Bon, c'est le grand jour. Aujourd'hui, je m'engage dans la marine. Je sais que cela ne plait pas trop à mes parents. Mais ce n'est pas grave, je fais ça pour moi. Pour mon avenir. Je suis là, assis sur mon lit. Je regarde le plafond, laissant les secondes s'écouler lentement. Je sais que cet après-midi, plus rien ne seras jamais pareil. J'en ai conscience. Je sais que ce sera un enfer. Mais c'est comme ça. Je me lève. Je remets rapidement mon lit en état, j'ai appris à le faire au carré exprès. Je m'étire un peu, tandis que le soleil laisse une marque chaude sur le sol.
Même s'il vient à peine de se lever, il fait déjà assez chaud. Je commence à faire un peu d'exercice. Quelques pompes. Quelques abdos. De l'entrainement de boxe, ce genre de choses qui me permet de garder un peu la forme. Au fil des minutes, la sueur s'empare de moi. Quelques gouttes tombent sur le sol. D'autres ruisselles le long de front pour finir sur mon nez. Comme disais mon prof de sport étant enfant : « Si on a mal, c'est que c'est bon ! ». Un adage qui ma foi est relativement vrai. J'ai commencé à m'entraîner il y a un an. Et même si au départ c'était vraiment dur, je me suis fait à cette routine matinale. Une fois finie, je me relève, je me passe une serviette sur le visage et soupire un bon coup. Voilà une bonne chose de faite.
Après cette séance de sport, je regarde un peu par la fenêtre, légèrement ébloui par le soleil. En bas, dans la cour, des enfants jouant au ballon. Je me souviens que je jouais ici aussi parfois. Même si j'étais plutôt un solitaire à vrai dire. Bref, trêve de plaisanterie, je ne dois pas trop tarder. Je vais donc prendre une douche. En plus d'enlever cette horrible odeur de sueur, cela détend mes muscles endoloris.
Une fois séché et habillé, je descends dans la cuisine, prendre mon déjeuner. Ma mère me sourit, me tend une assiette. Elle embrasse ma joue. Mon père lui, ne me regarde même pas, il se contente de lire le journal. Je m’assois à table. Je prends une tranche de pain et de la confiture. Je commence à mangé doucement. Confiture de fraise. Ma préférée, celle que maman fait elle-même avec les fraises du jardin, un véritable délice pour les papilles. Un léger arome sucré, un gout légèrement acidulé, mon dieu, ça va me manquer ça.
« Tu as entendu ça chérie ? Le fils des voisins là, il va reprendre leur ferme avec sa future épouse ! C’est un bon fils ça, bien élevé, qui aide ses parents lui ! »
Et voilà, c’est parti. Mon père est totalement contre mon engagement. Il veut que je reprenne la ferme. Je soupire un peu. Je suis hélas habitué, c’est comme ça depuis mon annonce. Je le regarde alors, un regard assez froid, mes yeux rouge luisant un peu à cause du soleil.
« Papa. On en a déjà parlé. Je veux rejoindre la marine pour que toi et maman ne soient jamais dérangé par des criminels ou de mauvaises personnes. Et ce n’est pas en restant ici que je vais réussir à changer quoi que ce soit.
Il jette alors son journal à terre. Se levant, tout en manquant de renverser la table. Il me regarde. Furieux. Il m’attrape au col et me soulève un peu. Ma mère crie, lui disant de me laché, mais rien n’y fait.
« Changer les choses ?! Parce que tu crois qu’un gamin comme toi peux changer les choses ?! Tu n’es qu’un fils de paysan ! Pour eux tu ne seras que de la chair à canon, tu ne monteras jamais en grade parce que tu n’es pas le frère d’un tel ou le fils de lui ! TU n’as aucun nom ! tu n’es personne fils !
Je le regarde droit dans les yeux. Je serre les poings. Il est allé trop loin. Mais c’est mon père, je ne vais quand même pas le frapper. Je soupire un grand coup en fermant les yeux. Les ouvre peu après. Je prends sa main et la retire de mon col, le remettant droit. Je me tourne sans rien dire et pars vers la porte. Je l’ouvre et toujours de dos je lance :
« Effectivement. Je ne suis pas le fils d’un tel, ou le frère d’un tel. Je ne suis qu’Aleister Volkof. Et il y a bien longtemps, l’homme que je considérais comme mon père ma dis que n’importe qui pouvait devenir qui il voulait avec de l’effort. Si cet homme existe encore, il respectera mon choix.
Je pars en fermant doucement la porte. Direction la caserne ou les tests pour le recrutement commencent dans une heure. C’est le moment. Le début de ma carrière dans la marine.
Même s'il vient à peine de se lever, il fait déjà assez chaud. Je commence à faire un peu d'exercice. Quelques pompes. Quelques abdos. De l'entrainement de boxe, ce genre de choses qui me permet de garder un peu la forme. Au fil des minutes, la sueur s'empare de moi. Quelques gouttes tombent sur le sol. D'autres ruisselles le long de front pour finir sur mon nez. Comme disais mon prof de sport étant enfant : « Si on a mal, c'est que c'est bon ! ». Un adage qui ma foi est relativement vrai. J'ai commencé à m'entraîner il y a un an. Et même si au départ c'était vraiment dur, je me suis fait à cette routine matinale. Une fois finie, je me relève, je me passe une serviette sur le visage et soupire un bon coup. Voilà une bonne chose de faite.
Après cette séance de sport, je regarde un peu par la fenêtre, légèrement ébloui par le soleil. En bas, dans la cour, des enfants jouant au ballon. Je me souviens que je jouais ici aussi parfois. Même si j'étais plutôt un solitaire à vrai dire. Bref, trêve de plaisanterie, je ne dois pas trop tarder. Je vais donc prendre une douche. En plus d'enlever cette horrible odeur de sueur, cela détend mes muscles endoloris.
Une fois séché et habillé, je descends dans la cuisine, prendre mon déjeuner. Ma mère me sourit, me tend une assiette. Elle embrasse ma joue. Mon père lui, ne me regarde même pas, il se contente de lire le journal. Je m’assois à table. Je prends une tranche de pain et de la confiture. Je commence à mangé doucement. Confiture de fraise. Ma préférée, celle que maman fait elle-même avec les fraises du jardin, un véritable délice pour les papilles. Un léger arome sucré, un gout légèrement acidulé, mon dieu, ça va me manquer ça.
« Tu as entendu ça chérie ? Le fils des voisins là, il va reprendre leur ferme avec sa future épouse ! C’est un bon fils ça, bien élevé, qui aide ses parents lui ! »
Et voilà, c’est parti. Mon père est totalement contre mon engagement. Il veut que je reprenne la ferme. Je soupire un peu. Je suis hélas habitué, c’est comme ça depuis mon annonce. Je le regarde alors, un regard assez froid, mes yeux rouge luisant un peu à cause du soleil.
« Papa. On en a déjà parlé. Je veux rejoindre la marine pour que toi et maman ne soient jamais dérangé par des criminels ou de mauvaises personnes. Et ce n’est pas en restant ici que je vais réussir à changer quoi que ce soit.
Il jette alors son journal à terre. Se levant, tout en manquant de renverser la table. Il me regarde. Furieux. Il m’attrape au col et me soulève un peu. Ma mère crie, lui disant de me laché, mais rien n’y fait.
« Changer les choses ?! Parce que tu crois qu’un gamin comme toi peux changer les choses ?! Tu n’es qu’un fils de paysan ! Pour eux tu ne seras que de la chair à canon, tu ne monteras jamais en grade parce que tu n’es pas le frère d’un tel ou le fils de lui ! TU n’as aucun nom ! tu n’es personne fils !
Je le regarde droit dans les yeux. Je serre les poings. Il est allé trop loin. Mais c’est mon père, je ne vais quand même pas le frapper. Je soupire un grand coup en fermant les yeux. Les ouvre peu après. Je prends sa main et la retire de mon col, le remettant droit. Je me tourne sans rien dire et pars vers la porte. Je l’ouvre et toujours de dos je lance :
« Effectivement. Je ne suis pas le fils d’un tel, ou le frère d’un tel. Je ne suis qu’Aleister Volkof. Et il y a bien longtemps, l’homme que je considérais comme mon père ma dis que n’importe qui pouvait devenir qui il voulait avec de l’effort. Si cet homme existe encore, il respectera mon choix.
Je pars en fermant doucement la porte. Direction la caserne ou les tests pour le recrutement commencent dans une heure. C’est le moment. Le début de ma carrière dans la marine.