Non mais c’est quoi ces manières ! Sous prétexte que j’aime pas son poisson chat mariné le marin m'a jetée par-dessus bord ! Heureusement qu'il allait mouiller sur Orange et que j’ai qu’une trentaine de mètres à faire à la nage. C’est pas bon pour mon sniper de prendre un bain, va falloir que je le démonte pour l’essuyer le pauvre. Le courant est faible et en quelques minutes j’arrive à la plage toute trempée. Hors de question de continuer l'aventure tant que je suis dans cet état. C’est très désagréable d'avoir des vêtements tout collants et plus lourds que d’ordinaire. Pendant que je me déshabille je repense à l'autre enfoiré de marin et je souris, avec son acte irréfléchi il me permet de m’en aller sans payer et ça, radine comme je suis, ça m’arrange ! J'essore mes chaussettes, mon pantalon, ma veste et mon tee-shirt avant de les poser sur le sable chaud. Avec ce grand soleil je pense qu’il seront secs dans moins d’un quart d’heure mais vu les nuages noirs au loin il ne serait pas impossible qu’il pleuve dans quelques heures.
Le léger vent d'ouest fait parvenir à mes oreilles un ricanement. D’instinct ça me fait penser à une jeune hyène mais en cherchant du regard l’origine du bruit je détecte quelque-chose. Derrière un rocher un objet fait un reflet avec le soleil, c’est probablement du verre. Mine de rien y’a deux cent bons mètres alors je peux pas en déterminer la nature avec précision. Et pensant à la précision une idée me viens. Je prends mon fusil de précision, pose son trépied sur le sable et m'allonge sur le sol. L'œil aligné dans la lunette je vois au loin… Deux jeunes garçons rouges comme des tomates, et visiblement euphoriques. Je comprends vite la cause de tout cela, c’est moi. Je suis en sous-vêtements et ces jeunes garnements se rincent les mirettes. Non mais sérieux, c’est quoi ces manières ! Ils ont tous une case en moins ou quoi. Ah ça me plaît pas d'utiliser mon arme alors qu’elle est toute humide mais je dois faire cesser ces gosses au plus vite. Ni une ni deux, je démonte le canon et prend une grande inspiration pour souffler dans le tube. C’est une méthode précaire pour y enlever l’eau mais, me dis-je, c’est toujours mieux que rien. J'insère une balle dans la chambre, sans me soucier de quel type de munition il s'agit et je tire sur le rocher. Des éclats de cailloux volent lors de l'impact et ma volonté est faire. Apeurés ils s'enfuient.
Rhabillée et bien contente d’être au sec avec en prime des vêtements chauds, j’ai maintenant le moral au plus haut. Je m'engage donc sur la seule route qui dessert la plage en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire ici. Je n’ai pas d’objectifs particuliers et ma bourse atteint quasiment le million donc ce n’est pas ma priorité de me faire de l'argent. Sauf si bien sur l'occasion vient à se présenter, évidemment que je ne cracherai pas dessus. Je marche tranquillement sur la route bordée de barrières de bois et je vois un village au loin. Il m’a l'air d’être à deux trois kilomètres, mais ce n’est pas ça qui attire ma curiosité car autre chose attire mon attention. C’est un chien non loin de moi. Pourquoi un chien m'intrigue pensez vous. Premièrement il est tout orange, faut avouer que c’est pas ordinaire. Et deuxièmement il fait une multitude de choses à la fois : il se gratte le museau au sol, l'oreille avec une patte puis l’arrière train à la barrière. Visiblement une saloperie le démange affreusement. Mais de quoi s’agit-il, je l’ignore. Pour le moment en tout cas, je vais pas laisser ce mystère planer. Je l’abandonne à son sort en lui lançant un regard compatissant et me dirige vers le village où j'en apprendrai davantage.
Le village se rapproche à vue d’œil et je repense encore à l'animal, tardivement une idée m’est venue pour l'apaiser. J'aurai pu tirer une balle spéciale par terre, une munition qui au contact lâche un gaz somnifère. Mais j'aurai pu si j’en avais, et ce genre de munitions je n’en ai pas. De toute façon, s’il se gratte à cause de puces lui aussi aurait été endormi. Il se serait donc gratté à son réveil. Mais dans ma tête je remercie l'animal de m'avoir inspiré une nouvelle munition. À force de penser je remarque pas ma marche automatique et j’arrive finalement au village. Il dois bien exister une taverne dans ce petit patelin.
Le léger vent d'ouest fait parvenir à mes oreilles un ricanement. D’instinct ça me fait penser à une jeune hyène mais en cherchant du regard l’origine du bruit je détecte quelque-chose. Derrière un rocher un objet fait un reflet avec le soleil, c’est probablement du verre. Mine de rien y’a deux cent bons mètres alors je peux pas en déterminer la nature avec précision. Et pensant à la précision une idée me viens. Je prends mon fusil de précision, pose son trépied sur le sable et m'allonge sur le sol. L'œil aligné dans la lunette je vois au loin… Deux jeunes garçons rouges comme des tomates, et visiblement euphoriques. Je comprends vite la cause de tout cela, c’est moi. Je suis en sous-vêtements et ces jeunes garnements se rincent les mirettes. Non mais sérieux, c’est quoi ces manières ! Ils ont tous une case en moins ou quoi. Ah ça me plaît pas d'utiliser mon arme alors qu’elle est toute humide mais je dois faire cesser ces gosses au plus vite. Ni une ni deux, je démonte le canon et prend une grande inspiration pour souffler dans le tube. C’est une méthode précaire pour y enlever l’eau mais, me dis-je, c’est toujours mieux que rien. J'insère une balle dans la chambre, sans me soucier de quel type de munition il s'agit et je tire sur le rocher. Des éclats de cailloux volent lors de l'impact et ma volonté est faire. Apeurés ils s'enfuient.
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Rhabillée et bien contente d’être au sec avec en prime des vêtements chauds, j’ai maintenant le moral au plus haut. Je m'engage donc sur la seule route qui dessert la plage en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire ici. Je n’ai pas d’objectifs particuliers et ma bourse atteint quasiment le million donc ce n’est pas ma priorité de me faire de l'argent. Sauf si bien sur l'occasion vient à se présenter, évidemment que je ne cracherai pas dessus. Je marche tranquillement sur la route bordée de barrières de bois et je vois un village au loin. Il m’a l'air d’être à deux trois kilomètres, mais ce n’est pas ça qui attire ma curiosité car autre chose attire mon attention. C’est un chien non loin de moi. Pourquoi un chien m'intrigue pensez vous. Premièrement il est tout orange, faut avouer que c’est pas ordinaire. Et deuxièmement il fait une multitude de choses à la fois : il se gratte le museau au sol, l'oreille avec une patte puis l’arrière train à la barrière. Visiblement une saloperie le démange affreusement. Mais de quoi s’agit-il, je l’ignore. Pour le moment en tout cas, je vais pas laisser ce mystère planer. Je l’abandonne à son sort en lui lançant un regard compatissant et me dirige vers le village où j'en apprendrai davantage.
Le village se rapproche à vue d’œil et je repense encore à l'animal, tardivement une idée m’est venue pour l'apaiser. J'aurai pu tirer une balle spéciale par terre, une munition qui au contact lâche un gaz somnifère. Mais j'aurai pu si j’en avais, et ce genre de munitions je n’en ai pas. De toute façon, s’il se gratte à cause de puces lui aussi aurait été endormi. Il se serait donc gratté à son réveil. Mais dans ma tête je remercie l'animal de m'avoir inspiré une nouvelle munition. À force de penser je remarque pas ma marche automatique et j’arrive finalement au village. Il dois bien exister une taverne dans ce petit patelin.