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Carter casse la baraque

Rust Carter
Pseudonyme : Hurricane
Age : 35 balais
Sexe : Pas besoin d'être un grand physionomiste pour se faire une idée
Race : Homme

Métier : Soldat
Groupe : Marine régulière

But : Faire son boulot

Équipement : Une panoplie de couteaux, un fusil pour faire bon genre et le kit complet de pétage de jointures

Parrain : Je l'avais trouvé via google à l'époque ha ha...ha, je suis vieux bordel.

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Wade
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotess

Codes du règlement :


Description Physique
Rust c’est une belle bête, une mécanique rutilante, fibreuse et nerveuse comme on les aime et qui délivre sans retenue la puissance et l’énergie de ce qui vrombit sous son capot.  Il faut bien avouer que de prime abord, le gonze présente assez mal auprès de la rombière soucieuse du denier public. Il a la gueule bosselé et mal dégrossie avec un petit air finaud en prime. La trombine à mi-chemin entre le milord et le loubard de mauvaise compagnie qu’arborent avec fierté les loulous et qui font rugir les minettes. Le teint mat, les traits burinés par le cagnard des mers du sud où il a traîné ses guêtres depuis qu’il est môme et des blés constamment en bataille trahissent ses origines exotiques. A ce portrait déjà bigarré, le loustic a troqué volontiers l’uniforme de fonction pour la chemise cargo en twill et le futal qui va de paire. C'est pas l'habit qui fait le moine à ce qu'on clame chez les ecclésiastiques.

Notre gars taille dans les six pieds de haut avec un gabarit à l’avenant, c'est un barbouze tout ce qu'il y a de plus commun, un peu pataud et maladroit comme ils le sont quand ils dérouillent au début.  

Bref, un physique sans ambiguïté mais avec du relief. Beaucoup de relief. Des pognes comme des parpaings furieux déversant du béton en fusion à qui risque à s'y foutre un panard dans le périmètre et des paturons mastoc bien enfoncés dans des godillots sans âge pour envoyer valdinguer tout ce qui mérite de se faire envoyer paître de la sorte. Malgré cette dégaine débraillée, le lascar inspire une certaine confiance à la veuve et l'orphelin, c'en est à croire que les beaux éphèbes haltérophiles de la marine ont tellement écorné leur capital sympathie que le moindre traîne-savate de passage à insigne leur parait plus dégourdi que l'off sup' claironnant.

Niveau barda, le minimum syndical pour pourvoir aux aléas, la trique d'abord en composante centrale puis un assortiment de couteaux crantés en tous genres qu'il laisse le plus souvent à la caserne. Une pétoire, briquet et évidemment des tiges à n’en plus finir pour s'en griller une dans les trop nombreuses permanences inhérentes à la fonction.


Description Psychologique
Tout type qui a passé suffisamment de temps à poncer son cul sur les bancs de la marine sait que dans cette noble institution, tu seras amené à côtoyer tout une palette bigarrée de lascars aux parcours riches et variées. Du tâcheron modèle bien policé et cramponné aux casemates de la caserne en passant par toute une foultitude d’autodidactes un brin taré qui se sont hissés là à la force du poignet et des dégelées. L’échantillon est large et composite si bien que tout bon officier doit apprendre à œuvrer avec pour y faire son trou. Carter, c’est un gars au tempérament un peu fier et présomptueux comme le sont les premiers sangs de la marine qui doivent montrer pâte blanche pour pas devenir le bizut préféré du premier sous off désireux d'épater la galerie. Rust a commencé par dérouiller sévère pendant un paquet d’années à la caserne avant de connaître les ficelles et de se mettre à faire morfler à son tour.  Lui, il aime faire « place nette » comme on dit dans le jargon.  Décocher de la mornifle, c’est le préambule pour poser les bases saines d’une diplomatie sans équivoque qui veut qu’une châtaigne bien sentie vaut pour un argument. Carter se débrouille plutôt bien avec toute cette dialectique. Le bouquet de phalanges ou l’Evangile selon Saint Rust. Pas de partition convenue hein, rien de très guindé, juste de l’impro à l’ancienne, un peu sale mais qui laisse des traces.

Carter, c’est pas l’élément perturbateur de l’effectif mais il a le caractère trempé de ces types un peu trop zélé et franc du collier qu’on retrouve le plus souvent mêlé de près ou de loin aux pépins cocasses de la vie d’une garnison. C'est pas une flèche, ni le dernier des attardés pour autant, il a juste ce qu'il faut de jugeote et de présence d'esprit pour flairer les emmerdes dés qu'elles se profilent en ligne de mire sans pour autant être capable de les chasser au large. Il reste pour autant le type malin qui sait godiller savamment dedans lorsque çà lui tombe sur le museau. Dans la marine, faut savoir être déférent et opiner du chef lorsque nécessaire mais pas non plus jusqu’à tenir le crachoir sinon tu deviens vite la lopette attitrée de seconde zone et il y a rien de pire que les lèche-burnes des prestigieuses écoles militaires débarquées tout droit de Mariejoie qui se tirent la bourre à qui assumera le mieux ce rôle.

Rust, c’est pas le carriériste qui s’acharne à faire en sorte que son dossier militaire soit constellé de faits d’armes tous plus glorieux les uns que les autres. La reconnaissance, les médailles, il s’en tamponne allègrement, c’est un gars aux plaisirs simples, prosaïques. Pas de grand idéal fiévreux ou de trouble compulsif obsessionnel comme les tanches du Cipher Pol, juste un gars ordinaire qui se fait un plaisir d’incarner le retour de bâton sec et nerveux lorsque tu t’échines à chier dans la colle et que t’éprouves ce besoin viscéral de te prendre une rouste.


Biographie
Aux prémices de la tête de lard qu’il allait devenir trois décennies plus tard, Carter était un môme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Enfin ordinaire, aucun môme digne de ce nom n’est banal bien longtemps sur la fange de l’Amerzone sous réserve de finir au fond d’un trou. Cette putain d’île est une vraie chierie pour tout âme qui y pose le paturon un jour, le climat chaud et humide des mangroves vous tient dans un état de nage perpétuelle, la végétation inhospitalière et indomptable vous refile très vite tout un tas de germes et d’allergies carabinés qui vous cloueront à votre sommier un foutu paquet de temps avant que vous puissiez rouvrir un œil. Et rien de mieux pour corser l’affaire un peu plus que tout une une ribambelle de trucs volants suceur de sang en tous genres accompagné de tout une meute de carnassiers féroces qui s’est comme qui dirait passer le mot pour se farcir votre belle gueule pour son repas du soir.  Pas bien étonnant que les gosses d’ici ont reçu les faveurs de la sélection naturelle en intraveineuse et qu’ils sont tous de fieffés débrouillards...et des salopards finis piqués à la fièvre de l’or pour la plupart d’entre eux.

Carter ne faisait pas exception à la règle et dans ces coins ci où les chiards font le plus souvent très tôt des frais de l’école de la vie, il a fini par tirer son épingle du jeu et se hisser comme un ténor dans l’une des bandes de cul terreux locale. C’était pas le plus en vue mais il avait le don pour toujours flairer les embrouilles et leurs implications. L’âge ingrat des petites teignes de leur calibre, enhardi par les petits larcins et pas peu fier de miner la gueule des bandes adverses en s’imaginant leur faire vivre un calvaire abominable. L’âge ingrat qui trouve aussi dans son terme dans une correction monumentale et bien sentie de marmots bien trop entreprenants s’attaquant à une bien trop grosse proie.  Le jeu de l’Amerzone et tout ce qui se résume à son microcosme, bouffer ou être bouffé à son tour.  Se faire ainsi poutrer par des types bien couillus marqua le glas du petit groupuscule des apaches dont il faisait partie . La raclée lui mit ce qu’il fallait de plomb dans le bocal pour qu’il file droit et qu’il ne s’acoquine plus de près ou de loin avec cette engeance consanguine. S’il était consanguin lui ? La question est légitime et vaut le mérite d’être posé. Son paternel, Wayne Carter était ce tire-au-cul caractéristique qui fait les gorges chaudes de la marine d’Élite, élément à part entière de la tristement célèbre division 0 qui a ses « quartiers » sur un éperon rocheux qui jouxte les marécages nauséabonds de l'Amerzone.  De son propre aveu, Wayne était pas une flèche cela va sans dire mais de là à le muter dans cette fosse puante à ciel ouvert pour absentéisme chronique, c’était particulièrement fort de café.

Alors il a fait ce que font tous les peigne-culs qui se retrouvent reclus dans ce taudis à ciel ouvert. Il s’est adapté aux mœurs locales. parce que rien glander de la journée aux frais de la princesse, c’est un peu comme si la société le rétribuait enfin pour les bons et loyaux services de toute une carrière passé dans la marine à rechigner sur tout. L’Amerzone, c’était une sorte de retraite anticipée exotique toute indiquée pour les gars de son calibre...ceux qui se prennent pour des légionnaires virtuoses du maniement de la machette, l’aventure chevillée au corps qu’ont toujours rêvé de s’illustrer en domestiquant la jungle hostile. Et Wayne Carter en était un beau spécimen, pas peu fier d'avoir été choisi pour faire suer le burnous natif et apporter la civilisation à du primitif arriéré. En fin de compte, Wayne a plutôt assez vite pris le pli des sous off après quelques mois passé à faire illusion. Jouer aux cartes les doigts de pied en éventail, tirer sur la bibine en dilettante et canarder à vue le gibier, c’est quand même autrement plus exaltant qu’aller épingler pour contrebande des pignoufs armés jusqu’aux dents. Pas étonnant non plus qu’au fil des années, il se soit mis à fricoter avec la gente locale, qu’il ait finit par y jeter sa gourme et que l’idée de passer ses vieux jours dans ce bled paumé lui ait littéralement grippé l’encéphale.

Rust, c’est l’accident de parcours, le dérapage de trop d’un type bourré comme un coing dont les seules préoccupations se limitaient à astiquer son fusil comme un sous-neuf, se figurer être une pointure au poker pour plumer la solde des collègues et enfin lever le coude comme un soudard pour la moindre occasion. Lorsqu’il a vu le marmot se profiler dans la bedaine, il s’est aussitôt empressé de se démettre du bastringue. Heureusement, les culs terreux qui logent sur la lande d’Amerzone sont pas tous logés à la même enseigne et Rust fut confié à un couple de vieux ignares, les Rigs, créchant dans un ranch sur pilotis au dessus d’un marais salant près d’une zone côtière.  

Après avoir morflé pendant son adolescence, Carter se mit de l’idée de se carapater vite fait de l’ile pour arpenter les terres lointaines, celles que que le vieux Rigs avait foulé avant de venir s’échouer dans ce trou à rat par pur coup du sort. On ne se tire pas de l’Amerzone au pied levée pour autant, Rust rassembla un petit pécule en bossant dans un atelier de retapage de bicoques sur la côte et fit un peu de trafic sous le manteau pour arrondir ses fins de mois et rassembler l’oseille nécessaire pour prendre la tangente à l’aube un beau matin.

Il voyagea de nombreuses années par la suite, vécut de petits boulots en tous genres à la solde de types parfois peu recommandables et peu regardant, sans jamais vraiment poser ses basques de manière pérenne quelque part. Le bohème avait vécu presque deux décennies dans un trou sans âge infesté de péquenauds et de raclures, c’était presque un réflexe qui relevait de la survie que de jamais se fixer dans un patelin trop longtemps. Au bout de quelques années après avoir bourlingué et s’être fait les dents entre South et East Blue, Carter décida de s’engager dans les rangs de la marine d’East Blue et fut incorporé au sein de la quinzième division de marine placé sous les ordres du lieutenant colonel Gervais Tniker de la quinzième division du quartier général G-2.  Tniker, c’est l’ancienne gloire auréolé de la marine d’Élite, un peu débonnaire, qui a raccroché les crampons depuis perpet’ et qui s’occupe de former les recrues récalcitrantes aux préceptes de l’appareil militaire.

L’instruction de Carter aux rudiments et à la discipline de la vie de marin s’échelonna sur une année entière, une année d’apprentissage passée sous les drapeaux à trimer et jouer les petites mains, à briquer et à se prendre des coups de latte parce que Carter est une forte tête qui a du répondant et que celle de Tniker est plus solide encore que du granit marin.  Carter, c’était un peu la tête de turc du lieutenant colonel, c’était le type qu’on envoyait plus souvent qu’à son tour aux corvées de chiotte ou en stage intensif, estampillé « d’importance capitale », de tamponnage de paperasse au secrétariat du Q.G avec rapport circonstancié. Promu caporal artilleur au terme de sa formation, Carter reçut sa première affectation en 1620 : la quatre-vingt quatrième division de marine dirigé par le commodore Walt Masters à Logue Town.

Depuis cette époque, l’eau a a bien coulé et Carter s'est fait une place dans l’effectif de la garnison à grand renfort de coups de gueule guttural et de gestion des pots cassés que le tristement célèbre commodore pochtron Walt Masters laissa dans son sillage pour ses hommes.


Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.



   
Informations IRL

• Prénom : Robert
• Age : La vieillesse
• Aime : Les trucs un peu guttural
• N'aime pas : Les types qui se sentent plus pisser
• Personnage préféré de One Piece : Burgess
• Caractère : le coeur sur la main...qui serre fort
• Fait du RP depuis : belle lurette
• Disponibilité approximative : Les soirs et les week ends
• Comment avez-vous connu le forum ? G.O.O.G.L.E


ONE PIECE REQUIEM ©️



Dernière édition par Rust Carter le Lun 11 Mar 2019 - 21:12, édité 4 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t21618-le-service-actif-de-carte
  • https://www.onepiece-requiem.net/t21596-carter-casse-la-baraque#232571
Bonjour bienvenue sur le forum, j'espère que tu te plairas ici. Hihi.

Voici ton test :

Tu ne pensais jamais la revoir, et pourtant elle se présente à toi sans crier gare. Tu l'as connu pendant ta période rebelle, où tu bossais pour des individus pas très recommandables, car tu n'avais finalement pas le choix. Elle t'avait rendu service, tu lui avais promis une dette sans jamais penser la remplir et filer à l'anglaise. Pourtant, Belladonna De Ville n'a rien oublié, et elle est bien décidée à te faire payer ta part. Ce qu'elle veut de toi ? Que tu ailles voler toutes les boîtes de tabac dressrosien du contre amiral Ackbar en personne !
Raconte nous cet épisode.

Tu as 10 jours pour le traiter. Tu peux changer si tu veux !

Voiloooou ! o/
  • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
Tu ne pensais jamais la revoir, et pourtant elle se présente à toi sans crier gare. Tu l'as connu pendant ta période rebelle, où tu bossais pour des individus pas très recommandables, car tu n'avais finalement pas le choix. Elle t'avait rendu service, tu lui avais promis une dette sans jamais penser la remplir et filer à l'anglaise. Pourtant, Belladonna De Ville n'a rien oublié, et elle est bien décidée à te faire payer ta part. Ce qu'elle veut de toi ? Que tu ailles voler toutes les boîtes de tabac dressrosien du contre amiral Ackbar en personne !
Raconte nous cet épisode.

Garnison de la quatre-vingt quatrième

Le quotidien matinal d’une garnison de marin est généralement rythmé par  l’agitation et l’effervescence des jeunes recrues à droite et à gauche qui s’affairent à remplir leurs obligations. Dans la cour, on entend les grands refrains de perfectionnement physique gueulés à tue tête par les caporaux aux bleu-bites qu’ils chaperonnent alors que le claquement de la botte d’une centaine d’hommes du rang bat le pavé comme du papier à musique. Ca sue, ca souffle, ca geint et ca gémit, certains rechignent, d’autres y vont même à lâcher une galette dans l’allégresse et la bonne humeur parce qu’ils deviendront des hommes et pas des lavettes qui serviront de souffre douleur pour tyran en devenir. Aux portes de la caserne, les premières carrioles de ravitaillement en provenance de la cité pénètrent dans la base sous l’œil curieux des recrues en exercice qui ne cracheraient pas sur un petit encas ou un remontant pris à la volée.  Tablier et toque de cuistot bien enfoncé sur le caillou, longue tresse qui lui file jusque la raie, Luigi le marmiton en chef déboule avec sa cohorte d’aides cuistot pour débarquer la marchandise et dresser l’inventaire des vivres. Du poisson, des légumineuses à n’en plus finir, un peu de viande blanche et des tonneaux cerclés . Beaucoup de tonneaux.

Winston, le gars en tête cortège pose pied à terre, essuyant d’une traite la sueur qui lui perle sur le front avant se se risquer à livrer une remarque au cuistot.

« Dites donc, c’est que çà fait beaucoup de tonneaux. Il y en a bien une quarantaine sous les bâches. Vous prépareriez pas quelque chose pour le commandant ? »

Luigi arque un sourcil qui ne souffre d’aucune contestation, il avise l’interlocuteur puis lâche d’un ton aussi sec.

«  C’est la première fois que je vous vois vous rameuter ici vous...savez pas chez qui vous faites la livraison ? »

« Eh bah le Q.G de la quatre-vingt septième ? »
qu’il poursuit ahuri

« Jetez un œil à la griffe en bas du bordereau. »

« Ah... »

« Ah oui ...allez donc entreposer tous ces barils dans la réserve personnelle du commodore Masters » qu’il glapit sur un ton péremptoire et que Winston se remet en branle et procède à la manoeuvre.

Parfois, on prétend que l’écho d’un nom suffit à paver la destinée de celui qui l’emprunte. Sengoku, Garp, Akainu, Végapunk, tous ces grands noms auréolés de gloire et passés à la postérité pour leurs apports incommensurables à l’équilibre de ce monde. Et puis il y en a d’autres, comme ceux de Walt Masters, des gars qu’on prédestinait à des postes bien en vue à l’amirauté à l’apogée de leur carrière et qui ont finalement fait un grand pschiit avant même qu’ils aient gravi les premières marches du perron de leur consécration. Le commodore, à sa facon, a comme toutes ces grandes pointures sa réputation qui le précède. A la différence près qu’au lieu d’avoir marqué le monde de son empreinte, il en est réduit à se murger la tronche toute la sainte journée. Rough.

Toujours est t’il que plus l’on monte dans la battisse de la quatre-vingt quatrième,  plus le battage des quartiers inférieurs laisse place aux frappes cadencés des tiges rigides des machines à écrire, de l’oscillation des rouleaux métalliques qu’on replace d'une main ferme et enfin des coups de tampons de Hortense et Lucienne secrétaires assermentées de la garnison.

Et parfois, dans les quartiers des officiers très supérieurs, au plus près des bureaux de toutes ces éminentes pointures de l’appareil militaire,  là où la consigne est de ne déranger sous aucun prétexte le silence monastique de ces pièces hautement laborieuses où l’écriteau NE PAS DERANGER trône, suspendu aux poignées de portes, et où l’on réfléchit ardemment aux décisions et manœuvres stratégiques de toute une garnison, le béotien qui prête l’oreille n’entend tout simplement pas l’ombre d’une mouche voler.

Ou presque.

« ZzzzZzzzZ »

Un coup de pied fulgurant vient défoncer la porte dans un fracas assourdissant, réveillant de volée le zig assoupi, grolles à même le bureau, en le faisant dégringoler de sa chaise le cul par terre et les quatre fers en l’air.

« MAIS BORDEL DE MERDE VOUS SAVEZ PAS ... »
que je commence à vitupérer de concert avant d’aviser le gougnafier qui a osé interrompre ma sieste.

« Oh Commandant, vous ici ! » que je poursuis mielleusement en diminuant le ton de quatre octaves.

« Foutre dieu Carter !  Je vous y prends à bailler aux corneilles à neuf heures tapantes. Et c’est quoi cet écriteau sur la porte ?  VOUS VOUS FOUTRIEZ PAS UN PEU DE LA GUEULE DU MONDE ?! » que le commandant fulmine, veine saillante au coin du front, bouillonnant d’une rage qu’il peine à contenir devant l’acte d’incompétence caractérisé du gradé.

Votre serviteur ravale sa salive deux fois consécutivement et avec un grand sens de l’à-propos poursuit sa tirade jusqu’au-boutiste.

« C’est un malentendu Commandant. Simple exercice de concentration où je m’employais à simuler la méditation du colonel Kuton de Shimotsuki et.. »

« Et je m’en tamponne consciencieusement nom de dieu de votre exercice à la con Carter ! Il y a une de vos poules en bas qui demande expressément à vous voir !  »

« Une de mes poules ?! «  que je répète abasourdi le sourire goguenard en passant nerveusement en revue  le catalogue des prétendantes que j’ai épinglé au tableau de chasse. Je gamberge intérieurement sans rien dénicher de concret et de récent, c’est mauvais signe pour mon matricule et pt’et aussi pour mon égo de mâle viril.

« C’est bien çà et faite pas mine de rien savoir. La quarantaine, bien en chair, manucurée, un brin distinguée, avec du parfum, un peu précieuse sur les bords, qui bat des cils et fait de grands yeux humides. Bref l’exact opposé de vous Carter ! » qu’il raille en persiflant dans ses canines, avant de s’éclipser dans l’embrasure de ce qui était la porte de mon bureau

Le temps de me réajuster le futal, de défroisser le tissu de ma chemise, de bien foutre mon insigne en évidence et d’allumer une sèche que je déboule en trombe avec un air patibulaire en roulant des épaules pour impressionner le joli petit lot en bas.

Et je tombe nez à nez avec Elle.

« Bon sang la garce… tu parles d’une poule...c’est une dinde » que je rumine intérieurement.

« Belladonna, mais quelle surprise d’être passée. C’est un plaisir de te voir dans le coin. Que me vaut donc cette visite opportune ?»

Belladonna de Vile, c’est le prototype de la femme tout ce qu’il y a de plus convenable à première vue. Cultivée,  glamour, un brin excentrique, pleine de malice et avec une pointe d’espièglerie dans le regard de biche. Et cette imprévisibilité caractéristique typique de la donzelle qui sait ce qu’elle veut. Loin de la greluche à froufrous qui débite commérage sur commérage.  Pas de polichinelle dans le tiroir non plus, une aubaine, l’honneur est sauf. Toujours est t’il qu’elle est pas là pour tailler la bavette sur fond de souvenir romantique, c’est pas le genre de la maison.

« Bonjour Carter. Je suis heureuse que tu me remettes.  Çà fait si longtemps. »

Çà commence à jaser derrière, leurs œillades insistantes se posent sur nous, çà glose en murmures et en jacasseries à demi-mot et j’en surprends même deux qui vont jusqu’à réprimer des rires gras en se pliant en deux. La colère me monte au bourre-pif, irrépressible, vindicative, prête à exploser sur le premier d’entre eux...lorsque l’un d’eux vient allumer la mèche et déclencher les hostilités en sifflant la dame comme le dernier des chiens de la casse.

« EH OH C’EST PAS BIENTÔT FINI CES CONNERIES. VOUS VOUS ÊTES CRUS AU ZOO ?! C’EST DES MANIÉRÉS DE TRAITER UNE DAME ?! JE VOUS JURE, QUI M’A FICHE DES EMPAFFES PAREILS» que je vocifère avant que j’épingle le fautif en l’enserrant par le col.

Aller-retour sec et nerveux. Plein tarif. Ses pommettes claquent sèchement sur la volée qu’il vient d’écoper, son regard hébété braque le sol comme un môme morveux à qui l’on a remis les pendules à l’heure. Sa lèvre se retrousse et tremblote. C’est qu’il va pas chialer ce con en plus ?!

« Rompez et que je vous y reprenne plus soldat! »

Silence de mort. La correction en règle suffit à ce que tout le gratin se repenche avec diligence sur les affaires courantes dans un brouhaha croissant. C’est bien, j’aime mes marins appliqués et consciencieux comme çà, moi. Reprenons oui mais dehors cette fois, on sera plus à l’aise.

Une demi-heure plus tard en terrasse d’un café populeux du centre ville. Derrière les faux semblants de retrouvailles et les bidonnages, Belladonna a finit par déballer son sac.  Ce qu’elle veut ? Un retour d’ascenseur.

Elle prétexte une sombre histoire de service rendue pour contrepartie en 1622 sur Logue Town. Elle détaille, précise avec cà, avec ce sens de l’à-propos que je ne lui connaissais pas, elle me refile les détails, les noms des lascars, évoque une seringue hypodermique qu’elle m’aurait refilé et que j’aurais prétendument planté dans le palpitant de Floyd Rankin.  On a pas idée de raconter des mensonges pareils sans se débiner à un dépositaire de l’ordre public comme çà franchement.

« Floyd Rankin ? Tu dis ? »

Je tire une longue latte, faussement pensif sur le patronyme du type.

« Jamais entendu parler. »  

Je nie en bloc évidemment.

Fumer un maquereau qui exploite des gamines en maquillant çà en banal accident de l’existence. C’est mal me connaître. Mais je vais souscrire au propos pour la forme et lui filer un coup de main parce que je suis un chic type et que j’ai pas envie qu’elle aille baver des inepties sur les prétendus petits extra passé du lieutenant Carter. C’est que çà ferait mauvais genre dans les états de service et que ca pourrait intimer à venir fouiller plus profond encore.

Elle annonce la couleur. Les tabatières du contre amiral Ackbar. La donzelle n’a visiblement pas perdue le nord en tout cas, toujours aussi vénale la rombière.  Le deal est conclu avec la garantie de plus voir l’ombre du joli minois de Belladonna De Vile de toute sa vie. Aleluia les bonnes grâces.


**************************************

Trois jours plus tard. A la nuit tombée sur l’embarcadère du port.

« Pssst eh Willy. Psst Willy »

Le môme se retourne, hébété, les yeux comme des loupiotes qu’un type de vingt ans son aîné l’apostrophe  minuit passé pendant qu’il flâne le nez au vent.

« Oui toi, allez viens gamin, je vais pas te manger. Regarde, je suis dans la marine mon gars. » que je lui fais signe, en brandissant mon insigne dans la pogne pour le tranquilliser un peu.

« Moi Monsieur ? Vous me connaissez ? »

« Bien sûr que je te connais. Qu’est ce que tu racontes ?!  Matelot deuxième classe Willy Bartot, le prochain fer de lance de la marine à ce qu’on raconte. Evidemment que j’ai entendu parler de toi mon bonhomme. »

Le gamin est sur le cul, empli d’une joie profonde de savoir qu’un gradé le considère autrement que par sa seule fonction dans l’effectif et qu’il ne le siffle pas pour qu’il s’aboule dard dard suppliant. Willy Bartot, Matelot ouais ...et préparateur tabatier en chef du contre-amiral surtout. Treize années bien sonnées et d’une naïveté crasse...à son âge, les vieilles guenipes de l’Amerzone lui auraient déjà mis le grappin dessus à ce petit freluquet.

« Dis moi Willy. Çà te dirait d’épater le contre-Amiral ? De lui faire une petite surprise qu’il n’est pas prêt d’oublier ? »

« Tu vois, je sais que l’Amiral est un grand amateur de cigares de premier ordre. Et regarde un peu ce que j’ai sous le coude gamin. »

Le môme se rapproche d’un pas curieux et jette un œil à ce que je lui présente sous le manteau. Il se risque à une œillade franche et reconnaît la bague caractéristique qui figure sur l’un des spécimens dans la doublure de ma chemise.

« Mais c’est des cigares SW ?! C’est de la contrebande ! Et ça qu’est ce que c’est ? Mais on dirait la tabatière du contre Amiral ?! Mais ! Mais ! » qu’il s’esclaffe, tout fiévreux.

« Hé oh mollo Willy, tout doux, inspire un bon coup. Voila comme ça, c'est bien. T’as tout bon, c’est bel et bien une copie conforme du coffret du contre Amiral mais ce que j’ai là, c’est surtout de la très bonne came qui peut te valoir une belle promotion et un beau paquet de biftons. si tu m’écoutes attentivement. J’ai pas besoin de te faire l’article, ces petites merveilles » que je lance en dégainant le barreau et en le faisant tournoyer le très lentement sur sa ligne d’horizon.

« ont leur réputation dans les hautes sphères si tu me reçois bien. Et il faut bien avouer qu’en dépit d’être un produit de contrebande...c’est une excellente marchandise dont tes patrons ont bien pris soin de mettre à l’index tous les stocks pour leur conso personnelle.Willy, t’es un gamin intelligent, j’ai pas besoin de te faire l’article, tu refourguais déjà ces bijoux à tout le gratin avant que les Sea Wolves tombent en déchéance auprès des pontes... »

Willy, je le vois bien, il cogite, soucieux, le regard fébrile, il y a une belle once d'intelligence qui demande qu'a s'exprimer en une syllabe qui débute et se termine par une voyelle.

« Expliquez-vous »

« Alors voilà ce qu’on va faire... »


**********************************

Bureau du contre-Amiral Léonce Ackbar. Crépuscule.

Le contre amiral pousse un long soupir teinté de soulagement après une dure journée de labeur.  La paperasse administrative et le luxe tout feutré de ce cabinet de contre-Amiral sont de bien maigres compensations pour la bureaucratie fastidieuse qui accompagne ses éminentes fonctions au sein de l’Amirauté. S’il est bien l’un des homme à branchies à jamais avoir atteint cette illustre position dans l’Amirauté,  il sait qu’il ne la doit qu’a ses états de service et à un sang froid irréprochable. Pourtant, parfois, dans ces longues et harassantes journées qui ne semblent jamais s’interrompre, il lui semble bien plus agréable de s’imaginer à la manœuvre de son ancien bâtiment, la bise caressant sa peau humide, l’astre solaire baignant ses deux globes bistre d’une lumière douce et chaude, d’entendre le braillement des matelots sur les vergues et des ordres proférées à toute hâte par le quartier maître sur la dunette. Il aime par dessus tout sentir le regard des hommes quêtant l’adhésion du capitaine et seul maître à bord.

Alors dans ces hélas désormais trop nombreux moments de spleen où le souvenir empreint de sa fougue légendaire ballote trouble sa vision et saisit son coeur, l’Amiral s’abandonne et se laisse corrompre à ses inclinaisons.

Il se lève de son fauteuil d’époque finement ouvragé, se déplace avec nonchalance vers le secrétaire d’angle disposé près d’une grande baie vitrée dans son bureau. Il l’ouvre délicatement avant d’en retirer un coffret de trente centimètres de long par dix de large : une tabatière marqueté de panneaux en merisiers et surmonté d’un dessin incrusté d’une mouette, sa tabatière, celle du contre Amiral Ackbar

Alors qu’il s’apprête à bourrer sa pipe de feuilles séchés d’un tabac importé à grand frais des mers du sud, il s’arrête subitement. Léonce Ackbar est un homme d’habitudes et la tabatière est anormalement lourde en ce jour précis. Intrigué, il jauge une nouvelle fois de sa nageoire le poids du coffret et dévoile le contenu de celui-ci. Le tabac est là, indemne, sempiternel, il ne semble pas avoir bougé d’un millimètre mais un cigare à la bague dorée pique au vif l’intérêt du militaire qui en reconnaît les motifs sculptés. De la contrebande ? L’homme esquisse un sourire amusé en saisissant l’objet et en le faisant pivoter latéralement dans la lumière du crépuscule. Un feuillet semble avoir été inséré dans un interstice localisé entre la bague et le bâton à fumer.

Spoiler:
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Hop, Double pour dire que j'ai terminé tout le bousin.

Ça doit manquer de relecture, doit y'avoir cette putain de concordance des temps qui dérouille aussi, des espaces en trop et du participe un peu trop solitaire, comme d'hab. Bref, je suis salement rouillé mais j'espère que c'est pas trop criant, vous me direz. Et merci pour la lecture.
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Ben alors, on craint d'être un peu rouillé, Rust ? Carter casse la baraque 2983686574

Ne t'en fais pas, c'était bien, et même très bien ta présentation. Côté orthographe, tu fais des fautes, la plupart de genre ou nombres:

Il a la gueule bosselé – bosselée
lascars aux parcours riches et variées – variés
une foultitude d’autodidactes un brin taré qui – tarés
une ribambelle de trucs volants suceur de sang en tous genres accompagné de tout une meute de carnassiers féroces qui s’est comme qui dirait passer le mot - suceurs, accompagnés, toute une meute, passé

Et tu écris aussi ça çà. Çà existe mais n'est plus employé que pour l'expression çà et là. Et si tu veux vraiment reprendre ce mot pour le replacer dans notre langue moderne, il vaut mieux l'employer de la bonne façon, pas au détriment du ça.

Sinon, des trucs bénins. On dit ne souffrir aucune contestation, pas d'aucune contestation. On montre pattes blanches à la Marine, pas pâte blanche. Eh ouais, le blé complet est autorisé, soldat. Carter casse la baraque 1075648469 Des tirets qui manquent aussi, puis trop peu souvent de majuscules aux grades militaires. Ce qui fait qu'un Contre-amiral Akbar devient un contre Amiral Akbar. Voilà pour l'orthographe. Pour le reste, il y a surtout des soucis de ponctuation, des virgules qui manquent ou remplacent des points.

Et parfois, dans les quartiers des officiers très supérieurs, au plus près des bureaux de toutes ces éminentes pointures de l’appareil militaire,  là où la consigne est de ne déranger sous aucun prétexte le silence monastique de ces pièces hautement laborieuses où l’écriteau NE PAS DERANGER trône, suspendu aux poignées de portes, et où l’on réfléchit ardemment aux décisions et manœuvres stratégiques de toute une garnison, le béotien qui prête l’oreille n’entend tout simplement pas l’ombre d’une mouche voler.

C'est une longue phrase, pas toujours claire et où le joli vocabulaire ne suffit pas, ou plus, à juste se dire que c'est bien écrit. Tu commets souvent des erreurs de ponctuation et cherches à trop rallonger tes phrases. Vaut mieux coller un point que plusieurs "et", par exemple. Je ne sais pas si c'est un simple souci de relecture ou une confusion naturelle chez toi, mais fais gaffe à tes longues phrases.

A côté de ça, tu as une très jolie plume. C'est vivant, habile et j'aime bien l'aspect punchy de ton mec de la rue. Tu parviens aussi à décrire des ambiances avec beaucoup de charme et tes phases les plus lentes ne sont pas ennuyantes du tout, chose à saluer. Puis, tu as du vocabulaire et veilles à le varier, c'est agréable et confortable, on veut s'installer bien tranquillement et suivre ce que tu as à nous raconter. Mais que racontes-tu, au fait ?

J'ai beaucoup aimé l'histoire du soldat confié à un trou perdu où il s'adapte, d'autant que même si l'affectation est contestée par ton narrateur subjectif, on est loin du complot de sabordage de carrière professionnelle. C'est sobre et bien plausible. Le seul défaut de ta bio, c'est qu'elle est davantage celle du père de Carter que la sienne au final. Tout ce qui concerne le fiston est très sommaire, rushé et sans épices. Pourtant, c'est un bambin de plus de trente ans. En as-tu eu marre d'écrire une bio ? C'est un peu dommage, parce qu'avec le super boulot offert au paternel, le même traitement au gosse offrait une histoire impeccable. Je me suis d'ailleurs demandé si tu détaillais autant le père pour annoncer une reproduction sociale du futur fils au boulot, ce que tend à confirmer ton test rp. Seulement, tu parles de Carter comme étant un cogneur et un mec qui bouge beaucoup. On ne peut pas considérer que tu décris le fils Carter via son père, pas avec d'autres éléments qui contrent cette idée. Idée qui aurait été très bonne au passage, je n'exclus même pas que tu as pensé l'accomplir. Mais ça n'a pas marché dans tous les cas.

Pour ce qui concerne le test pur, à nouveau j'oscille entre un très jolie plume qui m'emporte plutôt facilement, mais un fond plus sommaire. Le gamin de la marine manipulé, pourquoi pas, mais c'est bambin en bas âge qui doit à peine avoir froissé son uniforme, or il semble connaître les Sea Wolves et même avoir déjà trempé dans leurs combines. Comment ? Quand sommes-nous ?

Aussi, je n'ai pas tout compris au plan de Rust. Il propose bien une corruption à Akbar en lui refourguant des cigares des SW en échange de son tabac ? Son tabac qui est sa passion ? A cet officier qui aide les siens ok, mais n'a jamais eu la moindre faute professionnelle recensée sur toute sa carrière ? Entre ces questions et celles sur l'accès aux cigares par Rust, ainsi que le truc de la copie du coffret à tabac. J'ai l'impression que Rust a fait une opération à la Ocean's Eleven, mais hors champs et pour pas grand chose, vu que la cible ne réagit pas au coup mené dans son dos. Tu vois, l'astuce des Sea Wolf est très sympathique, mais elle ne suffit pas à balayer toutes les questions de cohérence qu'on peut se poser derrière. Et s'il y a bien un plan logique qui explique tout, fallait l'expliquer, pas juste nous montrer les conclusions d'un machin flou qui a réussi sans qu'on ne pige vraiment son procédé.

Tout ça, dans une ambiance bien soignée, où on aime suivre la vie des soldats, savoir ce qu'ils pensent, ce qui les caractérise. Le passage de la troisième à la première personne est même super bien réalisé. C'était un petit risque très bien maîtrisé, qui en plus colle avec tout l'aspect argotique de ton langage depuis le début. Tu manies bien les artifices, les petites idées finaudes, le cadre. Veille à aussi bien bosser le fond de ce que tu exposes et à plus te faire comprendre que juste montrer ce qui t'intéresse toi. Ton lecteur aura besoin d'infos pour bien te comprendre, pense un peu plus à lui.

Pour les dodos, ce sera du 670 pour moi. Il en a encore sous la pédale le vieux machin. Décrasse-toi bien et bon amusement pour la suite. Que le post soit avec toi.
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Bonjour ou bonsoir !

Me voilà pour le second avis, et joie de passer après Minos oblige, je vais sans doute être sensiblement plus court que lui. Allez, prenons les choses dans l'ordre !

Description physique excellente à mon goût, on regrette peut-être le rythme avec des phrases qui semblent parfois s'étaler outre mesure, mais c'est du chipotage. Tout ce qu'il faut est là, le vocabulaire est riche et truculent, nous met directement dans une ambiance bien sentie et bien maîtrisée. Sûr que le fond ne va pas nous faire tomber à la renverse pour ce genre d'exercice, mais la lecture en est très plaisante, et la partie remplit parfaitement son rôle. N'importe qui se donnant la peine de venir survoler ta présentation saura d'emblée à qui il a affaire. Du très bon travail à mon sens.

Niveau description psychologique, même constat, c'est du même tonneau et on en redemande bien volontiers. Rust n'est pas un personnage exceptionnellement complexe ou original, mais il est traité avec finesse. Puis surtout, il est tout à fait adapté au jeu, et tu as manifestement la carrure pour le mener de façon maîtrisée et intéressante. Encore une fois, c'est très propre.

La biographie m'a un peu moins emballé. C'est chouette à lire hein, mais je suis d'accord avec Minos, l'histoire est plus celle du père de Rust que de Rust lui-même, et c'est un peu dommage. On dirait que pour beaucoup - dont je fais partie - la biographie fait figure de l'élément qu'on expédie le plus vite, ne ne se trouvant pas une passion dévorante dans l'exercice. Et ça se comprend, mais au vu de la qualité de ta plume on aurait diablement aimé que le fond suive cette fois. Pour autant il serait malhonnête de dire que c'est mauvais, loin, trèèèèèès loin de là. Reste à voir ce que le test RP a donné.

Quitte à me répéter j'ai beaucoup apprécié l'ambiance, c'est vraiment un point fort chez toi. Je suis en revanche parfaitement d'accord sur ce qu'a pu pointer mon collègue. Trop d'approximations, d'un flou qui, au vu du degré de patine du reste, aurait presque pu relevé de l'artistique. Presque. Je n'ai donc pas grand-chose à ajouter à ce niveau.

Minos t'a gratifié d'un 670 que je qualifierais sans mauvais jeu de mots d'un peu vache. Lui te regarde peut-être d'ancien à ancien, sans doute a-t-il connu ton jeu d'il y a quelques années, que sais-je encore. Ce n'est pas mon cas, et j'ai trouvé les quelques défauts bien moins rédhibitoires. Donc je vais plancher sur un 780 dorikis. Te voilà donc validé à 725 dorikis !

Si tu as des questions ou autre n'hésite pas, et dans tous les cas amuse-toi bien ^^.
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