WINCHESTER LIVAÏ
• Pseudonyme : Winchester
• Age : 25 années
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Soldat de la marine
• Groupe : Marine
• Age : 25 années
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Soldat de la marine
• Groupe : Marine
• But : Devenir Amiral en Chef, combattre la piraterie et absoudre la corruption une bonne fois pour toutes.
• Équipement : Un sabre de la marine, un pistolet à silex, un uniforme de la marine ainsi qu'une montre à gousset portant en son sein une photo de la famille Winchester.
• Parrain : Aucun
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? na/
Codes du règlement :
• Équipement : Un sabre de la marine, un pistolet à silex, un uniforme de la marine ainsi qu'une montre à gousset portant en son sein une photo de la famille Winchester.
• Parrain : Aucun
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? na/
Codes du règlement :
Description Physique
Livaï Winchester est un homme de taille moyenne, voire même un peu plus grand que la moyenne. Possédant un corps parfaitement endurci depuis ses seize ans, Livaï possède une musculature plutôt avancée sans pour autant être un véritable monstre de muscle. Arborant avant tout une chevelure mi-longue de couleur noire ainsi que deux beaux yeux noirs, Winchester n'a pas grand-chose à envier aux autres, son visage étant souvent assimilé au mot « angélique ». Niveau cicatrice, celui-ci en possède une seule, ce qui est déjà pas mal. Celle-ci se situe au niveau de son épaule droite et qui fut autrefois causée par une arme à feu, plus précisément une balle de pistolet à silex, cicatrice qui lui rappelle constamment le fameux drame qui a été pour lui signe de changement, de renaissance et lui rappelle ainsi le pourquoi il se bat aujourd'hui.
Niveau vestimentaire, Livaï porte souvent l'uniforme de la marine, qu'il trouve beau à porter. Enfin, seuls les uniformes des gradés, il faut dire que ceux destinés aux échelons inférieurs sont horriblement laids. Sinon, lorsqu'il s'habille en civil, c'est souvent dans des couleurs sombres voir neutre comme par exemple le brun, le bleu foncé ou bien encore le noir. Sa démarche est elle plutôt soutenue. Toujours confiant, il garde la tête haute et un pas sûr mais néanmoins toujours de manière détendue. Au niveau de sa façon de parler, celui-ci préfère souvent parler un peu fort de manière à se faire entendre de tous et souvent de manière froide. Niveau tics, celui-ci adore claquer des doigts et ça peut lui prendre à tout moment, parfois même sans qu'il ne s'en rende compte. En temps de stresser émotionnel ou de peur, Livaï voit son regard devenir beaucoup moins perçant que d'habitude, beaucoup plus tendu, ayant du mal à rester serein et quand la situation devient sentimentale ou touche de prés ou de loin à ses sentiments, celui-ci préfère enchaîner sur une blague ou bien passer à autre chose.
Niveau vestimentaire, Livaï porte souvent l'uniforme de la marine, qu'il trouve beau à porter. Enfin, seuls les uniformes des gradés, il faut dire que ceux destinés aux échelons inférieurs sont horriblement laids. Sinon, lorsqu'il s'habille en civil, c'est souvent dans des couleurs sombres voir neutre comme par exemple le brun, le bleu foncé ou bien encore le noir. Sa démarche est elle plutôt soutenue. Toujours confiant, il garde la tête haute et un pas sûr mais néanmoins toujours de manière détendue. Au niveau de sa façon de parler, celui-ci préfère souvent parler un peu fort de manière à se faire entendre de tous et souvent de manière froide. Niveau tics, celui-ci adore claquer des doigts et ça peut lui prendre à tout moment, parfois même sans qu'il ne s'en rende compte. En temps de stresser émotionnel ou de peur, Livaï voit son regard devenir beaucoup moins perçant que d'habitude, beaucoup plus tendu, ayant du mal à rester serein et quand la situation devient sentimentale ou touche de prés ou de loin à ses sentiments, celui-ci préfère enchaîner sur une blague ou bien passer à autre chose.
Description Psychologique
Beaucoup vous diront que Livaï Winchester ressemble beaucoup à son paternel. Un homme ambitieux qui veut réussir dans la marine et qui cherche constamment à monter dans la hiérarchie. Il porte d'ailleurs un profond respect envers ses subordonnées et même s'il ne l'avouera pas, il se soucis constamment de la sécurité des siens. De nature charismatique, il peut facilement rallier quelqu'un à sa cause par la seule force de son élocution, son air optimiste ambiançant constamment le cœur de ses compatriotes pour leur influer espoir dans les moments les plus difficiles. C'est d'ailleurs un soldat loyal qui obéira aux ordres de ses supérieurs car il n'y a que comme ça qu'il pourra monter dans la hiérarchie avant de réellement pouvoir changer quelque chose au sein de la marine. Il ne tournera d'ailleurs jamais le dos à ses hommes, toujours prêt à mettre sa vie en danger pour protéger les siens en mémoire à l'horreur du passé qu'il a vécu quand il n'était encore qu'un adolescent, ne supportant pas de perdre quelqu'un qui lui est proche. Courageux et déterminé sur le champ de bataille comme sur le plan stratégique et mental, Livaï n'est pas un homme à jeter facilement l'éponge, bien au contraire. Si vous tentez de vous servir de lui, faite très attention car il reste un très bon stratège, rusé dans les moments opportuns.
Malgré ça, Livaï est quelqu'un de très défaitiste qui ne supportera pas de perdre une bataille. Pour lui, la défaite est synonyme de faiblesse. Et la faiblesse n'est pas de mise dans sa façon de voir les choses. Si dans son enfance Livaï était un enfant très souriant et plein de vie, depuis le fameux drame il s'est peu à peu renfermé sur lui-même, devenant froid avec les autres, son esprit sarcastique prenant ainsi tous son sens, pouvant sortir une mauvaise blague à tout moment sans juger ses paroles. Cherchant à tout prix à monter le plus haut possible dans la hiérarchie de la marine, il n'hésitera pas à manipuler les gens afin d'arriver à ses fins, planifiant des plans à l'avance en s'appuyant sur les autres pour réussir. S'il perd son sang-froid, celui-ci deviendra irritable et impulsif, pouvant agir sans réfléchir, amenant alors à des situations chaotiques. Lui faire entendre raison est d'ailleurs un véritable défi car niveau arrogance, il est plutôt pas mal. Une fois qu'il a une idée en tête, il est difficile de lui enlever. Néanmoins, il reste à l'écoute de ses subordonnées et n'hésite pas à les protéger en cas de besoin. Pensant qu'un supérieur se doit de protéger ses hommes et ceux à n'importe quel prix. S'ils lui offrent loyauté et service, alors celui-ci doit leur apporter protection et ceux en toute situation. Et le problème est que Livaï peut parfois être surprotecteur envers ses subordonnées, mettant ainsi sa vie en danger dans certains cas.
Même s'il a complètement abandonné l'idée de devenir un jour chef cuisinier, celui-ci n'a jamais arrêté d'apprécier l'art de la cuisine et aime toujours autant passé quelques heures devant des ustensiles de cuisine car cela lui rappelle de bon souvenir. De plus, ça lui apporte même un certain calme. Il cherche d'ailleurs constamment à s'améliorer et n'hésite pas à inviter ses subordonnés pour manger un bout autour d'un bon repas, pour lui ça favorise le lien entre supérieur et subalterne et permet une meilleure cohésion sur le terrain. Sinon, il aime aussi marcher en pleine nature. Écouter le chant des oiseaux. Apprécier l'odeur de la flore. Enfin, seuls ses proches vous le diront mais il adore les chiens. Pourtant il n'en a jamais eu auparavant.
Sinon, il n'apprécie pas la paperasse. Il déteste ça. Pour lui, c'est perdre du temps en subtilité. Mais malgré ça, il l'a fait quand même car il n'a pas le choix. Enfin, la plupart du temps il la refile à ses subalternes mais ça, c'est autre chose. Il déteste aussi que l'on lui désobéisse. Pour lui, un ordre est un ordre et restera un ordre. Enfin, il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, mise à part la corruption qui est un sujet à part entière pour lui, c'est de voir des supérieurs traités ses subordonnés comme des animaux, des moins que rien et ça il n'hésite pas à le leur souligner quand son grade le lui permet.
Malgré ça, Livaï est quelqu'un de très défaitiste qui ne supportera pas de perdre une bataille. Pour lui, la défaite est synonyme de faiblesse. Et la faiblesse n'est pas de mise dans sa façon de voir les choses. Si dans son enfance Livaï était un enfant très souriant et plein de vie, depuis le fameux drame il s'est peu à peu renfermé sur lui-même, devenant froid avec les autres, son esprit sarcastique prenant ainsi tous son sens, pouvant sortir une mauvaise blague à tout moment sans juger ses paroles. Cherchant à tout prix à monter le plus haut possible dans la hiérarchie de la marine, il n'hésitera pas à manipuler les gens afin d'arriver à ses fins, planifiant des plans à l'avance en s'appuyant sur les autres pour réussir. S'il perd son sang-froid, celui-ci deviendra irritable et impulsif, pouvant agir sans réfléchir, amenant alors à des situations chaotiques. Lui faire entendre raison est d'ailleurs un véritable défi car niveau arrogance, il est plutôt pas mal. Une fois qu'il a une idée en tête, il est difficile de lui enlever. Néanmoins, il reste à l'écoute de ses subordonnées et n'hésite pas à les protéger en cas de besoin. Pensant qu'un supérieur se doit de protéger ses hommes et ceux à n'importe quel prix. S'ils lui offrent loyauté et service, alors celui-ci doit leur apporter protection et ceux en toute situation. Et le problème est que Livaï peut parfois être surprotecteur envers ses subordonnées, mettant ainsi sa vie en danger dans certains cas.
Même s'il a complètement abandonné l'idée de devenir un jour chef cuisinier, celui-ci n'a jamais arrêté d'apprécier l'art de la cuisine et aime toujours autant passé quelques heures devant des ustensiles de cuisine car cela lui rappelle de bon souvenir. De plus, ça lui apporte même un certain calme. Il cherche d'ailleurs constamment à s'améliorer et n'hésite pas à inviter ses subordonnés pour manger un bout autour d'un bon repas, pour lui ça favorise le lien entre supérieur et subalterne et permet une meilleure cohésion sur le terrain. Sinon, il aime aussi marcher en pleine nature. Écouter le chant des oiseaux. Apprécier l'odeur de la flore. Enfin, seuls ses proches vous le diront mais il adore les chiens. Pourtant il n'en a jamais eu auparavant.
Sinon, il n'apprécie pas la paperasse. Il déteste ça. Pour lui, c'est perdre du temps en subtilité. Mais malgré ça, il l'a fait quand même car il n'a pas le choix. Enfin, la plupart du temps il la refile à ses subalternes mais ça, c'est autre chose. Il déteste aussi que l'on lui désobéisse. Pour lui, un ordre est un ordre et restera un ordre. Enfin, il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, mise à part la corruption qui est un sujet à part entière pour lui, c'est de voir des supérieurs traités ses subordonnés comme des animaux, des moins que rien et ça il n'hésite pas à le leur souligner quand son grade le lui permet.
Biographie
Au fond de nous, on a tous cette vision de ce verre à moitié remplie. Peu importe notre race, notre sexe ou bien notre origine. On se demande toujours si ce verre est à moitié plein ou bien à moitié vide. On se focalise sur ce vide qui nous ronge de l'intérieur car c'est ainsi que l'on fonctionne, et ça l'a toujours été. Sauf qu'en réagissant de cette manière, on se condamne à vivre une vie inintéressante dans laquelle tout est noir et rien n'est blanc. Je suis moi-même passé par-là. Tout était pour moi signe de malchance. En voyant la vie comme un véritable enfer, j'ai laissé la vie s'acharner sur moi car je ne voyais que ce triste vide mais pourtant, le vide n'est rien. Il ne se mesure pas. Il ne se voit pas. Il n'existe pas. Et ça, je ne l'ai compris que bien plus tard. Mon verre n'était pas à moitié vide, mais à moitié remplie.
Mon histoire a débuté en l'an 1602 à Logue Town, date à laquelle j'ai pu ouvrir les yeux et pleurer toutes les larmes de mon corps pour la toute première fois de ma vie. Ma mère me répétait sans cesse que c'était pour elle le plus beau jour de sa vie. Toutes ses journées, elle l'est passé avec moi pendant que mon père, Edward, travaillait en tant que sous-officiers dans la marine. Quand il rentrait de permission, mon père avait l'habitude de toujours nous amenait au restaurant pour passer un bon repas en famille. Je me rappelle de ces moments-là où il m'emmenait faire du camping en forêt pour passer une soirée entre gars, maman ne pouvait d'ailleurs jamais participer à nos petites escapades nocturnes car selon papa ces moments passés entre père et fils sont très importants. C'est aussi lui qui m'a appris à monter une tente, autrement je n'aurais jamais pu me débrouiller seul ! Rien qu'à voir mes débuts manuels pour comprendre que je n'étais vraiment pas doué pour ce genre de chose mais grâce à lui, je me sentais capable de tous surmonter. Je me vois encore sous ce beau ciel étoilé, en train d'admirer la beauté de l'espace pendant que papa me parle de ses aventures incroyables en détournant ses propos au dérisoire pour passer les moments les plus ombrageux, ne devant pas être dévoilé à un enfant de mon âge. Malgré ses opinions sur le monde qu'il me divulguait ses soirs-là, il a toujours été protecteur envers moi-même. Il m'a toujours préservé de la vie, tout comme ma mère qui n'avait de cesse de me couver.
Les premières années de ma vie passée en tant « qu'enfant » avaient été pour moi les meilleurs. Je voyais mon père tel un héros, qui combattait vaillamment les bandits à l'instar d'un super héros tandis que je voyais en ma mère toute la douceur qu'elle avait à m'offrir. Quand j'avais peur du monstre sous mon lit, j'appelais mon père. Quand je me faisais mal en jouant, j'appelais ma mère. Ils étaient toujours-là pour moi, nous étions soudés comme jamais. Et même si nous n'étions pas des gens fortunés, nous n'étions pas pour autant dans la pauvreté. En soi, une belle famille heureuse et comblée qui n'avait rien à envier aux autres.
Quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard comme travail, je répondais à chaque fois cuisinier. Je passais quasiment tout mon temps à préparer des gâteaux aux côtés de ma mère. S'en était même devenu une passion. Certains trouveront cela étrange pour un fils d'un sous-officier de choisir une voie si différente de son paternel mais je savais au fond de moi que la marine n'était pas pour moi. Ma mère n'a d'ailleurs jamais voulu me voir partir sur le terrain pour faire le même travail que mon père, elle ne supportait pas l'idée de me perdre et c'est compréhensible. Du côté du paternel, c'était un peu plus flexible. Tant que je faisais quelque chose qui me plaisait, ça lui allait aussi. Alors quand c'était la fête d'un de mes amis, je cuisinais un énorme gâteau pour l'occasion. Quand on fêtait quelque chose de spéciale, je cuisinais aussi quelque chose pour marquer le coup et c'est aussi le cas quand mon père rentrait du travail. C'est sûr qu'il n'était pas beaucoup à la maison, il faut dire qu'être dans la marine c'est un métier à temps plein qui ne laisse pas beaucoup de répit car les pirates n'attendent pas la fin des permissions pour agir, mais lorsque papa était à nos côtés, nous étions les plus heureux du monde.
Je me souviens de notre tout premier et véritable voyage en famille car oui, il faut dire que les autres étaient souvent pour rendre visite à des proches plutôt qu'à profiter du décor. Ce jour-là, c'était pour fêter mes onze ans et pour marquer le coup, papa et maman avait choisi comme destination Cocoyashi, île où est censée se trouvait les meilleurs mandarine du monde et après y avoir goûté, je peux vous certifier que c'était les meilleurs fruits auxquels j'avais eu la chance d'ingurgiter ! Le climat là-bas était fort agréable. Maman passait le plus clair de son temps sur une chaise de transat, à bronzer tranquillement au soleil pendant que papa jouait avec moi. Mon père adorait s'amuser avec moi. C'était un véritable soldat dans la tête mais un vrai gamin dans le cœur. J'étais pour lui la plus belle chose qui puisse exister. Rien qu'en me voyant, le sourire lui montait illico presto aux lèvres. Si le matin on restait tranquille à la maison qu'on avait louée pour l'occasion, l'après-midi était chargé de randonnée à travers l'île pour admirer les décors et la nature en famille. Le soir venu, ont préparé des sandwichs qu'ont mangés aux bords de mer en contemplant paisiblement le coucher de soleil. Pendant que moi je m'affairais à construire des châteaux de sable tous plus loufoques les uns que les autres, mon père et ma mère profitaient de ce calme presque paradisiaque pour s'émerveiller de la vue que peut offre la mer.
Alors que la neige commençait peu à peu à imprégner le sol et que les fêtes de Noël approchaient, bon nombre de soldat prenaient leur permission pour rentrer auprès de leur famille afin de profiter de ces quelques moments de bonheur autour d'un bon repas. Mon père avait eu la chance d'obtenir ses jours de congé pour passé Noël avec nous. C'était d'ailleurs aujourd'hui qu'il était censé rentrer à la maison. Je me rappelle ce jour-là avoir littéralement sauté de mon lit après avoir ouvert les yeux pour me ruer dans la cuisine afin d'y préparer un bon Repas de noël. Les heures s'écoulaient, les minutes s'achevaient les unes après les autres pendant que le soleil arrivait à son apogée dans ce ciel nuageux alors que les flocons de neige entamer un recouvrement total du sol qui, quelque temps auparavant, était d'un vert flamboyant. Une douce odeur de dinde s'était alors établie dans la cuisine quand soudainement quelqu'un frappa à la porte. À cette heure-ci, ça devait sûrement être papa. Maman m'aidant à la cuisine, elle me dit d'aller ouvrir à sa place, ce que je fis aussitôt sans perdre une seconde de plus. Accourant vers la porte, le sourire aux lèvres, je tourne la poignée avant de tirer la porte vers moi. C'est alors qu'un homme armé m'apparaît subitement, le canon dirigé sur moi. Sans que je puisse pousser un mot, celui-ci décoche une balle qui vint se loger dans mon épaule droite, me faisant ainsi irrémédiablement tomber au sol dans un bruit sourd. Rentrant dans la maison, ma mère tente d'attraper un couteau mais l'inconnu l'arrête avant qu'elle ne puisse faire quelque chose, la frappant violemment au visage, sa tête heurtant un meuble. Serrant les dents, je tente de me relever pour empêcher cet enfoiré de faire plus de mal à ma mère mais comme-si le tir ne suffisait pas, voilà que la balle était toujours logée dans mon épaule, m'empêchant ainsi tout mouvement du bras.
« Ma … man. Espèce d'enfoiré, tu vas la laisser tranquille ! »
Seulement seize ans et déjà victime d'une telle barbarie. Le monde n'est pas si beau que je pouvais le penser à l'époque. Je n'imaginais pas que quelque chose d'aussi horrible puisse nous arriver, à nous. Malgré la douleur, j'ai tout de même réussi à me relever mais sans que je puisse m'y attendre, un coup vint se porter sur l'arrière de mon crâne. Ils étaient deux. Ensuite, vint le noir complet. Je ne voyais rien. Je ne sentais rien. C'était seulement le vide. Je ne rêvais pas. J'étais comme inexistant. Comme écrasé par le poids du monde. Malgré ça, cette peur subsistait au plus profond de moi. C'était assez étrange, et encore plus difficile à décrire mais un sentiment d'angoisse me tiraillait de toute part. Et puis soudainement, ce calme plat fut aussitôt remplacé par une petite voix. C'était comme un chuchotement. Je me retrouvais là, dans le noir absolu. Aucune source de lumière pour m'éclairer et cette étrange voix qui m'adressais la parole sans que je puisse déterminer son origine.
« Et. Toi. Là. »
« Qu.. quoi ? Qui me parle ! »
« Qui je suis n'est pas important. Tu sais pourquoi tu te retrouves ici ? »
« Euh … non. Eh d'abord je suis où exactement ! Réponds-moi. »
« Nous sommes dans ta tête. Je sais, ça te semble étrange mais c'est la vérité. Dis-moi, quel est ton dernier souvenir en date. »
« C'est quoi cette question ? Et puis réponds-moi, qui es-tu ? »
« Roh arrête un peu avec cette question, je te le dirais en temps voulu. Dis-moi plutôt, quel est ton dernier souvenir Livaï ? »
« Je … euh. Un … un homme m'a tiré … dessus. Je … Je suis en train de rêver ?! »
« Tu es dans le coma, Rivaï. Tu t'es fait tirer dessus puis assommer. »
« Ma … maman … Je dois me réveiller ! »
« Sais-tu pourquoi tu es ici ? »
« C'est quoi cette question débile, je m'en fiche du pourquoi je suis ici, je veux seulement me réveiller ! »
« Je vais te dire pourquoi tu es ici. Si tu es ici, c'est parce que t'es faible Livaï. »
« Fai.. faible. »
« Tu n'as pas su protéger ta mère. Tu n'as pas su te battre. Tu n'as su protéger personne. »
« Protéger … personne. »
« Ton père aurait pu, lui. Mais toi, tu as échoué. C'est pourquoi tu dois te relever. Cette faiblesse, tu dois la dépasser. Mieux encore, tu dois la surpasser. Aujourd'hui, tu es peut-être tombé. Tu as peut-être mordu la poussière. Mais à présent, tu dois te relever. Tu me demandais qui je pouvais bien être. Eh bien je suis toi, Livaï. Je suis ta conscience. Et aujourd'hui, c'est le jour où tu te dois de changer. C'est le jour où tu prends enfin la décision de te renforcer car ta mère en a subi les frais. Si tu avais été plus fort, elle n'aurait peut-être pas subi de coup. Si tu avais été plus fort, peut-être aurais-tu pu éviter cette balle. Tu dois te réveiller. Tu m'entends. Réveille-toi. Réveille-toi ! Réveille-toi Livaï !! »
Soudainement, mes paupières s'ouvrirent rapidement sur ce qui semblait être une chambre d'hôpital. La lumière de la lampe m'éblouissait la vue tandis que la tête me tournait légèrement. Me redressant, j'observe alors rapidement mon état. La balle avait certainement dû être retirée mais malgré ça, une douleur persistait mais sous le coup de l'adrénaline, je réussis à retirer les fils qui me relier à une machine avant de me mettre sur mes pieds, la peur de perdre ma mère à jamais me torturait inlassablement l'esprit. Appelant une infirmière à plusieurs reprises, personne ne me répondit. Armé de mon courage, je commence à entamer ma marche pour sortir de ma chambre, le corps encore endormi, des fourmis me parcourant les membres. Arrivé dans un long couloir blanc où quelques personnes étaient assises, je tente de repérer ma mère ou bien mon père. Soudainement, sa silhouette se dessine dans une chambre d'hôpital. Il était là, assis au côté de ma mère, elle qui était allongé sur un lit. À ce moment-là, j'étais pétrifié. Avançant d'abord d'un pas, puis d'un autre avant de finalement arriver à seulement quelques mètres d'elle, mon père se retourna vers moi, se ruant vers moi pour m'empêcher tout mouvement inutile mais mon regard resté fixé sur ma mère. Si elle était dans cet état. Si elle était dans ce lit d'hôpital, c'était ma faute. Un docteur passa quelques minutes plus tard, nous expliquant qu'elle était dans un coma léger mais qu'il y avait bon nombre de chances pour qu'elle s'en remette. Malgré ça, il lui faudrait tout de même beaucoup de repos ainsi qu'un suivi psychologique pour s'assurer qu'aucun post-traumatisme ne survienne. Assis au côté de mon père, le regard honteux, je m'en veux de ne pas avoir pu faire quelque chose.
« Papa … C'est … C'est ma faute si mam... »
Le regard baissé, les poings serrés, la mâchoire fermée, il m'arrêta sur le coup.
« Écoute-moi Livaï. Ce n'est absolument pas de ta faute. Tu n'aurais rien pu faire contre ces types. J'aurais dû arriver plus tôt. C'est ma faute et je m'en veux qu'il vous soit arrivé une chose aussi horrible à toi et ta mère. »
Je n'y pouvais rien. Et c'est bien ça le problème. J'étais faible. Inutile. Incapable de protéger les miens. Je ne le supportais pas. Je ne pouvais plus supporter une telle défaite. Je voulais à tout prix me renforcer pour qu'une telle chose n'arrive à l'avenir plus jamais.
« Papa … Je ne veux plus être aussi faible. Je veux me renforcer pour qu'à l'avenir une telle chose n'arrive plus. »
« Livaï … »
« Je veux entrer dans la marine. Je t'en prie. Entraîne-moi. Je ne supporterais pas d'être à nouveau aussi … faible. »
Dis-je, les larmes aux yeux. Pour la toute première fois de ma vie, je venais d'être confronté à la triste vermine qui peuple ce monde et je leur en voulais profondément. À cause d'eux, la paix ne pouvait pas exister. À cause d'eux, des familles finissaient brisées et des vies étaient perdues. À ce moment-là, je souhaitais me vouer corps et âme à la marine afin d'éviter à d'autres ce qui m'était arrivé ce jour-là. Je voulais faire partie de la marine pour combattre cette injustice. Peu importe le temps que ça me prendre. Peu importe l'énergie que ça me demandera. Peu importe les sacrifices qu'une telle tâche me demandera. Je n'abandonnerais jamais. Je n'abandonnerais jamais car je sais que ce qui m'est arrivé ce jour-là arrivera certainement à d'autres, c'est inévitable. Mais je peux au moins en sauver quelques-uns de cette triste perdition, c'est déjà ça.
Après ce jour, mon père commença à m'entraîner. Autant sur le plan physique que mental. L'idée de devenir un chef cuisinier me sortit aussitôt de la tête. À présent, je voulais faire partie de la marine. C'était devenu une véritable vocation. Il m'enseigna l'art du sabre, de la défense et du tir. Je ne dis pas que j'étais meilleur au pistolet à silex car le sabre était pour moi mon arme de prédilection mais j'arrivais tout de même à viser à peu près juste avec l'arme à feu. Mon art de l'épée s'aiguisa de plus en plus à mesure que les semaines s'écoulaient. Certains jours étaient dédiés à l'entraînement physique, d'autres à l'instruction de savoir comme par exemple l'évolution de la piraterie dans le monde, les grades mais aussi les subtilités de la marine, les choses à faire devant un supérieur, etc … Durant ces leçons, ce n'était plus mon père qui me parlait. Pour la toute première fois de ma vie, il était devenu pour moi mon instructeur. M'obligeant à me surpasser jour après jour et si mes débuts avaient été très difficiles, le souvenir de ce triste jour où deux hommes armés sont entrés dans notre maison me remotivait à chaque fois. Les mois passèrent et ma mère était finalement totalement rétablie. Au moins avait-on évité le pire. Mais le pire aurait très bien pu arriver. C'est pourquoi je ne devais rien lâcher. Peu importe le niveau de difficulté, j'étais prêt à tout pour y arriver.
J'ai finalement réussi à rejoindre la marine à l'âge de mes dix-neuf ans. Je commençais doucement en partant en formation. Mon instruction dura deux mois. Deux mois durant lequel je fis part de subtilité que mon père ne m'avait pas encore enseigné mais la plupart étaient déjà dans ma caboche. Autant dire qu'avoir un paternel dans la marine qui peut vous instruire au préalable, ça ne peut être que bénéfique. La vie là-bas était beaucoup plus plaisante que je l'imaginais au départ. C'était un train de vie qui me correspondait. Il faut d'ailleurs dire que je ne suis pas quelqu'un de très difficile à vivre. Ma formation enfin terminée alors que je venais tout juste de faire mes vingt ans, me voilà matelot de deuxième classe. Bon, c'est sûr que le grade est à chier mais c'est un début. Au final, les années passèrent et mon grade augmenta de quelques rangs, ce qui n'était pas pour me déplaire. Au cours de mon temps passé en tant que marin, j'ai pu toutefois constater que certains marine sont très facilement corrompus par l'argent et quand on sait que les soldats de la marine sont les derniers remparts de ce monde pour repousser les criminels, on comprend tout de suite que c'est la merde. À titre d'exemple, je peux très bien citer cette fois où un groupe de malfrats paya gracieusement un marine pour que celui-ci ferme l'œil sur le type qu'ils avaient bien tabassé. En voyant ça, j'étais profondément atteint par tant de cruauté et cette vision de ce marine m'a terriblement marqué. Au final, j'ai amené l'homme qui avait été passé à tabac dans un hôpital pour que celui-ci reçoive des soins le plus tôt possible mais pour moi, il était impossible d'oublier cette infâme corruption. Si jusque-là je voulais combattre la criminalité, à présent je voulais aussi changer les choses au sein de la marine. C'est pourquoi je me suis fait le serment de monter dans la hiérarchie pour apporter ma pierre à l'édifice et changer la forme du bâtiment de l'intérieur pour qu'à l'avenir, ce genre de chose soit considéré comme un acte de trahison et m'assurer que la marine n'est plus à compter dans ses rangs des ripoux sans nom. Aujourd'hui, je suis âgé de vingt-cinq ans et je compte bien devenir amiral en chef pour changer la donne et ceux peu importe la difficulté qui se présentera devant moi car en ouvrant l'œil sur les choses qu'il se passe autour de nous, on remarque très rapidement que l'idée de cette justice qu'apporte la marine n'est pas totalement vraie. Beaucoup d'injustice pour au final peu de justesse. Les riches ont toujours eu la mainmise sur la marine. Certains s'y refusent, mais d'autres s'y consentissent tandis que d'autres ferment simplement les yeux par peur de prendre un coup derrière. Mais ce genre de chose ne peut plus durer. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour y remédier.
Mon histoire a débuté en l'an 1602 à Logue Town, date à laquelle j'ai pu ouvrir les yeux et pleurer toutes les larmes de mon corps pour la toute première fois de ma vie. Ma mère me répétait sans cesse que c'était pour elle le plus beau jour de sa vie. Toutes ses journées, elle l'est passé avec moi pendant que mon père, Edward, travaillait en tant que sous-officiers dans la marine. Quand il rentrait de permission, mon père avait l'habitude de toujours nous amenait au restaurant pour passer un bon repas en famille. Je me rappelle de ces moments-là où il m'emmenait faire du camping en forêt pour passer une soirée entre gars, maman ne pouvait d'ailleurs jamais participer à nos petites escapades nocturnes car selon papa ces moments passés entre père et fils sont très importants. C'est aussi lui qui m'a appris à monter une tente, autrement je n'aurais jamais pu me débrouiller seul ! Rien qu'à voir mes débuts manuels pour comprendre que je n'étais vraiment pas doué pour ce genre de chose mais grâce à lui, je me sentais capable de tous surmonter. Je me vois encore sous ce beau ciel étoilé, en train d'admirer la beauté de l'espace pendant que papa me parle de ses aventures incroyables en détournant ses propos au dérisoire pour passer les moments les plus ombrageux, ne devant pas être dévoilé à un enfant de mon âge. Malgré ses opinions sur le monde qu'il me divulguait ses soirs-là, il a toujours été protecteur envers moi-même. Il m'a toujours préservé de la vie, tout comme ma mère qui n'avait de cesse de me couver.
Les premières années de ma vie passée en tant « qu'enfant » avaient été pour moi les meilleurs. Je voyais mon père tel un héros, qui combattait vaillamment les bandits à l'instar d'un super héros tandis que je voyais en ma mère toute la douceur qu'elle avait à m'offrir. Quand j'avais peur du monstre sous mon lit, j'appelais mon père. Quand je me faisais mal en jouant, j'appelais ma mère. Ils étaient toujours-là pour moi, nous étions soudés comme jamais. Et même si nous n'étions pas des gens fortunés, nous n'étions pas pour autant dans la pauvreté. En soi, une belle famille heureuse et comblée qui n'avait rien à envier aux autres.
Quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard comme travail, je répondais à chaque fois cuisinier. Je passais quasiment tout mon temps à préparer des gâteaux aux côtés de ma mère. S'en était même devenu une passion. Certains trouveront cela étrange pour un fils d'un sous-officier de choisir une voie si différente de son paternel mais je savais au fond de moi que la marine n'était pas pour moi. Ma mère n'a d'ailleurs jamais voulu me voir partir sur le terrain pour faire le même travail que mon père, elle ne supportait pas l'idée de me perdre et c'est compréhensible. Du côté du paternel, c'était un peu plus flexible. Tant que je faisais quelque chose qui me plaisait, ça lui allait aussi. Alors quand c'était la fête d'un de mes amis, je cuisinais un énorme gâteau pour l'occasion. Quand on fêtait quelque chose de spéciale, je cuisinais aussi quelque chose pour marquer le coup et c'est aussi le cas quand mon père rentrait du travail. C'est sûr qu'il n'était pas beaucoup à la maison, il faut dire qu'être dans la marine c'est un métier à temps plein qui ne laisse pas beaucoup de répit car les pirates n'attendent pas la fin des permissions pour agir, mais lorsque papa était à nos côtés, nous étions les plus heureux du monde.
Je me souviens de notre tout premier et véritable voyage en famille car oui, il faut dire que les autres étaient souvent pour rendre visite à des proches plutôt qu'à profiter du décor. Ce jour-là, c'était pour fêter mes onze ans et pour marquer le coup, papa et maman avait choisi comme destination Cocoyashi, île où est censée se trouvait les meilleurs mandarine du monde et après y avoir goûté, je peux vous certifier que c'était les meilleurs fruits auxquels j'avais eu la chance d'ingurgiter ! Le climat là-bas était fort agréable. Maman passait le plus clair de son temps sur une chaise de transat, à bronzer tranquillement au soleil pendant que papa jouait avec moi. Mon père adorait s'amuser avec moi. C'était un véritable soldat dans la tête mais un vrai gamin dans le cœur. J'étais pour lui la plus belle chose qui puisse exister. Rien qu'en me voyant, le sourire lui montait illico presto aux lèvres. Si le matin on restait tranquille à la maison qu'on avait louée pour l'occasion, l'après-midi était chargé de randonnée à travers l'île pour admirer les décors et la nature en famille. Le soir venu, ont préparé des sandwichs qu'ont mangés aux bords de mer en contemplant paisiblement le coucher de soleil. Pendant que moi je m'affairais à construire des châteaux de sable tous plus loufoques les uns que les autres, mon père et ma mère profitaient de ce calme presque paradisiaque pour s'émerveiller de la vue que peut offre la mer.
Alors que la neige commençait peu à peu à imprégner le sol et que les fêtes de Noël approchaient, bon nombre de soldat prenaient leur permission pour rentrer auprès de leur famille afin de profiter de ces quelques moments de bonheur autour d'un bon repas. Mon père avait eu la chance d'obtenir ses jours de congé pour passé Noël avec nous. C'était d'ailleurs aujourd'hui qu'il était censé rentrer à la maison. Je me rappelle ce jour-là avoir littéralement sauté de mon lit après avoir ouvert les yeux pour me ruer dans la cuisine afin d'y préparer un bon Repas de noël. Les heures s'écoulaient, les minutes s'achevaient les unes après les autres pendant que le soleil arrivait à son apogée dans ce ciel nuageux alors que les flocons de neige entamer un recouvrement total du sol qui, quelque temps auparavant, était d'un vert flamboyant. Une douce odeur de dinde s'était alors établie dans la cuisine quand soudainement quelqu'un frappa à la porte. À cette heure-ci, ça devait sûrement être papa. Maman m'aidant à la cuisine, elle me dit d'aller ouvrir à sa place, ce que je fis aussitôt sans perdre une seconde de plus. Accourant vers la porte, le sourire aux lèvres, je tourne la poignée avant de tirer la porte vers moi. C'est alors qu'un homme armé m'apparaît subitement, le canon dirigé sur moi. Sans que je puisse pousser un mot, celui-ci décoche une balle qui vint se loger dans mon épaule droite, me faisant ainsi irrémédiablement tomber au sol dans un bruit sourd. Rentrant dans la maison, ma mère tente d'attraper un couteau mais l'inconnu l'arrête avant qu'elle ne puisse faire quelque chose, la frappant violemment au visage, sa tête heurtant un meuble. Serrant les dents, je tente de me relever pour empêcher cet enfoiré de faire plus de mal à ma mère mais comme-si le tir ne suffisait pas, voilà que la balle était toujours logée dans mon épaule, m'empêchant ainsi tout mouvement du bras.
« Ma … man. Espèce d'enfoiré, tu vas la laisser tranquille ! »
Seulement seize ans et déjà victime d'une telle barbarie. Le monde n'est pas si beau que je pouvais le penser à l'époque. Je n'imaginais pas que quelque chose d'aussi horrible puisse nous arriver, à nous. Malgré la douleur, j'ai tout de même réussi à me relever mais sans que je puisse m'y attendre, un coup vint se porter sur l'arrière de mon crâne. Ils étaient deux. Ensuite, vint le noir complet. Je ne voyais rien. Je ne sentais rien. C'était seulement le vide. Je ne rêvais pas. J'étais comme inexistant. Comme écrasé par le poids du monde. Malgré ça, cette peur subsistait au plus profond de moi. C'était assez étrange, et encore plus difficile à décrire mais un sentiment d'angoisse me tiraillait de toute part. Et puis soudainement, ce calme plat fut aussitôt remplacé par une petite voix. C'était comme un chuchotement. Je me retrouvais là, dans le noir absolu. Aucune source de lumière pour m'éclairer et cette étrange voix qui m'adressais la parole sans que je puisse déterminer son origine.
« Et. Toi. Là. »
« Qu.. quoi ? Qui me parle ! »
« Qui je suis n'est pas important. Tu sais pourquoi tu te retrouves ici ? »
« Euh … non. Eh d'abord je suis où exactement ! Réponds-moi. »
« Nous sommes dans ta tête. Je sais, ça te semble étrange mais c'est la vérité. Dis-moi, quel est ton dernier souvenir en date. »
« C'est quoi cette question ? Et puis réponds-moi, qui es-tu ? »
« Roh arrête un peu avec cette question, je te le dirais en temps voulu. Dis-moi plutôt, quel est ton dernier souvenir Livaï ? »
« Je … euh. Un … un homme m'a tiré … dessus. Je … Je suis en train de rêver ?! »
« Tu es dans le coma, Rivaï. Tu t'es fait tirer dessus puis assommer. »
« Ma … maman … Je dois me réveiller ! »
« Sais-tu pourquoi tu es ici ? »
« C'est quoi cette question débile, je m'en fiche du pourquoi je suis ici, je veux seulement me réveiller ! »
« Je vais te dire pourquoi tu es ici. Si tu es ici, c'est parce que t'es faible Livaï. »
« Fai.. faible. »
« Tu n'as pas su protéger ta mère. Tu n'as pas su te battre. Tu n'as su protéger personne. »
« Protéger … personne. »
« Ton père aurait pu, lui. Mais toi, tu as échoué. C'est pourquoi tu dois te relever. Cette faiblesse, tu dois la dépasser. Mieux encore, tu dois la surpasser. Aujourd'hui, tu es peut-être tombé. Tu as peut-être mordu la poussière. Mais à présent, tu dois te relever. Tu me demandais qui je pouvais bien être. Eh bien je suis toi, Livaï. Je suis ta conscience. Et aujourd'hui, c'est le jour où tu te dois de changer. C'est le jour où tu prends enfin la décision de te renforcer car ta mère en a subi les frais. Si tu avais été plus fort, elle n'aurait peut-être pas subi de coup. Si tu avais été plus fort, peut-être aurais-tu pu éviter cette balle. Tu dois te réveiller. Tu m'entends. Réveille-toi. Réveille-toi ! Réveille-toi Livaï !! »
Soudainement, mes paupières s'ouvrirent rapidement sur ce qui semblait être une chambre d'hôpital. La lumière de la lampe m'éblouissait la vue tandis que la tête me tournait légèrement. Me redressant, j'observe alors rapidement mon état. La balle avait certainement dû être retirée mais malgré ça, une douleur persistait mais sous le coup de l'adrénaline, je réussis à retirer les fils qui me relier à une machine avant de me mettre sur mes pieds, la peur de perdre ma mère à jamais me torturait inlassablement l'esprit. Appelant une infirmière à plusieurs reprises, personne ne me répondit. Armé de mon courage, je commence à entamer ma marche pour sortir de ma chambre, le corps encore endormi, des fourmis me parcourant les membres. Arrivé dans un long couloir blanc où quelques personnes étaient assises, je tente de repérer ma mère ou bien mon père. Soudainement, sa silhouette se dessine dans une chambre d'hôpital. Il était là, assis au côté de ma mère, elle qui était allongé sur un lit. À ce moment-là, j'étais pétrifié. Avançant d'abord d'un pas, puis d'un autre avant de finalement arriver à seulement quelques mètres d'elle, mon père se retourna vers moi, se ruant vers moi pour m'empêcher tout mouvement inutile mais mon regard resté fixé sur ma mère. Si elle était dans cet état. Si elle était dans ce lit d'hôpital, c'était ma faute. Un docteur passa quelques minutes plus tard, nous expliquant qu'elle était dans un coma léger mais qu'il y avait bon nombre de chances pour qu'elle s'en remette. Malgré ça, il lui faudrait tout de même beaucoup de repos ainsi qu'un suivi psychologique pour s'assurer qu'aucun post-traumatisme ne survienne. Assis au côté de mon père, le regard honteux, je m'en veux de ne pas avoir pu faire quelque chose.
« Papa … C'est … C'est ma faute si mam... »
Le regard baissé, les poings serrés, la mâchoire fermée, il m'arrêta sur le coup.
« Écoute-moi Livaï. Ce n'est absolument pas de ta faute. Tu n'aurais rien pu faire contre ces types. J'aurais dû arriver plus tôt. C'est ma faute et je m'en veux qu'il vous soit arrivé une chose aussi horrible à toi et ta mère. »
Je n'y pouvais rien. Et c'est bien ça le problème. J'étais faible. Inutile. Incapable de protéger les miens. Je ne le supportais pas. Je ne pouvais plus supporter une telle défaite. Je voulais à tout prix me renforcer pour qu'une telle chose n'arrive à l'avenir plus jamais.
« Papa … Je ne veux plus être aussi faible. Je veux me renforcer pour qu'à l'avenir une telle chose n'arrive plus. »
« Livaï … »
« Je veux entrer dans la marine. Je t'en prie. Entraîne-moi. Je ne supporterais pas d'être à nouveau aussi … faible. »
Dis-je, les larmes aux yeux. Pour la toute première fois de ma vie, je venais d'être confronté à la triste vermine qui peuple ce monde et je leur en voulais profondément. À cause d'eux, la paix ne pouvait pas exister. À cause d'eux, des familles finissaient brisées et des vies étaient perdues. À ce moment-là, je souhaitais me vouer corps et âme à la marine afin d'éviter à d'autres ce qui m'était arrivé ce jour-là. Je voulais faire partie de la marine pour combattre cette injustice. Peu importe le temps que ça me prendre. Peu importe l'énergie que ça me demandera. Peu importe les sacrifices qu'une telle tâche me demandera. Je n'abandonnerais jamais. Je n'abandonnerais jamais car je sais que ce qui m'est arrivé ce jour-là arrivera certainement à d'autres, c'est inévitable. Mais je peux au moins en sauver quelques-uns de cette triste perdition, c'est déjà ça.
Après ce jour, mon père commença à m'entraîner. Autant sur le plan physique que mental. L'idée de devenir un chef cuisinier me sortit aussitôt de la tête. À présent, je voulais faire partie de la marine. C'était devenu une véritable vocation. Il m'enseigna l'art du sabre, de la défense et du tir. Je ne dis pas que j'étais meilleur au pistolet à silex car le sabre était pour moi mon arme de prédilection mais j'arrivais tout de même à viser à peu près juste avec l'arme à feu. Mon art de l'épée s'aiguisa de plus en plus à mesure que les semaines s'écoulaient. Certains jours étaient dédiés à l'entraînement physique, d'autres à l'instruction de savoir comme par exemple l'évolution de la piraterie dans le monde, les grades mais aussi les subtilités de la marine, les choses à faire devant un supérieur, etc … Durant ces leçons, ce n'était plus mon père qui me parlait. Pour la toute première fois de ma vie, il était devenu pour moi mon instructeur. M'obligeant à me surpasser jour après jour et si mes débuts avaient été très difficiles, le souvenir de ce triste jour où deux hommes armés sont entrés dans notre maison me remotivait à chaque fois. Les mois passèrent et ma mère était finalement totalement rétablie. Au moins avait-on évité le pire. Mais le pire aurait très bien pu arriver. C'est pourquoi je ne devais rien lâcher. Peu importe le niveau de difficulté, j'étais prêt à tout pour y arriver.
J'ai finalement réussi à rejoindre la marine à l'âge de mes dix-neuf ans. Je commençais doucement en partant en formation. Mon instruction dura deux mois. Deux mois durant lequel je fis part de subtilité que mon père ne m'avait pas encore enseigné mais la plupart étaient déjà dans ma caboche. Autant dire qu'avoir un paternel dans la marine qui peut vous instruire au préalable, ça ne peut être que bénéfique. La vie là-bas était beaucoup plus plaisante que je l'imaginais au départ. C'était un train de vie qui me correspondait. Il faut d'ailleurs dire que je ne suis pas quelqu'un de très difficile à vivre. Ma formation enfin terminée alors que je venais tout juste de faire mes vingt ans, me voilà matelot de deuxième classe. Bon, c'est sûr que le grade est à chier mais c'est un début. Au final, les années passèrent et mon grade augmenta de quelques rangs, ce qui n'était pas pour me déplaire. Au cours de mon temps passé en tant que marin, j'ai pu toutefois constater que certains marine sont très facilement corrompus par l'argent et quand on sait que les soldats de la marine sont les derniers remparts de ce monde pour repousser les criminels, on comprend tout de suite que c'est la merde. À titre d'exemple, je peux très bien citer cette fois où un groupe de malfrats paya gracieusement un marine pour que celui-ci ferme l'œil sur le type qu'ils avaient bien tabassé. En voyant ça, j'étais profondément atteint par tant de cruauté et cette vision de ce marine m'a terriblement marqué. Au final, j'ai amené l'homme qui avait été passé à tabac dans un hôpital pour que celui-ci reçoive des soins le plus tôt possible mais pour moi, il était impossible d'oublier cette infâme corruption. Si jusque-là je voulais combattre la criminalité, à présent je voulais aussi changer les choses au sein de la marine. C'est pourquoi je me suis fait le serment de monter dans la hiérarchie pour apporter ma pierre à l'édifice et changer la forme du bâtiment de l'intérieur pour qu'à l'avenir, ce genre de chose soit considéré comme un acte de trahison et m'assurer que la marine n'est plus à compter dans ses rangs des ripoux sans nom. Aujourd'hui, je suis âgé de vingt-cinq ans et je compte bien devenir amiral en chef pour changer la donne et ceux peu importe la difficulté qui se présentera devant moi car en ouvrant l'œil sur les choses qu'il se passe autour de nous, on remarque très rapidement que l'idée de cette justice qu'apporte la marine n'est pas totalement vraie. Beaucoup d'injustice pour au final peu de justesse. Les riches ont toujours eu la mainmise sur la marine. Certains s'y refusent, mais d'autres s'y consentissent tandis que d'autres ferment simplement les yeux par peur de prendre un coup derrière. Mais ce genre de chose ne peut plus durer. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour y remédier.
Test RP
Au départ, lorsque j'ai choisi de rejoindre la marine, c'était pour combattre la criminalité. Je dois dire que je ne m'attendais certainement pas à être affecté sur une île portant le nom de « Poiscaille » qui plus est le plus grand fournisseur en poissons. Néanmoins, je n'ai pas vraiment à me plaindre sur ce côté-là puisqu'il y a nettement pire comme affectation. Après tout, le climat et le décor n'y sont pas trop mal et puis … il n'y a pas mal de jupons là-bas ! Hum … Malgré ça, je devrais garder mon sérieux tout le long de la mission car il ne faudrait pas que je fasse mauvaise impression auprès de mes supérieurs, ça me mettrait forcément des bâtons dans les roues et je n'en veux pas ! Pour l'occasion, j'ai sous mes ordres une dizaine de marine. Autant dire que se lancer ne sera pas vraiment une mince affaire, surtout que le sujet du jour n'est autre qu'une manifestation. Ouais, rien que ça. Mais bon, les ordres sont les ordres. Dans quelques minutes, je vais devoir faire un petit discours afin de clarifier la situation à ces soldats qui attendent à côté, autant dire que ça ne me rassure pas beaucoup mais si j'espère un jour atteindre les hauts rangs de la marine, il me faut surmonter cette épreuve. Alors que le temps est venue pour moi de rejoindre mes hommes, je me dirige rapidement vers la porte donnant sur la salle où attendait actuellement un petit groupe de marine qui n'arrêtait pas de bavarder et ceux même à mon entrée dans la pièce. Montant sur une petite estrade afin de me faire voir de tous, je commence à hausser la voix pour focaliser l'attention sur moi-même.
« Votre attention soldats. Comme vous le savez, nous n'avons pas été affecté à l'île de Poiscaille pour déguster tranquillement du poisson autour d'un bon verre. Non, si nous sommes ici c'est en partie à cause de la manifestation qui s'apprête à se dérouler dans une rue à côté et ce dans seulement quelques minutes. Je sais qu'il est tôt et que pour beaucoup d'entre vous, certain préférerait être assis sur un canapé entrain de rêvasser mais nous sommes la marine et c'est pourquoi nous devons agir pour maintenir l'ordre au sein de la population. Aujourd'hui, nous n'avons pas pour ordre d'arrêter une bande de criminelles. En ce jour, notre mission est de nous assurer qu'aucun débordement ne survienne durant cette manifestation. Que je sois bien clair, toute action violente sur un quelconque concitoyen et ceux peu importe son rang sera indéniablement et sévèrement réprimandé. Si j'en attrape un entrain de blesser verbalement ou physiquement un manifestant, il aura affaire à moi ! Chacun d'entre vous avez reçu une affectation à un point stratégique de la rue et c'est pourquoi il est important que vous vous y teniez. Il en va de votre sécurité mais aussi de la sécurité des habitants. Avez-vous des questions ? »
« Euh … Oui, j'ai une question. »
« Quel est ton nom ? »
« Bueno monsieur ! »
« Je t'écoute Bueno, quelle est ta question ? »
« Euh … Et si jamais la situation commence à dégénérer et que les manifestants en viennent à devenir agressif envers nous-mêmes ? »
« Riposter par la violence ne fera qu'envenimer la situation. Suivait mes ordres et tout ira pour le mieux. Autre chose ? »
Le regard confiant, mes paroles infusèrent courage et motivation dans le cœur de ces hommes. Demandant si quelqu'un avait quelque chose à ajouter, personne ne sembla réagir. Apparemment, tous ont compris la mission qui nous été donné aujourd'hui.
« Bien. À présent, je veux voir tous les marines en position dans la rue dans les cinq minutes qui suivent à partir de maintenant ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les soldats se dirigèrent vers les points où ils avaient été placés afin de s'assurer du bon maintien de l'ordre public. Pour ma part, je m'étais intentionnellement légèrement éloigné de la manifestation pour garder une vision globale de la situation et pour le moment, cette manifestation semblait tout à fait pacifique. Moi qui m'attendais à des débordements, les choses se passaient finalement beaucoup mieux que prévu. Avec moi se trouvait un marine qui s'assurer de protéger mes arrières tandis que moi je m'occupais de protéger chacun de mes hommes en plus des manifestants. Autant dire que ce n'était pas de tout repos. Au final, quelques heures se sont écoulés depuis le début du mouvement et tout c'est fait dans la tranquillité la plus totale. J'en avais même profité pour discuter avec quelques habitants du coin histoire d'en savoir plus sur ce mouvement et il faut dire que la hausse des prix de la pâte à tartiner goût truite est une excellente raison de manifester. À leur place, j'aurais sûrement fait pareil !
« Eh bien tout compte fait, c'est bien moins épuisant que je l'imagin... »
À ce moment-là, un tir résonna dans toute la rue sans que je puisse finir ma phrase. J'ai peut-être parlé un peu trop vite. Au premier coup de feu, c'est la surprise générale qui s'installe au milieu des manifestants alors qu'un marine tombe au sol sous la puissance du tir tout droit dans son flanc. Ensuite, vint un deuxième coup de feu suivi très rapidement d'un troisième qui abatte cette fois-ci deux manifestants. La panique générale s'installe, les gens commencent à se retourner vers les hommes de la marine tandis qu'une terrible angoisse s'installe au plus profond de moi. D'après les tirs, il y avait aux minimums deux tireurs d'élite. Le temps de recharger leur arme nous laisser un peu de temps avant de subir une nouvelle vague de tir mais il fallait agir vite. Sauf que je ne savais absolument pas quoi faire.
« C'est … c'est la marine qui est responsable de tout ça ! » S'exclama un manifestant
« Ouais ! Ils veulent nous faire taire pour de bon ! Ces chiens de l'armée ! »
« Ils osent lever leurs armes sur nous ! »
Les manifestants commencent à bredouiller que la marine est derrière tout ça et certain en vienne même à tabasser certains soldats qui, voyant le cadavre de leur compatriote au sol ne savent plus vraiment quoi faire. Ils attendent un ordre de ma part. Ils veulent suivre une directive mais je n'ai absolument aucune idée de comment agir. Commençant à courir vers la zone où étaient attroupés les manifestants, une seconde série de coups de feu résonna une nouvelle fois dans mes oreilles. La panique était à présent de mise et dans un élan d'adrénaline, je crie de pleins poumons :
« À tous les soldats, mettez les habitants en sécurité dans les bâtiments à côté ! Assurez-vous de bloquer tous les accès aux toits ! Exécution !! »
Maintenant que les ordres étaient donnés, les mettre en place était une tout autre histoire, surtout avec des habitants imaginant que la marine était derrière tout ça. Il fallait faire quelque chose sinon les victimes tomberaient les unes après les autres et ça, ce n'était pas envisageable.
« Je vous en prie, écoutez-nous ! Nous n'y sommes pour rien, je peux vous assurer que la marine n'est pas derrière cet acte de barbarie ! Pour votre sécurité, suivez mes hommes, ils vous conduiront en sécurité ! »
« Il nous prend vraiment pour des cons celui-là ! »
« Il croit vraiment qu'on va se laisser berner aussi facilement ! On va vous prendre en otage comme ça ils seront obligés d'arrêter les tirs ! »
« OUAIS !!! »
« Mo... monsieur. Nous devrions peut-être nous … replier ? »
Les manifestants commencèrent alors à s'en prendre aux marines qui, ne pouvant réagir, se firent très vite submerger par la horde d'habitant paniqué. La situation dégénéré et si je n'agissais pas très vite, les victimes allaient une nouvelle fois tombés de plus belle. Attrapant mon pistolet à silex, je lève le canon vers le ciel avant de décocher une balle pour obliger les manifestants à se retourner vers moi.
« Écoutez-moi ! Ces snipers placés sur les toits ne font pas partie de la marine, je peux vous l'assurer. Car sinon, pourquoi diable mes hommes auraient été eux aussi touché par ces tirs ! Ça n'aurait aucun sens, c'est pourquoi je fais appel à votre bon sens et vous demande de suivre mes hommes afin qu'ils vous mettent en lieu sûr ! Je vous en supplie, sur mon honneur de Marine, je vous jure que nous n'y somme pour rien et je ne veux pas qu'il y est un mort de plus aujourd'hui ! »
Lançais-je haut et fort tout en mettant un genou à terre, la tête baissé vers le sol, pour tenter de convaincre les manifestants que les tireurs d'élite ne font en rien partie de prés ou de loin de la marine et qui je l'espère suffira à les convaincre de nous suivre. Mes propos eut finalement l'effet escompté, les manifestants lâchant aussitôt les marines.
« À présent, mettez les habitants en sécurité !! »
Hurlais-je alors que la foule se dispersait peu à peu à différents endroits afin de minimiser les risques de blessé, suivant de près les marines qui s'affairaient à les mettre en sécurité quand soudainement une nouvelle série de tirs résonnèrent dans toute la rue. Fort heureusement, personne n'avait été touché par ces tirs et le temps de recharger laisserait sûrement assez de temps aux marines pour mettre la population en sécurité. Vérifiant les corps aux sols afin d'être sûr qu'aucun blessé ne soit laissé derrière, cette approche paya puisque quelques civils furent sauvés et escortés par des marines à temps avant que les tirs ne puissent recommencer. Néanmoins, la situation se gâta lorsque le corps d'un marine bougea de lui-même, totalement vulnérable au tir ennemi. Aucun soldat n'était prêt à risquer sa vie, tout était soit pétrifié de peur soit en train de sécuriser les habitants. En tant que leur supérieur, je ne pouvais pas laisser cet homme à son triste sort. Courant en sa direction, j'évite de peu les balles décochaient par les snipers alors qu'une manque à se loger dans mon pied. Forte heureusement, la chance semble être de mon côté.
« Je suis là, ne t'en fait pas tu vas t'en sortir, je te le promets. Je te demande seulement de résister encore un peu, d'accord mon pote ? »
Mettant son bras autour de mon cou tout en plaçant mon bras gauche sous son épaule afin de le soutenir, je commence ma course effrénée pour me rendre dans un bâtiment. Levant le regard vers les toits, j'attends qu'une nouvelle série de tirs retentisse, ce qui ne tarda pas à arriver. J'avais finalement réussi à déterminer la position des snipers et j'avais pu en compter trois. Autant dire que les choses allaient être beaucoup plus compliqué que prévu. Nous couvrant derrière un pilier en béton le temps de reprendre notre souffle, on décide finalement de se rendre tous deux dans l'un des bâtiments où sévissait l'un des tireurs d'élite. Malgré le fait qu'on était séparé de l'autre groupe, il restait tout de même des escargophones pour communiquer entre nous. Faisant rapidement un bandage à la blessure du marine, je lui demande de tenir le coup encore quelques minutes avant de prendre mon escargophone et ainsi contacter les autres groupes dispersés dans différents bâtiments de la rue. En tout, il y avait quatre groupes en plus du mien. Le groupe A et C comptait un tireur d'élite sur leur toit où ils étaient actuellement installés. Normalement, les snipers étaient faits comme des rats. J'allume alors mon escargophone pour contacter mes hommes.
« Ici Livaï Winchester. Je vous contacte pour vous informer de la suite du plan mais avant cela je voudrais savoir si tout ce passe bien de votre côté. »
« Ici le soldat Benny. De notre côté, tous se passent bien. Nous avons réussi à mettre les habitants en sécurité. »
Apparemment, tous s'en étaient bien sortie. C'était déjà une bonne chose.
« Bien, je veux que le groupe de Benny et d'Igrid m'écoute attentivement. Sur le toit du bâtiment dans lequel vous vous êtes installé se trouve un tireur d'élite. Je veux que vous envoyiez des hommes vous occupez de lui. Ne prenez aucun risque. S'il faut l'abattre pour protéger vos vies, alors ainsi soit-il. Est-ce que c'est compris ? »
« Oui monsieur ! (x2) »
« Bien. Les autres groupes restés sur vos gardes. Exécution ! »
Raccrochant subitement l'escargophone, je m'assure rapidement que le soldat blessé est encore parmi nous puis armé de mon sabre ainsi que de mon pistolet à silex, je monte les escaliers afin de me rendre sur le toit. Le mieux serait d'en capturer un afin de l'interroger par la suite, histoire de savoir pour qui ces hommes travaillaient. Montant rapidement les marches, j'arrive finalement sur le toit mais aucun sniper en visuel. Seulement le calme plat. Mais brusquement, mon regard se pose sur un bout du canon pointé sur moi qui ne tarde pas à décocher une balle. Celui-ci était à couvert mais fort heureusement pour moi, je réussis malgré tout à esquiver de près la balle en me jetant sur le sol. Étant à couvert derrière un objet, celui-ci devait à présent recharger. C'était ma chance. Me ruant en sa direction, je ne m'attendais sûrement pas à ce que celui-ci sorte un pistolet à silex. Il décocha alors une balle qui me passa à côté de l'oreille, me provoquant ainsi un infâme sifflement suivi de près par un bourdonnement dans l'oreille droite. Attrapant mon sabre, je me relève et saute sur ma cible, donnant ainsi un violent coup de garde au visage de celui-ci qui ne tarda pas à me repousser quelques mètres plus loin. Sortant un couteau de combat, celui-ci s'approcha brutalement de moi avant d'essayer de fendre sa lame sur mon épaule mais sans crier gare, je réussis à bloquer son attaque en parant à l'aide du bout du canon de mon pistolet, mon sabre étant au sol. Donnant un violent coup de genou dans son abdomen, je porte ensuite un violent coup de poing dans sa pommette gauche qui le fit immédiatement chuter au sol. Celui-ci ne tarda néanmoins pas à me faire un croche-pied sans que je puisse m'y attendre, se jetant ensuite sur son pistolet à silex avant de pointer le canon sur moi mais manque de pot pour lui, j'ai été plus rapide que lui et c'est alors qu'une balle vint se loger tout droit dans son crâne. Lâchant alors mon arme à feu, je pousse un profond soupire avant de contacter mes équipes par escargophone.
« Soldats. Quelle est la situation ? »
« Ici Soldat Igrid. Nous avons été obligé d'abattre la cible. Aucun blessé à décompter. Terminé. »
« Benny, tu m'entends ? … {Étrange … il ne répond pas.} »
Détournant le regard vers le bâtiment où était censé se trouvait le groupe de Benny, je m'aperçois que le tireur d'élite semble tenir éloigné les marines en tirant sur la porte menant au toit à chaque fois que ceux-ci tentaient de passer la porte. Finalement, c'était peut-être la chance d'en ramener un vivant. Attrapant le fusil de précision de l'ancien tireur, je me pose tranquillement sur un rebord avant de viser la jambe du tireur en face en prenant bien sûr le temps pour éviter de manquer la cible et puis brusquement, j’appuie sur la détente. Un tir se décoche alors du sniper et ne fait finalement qu'effleurer sa jambe mais qui suffit tout de même à offrir une ouverture aux soldats qui attendaient, l’interpellant ainsi à temps avant que celui-ci ne puisse contre-attaquer. Bon, je n'étais peut-être pas un pro du sniper mais au moins le risque avait été arrêté à temps mais malgré ça, quelques morts étaient encore à décompter et pour ça je m'en voulais profondément mais bon, malheureusement on ne peut pas sauver tout le monde … Une fois les secours appelés, les blessées secoururent et le périmètre sécurisé, les manifestants retournèrent tous chez eux, chacun ayant eu sa dose d'action pour la journée, que dis-je, pour l'année. Pour moi, s'ensuit une paperasse interminable mais au moins, aucun de mes hommes ne risquait actuellement sa vie, c'était déjà ça.
« Votre attention soldats. Comme vous le savez, nous n'avons pas été affecté à l'île de Poiscaille pour déguster tranquillement du poisson autour d'un bon verre. Non, si nous sommes ici c'est en partie à cause de la manifestation qui s'apprête à se dérouler dans une rue à côté et ce dans seulement quelques minutes. Je sais qu'il est tôt et que pour beaucoup d'entre vous, certain préférerait être assis sur un canapé entrain de rêvasser mais nous sommes la marine et c'est pourquoi nous devons agir pour maintenir l'ordre au sein de la population. Aujourd'hui, nous n'avons pas pour ordre d'arrêter une bande de criminelles. En ce jour, notre mission est de nous assurer qu'aucun débordement ne survienne durant cette manifestation. Que je sois bien clair, toute action violente sur un quelconque concitoyen et ceux peu importe son rang sera indéniablement et sévèrement réprimandé. Si j'en attrape un entrain de blesser verbalement ou physiquement un manifestant, il aura affaire à moi ! Chacun d'entre vous avez reçu une affectation à un point stratégique de la rue et c'est pourquoi il est important que vous vous y teniez. Il en va de votre sécurité mais aussi de la sécurité des habitants. Avez-vous des questions ? »
« Euh … Oui, j'ai une question. »
« Quel est ton nom ? »
« Bueno monsieur ! »
« Je t'écoute Bueno, quelle est ta question ? »
« Euh … Et si jamais la situation commence à dégénérer et que les manifestants en viennent à devenir agressif envers nous-mêmes ? »
« Riposter par la violence ne fera qu'envenimer la situation. Suivait mes ordres et tout ira pour le mieux. Autre chose ? »
Le regard confiant, mes paroles infusèrent courage et motivation dans le cœur de ces hommes. Demandant si quelqu'un avait quelque chose à ajouter, personne ne sembla réagir. Apparemment, tous ont compris la mission qui nous été donné aujourd'hui.
« Bien. À présent, je veux voir tous les marines en position dans la rue dans les cinq minutes qui suivent à partir de maintenant ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les soldats se dirigèrent vers les points où ils avaient été placés afin de s'assurer du bon maintien de l'ordre public. Pour ma part, je m'étais intentionnellement légèrement éloigné de la manifestation pour garder une vision globale de la situation et pour le moment, cette manifestation semblait tout à fait pacifique. Moi qui m'attendais à des débordements, les choses se passaient finalement beaucoup mieux que prévu. Avec moi se trouvait un marine qui s'assurer de protéger mes arrières tandis que moi je m'occupais de protéger chacun de mes hommes en plus des manifestants. Autant dire que ce n'était pas de tout repos. Au final, quelques heures se sont écoulés depuis le début du mouvement et tout c'est fait dans la tranquillité la plus totale. J'en avais même profité pour discuter avec quelques habitants du coin histoire d'en savoir plus sur ce mouvement et il faut dire que la hausse des prix de la pâte à tartiner goût truite est une excellente raison de manifester. À leur place, j'aurais sûrement fait pareil !
« Eh bien tout compte fait, c'est bien moins épuisant que je l'imagin... »
À ce moment-là, un tir résonna dans toute la rue sans que je puisse finir ma phrase. J'ai peut-être parlé un peu trop vite. Au premier coup de feu, c'est la surprise générale qui s'installe au milieu des manifestants alors qu'un marine tombe au sol sous la puissance du tir tout droit dans son flanc. Ensuite, vint un deuxième coup de feu suivi très rapidement d'un troisième qui abatte cette fois-ci deux manifestants. La panique générale s'installe, les gens commencent à se retourner vers les hommes de la marine tandis qu'une terrible angoisse s'installe au plus profond de moi. D'après les tirs, il y avait aux minimums deux tireurs d'élite. Le temps de recharger leur arme nous laisser un peu de temps avant de subir une nouvelle vague de tir mais il fallait agir vite. Sauf que je ne savais absolument pas quoi faire.
« C'est … c'est la marine qui est responsable de tout ça ! » S'exclama un manifestant
« Ouais ! Ils veulent nous faire taire pour de bon ! Ces chiens de l'armée ! »
« Ils osent lever leurs armes sur nous ! »
Les manifestants commencent à bredouiller que la marine est derrière tout ça et certain en vienne même à tabasser certains soldats qui, voyant le cadavre de leur compatriote au sol ne savent plus vraiment quoi faire. Ils attendent un ordre de ma part. Ils veulent suivre une directive mais je n'ai absolument aucune idée de comment agir. Commençant à courir vers la zone où étaient attroupés les manifestants, une seconde série de coups de feu résonna une nouvelle fois dans mes oreilles. La panique était à présent de mise et dans un élan d'adrénaline, je crie de pleins poumons :
« À tous les soldats, mettez les habitants en sécurité dans les bâtiments à côté ! Assurez-vous de bloquer tous les accès aux toits ! Exécution !! »
Maintenant que les ordres étaient donnés, les mettre en place était une tout autre histoire, surtout avec des habitants imaginant que la marine était derrière tout ça. Il fallait faire quelque chose sinon les victimes tomberaient les unes après les autres et ça, ce n'était pas envisageable.
« Je vous en prie, écoutez-nous ! Nous n'y sommes pour rien, je peux vous assurer que la marine n'est pas derrière cet acte de barbarie ! Pour votre sécurité, suivez mes hommes, ils vous conduiront en sécurité ! »
« Il nous prend vraiment pour des cons celui-là ! »
« Il croit vraiment qu'on va se laisser berner aussi facilement ! On va vous prendre en otage comme ça ils seront obligés d'arrêter les tirs ! »
« OUAIS !!! »
« Mo... monsieur. Nous devrions peut-être nous … replier ? »
Les manifestants commencèrent alors à s'en prendre aux marines qui, ne pouvant réagir, se firent très vite submerger par la horde d'habitant paniqué. La situation dégénéré et si je n'agissais pas très vite, les victimes allaient une nouvelle fois tombés de plus belle. Attrapant mon pistolet à silex, je lève le canon vers le ciel avant de décocher une balle pour obliger les manifestants à se retourner vers moi.
« Écoutez-moi ! Ces snipers placés sur les toits ne font pas partie de la marine, je peux vous l'assurer. Car sinon, pourquoi diable mes hommes auraient été eux aussi touché par ces tirs ! Ça n'aurait aucun sens, c'est pourquoi je fais appel à votre bon sens et vous demande de suivre mes hommes afin qu'ils vous mettent en lieu sûr ! Je vous en supplie, sur mon honneur de Marine, je vous jure que nous n'y somme pour rien et je ne veux pas qu'il y est un mort de plus aujourd'hui ! »
Lançais-je haut et fort tout en mettant un genou à terre, la tête baissé vers le sol, pour tenter de convaincre les manifestants que les tireurs d'élite ne font en rien partie de prés ou de loin de la marine et qui je l'espère suffira à les convaincre de nous suivre. Mes propos eut finalement l'effet escompté, les manifestants lâchant aussitôt les marines.
« À présent, mettez les habitants en sécurité !! »
Hurlais-je alors que la foule se dispersait peu à peu à différents endroits afin de minimiser les risques de blessé, suivant de près les marines qui s'affairaient à les mettre en sécurité quand soudainement une nouvelle série de tirs résonnèrent dans toute la rue. Fort heureusement, personne n'avait été touché par ces tirs et le temps de recharger laisserait sûrement assez de temps aux marines pour mettre la population en sécurité. Vérifiant les corps aux sols afin d'être sûr qu'aucun blessé ne soit laissé derrière, cette approche paya puisque quelques civils furent sauvés et escortés par des marines à temps avant que les tirs ne puissent recommencer. Néanmoins, la situation se gâta lorsque le corps d'un marine bougea de lui-même, totalement vulnérable au tir ennemi. Aucun soldat n'était prêt à risquer sa vie, tout était soit pétrifié de peur soit en train de sécuriser les habitants. En tant que leur supérieur, je ne pouvais pas laisser cet homme à son triste sort. Courant en sa direction, j'évite de peu les balles décochaient par les snipers alors qu'une manque à se loger dans mon pied. Forte heureusement, la chance semble être de mon côté.
« Je suis là, ne t'en fait pas tu vas t'en sortir, je te le promets. Je te demande seulement de résister encore un peu, d'accord mon pote ? »
Mettant son bras autour de mon cou tout en plaçant mon bras gauche sous son épaule afin de le soutenir, je commence ma course effrénée pour me rendre dans un bâtiment. Levant le regard vers les toits, j'attends qu'une nouvelle série de tirs retentisse, ce qui ne tarda pas à arriver. J'avais finalement réussi à déterminer la position des snipers et j'avais pu en compter trois. Autant dire que les choses allaient être beaucoup plus compliqué que prévu. Nous couvrant derrière un pilier en béton le temps de reprendre notre souffle, on décide finalement de se rendre tous deux dans l'un des bâtiments où sévissait l'un des tireurs d'élite. Malgré le fait qu'on était séparé de l'autre groupe, il restait tout de même des escargophones pour communiquer entre nous. Faisant rapidement un bandage à la blessure du marine, je lui demande de tenir le coup encore quelques minutes avant de prendre mon escargophone et ainsi contacter les autres groupes dispersés dans différents bâtiments de la rue. En tout, il y avait quatre groupes en plus du mien. Le groupe A et C comptait un tireur d'élite sur leur toit où ils étaient actuellement installés. Normalement, les snipers étaient faits comme des rats. J'allume alors mon escargophone pour contacter mes hommes.
« Ici Livaï Winchester. Je vous contacte pour vous informer de la suite du plan mais avant cela je voudrais savoir si tout ce passe bien de votre côté. »
« Ici le soldat Benny. De notre côté, tous se passent bien. Nous avons réussi à mettre les habitants en sécurité. »
Apparemment, tous s'en étaient bien sortie. C'était déjà une bonne chose.
« Bien, je veux que le groupe de Benny et d'Igrid m'écoute attentivement. Sur le toit du bâtiment dans lequel vous vous êtes installé se trouve un tireur d'élite. Je veux que vous envoyiez des hommes vous occupez de lui. Ne prenez aucun risque. S'il faut l'abattre pour protéger vos vies, alors ainsi soit-il. Est-ce que c'est compris ? »
« Oui monsieur ! (x2) »
« Bien. Les autres groupes restés sur vos gardes. Exécution ! »
Raccrochant subitement l'escargophone, je m'assure rapidement que le soldat blessé est encore parmi nous puis armé de mon sabre ainsi que de mon pistolet à silex, je monte les escaliers afin de me rendre sur le toit. Le mieux serait d'en capturer un afin de l'interroger par la suite, histoire de savoir pour qui ces hommes travaillaient. Montant rapidement les marches, j'arrive finalement sur le toit mais aucun sniper en visuel. Seulement le calme plat. Mais brusquement, mon regard se pose sur un bout du canon pointé sur moi qui ne tarde pas à décocher une balle. Celui-ci était à couvert mais fort heureusement pour moi, je réussis malgré tout à esquiver de près la balle en me jetant sur le sol. Étant à couvert derrière un objet, celui-ci devait à présent recharger. C'était ma chance. Me ruant en sa direction, je ne m'attendais sûrement pas à ce que celui-ci sorte un pistolet à silex. Il décocha alors une balle qui me passa à côté de l'oreille, me provoquant ainsi un infâme sifflement suivi de près par un bourdonnement dans l'oreille droite. Attrapant mon sabre, je me relève et saute sur ma cible, donnant ainsi un violent coup de garde au visage de celui-ci qui ne tarda pas à me repousser quelques mètres plus loin. Sortant un couteau de combat, celui-ci s'approcha brutalement de moi avant d'essayer de fendre sa lame sur mon épaule mais sans crier gare, je réussis à bloquer son attaque en parant à l'aide du bout du canon de mon pistolet, mon sabre étant au sol. Donnant un violent coup de genou dans son abdomen, je porte ensuite un violent coup de poing dans sa pommette gauche qui le fit immédiatement chuter au sol. Celui-ci ne tarda néanmoins pas à me faire un croche-pied sans que je puisse m'y attendre, se jetant ensuite sur son pistolet à silex avant de pointer le canon sur moi mais manque de pot pour lui, j'ai été plus rapide que lui et c'est alors qu'une balle vint se loger tout droit dans son crâne. Lâchant alors mon arme à feu, je pousse un profond soupire avant de contacter mes équipes par escargophone.
« Soldats. Quelle est la situation ? »
« Ici Soldat Igrid. Nous avons été obligé d'abattre la cible. Aucun blessé à décompter. Terminé. »
« Benny, tu m'entends ? … {Étrange … il ne répond pas.} »
Détournant le regard vers le bâtiment où était censé se trouvait le groupe de Benny, je m'aperçois que le tireur d'élite semble tenir éloigné les marines en tirant sur la porte menant au toit à chaque fois que ceux-ci tentaient de passer la porte. Finalement, c'était peut-être la chance d'en ramener un vivant. Attrapant le fusil de précision de l'ancien tireur, je me pose tranquillement sur un rebord avant de viser la jambe du tireur en face en prenant bien sûr le temps pour éviter de manquer la cible et puis brusquement, j’appuie sur la détente. Un tir se décoche alors du sniper et ne fait finalement qu'effleurer sa jambe mais qui suffit tout de même à offrir une ouverture aux soldats qui attendaient, l’interpellant ainsi à temps avant que celui-ci ne puisse contre-attaquer. Bon, je n'étais peut-être pas un pro du sniper mais au moins le risque avait été arrêté à temps mais malgré ça, quelques morts étaient encore à décompter et pour ça je m'en voulais profondément mais bon, malheureusement on ne peut pas sauver tout le monde … Une fois les secours appelés, les blessées secoururent et le périmètre sécurisé, les manifestants retournèrent tous chez eux, chacun ayant eu sa dose d'action pour la journée, que dis-je, pour l'année. Pour moi, s'ensuit une paperasse interminable mais au moins, aucun de mes hommes ne risquait actuellement sa vie, c'était déjà ça.
Informations IRL
• Prénom : MrPomme [Confidentiel]
• Age : 18 ans
• Aime : Les mangas, les jeux vidéo avec des potes, le sport
• N'aime pas : Qu'on me prenne pour un imbécile, manquer de temps
• Personnage préféré de One Piece : Zoro
• Caractère : Je pourrais dire respectueux, compréhensif, à l'écoute. Sinon j'aime bien déconner, c'est même mon passe-temps favoris ! J'aime pas les gens qui me prennent de haut et les emmerdeurs de première !
• Fait du RP depuis : Deux ans sur tous RP confondus, sinon un an sur forum
• Disponibilité approximative : Avec les études, je ne suis pas à 100% disponible mais si le forum me donne envie de Rp, y aura pas de problème à ce niveau-là ! Donc minimum une réponse par semaine, voir sur deux semaines quand je n'ai vraiment pas le temps.
• Comment avez-vous connu le forum ? Totalement par hasard. J'ai simplement fait une recherche One Piece Rp forum actif sur internet
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Livaï Winchester le Mar 27 Nov 2018 - 20:00, édité 6 fois