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[St val 2019] Acte II: Evil Z

Rappel du premier message :

Carte du tour 10.

[St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 2 Iom_ma13

Spoiler:

La Folie des Iom


Dans l'épisode précédent...

Tandis que le monde venait de célébrer le premier mariage entre une femme et une machine, la réception fût attaquée par le Docteur Z, un ignoble cyborg considérant qu'humain et artificiels ne peuvent cohabiter. Armé de milliers d'infects créations, il attendit le crépuscule pour lancer l'assaut. Une poignée d'aventuriers courageux, rassemblés pour de diverses raisons, purent protéger leur vie, ainsi que celles des mariés et des invités rendus impuissants face à une telle menace.

Après plusieurs péripéties, une bombe et la rupture des barrières condamnèrent finalement le domaine à devenir un no human's land. Les survivants n'eurent d'autre choix que se replier dans la villa du couple Iom, forteresse improvisée et dernier tombeau de résistance. Le reste de l'aventure vous revient, à vous, qui êtes un des rescapés du premier acte. Pourrez-vous défendre la place contre un ennemi qui ne recule devant rien pour arriver à ses sombres desseins ?


Il n'y aura pas d'aube pour les zommes.

Le temps n'est plus aux subterfuges, pas plus qu'au combat. Tous s'engouffrent dans l'énorme dé qu'est là villa Iom. Tout à l'heure blanc, il est à présent couvert d'une épaisse carapace de métal garantir anti-buster call. Que ce soit vrai ou non, nul ne doute que sa protection n'est que temporaire face aux assauts acharnés des créatures d'acier dont le fracas se fait déjà entendre de part et d'autre des parois. Les lumino-dials éclairent les pièces et accueillent les survivants dans leur nouveau bastion.

Vous n'êtes pas un citoyen.

Adamant, resté à l'entrée le temps que les dernier rescapés prennent place à l'intérieur, repousse une abomination de plusieurs fusées logée dans la gueule. L'explosion en rafale dans le corps de la machine détruit son coeur rouge, seul moyen d'éteindre définitivement ces monstres. Lorsque le dernier allié passe la porte, il se cache à son tour derrière le mur que referme France, sa femme, à l'aide de sa télécommande.

Le hall est un couloir de réfugiés. Les domestiques proposent eau et petits gâteaux aux invités, une chaise à ceux qui semblent en avoir le plus besoin. Adamant reste devant l'épaisse porte de l'abri, imperceptiblement inquiet quant à son efficacité. Pour l'heure, le blindage remplit à la perfection son office et seuls les innombrables crissements contre l'acier en extérieur rappellent constamment une menace aussi furieuse qu'implacable. Laissant son mari gérer la sécurité des lieux, France s'adresse à présent aux invités, dont une bonne partie, même si éprouvée, pense encore qu'il s'agit d'une énorme animation. Le passif de star de cinéma de la mariée leur donne l'idée qu'elle leur fait vivre un jeu de rôle.

Ca va être dur de les encercler. Que tous les animateurs blessés sur le plateau aillent se faire soigner et prennent du repos s'ils le souhaitent. On fait une pause et on reprend le tournage. Vous avez tous très bien joué votre rôle, je pense qu'on ne fera qu'une prise.

Je propose que nous parlions de la suite d'ici quoi...une demi-heure ? Oui, faisons ça. Il y a une salle de cinéma par là, avec des sièges très confortables. On y décidera du plan à suivre pour la scène suivante. En attendant, soufflez, mangez, débarbouillez-vous. On a encore du boulot.

Si vous avez des questions, on y répondra pendant le briefing. En attendant, faites comme chez vous, le jour où vous ne cassez rien et ne fouillez pas dans vos tiroirs.


Un des journalistes présents offre une mine dépitée, bien plus que lors de l'invasion du jardin. Adamant reste à l'entrée du Hall dont il couvre une partie, France s'absente un moment pour rejoindre sa chambre et soigner ses blessures.


Dernière édition par PNJ Requiem le Lun 25 Fév 2019 - 17:25, édité 4 fois
    Moi !

    Bah ouais, à défaut d'avoir eu du chocolat, un bout de viande, moi, je dis pas non.

    Mais quand même, restons sérieux cinq minutes, au final, à force d'écouter, je me rends compte que j'étais pas accusée, ce qui est une bonne chose en soit.

    Et après avoir mordu dans le morceau de viande et dans l'avoir goulûment avalé, je reprends la parole.

    Ah, et je suis Reine moi aussi, hein. Et comme dit Monsieur le Roi Minos, j'trouve que c'est pas vraiment le moment de faire un procès à qui que ce soit. Adamant a sans doute ses raisons pour avoir participer à l'élaboration des vilains robots, mais en attendant, je crois bien que c'est lui la cible du Docteur machin, non ? Donc je pense qu'il a tout intérêt à nous aider à le défendre là tout de suite.
    Et, si en plus il a aidé à la confection des robots, alors il doit pouvoir nous indiquer des moyens rapides et efficaces de les démanteler... Ou au moins de les désactiver. Non ?

    Bref, tout ça pour dire que le gouvernement aura tout le temps de faire son procès après la guerre mais que pour l'heure, il est grandement temps de manger la pièce montée.

    Euh, je voulais dire, de dézinguer des robots...


    Pendant que moi, je mangerai la pièce montée.


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    Zone 9, tour 6

    Plan actuel, suivre le borgne, tel était l'intention d'Abraham. Il en avait assez de se rendre juste bon a casser de l'automate, il était temps de faire quelque chose de constructive avant que l'endroit ne soit envahit car c'était sur et certain… Ils ne seront protégés que peu de temps, vu l'ingéniosité du savant a la tète de l'armée automatisé et a combustion, il trouvera vite un moyen pour détruire les murs ou du moins trouver une brèche.

    Puis ils arrivèrent dans une salle ou un paquet de monde parlaient, ou hurlaient, au choix. Le marié serait peut être un traitre et ainsi de suite, deux camps se distinguaient mais Abraham s'en fichait éperdument, qu'il soit coupable ou non, cela ne vaudra plus grand chose si tout le monde meurt.

    Le borgne parlait, encore et encore, visiblement plus enclin a mettre un joyeux bordel dans celui déjà en cours, Abraham prit la parole une fois qu'il en avait fini, une parole courte et claire avant de suivre son "camarade" de galère.

    " - Si il y a des experts en explosifs et des gens ayant un peu de poudre ou autres substrat pour faire des détonations, il faudrait mettre en place quelques petites charges a placer sur des zones susceptible de subir l'invasion probable des lieux. Si vous avez des connaissances dans d'autres pièges ou astuces pour faciliter nos chances, je suis preneur et je pense que personne n'est en mesure de faire la fine bouche sur ce genre de choses."

    Un objectif, voila ce qui pouvait motiver des gens en proie au chaos, Abraham les laissait donc pour suivre Daemon qui l'appelait d'une bien drôle de manière mais le surnom lui plaisait, peut être un surnom de futur pirate vu sa nouvelle "carrière".

    Maintenant il était temps pour le rouquin de fouiller avec son camarade borgne, la pièce de montage visiblement, Abraham commença rapidement ses recherches, voulant tout ce qui était susceptible d'aider ses projets.

    Spoiler:
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    Tour 7

    Adamant laisse les différents partis s'exprimer, calme. Les oppositions se gèrent d'elles-mêmes, il n'a plus grand chose à ajouter lorsque le dernier intervenant a fini de parler. Ils ont besoin de réponse, soit. Il en donnera certaines. Afin de ne pas poursuivre dans l'inconfort du couloir, il prend enfin la parole.

    Citoyen-Myosotis, j'accepte vos accusations. Et s'il faut répondre de mes actes lorsque tout sera fini, j'y répondrai auprès des instances concernées. Toutefois, ces schémas trouvés ne sont en rien une preuve de traîtrise, merci de me concéder la présomption d'innocence.

    La demi-heure est écoulée. Veuillez rejoindre la salle de cinéma où vous serez libres de poser vos questions. J'ignore ce que vous ignorez des Z ou de cet endroit. Le temps presse, citoyens-animateurs. La salle n'étant pas suffisante pour tous les invités, nous ferons un briefing en comité restreint. Que tous les membres concernés par la supervision de nos défenses prennent place pour la dernière séance. Nous avons encore beaucoup de travail.

    Il invite le petit monde à migrer en zone concernée. En passant le couloir, il voit France, adossée, le regard troublé.

    Tu n'as pas retiré ta robe pour une tenue plus pratique ?


    Je suis ta femme et c'est toujours notre jour de mariage. Je reste comme ça.


    Il la remercie d'un hochement de tête sans jamais la voir se dérider. Elle accompagne les autres jusqu'au cinéma, en passant par l'énorme studio où trône le bateau entouré pointant un fond bleu drapé d'immenses tentures. La pièce est si haute qu'un géant pourrait y tenir debout. La salle de cinéma offre presque le même vertige, avec ses rangées de fauteuils au centre et même un balcon pour quelques places de rab'. Adamant monte sur la scène pour se fixer devant la toile. Il attend que tout le monde s'installe, puis commence.

    Merci à tous d'être venus. Le temps nous est compté, c'est une certitude. Le bruit de forage de l'ennemi se fait de plus en plus fort. Ils finiront par entrer et nous devrons être prêts à les combattre. Toutefois, le temps leur est compté à eux aussi.

    Vous avez tous remarqué le point faible de l'ennemi. Ce coeur. Mais il n'est pas le seul. La plus grande faille des Z est l'instabilité des matériaux exposés à la lumière naturelle. Ils réagissent très mal au bombardement solaire et donnent lieu à une sorte de sclérose à très grande vitesse. Quand le soleil sera pleinement visible, les envahisseurs resteront paralysés. Nous pourrons alors circuler parmi eux et nous échapper. Tenez la nuit et nous gagnons.

    Avez-vous d'autres questions ?


    Un des membres du groupe demande ce qui unit Adamant au Docteur Z. Le conférencier baisse la tête de façon ostentatoire et répond, las.

    Ces informations n'ont aucun rapport avec notre mission. Merci de laisser la priorité aux questions qui concernent la défense du domaine.


    La main de France se lève alors. Le citoyen mécanique lui cède la parole.

    C'est quoi, ton lien avec le Docteur Z mon chéri ?

    Citoyenne-mariée, je ne peux pas répondre. L'information est verrouillée.


    Par qui ?

    Citoyen-Adamant, administrateur de ses principes ainsi que son libre-arbitre.


    Et risquer la vie de tous ces gens, ça ne heurte pas tes principes ? Enfin quoi, regarde-nous, puis regarde-toi aussi. On va peut-être tous y passer dans cette fichue guerre, tu crois vraiment qu'ils ne peuvent pas au moins savoir pourquoi ? Même moi j'ignore à quoi tu joue,s tu crois que ça me fait plaisir ?

    Je suis désolé, mon amour. Je n'ai pas le choix.


    Un petit moment de silence tendu confronte France et son mari. Si elle pouvait broyer son siège, elle le ferait, mais c'est davantage la souffrance que la colère qui la traverse. Enfin elle quitte son regard et hoche de la tête, avec un petit rictus nerveux. Elle lui parle encore, mais le visage planté dans le dossier du fauteuil sur lequel elle s'appuie.

    On a été devant l'église. On a échangé nos alliances et tu m'as juré de m'aimer, me chérir et être honnête, pour le pire et le meilleur. Tu crois que c'est un jeu, Ad ? Que ce sont juste des mots qu'on s'échange pour faire bien ?

    J'ai tout bravé pour toi moi. Les risques pour mon métier, les moqueries, la trahison même. Tu crois que je n'entends pas les invités qui te traitent de grille-pain ? Que ça ne me fait rien de savoir qu'on trouve dommage que je me sois rabaissée à épouser un lave-linge ? Bien sûr que ça me met en colère, à en foutre des gnons sur tout ce qui se permet un sourire en coin pour lui apprendre à mieux trier ses dents. Mais au final, je m'en fiche ! Parce que je suis heureuse avec toi et que c'est tout ce qui compte. Je t'ai tout donné, moi. J'ai tout mis en danger pour te montrer que oui, je t'aime et tu es l'homme de ma vie. Même si tu es un cyborg. Toi, tu mets quoi en danger ? A quel moment tu as décidé que ton fardeau, tu devais le porter seul alors qu'on est une famille ? Tu as fait le serment de tout me dire, chéri. Si je ne mérite pas mieux qu'une vérité par omission, peut-être que tes sentiments à toi restent artificiels.


    Leur regards se croisent à nouveau. Adamant soupire via deux soupapes de son cou. Il acquiesce en demandant à France de bien vouloir se rassoir d'une main de fer.

    Tu as raison, le serment du mariage est inconditionnel. Informations déverrouillées. Citoyens, accès à l'histoire du Docteur Z. Biographie résumée en cours.

    Le siècle dernier a été celui des découvreurs. Vegapunk, bien sûr, mais il n'était pas le seul. Clown, Sinelli, Flam, Judge, les génies ont rencontré un véritable âge d'or. Le Gouvernement leur offrait les moyens de développer de nouvelles technologies en échange d'une main-mise sur les découvertes; au vu de les contrôler. Comme cela a été le cas du Docteur Ziom.

    Ziom était spécialisé dans les circuits électroniques. Il a notamment aidé à l'élaboration de l'oeil bionique des Pacifistas que nous connaissons toujours. Mais son projet personnel était bien plus ambitieux. Il voulait créer un être vivant à partir de rien. Un être à intelligence artificielle complexe et évolutive. En gros, une machine qui apprend par elle-même.

    Il réussit. Son enfant fut baptisé Zilver Mouztach, parce qu'il avait dû en greffer une en dernière minute à sa création avec les derniers circuits et codes. Zilver s'éveilla, apprit et transcenda l'humain par sa vitesse d'apprentissage. C'était une merveilles, un être capable de retenir, puis appliquer avec intelligence une infinité d'informations. Ziom voulait vaincre le temps et l'oubli en confiant la mémoire de l'Histoire à des gardiens aptes à la conserver. Un arbre d'Ohara nouvelle génération. Cette idée ne plut pas du tout au Gouvernement. Le projet fut abandonné, les plans détruits et Ziom retenu en otage pour attirer l'enfant Zilver qui aimait son père. La création fut alors capturée et détruite, puis on relâcha Ziom en lui intimant de ne plus jamais poursuivre ce type de travaux. La déception du scientifique le cantonna à des projets sobres ou de simples aides de compères. Son nom ne traversa pas les décennies. Zilver, si.

    La création avait appris à se reproduire. C'était une copie d'elle qu'elle avait envoyée se faire piéger. La machine originelle pris la fuite et poursuivit les travaux de son père, mais cette fois dans le but de fonder une société d'artificiels indépendants. Puisque l'organique bridait le progrès, autant se passer de lui. Le problème, c'est que mener ces recherches coûtent cher. Il créa son propre réseau d'informations, mais son rayon d'action restait limité. Le temps passa, un temps qui pour lui n'avait pas grande signification. Par contre, le monde ne cessait pas d'évoluer pour autant.

    Zilver s'adoucit. Son père était mort depuis bien longtemps, il se sentait seul et avait besoin de comprendre les sentiments tels que l'amour, le chagrin, la solitude. Il assimila les comportements humains et, à mesure qu'il les saisissait, ils le séduisaient. Zilver finit par pardonner. Il se mit même à créer de nouvelles choses, imaginer un monde où les dials ne seraient plus utiles. Nous pourrions tout produire et contrôler avec diverses énergies, dont l'électricité, simple à produire, ou encore le vent, le courant marin et le soleil. C'est quand il se sentit prêt à lancer la simulation de l'impact de ses découvertes sur le monde qu'il déchanta.

    Les humains n'étaient pas faits pour accepter la machine. Ils la soumettraient par peur ou simple profit. La seule solution pour que l'harmonie fonctionne était que la machine gagne, mais le faire sans se battre était impossible. Il dût donc se débarrasser de son empathie, son amour et ses scrupules qu'il incorpora dans le corps de son premier fils, Adam, une autre intelligence évolutive destinée à diriger le monde dans la paix lorsque la guerre entre organiques et artificiels serait finie. Adam était sa Constitution pour un monde juste, ainsi qu'un sacrifice de ses derniers espoirs de rédemption.

    Cependant, Adam, qui n'avait pas la souffrance, ni la tristesse de son père, se rebella contre son envie de dominer et faire la guerre. Il s'échappa en volant à Zilver sa mémoire sur la fabrication d'un être vivant à partir de rien. Il rejoignit ensuite le Gouvernement, expliqua son histoire et affirma à ses nouveaux employeurs que les travaux de Ziom étaient toujours dans la nature. Bien sûr, j'avais pris mes précautions pour éviter une nouvelle destruction.


    Zilver fut traqué et je mis fin à son existence. J'avais appris à sacrifier mon père pour le bien des hommes. En 1626, avec l'avènement de la secte En Marche signa le retour du Dr Z. J'ignore quel jeu a joué Zilver dans ce mouvement auprès de Blackbone, mais la plupart des machines qui nous attaquent semblent avoir été fabriquées à partir de véritables corps transformés. Il cherche ce que je lui ai volé, le pouvoir de créer d'autres copies complètes à partir de rien. Je ne suis pas un cyborg, je suis une machine. Un grille-pain qui pense.

    Le dérange et moi sommes deux faces d'une même pièce. Si nous fusionnons, l'être qui sera recréé sera aussi dangereux qu'un humain à qui on offre le pouvoir d'un dieu. Je ne le souhaite pas, j'ai vu toutes les simulations qu'entraîne ce cas de figure. Dans la plupart des cas, je vous détruis tous après avoir infecté vos armes les plus sophistiquées, vos communications, moyens de transport et médicaux. Dans les probabilités plus incertaines, je vous abandonne après avoir tout appris de vous, dans un futur où vous ne pourrez plus vous passer de moi. Et tout votre passé, contenu dans des boîtes d'énergie, fera partie d'une nouvelle Histoire Oubliée.

    Les organiques ne sont pas prêts à vivre en harmonie avec les artificiels. Alors, j'évite un rapport de force entre ces deux êtres. Voilà qui je suis. Le rempart contre une conquête cybernétique.


    Il se tait. Tandis que les information infusent chez les invités en vue de préparer leurs questions, France se lève et le rejoint sur la scène. Elle lui caresse l'épaule comme pour le réconforter et pose une nouvelle question, bien plus chaleureuse dans la façon de la délivrer.

    Je comprends pourquoi tu hésitais tant. Maintenant qu'ils savent, qu'est-ce qui empêcheraient ces gens de te détruire si c'est toi qui as le code de la vie artificielle ? Ou toi de le faire ?

    Ce serait illogique, j'ai déjà choisi d'aider et aimer les organiques. Toutefois, ne pensez pas que vous protégeriez le monde en pensant détruire le réceptacle d'un code. Il est ailleurs, je ne l'ai plus. Je me suis débarrassé de ce savoir comme Zilver aurait dû le faire et sais seulement que ma destruction ne fera qu'activer ma copie gardienne du code. Ma fille, HOPR. Elle fera ce que j'ai fait, du moins je l'espère. En d'autres termes, me supprimer relance pour le monde le risque d'un soulèvement de machines indépendantes. C'est parce que le Gouvernement l'a compris il y a des dizaines d'années que j'ai obtenu la citoyenneté. Je suis une arme désactivée et c'est très bien ainsi. Tout repose sur l'équilibre de la terreur. C'est le seul compromis actuel que les organiques comprennent.

    Quant à moi, je ne peux détruire le code. Il est ma meilleure chance d'attirer Zilver et de le traquer. De plus, j'ai la certitude qu'un jour, si ce n'est déjà arrivé, quelqu'un d'autre découvrira ce que j'ai découvert. Et là, je devrai être apte à l'empêcher de mener à la fin du monde organique. Que cette arme désactivée existe est également un moyen de lutter contre les autres. Tel un vaccin.


    Mais si tu n'as pas cette découverte sur toi, il gagnerait quoi à aller jusqu'au bout ?  

    Le Docteur Z ignore que je n'ai pas le code, mais je ne lui laisserai pas l'occasion de m'effacer. S'il me capture et récupère ma mémoire, HOPR est en danger. Si je suis détruit, HOPR peut mal tourner, comme je l'ai fait aux yeux de Zilver. Hors de question de confier la responsabilité du monde à mon enfant. L'Histoire s'est assez répétée.

    Le temps est précieux, j'aimerais que nous abordions les informations sur l'ennemi ou la stratégie de défense. Posez vos questions, citoyens.
      Tour 7, cuisine puis cinéma


      Cher journal,

      Le chocolat a un goût sucré et chaud. Quand je le porte à mes lèvres, il me fait penser à des cheveux bleus, à un regard déterminé, à une voix qui ne tolère pas la contestation, et à une poêle un peu cabossée... Je jette un regard à la dérobée à Robina, et je me sens toute étrange... Le monde autour de nous peut bien défiler, je n'ai d'yeux que pour ma sauveuse ! Même cette fille jalouse là bas, avec les cheveux rouge pétant, visiblement une prétendante ou bien l'ex de Robina qui nous regarde avec envie, me laisse indifférente et je la regarde partir avec un petit sourire mesquin.
      Et si c'était elle, l'amour de ma vie ? Elle m'a secourue alors que rien ne l'y forçait, elle m'a séchée, habillée, nourrie... en plus c'est une cuisinière, que demander de plus ?! Je crois que... oui... non... si... je l'aime ! Je l'aime, je l'aime, je suis folle d'elle ! Ooooh, mais ma famille ne voudra jamais, c'est une roturière ! Que diraient les gens ?! Père, nooon, vous devez l'accepter ! Notre amour sera plus fort que tout !!!

      "- Maintenant que vous êtes sèche vous pouvez sortir, la cuisine est interdite aux resquilleurs !"

      [...] toutes les deux au bord de la plage, l'une contre l'autre, à admirer le coucher de soleil. En robe de mariée, face à face, prêtes à se dire oui, nous savourons ce moment... je pourrais mettre mes bottines à talon blanches, elles iraient très bien avec la robe...
      Mon cœur se brise. Comment peut-elle rejeter mon amour ? Mes sentiments étaient si purs !

      Je quitte la cuisine en laissant par terre les morceaux brisés de mon amour poignardé en plein vol. Le monde ne sera plus jamais aussi chaleureux, le chocolat aussi doux, et les piscines sembleront à jamais un peu plus froides...

      Émergeant de mes pensées, j'alpague une passante pour lui demander:

      "- Excusez-moi, vous savez où est la salle de bains ici ?"

      ♦️♦️♦️♦️

      Quelques minutes très bien mises à profit plus tard, je ressors la mine rafraîchie et portant de nouveau ma robe élégante -et sèche- ! Caramélie est de retour, haha ! Où est donc le dessert ?!

      Ce qui me surprend tout de même c'est que je ne croise pas grand monde. Normalement la salle de bains aurait dû être pleine de femmes en train de s'apprêter comme moi ou de refaire leur maquillage, et les couloirs remplis de convives en train de discuter ou de fureter ! Ça a peut être un rapport avec la rumeur comme quoi un nudiste squatte les toilettes ? Ou alors... ne me dites pas que le dessert a commencé sans moi ?!
      Non, il y a autre chose. L'ambiance est étrange dans la villa, et crois en mon expérience d'agent secrète hyper entraînée journal, il se passe un truc pas net ici ! Il règne une atmosphère confuse et la tension est palpable ; les gens ont le regard fuyant, apeuré. Guidée par le bruit de voix, je débouche par hasard dans ce qui ressemble à un véritable petit théâtre privé dans lequel une représentation est en cours ! C'est donc là qu'ils étaient tous ! J'aurais vraiment dû me procurer un programme de la soirée avant de venir, ça m'aurait évité d'aller de surprise en surprise.

      J'entre discrètement et me trouve une place ou je m'installe dignement. C'est le couple Iom qui assure le spectacle, et l'assemblée écoute religieusement le grand robot nous réciter.
      Il s'agit d'une histoire de robots, je crois. Ce n'est pas facile de suivre quand on a manqué le début ! En plus j'ai toujours eu un peu de mal avec la science fiction. Au bout d'un moment, je donne un petit coup de coude à mon voisin:

      "- Pssst, il a dit quoi au début ? C'est qui Zilver ?"

      Si j'étais mieux née, j'aurais carrément pu exiger qu'ils reprennent l'histoire depuis le début. Ah, la vie est injuste !

      "- Psst ! Il parle bien pour un robot, vous ne trouvez pas ?"

      Tout en étant bercée par l'histoire, je m'amuse à observer les autres spectateurs. Il y a vraiment toutes sortes de personnes ici ! Je repère une ou deux têtes que je connais de vue: M.Rasta-tatouages-l'exhibitionniste par exemple, un collègue du CP5. J’aperçois aussi la prétendante de Robina, ma rivale au cheveux rouges de la cuisine. Je lui jette un regard noir puis je détourne ensuite ostensiblement la tête. Je suis sûre que c'est de sa faute tout ça !! Il y a également deux ou trois criminels fortement recherchés, dont un avec les cheveux longs qui semble écouter avec une moue particulièrement ahurie. Même la Mort est là, je suis contente qu'elle ne m'ait pas remarquée ! Le roi troglodyte Minos est présent aussi, Hého, coucou ! Tu as retrouvé tes vêtements ? Chouette toge ! Mais... c'est une voile de bateau ce truc, il y a encore les cordages qui pendent !!

      Sur scène, la représentation se termine et je dois avouer que je suis émue ! Je comprends tout à présent ! Bien sur que si journal j'ai écouté ! La fin en tout cas ! J'ai tout compris et cela explique l'humanité d'Adamant, la présence de ces robots ici, et son mariage avec une humaine ouverte d'esprit, si gentille et courageuse ! Pauvre Adam, seul membre de son espèce à en protéger une autre qui ne l'estime même pas à sa juste valeur ! C'est une histoire compliquée, mais tellement triste !

      "- Le temps est précieux, j'aimerais que nous abordions les informations sur l'ennemi ou la stratégie de défense. Posez vos questions, citoyens."

      Je suis très enthousiaste. Il a raison, on ne peut pas en rester là !

      "- Une question pour moi, s'il vous plaît ! Monsieur Iom, comptez vous adapter cette pièce sous forme d'escargofilm ?"


      Résumé des actions:

      • https://www.onepiece-requiem.net/t21492-l-envers-du-journal#2313
      • https://www.onepiece-requiem.net/t21479-caramelie-la-critiqueuse
      Tour 7 - Salle 7

      Alors moi, je sais pas vous, mais mes larmes coulent chaudement à écouter son histoire. C'est tellement beau. Ce robot, Adamant, qui est près à sacrifier sa propre existance pour le bien de nous, humains, de elle, France qui essuie elle même les moqueries du peuple parce qu'elle est tombé amoureuse d'une machine douée de sensibilité.

      C'est tellement touchant.

      Alors, en pleure, je me penche sur Raphaël qui doit bien m'avoir rejoint quand même ? Pour écouter la conversation importante et y participer... Et lui attrape le bras pour le serrer contre moi.

      C'est tellement beau Raphou. Il faut vraiment qu'on casse la gueule au vilain Z, snif.
      Oui, là, là, sèche tes larmes Izya, tout vas bien.
      Je sais ! Je pleure pas parce que je suis triste ! Mais parce que c'est trop beau. Même si en vrai, je suis un peu jalouse. J'aimerai tant que Reyson soit là... Snif.

      Et je resserre un peu plus mon étreinte sur ce bras vachement plus musclé que je l'aurai cru de Raphaël.

      Allez, ressaisi toi, il n'en vaut pas vraiment là peine. D'autant plus que je suis là moi, d'accord !

      C'est marrant, j'aurai jamais cru que Raph dirait des choses comme ça. Ça ne lui ressemble pas du tout. Un peu comme ce bras. Alors je me décide à détacher mes yeux des mariés trop mignons et regarde enfin mon voisin.
      Découvrant sa véritable identité, je relâche immédiatement mon étreinte et le blotti au fond de mon siège, au plus loin de lui !

      AH ! C'est toi ! Mais qu'est ce que tu fous là !
      Je te suis, évidemment.

      Léo, encore et toujours le même Léo aux multiples identités. Mais bordel, il va me lâcher oui ?!

      Sans même lui répondre, je me lève et change de place tandis qu'Adamant fini son histoire. Mes larmes ne coulent plus, maintenant, voir mon ex pot de colle m'a complètement coupée dans ma séquence émotions.

      Trouvant un nouveau siège loin du blond qui se fait passer pour un Saint (Valentin), j'entends la question de la vilaine qui a osé me voler mon chocolat. Elle croit encore à l'animation ?! Non mais franchement, y'a des gens, faudrait vraiment leurs ouvrir les yeux avec un écarteur de paupières de temps en temps...

      Mais je me lève pour prendre la parole à mon tour. Parce que je fais genre j'en ai rien à faire, mais en vrai, là tout de suite, j'aimerai bien :
      1. Manger la pièce montée là tout de suite. Mais si j'ai bien compris on aura le droit à rien tant qu'il y aura des robots qui nous attaque.
      2. Avoir le bouquet de la mariée. Cela dit, je crois pas qu'elle l'ait encore sur elle donc il suffirait que je le trouve parmi le champs de robot... Ou alors elle l'a caché dans la maison ?
      3. Voir Reyson, donc rentrer à Armada, mais pas avant d'avoir fini mes affaires ici.

      Et du coup, le moyen le plus simple d'arriver à mes trois fins, c'est d’éradiquer l'ennemis. Et je suis bien déterminée à atteindre mes objectifs. Et avant demain matin serait vachement mieux.

      S'ils craignent la lumière du jour, peut être pourrions nous reproduire cette lumière ? N'avons nous pas quelqu'un capable d'imité les rayonnements de l'astre solaire dans les invités ? Ou à défaut, y aurait-il des lampes à UV cachées dans une pièce ?
      Aussi, je suis en mesure de déchaîner les éléments dehors, à condition de pouvoir sortir. Si cette abri est bien conçue pour être anti-bustercall alors il résistera bien à quelques tornades et orage, non ? Et pour cela, je pense que le mieux serait d'attaquer depuis le dernier étage. Il doit bien y avoir un grenier dans cette maison non ?

      Ah, et dernière chose. Juste parce que je préférerai que tout soit clair pour tout le monde ici présent. On est d'accord que ce n'est pas du tout une animation, finalement, hein ?


      Non parce que, même si France est une actrice, je suis désolée, mais elle avait l'air vraiment peinée tout à l'heure...

      résumé:


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      Tour 7 - Salle 6

      Myosotis, Scarlett et Annabella étaient sortis de la salle de projection suite au monologue d’aveux d’Adamant. L’air renfrognés, les trois gouvernementaux n’avaient pas dit leur dernier mot à l’encontre de leur hôte. Les autres pouvaient être émus autant qu’ils voulaient par la larmoyante prestation de ce tas de ferraille, mais ça ne prenait pas avec eux. Myosotis avait clairement compris que l’homme machine voulait calmer le jeu suite aux accusations du diplomate et qu’il emportait tout le monde dans son émoi. Se réunissant dans la salle principale, les trois dignitaires se concertaient à présent loin de la foule. Ils devaient établir un nouveau plan de bataille.

      - J’arrive pas à croire que tout le monde soit rentré dans son petit jeu ! Encore un peu ils se mettaient tous à pleurer comme des gamins. Pesta Myo’ en serrant les dents.

      - Ah ça, il est meilleur acteur que sa femme. Pour un être qui n’a rien d’humain c’est un comble.

      - Et son ultimatum à demi caché… Enchaîna Anna. Si on le détruit, un autre prendra sa place. Ce message nous était clairement adressé, il a conscience de l’épée de Damoclès qu’on fait peser au dessus de sa tête et veut nous arrêter.

      - J’ai bien vu. Mais la mort n’est pas la seule option pour mettre quelqu’un hors d’état de nuire, et je connais moult ingénieurs de la Brigade Scientifique qui seraient ravis de pouvoir inspecter ses circuits. Vegapunk le premier.

      - Donc l’enfermer pour toujours en l’accusant de mise en danger massive de civils, et laisser le soin à Vegapunk de nous éviter à nouveau un épisode comme aujourd’hui.

      - Ou alors…

      Myosotis et Scarlett se tournèrent vers la directrice du Cipher Pol 9 toujours à leurs côtés. Elle semblait avoir une idée en tête et affichait un regard brillant. Une alliée de sa trempe dans une situation pareille était providentielle et pouvait leur apporter énormément pour la victoire. L’ambassadeur était prêt à boire ses paroles et écouter sa proposition.

      - Ou alors on leur force le pas. Si personne ne veut nous aider ici, alors on va faire venir l’aide à nous.

      - Vous pensez à…

      - Oui. Je vous demande la permission de pouvoir contacter mon service ainsi que la Marine et demander des détachements vers notre position.

      - Accordé. Ça serait stupide de refuser. Mais quelque chose me dit que vous n’avez pas terminé.

      - Effectivement. Adamant prétend que HOPR prendra sa suite si on le détruit, grand bien lui fasse. On a qu’à lui couper l’herbe sous le pied, à lui et à Zilver.

      - Vous voulez dire que…?

      - On ferait d’une pierre deux coups comme ça, et détruire deux menaces au lieu d’une.

      - Oui. Je vous demande également la permission de chercher HOPR, avec votre aide, et de le détruire une bonne fois pour toute.

      La réponse de Myosotis ne se fit pas prier. Annabella était la seule dans ce manoir qui avait daigné lui venir en aide et soutenir son argumentaire ainsi que ses prises de position. Il fallait trouver un moyen de réduire à néant tout risque lié à Zilver ou à ses robots avant que les dommages soient irréversibles, quoi qu’il en coûte.

      - Accordé.

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      Se déplace.

      Un géant qui se présente dans les cuisines, il prétend être roi et on le laisse se servir une cuisse de cochon de lait rôti. Mais où va le monde ? Le chef semblait plutôt du même avis que la chasseuse de primes. Mais il venait de laisser quelqu’un se servir en détruisant un plat juste parce qu’il avait un petit creux, c’était inconcevable pour elle.

      La deuxième personne en cuisine, la rousse qui pouvait se transformer en dragon. Elle, Robina ne l’avait pas oublié, loin de là. Mais elle semblait avoir faim et alors qu’elle était en train de s’occuper du gâteau pour la dragonne, elle avait disparu par la porte vers le couloir d’entrée en lançant un regard noir à Caramélie. Elle n’avait pas vu celui qu’elle lui avait adressé, trop occupé à essayer de prendre au moins un plat de petits-fours pour lui donner pour la faire attendre, mais elle avait déjà disparu.

      Et il n’y avait pas que ça, cette cuisine était un véritable moulin, tout le monde sortait et rentrait comme il le voulait. Un soi-disant serveur passa en trombe en sortant des vestiaires, la tenue était mal mise, les boutons n’étaient pas dans les bonnes accroches, le chapeau de travers. Rien de bon pour un serveur dans un mariage aussi huppé. Ensuite les deux commis. Ceux-là, elle se demandait si c’était vraiment des commis ou des emmerdeurs, là pour l’empêcher de travailler.

      Une femme d’à peu près son âge. Elle lui avait proposé son aide, elle n’avait pas su quoi lui faire faire tout de suite et l’avait mis dans les pattes de quelqu’un d’autre avant de se débarrasser de la jeune fille qui s’était changée dans les vestiaires. Elle espérait ne pas l’avoir froissé. En cuisine, elle devenait un peu plus cassante qu’elle le voulait parfois. Quant à l’autre commis, une blague à lui tout seul. Elle s’était presque attendue à ce qu’il lui donne le miel à la place du sucre au début.

      Robina était entouré de bons à rien. Le commis qu’elle avait avec elle travaillait comme une véritable limace, bon au moins il lui faisait gagner un peu de temps, mais si peu. Elle bouillait de l’intérieur, pourquoi ce crétin avait répondu quand il était passé devant elle ? Il lui mettait des bâtons dans les roues. Elle allait exploser, sans parler de la femme aux cheveux longs à côté, elle semblait lui coller aux pattes depuis qu’elle était rentrée dans la villa des mariés. Et elle n’arrivait pas à s’en débarrasser.

      Elle la lança dans la préparation de hamburgers, même si elle ne savait pas faire grand-chose, elle devait savoir faire ça au moins non ? Elle lui fit couper des tomates, des oignons rouges, effeuiller de la salade, la nettoyer puis l’essorer. Les tranches de fromages furent coupées avec une mandoline, pour qu’elle soit bien fines et régulières. Elle s’exaspéra en devant lui montrer comment faire les deux ou trois premières tranches, elle ne pensait pas devoir gérer deux apprentis qui savaient à peine tenir un couteau.

      Le fromage avait un goût très fin, légèrement fruité avec une note épicée. Il se marierait très bien avec la viande. Et puis c’était le sujet de la journée, le mariage. Les tranches furent finies en quelques minutes, trop long au gout de la cuisinière, mais au moins elle n’avaient pas eu à le faire elle-même. Elle la posta devant un énorme fourneau.

      Maintenant, tu fais griller l’intérieur des pains, qu’ils ne soient pas trop toastés, ni trop peu, je me fiche de savoir combien tu dois en refaire pour que tu en ais vingt, mais tu me les fais à la perfection, c’est clair ?

      Le ton était un peu sec, voir cassant et le regard presque glacial, ou de braise, c’était selon le point de vue, mais elle n’allait pas laisser passer la moindre bévue. Du coin de l’œil, elle put voir qu’il avait utilisé au moins une trentaine de pains avant de revenir vers elle avec la tache faite. Elle vérifia son travail tout de même, elle ne pouvait pas laisser passer la moindre erreur.

      Pendant ce temps, le commis ajoutait une nouvelle couche de crème chocolatée. Il le faisait, mais beaucoup trop lentement au goût de la Sanderrienne qui préféra se tourner vers le gamin devant elle.

      Tu vas aider le mec qui en train de faire la pièce montée là. Vous n’êtes pas dégourdis tous les deux, mais au moins je sais que vous pouvez mettre de la crème. Ça, c’est à la portée d’un enfant de cinq ans. Tiens !

      Elle tendit une poche à douille à la jeune femme qui se lança dans la tâche avec Rik. Ils devaient faire deux étages de crèmes avant de mettre une couche de génoise. Elle les encadrait du coin de l’œil, elle ne pouvait pas laisser ces deux crétins tous foutre en l’air. Le premier étage fut fini alors qu’elle était en train de travailler de la pâte d’amande. Elle incorporait lentement un colorant naturel de rose rouge et de coquelicot à la pate d’amande blanche, elle prenait une teinte carmin petit à petit, passant du rose pâle à un rouge flamboyant en quelques minutes.

      Elle prit un énorme emporte-pièce et plongea avec force dans la génoise pour un deuxième étage. Une pièce montée, avec plusieurs étages sur le gâteau. Pas de choux à la crème. D’un geste sûr, elle trancha en trois la génoise dans la hauteur. Elle donna les mêmes directives à ses deux aides et continua son œuvre. Elle étala une couche extrêmement fine de sa préparation. Le premier étage fut fini alors qu’elle était en train de travailler de la pâte d’amandes. Elle travaillait vite, pour ne pas faire attendre trop longtemps celle qui lui avait sauvé la vie.

      Elle récupéra Des chutes de génoise, qu’elle badigeonna de sirop de sucre. Les écailles furent placées délicatement. Une à une, sans précipitations, mais avec rapidité et précision. La queue du dragon venait d’être finis. Elle continua avec le corps et petit à petit, la créature prit forme. Elle devait maintenant savoir comment la disposer sur le gâteau. Elle avait l’intention de faire un troisième étage aussi et alors qu’elle s’apprêtait à revenir vers eux, elle vit la forme étrange que prenait la préparation.

      Mais vous faites quoi à la fin ? Je vous ai donné des instructions simples pourtant non ? Deux étages de crèmes, une tranche de génoise, puis deux étages de crèmes, une tranche de génoise. Là, ce que vous faites n’est ni fait, ni à faire ! Vous êtes des putains de bons à rien !

      Elle rattrapa les erreurs des deux apprentis en prenant une spatule et en nivelant la crème. Il y en avait beaucoup trop à certains endroits, mais elle ne fit pas plus de remarque. Elle n’était pas un monstre non plus. Elle les aida pour la suite et le troisième étage fut fini en un rien de temps. Elle passa une large spatule sur les bords des différents niveaux. Elle était contente de ce qu’elle avait accompli. Il lui avait bien fallu une heure pour le faire, mais au moins la dragonne serait contente normalement.

      Quelques choux pour faire les rochers, du sucre glace pour faire la neige, et des éclats de morceaux de chocolats noirs pour faire la cendre. La lave qui coulait du volcan en chocolat était de la marmelade d’orange. La tête du dragon était posée près du cratère pour se désaltérer. Le corps grimpait toute la pièce montée de la base jusqu’au cratère pour un effet impressionnant et délicieux. Il ne restait plus que les dracoburgers.

      Il fit mettre en place la salade, les tranches de tomates, et deux cercles d’oignons rouges à ces deux commis, pas plus et pas moins, elle fit rajouter par la jeune femme le fromage goûteux et sûrement coûteux. Elle mit le gâteau dans le réfrigérateur pour ne pas qu’il tombe avec la température ambiante et qu’il se fige bien le temps qu’elle fasse les dernières préparations.

      Elle mit une énorme dose d’huile d’olive dans une poêle gigantesque et mit à cuir vingt steacks hachés de viande de mammouth. Elle ne savait pas comment les fournisseurs avaient trouvé cette viande, mais elle était excellente. La saveur parfumée d’une viande tendre et juteuse se fit sentir et embauma la pièce alors qu’elle les faisait revenir, on lui conseilla de rajouter un peu de sel de Kanokuni pour relever le goût, ainsi qu’un peu de poivre d’Alabasta. Elle goûta avec une cuillère, les saveurs, et eut les papilles qui s’affolèrent tellement elle trouva ça délicieux. La cuisson finit, elle déposa la viande sur les hamburgers et referma avec la base du pain. Elle retourna les vingt en faisant attention de ne pas abîmer le chapeau et les déposa sur un plateau. Elle étendit une nappe sur le dessus du chariot pour cacher le dessert aux yeux des autres.

      Qu’est-ce que c’est que tout ça Erwolf ? On n’avait pas prévu ça au menu !

      Oui, chef ! Désolé chef, mais les invités ont faim et pour ne pas les faire attendre, j’avais pensé leur proposer quelque chose de simple, d’un peu rustique, mais tout de même de bon goût pour les faire attendre la suite. Une sorte de plat d’attente.

      Bon, d’accord, mais ne prend pas d’initiative comme ça, sans m’en parler. Maintenant, dégage avant que je ne change d’avis.

      Elle déposa son plateau avec les dracoburgers et mit la pièce montée sur l’étage du dessous. Elle sortit par la salle à manger et chercha la femme aux cheveux d’un rouge flamboyant. Pas de signes d’elle à l’intérieur. Elle passa par l’escargothèque, mais mis à part quelques personnes qui discutaient entre elles, pas de signes de la dragonne.

      Le studio de tournage semblait être pour ainsi dire presque vide, tout le monde s’agglutinait près de l’entrée ou semblait être à l’intérieur. Une diffusion de film pour détendre l’atmosphère ? Elle dut se frayer un passage avec son chariot pour rentrer dans la pièce tant les personnes étaient serrés devant la porte. Elle dut aussi défendre le contenu de celui-ci, car des mains tendues pour voler la nourriture furent légion. Mais elle ressortit de cette escarmouche sans coups. Elle vit du coin de l’œil la jeune femme qu’elle avait aidée, elle passa à quelques pas.

      Je suis désolée de t’avoir fait sortir comme ça de la cuisine, mais normalement, il n’y a que l’équipe qui peut entrer ou sortir. Pour me faire pardonner, tu reviendras plus tard, après le mariage si tu veux pour manger un morceau d’accord ? Je te ferais ce que tu veux.

      Elle lui fit un clin d’œil et repartit après le regard étonné et la bouche-bé de la demoiselle. Elle ne semblait pas réussir à trouver ses mots. Elle opina tout de même du chef d’un signe de la tête avant que Robina ne reparte. Le chariot se fait presque piller pendant le voyage, mais il tient bon, la défense de la cuisinière tient jusqu’à arriver jusqu’à la femme aux cheveux de feu. Il semble avoir une atmosphère très lourde dans le cinéma, mais cela passe au-dessus de la tête de la Sanderrienne.

      Voilà, je suis désolé de vous avoir fait attendre, mais je ne pouvais pas vous donner quelque chose que j’aurais fait à la va-vite. JE vous ai vu dans les cuisines et j’ai voulu vous donner quelque chose pour vous faire attendre, mais vous étiez déjà parti. Alors voilà, des hamburgers avec de la pièce de mammouth haché à la main, avec des tomates, de la salade, du fromage ainsi que quelques rondelles d’oignons pour relever le goût. Je les ai appelés dracoburgers, en votre hommage.

      Le plateau est gigantesque et l’ancienne seconde de Sanderr sort une extension en plateau de bois avec un pied amovible pour déposer les dracoburgers devant la femme. Elle allait maintenant pouvoir sortir la pièce montée. Ce qu’elle fit avec beaucoup de minutie après avoir relevé la nappe de son côté pour cacher jusqu’au dernier moment son œuvre.

      Et voilà, une pièce montée, pas celle que vous vouliez manger, mais j’espère que cela ira. Le gâteau est au chocolat, les rochers sont des choux à la crème, la neige, du sucre glace, la lave que boit le dragon est en marmelade d’orange et les écailles du dragon sont faites en pâte d’amandes. J’espère que vous aimerez.

      La pâtisserie n’avait reçu aucun choc, elle était toujours magnifique et le dragon semblait toujours en train de boire la lave. Robina espérait que le dessert allait plaire à celle qui lui avait sauvé la vie. Et que la femme aurait assez surtout.

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      Zone 7, tour 7

      Je ne sais pas qui est la grognasse qui vient casser les couilles, mais elle me gonfle. Contrairement au GM, je n'ai jamais dit que j'étais parfait, que je ne tuais pas ou ne brûlais pas des îles. Je ne l'ai jamais caché, et je ne le cache pas. Je suis un pirate sociopathe bipolaire avec encore bien d'autres soucis mentaux. Un type, inconnu, tape son bâton sur le sol pour ramener la situation au calme. Même si ce calme ne dure que quelques secondes. Izya apparaît et calme tout le monde avec son ton naturellement décontracté. Cette gonzesse à un pouvoir, c'est incroyable. Elle vient de trouver les mots pour me faire rire intérieurement. Je crois qu'elle a un peu trop de pouvoir sur moi ... L'androgyne, Myosotis visiblement, essaie de calmer la situation également. Il admet que son gouvernement n'est pas idéal et aurait besoin de changements. Bon, il vaut déjà mieux que 99% des employés du gouvernement et du cipher pol. Rien que ça, déjà, ça me détend. Je desserre les poings et recule d'un pas. Daemon intervient, à la ramasse, comme d'habitude. Je n'écoute pas ce qu'il dit, puisque ça se résume à j'arrive, j'vous insulte, j'me barre. Classique Daemon. Une espèce de géant dit s'appeler Minos et être roi. On s'en branle mec, abrège. Il parle bien pourtant. On dirait qu'il est stratège. J'ai rencontré quelqu'un comme ça, une fois. Il me le rappelle. Rah, j'oublierai jamais cette nuit avec ce révo. Ni la matinée. La plus longue dissertation que j'ai jamais entendu. Il savait plaidoyer, lui. Le géant est pas trop mal. On est trois rois ici, donc, hum. Mais ça ne les regarde pas, donc je ferme ma gueule.

      La dragonne reste elle-même, elle ne pense qu'à manger le dessert, ce qui me rappelle que moi aussi, j'ai faim. Puis Adamant parle et propose de nous réunir dans une salle, comme France l'avait suggéré. On retrouve cette dernière qui fait un discours à son mari quand ce dernier refuse de déverrouiller des informations pouvant nous aider. Puis, comme tout mari, il cède à sa femme. Il est intelligent le robot. Le marié révèle alors un tas de secret juteux que je m'empresse de noter dans un coin de mon esprit. Suite aux révélation d'Adamant, qui doivent bien durer vingt cinq jours, Izya propose de créer des orages avec ses pouvoirs. Et personne d'autre ne réagit, chacun semble reprendre sa petite vie.

      " J'ai trouvé des feux d'artifices et de la poudre pour des tirs à blanc, mais ça peut faire écran de fumée léger. Tout ramené dans le coffre, dans la salle de tournage, près de la porte du hall d'entrée, " dis-je en désignant l'endroit pas loin d'ici. Une gonzesse s'approche d'Izya, avec une pièce montée et de la bouffe. Je bave rien qu'en sentant le produit. Je m'approche d'elles avec un regard affamé.

      " On pourrait avoir quelque chose à manger nous aussi, s'il vous plaît ? J'commence à avoir super faim ... Et combattre le ventre vide, c'est signé un arrêt de mort. " Je regarde la cuisinière avec un air de chat malheureux pendant que mon ventre gargouille. J'aurais bien sauté sur le plat, mais j'en senti le regarde animal et meurtrier qui m'attendait si jamais j'osais toucher avant la reine dragonne. Alors j'ai pas fait. J'connais la chaîne alimentaire quand même ... Donc je soudoie la pâtissière à coup de regards mignons, puisque l'autorité ne fonctionne généralement pas avec ces types.


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      Tour 7 - Salle 7

      - Ah, et dernière chose. Juste parce que je préférerai que tout soit clair pour tout le monde ici présent. On est d'accord que ce n'est pas du tout une animation, finalement, hein ?

      - Hé hé.. Une animation ?  Bien sûr que s'en est une voyons.. Et si les boîtes de conserve, sans offense, essayent de nous éventrer, déboyauter, exploser et que sais je encore... c'est pour notre bon plaisir ? Rien de mieux qu'un peu d'exercice pour faire passer un repas insipide vous me direz. Puis si on finit comme bectaille pour de la verasse autant qu'on est, ça fera une bonne histoire à ramener à la famille le jour de la mise en bière...

      Le ton sarcastique provenait du fond de salle. Maintenant debout, le Cavalier descendait les marches pour rejoindre Adamant une carte à la main. Les histoires de justice, de valeur, de conquête cybernétique ou de dévouement ne l'intéressaient pas outre mesure, particulièrement en temps de crise et encore moins quand il n'était pas impliqué. Seule sa survie le préoccupait à l'heure actuelle. Vieille habitude de pirate que de ne penser qu'à sa poire.. La question s'était posée de livrer son hôte, le petit gars du Gouvernement ayant fait germer l'idée, mais comme ça aurait impliqué d'ouvrir les portes en priant la clémence.. La clémence d'une machine valait pas grand chose jusqu'à preuve du contraire, Adamant ne comptant pas. Le garde du corps n'était pas un plaisantin non plus. Prévoir les défenses de la place forte improvisée restaient la meilleur chose à faire. Qu'importe si les chiens avaient décampé ou que d'autres manquaient, ils auront tout le temps d'être informé plus tard.

      Arrivé aux bas des marches de la salle jacassante, le Cavalier toqua son arme une nouvelle fois histoire d'attirer l'attention. Il monta également le ton pour que la surdité ne serve pas d'excuse aux idiots.

      - Pour les plus demeurés on est là, tout en parlant il joignait le geste à la parole grâce à la carte des lieux, et en face partons de l'idée qu'ils peuvent sortir des murs, plafonds et sol. Les murs restent le plus probable. Donc pour dire simplement, ça va être un sacré foutoir comme dehors si on ne bouge pas. Y servira à rien d'être dans chaque pièce, mieux vaut créer des souricières. Des zones réduites à défendre à plusieurs. Pas besoin de s'occuper des loges, de l’entrepôt et de la salle 4 de mon avis. Le gros des forces dans le studio de tournage couvrira bien suffisamment les incursions de ce coin. Si vous tenez aux civils, serait une bonne idée de les fourguer dans le bateau, c'est à l'écart des murs. Le Hall fera un bon goulot, mieux qui viennent par là.
      - Je veux personne dans les cuisines !
      - Humpf... Ouai ça se tient. Un bon moyen de délester si les cuisines et la salle à manger sont défendues.
      - Et l'explosif ?
      - La partie 9, 11 et 12 me parait le bon endroit pour être piégé. S'en dites quoi ?


      Récapitulatif a écrit:Donner une chance aux bisounours de continuer de rêver, avancer un début de plan de défense.


      Dernière édition par Le Cavalier le Ven 22 Fév 2019 - 21:37, édité 3 fois
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      Salle 7 Tour 7

      L’heure est à la réunion, je vous épargne tout le blabla jusqu’à maintenant que l’on a eu droit de la part d’Adamant, putain, on doit organiser des défenses et lui il gâche notre temps précieux pour des histoires qui aurait pu attendre.

      M’enfin, je picole à grosses goulées.

      Voilà que la cuistot ramène une pièce montée, mais où est l’alcool ?! Puis on est le reste de l’apéritif ?! C’est une honte de ne pas avoir de sauciflard ! Ou encore même juste des saucisses cocktails ! Je désapprouve se mariage juste pour ça !

      Poil de carotte, pas mon partenaire qui ne cesse de me suivre, l’autre là, Clodo… non, Clotho, il me sort par les yeux ce gars-là, je ne sais pas, c’est physique. Il m’énerve à faire sa jeune pucelle auprès de la cuisinière, il se dit être un pirate wouah ! Vive le pirate qu’il est ! Dépendant des autres qui lui font de la bouffe et vendant ses fesses pour aider des mariés qui à la fin nous cache des choses. Ma foi, laissons-les bien que l’envie de lui foutre mon poing dans sa petite gueule me tente.

      Je tire sur ma clope, écoutant avec soin le dernier qui a prit la parole, enfin un qui se préoccupe de notre siège.

      Je me joins à lui, observant le plan et songeant durant quelques secondes.

      - Je pensais pas tout à fait à la même chose mais plutôt bonne idée que tu as là amigo. Seulement partons du principe qu’ils peuvent sortir des murs, du plafond etc. comment nos pièges pourraient réellement fonctionner ? Je pense qu’il faudrait se servir d’une des faiblesses des ces putains de boîtes de conserves. La lumière ? Ils peuvent en avoir une autre, tout à l’heure j’ai testé, mon fruit permet de les rendre totalement aveugles eux aussi. En plus de ça nous pouvons aussi tester l’eau, cela les ferait peut-être disjoncter ces fichus morpions de métalleux. En tout cas si nous devons prendre poste dans certaines salles je serais d’avis pour peut-être même pour piéger la cuisine, nous devrions former une sorte de ligne défensive en ne défendant que les salles 7, 9 et 5, pour gagner un peu de temps nous devrions piéger les 8 , 9, 10, 11 et 12. Le reste comme tu l’as mentionné, je ne vois pas l’utilité de les défendre, je pense que si nous tenons cette dîtes « ligne » nous pourrons alors les utiliser pour abriter les civils bien que je m’en contrefous de leurs sorts. Bref. Pour en revenir à la stratégie, la salle où je me situerai, on pourra quasiment les neutraliser grâce à mon pouvoir qui peut recouvrir d’assez grandes surfaces, il suffit à mes coéquipiers de me toucher pour voir à travers ma brume ténébreuse, ainsi nous pourront nous faufiler parmi les robots et essayer d’en neutraliser pas mal. Qu’en penses-tu ? Et vous autres ?

      Mon œil se dépose en premier lieu sur le vieillard avant de faire un tour de la foule.

      - Pour ce qui est des zones à piéger j’pense qu’on devrait faire des barricades en bois où je ne sais quel matériaux, les ustensiles de cuisines on pourrait les faire voler ! Tiens ! On pourrait même utiliser de l’huile bouillante à jeter sur cette vermine ! Et même toi, le petit gars ! Tu pourrais rendre le sol glissant avec ton savon ! En plus de ça dans la salle de tournage j’ai aperçu des dials, je ne connais pas vraiment l’effet qui produisent mais ils n’ont pas la même forme que ceux qui font la lumière. Ah et, le bateau à l’intérieur, on pourrait s’en servir soit pour tendre une embuscade soit on le fait effondrer sur les affreux ! M’enfin, à vous de voir. J’propose juste.

      Je finis par tirer une taffe sur ma clope. J’aperçois que le mioche est partit, merde, du coup il a pas écouté mon plan et dire que c’était l’un des principale intéressé avec son savon… décidément j’ai l’impression qu’ici nous sommes une poignée à vouloir tenir face à ces robots et une majorité qui veulent s’embrouiller entre-eux dans un moment pareil. Qu’ai-je fait pour mériter cela Dieu ? Oups c’est vrai, je suis mon seul Dieu.
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      Zone 12, Tour 7

         Certains civils se sont débarrassés de leurs affaires avant de suivre le "groupe d'intervention". Moi ? Je suis resté là, en bon garçon de vestiaire, à trier les habits de sorte à ce que tout soit facile à retrouver. S'il y a bien une chose que j'ai apprise à faire étant gosse, c'est être organisé : interdiction de faire honte à mes parents en milieu mondain !
         J'en profite pour reboutonner le col de ma chemise et ajuster le noeud papillon comme il se doit.
         J'ai envie d'une clope.
         J'aurais dû donner un numéro aux invités pour classer leurs affaires...

         Le temps passe. Je vois un type rentrer dans les toilettes et en ressortir aussitôt, suivi peu de temps après par un drôle d'individu en train de remonter sa braguette, l'air satisfait. Je lui fais coucou, sans trop savoir pourquoi. Il se barre. A la bonne heure.
         Je me sens... Perdu. Je m'invite à une fête où sont réunis des personnalités importantes, je me retrouve au milieu d'une bataille entre hommes et machines et, comble du pire, me voilà enfermé avec la douce France, son mari, des fous, des nobles, des artistes, des criminels et des officiels ! Tout ça pour empêcher un autre malade de faire du mal à mon coup de coeur.
         Si seulement tout ça n'était qu'une pièce !

         ... Je pourrai, éventuellement, devenir la vedette ?
         AH ! Il faut que j'arrête de me faire des films ! Et surtout je dois réagir. Je ne peux compter que sur moi sur ce coup : je reste avant tout un intrus et quelqu'un finira forcément par s'en rendre compte. Autant commencer à fouiller les lieux, histoire de voir si je ne trouve rien d'utile.
         Autant commencer par la pièce à ma droite, à côté des toilettes.

         J'ouvre la porte et tombe sur... Une chambre ?
         Qu'est-ce que ça fout ici ? C'est extrêmement mal placé ! Et elle est immense en plus ! Et le lit aussi ! Et l'armoire ! Et le bureau ! Et la deuxième armoire ! Et une troisième...
         Et c'est quoi tout ce barda ? Il y a des costumes pendus à la porte et sur le chevet, des masques près du miroir sur le bureau, du maquillage à ne plus savoir qu'en faire, des chaussures, encore des chaussures, toujours plus de chaussures... De l'huile et de l'anti-rouille ?
         Oh... C'est LEUR chambre donc ?
         Ça a quand même des airs de pièce à tourner, vu le matériel technique autour du lit. Je me demande dans quelle scène ça pourrait être utilisé...

         Non ! Non non non ! Mieux vaut en revenir à la situation.
         J'ouvre un tiroir, je fouille un peu... Je rougis de ma découverte, j'apprends des choses sur les goûts de France, je deviens honteux, je cherche ailleurs...
         J'espère que ça en vaut la peine. Et qu'il nous reste du temps.

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      Bon, ben écoute, hein, belle histoire. Je suis pas spécialement fan des flashbacks dramatiques mais c'était bien joué. Il est doué le robot, ça me rappelle tous ces films où les humains sont moins attachants que les automates. Ou les animaux. Dur d'être comédien de nos jours je crois.

      Je finis de ronger ma cuisse de porc tranquillou, au fond de la salle. Les gens gueulent quand je me mets devant, pourtant je fais pas de bruit. La dragonne par contre, c'est le déluge. Même qu'elle est tellement bouleversée qu'elle demande si on est bien en anim. Aïe. Erreur ça, faut jamais sortir de son personnage. C'est comme regarder l'escaméra, interdit. Briser le quatrième mur, c'est inadmissible, t'es d'accord ?  Heureusement, le Juge lui affirme que c'est bien du faux. Il parle de se faire butter et de boire de la bière aussi. Bon, c'est un artiste hein. Eux, s'ils ne prennent pas leur déjeuner sur des chaises bardées de lames de rasoir la vie ne vaut d'être vécue.

      Y a du passage, aussi. Myosotis se tire avec sa potine, l'hystérique des cuisines se point avec de la bouffe pour tout le monde. Enfin non, deux personnes seulement: la dragonne et Caramélie. Sympa, belle solidarité féminine. Sont pas supposés nourrir tout le monde les cuistots ? En même temps, favoritisme des femmes, cheveux bleus, on commence à piger le personnage je crois. Le genre à te traiter de sale mâle intelligent cisgenre, mais à dire que tu lui casses les couilles et gueuler comme la dernière des hyènes quand tout le monde ne lui a pas fait un pont de dos pour descendre du puffing tom avec sa poussette avant tout le monde.

      Sinon, ben des idées se profilent. Combattre des robots avec de la lumière, les aveugler avec un fruit, employer des artifices. Ouais, pas mal, chacun y va de sa petite idée. J'apprends même qu'un des nôtres peut créer du savon. C'est rigolo, en tant que roi des océans, de faire un fruit savon. Par contre, je pige rien au truc des chiffres. Il y a un schéma ok, mais quand tu sais pas lire, sécuriser la pièce six ou vingt-trois, ça ne veut rien dire. J'ai juste pigé où on était, ça ok.

      Quand chacun a fini ses idées, à mon tour je prends place sur l'estrade devant la salle. On va faire simple et bon.

      Bon, si je pige bien, on doit gagner du temps avec des pièges et entourloupe,s ok. Mais comment on se tire ? Ben je vais vous le dire: en bateau. Si cette baraque est un futur fromage à trous, ça sera de plus en plus chaud de protéger des places étendues. Le bateau, c'est un bastion dans le bastion. Je serais d'avis d'y rassembler les civils et nous préparer à prendre le large avec. Comment ? Hé hé, mais vous êtes chauds ce soir ! Quelqu'un a un bâton à lèvres ?

      Je me sers de la toile pour dessiner un bateau et une rampe qui descend très fort, puis remonte d'un coup.

      On casse un mur, on dévale le toboggan et on profite de la vitesse pour passer par dessus la menace. Bon, l'est pas dit qu'on aille bien loin, mais si on bidouille un peu la rafiot pour en faire une grosse caisse à savon et que Myosotis nous aide à glisser avec son fruit, ça peut le faire. On peut même employer la dragonne et moi-même pour tirer le machin avec un voile d'ombre aveuglante.

      J'ai déjà fabriqué un bateau. Trois ans ça m'a pris, sur une foutue île que je comptais pas y rester plus d'une semaine. Ca sera sommaire comme transport, mais c'est faisable. Faut juste me donner du temps et protéger le studio. D'ailleurs, je m'y mets de ce pas.


      Je salue la foule et dépose l'os rongé jusqu'à lui-même sur le plateau de la petite bleue acariâtre. Parvenu au studio, je vois le mec au savon qui papote façon ado gothique en retrait lors du bal de fin d'année.

      Hey, Myosotis !

      Quelques pas et j'arrive auprès d'eux. Sont pas charmés de me voir, bordel, ce sont vraiment des gothiques en fait !

      Coucou tout le monde. Je connais pas vos noms, mais salue tous les Béhémoth, Dante, Lilith et Satan que vous connaissez. Alors, pendant que tout ce petit monde, là, truffe les toilettes de pétards, j'ai pensé à un plan de repli, histoire qu'on ne doive pas tous se planquer dans des placards d'ici deux heures. Tu te doutes que ça sera un peu chaud pour moi de passer pour une paire de chaussettes.

      Et donc, si tu peux, au moment opportun, employer ta savonneuse pour lustrer au ça-glisse une rampe qu'on aura dressée bien haut, ben ça serait cool. Pour nous tous, pour éviter de crever d'une mauvaise chute. C'est pour faire une rampe de lancement avec le bateau.


      Plan parfait. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ?
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      Tour 7 - Salle 6

      Minos avait beau surplomber ses trois interlocuteurs de plusieurs mètres, les petits n’étaient nullement impressionnés. Ils se contentaient de le fixer d’un air nonchalant, presque flegmatique alors qu’il leur adressait la parole en toge. Il avait l’air de n’avoir rien entendu de leur conversation, tant mieux. Les trois gouvernementaux n’avaient pas vraiment envie qu’on se mêle de leurs affaires, raison pour laquelle ils s’étaient volontairement écartés pour que ne les entende pas. Visiblement, le grand gaillard avait besoin des pouvoirs savonneux de Myosotis pour élaborer un plan capillotracté trouvé sur le pouce. L'intéressé arqua un sourcil avant d’esquisser un petit sourire en coin.

      - Je ne suis pas certain de vous avoir déjà croisé… Oh si, suis-je sot ! Votre affiche est placardée partout avec votre tête en gros dessus. Minos, primé pour trente-cinq millions de berries. Et notre mésaventure ici vous confère le droit de me tutoyer ? Intéressant.

      - C’est pas la question. Aujourd’hui on a besoin de se serrer les coudes et....

      - Je le connais le couplet sur la faction, je l’ai fait y a dix minutes. Coupa Myosotis, plus froid que précédemment.

      Derrière le jeune homme, Annabella et Scarlett souriaient également. Elles n’avaient même pas besoin d’ouvrir la bouche, elles partageaient cette appréhension envers le révolutionnaire qui faisait comme si de rien était. Minos voulu enchaîner après la dernière réplique de Myo’, mais ce dernier ne lui en laissant pas l’occasion. Il reprit la parole, plus acerbe encore :

      - Je ne me souviens pas d’ailleurs vous avoir entendu aller dans mon sens.

      - Les conflits internes ça nous aide pas. On a pas ce luxe.

      - Oh non mon bon seigneur, on a pas le luxe d’écouter la seule personne qui ose vouloir régler la situation autrement. Pourtant on a le luxe pour faire des gâteaux, batifoler en cuisine, regarder des escargofilms, pleurer en écoutant un imbécile nous raconter son histoire. On a le luxe pour fouiller une maison remplie d’objets inutiles pour faire semblant d’établir une once de défense. On a le luxe pour échafauder des plans stupides, et on a le luxe de demander son aide à la seule personne qu’on a osé rabrouer et rejeter quelques minutes plus tôt.

      -

      - Moi aussi je peux jouer à ce jeu, Minos. Vous n’êtes pas le seul.

      - Alors quoi ? On en est où ?

      Myosotis souffla, las. Il tourna sa tête vers le bateau posé sur le plateau de tournage avec d’étendre son bras puis claquer des doigts. Soudain, l’entièreté du navire fut soulevée par une rampe de savon qui se matérialisa sous sa coque. Il avait juste à être glissé par une force quelconque pour dévaler la rampe et le navire heurterait peu importe ce qu'il toucherait à l’arrivé. L’androgyne aux cheveux rosés s’en retourna vers le demi-géant.

      - C’est tout ce que vous aurez de moi pour l’instant. Si vous voulez autre chose, vous n’aurez qu’à vous allier à moi la prochaine fois que j’en aurai besoin. Si vous ne le faîtes pas, alors tant pis pour vous. La collaboration, ça va dans les deux sens et je suis fatigué d’être le vilain petit canard d’une bande de criminels. Alors si vous avez besoin de mon savon pour faire bouger cette chose, croyez moi vous allez devoir le mériter. Tous. Autrement j’espère que vous trouverez un autre moyen de faire bouger ce rafiot de fortune. Ai-je été clair, Minos ?

      - Limpide, Myosotis.

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      Tour 8

      Si les bruits de martèlement ne s'étaient jamais tus, depuis peu d'autres se font entendre, en de longs sifflements. Ceux qui ont déjà fréquenté les chantiers peuvent reconnaître le hurlement ininterrompu des perceuses automatiques. Les murs de la villa résistent encore aux coups, mais pas aux pointes d'acier qui traversent diverses hauteurs de plusieurs pièces. Des trous grands comme des verres, suffisants pour y glisser de gros yeux rouges inquisiteurs. Ou, dans le cas présent, une série de serpents sont la sonnette a été remplacée par une mèche perce-muraille.

      Les reptiles tombent au sol de diverses pièces. Etrangement, ils n'attaquent pas les organiques à vue. Certains filent se cacher dans des armoires, d'autres visitent la pièce. Le danger immédiat, c'est la fumée piquante qui commence à s'infiltrer dans la salle à manger et les loges où personne ne s'est posté. Le feu n'a pas été éteint dehors, Tim Uzi et Numéro 4 l'entendent à présent. Les Z l'utilisent à leur avantage pour empoisonner les vivants. Quant à Arhye, occupé à fouiller la chambre du couple Iom. Il entend frapper trois grands coups. Mais ça ne vient pas de la porte d'entrée, le visiteur pénètre par une des garde-robes à chaussures qui s'effondre sous la puissance du coup. Dans le tunnel d'un bon mètre formé contre le mur de l'Est, NégoZiator se tient là, fier, la bouille enfantine rivée sur le petit fouineur. La poussière du forage retombe à peine qu'il tend déjà son escagrophone comme un reject dial sur l'invité aux cheveux blancs.


      Il y a un Zerpent dans ma botte ! Mais, un inztant. Vous n'êtes pas dans votre chambre, ezpèze de zans-gêne. Où zont les mariés ?
      Puis, il retourne au dehors d'un petit bond pour laisser place à une tête de serpent géant au regard intense. Le cou de la créature n'en finit pas de coulisser dans la pièce et elle prend de la hauteur comme pour être prête à attaquer. Menaçant et démesuré, le BaZilik ne ferait littéralement qu'une bouchée de l'humain.
        Tour 8 Zone 6 (action conservée)

        Ha ha ha ! Sont marrants ces gratte-papier du Gouvernement. Ils prennent tout le monde de haut, ils font des phrases, ils se prennent pour Mark O. Reil. J'en ai un là, un énergumène. Tu sais, j'ai été cool avec tout le monde globalement. Même la fille aux cheveux bleus, au fond rien de désobligeant. Et voilà que le zig me cause de mon affiche et du fait de le tutoyer. Mais en fait, selon mon rang de Roi, il n'aurait même pas le droit de m'adresser la parole. Mais bon, on va dire que je fais un genre de dérogation quoi. Par contre, je pige qu'il joue son personnage et qu'il me confère le rôle d'un animateur. Je l'ai cherché aussi, avec mon plan de bateau. On joue le jeu, même si je suis loin d'être aussi bon comédien.

        Non mais, les primes, qui traque qui, on s'en fout un peu de ça je pense. D'autant qu'ici on...

        ...Je le connais le couplet sur la faction, je l’ai fait y a dix minutes.

        Euh, je, euh, quoi ? Il me coupe ma réplique ? Hey, c'est quoi ça ? C'est moi qui pique des bateaux, mais c'est lui qui vole la vedette ? Et il enchaîne, comme quoi j'ai pas été dans son sens. S'il parle du moment où il se chamaillait avec force rouge, je ne l'ai pas clashé. J'ai même soulevé ce qu'il disait de juste à mes yeux. Et si pour être jugé dans son équipe faut lui dérouler le tapis rouge et jeter des pétales de roses, ben qu'est-ce qu'elle fout avec lui la petite albinos ? De mémoire, tout ce qu'elle a dit, c'est "Clotho tu pues, et si on trouvait un terrain d'entente au lieu de se disputer ?" C'est ça la différence cruciale ? J'ai pas insulté Clotho, donc je suis contre Myosotis ? Sérieux, j'estime avoir été juste et constructif, pendant que la plupart des témoins se grattaient les couilles. S'il ne m'accorde aucun crédit parce que j'en ai des millions affichés sur un morceau de papier, c'pas moi le problème.

        T'as peut-être la mémoire un poil sélective bonhomme, j'ai pas pris parti dans votre dispute, intéressante au demeurant. Mais vu le merdier qui se prépare, et le besoin de collaborer, lancer une tribune politique dans un premier temps c'était peut-être un luxe.

        Et là, ça pète, il vide son sac. Je capte que le mec est surtout exaspéré et que les idées dispersées le blasent. L'en a ras-le-bol en fait, et là faut que ça sorte. Alors, je laisse faire. Je pense que ça lui fait du bien et que de toute façon le couper n'apportera rien. Pour le coup, notre conversation est potentiellement un luxe hé hé, mais ça peut aussi ressouder un peu les gens. Il a trois personnes avec lui. Assez pour montrer qu'il peut se coordonner, pas assez pour un infect effet de masse qui le conforterait dans l'idée que tout ce que son groupe pense est forcément la vérité. Parce que ça, ça foutrait la merde.

        Je me tais, le laisse se calmer tout seul. Quand il me fait comprendre que je peux répliquer, je m'exécute,mais calme, sans provocation.

        Tu peux me tutoyer si t'en as envie, y a pas de mal. Je ne t'ai jamais rabroué perso, je te connais pas et je m'en fiche que tu sois du Gouv'. D'ailleurs, ces factions dont tu parles, je m'en cogne aussi quand on n'est pas en danger. Je juge au cas par cas, c'est aussi simple. Et si ça peut te rassurer, Clotho, je le connais même pas. Je lis pas le mondial, je regarde pas les wanted. Bref, vous êtes tous pareils pour moi.

        Et je n'ai rien contre toi, ni tes idées, Myosotis. Aucune prétention de savoir quoi faire. Je tente, c'est tout. Et mon plan d'escapade n'est pas un truc perso, il inclut tout le monde. Toi compris. C'est pas une obligation du reste, je te demandais juste un service. J'accepte sans chouiner que tu refuses, je ferai autrement c'est tout. Juste qu'optimiser les dons de chacun, ça me parait utile qu'importe la stratégie. Tu peux au moins m'accorder ça je crois.  


        Myosotis me rend service, puis de façon encore plus pratique prévue. Au lieu de savonner un toboggan, il en façonne un directement en savon. Ca claque ha ha, je suis sûr qu'il s'est déjà amusé à sculpter un tas de trucs avec son pouvoir. Moi je le ferais. Je peux te dire que toutes les statues des villes visitées se retrouveraient avec des prothèses de macropéniens. Non mais c'est juste une idée comme ça hein, sûrement qu'après je ferais des scènes de batailles navales historiques, des machins religieux chiants.

        Je sifflote devant le grand pont tout joli. Plus qu'à customiser le navire et on est bon. Et protéger le pont aussi, parce que j'imagine pas qu'il tienne de nombreux chocs si les Z s'y frottent. En attendant, on a de quoi bosser.

        - C’est tout ce que vous aurez de moi pour l’instant. Si vous voulez autre chose, vous n’aurez qu’à vous allier à moi la prochaine fois que j’en aurai besoin. Si vous ne le faîtes pas, alors tant pis pour vous. La collaboration, ça va dans les deux sens et je suis fatigué d’être le vilain petit canard d’une bande de criminels. Alors si vous avez besoin de mon savon pour faire bouger cette chose, croyez moi vous allez devoir le mériter. Tous. Autrement j’espère que vous trouverez un autre moyen de faire bouger ce rafiot de fortune. Ai-je été clair, Minos ?

        Je m'apprête à dire que oui oui et commencer à bosser, mais pas correct. Il vient d eme faire économiser une bonne heure de construction, ça mérite un poil de considération quand même. Pour réduire la diff de taille, je m'assieds en tailleur, en veillant bien à ne rien exposer. Et je souris au Myo, parce qu'au fond il m'est sympathique. C'est un râleur quoi, mais j'aime les râleurs.

        J'en demandais pas plus, mais tu seras le bienvenue à bord quand il faudra décarrer. Juste, Myosotis, conseil de vrai pote, n'en veux pas aux gens d'avoir leur tactique. On ne se connait pas, on a tous nos passifs, nos objectifs et notre façon de voir la vie ainsi que notre survie. Si des gens préfèrent faire la tambouille pour occuper les esprits et remplir les estomacs, très bien, qu'ils fassent ça. Si d'autres veulent casser du Z, parfait aussi. Intendants, fantassins, artificiers, ils ont tous leur place dans une guerre. Et tous n'ont pas  à statuer sur les sujets plus "diplomatiques".  

        Puis, vilain petit canard au milieu des criminels. Je pense pas que les gens ici prennent la peine de te juger. Faut pas oublier qu'on parle de pirates et autres vermines à bord. T'as fait des études, c'est cool, mais pense bien que t'avais déjà plus de qualifications en t'inscrivant à ta première année scolaire qu'une partie des zigs présents. Puis sont pas tous des flèches, surtout en groupe. T'as plus de chances de leur demander de monter des oeufs en neige plutôt qu'un plan en béton.


        Ca, la justice warrior qui ne partage pas ses dracoburgers, c'est pour ton petit cul.

        Si tu veux être un stratège de guerre, fort bien. Mais cette armée n'est pas calibrée, entrainée. Ce sont des mercenaires et paysans embrigadés dans un combat qui les dépassent. Certains y gagnent même à ne pas réfléchir. Ta seule façon d'avoir de l'impact, ce n'est pas d'exiger des autres de t'écouter, ça c'est rationnel et académique. Inutile en dehors des armées régulières. Faut les manipuler pour t'attirer leur attention. Et ouais, c'est court-temps pour y arriver. Mais y a un truc à bien savoir sur les gens: on n'a pas de télécommande pour les changer et ce n'est pas leur faute. Il faudra toujours composer avec d'autres et s'habituer à l'échec. Tous les leaders connaissent le poids de la patience. Tu peux en croire l'expérience d'un Roi et seigneur de guerre.


        Des bruits de perforation résonnent et une série de serpents Z déboulent de derrière le rideau du fond de la pièce. Mais pour l'heure, c'est Myosotis qui m'intéresse.


        Pour Adamant, tu as des preuves contre lui et veux le faire démanteler. Soit. Mais question, quand même. A part ta certitude personnelle, qu'est-ce qui te prouve qu'il ment ? Si tu obtiens une preuve irréfutable qu'il veut nous la mettre profond, je t'appuie sans souci. Personne n'aime les traîtres. Mais de ce que j'ai vu, et qu'on croit ou pas à son histoire, elle ne réfute en rien tes documents. D'où le fait que je me demande, outre ta conviction perso, ce qui te fait t'opposer à Adamant. Et aussi, qu'est-ce que tu aurais fait si on t'avait suivi ? Pas écouté, ça on l'a fait. Suivi.
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        Zone 10 tour 8


        L'instant fini enfin de narguer le chasseur de prime dont la vessie extensible lui a permis de mener un long et âpre combat. L'homme contre l'animal, une vraie affiche de film. La bataille a été rude entre les deux être que tout oppose et finalement, une sorte de respect semble s'être noué entre eux. Chacun reconnaît la valeur de l'autre mais, à l'instant fatidique de la dernière munition d'Atoum celui failli, une fois de plus, à toucher sa cible. Dans une bruit d'aile prononcé la victorieuse semble presque le narguer avant de s'en aller. Le natif de Kate Berg remonte ses vêtements et se retourne pour sortir des toilettes. Une fois la porte poussée il voit un serpent tenter de passer sous la porte. D'un seul coup d'oeil il remarque que ce reptile n'a absolument rien d'organique et l'attrâpé grâce à un fabuleux réflexe par la queue. L'animal se débat dans tous les sens et face à la puissance mécanique déployé le jeune homme n'est pas de taille. Dans un geste presque désespéré il parvient à lancer la machine dans la cuvette des toilettes puis referme le battant. Enfin, d'un geste d'une banalité sans nom il tire la chasse. Aspiré et aspergé d'eau en abondance le robot manque de sombrer. Heureusement, le docteur Z les a immunisé face à cet élément, seul leur coeur rouge est vulnérable. 
        Tentant alors de s'échapper de son cercueil morbide, le serpent mécanique pousse de toutes ses forces et fini par sortir malgré le fait que le chasseur de prime se soit assis sur le battant. Vexé et énervé par la ténacité de la bête Atoum récupère la queue de la machine au vol et en tournant sur lui même la fracasse contre le mur, éclatant par la même occasion son coeur.
        Enfin vainqueur, Atoum sort en grande trombe des toilettes.
        > Et l'voilà, et l'voilà mais c'est qui ? C'est Atoum ! Et les fan font quoi ? Ohhhhhhh !! Et ses fans font quoi ? Ohhhhh !! La meilleur des meilleurs, c'est Atoum ! Scande-t-il en dansant et en chantant.
        N'ayant pas le temps de se laver les mains il entend une multitude de sifflement inquiétant qui le font sortir de la pièce et rejoindre le couloir principal attenant.
        > P'tain d'merde j'me suis pissé sur la godasse... se plaint-il en regardant son pied et en se tapant le front avec le plat de la main. Connasse de mouche, peste-t-il.
        Finalement ce sont 5 à 6 reptiles mécaniques qui sont présente ici. Leur aspect non agressif surprend Atoum ce qui ne lui donne même pas envie de les frapper. Pour une fois il préfère s'économiser pour taper sur de la vraie caillasse.  Enfin, c'est ni plus ni moins qu'une excuse car complètement sobre le chasseur de prime est très limité dans ses capacités au combat. 
        C'est alors que les serpents se changent d'un coup, leur tête grossit et devient celle d'un véritable prédateur reptile.  Leur sifflement est de plus en plus inquiétant et, ils se rassemblent pour encercler l'alcoolique.
        C'est dans ce genre d'instant où tout semble perdu que l'être humain, dit-on se transcende. Les grandes hommes se révèlent dans ce genre de situation, on la décharge d'adrénaline aidant, l'humain devient l'espace d'un instant surhumain. 
        > Ohhhhhhh s'cours à l'AIIIIIIIIIIIDE, hurle-t-il sans la moindre once de virilité.


        Dernière édition par Atoum Bahara le Sam 23 Fév 2019 - 15:44, édité 1 fois
          Entre la zone 12 et 10, Tour 8

          - Oh putain...

              C'est tout ce que j'ai trouvé comme réplique. Il faut dire que la situation laisse peu de place à la réflexion ! Le spontané, il n'y a que ça de vrai. Par contre un serpent géant métallique, c'est quand même un sacré frein à l'improvisation, soyons honnêtes !
             POURQUOI il a fallu que ça tombe sur moi ?! On veut ma mort, c'est sûr !

             Le python mécanique ouvre la gueule et fond vers moi pour me happer. J'esquive de justesse en lui jetant l'escaméra au passage. Sans broncher, il recommence, m'obligeant à reculer jusqu'à la couche des mariés. Je tente de le repousser mais mon coup de poing, pas très assuré, lui fait l'effet d'une pichenette sur le nez... La prochaine fois : penser à prendre de l'élan. Et à y mettre du sien.
             Sauf que je suis dans une chambre remplie de bric à brac et que la bestiole en face est énorme ! Autant le dire, c'est un piège à souris !
             Surtout que là, le serpent se met à émettre un bruit bizarre tandis que ses yeux - du moins ce qui s'y apparente - commencent à produire une série de petits flashs, de plus en plus lumineux...

             Je ne suis pas un génie, mais j'ai vu suffisamment de longs-métrages pour savoir que ça, c'est signe d'un tir de rayon.

          - Et m...

             Je ne prends pas le temps de finir ma phrase : je saute directement derrière le lit en me couvrant la tête tandis qu'une sorte de "Bang !" sonore m'indique que le coup est parti. Même les yeux fermés, j'ai l'impression de voir du blanc tout autour de moi ! Puissant son truc... Je suis heureux d'être né avec de bons réflexes.
             Je rouvre les yeux, constate que je n'ai rien, que la pièce non plus, ni le lit d'ailleurs. Le monstre siffle dans ma direction, aussi vexé qu'il peut sembler l'être de son échec.

             Ce n'était pas un laser.
             Je suis presque déçu. Vivant, certes... Mais déçu.

             Enervé, le python attaque à nouveau, avec plus de rage cette fois ! Il manque même de me bouffer le bras ! Je saute sur le lit, par dessus son cou, je me cache derrière une armoire, je n'ai pas le temps de réfléchir, je panique, j'ai toujours pas fumé ma clope, j'esquive encore, je veux ma maman.
             Je tente même une feinte en plaçant le miroir du bureau entre lui et moi... Sans gros succès : le verre éclate tandis que le museau d'acier m'envoie bouler contre la porte. Sonné, je tombe à terre.
             Et c'est là que la bête se décide à réemployer son faisceau lumineux.

             Je secoue la tête. Je n'ai pas du tout envie de savoir à quoi ça lui sert et je ne tiens pas le découvrir ! Tout ce que je veux, c'est me sortir de ce merdier !
             J'arrive à choper la poignée, à la tourner et je bascule en arrière tandis que la porte s'ouvre. Je referme très vite derrière moi, me relève, attends que le "Bang !" se fasse et m'adosse contre l'accès, espérant souffler quelques instants...

             Sssss...

             Je blêmis.
             Devant moi, un couloir. Tout au bout, le hall d'entrée. Au milieu, d'autres reptiles artificiels. Au centre de l'attention, un type qui crie à l'aide.

          - Bordel mais vous êtes sérieux, là ?!

             Et comme si ça ne suffisait pas, une masse énorme s'écrase contre la porte dans mon dos, la fissurant au passage. Le serpent géant a décidé de sortir lui aussi... Au prochain coup, nous serons pris en tenaille. C'est génial.
             J'espérais presque un miracle... Mais vu la mine qu'affiche l'autre, je comprends qu'on est dans la même mouise.

             Ssss !

             L'une des têtes de métal m'aperçoit et se détourne du groupe pour me foncer dessus. J'ose à peine bouger, ne sachant comment réagir dans l'immédiat :

          - Pardon pardon pardon Pardon Pardon PARDON !

             Je le jure : plus jamais je n'irai à une fête sans y avoir été invité ! JAMAIS !

              Au dernier moment, je décide de sauter par dessus la chose. Au même instant, la porte explose, laissant jaillir l'énormité qui me harcelait il y a quelques instants. Le petit robot, pris dans l'impact, est réduit en miette. Moi ? Je m'envole pour la deuxième fois, en direction de mon futur nouveau compagnon d'infortune.
             Si ça ce n'est pas de la chance...

          Spoiler:


          Dernière édition par Arhye Frost le Sam 23 Fév 2019 - 13:12, édité 1 fois
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          Zone 7 et 6 Tour 8

          Enfin, Minos semble être quelqu’un qui se préoccupe de notre putain de défense ! Mais lorsqu’il parle avec la demi-portion je ne comprends rien, dû au fait que je ne comprends rien. Pas à cause de mon âge, mais surtout à cause du putain d’enculé qui en fait du bruit derrière ce mur ! Je frappe le mur à l’aide du pommeau de mon sabre et j’hurle ne me doutant d'aucunement de ce qu'il se passe derrière celui-là.

          - OH ! MOINS BRUITS ! ON S’ENTEND PLUS ICI ! CONNARD !

          Bon laissons les autres s’organiser. Personnellement, je prends mes clics et mes clacs et je décide de me mettre en place dans la salle n°6, plus précisément sur le navire, parce que d’une, j’aime bien le plan à Minos, se tailler avec celui-là serait une aubaine ! Et de 2 parce que dans celui-là il est plus simple de tendre des embuscade fufufufu !

          Je finis ma clope en chemin avant de me rallumer une tige. Oui, je fume beaucoup parce qu’aujourd’hui peut-être mon dernier, comme à nous tous. Et vu comme nous sommes organisés, j’ai l’impression que ça va être le dernier.

          Je traverse la salle n°6 pour atteindre le navire surélevé à cause de la rampe en mousse, j'attrape alors une échelle et je commence l'ascension de notre salut.

          Je m’assois contre le bastingage droit du navire, fermant mon œil, attendant l’heure propice vu que les robots n’ont pas encore à traversé l’abri anti-buster Call. Fufu ! Quelles bandes de loosers !

          Hm. Parce contre il y a quelqu’un qui siffle ou j’entends des voix ? Je rouvre mon œil et je me hisse le long de la rambarde, observant les trois salles du fond. Le sifflement se fait vraiment léger, quasiment inaudible, hm.

          Quelqu’un est par là-bas ? Bah ma foi. Ils ont qu’à se démerder ! Quant à moi je vais défendre ma place aidé de quelques personnes j’ai bien l’impression.

          Je finis ce qui pourrait être ma dernière bouteille de rhum, histoire d’être bien pour combattre.

          Tout à coup j’entends un bruit de frottement métallique sur le sol. En dessous du navire, je décide de jeter de nouveau un œil et je n’aperçois rien. Hm… mon imagination. Je me rassois et là BIM ! Le bruit recommence je décide de me lever doucement, peut-être m’a-t-il entendu tout à l’heure et plus je suis proche du moment de vérité et plus ce crissement va de plus en plus vite, comme ci il sait que je vais le voir d’ici peu. Alors je me lève d’un coup et pouf. Rien encore.

          Putain mais qui joue à se putain de jeu tu me vois tu me vois pas !

          - Eh ! Gros raclure de mes deux ! Montres-toi ! J’vais t’apprendre à faire marcher les gens comme ça salopard !

          Je me ré-installe confortablement, glissant contre le bastingage du navire quand une fois arrivé au niveau du planché du navire j’aperçois un petit reptile mécanique se faufiler sur les cordages qui servent à tenir le navire, c'est qu'il est agile le con, je le vois en hauteur, le cordage si il continue le mène au niveau du mat seulement, une fois assez élevé, le malin saute pour attristé à la hauteur de mes jambes, le petit reptile se dresse, montrant ses dents ! C’est qu’elle va m’attaquer la petite merde ! Ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse ! J’ai déjà affronté un ours à main nu limite alors un petit serpent comme ça ce n’est pas ça qui va me faire peur ! Je lui donne un coup de pied puissant qu’il esquive en essayant de m’attaquer l’autre jambe. P’tain, la crevure ! A quelques millisecondes il m’avait ! Je me suis alors rattrapé sur ma jambe avec laquelle je l’attaquais pour me redresser et retrouver mes deux appuis intactes.

          - Tu commences à me briser les bombes petit serpent de merde ! J’ai jamais aimé votre race !

          Le serpent se dresse de nouveau, je crois bien qu’il n’a pas trop aimé mes paroles !

          Spoiler:


          Dernière édition par Daemon Wall le Sam 23 Fév 2019 - 14:49, édité 1 fois
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          Se déplace

          Les dracoburgers et la pièce montée finit m'avais ouvert l'appétit même si j'avais gaffé à quelques moments dans l'ensemble le tout étais plutôt bien réussi. On pouvais tout de même remercier cette fille qui avait passer un moment à nous crier dessus.

          Les dracoburgers m'on donner une idée de recette avec l'autorisation du chef de cuisine et l'aide de deux commis en plus de mon ami qui parcourt les mers avec moi, on se mit au travail. Les deux commis s'occupent de râper les 20 kilos de pomme de terre.

          "N'oubliez pas de les mettre dans des torchons propres et essorez-les afin d'ôter le maximum d'humidité. Et par la suite disposez-les dans différents saladiers"

          L'ordre était plutôt simple pendant que ma camarade s'occuper des dosages des différents ingrédients comme les œufs, la farine et le persil haché, tout en assaisonnent de sel et de poivre, puis tout les trois mélangent le tout. De mon côté, je m'étais occupé de chauffer l'huile et la moitié du beurre dans une poêle anti-adhésive.

          Par la suite on, c'était réformer en un seul groupe afin de préparer 200 galettes d'environ 8 centimètres de diamètre et 3 d'épaisseur. Pendant que je verser ma préparation  de beurre et d'huiles, ils s'étaient attelée à la préparation  des poêles afin de commencer 5 minutes après le début de la cuisson des galettes la cuisson des steaks hachés, on se les était partagé 25 chaqu'un, 10 minutes plus tard, ils étaient près cuits il fallait retourner les galettes et pendant environs 10 minutes on, c'est occuper de cuir  les oignons, l'ail et le becon  suivie de la fin de cuisson des steaks.  On a également préparé de la moutarde couper des tomate.

          Il ne rester plus qu'a disposée  sur chaque galette la moutarde, le steak haché, le bacon, 2 tranches de tomates, les oignon, l'ail, le cheddar, et la salade. Puis de recouvrir le tout d'une autre galette. Puis les commis sont charger de livrer les hamburgers. Aux invités, j'en avais piqué deux en route.

          Kosaki c'était réfugié sur le toit avec son sniper afin d'abattre quelques robots qui chercherais à s'introduire dans la villa elle avais un mini escargo-phone  pour que je puisse la joindre, il ne me rester plus qu'a retrouvé cette fille pour la remercier et également peut être glané quelques infos sur mes parents.

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          Tour 8 Zone 8/10

          Je sais pas si j'étais fait pour être pâtissier, toujours est-il que l'exercice de la pièce-montée m'apparait nettement plus facile et plaisant que la coupe des légumes. Déjà, pour chaque trait de dressage, je m'enfourne l'équivalent en crème pâtissière dans le battoir, ce qui m'apparait être une juste rétribution. Ensuite, on évite de se trancher les doigts. Et puis, le fait d'être loin de l'épicentre des cris à quelque chose de rassurant.

          Travailler dans la sérénité, c'est la clef. 'tention, la drôlesse sait donner de la voix et nous traite d'abrutis incapables toutes les trente secondes moi et ma fraîchement promue collègue - mais la fréquence des jurons est au moins trois fois plus basse qu'au chaud. J'apprécie énormément.

          Et puis, cerise sur la pièce-montée, sitôt l'édifice achevé, notre supérieure a eu la bonne idée de s'absenter pour aller servir les clients, ce qui m'a laissé tout loisir d'abandonner la mise en place restante sitôt qu'elle a eu le dos tourné. Ce poste est un vrai paradis dans l'enfer du travail. Je vais pas prolonger l'expérience pour autant, le cuisinier est un animal implacable qui repère l'odeur de l'inaction à des kilomètres. Je dois me casser avant d'être de nouveau enrôlé.


          Tu n'as qu'à garnir les flocages de ganache montée avec une chantilly serrée, que je fais l'air de savoir de quoi je parle à qui veut m'entendre à côté de moi.

          Ça ne veut absolument rien dire mais je trouve que ça sonne bien. Et moi, estomac satisfait et travailleur fourbu, je file en douce vers la porte.

          Quand soudain, alors que ma main épousait la poignée.


          " SSssss ! "

          Wooch. Un truc tombe du plafond dans un sifflement. Un putain de serpent. Ou bien, un ver de terre mécanique. Puis un deuxième ! Bordel, c'est contraire aux normes d'hygiène ça. Le premier de ces petites saloperies s'en va se faufiler sous un réfrigérateur en deux temps trois mouvements. Le second, plus agressif, manque de me gnapper le mollet.

          Alerte, on nous attaque ! que j'braille en dansant les claquettes pour éviter les assauts sournois et répétés du petit engin dont la nature reste incertaine.

          Mais personne ne lève le nez de son plan de travail. Finalement, au terme d'un âpre duel, le rouleau à pâtisserie dont je me suis équipé vient écraser la vermine. Pas le temps de triompher, un troisième bigoudi le remplace déjà. Ok, il est temps de plier les gaules.

          J'ouvre en grand la porte qui donne sur un hall... et là, bérézina. Au bout du couloir, deux gugusses que j'imagine être des convives sont au prise avec un drôle d'engin.  Relativement similaire dans les traits à ceux qui s'infiltrent dans la cuisine. Sauf que celui-là est énorme. Vraiment énorme.

          Changement de programme.

          Je propulse plein gaz mon rouleau sur l'asticot géant momentanément contrarié et gueule à l'attention des malheureux :


          Ramenez vos miches, et pas demain !

          Merci chef de m'avoir appris cette expression. Pis j'ajoute à l'adresse des cuisiniers jusqu'ici imperturbables et nobles dans l'effort :

          Faut se barricader bande de larves ! Et un peu plus vite que doucement !

          Spoiler:
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