Rust Carter
• Pseudonyme : Hurricane
• Age : 35 balais
• Sexe : Pas besoin d'être un grand physionomiste pour se faire une idée
• Race : Homme
• Métier : Soldat
• Groupe : Marine régulière
• Age : 35 balais
• Sexe : Pas besoin d'être un grand physionomiste pour se faire une idée
• Race : Homme
• Métier : Soldat
• Groupe : Marine régulière
• But : Faire son boulot
• Équipement : Une panoplie de couteaux, un fusil pour faire bon genre et le kit complet de pétage de jointures
• Parrain : Je l'avais trouvé via google à l'époque ha ha...ha, je suis vieux bordel.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Wade
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotess
Codes du règlement :
• Équipement : Une panoplie de couteaux, un fusil pour faire bon genre et le kit complet de pétage de jointures
• Parrain : Je l'avais trouvé via google à l'époque ha ha...ha, je suis vieux bordel.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Wade
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotess
Codes du règlement :
Description Physique
Rust c’est une belle bête, une mécanique rutilante, fibreuse et nerveuse comme on les aime et qui délivre sans retenue la puissance et l’énergie de ce qui vrombit sous son capot. Il faut bien avouer que de prime abord, le gonze présente assez mal auprès de la rombière soucieuse du denier public. Il a la gueule bosselé et mal dégrossie avec un petit air finaud en prime. La trombine à mi-chemin entre le milord et le loubard de mauvaise compagnie qu’arborent avec fierté les loulous et qui font rugir les minettes. Le teint mat, les traits burinés par le cagnard des mers du sud où il a traîné ses guêtres depuis qu’il est môme et des blés constamment en bataille trahissent ses origines exotiques. A ce portrait déjà bigarré, le loustic a troqué volontiers l’uniforme de fonction pour la chemise cargo en twill et le futal qui va de paire. C'est pas l'habit qui fait le moine à ce qu'on clame chez les ecclésiastiques.
Notre gars taille dans les six pieds de haut avec un gabarit à l’avenant, c'est un barbouze tout ce qu'il y a de plus commun, un peu pataud et maladroit comme ils le sont quand ils dérouillent au début.
Bref, un physique sans ambiguïté mais avec du relief. Beaucoup de relief. Des pognes comme des parpaings furieux déversant du béton en fusion à qui risque à s'y foutre un panard dans le périmètre et des paturons mastoc bien enfoncés dans des godillots sans âge pour envoyer valdinguer tout ce qui mérite de se faire envoyer paître de la sorte. Malgré cette dégaine débraillée, le lascar inspire une certaine confiance à la veuve et l'orphelin, c'en est à croire que les beaux éphèbes haltérophiles de la marine ont tellement écorné leur capital sympathie que le moindre traîne-savate de passage à insigne leur parait plus dégourdi que l'off sup' claironnant.
Niveau barda, le minimum syndical pour pourvoir aux aléas, la trique d'abord en composante centrale puis un assortiment de couteaux crantés en tous genres qu'il laisse le plus souvent à la caserne. Une pétoire, briquet et évidemment des tiges à n’en plus finir pour s'en griller une dans les trop nombreuses permanences inhérentes à la fonction.
Notre gars taille dans les six pieds de haut avec un gabarit à l’avenant, c'est un barbouze tout ce qu'il y a de plus commun, un peu pataud et maladroit comme ils le sont quand ils dérouillent au début.
Bref, un physique sans ambiguïté mais avec du relief. Beaucoup de relief. Des pognes comme des parpaings furieux déversant du béton en fusion à qui risque à s'y foutre un panard dans le périmètre et des paturons mastoc bien enfoncés dans des godillots sans âge pour envoyer valdinguer tout ce qui mérite de se faire envoyer paître de la sorte. Malgré cette dégaine débraillée, le lascar inspire une certaine confiance à la veuve et l'orphelin, c'en est à croire que les beaux éphèbes haltérophiles de la marine ont tellement écorné leur capital sympathie que le moindre traîne-savate de passage à insigne leur parait plus dégourdi que l'off sup' claironnant.
Niveau barda, le minimum syndical pour pourvoir aux aléas, la trique d'abord en composante centrale puis un assortiment de couteaux crantés en tous genres qu'il laisse le plus souvent à la caserne. Une pétoire, briquet et évidemment des tiges à n’en plus finir pour s'en griller une dans les trop nombreuses permanences inhérentes à la fonction.
Description Psychologique
Tout type qui a passé suffisamment de temps à poncer son cul sur les bancs de la marine sait que dans cette noble institution, tu seras amené à côtoyer tout une palette bigarrée de lascars aux parcours riches et variées. Du tâcheron modèle bien policé et cramponné aux casemates de la caserne en passant par toute une foultitude d’autodidactes un brin taré qui se sont hissés là à la force du poignet et des dégelées. L’échantillon est large et composite si bien que tout bon officier doit apprendre à œuvrer avec pour y faire son trou. Carter, c’est un gars au tempérament un peu fier et présomptueux comme le sont les premiers sangs de la marine qui doivent montrer pâte blanche pour pas devenir le bizut préféré du premier sous off désireux d'épater la galerie. Rust a commencé par dérouiller sévère pendant un paquet d’années à la caserne avant de connaître les ficelles et de se mettre à faire morfler à son tour. Lui, il aime faire « place nette » comme on dit dans le jargon. Décocher de la mornifle, c’est le préambule pour poser les bases saines d’une diplomatie sans équivoque qui veut qu’une châtaigne bien sentie vaut pour un argument. Carter se débrouille plutôt bien avec toute cette dialectique. Le bouquet de phalanges ou l’Evangile selon Saint Rust. Pas de partition convenue hein, rien de très guindé, juste de l’impro à l’ancienne, un peu sale mais qui laisse des traces.
Carter, c’est pas l’élément perturbateur de l’effectif mais il a le caractère trempé de ces types un peu trop zélé et franc du collier qu’on retrouve le plus souvent mêlé de près ou de loin aux pépins cocasses de la vie d’une garnison. C'est pas une flèche, ni le dernier des attardés pour autant, il a juste ce qu'il faut de jugeote et de présence d'esprit pour flairer les emmerdes dés qu'elles se profilent en ligne de mire sans pour autant être capable de les chasser au large. Il reste pour autant le type malin qui sait godiller savamment dedans lorsque çà lui tombe sur le museau. Dans la marine, faut savoir être déférent et opiner du chef lorsque nécessaire mais pas non plus jusqu’à tenir le crachoir sinon tu deviens vite la lopette attitrée de seconde zone et il y a rien de pire que les lèche-burnes des prestigieuses écoles militaires débarquées tout droit de Mariejoie qui se tirent la bourre à qui assumera le mieux ce rôle.
Rust, c’est pas le carriériste qui s’acharne à faire en sorte que son dossier militaire soit constellé de faits d’armes tous plus glorieux les uns que les autres. La reconnaissance, les médailles, il s’en tamponne allègrement, c’est un gars aux plaisirs simples, prosaïques. Pas de grand idéal fiévreux ou de trouble compulsif obsessionnel comme les tanches du Cipher Pol, juste un gars ordinaire qui se fait un plaisir d’incarner le retour de bâton sec et nerveux lorsque tu t’échines à chier dans la colle et que t’éprouves ce besoin viscéral de te prendre une rouste.
Carter, c’est pas l’élément perturbateur de l’effectif mais il a le caractère trempé de ces types un peu trop zélé et franc du collier qu’on retrouve le plus souvent mêlé de près ou de loin aux pépins cocasses de la vie d’une garnison. C'est pas une flèche, ni le dernier des attardés pour autant, il a juste ce qu'il faut de jugeote et de présence d'esprit pour flairer les emmerdes dés qu'elles se profilent en ligne de mire sans pour autant être capable de les chasser au large. Il reste pour autant le type malin qui sait godiller savamment dedans lorsque çà lui tombe sur le museau. Dans la marine, faut savoir être déférent et opiner du chef lorsque nécessaire mais pas non plus jusqu’à tenir le crachoir sinon tu deviens vite la lopette attitrée de seconde zone et il y a rien de pire que les lèche-burnes des prestigieuses écoles militaires débarquées tout droit de Mariejoie qui se tirent la bourre à qui assumera le mieux ce rôle.
Rust, c’est pas le carriériste qui s’acharne à faire en sorte que son dossier militaire soit constellé de faits d’armes tous plus glorieux les uns que les autres. La reconnaissance, les médailles, il s’en tamponne allègrement, c’est un gars aux plaisirs simples, prosaïques. Pas de grand idéal fiévreux ou de trouble compulsif obsessionnel comme les tanches du Cipher Pol, juste un gars ordinaire qui se fait un plaisir d’incarner le retour de bâton sec et nerveux lorsque tu t’échines à chier dans la colle et que t’éprouves ce besoin viscéral de te prendre une rouste.
Biographie
Aux prémices de la tête de lard qu’il allait devenir trois décennies plus tard, Carter était un môme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Enfin ordinaire, aucun môme digne de ce nom n’est banal bien longtemps sur la fange de l’Amerzone sous réserve de finir au fond d’un trou. Cette putain d’île est une vraie chierie pour tout âme qui y pose le paturon un jour, le climat chaud et humide des mangroves vous tient dans un état de nage perpétuelle, la végétation inhospitalière et indomptable vous refile très vite tout un tas de germes et d’allergies carabinés qui vous cloueront à votre sommier un foutu paquet de temps avant que vous puissiez rouvrir un œil. Et rien de mieux pour corser l’affaire un peu plus que tout une une ribambelle de trucs volants suceur de sang en tous genres accompagné de tout une meute de carnassiers féroces qui s’est comme qui dirait passer le mot pour se farcir votre belle gueule pour son repas du soir. Pas bien étonnant que les gosses d’ici ont reçu les faveurs de la sélection naturelle en intraveineuse et qu’ils sont tous de fieffés débrouillards...et des salopards finis piqués à la fièvre de l’or pour la plupart d’entre eux.
Carter ne faisait pas exception à la règle et dans ces coins ci où les chiards font le plus souvent très tôt des frais de l’école de la vie, il a fini par tirer son épingle du jeu et se hisser comme un ténor dans l’une des bandes de cul terreux locale. C’était pas le plus en vue mais il avait le don pour toujours flairer les embrouilles et leurs implications. L’âge ingrat des petites teignes de leur calibre, enhardi par les petits larcins et pas peu fier de miner la gueule des bandes adverses en s’imaginant leur faire vivre un calvaire abominable. L’âge ingrat qui trouve aussi dans son terme dans une correction monumentale et bien sentie de marmots bien trop entreprenants s’attaquant à une bien trop grosse proie. Le jeu de l’Amerzone et tout ce qui se résume à son microcosme, bouffer ou être bouffé à son tour. Se faire ainsi poutrer par des types bien couillus marqua le glas du petit groupuscule des apaches dont il faisait partie . La raclée lui mit ce qu’il fallait de plomb dans le bocal pour qu’il file droit et qu’il ne s’acoquine plus de près ou de loin avec cette engeance consanguine. S’il était consanguin lui ? La question est légitime et vaut le mérite d’être posé. Son paternel, Wayne Carter était ce tire-au-cul caractéristique qui fait les gorges chaudes de la marine d’Élite, élément à part entière de la tristement célèbre division 0 qui a ses « quartiers » sur un éperon rocheux qui jouxte les marécages nauséabonds de l'Amerzone. De son propre aveu, Wayne était pas une flèche cela va sans dire mais de là à le muter dans cette fosse puante à ciel ouvert pour absentéisme chronique, c’était particulièrement fort de café.
Alors il a fait ce que font tous les peigne-culs qui se retrouvent reclus dans ce taudis à ciel ouvert. Il s’est adapté aux mœurs locales. parce que rien glander de la journée aux frais de la princesse, c’est un peu comme si la société le rétribuait enfin pour les bons et loyaux services de toute une carrière passé dans la marine à rechigner sur tout. L’Amerzone, c’était une sorte de retraite anticipée exotique toute indiquée pour les gars de son calibre...ceux qui se prennent pour des légionnaires virtuoses du maniement de la machette, l’aventure chevillée au corps qu’ont toujours rêvé de s’illustrer en domestiquant la jungle hostile. Et Wayne Carter en était un beau spécimen, pas peu fier d'avoir été choisi pour faire suer le burnous natif et apporter la civilisation à du primitif arriéré. En fin de compte, Wayne a plutôt assez vite pris le pli des sous off après quelques mois passé à faire illusion. Jouer aux cartes les doigts de pied en éventail, tirer sur la bibine en dilettante et canarder à vue le gibier, c’est quand même autrement plus exaltant qu’aller épingler pour contrebande des pignoufs armés jusqu’aux dents. Pas étonnant non plus qu’au fil des années, il se soit mis à fricoter avec la gente locale, qu’il ait finit par y jeter sa gourme et que l’idée de passer ses vieux jours dans ce bled paumé lui ait littéralement grippé l’encéphale.
Rust, c’est l’accident de parcours, le dérapage de trop d’un type bourré comme un coing dont les seules préoccupations se limitaient à astiquer son fusil comme un sous-neuf, se figurer être une pointure au poker pour plumer la solde des collègues et enfin lever le coude comme un soudard pour la moindre occasion. Lorsqu’il a vu le marmot se profiler dans la bedaine, il s’est aussitôt empressé de se démettre du bastringue. Heureusement, les culs terreux qui logent sur la lande d’Amerzone sont pas tous logés à la même enseigne et Rust fut confié à un couple de vieux ignares, les Rigs, créchant dans un ranch sur pilotis au dessus d’un marais salant près d’une zone côtière.
Après avoir morflé pendant son adolescence, Carter se mit de l’idée de se carapater vite fait de l’ile pour arpenter les terres lointaines, celles que que le vieux Rigs avait foulé avant de venir s’échouer dans ce trou à rat par pur coup du sort. On ne se tire pas de l’Amerzone au pied levée pour autant, Rust rassembla un petit pécule en bossant dans un atelier de retapage de bicoques sur la côte et fit un peu de trafic sous le manteau pour arrondir ses fins de mois et rassembler l’oseille nécessaire pour prendre la tangente à l’aube un beau matin.
Il voyagea de nombreuses années par la suite, vécut de petits boulots en tous genres à la solde de types parfois peu recommandables et peu regardant, sans jamais vraiment poser ses basques de manière pérenne quelque part. Le bohème avait vécu presque deux décennies dans un trou sans âge infesté de péquenauds et de raclures, c’était presque un réflexe qui relevait de la survie que de jamais se fixer dans un patelin trop longtemps. Au bout de quelques années après avoir bourlingué et s’être fait les dents entre South et East Blue, Carter décida de s’engager dans les rangs de la marine d’East Blue et fut incorporé au sein de la quinzième division de marine placé sous les ordres du lieutenant colonel Gervais Tniker de la quinzième division du quartier général G-2. Tniker, c’est l’ancienne gloire auréolé de la marine d’Élite, un peu débonnaire, qui a raccroché les crampons depuis perpet’ et qui s’occupe de former les recrues récalcitrantes aux préceptes de l’appareil militaire.
L’instruction de Carter aux rudiments et à la discipline de la vie de marin s’échelonna sur une année entière, une année d’apprentissage passée sous les drapeaux à trimer et jouer les petites mains, à briquer et à se prendre des coups de latte parce que Carter est une forte tête qui a du répondant et que celle de Tniker est plus solide encore que du granit marin. Carter, c’était un peu la tête de turc du lieutenant colonel, c’était le type qu’on envoyait plus souvent qu’à son tour aux corvées de chiotte ou en stage intensif, estampillé « d’importance capitale », de tamponnage de paperasse au secrétariat du Q.G avec rapport circonstancié. Promu caporal artilleur au terme de sa formation, Carter reçut sa première affectation en 1620 : la quatre-vingt quatrième division de marine dirigé par le commodore Walt Masters à Logue Town.
Depuis cette époque, l’eau a a bien coulé et Carter s'est fait une place dans l’effectif de la garnison à grand renfort de coups de gueule guttural et de gestion des pots cassés que le tristement célèbre commodore pochtron Walt Masters laissa dans son sillage pour ses hommes.
Carter ne faisait pas exception à la règle et dans ces coins ci où les chiards font le plus souvent très tôt des frais de l’école de la vie, il a fini par tirer son épingle du jeu et se hisser comme un ténor dans l’une des bandes de cul terreux locale. C’était pas le plus en vue mais il avait le don pour toujours flairer les embrouilles et leurs implications. L’âge ingrat des petites teignes de leur calibre, enhardi par les petits larcins et pas peu fier de miner la gueule des bandes adverses en s’imaginant leur faire vivre un calvaire abominable. L’âge ingrat qui trouve aussi dans son terme dans une correction monumentale et bien sentie de marmots bien trop entreprenants s’attaquant à une bien trop grosse proie. Le jeu de l’Amerzone et tout ce qui se résume à son microcosme, bouffer ou être bouffé à son tour. Se faire ainsi poutrer par des types bien couillus marqua le glas du petit groupuscule des apaches dont il faisait partie . La raclée lui mit ce qu’il fallait de plomb dans le bocal pour qu’il file droit et qu’il ne s’acoquine plus de près ou de loin avec cette engeance consanguine. S’il était consanguin lui ? La question est légitime et vaut le mérite d’être posé. Son paternel, Wayne Carter était ce tire-au-cul caractéristique qui fait les gorges chaudes de la marine d’Élite, élément à part entière de la tristement célèbre division 0 qui a ses « quartiers » sur un éperon rocheux qui jouxte les marécages nauséabonds de l'Amerzone. De son propre aveu, Wayne était pas une flèche cela va sans dire mais de là à le muter dans cette fosse puante à ciel ouvert pour absentéisme chronique, c’était particulièrement fort de café.
Alors il a fait ce que font tous les peigne-culs qui se retrouvent reclus dans ce taudis à ciel ouvert. Il s’est adapté aux mœurs locales. parce que rien glander de la journée aux frais de la princesse, c’est un peu comme si la société le rétribuait enfin pour les bons et loyaux services de toute une carrière passé dans la marine à rechigner sur tout. L’Amerzone, c’était une sorte de retraite anticipée exotique toute indiquée pour les gars de son calibre...ceux qui se prennent pour des légionnaires virtuoses du maniement de la machette, l’aventure chevillée au corps qu’ont toujours rêvé de s’illustrer en domestiquant la jungle hostile. Et Wayne Carter en était un beau spécimen, pas peu fier d'avoir été choisi pour faire suer le burnous natif et apporter la civilisation à du primitif arriéré. En fin de compte, Wayne a plutôt assez vite pris le pli des sous off après quelques mois passé à faire illusion. Jouer aux cartes les doigts de pied en éventail, tirer sur la bibine en dilettante et canarder à vue le gibier, c’est quand même autrement plus exaltant qu’aller épingler pour contrebande des pignoufs armés jusqu’aux dents. Pas étonnant non plus qu’au fil des années, il se soit mis à fricoter avec la gente locale, qu’il ait finit par y jeter sa gourme et que l’idée de passer ses vieux jours dans ce bled paumé lui ait littéralement grippé l’encéphale.
Rust, c’est l’accident de parcours, le dérapage de trop d’un type bourré comme un coing dont les seules préoccupations se limitaient à astiquer son fusil comme un sous-neuf, se figurer être une pointure au poker pour plumer la solde des collègues et enfin lever le coude comme un soudard pour la moindre occasion. Lorsqu’il a vu le marmot se profiler dans la bedaine, il s’est aussitôt empressé de se démettre du bastringue. Heureusement, les culs terreux qui logent sur la lande d’Amerzone sont pas tous logés à la même enseigne et Rust fut confié à un couple de vieux ignares, les Rigs, créchant dans un ranch sur pilotis au dessus d’un marais salant près d’une zone côtière.
Après avoir morflé pendant son adolescence, Carter se mit de l’idée de se carapater vite fait de l’ile pour arpenter les terres lointaines, celles que que le vieux Rigs avait foulé avant de venir s’échouer dans ce trou à rat par pur coup du sort. On ne se tire pas de l’Amerzone au pied levée pour autant, Rust rassembla un petit pécule en bossant dans un atelier de retapage de bicoques sur la côte et fit un peu de trafic sous le manteau pour arrondir ses fins de mois et rassembler l’oseille nécessaire pour prendre la tangente à l’aube un beau matin.
Il voyagea de nombreuses années par la suite, vécut de petits boulots en tous genres à la solde de types parfois peu recommandables et peu regardant, sans jamais vraiment poser ses basques de manière pérenne quelque part. Le bohème avait vécu presque deux décennies dans un trou sans âge infesté de péquenauds et de raclures, c’était presque un réflexe qui relevait de la survie que de jamais se fixer dans un patelin trop longtemps. Au bout de quelques années après avoir bourlingué et s’être fait les dents entre South et East Blue, Carter décida de s’engager dans les rangs de la marine d’East Blue et fut incorporé au sein de la quinzième division de marine placé sous les ordres du lieutenant colonel Gervais Tniker de la quinzième division du quartier général G-2. Tniker, c’est l’ancienne gloire auréolé de la marine d’Élite, un peu débonnaire, qui a raccroché les crampons depuis perpet’ et qui s’occupe de former les recrues récalcitrantes aux préceptes de l’appareil militaire.
L’instruction de Carter aux rudiments et à la discipline de la vie de marin s’échelonna sur une année entière, une année d’apprentissage passée sous les drapeaux à trimer et jouer les petites mains, à briquer et à se prendre des coups de latte parce que Carter est une forte tête qui a du répondant et que celle de Tniker est plus solide encore que du granit marin. Carter, c’était un peu la tête de turc du lieutenant colonel, c’était le type qu’on envoyait plus souvent qu’à son tour aux corvées de chiotte ou en stage intensif, estampillé « d’importance capitale », de tamponnage de paperasse au secrétariat du Q.G avec rapport circonstancié. Promu caporal artilleur au terme de sa formation, Carter reçut sa première affectation en 1620 : la quatre-vingt quatrième division de marine dirigé par le commodore Walt Masters à Logue Town.
Depuis cette époque, l’eau a a bien coulé et Carter s'est fait une place dans l’effectif de la garnison à grand renfort de coups de gueule guttural et de gestion des pots cassés que le tristement célèbre commodore pochtron Walt Masters laissa dans son sillage pour ses hommes.
Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
Informations IRL
• Prénom : Robert
• Age : La vieillesse
• Aime : Les trucs un peu guttural
• N'aime pas : Les types qui se sentent plus pisser
• Personnage préféré de One Piece : Burgess
• Caractère : le coeur sur la main...qui serre fort
• Fait du RP depuis : belle lurette
• Disponibilité approximative : Les soirs et les week ends
• Comment avez-vous connu le forum ? G.O.O.G.L.E
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Rust Carter le Lun 11 Mar 2019 - 21:12, édité 4 fois