MARY GRACE
• Pseudonyme : Maeve.
• Age : 23 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine
• Métier : Propriétaire et gérante d'une petite échoppe, le Mac Mary.
• Groupe : Civile.
• Age : 23 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine
• Métier : Propriétaire et gérante d'une petite échoppe, le Mac Mary.
• Groupe : Civile.
• But : Étendre son petit commerce, peut-être arnaquer, ne pas vieillir trop vite.
• Équipement : Un couteau en bois de cerf et un pistolet.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?//
Codes du règlement :
• Équipement : Un couteau en bois de cerf et un pistolet.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?//
Codes du règlement :
Description Physique
Sacrée chevelure : des nœuds partout parce que c'est chiant de se coiffer et que ça prend du temps d'attraper une brosse. Le blond doré de Mary est fourchu, des pointes de longueurs inégales qui donnent l'aspect d'un dégradé raté. Mais plus apparent encore : le gras. Parce que les produits de beauté coûtent chers et qu'elle n'a pas que ça à faire de se shampouiner tous les deux jours.
Tant bien que mal elle essaie de se rattraper en se brossant les dents presque une fois par jour. Histoire d'éviter les caries et limiter les plaques jaunes. Mais même s'il est beau, son sourire ne met qu'en évidence des lèvres éclatées qui tirent sur des commissures trop peu hydratées. Identique au reste de son visage finalement. Contrecoup de rudes hivers et d'intenses étés sans répits. Alors forcément un visage qui ne se ressource pas ça donne une peau qui pèle, un peu rêche, limite boutonneuse, mais pas ridée. Ça non, jamais ridée.
Et pour ce qui est des yeux, ce n'est qu'une question de temps. Plissés par grands jours de soleil parce qu'elle oublie toujours ses lunettes, fatigués à la tombée de la nuit, parfois vitreux, mais souvent rouges de fatigue. Carrément con. Parce que le vert qui scintille là est aussi joli qu'une pierre précieuse. Si seulement elle en était consciente. C'est que prendre soin de ses yeux pourrait rendre son visage tellement plus beau. Mais vain, car au-delà de ses pupilles, jamais elle n'arrêtera de froncer ses sourcils d'un air énervé ou étonné. Tique constant.
Fine parce qu'elle a eu de la chance de naître avec une morphologie cool, elle se fiche de prendre un kilo ou deux du moment qu'elle se sent bien dans sa peau. Puis c'est pas son mètre soixante-cinq et ses cinquante kilos qui vont la traumatiser. Petites formes parce que c'est une gloutonne, elle cache de plus en plus son petit ventre pour d'autres raisons tout en assumant ses seins fermes et ses fesses rebondies. Et quand bien même un peu de graisse semble gâcher la silhouette, elle en profite pour manger des conneries. Histoire d'avoir une vraie raison derrière ses mignons bourrelets.
Mais la santé c'est pas son truc, elle s'en fiche. Son corps est un peu fragile. Elle n'est pas négligente, mais une phalange qui se casse c'est pas rare, une cheville qui se foule, c'est commun. Elle connait pas le mot endurance parce que pour elle c'est chiant de courir. Depuis petite elle a toujours estimé que si elle avait besoin de cavaler instinct de survie ressortirait et l'aiderait pour taper un sprint monumental. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait se tromper.
Mais quoi qu'il en soit, Mary ne traîne pas des pieds, elle sait où elle veut aller. Sa démarche est déterminée, active avec quelques mouvements amples. Et qu'il faille marcher dans la boue, le sable, avec une jambe en moins, sur la glace, sous quarante ou moins dix degrés, elle ira. Et elle tombera malade, elle fera des pauses en chemin et sûrement qu'avec son peu d'agilité et d'équilibre elle se ramassera. Et quand les gens la verront de loin, sûre d'elle, ils se demanderont si c'est un homme ou une femme : botte et pantalon en cuir, chemise, foulard, et ceinture armée, elle a tout l'air d'un cowboy. Et ce n'est pas qu'un air en fin de compte. Et de même qu'avec sa voix grave sur certains mots ou expressions, elle s'en fiche royalement. C'est qu'une ancienne taularde lui avait même dit : « Maeve, n'oublis pas que t'es super sexy comme ça. »
Tant bien que mal elle essaie de se rattraper en se brossant les dents presque une fois par jour. Histoire d'éviter les caries et limiter les plaques jaunes. Mais même s'il est beau, son sourire ne met qu'en évidence des lèvres éclatées qui tirent sur des commissures trop peu hydratées. Identique au reste de son visage finalement. Contrecoup de rudes hivers et d'intenses étés sans répits. Alors forcément un visage qui ne se ressource pas ça donne une peau qui pèle, un peu rêche, limite boutonneuse, mais pas ridée. Ça non, jamais ridée.
Et pour ce qui est des yeux, ce n'est qu'une question de temps. Plissés par grands jours de soleil parce qu'elle oublie toujours ses lunettes, fatigués à la tombée de la nuit, parfois vitreux, mais souvent rouges de fatigue. Carrément con. Parce que le vert qui scintille là est aussi joli qu'une pierre précieuse. Si seulement elle en était consciente. C'est que prendre soin de ses yeux pourrait rendre son visage tellement plus beau. Mais vain, car au-delà de ses pupilles, jamais elle n'arrêtera de froncer ses sourcils d'un air énervé ou étonné. Tique constant.
Fine parce qu'elle a eu de la chance de naître avec une morphologie cool, elle se fiche de prendre un kilo ou deux du moment qu'elle se sent bien dans sa peau. Puis c'est pas son mètre soixante-cinq et ses cinquante kilos qui vont la traumatiser. Petites formes parce que c'est une gloutonne, elle cache de plus en plus son petit ventre pour d'autres raisons tout en assumant ses seins fermes et ses fesses rebondies. Et quand bien même un peu de graisse semble gâcher la silhouette, elle en profite pour manger des conneries. Histoire d'avoir une vraie raison derrière ses mignons bourrelets.
Mais la santé c'est pas son truc, elle s'en fiche. Son corps est un peu fragile. Elle n'est pas négligente, mais une phalange qui se casse c'est pas rare, une cheville qui se foule, c'est commun. Elle connait pas le mot endurance parce que pour elle c'est chiant de courir. Depuis petite elle a toujours estimé que si elle avait besoin de cavaler instinct de survie ressortirait et l'aiderait pour taper un sprint monumental. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait se tromper.
Mais quoi qu'il en soit, Mary ne traîne pas des pieds, elle sait où elle veut aller. Sa démarche est déterminée, active avec quelques mouvements amples. Et qu'il faille marcher dans la boue, le sable, avec une jambe en moins, sur la glace, sous quarante ou moins dix degrés, elle ira. Et elle tombera malade, elle fera des pauses en chemin et sûrement qu'avec son peu d'agilité et d'équilibre elle se ramassera. Et quand les gens la verront de loin, sûre d'elle, ils se demanderont si c'est un homme ou une femme : botte et pantalon en cuir, chemise, foulard, et ceinture armée, elle a tout l'air d'un cowboy. Et ce n'est pas qu'un air en fin de compte. Et de même qu'avec sa voix grave sur certains mots ou expressions, elle s'en fiche royalement. C'est qu'une ancienne taularde lui avait même dit : « Maeve, n'oublis pas que t'es super sexy comme ça. »
Description Psychologique
Pour Mary, pas besoin de fermer les volets pour dormir. Son principe est simple : si t'as envie de dormir, c'est pas un rayon de soleil qui va te troubler. Alors même à cinq heures du matin, les doux éclats du soleil ne lui font pas peur. Et puis la grasse mat c'est un peu désuet pour elle. Rien ne vaut un bon vieux réveil à la fraîche, pas de temps à perdre dans la pionce. Mais malheur à celui qui fera grincer le parquet. Son sommeil léger ne pardonne pas : une branche qui tape contre une vitre, le vent qui souffle dehors ou une porte qui claque, rien ne lui échappe.
Mais le truc, c'est que Mary ne râle pas que pour le bruit, elle râle pour tout. Et c'est chiant. Une personne qui s'arrête dans la rue et qui n'avance pas assez vite, elle râle. Une bouteille d'eau qui se renverse sans faire exprès, elle râle. Des mouches qui volent pas loin d'elle, elle râle. De la nourriture qui pue, elle râle. Envie de faire pipi, elle râle. Des amoureux qui s'embrassent, elle râle. En fait, elle râle sensiblement pour n'importe quoi. Et c'est pas faute de lui avoir rappelé. Mais Mary n'accepte pas la critique, elle est un peu sensible voire trop susceptible. Alors forcément elle a le sang chaud, et caractérielle comme elle est, c'est qu'à défaut de se remette en question, la balancera penchera toujours vers les disputes et le clash.
Et là-dedans, elle est forte. Parce que Mary, elle sait manier les mots comme elle veut. Son débit de parole est assez intense, faut la suivre. Mieux encore, une aisance à l'oral qui crée un charisme et une éloquence presque non crédible. Mais faut faire gaffe, parce qu'elle sait aussi charmer et manipuler à son avantage. Un penchant plus immoral que malveillant. Persuader au lieu de convaincre. Et pourtant les arguments ne manquent pas. C'est bien ce qui l'aide à pousser les clients à la consommation. Parce que si y'a bien deux choses qui l'agacent : c'est faire de sales bénéfices et ne pas se faire appeler Madame Grace.
Volubile certes, mais pas bavarde, au contraire Mary sait se montrer calme et discrète quand il le faut. Très peu pour elle de s'afficher aux yeux de tous. Le théâtre ne l'a jamais intéressé. Et croyez-le, c'est pas aujourd'hui que ça changera.
Très vite émancipée, y'a fallu qu'elle apprenne à être autonome et indépendante. Ce n'est qu'au début que la solitude l'a affectée, l'habitude est venue par la suite. Et depuis c'est carrément elle la solitaire. Mais pour tout vous dire, elle se fiche pas mal des autres. Non pas qu'elle soit égoïste, mais franchement se préserver et garder son petit confort c'est bien mieux. Et même si elle manque parfois d'argent, elle arrive toujours à s'en sortir honorablement. Économie et bon plan, elle reste maline. Puis Mary a toujours été plus ou moins modeste et humble. Pourtant... les sales histoires ne manquent pas.
On peut le dire, Mary n'a pas toujours été la femme raisonnée et équilibrée qu'elle est aujourd'hui. Elle n'a pas toujours été prudente ou consciente des dangers. Aujourd'hui moins intrépide qu'avant elle reste toujours curieuse du monde qui l'entoure. Curieuse des océans, parce que Mary n'a jamais rien vu d'autre que les mers des Blues. Alors forcément Grand Line ça intrigue. Et secrètement, son rêve a toujours été de trouver un trésor pirate, mais qu'est-ce qu'elle en avait des rêves en tête : monter dans une île céleste, se balader à dos de cheval, trouver un prince charmant, avoir des bijoux en or...
Aujourd'hui sa fougue est calme, mais le truc, c'est que Mary reste imprévisible et franchement, du jour au lendemain elle aurait pas peur de tomber dans la piraterie ou de postuler en tant qu'agent de la marine. L'action de sa jeunesse lui manque. Et elle croit ni au bien, ni au mal. Mais si y'a bien un truc qu'elle zappe, c'est sauver la veuve et l'orphelin, parce que les faibles pour elle : ça va bien cinq minutes. Dure dans ses pensées car élevée à la dure dans sa jeunesse.
Mais le truc, c'est que Mary ne râle pas que pour le bruit, elle râle pour tout. Et c'est chiant. Une personne qui s'arrête dans la rue et qui n'avance pas assez vite, elle râle. Une bouteille d'eau qui se renverse sans faire exprès, elle râle. Des mouches qui volent pas loin d'elle, elle râle. De la nourriture qui pue, elle râle. Envie de faire pipi, elle râle. Des amoureux qui s'embrassent, elle râle. En fait, elle râle sensiblement pour n'importe quoi. Et c'est pas faute de lui avoir rappelé. Mais Mary n'accepte pas la critique, elle est un peu sensible voire trop susceptible. Alors forcément elle a le sang chaud, et caractérielle comme elle est, c'est qu'à défaut de se remette en question, la balancera penchera toujours vers les disputes et le clash.
Et là-dedans, elle est forte. Parce que Mary, elle sait manier les mots comme elle veut. Son débit de parole est assez intense, faut la suivre. Mieux encore, une aisance à l'oral qui crée un charisme et une éloquence presque non crédible. Mais faut faire gaffe, parce qu'elle sait aussi charmer et manipuler à son avantage. Un penchant plus immoral que malveillant. Persuader au lieu de convaincre. Et pourtant les arguments ne manquent pas. C'est bien ce qui l'aide à pousser les clients à la consommation. Parce que si y'a bien deux choses qui l'agacent : c'est faire de sales bénéfices et ne pas se faire appeler Madame Grace.
Volubile certes, mais pas bavarde, au contraire Mary sait se montrer calme et discrète quand il le faut. Très peu pour elle de s'afficher aux yeux de tous. Le théâtre ne l'a jamais intéressé. Et croyez-le, c'est pas aujourd'hui que ça changera.
Très vite émancipée, y'a fallu qu'elle apprenne à être autonome et indépendante. Ce n'est qu'au début que la solitude l'a affectée, l'habitude est venue par la suite. Et depuis c'est carrément elle la solitaire. Mais pour tout vous dire, elle se fiche pas mal des autres. Non pas qu'elle soit égoïste, mais franchement se préserver et garder son petit confort c'est bien mieux. Et même si elle manque parfois d'argent, elle arrive toujours à s'en sortir honorablement. Économie et bon plan, elle reste maline. Puis Mary a toujours été plus ou moins modeste et humble. Pourtant... les sales histoires ne manquent pas.
On peut le dire, Mary n'a pas toujours été la femme raisonnée et équilibrée qu'elle est aujourd'hui. Elle n'a pas toujours été prudente ou consciente des dangers. Aujourd'hui moins intrépide qu'avant elle reste toujours curieuse du monde qui l'entoure. Curieuse des océans, parce que Mary n'a jamais rien vu d'autre que les mers des Blues. Alors forcément Grand Line ça intrigue. Et secrètement, son rêve a toujours été de trouver un trésor pirate, mais qu'est-ce qu'elle en avait des rêves en tête : monter dans une île céleste, se balader à dos de cheval, trouver un prince charmant, avoir des bijoux en or...
Aujourd'hui sa fougue est calme, mais le truc, c'est que Mary reste imprévisible et franchement, du jour au lendemain elle aurait pas peur de tomber dans la piraterie ou de postuler en tant qu'agent de la marine. L'action de sa jeunesse lui manque. Et elle croit ni au bien, ni au mal. Mais si y'a bien un truc qu'elle zappe, c'est sauver la veuve et l'orphelin, parce que les faibles pour elle : ça va bien cinq minutes. Dure dans ses pensées car élevée à la dure dans sa jeunesse.
Biographie
Inu Town
1604-1621
A l'aube d'une grande aventure.
1604-1621
A l'aube d'une grande aventure.
Je suis née à Inu Town, dans la Cité de Karnutes, et ça fait déjà une bonne paire d'année. Bon, à vrai dire je ne me souviens pas de comment s'est passé ce huit novembre là, mais j'ai entendu dire que quelques flocons de neige tombaient déjà et que la nuit suivant ma naissance, j'ai beaucoup pleuré.
Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais manqué de rien. J'avais un endroit où dormir en sécurité, de la bonne nourriture dans les placards et de nouveaux vêtements quand les autres vieillissaient, bref. Je crois que j'ai eu une enfance plutôt agréable.
Je me souviens encore de notre maison : les photos de famille au mur, les plantes colorées que les papillons et abeilles butinaient au fond de jardin, le puits à l'entrée, le canapé rempli de coussins moelleux et le bocal rond de notre poisson jaune. Notre maison était un peu à l'écart de la cité pour permettre à maman de travailler au champ et à papa de s'occuper du fer dans les mines et grottes de la région. Je revois encore mon frère aîné, John, aider maman à faire à manger ou à ranger le linge pendant que je me chamaillais avec Thomas, le cadet, pour une histoire de doudou.
Un jour, j’étais rentrée à la maison pleine de boue après être tombée dans une espèce de fossé en jouant au parc avec mes copines. J'ai bien cru que j'allais me faire égorger. Finalement, j'ai été punie de sortie pendant une semaine pour « apprendre à respecter mes affaires ». Mais bon… Je suis passée en douce par la porte arrière sans me faire voir pendant trois jours jusqu'à ce que je tombe sur Thomas une fin d'après-midi. Tu parles, j'ai dû faire la vaisselle à sa place pendant un mois pour ne pas me faire dénoncer. Déjà malin à huit ans celui-là. Les parents ont trouvé ça louche, mais je m’en suis sortie.
Quand souffle le vent et vient la tempête.
Plus je grandissais, plus je sortais avec mes copines. Et parfois, mes copains. Mais faut dire qu'à Inu Town y'avait pas de quoi se divertir pour des jeunes de quatorze ans. Alors on se contentait de se raconter nos histoires au fond de la clairière. Parfois on allumait un feu.
Mais ma parole je me souviens de cette soirée où on s'est fait attaquer par des chiens errants. Panique à bord. Je vous dis pas quand on a vu leurs crocs. Ils devaient mourir de faim les pauvres, alors on s'est barré en leur laissant nos boulettes de riz. Finalement, c'est moi qui suis morte de faim le soir.
Depuis ce jour, on a essayé de construire une cabane dans les bois pour ne pas se faire attaquer, mais c'est qu'on n’était pas vraiment manuel alors on a tous fini chez ma copine Karla. Sa maison devait faire le triple de la mienne et ses parents étaient médecins. J'étais admirative des études qu'ils avaient faites. Mais la maison d'Ina, chez qui nous allions de temps en temps, me rappelait qu’au final j’avais de la chance. Mais Ina me disait souvent qu’elle voulait quitter Inu Town pour trouver une sorte… « d'El Dorado ». J'aimais son idée même si elle ne paraissait pas franchement crédible.
Mais j'aimais aussi bien l'école, et je me voyais déjà faire de longues études. Sauf que quand j'ai abordé le sujet avec mes parents, c'est là que j'ai eu l'une des plus grandes frustrations de ma jeunesse. Parce que maman m'a dit : « Mary, tu feras comme nous, tu travailleras soit au champ, soit à la mine. C'est comme ça dans la famille, tu comprends ? » Et non je ne comprenais pas, mais alors pas du tout.
John, de son côté n'a jamais rien dit, il s'est contenté de suivre son père à la mine, et Thomas lui ne semblait pas plus traumatisé que ça par leur discours. Je crois que je suis la seule qui a vraiment pris les choses à cœur. Parce que même si j’étais perdue et que je ne savais pas encore ce que je voulais faire, je savais une chose : je ne voulais ni me casser le dos au champ, ni m’abîmer les poumons à la mine.
Alors je n'ai pas parlé à mes parents pendants plusieurs journées. Une crise d'adolescence que je faisais disait-elle. Et j’avais beau les aimais, je ne les supportais plus. Elle me répétait sans cesse que j'étais immature et de mauvaise foi, et je me frustrai encore plus. C'est peut-être de là qu'est venu mon côté râleuse parce que je n'acceptais plus aucun de leurs mots. J’ai pris quelques baffes, et quelques larmes ont coulé.
De bonne foi, j’ai de nouveau essayé d'aborder le sujet avec mes parents, mais leurs positions ne changeaient pas. C'est comme s'ils étaient certains de savoir ce qui était bien ou non pour moi. Mais ils ne comprenaient pas que même si je venais d'eux, je ne leur appartenais pas.
Une chaude après-midi d'août je suis allée voir Ina. Ça faisait bien deux mois que nous discutions ensemble de cet El Dorado qu'elle cherchait. Ce que j'ai fait, certains disent que c’est une fugue, d’autres de la pure folie. Mais c'était sans aucun doute un moyen de me détacher des chaînes que m'avaient fabriqué mes parents, de la pression qu'ils avaient posée sur moi. Et un lundi matin, dix-sept ans, une larme à l'œil, j'ai pris une valise pleine d'affaire et nous sommes montées dans le bateau de marchandise que nous avions choisi, payant notre ticket avec notre main d'œuvre. Je ne savais même pas ce qui m'attendait, jeune et inconsciente. Parfois je regrette ce choix, mais parfois, j’en suis vraiment fière.
Membre de l'équipage des Caballeros.
1621-1626
Flotte mais jamais ne sombre.
1621-1626
Flotte mais jamais ne sombre.
Et d’après vous, quelle chance avons-nous eue une fois que le bateau marchand à destination de Logue Town ait quitté le port ? Aucune. Je vous jure, le navire s'est fait arrêter au bout de deux heures par une bande de pirate. Et je peux vous dire qu'avec Ina on a été récupéré aussi facilement que la nourriture et les métaux à bord.
C'était un petit galion d'une trentaine de pirates et bandits. Mais ce qui était rassurant, c'est qu'il y avait aussi des femmes à bord. Et j'étais surprise d'une telle parité. Mais toutes les deux, nous avons été attachées à des tonneaux en bois le temps qu’ils fouillent nos valises. J’étais terrifiée, tellement que je me suis fait pipi dessus. Je me voyais déjà pendue ou jetée par-dessus bord. La seule chose qu’ils ont jeté ce sont nos vêtements. Et je peux vous dire que quand je les ai vus flotter en mer j’ai bien cru que j’allais faire une crise d’angoisse.
A la place, ils nous ont donné de nouveaux vêtement sous prétexte que l'on faisait trop femme et qu’il fallait qu’on se fonde aux couleurs de l’équipage. Et on a chacune eu le droit à un chapeau de cowboy, une chemise, des bottes en cuir et un pantalon. Un des « commandants » du navire nous a assuré qu’on ne nous ferait pas de mal et qu'on ne nous vendrait pas aux enchères. Faut croire qu'ils avaient besoin de gens comme nous, pour cuisiner et nettoyer les sols quoi.
Ina, de son côté, ne semblait pas si dégoutée que ça d’être ici. Finalement, c’était peut-être ce genre d’El Dorado dont elle parlait. Mais pour ma part, me retrouver coincer sur un galion à dix-sept ans, ce n'est pas vraiment le genre de vie de rêve que j'imaginais. Et quand on nous a demandé nos noms j'ai tout de suite affirmé que je m'appelais Maeve et non pas Mary. Foutue pour foutue, je voulais reconstruire quelque chose de nouveau.
Mais plus le temps passait, plus nous nous sentions bien à bord. Disons que nous étions intégrées au groupe. A vrai dire, je n'ai pas été dégoutée de cette expérience. Parce qu'en quatre ans j'ai appris pas mal de chose. A commencer par cuisiner le poisson en tout genre, à lire une carte de navigation, à chanter et jouer de la guitare, parfois du violon, à dormir avec des gens qui ronflent, à me battre au sabre et à viser avec un pistolet, à amadouer, à jouer au poker et aux échecs. Je n’étais plus seulement aux fourneaux et en train de nettoyer. Je m’intéressais à tout ce qu’il se passait sur le bateau.
Être pirate c’est quand même une sale réputation, mais j’ai essayé de ne pas faire trop de trucs illégaux. Ben ouais, à côté de mes compagnons je n’avais pas de prime et j’essayais de rester discrète. Il m’est arrivé de piller un bar et de zigouiller quelques bonhommes. A un moment, on était sur une sacrée piste pour dénicher un trésor mais bon, on s’était fait plumer par le vendeur de cartes… Je me souviens qu’une fois j’étais amochée à cause d’une soldate de la marine pas franchement tendre. Et puis le jour où je me suis cassé la cheville en sautant du bateau… Y’a une fois aussi où j’ai failli mourir empoisonné après avoir mangé une mangue périmée. Remarque, je garde de bons souvenirs de cette aventure.
Mais par-dessus tout j'ai rencontré d’incroyables personnes. Moggie, une vielle de soixante ans qui traînait sur le bateau pour « apaiser les âmes », enfin c’est ce qu’elle disait. Morgan, un espèce d'épéiste un peu dérangé mais vraiment doué. Karlos, notre bon vieux capitaine qui n’aime pas l’eau, à la recherche des variantes du fruit du cheval. Lia, une incroyable chanteuse et ancienne prisonnière pour braquage. Et Arthur, un tireur d'élite intelligent, blagueur plutôt charmant.
J’ai passé de bon moments sur ce bateau. Mais quand des tensions se sont pointés, j’ai préféré me mettre en retrait. Y’avait deux principaux sujet de discorde : mettre le cap sur grand line et continuer à chasser les fruits du démon. Et au beau milieu de tout ça, je me disais que même si ces gens étaient devenus ma famille et bien… c’était pas mon combat mais le leur. J’ai voulu plus d’indépendance.
Manshon
1626 à aujourd'hui.
Lorsqu'une rose éclot.
1626 à aujourd'hui.
Lorsqu'une rose éclot.
Le jour où nous avons fait escale à Manshon j'ai une fois pour toute décidé de quitter l'équipage. Cette fois-ci, aucune larme n’ont coulé mais j’ai eu ce sentiment de doute et d'incertitude. Mais en fin de compte, j’avais bien trop envie de refaire ma vie ici, sur l'île de Manshon.
Le projet : avoir mon propre commerce et pouvoir naviguer à ma guise où je veux, avec qui je veux et quand je veux. Être propriétaire et gérante d'une petite échoppe flottante. Bon, je me suis très vite rendu compte que le projet allait être plus compliqué que prévu et sans doute plus... long. Alors j'ai oublié le mot flottant et je me suis concentrée sur le mot échoppe.
L’adaptation à la ville a été dure au début, histoire d’avoir un toit ou dormir et de quoi manger pour pas très cher… J’ai dû travailler en tant que livreur. J’ai feuilleté les catalogues et les annonces, je me suis bougée dans toute l’île et au bout de deux mois de recherche, j'ai réussi à trouver un petit vieux qui vendait son… enfin sa… bref… un emplacement quoi. Bon, à vrai dire, c'était plus une ruine qu'une boutique, mais avec les économies que j'avais réussi à me faire, j'ai retapé le bordel et j'ai commencé à construire quelque chose.
Bon, ça fait cinq mois que je suis dessus et y’a encore quelques murs à retaper, des meubles à acheter… mais c’est joli. Ça me ressemble. Faut dire qu’il me manque encore pas mal de produit, et ma réputation n’est pas folle. Mais je ne suis pas loin du port. Alors je me dis que je peux attirer du monde. C’est vrai que je me pose pas mal de question sur les choix que j’ai fait. Mais parfois écouter son instinct est la meilleur des choses à faire. Et de toute manière, maintenant que je suis lancée dans cette aventure je peux plus faire marche arrière.
Test RP
Tu as la belle vie dans ta boutique ! Enfin, façon de parler, tu as du mal à joindre les deux bouts mais tu t'en sors tout même. Bref, tu es heureuse d'avoir réussi à commencer ta carrière d'auto-entrepreneuse. Mais par un caprice du destin, alors que tu t'affères dans ta boutique deux personnes entrent par la porte. Deux voyageurs de passage faisant escale sur Manshon... Mais, quel hasard ! Ce sont tes parents !
Raconte nous ces retrouvailles.
« Cent... deux cents... trois cents... »
Midi et demi. Mouais, j'ai déjà le ventre qui s'affole. Joue coincée au creux de ma main je jette un coup d’œil à l'horloge poussiéreuse qui surplombe la pièce. J'ai toujours l'impression qu'à chaque coup d'aiguille, l'unique vice qui fait tenir le bordel va s’écrouler. Et pourtant... il faudrait un tremblement de terre pour la décrocher du mur cette vieillerie...
Après le compte, je range mes billets dans la caisse. Trois cents berry en une matinée c'est pas fou mais je m'en satisfait largement. Logue Town ne s'est pas construite en un jour comme on dit. Un soupire. Depuis deux jours, y'a une chenille qui stagne dans la toile d’araignée accrochée en haut de la salle. Bof, je me suis dit qu'il fallait peut-être que je l'enlève mais faut encore que je dépoussière les étagères et que je range les affaires des colis que j'ai reçus y'a une semaine.
Mais tout à coup je m'affole. C'est vrai que j'avais chopé le répertoire du port avec les arrivées et départs prévus des bateaux. Et à midi, un navire de voyageur était censé arriver. J'me retourne sur l'horloge. Midi trente-deux. Je me redresse en vitesse et passe un coup de chiffon sur le comptoir. Y'en a sûrement qui passeront par ici. Et comment résister au Mac Mary ? Souriante, j’ai plus qu’à attendre patiemment.
Treize heures toujours personne. Jusqu'à ce que la petite clochette soigneusement installée huit jours plus tôt ne sonne. Et d’ailleurs je suis toujours aussi fière de son son. Mais mains dans les poches je me reprends et fais semblant de chercher un truc derrière moi dans l'étagère, l'air sérieux quoi. Oui, je bosse.
« Bonjour Madame, nous... »
J'acquiesce d'un mouvement de tête l'air de dire « continuez » mais... la cliente a dû s'arrêter sur la décoration plutôt.... Bon ça va le plaquiste et le peintre sont pas encore passés donc joker pour le coup-là.
« Enfin... auriez-vous une carte de la ville ? Il faut dire que cette île est gigantesque.
- Oui, on peut bien dire que cette ville... n'a strictement rien à voir avec notre Cité de Karnutes.
- Oh mais oui je dois bien avoir ça ! »
Une voix de femme, une voix d'homme. Un sentiment de déjà entendu mais je fais pas gaffe. J’me dis qu’avec ma bonne oreille déjà entendu les mêmes intonations de loin. Alors j'hausse les épaules et je vais plonger mes mains dans un carton de l'arrière salle. Un jeune m'avait apporté des plans des différents quartiers de la ville.
Papier en main je fais demi-tour et ressors en direction du comptoir. Les yeux rivés sur les bords un peu froissé de la carte. Moh ça fera l'affaire. Je lève les yeux vers la clientèle et...
« ATCHOUM ! »
Aussitôt regard croisé aussitôt j'éternue et me baisse à terre. Apeurée je cherche sous le comptoir mon vieux foulard et mon chapeau de cow-boy. P'tain, sont pas là.
« S'cusez-moi je reviens ! »
Je me redresse en vitesse et passe dans la pièce de derrière, j'enfile ces deux accessoires histoire d'être un peu moins... reconnaissable. Et je retourne auprès de mes clients.
« Aaaahaah… ça les rhumes de l'hiver. » Petit rire gêné. Pas vraiment sereine. J'attrape un stylo. « Bon alors il y a ces quelques coins attractifs en vieille ville, avec hum... cette Eglise. Et puis..puis… je vous conseille ces bars, ils sont franchement biens. Ah.. euh oui, évitez l'impasse des pendus. »
Je leur tends la carte aimablement.
« Pas.. la peine de me payer ce bout de papier ! »
Nouveau rire nerveux. Mais la femme face à moi plisse les yeux et regarde son mari. Une question ?
« Excusez-moi, nous connaissons-nous ? Votre voix m'est familière.
- Navrée madame, mais je ne vous ai jamais vu nulle part. Bon séjour ! »
Je les raccompagne à la porte.
« Ma..Mary c'est toi ? »
Je prends une voix grave.
« Non, pas de tout. »
La femme m'ôte le foulard et me regarde droit dans les yeux. En fait, je ne saurais même pas décrire ce que je vois. Son visage c'est un mélange d'interrogation, de frustration, de joie, avec des yeux humides. Elle veut parler, mais c'est comme si les mots ne sortaient pas de sa bouche.
« Mary, on te croyait... morte. »
J'enlève mon chapeau. Je n'ai même pas une table et une chaise pour eux ni même thé ou café à servir. Je soupire.
« Qu'est-ce qui m'a trahit ?
- Tes yeux bien sûr, ta voix et.. l'expression de ton visage...
- Tu sais, un parent sait encore bien reconnaître sa petite fille. »
Il sanglote.
« Je sais bien.. mais dîtes moi quand même... vous devenez quoi ? »
La voix tremble. La question paraît bien trop fausse. Allez Mary, ne va pas contre tes sentiments. Mes lèvres tremblent et c'est tout mon visage qui se contractent. Et puis... je leur saute au cou.
« Maman… papa.. vous m'avez tellement manqué... »
Les pleurs sont douloureux, les mots profonds. Je respire le parfum de ma mère et l'odeur du linge de mon père me fait encore plus sangloter. Je renifle. La morve coule et je n'ai même pas un mouchoir pour m'en débarrasser.
« Oh ma chérie, qu'es-tu donc devenue, regarde-moi ces cheveux et ces vêtements... Et dans quoi vis-tu ? La maison ne te manque pas ? Tu sais qu'il y a toujours une place pour toi. »
Je souris bêtement.
« On peut dire que t'es toujours autant à cheval sur les détails maman. Pourtant tu sais je me sens bien comme ça. »
Et on se fixe du regard. Elle, et mon père. Je renifle.
« Alors, comment va la vie à Inu Town ? Je vois que... vous avez réussi à prendre des vacances et...
- Chérie, tu sais qu'on t'attend chez nous. Et... Han mais pourquoi es-tu parti ? Tu as vraiment cru que la vie était si facile, que tu pouvais te permettre ce genre de choses ?? Qu’est-ce qui t'es tombé sur la tête, que s'est-il passé ?? Tu sais il n'est pas trop tard pour aller voir un médecin. »
Sa voix est intense, grave, ferme. Il est convaincu de ce qu'il dit. Mais le médecin, c’est même pas la peine d’y penser.
« Je ne suis pas malade papa, c'est juste que j'ai choisi cette vie. Tu ne peux pas m'en empêcher maintenant que je suis majeure et...
- Ce n'est pas une question de majorité mais de responsabilité Mary. Nan mais sérieusement, dans quoi vis-tu. »
Et là j'ai soupiré. Est-ce que l'on peut vraiment changer les gens ? Je ne crois pas. J'ai séché mes petites larmes. De toute manière je sais bien que je pourrai pas changer mes parents, alors autant les accepter comme ils sont.
« Je pense être assez responsable pour faire ma vie maman tu sais. Et papa, tu n'as pas besoin d'être si ferme, je sais que ce que j'ai fait... c'était pas le top... Je vous présente à tous les deux mes excuses.. »
Sincère, mais ennuyeux. Ça me saoulait vraiment de toujours devoir me justifier face à eux et d'être dans le conflit.
«Nos opinions sont différentes et...
- Non Mary, pas besoin de leçon de vie.
- Attends je termine. J'ai mes objectifs, vous avez les vôtres. Et je suis épanouie dans ce que je fais, c’est ce qu’un parent devrait souhaiter à son enfant… »
Et p’tain, à ce même instant la clochette sonne et un mec entre dans la boutique.
« Messieurs Dames bonjour. Savez-vous où je pourrais trouver une boutique de produits frais et bios ? »
Roh, on peut jamais être tranquille ici.
« C'est pas marqué poissonnière sur ma tête, alors ouste, du balais. »
Le pauvre, je le tire hors de la boutique. Bam, un coup pour ma réputation mais franchement je peux rien faire contre ce… naturel énervé. Je me gratte la tête, comme pour m'aider à réfléchir.
« Alors maintenant est-ce que ça vous dirait d'aller se promener ensemble en ville ? »
J’ai récupéré la carte sur le comptoir et je leur ai tendu avec un petit sourire. C’était quand même mes parents, je ne pouvais pas les renier, pas à nouveau.
Bon, faut dire qu'ils n'étaient pas très enthousiastes à mon espère d’argumentation et ça peut se comprendre... mais finalement l'après-midi s'est plutôt bien passée. Je crois que me poser dans un café avec eux, me faire acheter une chemise par ma mère et manger des gaufres, c'est ce qui m'avait le plus manqué. En fait, on avait jamais passé autant de temps de cette manière. Et même si à l'époque on pouvait être complice, j'étais encore jeune. Et c'est vrai que le soutien et la présence d'un parent ça compte énormément.
J'ai essayé de leur raconter en bref ma traversée en mer en évitant le mot pirate. Et en sautant la partie du ligotage aux tonneaux en bois. Je leur ai quand même raconté les expéditions faites sur les îles découvertes et les petites bastons. Même si je ne suis pas vraiment rentrée dans les détails.
Ma mère m'a quand même glissé qu'une de ses collègues partait en retraite. Et franchement je lui ai bien fait comprendre que m'occuper des récoltes ça ne m’intéressait pas, mais alors… vraiment pas. Puis elle n'a pas insisté.
Et puis, lorsque l'on est passé à côté d'un escargot phone shop j'ai proposé à ce que nous en achetions un chacun. Histoire de pouvoir s'appeler au-delà de nos îles. J'me suis dit que même si on avait des objectifs totalement différents et des styles de vie opposés ben ça ne m'empêchais pas d’entretenir le lien. Et puis pourquoi ne pas faire un tour à Inu Town avec mon futur commerce ambulant, histoire de leur montrer que je réussirai tôt ou tard.
Informations IRL
• Prénom : Lucie
• Aime : Sensiblement tout ce qui se rapporte à One Piece, et les spécialités asiatiques.
• N'aime pas : Oh la liste serait bien trop longue.
• Personnage préféré de One Piece : Hum, difficile mais je dirai Shirahoshi et Baccarat, du film Gold.
• Caractère : Bof je suis pas si différente que Mary après tout, à quelques détails près...
• Fait du RP depuis : Quelques années déjà, mais là c'est une reprise.
• Disponibilité approximative : Honnêtement aucune idée, mais bien sûr je passerai toutes les semaines.
• Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à ces fameux top-site ! Sont pas si poussiéreux que ça finalement.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Mary Grace le Mer 27 Mar 2019 - 21:32, édité 3 fois