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[St Val 2019] Acte I: Wedding War Z

Rappel du premier message :

Invasion du tour 4. Cette carte sera ponctuellement mise à jour durant les tours.

Spoiler:


La Folie des Iom


Début de soirée, la fête bat son plein. Les "je le veux" résonnent encore dans les langues de certains invités et, si beaucoup dévalisent les tables heureusement surchargées en nourritures diverses, de plus en plus d'hôtes se prennent à danser sur les rythmes enthousiastes de l'orchestre présent, ou profitent d'une petite baignade tant que le soleil battant toute la journée influence encore la température de l'eau de la piscine. La villa Iom ressemble à une énorme dé blanc d'où vont et viennent les domestiques et serveurs, les bras armurés de plateaux et verres vides. Au menu, des plats simples, mais magnifiés par la qualité de leurs ingrédients ainsi que le savoir-faire des cuisiniers:
Le chef cuisinier, un certain Rhee K. Killiaz a écrit:
Mise en bouche : carpaccio d'artichaut ( pour les coeurs d'artichauts héhé ) avec son eau de rose ( pour les nunuches), herbes de south blue

Entrée : Comme une déclaration - salade florale, bourrache, bégonia, dahlia ( noir, si ça tourne mal ), fleurs et boutons de capucines. Vinaigrette passion ( il en faut dans une relation ), toast de pain retrouvé ( how how )

Deuxième entrée : Homard plancha flambé devant les convives ( pour Brigetbar D. Eau, la fameuse activiste ) . Palets de poireaux rôties, bouillon de l'empire de east blue levant gingembre-soja-céleri-vinaigre de riz

Entracte : Salsifis maintenant ! Coeur glacé de poire-salsifis, paprika

Plat : Pigeon ( pas le marié, un autre ) tourné à la broche, réduction vin rouge montée au beurre, arc-en-ciel de choux du jardin ( pour les ligues LGBT )

Pré-dessert : l'Alliance : mini Paris-Brest habillé de sa feuille d'or. Un anneau pour les gouverner tous

Et si les softs se composent de jus de fruits naturellement pressés la matinée même, certaines mandarines de Cocoyashi ont eu droit à une procédé de fermentation pour créer la Cocozaki 12 ans d'âge, un alcool frais et assez traître, mais bien rafraichissant par ces chaleurs. Sans oublier les bières de Hat Island.

A la table principale, entre roucoulades et échanges d'usage envers leurs invités, le couple Iom fait une petite pause entre la nourriture et les tours de table pour profiter un peu de ce moment à deux. Si Adamant s'est peint en noir pour simuler les motifs d'un costume, France est vêtue de blanc. Mas sa traine a depuis longtemps été coupée avec son couteau de chasse et son voile doit flotter quelque part du côté de la piscine. A son allure de soldat en toute circonstance, contraste une voix douce et terriblement sereine. Une voix qui séduit les hommes et inspire les femmes.

Vous semblez soucieux, Monsieur Iom.
Négatif, citoyenne-mariée. Ceci est le plus beau jour de ma création.
C'est vrai ? Mieux encore que celui où tu as perdu au morpion ?
Touché, ce jour est le second plus beau jour de ma création. Mais cette cérémonie reste magnifique. J'aurais aimé que ma carte-mère soit là pour nous voir.

Elle rit pour deux sous son regard rouge et fixe. Mais elle le sait, que ça l'amuse également. Lorsque ses zygomatiques se détendent, elle lui caresse le visage, froid mais vivant.

Qu'est-ce que tu regardes ?
Visage de Madame Iom. Plan Italien.
Hin hin ! Garde de la mémoire pour le dessert mon escaméra. Il y aura d'autres plans à immortaliser.

Une trappe dans la nuque d'Adamant s'ouvre pour laisser échapper de la vapeur, ainsi qu'une fusée qui s'élance dans les airs pour exploser en feu d'artifices rouge et blanc. A une époque, les armes qu'il renfermait étaient bien plus dévastatrices. Devant le soudain intérêt teinté d'incompréhension de l'assistance, Adamant se lève et précise à la foule, avec les geste accentués d'un acteur de théâtre pour contrebalancer son timbre artificiel:

Pas de panique, citoyens-invités. Ceci était l'annonce de l'heure du gâteau. En espérant que vous serez réjouis par les saveurs subtiles de ce paradis sucré.

Il invite le personnel à apporter la-dite pièce et se réinstalle. La musique enjouée continue de motiver les danseurs improvisés et de revisiter des thèmes populaires. En ce moment, c'est le Yohohoho de Brook, un classique. Peu après la disparition des derniers rayons solaires, la pièce principale arrive sous les éclairages des lampions et applaudissement de l'assemblée. La mariée dégaine une machette pour en distribuer les parts. Lorsqu'elle se rend compte, entre deux flashs des journalistes admis à la fête, que le public contenu derrière la grille à changé. Ceux qui étaient une nuée de bras et appels ou encouragement sont à présent une marée calme, bien endiguée derrière les barreaux. La même seconde, elle se met à scintiller de lueurs rouges, les mêmes que celles que possède Adamant. L'orchestre se tait quand plusieurs silhouettes passe par-dessus le rempart pour investir les jardins. Personne ne comprend véritablement la situation, mis à part Adamant qui aura immédiatement reconnu la main d'oeuvre du terrible Docteur Z.

Citoyens-invités, veuillez rester à couvert. Ceci est une invasion.


France le fixe, craignant avoir compris aussi bien que lui ce dont il s'agit. Mais hors de question de gâcher ce jour. C'est elle la mariée, la mariée a tous les droits le jour de son mariage. Alors, plutôt qu'une énième part de gâteau, c'est la cage thoracique d'un chien mécanique qu'elle perfore d'un coup puissant et immobilise en lui atteignant le coeur de métal rougi. Avant que la cérémonie ne soit pas un fiasco, elle improvise, à l'attention de tous les guerriers parmi les convives:

Vous pensiez vraiment que le paradis sucré, c'étaient des calories ? Animateurs, aux armes ! Une prime attendra les plus acharnés d'entre vous à offrir un spectacle de son et lumière à tous les invités.

Lui emboîtant le pas, Adamant se lève et renvoie aux grilles une autre monstruosité dont la tête explose avec l'artifice qu'il lui a collé dans le cou. Insuffisant, toutefois, l'humanoïde se relève et poursuit son avancée. Il semble que la seule façon de les éteindre soit bien de détruire leur coeur rouge.

Citoyens-animateurs, l'ennemi est l'équipe du Docteur Z. Nous serons donc les A, la A-team. Permission de massacrer tout cyborg illicitement introduit sur le domaine accordée. Ils ne passeront pas !


Dernière édition par Minos le Mer 20 Fév 2019 - 13:14, édité 6 fois
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Zone 2 - Tour 3

"Piou ! Piooou ! Pioooou !
- T'es insupportable, il va vraiment falloir que tu arrêtes de boire...
- Non mais merde, tu viens de me promettre un verre, OH !! T'as des choses à te faire pardonner je te rappelle !"

La zone de la chapelle balayée des quelques menaces qui avaient gâchées sa retraite, Raphaël s'était radouci en voyant qu'Izya trouvait l'animation de la soirée aussi absurde que lui -leurs goûts avaient beau ne pas toujours converger, ils arrivaient à s'accorder lorsqu'il s'agissait de juger un mauvais mariage- et s'était laissé convaincre par la promesse d'un verre.

Et comme il aurait été trop convenu de se déplacer à pied pour ce genre de mondainité, la dragonne - à la demande très insistante de l'ivrognne- s'était élancé dans les airs pour repérer les dernières coupes de champagne encore intactes au milieu de ce chaos. Et si, chevauchant la créature mythique, l'exercice avait plu à Raphaël le temps de quelques secondes, il s'était vite trouvé une activité plus distrayante.

Ses mains gantées tendues devant lui comme s'il bandait un arc - l'index pointée sur des aigles à hélice de sa main droite, celle qui tenait la corde, servant visiblement de flèche - il relâchait sa corde tendue avec force de bruitages avant de la recharger et de continuer de tirer à cadence rapide. La dynamique du tir n'était pas bien impressionante à regarder, mais chaque fois une main volante, apparue au dernier instant - frappait l'oiseau mécanique qu'il visait.

Une bonne charge d'adréline avait changé sa morosité en connerie.

"On t'a prévenu au moins que ton pouvoir ne marchait pas comme ça ?
- Comme si c'est toi qui en avait fixé les régles. Est-ce que je te demande comment est-ce que tu dois cracher ton feu hein ?! Non je crois pas."

Répondant à la baffe mentale qu'aurait aimé lui envoyer la rousse, un tir d'air sous-pression toucha Raphaël à l'épaule, le fracassant sur les écailles de sa monture. Le choc à peine anesthésié par son alcoolémie, il tourna la tête et eut tout juste le temps de tordre le cou d'Izya vers sa droite qu'un énorme bloc d'acier, couvert de pointe, les frolait. La dragonne vrilla au dernier instant.

"NE... REFAIT... PLUS JAMAIS CA !
-Elles sont sacrément tenaces quand même...
- C'est toi qui n'est pas capable de détruire un pauvre robot, MERDE !"

Cabossées, leurs visages poupons défigurés par la violence des coups enrobées de fluide, les deux cyber-demoiselles avaient réussi à se relever et à reprendre leurs attaques. Tapotant l'air de leurs ballerines chromées comme des agent du Cipher Pol, elles avaient même réussi à rattraper le vol d'Izya.  Celle-ci voulut riposter avec un trait électrique mais sortie de nulle part, la troisième fillette propulsa un gigantesque filet de ses mains jointes.

Elle avait réussit à s'évader de la prison de nuages d'Izya et maintenant elle lui rendait la pareille.

La rousse cracha une gerbe de flammes mais le filet, fait d'acier renforcé, passa à travers intact, se prit dans une de ses ailes et s'enroula autour d'elle emporté par l'inertie de ses lests.

"Change de forme!" beugla Raphaël écrasé, bras tordus dessus-dessous, entre les mailles de métal et les écailles draconiques.

Mais Izya n'en eut pas le temps qu'ils interrompirent le début d'une romance, atterissant violemment dans la piscine, faisant sauter un requin mécanique à plusieurs mètre de haut et projetant de grandes gerbes d'eau sur le géant et la jeune femme présents.

Aglou.

 
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Zone 1 - Tour 3


C'était pas mariage, mais un foutu champ de bataille. Laïra n'avait pas eu le temps de sprinter jusqu'où sa caisse de feux d'artifice était posée que les événements avaient pris une tournure proprement aberrante. Des feux se déclaraient un peu partout, couraient sur les tables, dévoraient les chapiteaux avec avidité, alors qu'une horde bigarrée de robots faisaient un carnage. Assez étrangement, la jeune femme était aussi horrifiée qu'excitée, en entendant ce concert discordant de hurlements terrorisés, de coups, du rugissement des flammes et des cris de ceux qui tentaient tant bien que mal d'organiser la défense. Comme si tout cela titillait sa fibre casse-cou, son penchant pour les emmerdes.

Arrivé sur le gazon, elle ne put que constater que la situation, certes moins catastrophique dans ce coin du domaine, restait plus que tendue. Plusieurs androïdes prenaient à partie des convives sur une large portion du parterre de fleur maintenant irrémédiablement ruiné. Sans s'arrêter de courir, Laïra se mordit la lèvre, jetant des regards nerveux aux alentours. La raison lui dictait la fuite ou au moins la retraite, de trouver un endroit un peu plus sûr. Mais la peste était hargneuse, le genre qui ne devenait que plus agressive lorsque la peur venait lui tenailler le ventre.

La cornue était dans un drôle d'état, en cet instant. Sa peau la brûlait, et une sensation de... d'ébullition, à défaut de trouver un meilleur terme, fourmillait sous son épiderme. Elle ne s'en préoccupait pas, cependant, trop prise par la tension du moment.

Détail incongru, elle tenait toujours son pigeon à moitié mangé, et lorsqu'elle chercha à se gratter le crâne elle manqua de se le plaquer dans les cheveux. Elle jeta furieusement le volatile tiède au loin, sans voir qu'il allait probablement atterrir droit sur un drôle d'énergumène en robe, pui se rua de plus belle vers sa caisse d'explosifs. Arrivé à sa hauteur, elle plongea presque la tête dedans, à la recherche du briquet à amadou qui devait être rangé au fond. Et là... Ses mains lui firent l'effet de fondre de l'intérieur, et elle se redressa maladroitement, paniquée.

- Qu'est-ce que...

Des fumeroles luminescentes s'exfiltrèrent des pores de ses paumes, s'embrasèrent. Laïra agita anxieusement les mains, le petit nuage s'enflamma dans une lueur pâle, formant une petite boule incandescente. Elle resta en l'air quelques instants, comme suspendue, avant de commencer à mollement tomber. Droit dans la caisse remplie de poudre, de pétards et de feux d'artifice. La jeune femme eut l'impression d'être engluée dans l'air, tant le temps entre sa prise de décision instinctive et l'action de son corps lui parut long. Simple impression, tout revint à la normale alors que, allant piocher fébrilement dans sa mémoire quelques bribes d'échange pouvant expliquer tout cela, elle trébucha. Plutôt que se relever en marquant en temps d'arrêt, prise dans l'urgence de survie pure, elle rampa carrément sur plusieurs mètres, frénétique, et alors qu'elle se redressait enfin hurla à pleins poumons.

- ATTENTION !!!

La fin de son cri se perdit dans la multitude de détonations qui suivit. Le bois de la caisse s'embrasa, les fusées qu'elle contenait partirent de tous les cotés en sifflant, explosant toutes prématurément mais à des degrés divers. Le jardin devint en l'espace d'une seconde saturé de déflagrations multicolores, mettant le feu à la végétation et faisant voler les réserves de poudre noire aux alentours. Le tout, bien sûr, dans un bruit assourdissant, massive mitraille qui satura l'endroit sur le plan sonore autant qu'il l'était sur le plan lumineux. Laïra se prit des étincelles dans le dos, une partie de sa chemise et ses cheveux prirent feu, si bien qu'elle revint au sol, se roulant par terre comme une folle.

Un bien beau bordel.


Résumé:
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Zone 4, Tour 3

Je ... heu ... Je ne sais pas vraiment quoi dire ou faire quand elle sort sa serviette hygiénique et me la met sur le bras. Évidemment, je comprends pour quelles raisons elle fait ça, y compris ce qu'elle va faire. Elle compresse et maintient en place la blessure afin de ne pas l'aggraver. Puis elle me tend sa machette, carrément. Mais une machette sans manche, pour un type comme moi, c'est un arrêt de mort. Par chance, une certain capacité du rokushiki me protège constamment. Une chance que j'me sois entraîné pendant des jours intensivement, et durant des années de façon continue pour ça. Je remercie France d'un sourire. J'ai plusieurs envie actuellement. La première est d'aller dans les autres zones, prendre connaissance de ce qui s'y passe, faire un état de la situation, mieux comprendre les choses. La seconde, aller débusquer les froussards. La troisième, défoncer ce robot de merde. Mais ma priorité est avant out de protéger les plus ou moins civils. Je suis payé pour ça, donc bon. Je prends la machette dans ma main gauche, pose ma main droite sur mon avant bras gauche, là où France a posé la compresse. Puis j’appuie un grand coup pour faire rentrer l'os à sa place. Ça pisse moins le sang d'un coup, et j'ai une envie de frapper qui vient me picoter les narines. Effet secondaires de la douleur. Je resserre le bandage en mode rambo. Puis je décide de faire ... ce que je veux faire. Les invités pensent que c'est un spectacle, alors on va leur en donner pour leur argent.

Je laisse les autres se charger du robot qui vient de se transformer. Moi j'avance droit vers celui qui a spawn devant moi tout à l'heure et qui semblait nous laisser tranquille, machette à la main. La lumière de son cœur rouge éclaire l'intérieur de son armure, rouge également, mais pas du même rouge. Ça me donne une idée d'où frapper. Soru, j'apparais derrière lui sans qu'il ne me voit. Puis, avant qu'il ne me repère, je me mets à tourner sur moi même, arme tenue à deux mains, bras tendu vers l'extérieur de mon corps, de façon à ce que la machette touche le robot au niveau de son cœur. Le premier coup ne donne rien et indique à la machine où je suis. Un petit son se fait entendre. Le second entache sa protection de mon sang qui gicle de la blessure. Le troisième fait craquer son armure, un sifflement est clairment perceptible par toutes les personnes présentes dans la salle. Son poing fonce vers moi. On arrête de jouer. Je me sers de ma blessure physique, qui m'agace un peu, de la situation qui me tape sur le système, sur le manque de contrôle prévu par les mariés pour s'assurer une réception sans encombre. Je concentre le tout dans mon esprit, et le transforme en rage, comme je sais si bien le faire. Puis je me sers de cette rage physiquement. Dans une situation, le corps humain à la particularité de lancer plus d'hormones, d'enzymes et trucs comme ça. Le cœur pompe plus vite et plus fort, ce qui augmente la consommation en oxygène et accroît temporairement les performances et une hausse de la température corporelle. En d'autres termes, sous le coup d'une émotion forte, on est légèrement plus fort, plus rapide, on a des sens plus aiguisés ... Et je me sers de tout ça pour frapper plus vite et plus fort. Ça ne change pas grand chose, certes. Et pourtant, ça change beaucoup.

Ce qui différencie un pirate d'un civil, c'est le souhait de liberté, généralement. Étant civil, on se plie aux règles. Étant pirates, on emmerde les règles, on tue ceux qui les ont fait, et on en crée qui conviennent à NOS envies, NOS désirs, NOS volontés. Quand cette liberté est menacée, par la menace d'une mort imminente, par exemple, on se débat tel un poisson pris dans un filet, telle une grenouille qu'on plongerait dans l'eau bouillante, ou encore tel un perroquet auquel on aurait mis un élastique autour du bec. On devient encore plus dangereux, parce qu'on a plus rien à perdre. Alors forcément, quand je vois son poing, timé à la seconde près, qui fonce vers ma tête, je sens la mort déposer sa main glaciale sur mon épaule et m'attirer à elle. Mais qu'est-ce qu'on dit à la Mort ? Pas aujourd'hui. Je lève mon bras, et tous mes sentiments, mes émotions, mes ressentiments se transforment et font une chose merveilleuse, un pet à fragrance de papillon. Mais non, j'déconne abruti. Mon bras se noircit instantanément, et la machette vient rencontrer le bras du robot qui se fait trancher en l'espace d'un éclair, dans un sifflement de machine à couper le bois. Bras qui vole et atterrit près du groupe de personnes combattant les robots. Ça peut toujours leur être utile. La machine fait un pas de recul, mais c'est trop tard. J'ai la fenêtre dont j'ai besoin, et pas question de la rater. Toujours en tournant sur moi même, toujours sous l'effet du haki de l'armement, et toujours en projetant du sang autour de moi, je tranche le robot de merde qui me casse les couilles. Il est tranché net en deux horizontalement, au niveau de son cœur. Et le bruit s'amplifie un peu pour atteindre le volume d'un cri d'enfant humain. Je donne encore quelques coups, au cas où. Puis quand je commence à avoir le tournis, je ralentis avant d'arrêter, le bruit cessant aussitôt. L'esclave mécanique tombe, inerte, son processeur perdant sa couleur.

" Pas d'invitation, pas de petit-fours."

Je regarde rapidement autour de moi. Personne ne semble vraiment savoir quoi faire, chacun va de son côté, fait ce qu'il veut. C'est pas comme ça en tant de guerre. Ce qui compte le plus, c'est l'harmonisation, le contrôle, la gestion des troupes, qu'elles soient alliées ou ennemies. Il faut un coordinateur. Personne n'a les couilles de gérer les choses ... Putain, mais même la marié en a une plus grosse paire que tous les abrutis ici réunit. Oui, je fais parti du lot, mais j'assume, et j'en ai rien à foutre. Je décide donc de combler le vide et je m'impose. Si j'te plaît pas, dégage, la sortie est par là. Il y a juste quelques robots qui vous séparent.

" Quelqu'un contrôle les robots à distance, retirons lui un sens, ça sera plus dur de coordonner ces choses. Coupez les têtes, détruisez leur yeux, regroupez les dans un coin, acculez les, je m'en fou. Mais rendez les aveugles, empêchez les de voir ! Daemon fais ton coin d'ombre sur leur crâne si tu peux, tous en même temps de préférence. L'androgyne, c'est quand tu veux pour attaquer ! C'est pas comme si des gens allaient mourir à cause de ta non-rapidité, hein ... L'albinos, tu peux taper ce putain de lanceur de flamme de merde et le détruire qu'on puisse manger ?! Les petits-fours sont quasiment tous immangeable maintenant, et j'en raterai pas un de plus ! "

Oui, je crie un peu, sur la fin, parce que ça me gave. Et que j'ai mes priorités. Je ne me mange pas durant un travail, mais voir toute cette bouffe, ça m'a donné envie durant toute la cérémonie. Alors là, quand j'ai la dalle, quand je vois non seulement la nourriture sur le sol, mais également l'alcool, ça me fait péter un câble. J'suis pas sûr de rester moi même bien longtemps. J'vais ptet passer en mode destruction totale de tout ce que je vois/entend/touche/sent/imagine/subit. Je prends un taff, pour me faire du fric, supposé tranquille, où on me dit que j'aurais pas grand chose à faire. Arrivé là, faut tabasser du robot et protéger un couple dont je me fou totalement. Alors quand y'en a marre, ya Balthazar. Ou Babar. Ou Bernard, je sais plus trop comment on dit.
Récap:


[St Val 2019] Acte I: Wedding War Z  - Page 3 Drapea11
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Zone 4 Tour 3

Gardes ton calme Daemon… gardes ton… PUTAIN DE CALME ! Bordel de merde !

Je viens de réussir de m’extirper de l’emprise de l’autre folle furieuse qui m’a pris pour un putain de gourdin ! Bien que quand elle m'a m’enduit de Haki je me suis sentis super puissant, quelque-chose que je n’ai jamais ressenti mais BORDEL DE MERDE ! Je ne suis pas un objet ! Je déteste que l’on m’utilise !

75 % de progrès avant borderline.

Elle me le paiera ! Mais ce n’est pas encore l’heure ! Voilà une nouvelle vague d’invasion et l’autre conserve ambulante n’a pas dit encore son dernier mot… mais putain ?! Ça ce finit quand cette merde ?! Je commence à en avoir ras-le-cul !

95 % de progrès avant borderline.

Eh voilà que l’autre il lui pousse des couilles ! Môssieur le rouquin se prend pour un commandant à déblatérer des putains d’ordres et à me dire ce que je dois faire ! Je suis libre ! Je ne reçois mes ordres de personnes à part de ma putain de conscience !

120 % de progrès… mode borderline activé.

- PUTAIN MAIS FERMES TA GRANDE GUEULE DE ROUQUIN DE MERDE ! ET GNAGNAGNA ET FAIS CI ET FAIS CA ! JE FAIS CE QUE JE VEUX D’ABORD !

La goutte d’eau qui fait débordée le vase.

Sans m’en rendre compte, la zone noire que j’ai installé autour du robot s’agrandit, elle enveloppe désormais toute la pièce, par chance j’ai touché les invités et l’effet qu’ils voient en négatif dans cette zone-là devrait pas tarder à s’escompter, bien qu’il doit bien leur rester une demi-minute.

Dans mon déferlement haineux j’empoigne mon pistolet dans mon autre main et je dégueule les enfers sur le robot couché, le mitraillant de la main droite de lames d’airs et de la gauche je lui vide mon pistolet dessus. Cette multitude d’attaque provoque de cette manière un énorme nuage de poussière.

Tellement enragé, je continue et continue tel un démon à me défouler, bien que ce nuage m’empêche de voir si il est encore vivant ou non je ne m’arrête pas, je n’ai pas encore fini de déstresser.

- LES BOÎTES DE CONSERVES J’LES OUVRES ! BANDE DE CONNARDS ! J’VAIS VOUS FUMER ! VOUS M’EMPÊCHEZ DE MANGER TRANQUILLEMENT ! DE ME BOURRER LA GUEULE ! ALORS MAINTENANT CREVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !!!

Mon bras se faisant de plus en plus lourd, mon souffle commençant à manquer, mes attaques perdent en puissance tout comme en rapidité.

Je finis par m’arrêter, pas épuisé, mais soulagé, satisfait. Bon je suis bien fatigué mais je tiens encore debout.

- Ahahah ! Machine de mort ! Prends-toi ça dans la gueule !

Je dépose mon katana sur mon épaule, je range mon flingue dans ma ceinture et je commence à me retourner en direction des invités, tout sourire.

- VOILA ! Maintenant on ne me donne plus d’ORDRES !

Le nuage de poussière retombe, des cliquetis métallique résonnent encore dans la salle. Je comprends que le robot n’est pas encore achevé, mais putain, j’aime pas quand ils sont trop coriaces ! Je grimace.

- Si vous voulez faire un truc c’est maintenant ou jamais ! J’vais pas encore le retenir bien longtemps ! Ces conneries là c’plus d’mon âge ! Dis-je essoufflé et en tirant la langue comme-ci ça allait m'aider à respirer.

Je tourne doucement ma tête, observant le robot se redressant maladroitement. Nous arrivons au bout. Nous allons y arriver mais… j’ai déjà donné ! Son armure métallique arbore les multiples attaques que je lui ai envoyé, il est éventré un peu dans tous les sens mais il faut croire que je n'ai pas viser là où il faut.

En plus de ça, mon sabre commence légèrement à s’ébrécher. Hm. J’en ai MARRE ! Faut que je me grille une tige. Voilà hmm tire une taffe ça fais du bien.

5 % de progrès avant prochain borderline.

- Sapristi.. je passe mon tour c'te fois.

Je décide de me reculer, patientant que la prochaine vague approche, couvrant ainsi les invités autour de moi. Pourquoi le faire ? Je pourrais me barrer... mais j'ai trop la dalle ! Et puis rien ne m'empêche par la suite de tout rafler mouahahahah.

En plus de ça je vais devoir retoucher les invités ou les faire me toucher pour qu'il puisse voir plus longtemps dans cette zone ténébreuse fufufufu.

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Zone 4, tour 3

« - Oula... »

Sitôt le coup asséné, sa tête avait commencé à tourner, signe que son système sanguin commençait déjà à filtrer le cocozaki. Par réflexe, la directrice recula en laissant tomber l'arme. Arme qui, quelques secondes plus tard, lâchait un torrent de juron et calmait ses nerfs sur le robot immobilisé.

La scène passa rapidement et Anna ne s'y attarda pas trop, cherchant un endroit où s'asseoir ou, au moins, un pilier contre lequel s'adosser le temps de souffler. Malheureusement pour elle, d'autres créatures mécaniques tentèrent de se mettre sur son chemin, mais l'agente n'était pas en état de contrôler sa force. Sa cuite éclair venait de résulter en une gueule de bois foudroyante et elle n'avait, à ce moment, qu'une idée en tête : trouver les toilettes les plus proches pour y rendre son dernier repas. Et puis, elle ne savait pas si c'était l'alcool, mais soudainement tout semblait apparaître en nuances de gris.

Toutes ces conditions suffirent à plonger la directrice dans une hâte incontrôlable, au grand désarroi des machines sur son chemin qui furent projetées dans tous les sens. Certains robots finirent encastrés dans les murs les plus proches, d'autres catapultés en direction des autres convives, généralement après avoir été réduits en pièces détachées sous la puissance des coups.
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Zone 4 / Tour 2

Ah ! Plutôt bien joué pour un abruti !

Ça, c'est la petite remarque triomphante lâchée à l'égard de la savonnette humaine qui semblait avoir sous-estimé mon habileté au tir. Le débile que je suis l'a peut-être enragé, mais au moins je l'ai privé d'une chose importante au combat, la vue. J'en tire une certaine satisfaction personnelle. J'ai pas le temps d'en faire plus et enfoncer le clou sur ma réussite, y'a un gars complètement barge qui tente de se prendre le robot géant en un contre un. Toufeu Touflame que je le surnomme, à défaut de savoir son nom. C'est qu'il a un rapport très particulier avec le feu depuis que je l'observe dans son sketch. Il se fait logiquement refouler par un trait de flammes semblable à ceux que laisse échapper un lance-flammes. L'ironie de la scène me fait sourire. Ce qui me fait moins marrer, c'est quand il décide de débouler vers mois et me monte une stratégie foireuse en trois secondes dans laquelle il veut que je m'implique.

J'ai même pas le temps de lui répondre qu'une des machines nous attaque, forcément on a trop attiré l'attention sur nous. Et c'est un peu ce que je voulais en fait. Toufeu déjà reparti au fourneau, survolté et bien déterminé à terminer le robot. Il s'en sort bien et parvient à neutraliser la ferraille, mais fini écrasé sous cette dernière. J'en ai un peu mal pour lui, mais il est rapidement secouru par Adamant et France qui le mettent en lieu sûr le temps qu'il retrouve ses esprits. Sacré timbré celui-là. Devant moi, ça monte en intensité, y'a un sacré répondant côté invités et Zerminator tiens bon, mais le nombre fini par l'emporter et ils parviennent à le foutre au sol.

Et ça, pour tout bon opportuniste, c'est l'occasion rêvée de le détruire.

Sans attendre je bondis de ma chaise pour prendre appuis sur la table et me propulser vers l'avant, resserrant mon étreinte sur la poignée de mon arme. Finissons le travail.

En plein saut, je commence à prendre la visée. J'ai pas le temps d'aller plus loin qu'un coup violent me fauche et me fait valdinguer en direction opposée. Je vais m'écraser contre des chaises et après avoir glissé sur quelques mètres, m'arrête enfin, déboussolé par ce qu'il vient de se passer. J'ai baissé ma garde, et un de ces enfoirés en a profité pour me le faire payer. Le robot retombe lourdement à quelques pas de moi, me toise comme un prédateur observe sa proie avant de fondre sur elle. Ce truc ressemble à un gros loup métallisée, avec des crocs aiguisés comme des lames de rasoir. Au moins Il m'épargne d'avoir à chercher le coupable.

Tcheu. T'aurais dû me tuer quand t'en avais la chance, tu me surprendras pas deux fois robot de mes deux.

Pas un mot. Pas un son. Juste une foutue machine à tuer. Je me redresse, grimaçant, essuyant du pouce le filet de sang coulant du coin de ma bouche. J'ai une vive douleur sur le flanc droit qui me dit que son coup était pas gentillet. Je le laisserai pas me toucher deux fois d'affilée, j'ai d'ailleurs peut-être déjà ma petite idée sur comment me le faire. Je me rapproche d'une table, gardant les yeux sur mon vis-à-vis des fois qu'il voudrait me sauter dessus et c'est ce qu'il fait. Rapidement, je choppe la table à deux mains et d'un mouvement circulaire la propulse sur lui. Il la traverse sans freiner sa course, les débris s'envolant autour de lui. Je lui tire dessus à deux reprises, avant de me jeter sur le côté d'une roulade pour éviter de finir la jugulaire coincée entre ses mâchoires d'acier. Y'a le claquement que font ces dernières qui m'alerte que c'est pas passé loin.

Maintenant, y'a un léger détail que j'avais oublié sur cette espèce animale, la meute. Ils apprécient de chasser en groupe. Un qui grimpe sur une table, un autre qui surgit de l'ombre, et rapidement c'est six autres loups qui s'ajoutent au premier. Dans ma tête ça cogite sec et l'option la plus envisageable reste une tactique très appréciés de mes anciens  supérieurs du temps où je bossais dans la marine.

La retraite stratégique.

Ou comment ne pas assumer qu'on fuit. Ici, c'est un peu de la première, beaucoup de la seconde et une touche d'un troisième point. Fuir oui, mais avec une idée derrière la tête autre que sauver ses miches.

Y'a un type qui pète un plomb et braille qu'il serait peut-être temps d'arrêter les conneries et de commencer à bosser ensemble. Pas con le type.

On commence, où vous allez me lorgner dessus comme ça pendant trois plombes ?

Je suis quelqu'un de vachement impatient, même quand il s'agit du moment possible de ma mort. Si je dois me faire déchiqueter comme une vulgaire merde dans un mariage catastrophe, faites ça vite putain. Pour les motiver à venir, je tire une balle dans un des sept au hasard, faites pas vos timides mes petites. Ils réagissent, bondissent, s’élancent, crocs et griffes en avant, prêts à me réduire en charpie. J'attends le moment propice pour bouger à mon tour, en alerte., jambes fléchies. Quand le plus proche est sur le point de m'atteindre, j'amorce une esquive en arrière.

Plus d'image.

Enfin, changement de couleurs de l'image.

Bordel de !?

Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais ma vision a basculée en noir et blanc sans que je pige pourquoi. Ça m'a surpris, et j'ai hésité dans mon mouvement ce qui aurait pu m'être fatal si l'autre bestiole s'était pas totalement foiré. Je crois que pour le coup, elle, y voyait que dalle. Je la vois qui s'agite, me cherche, les autres aussi. Puisqu'elle est à portée de coups et sans défense, je lui colle un coup de latte de toute ma puissance en pleine tête, vengeance personnelle. Il tombe par terre, je me rue sur lui pour le savater au sol, pas de pitié dans un combat pour sa survie. Je lui martèle le crâne de ma semelle jusqu'à ce qu'il cède.

Maintenant, j'aimerais comprendre ce qu'il se passe avec ma vue.

Est-que par hasard, le rouquin, t'aurais pas quelque chose à voir AVEC CE MERDIER ?! POURQUOI JE VOIS EN NOIR ET BLANC ET POURQU

Oh.

Ferme-la Peeter, les robots ne peuvent pas te voir, mais ils peuvent très bien entendre ta grande gueule. y'a qu'à voir la façon qu'ils ont eu de subitement tous tourné leurs gueules dans ma direction, et d'avancer prudemment. Heureusement, la carcasse volante d'une machine traversa au même moment et décanilla dans le temps, faisant le ménage par la même. Je sais pas à qui je dois ça, mais merci.

Action : Coup de pied sur un robot et lui martèle le crâne, tentant de le décapiter.

Autres : Une carcasse d'un robot que Annabella a fait valdinguer strike sur la meute de loups Z et en neutralise deux autres.


Dernière édition par Peeter G. Dicross le Dim 17 Fév 2019 - 23:41, édité 4 fois
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Tour 3 - Zone 4

- Qu’est ce que c’est que ça ?!

- Le fruit de la Chambre Noire… j’ignorais que le pirate borgne était ici.

- Daemon Wall ? Ici ? Qui inviterait un type pareil à un mariage ?! ET IL EST IDIOT AU POINT DE MASQUER TOUT LE TERRAIN ?!

- Il faut qu’on sorte d’ici ou on va mal finir, lâche ton nuage !

Myosotis et Scarlett ne voyaient absolument rien au milieu de cette obscurité totale. Par chance, les deux compères étaient juste à côté du mur de la chambre noire et n’aurait qu’à reculer de quelques pas pour en sortir. Ils s’étaient volontairement placés loin du coeur de la bataille pour que Myo’ puisse canaliser son nuage qu’il avait à présent terminé de charger. Il ne voyait absolument rien, mais le jeune homme savait dans quelle direction se trouvait l’ExZtanktor. Sans attendre une nouvelle suggestion de son amie, Myosotis relâcha son nuage qui partit dans les ténèbres pour déverser son contenu. Pour ne pas que les robots s’en donnent à coeur joie sur les potentiels infortunés pris dans la tumulte, il préférait cependant prévenir les innocents…

- Écartez vous, ne touchez pas la mousse ou vous serez définitivement entravés ! Elle draine votre…

Il n’eut pas le temps d’achever, Scarlett le tira par le bras pour le sortir de la zone d’ombre générée par le pirate borgne. Tout semblait différent dehors, comme s’il entrait dans un autre monde. Il n’y avait pas de robots à l’extérieur de cette chambre, personne pour les attaquer, juste les buissons fleuris et les allées conduisant aux autres parties du domaine. Pourtant, ils pouvaient toujours entendre le chaos, les cliquetis et les cris provenant de derrière eux. Myo’ se rappelait du type à la chevelure cramoisie qui l’avait alpagué quelques minutes plus tôt. De dos, l’ambassadeur n’avait pas pu voir sa figure mais il estimait que ce type devait revoir drastiquement ses choix capillaires… et calmer son ton de chef de rayon d’épicerie quand il s’adressait à un dignitaire gouvernemental en s’estimant légitime de lui filer des ordres. Myosotis se tourna alors subitement vers Scarlett, les deux s’échangeaient un air empli de panique…

- La femme ivre qui frappait l’énorme robot c’était… ?

- … oui. Il me semble bien que c’est Elizabeth Butterfly.

- C’est trop tard maintenant, le nuage est parti.

- Nan mais elle sait se débrouiller, ça ira bien. J’espère…

- Elle était bien trop éméchée quand même.

- Je sais, je sais… Espérons que cet idiot de Wall baissera bientôt ce cube noir pour qu’on puisse voir si elle aura survécu.

- Ça serait dommage, on s’était bien amusés sur Poiscaille.

Myosotis et Scarlett l’ignoraient, mais à l’intérieur de la chambre noire le nuage de mousse drainante se déversait sur le terrain de la fête. Les bulles pleuvaient sans discontinuer sur l’ExZtanktor et ses alentours, touchant tous ceux qui se trouvaient en dessus. Les invités affectés glissaient et tombaient au sol, rendus lisses et à bout de force à cause du savon. Les robots touchés tombaient à leur tour, certains crépitant en raison de la mousse s’infiltrant dans leur carapace métallique. La grosse menace toujours couchée au sol n’était également pas en reste, plusieurs étincelles et arcs électriques émanant de son coeur exposé, une épaisse fumée s’élevant de son thorax. Etait-il mort ? Enfin ?

- On fait quoi maintenant ?

- Alors là… On voit rien ici donc bon…

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Tour 3 Zone 3, action toujours conservée

Mince, elle ne se fout à pas en tenue de fêve pour un bain de minuit avant l'heure. Ma stratégie était pourtant parfaite, mon roi du haki optimisé à son paroxysme. Mais elle a raison, un mec qui vole des cacahuètes n'a aucune limite, il peut très bien lui chourer sa robe. Et j'aurais même hyper bien fait semblant de lui en vouloir. Mais pas trop, parce qu'avec ses airs de pas y toucher, elle reluque la ribaude. J'ai l'impression qui ne manque plus qu'un barbouillage à la sauce chocolat pour éveiller ses appétits. Bha, je la comprends. Entre les mecs qui ne s'entretiennent pas parce que le sanglier est déjà décapité dans leur boucherie au bout de la rue, et les guerriers modernes à peine plus épais que des membres d'un groupe de d'escargo-pop, un vrai bonhomme en viande sèche, ça change.

Le temps des présentations arrivé, je décolle une paluche du rebord pour lui tendre et serrer sans forcer sa mimine dans la mienne. L'a la peau douce, à mon avis elle se les badigeonne de beurre de karité supérieur ou un machin du genre. Du sang de fleur quoi.

On l'appelle le Royaume Enseveli. C'est loin, très loin d'ici. Et c'est sous la terre, d'où le nom. Mais 'tention, on n'est pas de saloperies de fumeurs de pipes à pieds poilus. C'est plus genre maison creusée dans la roche à coup de pioches. On a de super monuments aussi, dans des salles tellement vertigineuses qu'on en oublie que les étoiles du ciel ne sont que des cristaux de roche. Bon, faut pas espérer bronzer bien sûr. Mais ça n'a pas l'air d'être ta priorité.

On papote un peu. De temps en temps, je détaille son allure. Et le truc emmerdant, c'est qu'elle est limite plus élégante qu'attirante. Dangereuses ces nanas, Le genre à te donner envie de leur faire plaisir. Et pendant qu'on échange des banalités sur la fête, qui on connait et tout le cortège des poncifs occasionnels, un nouvel animateur débaroule à l'autre bout de la trempette. Mais attention, là on a du contorsionniste de compét', le gars donne tout. Si bien que quand il devient un requin, j'applaudis. C'est épatant. Et en plus, son costume flotte. Et en plus, il vient près de nous pour réclamer des sousous à Karamélidisigidegoha, que je vais juste appeler Caramélie, si ce petit surnom ne la dérange pas.


"- Oh c'est malin, je vais être trempée après ! Dis, roi Minos, au lieu de m'imaginer des maillots de bain tu voudrais bien l’attraper pour que je puisse le désactiver ?"

C'est vrai que c'est malin de la tremper hé hé. Hey mais minute, si c'était lui le voleur de cacahuètes ? Et qu'il voulait aussi lui voler sa robe ? Je pourrais aider ce requin, j'aime son style. Alors, je m'interpose et le bloque, façon sauveur trop classe tu vois. L'a de la force l'enfoiré, je le vois battre de la nageoire pour se dégager de mes pinces agrippées à des lèvres d'acier. Approchant ma tête de sa gueule, je vois une ptite tête rouge qui luit au fond. Ok, c'est son bonnet de bain je pense. Je chuchote, pour qu'on se coordonne.

Pssst, hey, le contorsionniste. Je te propose un deal ok ? Je te laisse sa robe, mais tu t'arranges pour qu'elle plonge ok ? Comme ça elle s'agrippe à moi et je fais genre je te chasse okay ? Je serai pas avare avec toi.

Il me semble qu'il acquiesce, alors je le relâche et le laisse fondre sur la donzelle.

Oh non ! Vite lève les bras Caramélie ! Sa vision est basée sur le mouvement.

Plus qu'à prétexter que sa robe bouge au vent pour justifier son arrachage et voilà, malin le Minos. J'admire la charge de Jaw Jaw lorsque plouf ! Un ange passe. Enfin, un ange, un dragon.  La vague qu'il crée m'asperge toute la tronche, j'ai l'impression d'avoir voulu faire la bise à la petite amie d'un surfeur. Cara aussi a pris la flotte, mais toujours en robe. Jaw Jaw a disparu. A la place, dans le fond de la piscine, y a un gros reptile et un cavalier. Pas Le Cavalier, un cavalier. Un avec des cheveux verts et une tête de mec heureux. Je l'avais vu au moment du banquet. Ils ne remontent pas. Que leurs bulles.

Euh...les gars ? Les gars ?

Aucune réponse. J'essaye d'interpréter les bulles comme des signaux de fumée, du morse ou même les notes d'une parole de chanson populaire pour passer un message. Rien. Même que les bulles s'arrêtent à un moment. Attends, il ne savent pas nager ? Ce sont des fruits du démon ? Mais...mais....mais depuis quand des fdds tombent à l'eau ? Ca n'arrive jamais ça. Il y a même plus de maudits qui meurent d'une lame en flotte solidifiée plutôt que par noyade.

Bon, je dois agir. D'un bond je me redresse et découvre enfin mon slip de bain, un super maillot bien moule paquet, rouge pétant, sur lequel il est écrit "Alerte à Malabar". Mais ça je le sais pas, je ne sais pas lire.

D'un plongeon aussi élégant qu'inutile, j'atteins le fond de la piscine et extrais les deux corps. Le petit vert est léger mais la dragonne, pardon. J'ai déjà levé des poulettes bien moins grasses. Les deux corps sont ramenés au bord de l'océan miniature. Vite, je remplis les cages à éponge de tout l'air que je peux emmagasiner. Faudra bien ça pour le gros reptile. Et j'y joins la bouche pour tout expirer après plusieurs pressions sur sa déplorable absence de seins sous cette forme. On ne peut pas tout avoir. En quelques séances, elle crache un geyser de flotte et je la tourne sur le côté pour qu'elle vide tout ce qu'elle peut. Elle semble sauve.

Je me tourne alors vers le petit vert. Il ne peut pas sa sauver tout seul lui, c'est sûr ?  Caramélie ne semble pas vouloir y toucher. Elle joue avec Jaw Jaw qui est retombé et accepte même sa robe mouillée. Il est comme ça Jaw Jaw, il les aime humides.

Bon, ben quand faut y aller. Je regonfle à fond mes poumons. Vu la dimension du machin, si son fruit du démon est celui de l'élastique manquera plus que la ficelle et tous les gosses de la région s'arracheront le ballon. Je me tire mon chapeau et s'il pouvait parler, il serait catégorique. Son école de magie à l'apprenti sourcier, c'est bouche-souffle.

Récap

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Zone 3, Tour 3

Robina se retrouvait avec son plateau de dessert avec des robots qui venaient de partout. Quand elle avait accepté le travail, elle ne s'était pas attendue à devoir se battre contre des cyborgs. Mais les créatures cybernétiques étaient plus que résistante. Elle avait dû toucher là où ça fait mal pour le premier car elle avait du toucher un point faible.

Maintenant, elle n'avait plus de plateau, ni de desserts. Elle avait perdu le premier alors qu'un robot l'avait attrapé et jeté sur le décor de chapelle. Les seconds, ils avaient déjà tous étés engloutis par les invités alors qu'ils la regardaient se battre. Le spectacle continuait en somme. Depuis, elle se battait comme une forcenée contre les cyborgs, mais la situation dégénérait petit à petit. Elle tomba au sol et quelques instants après un bras immense passa à quelques centimètres de ses cheveux. Sa malchance venait peut-être de lui sauver la vie.

Un cuisinier la retrouva près de la chapelle. Il était venu pour flamber les homards de la deuxième entrée. Les convives s'égaillèrent en voyant ce second spectacle, attendant avec envie de pouvoir se servir une moitié de homard flambé avec du cognac. Son chariot contenait une quarantaine de queues tranchée en deux, plusieurs bouteilles de cognac attendaient au plus bas du caddie. Une boite d'allumettes trônait sur un napperon.

Robina courut vers son collègue et attrapa une bouteille qu'elle jeta sur le robot le plus proche. L'allumette qu'elle tenta de gratter se cassa dans la précipitation. Elle n'arrivait pas à l'allumer pour brûler le cyborg. La troisième fut la bonne et elle vola jusqu'à la cible qui s'enflamma. La cuisinière récupéra une des poêles cachées dans le premier étage du chariot. Et d'un revers, elle frappa la tête d'un autre robot qui se trouvait trop proche des invités et d'elle. La tête se dévissa et d'un deuxième coup, elle tomba au sol.

Armée d'une poêle, elle avait maintenant de quoi se défendre contre ses envahisseurs. Le cyborg brûlait encore et ses circuits fondaient. Elle faisait maintenant face au plus gros qu'elle ai vu.



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Du noir ? Mais comment z'est pozible ? Même zeux qui ont des ezcargofiltres ne voient pas dans ze noir un peu trop noir pour la zaizon.

...

Ah, je comprends. Un autre pouvoir du démon. Il y a beaucoup de fruits dans zette rézeption, ze devrais peut-être leur laizer une chance.

Une échelle se plaque contre la zone extérieure de la grille et un petit Z, humanoïde, mais à peine plus grand qu'un ballon de plage, grimpe, passe l'échelle de l'autre côté et entre dans le domaine. De ses petits pieds, il court comme homme qui marche jusqu'à l'église à moitié détruite par l'incendie. De petits bonds, il escalade le pupitre. De là, il place un mégascargophone et appelle et joint le docteur Z. La voix du cerveau malade résonne dans l'acoustique à peu près encore valable de l'édifice et répand la bonne parole sur tout le domaine.


Votre attenzion z'il vous plait. Ze zuis le Docteur Zilver. Vous zavez touz combattu avec bravoure, z'est admirable. Toutefois, ze ne zont pas vous que nous recherchons. Nous voulons Adamant Iom. Zeulement lui. Je me permets de vous zignaler que mon fidèle ExZtanktor, que vous venez de neutralizer avec brio, il est vrai, est une grenade à retardement. Lorzque zon tic tac z'arrêtera, un gaz très efficaz pour éteindre tous types de feux, mais auzi mortel pour des bronches humaines, ze répandra comme une rumeur zur tout le jardin. Mais z'il exzizte une izue.
Le zerviteur que vous pouvez voir izi z'appelle NégoZiator. Il vous garantit une ezcorte zans encombre zi vous dézidez de quitter zes lieux définitivement. Il vous zuffit de le zuivre. Pour les autres...

Z active une nouvelle machine. Une série de bruits sourd approchent alors que la foule de machines s'écartent sur son passage. Elle n'enjambe pas la grille, sa patte griffue en piétine une portion pour pénétrer dans le domaine. La créature est immense, bien plus encore que toutes celles rencontrées jusqu'alors. Et si elle pouvait pousser un cri, son énorme gueule suffirait à le répandre à des kilomètres à la ronde.

Le TyrannoZaur z'occupera de vous rezycler.
    Tour 4 - Zone 3

    - Oh regarde, Butterfly est vivante. Elle… nous suit.

    - Elle a pas l’air de comprendre qui on est, elle est encore trop ivre.

    - Hm, au moins elle est encore entière.

    - J’ose espérer qu’on pourra parlementer tranquillement. Elle a pas l’air dans son assiette…

    Ne voyant absolument plus rien sur l’espace buffet en raison d’une immense chambre noire provoquée par le pirate borgne, Daemon Wall, Myosotis et Scarlett avaient décidé de prendre les devants pour foncer vers le NegoZiator. Il était grand temps que quelqu’un tente une solution pacifique, et le bagage diplomatique de l’ambassadeur le rendait on ne pouvait plus qualifié pour pouvoir discuter sereinement avec l’automate du Dr. Zilver. Derrière eux, Elizabeth Butterfly avait réussi elle aussi à s’extirper de la zone ténébreuse et marchait d’un pas mal assuré vers l’exacte même direction. Les deux gouvernementaux étaient quelque peu inquiets au sujet de l’inspectrice, cette dernière étant en état d’ébriété assez prononcé, et un mauvais acte de sa part pouvait ruiner toute négociation…

    - Le voilà, il est là.

    - Et ce dinosaure est immense… On ferait mieux d’y aller finement.

    - Oh s’il y a bien une personne qui ne failli pas à manipuler les autres c’est bien toi.

    - J’ai escroqué la moitié des Blues, c’est pas une boîte de conserve qui va me faire peur.

    Le NegoZiator était haut comme trois pommes, un petit bout de métal qui aurait parfaitement sa place dans le coffre à jouets d’un petit enfant tant il paraissait adorable. Il possédait une tête ronde et ovale comme un ballon de baudruche trop gonflé ainsi que deux petits yeux de vert ressemblant à des billes colorées. Son corps et ses bras étaient aussi malingres que ceux d’une crevette et un cliquetis continu émanait du petit être, comme une horloge bruyante dont les rouages tournaient sans discontinuer.

    - Bonjour. Je m’appelle Myosotis, ambassadeur et stratège du Gouvernement Mondial, et voici Scarlett, ma lieutenante. Je tiens personnellement à m’excuser du traitement affreux dont vous et vos créations, avez été victimes. Si j’avais su que vous ne figuriez pas sur la liste des invités, j’aurais fait pression sur le couple. Vous êtes un ingénieur remarquablement doué et l’avis d’un vieux projet poussiéreux et d’une actrice médiocre n’a aucune valeur quand votre génie aurait pu être exposé au grand jour… Croyez moi, leur comportement aujourd’hui est un véritable crime !

    - Vous… euh… vous me touchez monzieur Myozotizzz ! Répondit timidement le Dr.Zilver, sa voix résonnant depuis la tête du NegoZiator. Dézzzirez vous zortir ?

    - Je désire surtout que toute cette folie cesse. Il n’y a nullement besoin de continuer cette guérilla. Beaucoup d’innocents sont victimes collatérales de ce conflit, laissez les partir sans encombre. Désactivez vos machines et je vous promet que le Gouvernement Mondial considérera votre profil pour un prestigieux poste au sein de la Brigade Scientifique.

    Myo et Scarlett entendaient le Dr. Zilver bougonner et marmonner dans sa barbe, il était en train de réfléchir. Et quand bien même il refusait, Myo’ se devait de réussir ou tout du moins gagner du temps afin d’élaborer un autre plan capable de les sortir de ce guêpier. L’ambassadeur possédait un argument de poids que le scientifique détraqué ne pouvait négliger… Mais était-il assez raisonnable pour ça ?

    - Bleeeuargh…

    - Hein ? Que’ze que z’était monzieur Myozotiz ?

    - Euh… rien, rien. Un invité malade dans les buissons…

    Myo’ et Scarlett regardaient, consternés, l’inspectrice Butterfly régurgiter les restes du repas et le trop plein d’alcool qu’elle avait absorbé aux pieds du tyrannosaure. Elle trébucha sur la flaque qu’elle venait de cracher en laissant échapper un juron, pendant que Myo’ se tournait à nouveau vers le NegoZiator, prêt à mener une bataille oratoire des plus féroces.

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    Zone 2, tour 4


    Cher journal,

    Tout allait bien. J'étais à un mariage, j'avais des conversations agréables en mangeant en quantité raisonnable, et si l'on excepte les robots un peu collants c'était une soirée tout à fait normale. Et puis tout à coup voilà qu'un dragon tombe dans la piscine !!!

    C'est un vrai, je t'assure. Avec crocs, des écailles, et tout ! Je sais bien que tu ne me crois pas journal, mais ce n'est pas un mensonge cette fois, je t'assure ! Le plus frustrant dans tout ça, c'est que Jean-Platon et les autres ne me croiront jamais si je leur raconte, ils risquent plutôt de penser que j'ai trop bu.
    En parlant de trop bu, je ne sais pas trop à quel moment j'ai compris que le soi disant roi Minos était juste complètement saoul. Peut être quand il m'a parlé de son royaume troglodyte imaginaire (non mais sans blague, quelle idée d'aller habiter sous terre quand on fait la taille de deux éléphants ?!), quand il a essayé d'utiliser le requin pour me faire je ne sais quoi, ou alors quand il s'est mis à faire du bouche à bouche au dragon ??!

    Je détourne pudiquement le regard. Sincèrement j'ai autre chose à faire ! Ce n'est pas que je n'aurais pas aimé faire du bouche à bouche au petit bonhomme qui a atterri là avec le dragon, mais je suis toute trempée à cause de leurs bêtises ! Regarde-moi ça journal, ma robe est complètement... non, ne regarde pas c'est gênant comme tout ! Et ça vaut pour vous aussi les autres invités, bande de pervers !!!
    C'est forcément dans ce genre de moment qu'on se retrouve empotée au possible et qu'il y a plein de monde autour ! J'essaie de réajuster et d'essorer mon vêtement autant que je peux, mais j'ai l'impression que c'est encore pire ! Pire encore que quand on entend la voix zézayante d'un homme qui nous annonce qu'après le jeu des robots on va jouer au jeu de la bombe !
    C'est définitif journal, je déteste ce mariage !!!

    A côté de moi, le dragon, cheveux-verts et le roi troglodyte jouent au grand méchant loup avec leurs poumons. Mon regard se perd un moment avec une espèce de fascination effarée sur le maillot de bain rouge avec écrit... je deviens aussi rouge que lui, et détourne vite le regard ! Et je deviens encore plus rouge quand je vois que certains invités continuent de me dévisager avec insistance. Sans rire, il n'y en a pas un pour m'aider ? On a raison de dire que la virilité se perd de nos jours...

    Un peu exaspérée, je décide de me débarrasser d'eux:

    "- Vous avez entendu l'organisateur ? Un gaz suuuuper dangereux va exploser ici ! Il faut que tout le monde aille dans la maison pour la suite du repas !"

    Pitié journal, j'ai vraiment honte de dire une phrase pareille. Pas seulement parce que des dizaines de paires d'yeux se posent avec encore plus d'insistance sur ma robe trempée, mais parce que ça ressemble vraiment au genre d'excuse que j'inventais quand j'avais huit ans ! Tu sais, quand je disais à Chololannabelle de ne pas aller dans ma chambre parce qu'il y avait des crocodiles qui ne mangent que les petites sœurs. Je ne t'ai jamais raconté ? C'est super dangereux pourtant les crocodiles petitesoeurovaure.

    Les invités semblent aussi dubitatifs que moi, et surtout pas très enclins à agir autrement que comme une nuée d'abeilles désordonnées. Un peu agacée, je les houspille:

    "- Allez allez, ils vont servir le dessert à l'intérieur !"


    Résumé des actions:


    Dernière édition par Caramélie le Mar 19 Fév 2019 - 0:04, édité 1 fois
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    Zone 3, Tour 4

    Ça y est, le calvaire était fini. Quelques instants plus tôt, la directrice avançait encore d'un pas chaloupé vers ce qu'elle pensait être un mur, dans l'espoir de pouvoir s'y tenir quand elle rendrait son déjeuner. Sitôt la paroi en métal touché, son estomac s'était instantanément soulevé et ce qui devait arriver arriva.

    Désormais la jeune femme profitait d'un sentiment de plénitude unique, celui qui vous fait dire « plus jamais ça » lorsque vous commencez à entrevoir la fin du tunnel. Naturellement, la migraine était toujours forte, peut-être même plus intense, et ses membres engourdis la trahissaient plus ou moins. Alors qu'elle s'essuyait la bouche d'un revers de la manche, elle faillit lamentablement chuter à la rencontre de l'ovni nouvellement né, mais parvint héroïquement à trouver un appui dans le drôle de mur qui lui faisait face.

    Maintenant qu'elle commençait à nouveau à avoir les yeux en face des trous, Anna remarqua que l'interstice dans lequel elle venait de plonger ses doigts était aussi profond qu'étroit et surprenant par sa forme rectiligne. Levant les yeux, elle découvrit alors qu'il s'agissait d'un court espace entre deux épaisses plaques de métal et que le mur tenait davantage du cylindre que d'une véritable surface plate. Le regard de la directrice poursuivit donc l'ascension de son regard, car il était vrai que la fraicheur de l'ombre projetée par l'édifice ne lui était pas familière, et remarqua que le pilier métallique se prolongeait en une imposante voute, à l'extrémité de laquelle se trouvait une curieuse formation.

    « - Une gargouille ? se questionna la blonde tout en reculant prudemment pour dévisager cette drôlerie qu'elle n'avait pas encore remarquée jusque là. Comme sa vue demeurait légèrement troublée, elle ne se questionna pas en apercevant la gueule du monstre métallique et ses crocs pointus. Elle ironisa plutôt : C'est drôlement moche, ça doit être de l'art contemporain. C'est fou ce que les couples sont prêts à payer pour considérer leur mariage comme réussi, quand même... »

    Pendant quelques secondes, son regard demeura ainsi troublé, perdu dans le vide, à dévisager le TyrannoZaure. Puis un autre élément dans le décors attira soudain son attention. À quelques pas, un autre robot entretenait paisiblement une conversation avec deux individus de dos qui lui étaient étrangement familiers. Instinctivement, la directrice chercha donc à se rapprocher du trio pour satisfaire sa curiosité... mais c'était sans compter sur l'une des griffes du T-Rex qui se trouvait sur son chemin et contre laquelle elle trébucha lamentablement.

    Tout en se retournant sur le dos, la jeune femme ne put retenir un désir irrépressible de frapper du plat de sa botte la terrifiante sculpture.

    « - Mais... bon sang de mer... qui a eu la bonne idée de mettre cette horreur pile au milieu du chemin ? »

    Et soudain, contre toute attente, ladite horreur se mit à bouger : elle déplaça lentement son long cou pour venir toiser le corps avachi de la bougresse et lui décocher un rictus malfaisant. Naturellement, Anna ne put contenir un soubresaut d'effroi, avant de finalement retrouver une forme d'assurance et tenter une retraite discrète mais convenue. Après avoir rampé dos contre terre pendant plusieurs mètres, toujours suivie du regard par la bestiole, la directrice se redressa finalement et continua sa marche-arrière jusqu'à l'estrade sur laquelle discutaient les trois individus.

    Après avoir entendu la voix fluette de l'un d'entre eux, elle sut alors d'où lui venait cette étrange sensation de familiarité. Détournant le regard du dinosaure robotique pour la première fois, Annabella dévisagea les deux enquêteurs en s'agrippant au pupitre derrière elle. Non, cela ne faisait aucun doute : c'était bien eux.

    « - Vous ?! Mais c'est pas vrai ! Et ne me dites pas que le gros moche est là aussi ?! »

    Spoiler:
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    Zone 4 Tour 4

    Il est temps de se poser, le robot est hors-service bien qu’il soit devenu maintenant une véritable menace en étant une bombe.

    De plus l’énorme Tyrannosaure mécanique ne me rassure aucunement au loin, ça commence à puer. J’attrape une bouteille de rhum, pour m’aider à réfléchir eh ! Une des rares survivantes d’ailleurs de ce banquet.

    J’observe la mousse encore active qu’à envoyé le jeune homme tout à l’heure, je ne sais pas ce qu’elle fait mais j’ai pas envie de tâter, j’ai vu un invité être toucher et ce n’est pas jolie à voir, il est devenu une vraie limace ! Il a fallut que je l’extirpe de cette merde sans toucher la mousse à l’aide de mon sabre, je lui ai planté dans sa veste de costume pour le tirer ensuite dans ma direction. Un peu plus et il rejoignait le robot bombe.

    Je déglutis une gorgée de ce rhum. Bordel. Qu’est-ce qu’il est bon ! Du rhum de bourge ça encore ! Eheheh, au moins ce voyage en vaut le détour.

    Il faut prendre le temps d’analyser, en plus un sombre imbécile à attirer les robots vers lui en gueulant dans la zone qui nous couvrait de toute avancée de ces boîte de conserves… le con ! Mais déjà bonne nouvelle, grâce à mon pouvoir ils sont complètement aveuglés eux aussi.

    Je tire une nouvelle taffe sur ma clope, m’asseyant contre un mur afin de me reposer un peu. Que pouvons nous bien faire. Négocier… partir ? Non. Il ne doit plus lui rester grand-chose comme atout à ce fou furieux ! Surtout si il envoie quelqu’un négocier, même avec son prochain atout cela veut dire qu’il se sent tout de même menacé.

    Un sourire machiavélique vient déformer mon visage.

    Nous allons stopper sa putain d’invasion et continuer ce mariage !

    Je bois le reste de la bouteille d’une traite, je me débarrasse du contenant vide en le jetant loin dans la pièce, allant se casser à l’autre bout de la pièce, de cette manière-là les bruits de verre détournent l’attention des assaillants. Ne se dirigeant pour la peine plus sur l’invité.

    Bon déjà, il faut désamorcer ce machin. Hm. Impossible de l’atteindre avec toute cette mousse de merde. Putain ! Le merdeux il a foiré pour le coup !

    Je me relève, marmonnant plusieurs jurons.

    Je fais signe aux autres de se taire ou alors de parler doucement en bougeant mes lèvres et en me déplaçant lentement.

    Nous avons encore une petite marge, vu les cliquetis que provoquent le notre groupe d’assaillant nos pas sont couverts. J’avance à travers la salle, évitant péniblement la mousse qui s’éparpille sur le sol faisant vraiment attention à mes moindres gestes. Une fois que j’ai réussi à mes hisser à l’autre bout de la salle j’arrive à atteindre la porte et les autres invités. Plus facile de discuter d’un plan en murmurant quand nous sommes plus proches.

    Une fois arrivée à hauteur de mes alliés dont le rouquin je propose alors mon plan.

    - Bon, je pense avoir une première idée mais j’pense que ça va pas plaire à tout le monde. Faudrait atteindre maintenant le robot sans finir en légume et enlever la putain de bombe de son corps et l’envoyer à perpette les zouaves afin de se débarrasser d’un gros problème. En plus vu que nous sommes cachés par ma zone d’ombre nous risquons de ne pas être repérés. Et après avoir enlevé la bombe il faudrait leur rendre la pareille, il nous faut leur rendre ce beau cadeau et la renvoyer au-dessus des grilles. Faut juste foutre cette mousse en l’air et atteindre le robot si vous êtes d’accord. Et si vous ne l’êtes pas… bah trouvez un autre plan bande de rats des mers !

    Progrès avant prochain borderline 0%

    Spoiler:


    Dernière édition par Daemon Wall le Lun 18 Fév 2019 - 22:31, édité 1 fois
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    Tour 4, Zone 4.

    PUTAIN MAIS FERMES TA GRANDE GUEULE DE ROUQUIN DE MERDE ! Voilà ce que je retiens de Daemon. Si j'avais été de bonne humeur jusque là, j'en ai plus envie, maintenant. J'ai envie de devenir méchant. Je sors mon sabre, utilise un soru, et décapite Daemon sans sourciller. Pratique cette machette en fin de compte. Puis je reviens à la réalité en sortant de mon imagination. Pratique de pouvoir s'évader comme ça. Ça détend de ouf. Le borgne utilise ses pouvoirs spéciaux pour rendre la pièce noire. Pendant une minute, on ne voit plus rien. Il nous touche, et on retrouve la vue. Comme si on avait besoin de nos yeux pour voir ... Enfin, quand je dis on retrouve la vue, je veux dire par là qu'on voit en noir et blanc. J'aime pas ça. Du tout. Pendant ce temps, l'albinos déglingue des robots juste en passant à travers eux. Le pistolero s'amuse avec des loups mécaniques. L'androgyne déverse ENFIN son putain de nuage, puis lui et sa comparse décident de partir. Il nous prévient quand même de ne pas toucher sa mousse à la con. Sympa de l'info. Elle transforme les gens, les rendant tout lisses et incapables de bouger.

    Vient alors un bruit d'escargophone. Le docteur à la con nous explique que le robot qu'on vient d'exploser contient un explosif et du gaz capable de tous nous tuer. Puis un T-rex géant traverse les grilles et vient nous rejoindre. Alors c'est ça, qui va s'occuper de nous ? Tssss, mec. T'sais pas qui j'suis moi. J'suis un ouf de ouf, surtout dans ma tête. Le bruit du minuteur intégré au robot exztmachintrucchouette accélère un peu, mais reste dans des normes convenables. Personne hormis nous n'a de vision de ce qui se passe ici. Les escargots ne fonctionnent pas, la vision des monstres ne fonctionne pas. Moi, mon Empathie me donne toutes les infos dont j'ai besoin. Le négociateur est emmené plus loin par le type aux cheveux roses et sa greluche. Le T-rex ne semble pas bouger et les suit du regard. Les mariés semblent prêt à agir, mais sans trop savoir quoi faire. Les invités, eux, sont plus recroquevillés et terrifiés. Voir le monde en noir et blanc, c'pas facile pour tous. Mais les membres du GM savent très bien le faire, avec nous, les méchants pirates, et eux les gentils qui massacrent des villages entier à bout de bras juste pour protéger la vérité sur le massacre qu'ils ont fait il y a des siècles et qui leur a permis d'asseoir leur emprise sur le monde qu'ils dominent aujourd'hui. Dur de dire tout ça, hein ? Bah ouais, aussi dur que la vérité est impossible à assumer pour eux. Daemon veut qu'on se regroupe pour discuter du plan à venir, je suppose. Je l'ignore royalement, lui faisant un doigt lorsqu'il me regarde. Je reste un pirate. Je fais les choses à ma manière. J'suis pas gentil. J'suis pas un sauveur. J'suis moi. Si ça vous emmerde, crevez en silence.
    Récap:


    [St Val 2019] Acte I: Wedding War Z  - Page 3 Drapea11
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    Tour 4, Zone 4

    Alors qu'il venait juste de repérer et de désactiver les quatre robots-caméras qui étaient centrés sur l'inspectrice, le tatoué se mit soudainement à ne plus rien voir. Du moins pendant quelques secondes, le temps que celui qu'il identifia rapidement comme Daemon Wall, l'utilisateur du fruit de la Chambre Noire, le touche et lui permette de recouvrir une vision... en monochrome.
    Étrangement, ça ne différait pas tant de comment il voyait le monde d'habitude.
    Son premier réflexe, encore une fois, fut d'aller voir du côté de l'enquêtrice, qui était désormais seule et sans "arme". Pas qu'elle était faible et qu'elle avait spécialement besoin d'une quelconque aide, mais surtout qu'il ne pouvait s'empêcher de réfléchir à cette histoire de haki. Il n'en avait pas fini avec elle. C'est d'ailleurs en regardant dans cette direction qu'il put apercevoir un bras robotique tombé, manifestement l'œuvre du pirate Clotho Tas'Natak. Il regarda un instant son biceps troué, avant de se rendre compte que c'était une idée stupide étant donné qu'il ne pourrait, dans tous les cas, pas bouger son bras gauche.
    Il fallait définitivement qu'il cesse de perdre du temps à réfléchir à ces broutilles. Et ça tombait plutôt bien puisque, sa perception du temps absorbée par la réflexion, il fut réveillé par un coup de gueule du pirate au satgat, cette fois un peu plus consciencieux.

    "Bon, je pense avoir une première idée mais j’pense que ça va pas plaire à tout le monde. Faudrait atteindre maintenant le robot sans finir en légume et enlever la putain de bombe de son corps et l’envoyer à perpette les zouaves afin de se débarrasser d’un gros problème. En plus vu que nous sommes cachés pas ma zone d’ombre nous risquons de ne pas être repérés."

    C'est que l'idée n'était pas mauvaise en soi, mais les risques étaient grands. Uzi réfléchit quelques secondes à une meilleure façon de régler le problème. Contre toute attente, ce fut l'un des deux agents cachés sous la table qui lui souffla la solution miracle.

    "La bombe, on peut la mettre dans l'eau ? L'eau ça absorbe le gaz normalement..."

    Le sniper hocha la tête et se retourna vers les deux agents.

    "Faisons ça."

    L'agent qui n'avait pas parlé se passa la main derrière la tête et se mit à sourire.

    "Tu vois, on a été utiles."

    Le tatoué dévia son regard vers le couard et le fixa avec des yeux menaçants.

    "Lui, oui. Toi, toujours pas."

    Uzi bondit encore une fois pour aller chercher le pirate Daemon et lui faire part de ce plan. Encore une fois, son entraînement pour maîtriser le Rokushiki faisait déjà ses preuves et il put atteindre le générateur de chambres noires assez rapidement. Il s'adressa à lui du plus vite qu'il put, assez essoufflé par le manque d'assurance qu'il ressentait sans l'usage son bras gauche.

    "N'envoyons pas la bombe dans les airs. Au mieux, elle blesse d'autres innocents, au pire, elle fait de même et nous retombe dessus en surcroît. Mettons-la dans la piscine. Je m'occupe de la retirer. Je ne pourrais cependant pas la transporter, j'ai été blessé au bras."

    L'agent à la peau brûlante fonça ensuite vers le cadavre de l'ExZtanktor, et s'agenouilla près de celui-ci pour y trouver la bombe. Comme prévu, elle... n'était pas à l'endroit du cœur. La trouver aurait été bien trop facile et, dans la préparation d'un attentat, seul un attardé aurait pris un tel risque. Après une investigation de quelques minutes, elle se trouva être dans le pied droit du robot mort. Bien trouvé après tout, c'était bien l'endroit le plus improbable où la cacher et le fait que ce soit le dernier endroit où l'ancien artilleur était allé chercher en était la preuve.
    Il attrapa un espadon à lame courte dans son sac et entama la découpe du pied, en vue de donner par la suite la bombe à celui qui allait la jeter dans le bassin. L'espadon en question était supposé se manier à deux mains, mais il n'avait pas de temps à perdre et c'était l'une des lames les plus lourdes qu'il avait, idéale pour découper le métal. Il se leva et, dans un effort gargantuesque de mouvement latéral, parvint à le retirer.

    Il avait très mal aux muscles du bras droit, mais ça en valait le coup. Du moins il l'espérait.

    Récapitulatif:
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    Tour4, Zone 1



    -Pas mal gamine Hé hé.. Hum.. Une idée de ce qui se passe ?

    Ce vieillard maigrichon, sûrement à la fin de sa vie, vient de nous offrir un spectacle énorme. Il sait se battre et j'ai été heureuse de voir que mes quelques balles ont pu l’aider, mais aussitôt le combat terminé qu'une étrange sensation s'empare de moi.

    Je me tourne vers Bastet qui est toujours autant terrorisée, à la vue du vieillard.

    Je.. Je sais pas c’est mon premier mariage de riche. T'es fort..

    J'ai envie de le pointer de mon arme, tant plus je le regarde, tant plus mon coeur palpite. Ridé avec un sourire horrible, l'homme me regarde d'un air "bienveillant". La pelouse est redevenue calme alors que plus loin, toutes sortes de bruits se mélangent et s'entre suivent formant un décore sonore digne des plus grands champs de bataille. Enfin, c’est comme ça que je les imagine en tout cas !

    Chaque échange avec l'homme, qu'il soit visuel ou verbal me perturbe un peu plus.. Ca ne peut pas être le combat derrière.

    Non c’est bien cet homme, assis devant moi. Ma main se sert sur mon arme, j'ai beau chercher, je comprends pas. Les bruits de carnage s'amenuisent alors que Bastet marmonne, sur ses gardes, mais assez fort pour être entendue par moi et le vieux.

    On peut partir là c’est plus drôle ?

    NON ! ON A DU TAF BORDEL !

    Même moi je m'étonne à crier comme ça pour si peu. Je me tourne vers l'étranger, change mon arme de main et lui tends la main droite avec difficulté, déjà touché des gens normal je déteste alors, ce vieux déchet.... BEURCK !!

    Moi c’est Sakina ! Elle Bastet, et vous ?

    Hum je change peut-être de sujet mais si ce gars est dangereux faut que je l’ai en cible avant qu'il ne soit trop tard. Bastet a un bon instinct et je flippe un peu aussi pour dire la vérité !

    Recap: je parle avec le cavalier et je vais en zone 3-4 avec lui (a son choix) si non je vais seul en zone 4
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    Tour 4 - Zone 2 - 3 - 4 - 2
    Eurk eurk.

    Non mais quel plait. Et quelle haleine de chacal ! L'aurait pu éviter de manger ces petits fours aux oignons avant de faire ce genre de chose le géant !

    Je tousse, je crache de l'eau et je maudits Raphaël parce que je suis sur que tout est de sa faute. Il est vraiment insupportable quand il s'y met.
    Heureusement pour moi, tandis que je redeviens une ange, je souris en coin en voyant la carrure de plus de 6 mètre de haut se pencher sur la tête du vert afin de lui sauver la vie !

    Na, bien fait !

    Non mais sérieusement, tu pouvais pas faire un peu plus attention ?!

    Je me redresse, cette voix, je la connais, mais je comprends absolument pas comment c'est possible qu'elle soit là, en plus pour me donner des leçons. Alors, me redressant de mon vomi aqueux, je regarde dans la direction de la piscine la silhouette qui sort de l'eau. Nul doute possible, c'est bien Léo, aussi connu dans la révolution comme étant "Martin" ou "Pierre" ou que sais-je encore.

    Mais qu'est ce que tu fous là ?
    Il se trouve que sans moi ce mariage n'aurait surement pas eu lieu, alors évidement je suis un invité de marque. Mais c'est plutôt moi qui devrait te retourner la question, non.
    Facile, je l'accompagne lui.

    Et tandis que je dis ça, Raphaël se décide enfin a recracher toute l'eau de ses poumons.

    Et puis, alors que tous les regards sont tournés vers le vert, une nouvelle annonce parcoure l'ensemble du terrain dédié au mariage Iom.

    Non, mais, sérieusement, vous êtes sûr que c'est une animation ?
    C'est pas pire que de rester au côté de sa fiancée toute une après midi sans même qu'elle ne le remarque...
    EX-fiancée, et je vois vraiment pas le rapport.
    Moi je le vois plutôt bien. Et puis, tu ne m'as toujours pas rendu la bague.
    Peut être parce que tu ne me l'as jamais offerte ! Allez viens Raphaël, on s'en va de là. Ce mariage est vraiment trop naze et j'ai cru entendre qu'on pouvait choisir de se barrer si on voulait.
    Non mais hé ! Tu devais m'offrir un verre ! Change pas de sujet !
    C'est marrant, je croyais que c'était le métamorphe ton grand amour, mais te voilà en compagnie de ce type pour fêter la St Valentin...
    Bon, cette fois, on s'en va. Merci à toi, oh monsieur le géant, mais fait attention, je crois que le requin est toujours vivant !

    Et pendant que la fille qui étaient avec nous essaye désespérément de faire entendre sa voix pour diriger les convives vers la villa au centre du terrain, moi, je redeviens dragon, attrape Raphaël dans une de mes pattes malgré ses protestations, salut une fois de plus le géant, lance un regard noir à Monsieur Léo le relou qui n'aurait jamais du se trouver dans le coin et décolle sans demander mon reste.

    Du moins, jusqu'à ce que Raph se mette à hurler dans ma patte.

    C'EST REPTAAAAAAR !

    Intriguée par ce changement de comportement, ou plutôt cette intensification de son comportement, je regarde dans la direction qu'il pointe.

    Non Raphaël, ce n'est pas Reptar. Reptar est mort, coulé avec Jotunheim. Lui, c'est sans doute un gros méchant robot tyrannosaure et il va te manger tout cru si tu l'approches !
    Non non ! C'est Reptar je te dis ! Et puis même si c'est pas lui, je sais dompté les dinosaure ! Je l'ai déjà fait plein de fois !
    Ah ouais, tant que ça ?
    Oui ! Alors dépose moi tout de suite !
    D'accord, mais tu me pardonnes et on est quitte !
    QUOI ?!
    Je te dépose sur le dos de ton ReptarminaZor et tu me pardonnes sans que j'ai a te trouver un verre !
    Non mais c'est totalement pourri comme marché !
    C'est à prendre ou à laisser !
    Grmblbl... D'accord. Vas y pose moi ! Et sur son dos hein !

    Et ni une ni deux, je passe juste au dessus du Dinosaure mécanique et, arrivé à porté de son cou, je pose délicatement ou presque le vert comme nous l'avions convenu.

    Seul problème, auquel j'avoue ne pas vraiment avoir réfléchi, c'est que si monsieur veut essayer de jouer avec cette machine, mon plan de nous barrer de ce mariage trop naze ne fonctionne plus. Quelle plaie, je vous jure.

    Et puis, qu'est ce qu'il disait l'autre dans sont mégascargophone déjà ? Me semble qu'il a parlé de bombe chimique...
    Non mais comme elle est craignos cette animation !

    Moi qui voulait juste manger du gâteau.

    Comme j'ai pas envie de voir Raphaël mourir dans d'atroce souffrance asphyxié par une substance bizarre, je parcours rapidement toute la zone et scrute le sol à la recherche du fameux robot qui vient de se faire massacrer, selon l'annonce mégascargophonique. Mais je ne trouve rien nul part. A part la, en bas, ou je peux voir une grosse zone d'ombre comme si quelqu'un avait mis un gros cercle noir sur une photo pour pas qu'on puisse voir ce qu'il y a dessous.

    Comme si c'était le moment de jouer à ça !

    SI VOUS VOULEZ PAS TOUS CREVER, CE S'RAIT P'T'ETRE BIEN DE DÉGAGER LA ZONE MAINTENANT ! QUE JE PUISSE Y VOIR QUELQUE CHOSE !

    J'attends une seconde, puis deux, puis.
    Ah, bah suffisait de demander en fait.

    Et là, tout devient plus clair. Zone dégagée, carcasse de robot luisant de propreté en plein milieu, bref, que du bon.

    Alors je plonge et... Mazette, il est quand même vachement gros ce robot. J'vais réussir à la porter ce truc ?

    Sans demander mon reste, je me pose directement dessus et redécolle presque comme si de rien était parce que, étant un dragon asiatique, je n'ai pas d'ailes... Mais en vrai, vu l'expression de mon visage, j'en chie et je sais franchement pas quoi en foutre. J'l'aurai bien emmener loiiiin pour le jeter au beau milieu de l'océan.

    Mais à défaut de l'océan, bah y'a une piscine pas loin.

    J'vole à basse altitude, attirant tous les regards sur moi, certain même me courent après pour m'encourager ! Super les gars, vous m'aidez pas vous savez ? J'racle quelques buissons, d'ailleurs, au passage, oups désolé mais on, vu l'état du terrain avec toutes ces attaques, je crois qu'on est plus à ça prêt. Et puis finalement, j'arrive au dessus de la piscine où Léo discute avec le géant, non pas dans l'eau cette fois, mais sur le bord. Mais sans demander mon reste, je jette la carcasse mécanique dans la flotte, provocant un nouveau ras de marée dans la zone, aspergeant les deux hommes au passage. Mais j'ai pas le temps de m'en excuser. A bout de force, je me force à parcourir l'entièreté des mètre carré de la piscine pour la recouvrir de nuage dense. Ceux là même qui me servent à faire des prisons de nuages.

    Advienne que pourras, j'espère que ça suffira à maintenir le gaz.

    Moi, pour ma part, je m'écroule sur le bord du bassin en redevenant un ange. Je crois que je vais rester là quelques minutes, tranquille.

    Spoiler:


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    Tour 4 Zone 3

    Le robot pointa ses deux canons face à Robina au moment où il posa le pied sur la pelouse. Une sueur froide fit se figer pendant un instant la cuisinière de Sanderr. Mais elle se reprit et courut se cacher derrière un mur pour ne pas se prendre la roquette qui arrivait à toute vitesse sur elle. Elle se baissa pour ne pas prendre le souffle, ou en tout cas le minimum. La roquette passa à quelques centimètres du mur, il avait loupé son tir et elle vola plus loin, touchant un des siens.

    Elle ne pouvait pas rester là cacher, les invités commençaient à s’affoler avec l’annonce d’un petit robot prêt de l’ancienne seconde. Elle courut donc vers le robot géant qui venait de faire son apparition. Elle s’attaqua au bras qui crachait des obus, mais il ne voulait pas se détacher malgré les coups de poêle virulents de notre cuisinière en herbe. C’est alors que le deuxième bras se braqua sur elle. Elle glissa en prenant appui sur le cyborg et une pluie de petites billes atterirent tout autour du cyborg.

    La Sanderrienne était à quelques mètres quand une bille éclata avec un engrenage qui la fit exploser avec le mouvement du lance-roquette. Toutes celles qui venaient d’être envoyé explosèrent par effet en chaîne. Le canon du bras gauche, le lanceur était maintenant fortement endommagé. Mais le reste du robot restait pour ainsi dire intact.

    Elle attaqua de plus belle avec sa poêle à flamber qui résonna contre la vitre d’un cockpit vide. Le cyborg était contrôlé à distance. Elle frappa de nouveau sur la vitre qui céda sous les coups. Elle ne devait pas être très solide pour se briser après seulement quelques coups. Les explosions avaient cependant dû la fragiliser. Elle s’engouffra dans le cyborg et s’installa dans le siège de contrôle.

    Elle prit les commandes et l’auto pilote, contrôlé par le Docteur Z perdit tout contrôle. Elle voyait bien le TyrannoZaur, mais il ne semblait pas bouger pour le moment. L’annonce du NegoZiator semblait être un dernier avertissement avant le début des réelles hostilités. Un haut-escargoparleur attendait dans le cockpit, et tout en prenant ses marques avec les commandes, elle annonça dans l’appareil pour que tous les invités puissent l’entendre.

    Que tout le monde aille dans la villa ! La suite des festivités vous y attend ! Le gâteau des mariés est sur le point d’être coupé, ne loupez pas ce grand moment !

    Elle vit alors une femme en danger aux prises avec l’énorme mecha en forme de tyrannosaure. Elle fonça vers elle et s’interposa pour la défendre, braquant le canon du lance-roquette vers la gueule de TyrannoZaur. Elle allait la sauver, ainsi que tous les invités et continuer le repas, elle était là pour faire la cuisine et elle n’allait laisser personne l’en empêcher, pas même un savant avec une armée de cyborg.

    Elle se tourna vers Annabella qui était déguisée.

    Ne vous inquiétez pas madame, je vais vous défendre. Vous pouvez vous diriger vers la villa, vous serez en sécurité et les festivités continueront à l’intérieur.

    Spoiler:
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    Zone 4 - Tour 4

    Chassés de leur petite discussion d'après bataille par un pilonnage en règle du jardin à grand renfort de feux d'artifice, le Cavalier et Sakina faisaient maintenant face au néant. La demoiselle n'aspirait pas confiance au vieux roublard, son côté ingénu blêmissant à ses paroles ne lui faisait pas oublier l’aisance avec laquelle elle avait envoyé valdinguer le robot ni sa manie à crier toute seule ou encore son insistance pour lui tapoter l'épaule. Ce genre là était de ceux à venir dans votre sommeil se nourrir de vos entrailles les soirs de pleines lunes, mieux valait la garder à l’œil. Les deux comparses de fortune restaient dans l'attente. Véritable sphère à l'opacité parfaite, sa nature incertaine n’encourageait pas d'en braver l'entrée. Il ne s'était éclipsé qu'un instant pour écoper une vessie trop remplie... à peine l'affaire évacuée qu'il avait du combattre le marié, puis des jouets géants à l'aide d'une gamine, fuir les explosions, entendre les déblatérations d'un vieux fou sur une bombe libérant un gaz toxique pour enfin tomber face à cette mélasse sombre. Il avait également aperçu le fameux dinosaure... Pour résumer, il ne comprenait pas grand chose à l'histoire et tachait uniquement de survivre. Bien que le choix semblait discutable, il avait l'intime conviction de devoir braver le noir. Pas qu'il le craigne, mais il était le plus à même de connaitre la tromperie derrière ses traits. Prendre quelques instants pour en mesurer la température ne coutait rien. Il fit un premier pas.

    Glissant d'abord une main dans le voile insoluble, il entra entièrement Sakina et son chat non loin derrière. Le noir total l'emprisonna aussitôt. Le sens de la vue perdu il resta statique quelques instants attendant inutilement qu'il revienne. Puis après une simple tape dans son dos, la zone se révéla sous des teints monochromes. Beaucoup des invités se cachaient, mais un groupe se démarquait. Plus actifs, plus armés, on sentait que si des solutions devaient germer elles viendraient d'eux. Le Cavalier s'approcha.

    "Bon, je pense avoir une première idée mais j’pense que ça va pas plaire à tout le monde. Faudrait atteindre maintenant le robot sans finir en légume et enlever la putain de bombe de son corps et l’envoyer à perpette les zouaves afin de se débarrasser d’un gros problème. En plus vu que nous sommes cachés pas ma zone d’ombre nous risquons de ne pas être repérés."

    L'exposé du plan ne dura pas longtemps, le Cavalier suivit de prêt un tatoué avec en tête une mission des plus simples : enlever une mousse magique. Encore une fois, notre cher pirate compris goutte à la demande, mais il s’exécuta sans l'ouvrir. Sa faux prit de nouveau vie en un tourbillon, le mouvement d'air bien que faible fit son œuvre et dégagea les bulles de savon de la carcasse. Le dénommé Tim trifouilla un peu avant de finalement sectionner le pied. Il éleva fièrement la masse d'acier en puisant dans ses retranchements dans l'attente d'une relève salvatrice. Un grognement puissant s'éleva.

    Le plan opaque disparut à cet instant et un dragon se révéla à eux. Majestueux.. Planant fièrement de toute sa masse, il attrapa de ses griffes la carcasse du robot et décolla aussi sec avec sa prise. En deux coups d'ailes il avait mis les voiles balayant la place d'un grand vent. Certains dont le Cavalier tentèrent bien de courir après le lézard volant pour l'avertir à grands cris de la méprise mais rien n'y fit. Tim grimaçant n'avait pas bougé. Le pied contenant l'explosif dans une main tendue, il attendait la relève vaille que vaille.


    Récapitulatif a écrit:Le Cavalier arrive dans la zone 4 avec Sakina.
    Il fait le ventilo pour débarrasser le robot de sa mousse.
    Puis regarde Izya partir avec le robot sans la bombe.


    Dernière édition par Le Cavalier le Mar 19 Fév 2019 - 0:07, édité 5 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t14965-fiche-technique-du-dada#
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