- Spoiler:
6 janvier 1628
Au loin, on voit l'île. Mon île. Ah putain, que ça fait plaisir de la trouver. Elle m'a manqué la salope. Le drapeau est sorti. Je suis sûr qu'ils ont déjà compris qui arrive. Mon haki me dit que des personnes commencent à courir vers le port. J'en peux plus d'attendre. Je dit aux gars de ranger le bateau comme il faut, puis avec des geppous, je rejoins le port en solo. Je pose un genou sur le sol pour sentir ce bois qui m'a tant manqué. Cette agitation en ville que provoque mon retour. L'air frais, humide en ensanglanté, typique de Rokade m'a manqué. Ceux présents me reconnaissent sans soucis et semblent heureux. Ils applaudissent. Un attroupement se créé, j'aime pas ça. J'avance droit devant et la foule s'écarte pour me laisser passer. Un coup d’œil partout rapide pour avoir une vue globale, et je décide de me diriger vers le port. Je vais aller au CNR pour voir Will, le directeur. Les gens semblent content de me revoir. Tu m'étonnes. Chaque que je passe, je dépense des millions, créé des emplois, diminue le taux de criminalité avec plus ou moins de succès … J'arrive rapidement à destination. Il est assis dans son bureau à remplir des papiers. Je frappe à la porte vitrée. Il regarde rapidement, puis se rend compte de qui est là. Il saute de son siège et vient m'ouvrir.
« Clotho ! Comment ça va, depuis le temps ?
Pas trop mal. J'ai connu pire.
Laisse moi deviner, tu viens voir si ta commande est prête ?
Elle l'est ?
J'sais pas. Faut aller voir.
M'fait pas attendre, tu sais que j'aime pas ça. » A peine sorti du bureau, il s'adresse à un viellard avec un bras en bois.
« Yo Bill, la commande 25, toujours quai 5 ?
Ouaip chef. »
On se rend sur place et là, je découvre ma commande. Ils sont là, tous les cinq, prenant énormément de place. 3 Rocks et 2 Roll … Mes bateaux à moi, pour commencer ma flotte. On y va petit, car mes moyens ne sont pas non plus illimités. Ça fait quand même près de 600 000 000 de berrys ces trucs.
« J'te fais confiance pour que l'intérieur soit comme demandé ?
Évidemment.
Bien. J'vais aller voir Paul maintenant, on a des trucs à se dire.
Toujours un plaisir de te voir cap'.
Tu veux dire, toujours un plaisir que je dépense des thunes pour toi ?
C'est c'que j'ai dit, non ? »
On se quitte chacun avec un sourire. Paul doit déjà savoir que je suis en ville alors je me dirige vers la maison du conseil. J'entre sans frapper, puisque c'est chez moi. J'avance dans le couloir pour arriver dans la salle circulaire, toujours mal éclairée. Il est assis dans le fauteuil, il m'attendait.
« Donc tu es bien de retour ?
On dirait. Mais pas pour longtemps, rassure toi. J'viens recruter du monde.
Tes bateaux te plaisent, j'en déduis ?
Carrément. Avec ça, je peux commencer sur le Nouveau Monde.
T'as pas déjà commencé ?
Non, j'ai juste trempé les orteils pour tester la température. Je suis encore trop faible pour affronter un empereur de face. Des soucis avec l'île ?
Rien d'inquiétant, la routine.
Cool. J'ai d'autres îles à visiter. Tu fais passer le mot que je cherche du monde pour retourner sur le Nouveau Monde. Il m'en faut un millier. Ceux voulant venir devront m'attendre près de l'entrée du port, demain à 7h précises.
Un millier ?
Ça fait petit, je sais. Mais j'aurais six navires comme ça. Une bonne petite flotte. Le début d'un rêve.
Tu vas aller où ?
Amerzone et cimetière d'épaves. J'suis sur que des gars là bas veulent mieux que de survivre, se battre chaque jour pour rester en vie. Je sens qu'ils ont besoin d'action. Ah, et ramène des gars qui aiment la paperasse demain, au port. »
Grâce au réseau d'informateurs mis en place sur Rokade, la nouvelle que je recrute se répand comme une traînée de poudre sur l'île. En l'espace d'une demie-heure, tout le monde est au courant. Je me rends ensuite dans ma forge, puis ma boutique de poisons. Avant de partir, la dernière fois, je leur ai confié un projet secret, je viens vérifier l'avancement. Quelle n'est pas ma surprise quand ils m'annoncent le résultat. Non seulement la recherche théorique est terminée, mais en plus ils ont déjà procédé à la création et aux tests. Je ne m'attendais pas à une telle avancée. Je suis très agréablement surpris. Mes boulets spéciaux sont prêt, il ne reste qu'à les tester en situation réelle. J'en fait charger une dizaine de chaque sur mon navire. Puis je passe le reste de ma journée chez moi, à dormir, pour récupérer.