Fraîchement promu au poste de Lieutenant, c'est sûr l'île de Shell Town, un garnison d'environ 1600 hommes que l'on m'a envoyé. Des supérieurs, on m'a dit que j'en aurais peu, trois ou quatre au grand maximum. Une liberté d'action n'est pas ce que je recherche absolument. Ma simple requête c'est de pouvoir donner de ma personne pour protéger les civils, voilà ma seule et unique demande.
Arrivé en début de semaine, j'ai été accueilli avec beaucoup de bienveillance de la part de mes collègues. Le colonel Véhachez Pal, l'homme fort de l'île m'a indiqué l'ensemble des missions qui m'incombent et m'a rappelé qu'être un soldat de la Marine c'est également en être l'image auprès du peuple. Il n'aime pas le désordre et la zizanie ni même les fauteurs de troubles. Pour lui, la tranquillité doit être privilégiée et c'est dans cette optique que je vais œuvrer. Il dégage un pacifisme qui m'a un peu surpris. J'ai souvent vu des hommes d'actions, des bureaucrates mais rarement d'aussi paisible soldats. Ce Véhachez Pal m'intéresse particulièrement et je vais faire de mon mieux pour qu'il n'ait que des éloges à faire à mon sujet.
Puis, une jeune recrue n'ayant pas plus de 17 ans vient me chercher, dénommé Yako portant une chemise un peu trop grande il a encore le visage d'un poupon. Celui-ci me mène à travers le dédale des bâtiments dans lequel je me serai perdu à coup sûr. Tourner à droite, puis à gauche. Ma démarche nonchalance à cause de mon imposante prothèse rend cet exercice ennuyant au plus au point. Finalement, c'est devant une porte floquée d'une plaque portant l'inscription " Lieutenant-colonel " que nous nous arrêtons. Après avoir tapé, une voix assurée nous indique d'entrer. En une fraction de seconde je voyage dans mes pensées. Je m'imagine un vrai dur dont le cuir, tanné par les années d'expérience en font un homme fabuleux. Prompt à raconter des histoires rocambolesque de sa vie mouvementé, fort et ayant encore de bon restes. Un homme respecté par tous, une force de la nature. Un vieux loup de mer comme il en existe dans les hautes sphères de la Marine.
Je tombe nez à nez avec un homme n'ayant plus un poil sur le caillou mais la barbe et le torse bien fournis. Portant une cape où est inscrit le mot justice, il semble assez ferme et autoritaire. Assis derrière son bureau, l'homme à une pile de papiers presque plus hautes que sa tête, de quoi en faire démissionner plus d'un. Il me toise, me jaugeant puis se lève avant de me tendre la main. Naturellement ferme et virile, ma poigne ne le fait pas sourciller. Il me compresse lui aussi la pince, ses doigts caleux sont effectivement ceux d'un marin ayant du vécu.
- C'est donc toi le nouveau Lieutenant ?
- Oui monsieur, je suis Byoki et je m'intègre à Shell Town pour mon plus grand plaisir !
- Oh un enthousiaste ! Sache que le jour où tu voudras prendre ta retraîte ça devient un enfer ici mon garçon. Bon, je suis Rogue Paddington, Lieutenant-colonel depuis un paquet d'année. Je suis le plus ancien du garnison donc si tu as besoin de quoi que ce soit vient me voir, ou fait moi demander ! Dis moi, toi tu viens d'où ?!
- Hum.. d'un peu partout vous savez, j'ai pas mal voyagé !
- Et donc ?
- Vous voyez cette pince là ? Je peux défoncer un mur sans aucun soucis avec ! C'est mon petit bijoux ! Une vraie arme d'homme !
- C'était pas la question... enfin, dis moi ton truc là ça pèse combien ?
- 70 kilos monsieur, que de l'acier véritable ! C'est du solide !
- Pff... crois moi que c'est plus un boulet qu'autre chose ton machin là !
- Comment ça ?
- Tu dois te trainer, rien de bon pour un soldat !
- Elle a déjà fait ses preuves ! Je suis Byoki " le crocodile d'acier " et elle en a tabassé du pirate !
- Il écoute jamais ce type... Bon Lieutenant, je vais laisser le Commandant Koro vous intégrer à votre unité. Il est compétent, c'est un bon garçon lui aussi bien qu'il soit un peu porté sur la bouteille. Le Colonel Pal vous a déjà tout expliqué ?
- Oh oui, vous inquiètez pas il a été clair !
- Bon parfait, alors Yako vous emmenera rejoindre le Commandant ! Mon poste sert à diffuser les ordres du Colonel et de faire le lien entre lui et les autres gradé. Ma position de charnière fait que TOUT doit m'être communiqué, j'ai bien dit TOUT vous avez compris ?
- Affirmatif monsieur !
- Bon allez-y, j'ai pas mal de paperasse !
- Merci monsieur, bonne journée !
Repartant avec Yako, il m'indique qu'il me mène au bureau du fameux Commandant mais que celui-ci n'y est très peu voir quasiment jamais. Il me le dépeint comme un grand amateur du grand air, un homme d'action et assez hédoniste en soit.
Puis, ruminant l'entretien avec monsieur propre je me rend compte à quel point je ne l'aime déjà pas. Qui peut se targuer d'être aussi méfiant vis à vis de ma prothèse ? Personne n'a le droit de la dénigrer, de la traiter de boulet ou de quoi que ce soit. La prochaine fois, hiérarchie ou non il saura ce que je pense c'est sûr. Finalement arrivé au-dit bureau celui-ci est clos comme mon accompagnateur s'en doutait. Il m'indique donc que nous allons en ville ce qui m'enchante. Je vais pouvoir m'imprégner des lieux et observer ceux que je vais devoir protéger. Ma démarche étrange à cause mon impostante pince d'acier et ma carrure de colosse effrait assez rapidement ceux que je croise. Etrange réaction que j'ai souvent pu observer. Ils devraient être rassuré qu'un vrai homme tel que moi, costaud gaillards les protèges mais ils me craignent. Quoi que, ça doit être la queue de cheval et les petites moustaches qui leur donne cet effet.
Arrivé en début de semaine, j'ai été accueilli avec beaucoup de bienveillance de la part de mes collègues. Le colonel Véhachez Pal, l'homme fort de l'île m'a indiqué l'ensemble des missions qui m'incombent et m'a rappelé qu'être un soldat de la Marine c'est également en être l'image auprès du peuple. Il n'aime pas le désordre et la zizanie ni même les fauteurs de troubles. Pour lui, la tranquillité doit être privilégiée et c'est dans cette optique que je vais œuvrer. Il dégage un pacifisme qui m'a un peu surpris. J'ai souvent vu des hommes d'actions, des bureaucrates mais rarement d'aussi paisible soldats. Ce Véhachez Pal m'intéresse particulièrement et je vais faire de mon mieux pour qu'il n'ait que des éloges à faire à mon sujet.
Puis, une jeune recrue n'ayant pas plus de 17 ans vient me chercher, dénommé Yako portant une chemise un peu trop grande il a encore le visage d'un poupon. Celui-ci me mène à travers le dédale des bâtiments dans lequel je me serai perdu à coup sûr. Tourner à droite, puis à gauche. Ma démarche nonchalance à cause de mon imposante prothèse rend cet exercice ennuyant au plus au point. Finalement, c'est devant une porte floquée d'une plaque portant l'inscription " Lieutenant-colonel " que nous nous arrêtons. Après avoir tapé, une voix assurée nous indique d'entrer. En une fraction de seconde je voyage dans mes pensées. Je m'imagine un vrai dur dont le cuir, tanné par les années d'expérience en font un homme fabuleux. Prompt à raconter des histoires rocambolesque de sa vie mouvementé, fort et ayant encore de bon restes. Un homme respecté par tous, une force de la nature. Un vieux loup de mer comme il en existe dans les hautes sphères de la Marine.
Je tombe nez à nez avec un homme n'ayant plus un poil sur le caillou mais la barbe et le torse bien fournis. Portant une cape où est inscrit le mot justice, il semble assez ferme et autoritaire. Assis derrière son bureau, l'homme à une pile de papiers presque plus hautes que sa tête, de quoi en faire démissionner plus d'un. Il me toise, me jaugeant puis se lève avant de me tendre la main. Naturellement ferme et virile, ma poigne ne le fait pas sourciller. Il me compresse lui aussi la pince, ses doigts caleux sont effectivement ceux d'un marin ayant du vécu.
- C'est donc toi le nouveau Lieutenant ?
- Oui monsieur, je suis Byoki et je m'intègre à Shell Town pour mon plus grand plaisir !
- Oh un enthousiaste ! Sache que le jour où tu voudras prendre ta retraîte ça devient un enfer ici mon garçon. Bon, je suis Rogue Paddington, Lieutenant-colonel depuis un paquet d'année. Je suis le plus ancien du garnison donc si tu as besoin de quoi que ce soit vient me voir, ou fait moi demander ! Dis moi, toi tu viens d'où ?!
- Hum.. d'un peu partout vous savez, j'ai pas mal voyagé !
- Et donc ?
- Vous voyez cette pince là ? Je peux défoncer un mur sans aucun soucis avec ! C'est mon petit bijoux ! Une vraie arme d'homme !
- C'était pas la question... enfin, dis moi ton truc là ça pèse combien ?
- 70 kilos monsieur, que de l'acier véritable ! C'est du solide !
- Pff... crois moi que c'est plus un boulet qu'autre chose ton machin là !
- Comment ça ?
- Tu dois te trainer, rien de bon pour un soldat !
- Elle a déjà fait ses preuves ! Je suis Byoki " le crocodile d'acier " et elle en a tabassé du pirate !
- Il écoute jamais ce type... Bon Lieutenant, je vais laisser le Commandant Koro vous intégrer à votre unité. Il est compétent, c'est un bon garçon lui aussi bien qu'il soit un peu porté sur la bouteille. Le Colonel Pal vous a déjà tout expliqué ?
- Oh oui, vous inquiètez pas il a été clair !
- Bon parfait, alors Yako vous emmenera rejoindre le Commandant ! Mon poste sert à diffuser les ordres du Colonel et de faire le lien entre lui et les autres gradé. Ma position de charnière fait que TOUT doit m'être communiqué, j'ai bien dit TOUT vous avez compris ?
- Affirmatif monsieur !
- Bon allez-y, j'ai pas mal de paperasse !
- Merci monsieur, bonne journée !
Repartant avec Yako, il m'indique qu'il me mène au bureau du fameux Commandant mais que celui-ci n'y est très peu voir quasiment jamais. Il me le dépeint comme un grand amateur du grand air, un homme d'action et assez hédoniste en soit.
Puis, ruminant l'entretien avec monsieur propre je me rend compte à quel point je ne l'aime déjà pas. Qui peut se targuer d'être aussi méfiant vis à vis de ma prothèse ? Personne n'a le droit de la dénigrer, de la traiter de boulet ou de quoi que ce soit. La prochaine fois, hiérarchie ou non il saura ce que je pense c'est sûr. Finalement arrivé au-dit bureau celui-ci est clos comme mon accompagnateur s'en doutait. Il m'indique donc que nous allons en ville ce qui m'enchante. Je vais pouvoir m'imprégner des lieux et observer ceux que je vais devoir protéger. Ma démarche étrange à cause mon impostante pince d'acier et ma carrure de colosse effrait assez rapidement ceux que je croise. Etrange réaction que j'ai souvent pu observer. Ils devraient être rassuré qu'un vrai homme tel que moi, costaud gaillards les protèges mais ils me craignent. Quoi que, ça doit être la queue de cheval et les petites moustaches qui leur donne cet effet.