètres devant le bar, je titube un peu plus loin, me faufilant dans une ruelle juste à la droite du bâtiment je finis par descendre mon fute jusqu’à mes chevilles et je balance la sauce. Un soupir de soulagement qui accompagne la chose je me sens de plus en plus léger.

Sans avoir prêté plus attention j’entends derrière moi des personnes geindre, dont une qui fini par me tapoter l’épaule. Déjà trop concentré pour essayer de me tenir droit afin d’éviter de tomber en avant je pousse un léger râle en guise de réponse à sa demande que je n’ai aucunement écouté.

- Hmmm… quesse que cé ?

Libéré, je remonte mon futal et tout en remettant ma ceinture en place je me retourne auprès de mes interlocuteur… même imbibé, je compris vite grâce à leurs uniformes qu’il s’agit là de jeunes soldat de la Marine, celui qui m’a interloqué commence à me gronder et à vouloir me passer les menottes.

- NOON MOCHIEUR ! Je ne chui pas Daémon Walle ! Che chui juste un homme ho...*HIC*...ette.

- De quoi me parlez-vous ?! Vous êtes ivres et sur la voie publique, vous allez nous suivre tranquillement jusqu’à la base en plus de ça, vous avez agressé involontairement mon collègue avec cette porte que vous avez défoncé !

Je me gratte l’arrière de la tête avant de faire une moue avec ma bouche signifiant que j’en ai rien à cirer.

- Prrrt…. Che chais pas.

L’esprit totalement embrumé, lorsqu’il commence à vouloir attraper mes mains je les retire brusquement.

- EH OH ! CHE CHUI PAS TA BLONDE !

S’ensuit d’un magnifique coup de poing bien porté au pif du gonze.

- Naméoh ! Chui Daémon Walle ! Le plushe grand de tout les pistaches !


Sans plus attendre j’emboîte le pas pour retourner à mes occupations d’alcoolique, picoler ! Malheureusement deux autres enquiquineurs de soldats se mettent sur mon chemin, bloquer dehors et pris d’une crise de… alcoolisme ? Je commence à partir en courant, dans la ville, c’est alors que vaillamment ! J’ai fini par parcourir deux mètres avant de me vautrer royalement en n’emmêlant les pieds dans mon poncho à fleur, tombant la tête la première sur une plaque d’égout. Légèrement abasourdi je m’accroche aux barreaux de la dîtes plaque et hurle.

- EH OH ! LE DRACON ! ESCHE QUE TU ES LAAAA ?!


Je sens qu’on m’agrippe les mollets, étant dans mon délire de dragon, j’hurle tout en me débattant.

- NON DRACON ! NE ME MANGE PAS LES CHPIEDS !


Je déboîte la plaque et la jette sur ceux qui m’attrapent avant de me glisser dans cet égout et de tomber la tête la première dans un liquide légèrement visqueux et totalement immonde à l’odorat, j’ai même rendu là-dedans toutes mes tripes, extériorisant ainsi la plupart des alcools que j’ai englouti.

Je me redresse, tapotant mes affaires pour enlever la crasse dessus ou tout du moins ce que je peux enlever.

De cette manière là débute mes péripéties dans les égouts de Manshon, bien déterminer à continuer mon exploration souterraine et surtout à dégoter une sortie !


Dernière édition par Daemon Wall le Mer 31 Oct 2018 - 19:56, édité 1 fois
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    - La piste s'arrête ici, chef.
    - Ah.
    - Mais je sais ou elle peut être allée.
    - J'ai bien peur de comprendre ce que cela implique, petit.
    - Les égouts, là bas, son odeur passerait comme une lettre au pigeon voyageur. *
    - Je suis pas du genre à me décourager pour si peu, alors ouvrez moi cette plaque qu'on en finisse au plus vite.
    - Aye Aye mon colonel.


    Le monde souterrain puait comme l'haleine de tata Michelle après une tarte à l’oignon, en dix fois pire. Il faisait sombre et froid. Pas de lumière, rien que de les relents de la ville qui traînait là depuis des années. Une épaisse couche de crasse et de poussière s'était formée sur la partie immergé, là ou ne coulait pas des années d'errance et de décadence par et pour le peuple. Malgré tout, il y'avait une grande hauteur sous plafond, et les tunnels n'étaient pas si étroits. C'était qu'il en fallait pour contenir toute la puanteur d'un peuple comme celui de Manshon, entre mégot de cigarette et branches d'arbres coincés là.
    Jon et ses compatriotes descendirent par l’échelle, ce qui était plus pratique qu'un bond direct dans les toilettes de Manshon. Le cadet déchira un pan de son uniforme, et ramassa un bout de bois qui traînait par terre pour s'en faire une torche de fortune. Qu'il était malin le petit marine, personne ne dirait le contraire ! Il alluma le bout avec son briquet à amadou, et le monde engloutit lui apparu un peu plus clair que d'ordinaire. Si c'était pratique pour se repérer, c'était toujours plus encombrant et cela se voyait à des centaines de mètres à la ronde. Pas très discret tout ça. Même Canaille remarqua le stratagème, elle qui se trouvait à une centaine de mètres de ses détracteurs et cherchait toujours à fuir. Malheureusement pour elle, ils avaient une piste, et en bon limiers, ils n'allaient plus la lâcher. Ils étaient comme ça dans l'élite, de vrais bulldogs.
    - Regardez, il y'a des traces de pas dans la poussière. On va suivre ça. Fit remarquer le Colonel Fonzy. Un remarquable marin qui avait des années de bons et loyaux service, et qui n'avait faillit qu'à très peu de mission. Un redoutable adversaire pour notre frêle héroïne. Un redoutable colonel d'élite qu'on se demandait encore ce qu'il foutait sur les Blues plutôt que d'aller taquiner de la baleine blanche du côté de GrandLine. Mais la vie est ainsi faites, parfois ça passe, parfois ça casse. Et là ça allait casser sévère. Le Fonzy n'était pas connu pour sa demi-mesure, c'était même l'inverse. C'était ce qui motivait ses troupes, de voir un homme fort, fort de sa personne mais aussi fort de convictions altruistes et justes.
    Canaille tourna à droite, prenant soin d'effacer ses traces de pas derrière elle avec sa botte droite. Qu'ils la suivent avec une piste brouillé, ils allaient déguster des tatanes version Canaille Rogers. Elle n'avait pas peur, non. Elle ne voulait juste pas se faire attraper bêtement par un ancien amant un peu trop entreprenant pour un second rendez-vous. C'est vrai quoi, y'a des hommes qui se croient tout permis avec la gente féminine, balance ton porc ma petite, balance le ! On savait tous très bien qu'elle préférait encore faire une dernière danse à la sauce Rogers que d'utiliser la presse pour se problèmes perso'. Tant pis pour le mouvement, elle n'était pas une féministe convaincue. La raison du plus fort tout ça tout ça ? Non, en bonne révolutionnaire elle ne pouvait pas manger de ce pain là. Elle voulait d'un monde juste et égalitaire, pas d'un terrain de chasse à ciel ouvert comme on pouvait en croiser sur Manshon. Si elle s'écoutait, elle détruirait la pègre et les marines avec eux, elle casserait tout, pour tout recommencer derrière ; Mais en mieux bien sûr. Donc pas très féministe mais pour une certaine égalité, qu'elle soit homme-femme ou bien dans n'importe quel autre domaine de la vie. Mais nous nous égarons. Revenons en à la traque. Les hommes du colonel rattrapèrent vite leur retard, surtout qu'ils y voyaient clair par rapport à Canaille.
    - Par là, elle brouille sa piste mais je suis sûr que c'est par là. Déclara Jon a l'intersection qui se présentait, pas trompé pour un clou par l'astuce de Comanche de la petite Canaille. Il firent une centaine de mètre de plus avant de tomber nez à nez avec elle, coincée par une grille en métal que rien ne semblait pouvoir ouvrir. C'était la fin.
    - Bordel je t'avais manqué Jon ? Tu veux encore jouer avec moi ?
    - C'est que maintenant c'est mon métier que de t'arrêter, je vais pas te papouiller.
    - Allez-y, attrapez moi ça avant que ça nous file entre les doigts, intervint le Colonel.

    Il était chose dangereuse que d'approcher sans son consentement une énergumène comme Canaille. Elle allait leur refaire le portrait avec sa patte de Canaille. Après ça même leur mère ne les reconnaîtrait plus. Comme on ne pouvait allez que de deux de front, les deux première s’avancèrent, tandis que Jon restait en retrait. Il connaissait les 'qualités' de la gueuse, et ne voulait pas s'y frotter trop vite à nouveau. Est-ce que son entrainement allait porter ses fruits, ou bien se planterait-il comme la dernière fois ? En attendant, c'était au tour de Miles et d'Erik de tester l'art de l'arrestation sur la révolutionnaire. Le premier en fut bon pour une calotte qui dégagea ses narines jusqu'au cerveau ; Tandis que de la deuxième armait sa frappe, elle utilisa son pied pour bloquer le coup porté, fit un salto arrière et termina avec son pied gauche de frapper sa victime en plein dans la mâchoire, ce qui le sonna pour quelques instants. Juste ce qu'il fallait pour qu'elle décoche son sabre de l'étreinte du fourreau, et fit briller le métal à la lueur de la torche.
    - Il me la faut vivante les enfants ! Que s'exclama le Fonzy, prévoyant.
    Le premier sortis enfin son arme de service, une lame de soixante centimètre en acier trempé, plus large que la moyenne. C'était de bonne facture et fait sur mesure, remarqua aussi tôt Canaille, qui fit tinter son sabre bon marché contre la lame brillante de son opposant. Elle menait un combat sur deux front, virevoltant entre les lames, se courbant pour mieux esquiver, se cambrant pour essayer d'atteindre l'un des deux. Ils étaient prudents et bien préparés, ce qui lui compliquait la vie. Elle aurait bien aimé enfoncer son sabre dans le fion d'un pour faire une brochette de soldat d'élite, mais ils ne se laissaient pas faire. Au final, elle toucha le premier au bras, ce qui lui fit lâcher sa lame, contra un énième coups d'Erik, le second dans l'ordre, puis fit un 360° pour lui couper un bras, instantanément, la scène changea ; Il y'avait du sang de partout, un marine criait sa mère, et un deuxième se soutenait le bras avec l'autre. Elle utilisa ses bottes pour faire tomber les deux adversaires dans l'eau trouble de l'égout. Et se re-focalisa sur le reste de la troupe. Qui avançait dans sa direction sans rien craindre de leur adversaire. Ils n'avaient pas froid aux yeux dans l'élite, ils en avaient vu des pires.
    Jon se fit prudent, dégainant ses couteaux de cuisto' qui ne pesaient pas très lourd face à un sabre, le dernier quand à lui, s'empara du gourdin qui ceignait sa ceinture et se mit en position. S'ils avaient pû, il aurait tenter de la contourner pour mieux l'encercler, mais la bougresse se tenait contre la grille et ne se décidait pas d'en bouger. L'étroitesse des lieux lui rendait un fier service ; Ils ne pouvaient pas faire de manœuvre là dedans, on était plus dans leur monde, mais dans l'impitoyable jungle des égouts. Une nouvelle valse s'instaura, tandis que Canaille se démenait pour ne pas finir au main de l'ennemi, les ennemis eux, s'était engager à mettre le grappin sur la révolutionnaire. Pas adepte des plans à quatre, elle avait tout fait pour s'en sortir, mais la fatigue lui fit lâcher sa lame dans un énième assaut de Jon. Elle dégaina alors son fusil à double canon scié, et lui tira direct sur la tronche, ce qu'il esquiva tant bien que mal en bougeant de la ligne de mire. Blessé au bras, il était presque caput' quand le Colonel Fonzy se décida d'intervenir. On ne touchait pas impunément au favoris du colonel sans en payer le prix, et au tarif le plus fort.
    Lui était rapide, et surtout puissant. Et elle n'avait plus de balle disponible alors il lui envoya un mandale en plein dans la face, ce qui la fit choir de sa position de maîtresse, pour ne plus être qu'un jouet au main du colonel. Il frappa dans le ventre pour la plier en deux, fit de son genou une fronde qui l'atteignit directement au front et fit basculé Canaille d'un monde de rouge et de noir, l'arcade de cette dernière s'étant brisé. Elle n'était plus que sa chose, et elle en avait pleinement conscience.

    Ne restait plus qu'un miracle pour la sauver.

    * Société de distribution de courrier.
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Je continue mon avancée d’un pas lourd et assez maladroit vu mon taux d’alcoolémie, j’essaie de me tenir grâce aux murs arrondies de l’égout, grâce auxquels j’arrive à tenir debout.

Je marmonne des choses imperceptible et encore moins à cause de l’écho de l’égout.

Bordel, qu’est-ce que ça pue ici.

Je marche tranquillement pas loin d’une demi-heure, avant de trouver pas une sortie mais les premiers humains !

J’entends bien du grabuge, je vois là-bas une lumière, non plusieurs ! Mais que vois-je d’autre ? Des putains d’uniforme blancs !

J’observe la scène au loin, une femme des plus farouches tenant tête à tout ces soldats, waouh ! C’est qu’elle est forte la donzelle ! J’espère qu’elle est aussi sauvage au lit ! Ça me plaît bien cette idée !

Je m’avance lentement, à petit pas, discrètement histoire de ne pas me faire repérer, bien que la plupart se sont retrouvés incapables de se battre à cause de cette femme des plus dangereuses !

Malheureusement pour la guerrière j’arrive trop tard pour pas qu’elle se fasse déborder, le plus haut gradé finit par lui décocher quelques coups mais ça… il n’a pas continué longtemps.

Je dégaine mon flingue, provoquant alors un petit cliquetis quand je le pointe sur eux ce qui alerte les Marine, le Colonel se retournant dans ma direction, j’arque un immense sourire me déformant le visage.

- Alors comme ça on invite pas Daemon pour s’faire un femme à plusieurs ?! C’pas sympas les gars !

C’est alors que sans plus attendre j’appuie sur la détente, crachant ma balle tout droit logée dans la cuisse droite du gradé. En plus de ça, je garde l’initiative, je dégaine dans mon autre main mon sabre et je tranche dans le lard sans prévenir ! Entaillant tout le dos de l’officier, tout en découpant un de ses soldats au passage qui par malheur se trouve sur le passage de ma lame.

Le « Justicier » suite à ses blessures s’agenouille devant la femme qui semble plutôt surprise et à la fois émerveillée, comme-ci j’étais son prince charmant.

J’attrape alors la tête de son agresseur avec une main et je lui fourre la gueule dans la merde et la pisse que nous parcourons dans ces égouts tout en hurlant.

- Allez ! EXCUSES-TOI !

Ni une, ni deux, j’entends un soldat désespéré crier comme un débutant essayant de me lancer une attaque au sabre, tout en souriant je soulève le Colonel.

- TIENS J’TE LE RENDS GAMIN !


Ainsi je lui jette le gradé sur sa gueule, faisant trébuché tous les soldats.

J’attrape la main de la femme et la tire d’un pas pressé.

- Allez, grouilles-toi on fera les présentations plus tard, pour l’instant cassons-nous sinon ces abrutis vont mes cassez les couilles !
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    La surprise est toujours le meilleur moyen de traiter avec l'inconnu. C'est connu. Un petit peu de cet effet et vous pouviez faire des miracles. Comme se farcir un Colonel d'Elite en deux temps trois mouvements. Il était fort le nouvel arrivant, très fort. Là ou elle n'avait pu faire que céder, il avait triomphé, là ou elle voyait une situation critique, il voyait une opportunité de briller. Et c'était cela qu'avait vu le borgne dans le regard de Canaille : Elle le trouver brillant. Et en plus, il avait une façon de parler qui se rapprochait de la sienne, ils s'étaient bien trouvés.

    Elle ne s'était pas sentie plus impuissante que maintenant, même dans ses galères d'esclave, elle contrôlait mieux la situation qu'à présent. Il était certains que Jon n'allait rien laisser passer, si tôt en état de repartir il allait les suivre à la trace. Il n'y avait qu'une solution, fuir dans les longs corridors souterrain de la ville, et prier pour que la disparition de leur chef et de quelques membres n'alerte pas l'équipée sauvage qui faisait sa ronde un peu plus haut. Rien de pire que tout une unité d'élite sur le dos, ça, et déjeuner chez mamie tout les dimanches matins. Elle détestait les réunion de famille, n'en ayant pas, elle se sentait floutée par tout ceux qui en avaient.

    - Mpfr..Ah..Ah, les salauds ... fut tout ce qu'elle pu dire alors que le borgne l'emmenait dans les profondeurs de l’égout. Il lui faudrait du temps pour se remettre de cette castagne avec le Fonzy. Elle sentait sa respiration siffler à chaque pas, et ses côtes avaient accusé le coup en se fendillant un peu. Ca faisait un mal de chien ! Mais l'autre était ignorant de ses douleurs, et pressé de repartir pour de nouvelles aventures. Soit. Elle suivait le mouvement comme les navires suivent les courants. Pas dans son habitude, mais elle était pas dans son assiette.

    - Par ici, je sens l'odeur de sang ! ricochèrent ses paroles sur les parois du tunnel. La voix venait de devant eux, aucun moyen de l'esquiver dans ces boyaux étroit qui composaient l’égout de Manshon. Elle se remettait encore doucement des coups du Colonel, et déjà la cavalerie venait à la rescousse. Sûrement qu'un des gueux qui l'avait attaqué était remonté prévenir les autres, sans doute via un escargophone. Elle détestait ces petites bêtes qui lui mettaient toujours un bâton dans les roues.

    Si elle avait pu, elle aurait détruit l'usine qui en fabriquait ainsi que toutes les boutiques qui osaient en vendre un. Un objectif comme un autre, malgré qu'il soit irréalisable. Elle savait bien et elle devait garder son calme pour se sortir de ce guêpier. Ils étaient traqués. Comme des lapins de garenne que l'on chassait autant pour leur fourrure que pour leur chair délicieuse.

    Ils arrivèrent à un détour, et la respiration venait à peine de lui revenir qu'elle remarqua les salopards qui barraient la route, armes chargées et intentions malfaisantes à l'appuis. Sans réfléchir elle plaqua le borgne contre le mur et s'effaça du chemin tandis qu'ils s'occupaient de décharger leur mousquets. Un pour un, elle ne lui devait plus rien. Elle n'était une petite chatte effrayée que l'on pouvait sauver d'un péril inconnue. Non, elle était une fière guerrière de la révolution, avec des baffes et des baffes distribuées dans ses valises. Elle était agile, rapide, incisive. Elle avait une maigre réputation, mais elle était des plus mauvaise en ce qui concernait la baston.

    - Vous vous échapperez pas bande de pleutres ! Fit une voix dans leur dos, c'était Fonzy qui revenait en demander encore. Vraiment ? Avec ses blessures Canaille se serait roulée dans un coin en attendant que ça passe, en remerciant le ciel de lui avoir laissé la vie sauve. Et lui ? Lui il se tenait là, droit comme un I, prêt à tout raser sur son passage. L'air de dire qu'il en faudrait plus pour y venir à bout.

    Il dégaina le sabre qu'il avait à la ceinture ; Les choses sérieuses pouvaient commencer.

    - Je m'occupe du bordel devant, occupe toi de l'autre enculé derrière, moi j'peux pas. Qu'elle lâcha entre ses dents pour ne pas que leur plan ne soit ourdit. Il était presque certains que s'ils l'avaient entendus, les soldats devant elle seraient devenus nerveux et auraient tenté d'aider leur capitaine. Enfin, Colonel... bref vous avez compris. Ils devaient surprendre pour vaincre, aussi décida-t-elle d'utiliser une de ses techniques favorite pour réduire l'espace entre elle et ses adversaires. Un chuintement feutré répondit à sa trogne qui passa l'angle du mur, sabre au clair. Ils étaient prêt. Mais peut-être pas assez.

    - Raijin Flash. Lâcha-t-elle pour le style, entamant une genre de chute vers l'avant. Avant de ne plus avoir d'appuis, elle poussa sur ses jambes et s'élança à une vitesse folle vers ses adversaires. Elle grignota ce qui restait de galerie souterraine entre elle et le groupe de dix personnes qui se gênaient plus qu'autre chose dans ses égouts. Elle taillada le premier, et une longue estafilade coulait déjà le long de son poitrail, tandis qu'il poussait un cri à la fois de surprise mais aussi de douleur.

    N'en restait plus que neuf, compta-t-elle pour elle même.
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Je roule des yeux, m’avançant en traînant des pieds contre mon adversaire. J’expire un long soupire d’agacement. Katana sur l’épaule je regarde mon ennemi avec un léger sourire en coin, nous nous regardons dans les yeux, il semble légèrement essoufflé, certes, il veut me tenir tête mais il souffre un peu. Un long silence s’installe entre nous, laissant les bruits du combat juste derrière moi prendre le dessus. Bon, j’espère qu’elle tiendra bon, ce serait con car elle me plaît bien cette femme ! J’en ferais bien un madame Wall fufufufu ! De plus elle m’a sauvé la vie.

- Tu es du genre coriace ? Totalement fou ? Désespéré ? Enfin, j’te laisse la vie sauve une fois et tu reviens à la charge ! Tu es vraiment pénible comme adversaire.

L’officier se rue sur moi, nous échangeons quelques passes d’armes. La confrontation semble être équilibrée.

- Daemon Wall, primé à 58 millions de berrys, recherché pour tes crimes les plus odieux les uns des autres. J’aurais dû me douter de croiser un cafard de ton espèce dans ces corridors de merde et de pisse. Laisses-moi te dire qu’après l’humiliation que tu m’as fait subir juste avant. Je ne vais pas te laisser partir vivant d’ici ou sans menotte sale dégénéré.

Je ricane doucement, il se prend pour qui ce type ? J’ai connu pire que lui. Cette sombre merde décide vraiment de partir en duel contre moi ? Soit. J’agirai sans pitié cette fois-ci.

Quand même, je suis malchanceux, fuir la Marine à la surface pour retomber dessus ici dans ce trou à merde. Y’a que moi pour vivre ça !

Je décide de narguer mon adversaire pour le pousser à m’attaquer une nouvelle fois.

- Blablabla… je suis un grand gentil venu t’arrêter parce que tu es un vilain garçon gnagnagna ! Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Des combats j’pense en avoir connu plus que toi s’pèce de chiure de crevure. C’est bien les soldats ça, toujours à prendre de haut ceux qui ne connaissent pas pour pleurer ensuite dans les jupons des Amiraux pour montrer du doigt ceux qui les ont remis à leurs places.

Bingo, l’effet que j’ai voulu provoqué marche ! Sans plus me laisser parler il s’élance sur moi de nouveau, j’effectue encore quelques parades, mais ça c’est sans compter sur le coup de pied qu’il me lâche, rapide et furtif, je me le prends en pleine joue, me faisant tituber en arrière, je me retrouve légèrement sonné, il me l’a bien mis ce bâtard, tout droit dans la tempe ! Ma vision se trouble légèrement avant de redevenir normale. Sauf que ce court instant de faiblesse lui laisse l’offensive. Bordel de merde ! Et voilà que je commence bien ce duel !

Je pars un coup et un second avant qu’il feinte un autre coup de pied que je m’empresse d’esquiver mais cette fois-ci c’est un coup de sabre venant au-dessus de mon crâne qui essaie de me toucher mais que j’arrive tout juste à contrer de justesse. Ouf. Pour un peu et j’y laissais ma peau.

Bon, il commence à me casser les pieds.

- Alors Daemon ? Je croyais que tu avais connu plusieurs combats ?

Son sourire narquois m’arrache une grimace et à tendance à réellement m’agacer. Très bien amigo. Tu veux la jouer comme ça ? Ça se voit qu’il ne connaît pas mon plein potentiel. Avec toutes mes forces je le repousse, le faisant benné en arrière, ni une, ni deux je feinte à mon tour une estocade avant de lui donner un puissant coup de pied sur sa jambe déjà blessée.

Lui arrachant un râle de douleur, je continue mon assaut, ce coup accompagné d’une de mes techniques favorites ! Bien qu’il faut que je mette les mains dans la merde pour l’effectuer, je plante mon épée dans le sol rapidement et je dépose mes mains sur le sol, j’effectue le piquet et je fais un grand écart, avec l’aide de mes mains je commence à faire tournoyer mon corps de plus en plus vite jusqu’à me rapprocher de lui, lui donnant des coups de getas dans la gueule et dans le corps, il pare certains coup avec son sabre, heureusement que dessous mes sandalettes je possède des plaques métallique pour justement pouvoir effectuer cette technique sans le risque de me les faire couper. Je le rue alors de coup de pied qu’il encaisse plutôt bien il faut l’admettre, c’est vrai qu’il semble beaucoup plus coriace que je ne le croyais. Bien. Cessons d’être réglo.

Je saute en arrière, me remettant sur mes jambes, j’attrape mon katana que j’ai planté plus tôt et je me lui lance une lame d’air et rapidement une autre, accompagnée encore d’une troisième, je resserre la mâchoire, grimaçant sous les efforts qu’il m’oblige de mobiliser.

Il détourne une lame puis pare la seconde et manque de pot pour lui la dernière finit par l’atteindre et lui entailler l’épaule gauche. Son souffle se fait de plus en plus lourd. Hm. Il a encore de la ressource je sens le bougre. Sans me contrôler je commence à perdre patience et à le faire ressentir.

- PUTAIN MAIS TU VAS CREVER PUTAIN DE GRADE DE MERDE ! J’VAIS TE FAIRE BOUFFER LA MERDE !
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    Les alliances se font et se défont. C'est dans la nature humaine que de s'associer à plus fort que soit quand la situation dégénère. Et la situation avait foutrement tourner au vinaigre depuis quelques temps. Même si elle ne le connaissait pas, elle lui faisait confiance. Aurait-elle su qu'il était un vil forban, et sanguinaire de surcroît, elle se serait méfié. Mais elle avait pas tellement le choix après tout, elle était dans une sacrée panade. D'un côté un Colonel qu'elle ne pouvait vaincre, et de l'autre une tripotée d'imbéciles heureux montrant casaque blanche et bleu. Bon, c'était de la petite frappe, mais de la petite frappe en groupe soudé c'était toujours plus compliqué à gérer.

    Elle en fut quitte pour une sale griffure au bras droit, dessiné par un sabre tiré, qui avait atteint sa cible malgré ses tournoiements. Elle glissa à gauche, s'appuyant sur le mur pour faire un pirouette magistrale. Elle feinta trois gars d'un coups, et tendis sa lame à la verticale pour en mettre deux hors de course. Plus que sept. C'était une bataille contre le temps qui filaient. Plus ils s'habitueraient à la lumière tamisée et au surnombre, plus elle aurait du mal à vaincre.

    Elle continua son oeuvre de destruction méthodique, parant un coup d'estoc de son sabre. Elle mit à contribution une autre de ses techniques, martelant de coups de paume la pauvre carcasse de celui qui avait essayé de l'éliminer. Il fut quitte pour un choc si violent, qu'il lui coupa la sifflet. Un sabre le décapita net sur place, tandis qu'il s’étouffait encore, cherchant une respiration qui ne venait pas. Problème réglé. N'en restait plus qu'une poignée d'autre, qui hésitait maintenant à être aussi brave que leurs camarades morts.

    - On fait moins les malins la bleusaille, chiche de m'attaquer à six contre un sans trembler du fondement ! La pique lancée fit son effet, autant que la vue d'un collègue avec qui on passait vingt quatre sur vingt quatre, étendu contre le macadam. Le premier se fendit de sa rapière, qu'elle enroba de sa lame pour la faire sauter contre le plafond de brique rouge. Profitant qu'il s'était avancé, elle l'attrapa par le colback sans réfléchir, le tira contre elle, s'en fit un rempart, et plaque le bout de sa lame contre sa carotide.
    Alors le spectacle vous excite ? Qu'elle fit, tandis que son prisonnier se dandinait sur place pour ne pas finir raide mort.

    Elle n'eut aucune pitié devant les autres membre de la brigade des emmerdeurs, qui regardaient catastrophés un nouveau compagnon partir les pieds devants. La carotide tranchée saignait beaucoup, et certains des plus avancés terminèrent avec leur uniforme blanc peinturluré de rouge. Elle aimait cette couleur, elle aimait cette texture. Elle se faisait cruel dans les pires moments, justifiant ses crimes par la nécessité urgente de se défendre. Peut-être était-ce un pied de nez assez ironique, venant d'une révolutionnaire prônant un monde nouveau sans guerre ni reproche. Mais elle était pleine de contradiction, comme tout à chacun, voilà tout.

    Certains voulurent fuir, mais après cette débarrassé des dernière défense de la troupe, elle se lança à leur poursuite. Pas de témoins et encore moins de futur casseurs de pruneau. Elle voulait en finir maintenant et pour toujours avec ce chapitre de sa vie, assez douloureux.

    Elle les rattrapa en trois bond, frappant d'une rage aveugle le dos de ses pauvres adversaires. C'était cruel et injuste, mais c'était ainsi qu'était le monde. En s'engageant, fallait se douter qu'on allait forcément finir dans une caisse en bois. Vivre par la lame, périr par elle, un truc du genre. Elle connaissait ça par coeur, elle qui avait frôlé la mort plus d'une fois durant sa carrière de révolutionnaire, mais surtout d'esclave à la solde d'un usurier mal léché. Quand sa vie vaut moins que celle d'un meuble à chaussure, on finit par relativiser.

    - Revenez bande d'empaffé ! Bordel j'ai dis revenez ! Ah, les enculés.

    Malheureusement pour son ego, elle laissa deux type s'enfuir. Trop lente, et elle ne voulait pas trop s'éloigner de l'endroit ou elle avait laissé Daemon. Par acquis de conscience, dirait-elle. Mais ses objectifs étaient aussi obscur que les lieux de villégiature qu'ils avaient choisi. Le meilleur moyen de tirer partis d'une bête, c'était de vivre au plus près d'elle, comme ces petits poissons qui nettoyaient les crocs des requins, et ne souffrait d'aucun prédateur.

    Elle revint vers le tunnel ou elle l'avait laissé. Alors, est-ce que c'était lui le plus fort ? Ou était-il tombé sur plus fort encore ? Elle tenta d’apercevoir son sauveur dans le méli mélo de membres qui dépassaient. C'était vraiment Daemon qui fricotait avec le Colonel ? Elle eut un petit rire pour elle même, mais consciente qu'elle ne pouvait rien pour le pirate, rangea son sabre dans son étui dans un murmure d'acier.
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Nous échangeons encore quelques coups sans que l’un prenne l’avantage sur l’autre, bordel, ce combat s’éternise, ma colère monte de plus en plus ! La fatigue de mon côté commence légèrement à se ressentir alors où en est-elle du côté de mon adversaire ?!

Bon. Il est temps d’en finir. Utilisons tout nos atouts.

- Allez, le combat s’achève ici mon petit. Adios.

Ma vision change, je ne vois plus en couleur mais en noir et blanc, oui, j’ai sorti mon pouvoir. Je veux l’utiliser en cas d’ultime recours mais quand j’en ai ras-le-cul bah ça me démange de l’utiliser aussi.

- Quoi ?! Que fais-tu ?! Je ne vois plus rien.

C’est le moment de m’amuser.

Je fais glisser lentement la pointe de mon katana contre le mur tout en m’avançant, provoquant un horrible bruit strident, effrayant petit à petit mon adversaire privé de sa vision.

- Bienvenue… dans ton pire cauchemar.

Soudain, je lance mon katana contre mon adversaire désorienté, par chance ou de justesse il le contre, non, c’est de la chance, il s’est protégé dans la bonne direction mais son regard ne trompe pas, il me cherche, il a aussi peur, je le ressens.

Mes pas résonnent à cause des étroits corridors, le bruit du liquide contre mes getas se fondent dans les tunnels obscurs.

Le gradé est prit petit à petit de panique.

Je fais tournoyer ma pointe dans le corridor en forme de cercle, provoquant un cercle mortel. Le raclement contre le pierre se fait de plus en plus vite, mon ennemi recule tant bien que mal.

Il finit par trébucher en arrière, dos contre terre.

- Je… je vais te tuer ordure ! Pirate dégénéré !

Par désespoir il frappe dans l’invisible, lorsqu’il heurte ma lame, la peur lui fait tellement perdre ses moyens qu’il lâche sa lame et elle finit sa course plusieurs mètres derrière lui.

Voilà que le gros dur se retrouve désarmé.

D’une voix froide et perçante je lui adresse ce qui ressemble aux dernières paroles qui risque d’entendre.

- Alors… qu’est-ce que ça fait de se sentir impuissant ? Désarmé ? En danger ?

L’épaisse brume noire finit par se dissiper, laissant les couleurs revenir. Bien sûr dans ces tunnels sombres, grâce à mon pouvoir je n’ai pas de difficulté à voir vu que je suis devenus nyctalope grâce à ce dernier.

Il me regarde avec effroi, ma lame se faufilant sous son cou, moi debout sur son futur cadavre.

Et avec une voix encore plus glaciale je reprends la parole.

- Tu sais… pour avoir tué des centaines de personnes voire des milliers, à force je ne compte plus. Bref, tu sais que lorsqu’il meurt ils finissent par tous ce chier dessus et à se pisser dessus ? N’est-ce pas l’endroit idéal ? Tu devrais me remercier.

Comprenant qu’il ne lui reste pas longtemps il cherche à crier, à hurler, je sens la détresse enfouis en lui, seulement il n’arrive pas à l’exprimer.

J’appuie ma lame contre son cou dénudé, des gouttelettes de sang perlent sur sa nuque. Je plonge mon œil dans ses yeux, il m’arrache une mou de dégoût. Je viens d’avoir une idée… .

Dans un unique cri, je vais lui faire comprendre que c’en ai fini.

- YAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Je soulève ma lame au dessus de ma tête, tandis qu’il essaie de se protéger en mettant ses bras devant sa tête je finis par éclater de rire avant de lui administrer plusieurs rafales de coup de pieds plus puissants les uns que les autres, je continue à déverser une pluie torrentielle de coup de savate jusqu’à qu’il sombre dans l’inconscience. Son visage à la fin est totalement défiguré, il est totalement méconnaissable.

Je crache sur son corps, inerte, rengainant ma lame dans son fourreau.

- Tu n’as même pas le mérite de souiller ma lame.

Je me suis rendu compte qu’il ne valait pas un clou, c’était certes un Colonel mais il a dû soit voler son grade ou soudoyer des hauts-gradés, je l’ai senti, dans la manière que tous les débutants font, ils se croient fort contre tout le monde parce qu’ils ont des grades. Malheureusement seule l’expérience parle.

Je me retourne et aperçois la jeune femme, je la regarde de haut en bas, m’avance vers elle.

- Tu te bats plutôt bien.. tenir tête à 10 pécores, c’est un bon début ! Une vraie lionne !

Je me gratte l’arrière de la tête, cela fait belle lurette que je n’ai pas adressé la parole à une femme, je me sens gêné, comme une pucelle pour sa première fois !

Je finis par lui tendre la main.

- Daemon Wall, un vieux loup des Mers. Et toi, qu’elle est ton prénom jeune étrangère ? Euh.. inconnue !
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    Une brume noir l'empêche de voir à six pieds devant elle, un lourd manteau qui lui gâchait tout le spectacle. Elle aurait adoré voir la peur chez ce Colonel qui lui en inspirait tant. Une juste justice qu'elle aurait apprécié avec tout le fiel qui pouvait la caractériser. La vilaine ! Se moquer c'était pas bien. Se réjouir de la mort imminente de quelqu'un non plus. A sa grande déception, quand tombe le voile, elle ne voit aucun sang couler dans la merde et autres miasmes de l'égout, juste un homme abîmé par plus fort que lui, dans une position latéral de sécurité. Il avait voulu se protéger, il n'avait fait qu'aggraver son cas.

    Elle siffla d'admiration, mettant une clope à son bec, et profitant du spectacle de son détracteur à moitié mort. Ou carrément mort, elle ne saurait le dire, mais la brutalité des chocs l'avaient rendu méconnaissable, ce qui lui plaisait au plus haut point. Elle cracha par terre, comme elle aurait pu cracher sur le drapeau de la marine mondiale. Ce n'était pas elle qui allait compatir à pareille désastre. Sa mission était entre autre, de rayer la domination du GM et des marins de la carte, alors elle prenait toute aide qui pouvait aller dans ce sens avec elle.

    Elle vit son sauveur se rapprocher à grande enjambés vers elle, lui tendant une mains solide et musculeuse des heures d'exercice passés à répéter le même mouvement, pour qu'il soit parfait. Il n'avait qu'un œil et un peu de charme au yeux de la donzelle. Pas qu'elle était toute chose, parce que ça faisait longtemps qu'elle avait rayé princesse de son vocabulaire, mais il faisait son petit effet le bougre ! Pour une passionné de violence et de combat, voir un homme grand et fort faire son office, c'était de toute beauté.

    - C'était une formalité, ils tenaient pas la route pour des élites, et à ce que je vois le tiens non plus ... Lâcha-t-elle pour lui répondre. Elle agrippa sa main dans la sienne, qui était encore marquée de rouge, pour leur plus grand plaisir à eux deux, apparemment. Elle tâcha donc sa main du sang de ses ennemis, dans une pogne qui avait du répondant, pour une donzelle en tout les cas. Elle en avait autant que lui dans le falzar, ce qui lui manquait, c'était la puissance. Mais elle ne doutait pas en trouver tout le long de sa route vers les dragons célestes, et leur éradication totale. Parce qu'elle n'avait jamais oublié, oh ça non, tout ce qu'ils lui avaient fait subir dans son enfance. Un maître ou plusieurs revenait au même, c'était une tradition que d'utiliser des esclaves pour tenir une maison, et ça lui était insupportable.

    - C'est le ciel qui t'as mis sur ma route, ton arrivé était parfaite. Je me demandais juste ce qu'un type comme toi foutait dans les égouts ... ? Pas de doute ni d'hésitation dans cette voix froide, tranchante comme le sabre qu'elle portait dans le dos. Elle avait l'habitude de traiter avec des hommes, vivant dans l'un de ses mondes où ils étaient en surnombre. Elle ne connaissait que peu de femme dans la révolution, a part quelques atouts qui se démarquaient du lot et faisait la fierté du sexe faible comme on l’appelait parfois.

    Soudain, un bruit dans leur dos, et l'on vit une créature étrange dans le fond du boyau obscur. Ici, les égouts étaient plus sordide, plus oppressants. Sans doute que l'on était en dessous d'une venelle aveugle qui étaient de vrais coupe-gorges à Manshon. Sans doute que l'on était au dessous d'un quartier malfamé qui ne souffrait pas des mêmes égards que les riches propriétés bien proprettes qui appartenaient à la mafia locale. Elle n'eut le temps que de voir un morceau de cape, et une boucle de ceinture briller dans l'obscurité. Qui était-ce ? Que leur voulait-elle cette silhouette ? Un témoin ? Ils devaient faire quelque chose, ils avaient violé un nombre incalculable de lois en quelques minutes, un témoin s'avérerait dangereux à négliger.

    - Suis moi ! On doit pas le laisser raconter ce qu'il a vu ! Sinon on risque d'être dans la panade. La meilleur protection pour un révolutionnaire, c'était son anonymat. Et puis elle ne pouvait savoir qu'elle avait affaire à un pirate recherché pour des crimes bien pires que ceux-ci, et qui devait s'en foutre totalement de son image à l'égard de la population. Seulement, son ton, et la main qui frappa son épaule furent assez convainquant pour le faire bouger avec elle.

    Ce n'était sans doute pas sa beauté crasseuse qui faisait cet effet, c'était sûr. Quoi que dans un égout, son odeur se confondait avec celle de la crasse honteuse que planquait tout Manshon. Ça lui donnait presque un éclat chic. Finalement, les égouts était ce qui lui convenait le mieux au teint, lui donnant presque l'air propre. Si l'on oubliait la crasse sur ses vêtements et tout son corps.

    Pour l'instant, il y'avait plus important, alors elle suivit la créature qu'elle avait vu rôder là, peut être était-ce l'une de ses monstruosités que cachait les égouts et qui se repaîtrait des morts comme des détritus laissés là. Elle ne pouvait être sur de rien, tandis qu'il arrivait dans une salle plus grande encore que les autres, où la fameuse silhouette ne pouvait plus s'enfuir. Les murs était constellés de tâche brunâtre, et une grande bouche ronde laissait passer de l'eau qui se jetait directement un étage plus bas qu'eux, dans un petit renfoncement que faisait la terre à cet endroit.

    Elle était coincé là, dans une salle encore plus obscure que les autres, on l'on voyait pas au bout de ses pieds. Bien habile aurait-été celui qui pouvait dire ce qu'il était.
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Pourquoi je suis bêtement… au fait je ne connais toujours pas son prénom ! Bref, pourquoi je la suis ? Faut dire qu’elle a des bonnes miches quand tu la suis au pas ! Sa y est, je crois bien que j’ai trouvé enfin une femme qui en vaudrait le coup !

M’enfin, poursuivre cette personne qu’est-ce qu’on s’en fout ! Qu’il aille tout raconter ! Surtout qu’il me semble avoir repéré seulement huit cadavres de soldats au sol ce qui en fait deux rescapés.

Ma foi, pour contempler ce spectacle, qui est à mon goût je ne cherche pas plus loin… enfin si, j’essaie de l’imaginer sans ses guenilles… non je ne suis pas un pervers ! Je suis un homme honnête avec soit-même !

Voilà qu’il semble qu’on ait coincé le type. Enfin… peut-être qu’elle n’arrive pas à le voir à cause de l’obscurité mais… ce n’est pas un humain… il ressemble à un reptile… bizarre… ne me dîtes pas que c’est le dragon de Manshon que je recherche ?! Un dragon est au moins dix fois plus grands ! Avec des grosses canines et un air des plus menaçant !

Sans plus attendre je décide de l’alpaguer, me mettant entre lui et la femme que je viens de protéger.

- Eh oh Ducon, qu’est-ce que tu fous là ? Tu es perdu ? Est-ce que tu parles au moins notre langue ?

La chose se retourne brusquement vers moi, dévoilant sa face recouverte d’écailles, tout comme le reste de son corps, en tout cas il est vraiment hideux.

- Toi… pas approcher plus… sinon… moi… brûler !

Il sort alors un instrument de sa poche assez étrange on dirait une coquille d’escargot… .

Je marche lentement vers lui quand soudainement cette dîtes coquille dégueule d’immenses flammes, éclairant toute la pièce dans laquelle nous nous situons.

Je me recule légèrement. Et là me vient un flash.

- Tu es le Dragon de Manshon ?

Il reste sur la défensive, commençant à se foutre en boule.

- Non ! Moi pas Dragon ! Moi juste survivre ! Moi manger ! Mais moi défendre contre personnes qui veulent du mal à moi ! Ça depuis que moi voler gadget moi être considéré comme Dragon ! A cause de flamme !

Comme je m’en doutais. Je viens de faire toutes les connections manquante. Mais après tout, si il a cette forme-là… c’est qu’il doit avoir un fruit du démon… ou alors une nouvelle race d’humanoïde existerait ? Non je ne pense pas.

Je m’agenouille et lui tends lentement une main, tout en lui adressant la parole avec une voix suave et rassurante.

- Viens mon garçon. Papa Wall est là. Tu veux survivre ? Suis-moi.

Le reptile est soudain hyper réceptif. Il sort la tête de ses mains et me regarde avec un regard rempli d’étoile.

- C’est vrai ? Toi papa ?!

Mon Dieu, j’ai touché le jackpot, en plus de ça il est extrêmement con ou naïf… non, les deux en fait.

J’ai de grand projet pour lui si il se montre docile. Il fera un parfait larbin à papa fufufufufu.

- Oui c’est vrai… moi papa de toi !

Il se jette tout à coup sur moi, me serrant dans ses bras.

- OUIII PAPA MANQUE MOI !

Je lui tapote doucement le dos, me retournant lors de l’étreinte vers la jeune femme en lui faisant un clin d’œil. Tu seras la prochaine ma petite ! Enfin... même si c'est dur de savoir quand un borgne fait un clin d’œil ! Au moins elle n'a pas pu lire ce que je pensais fufufufu !

- Tu vois pas la peine de t’inquiéter ! C’est mon… gentil fils qui est là ! Maintenant fiston tu vas rentrer avec papa, sur la surface ! Dis-je d'une voix niaise.

A peine j’ai dit le mot surface il nous recommence à faire une crise, il se remet en boule en prenant sa tête dans les mains.

- NON ! PAS SURFACE ! PERSONNES MÉCHANTES !

Je lui tapote le dos.

- Ali… tu n’as plus rien à craindre. Je suis là. En plus, il faut que tu rencontres tes oncles ! Alors tu vas venir à la surface.

Le reptilien m’adresse un regard perplexe.

- Ali ?….

Un large sourire cachant ma grande source de malfaisance se dresse sur mon visage.

- Oui, maintenant tu seras Ali, Ali Gator.

Son visage s’illumine, son nouveau prénom à l’air de lui plaire. Je fouille dans ma sacoche et lui donne quelque chose à manger, sur laquelle il ne lésine pas à se jeter dessus.

Pendant ce temps, je dépose mon regard sur la jeune guerrière.

- Rien à craindre. Maintenant il fera partie de mon équipage. Désormais tu devrais venir avec moi, le temps de te remettre de tes blessures, j’ai établi un camp dans les quartiers déserts de Manshon. On est tranquille avec les gars, tu seras tranquille aussi.

Je lui décroche un large sourire, avant de passer ma main dans ses cheveux, elle n’a pas cherché à l’enlever, à croire que le bon vieux Capitaine Wall n’a pas perdu de ses charmes fufufufufu !
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    En quelques instants, une gerbe de flamme avait jailli d'un étrange accessoire dans les mains du reptilien. Elle pu voir alors cette face pittoresque, pleine d'écaille et de yeux globuleux, de crocs et ses mains griffues aussi. Elle ne prit pas peur pour autant, ne pas paniquer faisait quasiment partie de son code génétique. Quand les coups de bambous pleuvaient, il fallait s'accrocher à des certitudes, comme celle que le maître qui punissait aurait bientôt une crampe à la main, ou quelque chose du genre.

    Elle resta pour autant un peu en retrait, au cas où le lézard aurait une subite envie de rallumer la lumière, ou bien de mordre. Pas folle la guêpe, elle se méfiait souvent de tout et tout le monde, sauf quand on lui sauvait les miches ; Opportuniste ? Très certainement. Elle aimait jouer sur tout les tableaux autant qu'elle le pouvait, fusse-t-il été un tableau de pirate un peu grossier.

    Elle croisa les bras après s'être allumée une cigarette, regardant le spectacle qui se jouait devant elle sans piper mot. Et il ne valait mieux pas, la créature devant elle semblait sensible, pas besoin de rajouter une énième parole à tout les soucis qui tordait sa face de reptile. Y'a pas à dire, une bonne clope après l'effort avait quelque chose de planant, comme le petit nuage sur lequel on se sent après une bonne baston, en mieux puisqu'il ne nécessitait pas de se prendre des pains dans la figure.

    Mentir éhonteusement à une créature si fragile et naïve, elle trouvait ça pas franchement chouette. Mais elle se garda bien de tout commentaire, n'étant pas la blanche parmi les blanches, elle faisait plutôt partie de la deuxième catégorie, celle des gris. Ceux qui blessent, ceux qui heurtent, ceux qui vous font réfléchir à deux fois avant de commettre une exaction, certainement, mais elle avait à cœur sa survie, et il restait toujours deux soldats perdus en pleine nature qui risquaient de revenir avec la cavalerie.

    Quand ils auront comprit que toute résistance était inutile, peut être pourraient-ils se boire une bonne binch' bien fraîche au détour d'un feu. En attendant le déclic, il allait devoir jouer du forceps encore et encore. Car plus qu'un molosse, les marines étaient têtus et coriaces. De vrais durs à cuir, qui se savaient en surnombre, à part peut être sur Manshon, et c'était leur chance : Être sur une île peuplée de raclures et de mafieux, un endroit honni pour les bonnes gens.

    - Je veux bien, mais on devrait d'abords ce contenter de trouver la sortie, merde, perso' je suis perdue, tu te rappelle du chemin ? Fit-elle sans se départir de sa pose, laissant les cendres tomber lourdement sur le sol qu'ils foulaient. Un peu plus, un peu moins, c'était pas les propriétaire du terrain qui allaient se plaindre de toute façon. Par contre, elle déconnait pas, la créature les avait emmener quelque part en dehors des sentiers battus, et des flammèches qui brûlait à tout les coins de cette ville sous la ville.

    Retrouver son chemin allait être coton. Si l'on ne comptait pas les marines qui pouvaient encore débarquer à tout moment, si jamais les deux fuyards avaient été convaincants. C'était un risque à prendre en considération, même s'ils pouvaient très certainement s'en occuper facilement tout les deux. Cela serait une pure perte de temps et d'énergie, mais ils ne pourraient pas en départir. Elle se rapprocha du fameux ali -puis qu'il se nommait ainsi à présent, et se baissa un peu pour observer la bête sous toutes ses coutures, pendant qu'elle faisait pitance.

    - Dis donc mon bonhomme, toi tu sais comment sortir d'ici, pas vrais ? Tu veux bien expliquer à Tatie comment on peut dégager le plancher ?


    Entre deux bouchées, il lui expliqua ce qu'il savait de l'endroit, ce qui était peu de choses tant l’édifice était construit sur un schéma simpliste. Simpliste, peut être, mais qui lui échappait auparavant. Il lui expliqua que les sorties étaient positionnées à chaque intersection de "grandes avenues", que l'on pouvait reconnaître par les tuyaux qui sortaient des murs comme des serpents de leurs tanières. Il ne restait plus qu'à retrouver ses fameux tuyaux, et la sortie ne serait plus très loin.

    Finalement, après avoir becté, Ali Gator se décida à les suivre, puis qu'il avait retrouver son père il ne comptait plus le lâcher. Suivie par Daemon et la créature, ce qui était complètement idiot puisqu'elle était la seule à n'y voir goutte dans ses boyaux encore plus étroits que ceux qu'ils avaient quitté, buttant à chaque pas sur le sol, et se prenant parfois un mur. Mais elle aimait passer la première, et commander les troupes qu'elle avait à disposition, ainsi, pleine de fierté, elle n'eut cure de se faire mal, elle fit bonne figure.

    Finalement, le sésame se présenta à portée de main. Elle y voyait mieux maintenant, un flambeaux déversant son miel et son sang sur les murs brunâtres et burinés par les ans et les eaux usés. Elle escalada l'échelle, et poussa de toutes ses forces, faisant gicler la plaque comme sous la pression d'un mer incontrôlable, et déchaînée. Un lourd bruit de métal contre la pierre lui confirma que la voie était libre. On pouvait enfin voir la grande nébuleuse, cette constellation d'étoiles qui disparaissaient dans le ciel nocturne, comme mangée par un géant invisible.

    - Enfin, on respire mieux ici, bordel de merde. Qu'elle ne pût s'empêcher de jurer, même si elle s'était promit d'avoir l'air sympa, au moins avec le reptile. Elle ne s'inquiétait pas autant pour Daemon, qui avait lui aussi un langage fleuris. Bon, je te laisse nous conduire à ton QG, espérons ne pas faire de mauvaises rencontres en chemin ! Fit-elle à son binôme du jour, avec qui elle espérait partager quelques mousses tranquillement, sans devoir se salir les mains.

    Si elle savait comme elle se trompait.

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Enfin nous sommes sortis, il est temps de rentrer, je m’allume une tige, suivi de l’affreux et la sauvage j’avance dans la pénombre, étant nyctalope, pas bien difficile pour moi d’avancer sans avoir la peur de me casser la gueule sans source de lumière proche.

Nous commençons notre balade dans les quartiers les plus pauvres et quasiment déserts, car oui, c’est bien par là-bas que j’ai établi ma tanière temporaire.

J’en profite pour échanger quelques mots avec l’étrangère, j’essaie d’en connaître un peu plus sur ses origines et son prénom que je ne connais toujours pas, c’est vraiment pénible de ne pas savoir comme appeler une personne. Et bien sûr nous ne pouvons pas discuter tranquillement sans que nous tombions sur une putain de patrouille des Tempiestas, mon œil perçant l’obscurité, j’aperçois une torche au loin, s’approcher lentement, un groupe de cinq homme en costard cravate, c’est comme ça que j’ai su que c’était des mafiosos.

Entouré de gravats, de maisons abandonnées etc. je prends mes deux comparses par les bras et je les force à s’abriter derrière un monticule de béton, de brique et je ne sais quels autres matériaux, déposant mes mains sur leurs bouches pour leur faire comprendre qu’il faut se la fermer.

La patrouille, continuant sa ronde, passe pas loin de nous, plusieurs mètres devant, ils sont tellement proches que nous pouvons entendre leur conversation. Tiens, d’ailleurs ils parlent des événements qui se sont déroulés récemment.

- Le Parrain nous a ordonné de retrouver ce maudit borgne, il va voir de quel bois on se chauffe ! Il paraît que le vieux Patrick l’a vu avec sa bande se loger par ici. Il ne doit pas être bien loin. De toute façon il ne tarde à ce qu’on le retrouve, vu qu’il a triplé les patrouilles dans les environs.

Fort heureusement pour moi ils n’ont pas pensé à aller du côté de la banque de cette ville déserte. L’endroit le plus sûre quand il est abandonné. Puis, ils ont encore de la marge, elle est à l’extrémité de cet endroit miteux. Je savais que les endroits éloignés c’était des bonnes cachettes.

Une fois passé je laisse mes partenaires retrouver leur « liberté ». La femme me tape l’épaule.

- Bordel ! La prochaine préviens-nous au lieu de forcer comme ça !

Un ricanement s’échappe pour ma part. C’était vraiment une femme. Jamais contente cette vipère là.

Malheureusement l’heure n’est pas aux blagues. Je dois retrouver mes gars, nous sommes recherchés par ces putains de mafiosos maintenant. Bon, ils ne me font pas peur, j’en ferai qu’une bouchée si ça ne tiendrait que de moi.

- On sera bientôt en sécurité. Là où je loge, c’est l’ancien coffre fort d’une banque, une chambre des plus sûre !

Mes gars après sont un peu éparpillés autour de la banque, ils savent qu’il faut éviter les feux pour ne pas attirer l’attention et à cette heure tardive ils doivent la plupart dormir et pour quelques-uns monter la garde, allongé sur les toits surplombant les rues et ruelles.

Avant de continuer à me faufiler dans diverses ruelles plus ou moins sombres, je chuchote.

- Marchez bien dans mes pas. Et surtout soyez le plus discret possible, ok ?

Elle se contente de hocher de la tête tout en haussant les épaules, comme-ci pour elle ça semblait évident, pour ce qui est du lézard humain lui parle fort. Trop fort.

- Papa ! Pas t’en faire ! Ali… hm hmpf gn !

Sans qu’il ne continue plus je lui dépose ma main sur sa putain de bouche de reptile ! Il parle trop le con ! Quel boulet ! La patrouille que nous venions d’esquiver se rameute, et ce, de manière assez rapide, aucun doute, ils ont entendu ce putain de reptile possédant une coquille saint-Jacques comme cerveau, je pense que l’heure de la course à sonner, ou celle du combat.
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    - Oui je m'appelle Canaille, non, c'est pas une blague de mes parents. C'est moi qui l'ai choisit le jour où j'ai fuis mon lieu de naissance. Oui, je suis une vraie fille, mais non tu ne m'auras pas dans ton lit, pas tout de suite. Toute façon t'aurais de mauvaise surprise, mon vagin est dentelé. Non je suis pas une pirate, mais oui, je t'en dirais pas plus...

    Et ça s’enchaîna ainsi pendant que la nuit, noire de suie, faisait son office dans les rues de Manshon. Des groupes de nuages aussi sombres que cette nuit, s'effilochaient dans le ciel et cachaient la lune. On y voyait goutte, mais cela ne semblait pas déranger outre mesure le borgne, qu'elle suivait scrupuleusement. Il devait rester de mauvais marins qui l'avaient mauvaise d'avoir été mis en déroute par une donzelle, et qui traînaient dans les rues de la ville mafieuse. Autant augmenter son espérance de vie en suivant celui qui l'avait sauvé, même si elle ne rechignait jamais devant une bonne baston.

    Le goût du sang habitait encore sa bouche, et une mauvaise surprise était vite arrivé, aussi fût-elle prudente comme chat échaudé craint l'eau froide, et continua son bout de chemin avec le dénommé "Capitaine Wall". Aussi, quelle ne fut sa surprise de constater qu'elle n'était pas la plus recherchée des deux, et que le borgne avait aussi fort à départir avec quelques emmerdeurs.

    - C'est lui, je l'ai repéré, RAMENEZ VOUS LES GARS !
    - Ah enfin, je commençais à désespéré
    - On va lui faire sa fête, pour la peine.
    - ... Mais il est pas tout seul le con.
    - Rien à foutre, on leur fait leur fête dans ce cas.
    - Y'a une espèce d'animal et une garce, facile.


    Elle n'aimait pas trop leur ton, ni leurs ambitions. Pour autant il y'avait comme une invitation dans ces dires, une invitation à la violence qu'elle appréciait d'autant plus qu'ils étaient largement à sa porté. On aurait dit des jeunes coq un peu trop sûr d'eux. Deux d'entre eux portaient les cheveux long et tirés en arrière, tandis qu'un rouquin au cheveux crépu semblait être le chef de la petite troupe. Ils étaient tous grand, et assez filiforme, mais la motivation pouvait les rendre plus impressionnant pour les petites gens.

    Malheureusement pour eux, Canaille faisait partie des grandes personnes. Alors qu'ils approchaient tels des loups tournant autours d'une proie, elle sortit son sabre qu'elle tint à la verticale, bien devant elle, la démarche chaloupé de ceux qui ont l'habitude d'échanger les coups.

    - Et mais lâche ça cherie, tu vas te faire mal.
    - Putain ils puent les cons, ils viennent d'où ceux là ... ?
    - ... En tout les cas ils sont bon pour la décharge, c'est clair et net.
    - Je veux pas taper la dedans, c'est carrément dégeu !


    Plus ils approchaient, et plus l'horreur de la situation les frappait : Les trois compères suintaient l'égout, leur fringues étaient des petits chiffons, et en plus il y'en avait un qui avait une face de reptile. Dire qu'on les avait missionné pour pareille engeance, c'était ridicule. Une brise semblait capable de soulever la petite troupe et leur maigres possessions. En tout les cas, c'était l'impression qu'ils laissaient flotter dans les airs.

    - Bon, laisse les moi, je vais en faire mon quatre heure bordel ! Je te le dois bien ... Dit Canaille, s'avançant d'un pas vers les cinq bonhommes qui formaient à présent un arc de cercle tendu, qui ne laissait aucun échappatoire à leurs cibles, selon un numéro des centaines de fois répété.

    Elle déboula là dedans comme une boule de bowling au milieu des quilles, et elle en fit bien évidement son quatre heure, voltigeant de droite et de gauche pour mieux blesser, mieux les crever, et mieux esquiver parfois aussi. Elle n'avait pas peur, ni froid aux yeux. Elle n’hésitait pas, certaine de son pouvoir sur eux, et de toute la science du combat qu'elle avait accumulé, ici bas, sur la terre comme sur les mers. Ce fut l'histoire de cinq minutes, tant les imbéciles étaient nullos.

    Elle revint après vers le borgne, et lâcha : Et voilà, problème réglé ! Sauf que c'est à ce moment là que choisit un énième mafieux pour débarquer, le nez en l'air, attiré par le bruit des coups d'épée. On ferait peut-être mieux de dégager non ? Maintenant qu'elle était dans le même bateau que Daemon, elle allait faire le dos rond devant les patrouilles qui pouvaient débarqué. On l'avait vu essuyant sa lame du sang de mafiosi pas très fort, mais néanmoins membre de la puissante truanderie de Manshon.

    Cela ne resterait pas impunis, et tandis qu'ils fuyaient dans le nuit, Canaille se demanda ce qu'elle avait fait au bon dieu pour s'attirer toujours des ennuis partout où elle passait.
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Nous voilà que nous nous fondons dans la pénombre. Esquivant tous les gardes jusqu’à ma demeure de fortune.

Je m’allume une nouvelle clope, nous ne risquons plus rien, j’ai des hommes qui montent la garde sur les toits alentours, pendant que les autres se reposent. Je me retourne vers le reptile.

- Ali, choisis toi une maison, on a ce quartier pour nous !

Il me regarde, l’air inquiet.

- Non… Ali dormir dans même chambre que papa ! Ali veut profiter papa !

Bordel de merde, je préfère partager mes nuits seul ou en charmante compagnie pas avec un machin rempli d’écailles. Je toise cet ahuri, pourquoi je l'ai embarqué avec moi ? J'ai bien l'impression qu'il va être plus qu'un poids qu'autre chose... bon nous aviserons. Je continue avec insistance.

- On aura le temps de rattraper le temps perdu, pour l’instant je dois profiter du présent et discuter avec la dame ici présente.

Je tire une énorme latte sur ma clope, lançant un court regard en direction de la donzelle.

- L’heure est à la fête ce soir ! Présentes-toi à tes oncles, ils sont tous comme mes frères et surtout ne t’attires pas d’ennui, des fois ils sont peu commodes.

Je lance un regard complice à Canaille.

- Toi, tu viens, on va fêter ça avec le meilleur saké que j’ai pu dérobé à ces putains de mafieux.

Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’inviter une femme dans mes appartements.

Je laisse Ali rejoindre les autres, j’avance dans la banque déserte, traversant un grand hall jusqu’à atteindre ma chambre, l’immense coffre fort que possède cette banque miteuse. J’éclaire ma lampe à huile, bon, ce sera une ambiance à veiller les morts mais vaut mieux ça qu’une ambiance déprimante, sans aucune luminosité.

Je m’assois sur le matelas à ressort troué qui me sert de supposé lit, je m’adosse au mur métallique, attrapant une bouteille de rhum à mon chevet, où d’ailleurs il y a des dizaines de bouteilles, certaines vides, d’autres pleines. J’invite Canaille à s’asseoir sur mon lit de fortune en lui tendant une bouteille que j’ouvre avec les dents, arrachant le bouchon de liège et le recrachant plus loin.

- Nous avons à parler. Que faisais-tu dans ces égouts ? Pourquoi tu es ici ? Que fais-tu dans la vie ? Que tu veuilles ou pas me répondre tu vas me répondre. Tu dois bien ça à celui qui t’a sauvé la peau.

Je lui lance un sourire en coin narquois. Je la vois qui empoigne la bouteille, elle boit à grosse goulée, elle me regarde, restant silencieuse, elle se méfie, je le ressens. Elle reste debout, n’ose pas se caler. Faut dire que je la comprends, ce n'est pas évident de savoir comment se tenir aux côtés d'un mâle Alpha tel que moi fufufufu !

- Fais pas ta timide et ta coincée. Aujourd’hui ce fut une rude journée, après ce qu’on a traversé tu peux me faire confiance. Je sais bien que ma réputation ne le conseille pas. Je pouffe de rire avant de continuer. Je suis apte à ne pas la faire à l’envers à certaines personnes et d’ailleurs tu es une de ces heureuses élues. Sauf.. si tu ne le désires pas ? Dans ce cas-là, vas-y ! Fonces en ville ! La patrouille que tu as défoncé tout à l’heure a dû se plaindre à Don machin girouette et ils vont toi aussi te traquer. Personnellement, je ne les crains pas et je ne crains personne. Qu’ils aillent tous au Diable. J’les enverrai tous un à un. Marine, mafieux, tous les gêneurs qui m’empêchent de profiter de ma liberté.

Sur ces douces paroles j’affiche un immense sourire et je tends ma bouteille vers celle de Canaille pour l’initier à trinquer.
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    - T'as vu le patron à ramené une fille !
    - Une fille... T'es sûr ? Quel beau gosse quand même le capitaine !
    - Attendez, c'est à ça que sa ressemble les filles ?


    Elle passa son chemin en ignorant superbement les petites mains au service de Daemon. Ils ne l’intéressaient pas du tout... Elle était pleine d'une morgue que sauva son statut d'invitée. Elle suivit le capitaine jusqu'à sa chambre pour être plus tranquille et l'écouta parler.

    Elle vida la première bouteille en quelques gorgée, sensation de bien être qui se diffuse dans son estomac jusqu'à son cerveau. Sa tête se faisait plus légère et ses jambes plus lourde. Elle resta debout, refusant de partager un lit avec un homme avant la troisième bouteille. On pouvait dire tout et n'importe quoi sur Canaille Rogers, mais surtout pas qu'elle était timide et coincée. Elle se foutait des conventions, de la politesse et des manières. Voilà pourquoi elle ne s'offusqua pas du traitement que Daemon faisait à une Dame. Elle n'avait rien d'une donzelle par ailleurs, aussi poilue que son interlocuteur, ou presque.

    - Je suis discrète c'est tout. Je vais pas te raconter ma vie ou un truc du genre, ce serait trop long et puis on s'en fout. C'est pas le passé qui compte, c'est l'avenir. Alors on s'en fout de ce que je suis et ce que j'ai fais, ce qui compte c'est là ou je vais et ce que je vais faire. Et pour l'instant, c'est m'ouvrir une deuxième bouteille... Elle joignit le geste à la parole, pas mécontente que le borgne partage sa trouvaille. C'est de la bonne camelote bordel, c'est pour ça que t'es recherché par la mafia ? M'etonne pas... Elle descendit un quart de bouteille d'une gorgée. Poser une question sans répondre à celle de son interlocuteur était comme un sport qu'elle avait initié dans les égouts. Et elle détestait perdre.

    Parler lui avait donné soif. Elle continua son oeuvre de vidage d'une bouteille, sentant la chaleur lui monter de l'estomac jusque dans les sinus. Ça vous déboucherait un vieux rhume en moins de deux. Elle allait lâcher du leste et ce confier lorsqu'un bruit de main qui frappe contre le métal ne se fit entendre ... On toquait à la porte du coffre fort.

    - Capitaine ... Y'a du mouvement dehors. Fit un mec lambda qu'elle reconnaissait comme l'un des commentateur qui l'avait venu venir de loin, et n'avait pas pû retenir sa langue. C'était normal, quand l'on passait toute sa vie à attendre qu'une fille veuille bien de soi, on est étonné quand le sexe opposé débarque d'un seul coup, sans crier gare. Mais là, il y'avait plus urgent.

    Dehors, il y'avait toute une petite armée qui s'activait dans les ombres. Une trentaine de type qui entouraient tout le quartier de leur masse menaçante. On sentait la tension dans l'air, les rigolos s'étaient transformés en vétéran qui savaient quand le vent pouvait tourné.

    Même Canaille goûtait le tension avec une certaine fébrilité. Les mafieux les avaient retrouvé. Apparemment s'enfuir n'avait fait que refermé le piège sur eux. Elle se tourna vers Daemon.

    - Si on survit à ça, peut être que je te ferais l'article. En attendant, on a des connards à dessouder.

    Un tir sonna dans le noir, se répercutant contre les ruines qui devenaient menaçantes. Ils pouvaient débarquer de n'importe où, il n'y avait que ceux perché sur les toits qui pouvaient les éclairer sur la position des ennemis. Dans l'agitation, personne ne pensa à leur demander leur avis. Canaille tira son sabre au clair, et arma le chien de son fusil à double canon scié. Un premier type passa la tête par dessus l'un des ruines, et ce fût la débandade.

    - Au nom du Don, on ne bouge plus ! Fit le premier type qui apparut dans la petite place qu'ils occupaient. Un tir l'atteignit sous la poitrine, et lui fit vider ses tripes sur le pavé. Le ton était donné, personne ne se laisserait capturer vivant ici bas. On était de durs. On était des criminels avertis, qui savaient très bien qu'à la capture suivrait un long interrogatoire, et la mort, peut être. Autant ne pas attendre et faire son office dès maintenant. Ils pouvaient toujours fuir, se planquer ailleurs ou bien prendre la mer.

    C'était Canaille qui avait dégainer et tirer la première.
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Voilà que la fusillade atteint son paroxysme, moi-même j’ai dégainé mon flingue, crachant mes plombs d’acier à la moindre occasion. Ceci dit, ce groupe là nous a entouré, nos seuls points de repères qui sont mes gars postés en hauteur tombent petit à petit, eh oui, ils arrivent à bien prendre l’information sur l’adversaire mais cela veut dire qu’ils sont plus exposés aussi. Si ça continue comme ça nous deviendrons aveugle dans les minutes suivantes.

Je regarde Léonardo. Sourire en coin.

- Ramènes les cocktails molotov que l’on a fabriqué.

Ensuite je me retourne vers ma chère invitée.

- Parce que tu crois que nous n’allons pas nous en sortir vivant ? Tch. C’est d’la pisse de chat ces gars !

J’attends que l’arsenal arrive, plus nous attendions, plus nos cachettes se trouent, s’effritent, il ne faut pas qu’ils mettent trois plombes à venir avec nos explosifs bordel de merde !

Sans plus attendre je me lance à la recherche de Léonardo partit dans l’une des maisons avoisinantes chercher les explosifs, et voilà que je le trouve aux prises avec un mafieux, ils se sont infiltrés les enfoirés j’ai l’impression, sans que le mafioso puisse faire quelque chose je lui perce un magnifique creux dans le crâne. J’attrape mon médic’ par le col, à moitié furax.

- BORDEL DE MERDE ! APPELLES-NOUS !

J’attrape la caisse, il est l’heure de faire un barbecue géant.

Soudain je plonge une partie de la ville sous mon épaisse fumée noire qui envahie rues, ruelles et même les maisons. Les ennemis sont désormais aveugles, je prends le temps de toucher chaque membre de mon équipage, même Canaille finit par me toucher, à vrai dire elle n’a pas le choix si elle veut observer la suite des événements.

- Regardes ce spectacle.

Tous nous avons un explosif en main, nous allumons le torchon qui sert de mèche et voilà que nous projetons en direction des tirs, provoquant un immense brasero des le contacts, des cris glauques résonnent, une odeur de chair brûlée commence à refouler, les cris sont de plus en plus forts et il s’atténuent avec le temps jusqu’à se finir.

Les quelques survivants cherchent à fuir malgré qu’ils soient aveugles, manque de bol. Nous avons encore des balles. A peine sortit un mafieux se retrouve criblé de balles.

Voilà un doux mélange entre tactique et pouvoir de mon fruit, une stratégie fort agréable. Bien qu’après il faut avoir le matériel.
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    Le problème de cette engeance de cul de rizière, c'est qu'elle se multiplie et s'infiltre partout, comme l'eau croupie dans une vieille taule. Plus on essaye d'endiguer son avancée, plus l'on court à notre perte. Et la situation était à ce point compliqué que Canaille se demandait quand le gros des troupes allait arriver. Parce qu'il avait là ce n'était forcément qu'un échantillon de ce qu'était capable de faire les mafieux. Elle le savait, depuis le temps qu'elle se coltinait Manshon pour ses recherches de renégats, elle les avait vu souvent à l'oeuvre.

    Les sous estimer, mènera à une défaite cuisante. Parce que ce qu'il fallait, ce n'était pas une explosion de force tempétueuse, non, ce qu'il fallait, c'était de l'endurance. Mais l'avis de Canaille était que Daemon devait en avoir sacrément sous le pied, après cette démonstration pour le moins instructive. Un fruit du démon, hein, elle ne l'avait pas vu venir celle là. Il était déjà assez fortiche comme ça, alors qu'il en rajoute avec une sombre substance qui gâchait les sens, c'était l'apothéose.

    - Bravo, mais je crois bien qu'on a juste gagner un répit. Ils vont revenir, et plus nombreux. A part si on les a tous zigouillé, mais ça m'étonnerait !
    Il devait bien y avoir un ou deux qui avaient rampé en dehors du combat et c'était tout de suite dit que le mieux à faire, c'était de ramener encore plus de monde. Et des plus forts cette fois-ci. Il faudrait bien la crème de la crème pour venir au bout de ce Daemon Wall, c'était certains. Pas même sûr qu'ils suffiraient, mais il fallait bien faire passer l'honneur du clan et tout le tintouin au dessus d'une considération vaine de préservation de l'espèce.

    Peut-être même qu'il rencontrerait des marines d'élite sur le chemin, et qu'il déciderait de s'allier pour détruire un ennemi commun. On ne savait pas, tout était possible. Dans ce bas monde, quand on pense avoir touché le fond, il y'a toujours quelqu'un pour creuser plus loin encore. Une âme charitable qui vous rappelle que même si vous être dans la merde, vous n'êtes qu'une particule dans le bousin de la vie.

    - Sacrément bien joué en tout cas, t'es du genre à toujours être paré toi. Sacré spectacle.
    C'était un compliment, et dans la bouche de Canaille, c'était rare. Elle qui bougonnait pour un tout et un rien, ne voyait que le négatif la plupart du temps, c'était un exploit que devait mesurer le borgne. Elle rangea son canon encore fumant dans son holster, et tira une clope de son paquet, qui termina sa course sur ses lèvres, et après qu'un gentil pirate se soit proposer pour le feu, la voilà qui fumait tranquille après le combat. Enfin, combat, si on pouvait dire. Cela avait été à sens unique, bien que le borgne ait perdu des hommes dans l'aventure. Il ne leur avait laissé aucunes chances.

    - Ils sont sur les dents si c'est juste pour un vol de saké, t'es sûr d'avoir rien fait d'autre pour te mettre un Don à dos ? Qu'elle lui a dit après avoir écraser sa clope sous sa botte, et d'avoir bouté le mégot loin dans les ruines. Peut être que c'était du délit de fasciés, y'en a qui appréciait pas trop de se faire plumer par plus craint et connu qu'eux. C'était comme ça dans ce business, parfois être reconnu par les siens faisait tout sauf du bien. Canaille savait bien que c'était dangereux de fricoter avec lui, mais peut être qu'en le suivant elle tomberait sur sa cible ? Peut être qu'il l'avait vu dans l'une de ses pérégrinations ?

    - M'est avis qu'on devrait peut-être se mettre au vert quelque temps. Moi j'ai un type à retrouvé et toi t'as surement des occupations plus constructive que dézinguer quelques bastringues, je me trompe ?


    Elle savait surtout qu'elle aurait beau dire, le zig' ferait bien ce qu'il avait envie. On ne manipulait pas les types dans son genre. Ceux qui étaient capable de tout, et qui se foutaient des conséquences. Ceux qui savaient faire parler le sang et la poudre. Ceux qui avait réputation à défendre.
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Je m’allume un clope, ça pue la viande carbonisée mais ce n’est pas grave, je me délecte de ce spectacle plus que macabre, j’en ricane tout en écoutant ce que me dit la demoiselle.

- Ecoute-bien ma petite, si tu ne veux pas crever ici bas, faut être encore plus fous que les autres. Alors crois-moi, un Don, ou même plusieurs au cul, j’en ai carrément rien à foutre. De toute façon on crève tous un jour, alors autant laisser une marque au fer rouge en ce monde pour qu’ils se rappellent de toi.

Elle souhaite déjà partir, elle va louper le meilleur moment, il est temps de fêter tous ensemble notre victoire, je chope Canaille en la tirant grâce à mon bras que j’ai tiré autour de son cou, tant pis elle est pas du genre fille facile mais elle va gentiment bien rester trinquer. Je l’ai senti légèrement se débattre juste après je lui frotte le peu de cuir chevelu qu’il lui reste sur le caillou avec mon poing fermé.

- Tu vas boire un coup avec nous ! Après t’ira où tu veux ma petite !

Je vois que finalement elle finit par se détendre… légèrement.

- Allez-tous ! Y’en a qui prennent le premier tour de garde et vous tournez, les autres venez, on va fêter notre beau barbecue !

Un gars me jette une bouteille de rhum que j’attrape à la volée, nous sortons la meilleure bouffe que nous possédons bien que ça se limite à quelques bouts de viandes desséchées, quelques cucurbitacées et autres produits qui se conservent plus ou moins. Je descends ma première bouteille assez rapidement, installés tous autour du feu, certains commencent à chanter, d’autres à danser, plus soirées avance plus leurs comportements devient misérables, je sens d’un côté Canaille tendue, elle, je la regarde, après quelques bouteilles englouties je commence à avoir quelques difficultés à parler tout comme à réfléchir.

- Bon bah tant pis… on aura pas pu tire notre cou HIC ! Allez, pars zi tu veux ! Je sens que tu es comme moi ! Touzours besoin d’être libre ! Eh zeh bien ! En tout cas ! Si un jour tu as bezoin d’un pirate pour les pires bezognes je te laize mon numéro den den !

Je lui tends ainsi une manière de me contacter et dans les secondes qui ont suivi, Canaille disparue dans la pénombre, la fête a continué toute la nuit, laissant un sale mal de crâne pour la plus part des gars le lendemain.

Le matin même je me suis réveillé dans mon lit, à cause des premières lueurs du soleil, la tête dans le coaltar.
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