Le foin, il était chaud, confortable et apprécié alors qu'elle avait aidé à le charger. Elle avait un peu fait la moue, en devant payer tout de même après l’aide qu’elle avait apporté, mais elle se dirigeait quand même vers la ville de Verminia pour participer au concours. Le chariot avait été vite rempli et une demi-heure après ils partaient sur le chemin du bois aux Djinns. Ce fut allongée dans le foin que la cuisinière fit le voyage. Elle ferma les yeux, elle ne voulait pas discuter avec les deux crétins qui faisaient le voyage avec elle. Ils ne lui avaient rapportés que des ennuis depuis leur rencontre.
Bon, elle devait bien avouer qu’ils étaient drôles. Elle leur en voulait pour le coup de l’avoir fait tomber à l’eau et bousculer, puis de l’avoir trainer dans un établissement très peu recommandable. En fait, pourquoi elle était encore avec eux ? Ils ne lui avaient rapportés que des ennuis depuis qu’ils étaient ensemble. Mais en repensant à eux, elle ne pouvait pas s’arrêter de sourire. Le côté enfant crédule ne pouvait pas laisser la cuisinière sans réaction. Elle avait envie d’aider Farros, même si c’était un crétin fini. Et Aleister, il était toujours en train de se faire remonter les bretelles par la femme aux cheveux bleus. Elle lui criait dessus, lui faisait la morale, mais son côté gentil et serviable tout en ne sachant pas comment gérer la situation était attachant.
Elle ne pouvait pas trop leur en vouloir. La gêne du marine était presque risible quand la native de Sanderr lui criait dessus. Et ça la faisait aussi un peu culpabiliser. Elle ne voulait pas être une méchante, elle avait toujours été la fille qui aidait les gens sur l’île, donner des repas chauds aux gens dans le besoin, partager avec les voisins. C’est sur ces pensées qu’elle releva la tête. Aleister était en train de ronfler comme un sonneur. Son sommeil semblait être lourd, il n’ouvrit même pas un œil quand la cuisinière s’agita à côté de lui.
Elle avait oublié qu’il était en vacances, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle lui avait forcé la main pour participer à cette opportunité. Elle vit Farros regardé au loin dans la forêt qui les entouraient et se tourna de l’autre côté de la charrette qui les transportait, elle ne voulait pas discuter pour le moment. Une forêt de champignons, certains étaient aussi grands que ceux de la ville. D’autres avaient une taille beaucoup plus normale. Certains commençaient à luire dans l’obscurité qui commençait à tomber sur le monde. Farros s’effondra sur les ballots de paille derrière lui, il avait tenu longtemps, mais la journée avait été longue.
Avec le bruit soudain, Robina se retourna pour voir le tableau, les deux jeunes hommes dormaient comme des gamins. Un sourire attendrissant se fit sur son visage. Elle ne pouvait vraiment pas leur en vouloir. Elle passa sur un siège conducteur, le banc était assez grand pour qu’elle s’y asseye, elle aussi. Elle fit la conversation avec le conducteur. Il s’appelait Qassim. Un fermier tout ce qu’il y avait de plus simple. Il faisait souvent l’aller-retour entre Verminia et Rosetta. Ses fleurs n’étaient pas assez belles pour les usines d’Essence. Il devait donc faire le voyage pour chacune de ses cargaisons vers le vizirat vers lequel les trois compères se dirigeaient pour participer au concours de cuisine.
Eh bien, alors madame, vous ne dormez pas ?
Non, je n’ai pas sommeil pour le moment. Mais vous, vous faites souvent le voyage entre Verminia et Rosetta ?
Environ, une fois par semaine ! Gus-gus n’arrive pas à faire plus. Gus-gus, c’est mon chameau à trois bosses.
La charrette accéléra légèrement et le véhicule se mit à trembler de plus belle. Mais la situation ne semblait pas déranger les deux dormeurs qui continuaient de dormir du sommeil du juste. Le conducteur fixait toujours la route qui traversait la forêt en deux, mais il continua la conversation. Il appréciait d’avoir un peu de compagnie qui voulait bien parler avec lui pour une fois. La plupart des gens ne lui disaient pas un mot.
Et vous allez faire quoi à Verminia ? Je vous pose la question parce que ce n’est pas un endroit très touristique. Si vous voulez voir des parfums de meilleure qualité, il y a Essence.
Nous n’allons pas à Verminia pour les parfums. Nous y allons pour combattre le meilleur chef de l’île. Le chef Mish Hooy. Il a invité les chefs pour un concours de cuisine et avec mes amis, on va y participer.
Je vois, je n’ai jamais mangé dans son restaurant, mais j’en ai entendu parler. Il parait qu’il maîtrise les épices et le goût des fleurs comme personne. Vous devriez faire attention, ça ne sera pas un adversaire à prendre à la légère.
Ne vous inquiétez pas, j’étais seconde au palais royal du Royaume de Sanderr. Je sais me débrouiller.
Elle avait dit ça avec fierté. Ce qu’elle ne disait pas, c’était qu’elle avait perdu un simple concours de cuisine à Cocoyashi quelques semaines auparavant. Mais déjà, la ville était en vue. Des colonnes de métal poli se dressaient fièrement dans le ciel. Elle fut impressionnée que la main de l’homme ai construit ce genre de chose. Elle avait vu le palais royal de son pays, mais il faisait partie intégrante de la montagne. Ça n’était pas une construction du début à la fin de la main de l’homme. Surtout faite de métal.
Vous devriez réveiller vos amis, je vais m’arrêter là. Je vais à l’usine de parfum, je ne pense pas que cela soit votre destination.
Robina opina et mit une tape sur les épaules des deux hommes qui dormaient. Des gardes des ronces montaient la garde devant la porte principale. Quatre pour être précis, leurs armures hérisser de pointe en métal ne donnait pas envie de leur faire un câlin. Elle eut un frisson en croisant brièvement le regard de l’un d’entre eux. Ils n’étaient pas là pour rire ceux-là.
Bon, elle devait bien avouer qu’ils étaient drôles. Elle leur en voulait pour le coup de l’avoir fait tomber à l’eau et bousculer, puis de l’avoir trainer dans un établissement très peu recommandable. En fait, pourquoi elle était encore avec eux ? Ils ne lui avaient rapportés que des ennuis depuis qu’ils étaient ensemble. Mais en repensant à eux, elle ne pouvait pas s’arrêter de sourire. Le côté enfant crédule ne pouvait pas laisser la cuisinière sans réaction. Elle avait envie d’aider Farros, même si c’était un crétin fini. Et Aleister, il était toujours en train de se faire remonter les bretelles par la femme aux cheveux bleus. Elle lui criait dessus, lui faisait la morale, mais son côté gentil et serviable tout en ne sachant pas comment gérer la situation était attachant.
Elle ne pouvait pas trop leur en vouloir. La gêne du marine était presque risible quand la native de Sanderr lui criait dessus. Et ça la faisait aussi un peu culpabiliser. Elle ne voulait pas être une méchante, elle avait toujours été la fille qui aidait les gens sur l’île, donner des repas chauds aux gens dans le besoin, partager avec les voisins. C’est sur ces pensées qu’elle releva la tête. Aleister était en train de ronfler comme un sonneur. Son sommeil semblait être lourd, il n’ouvrit même pas un œil quand la cuisinière s’agita à côté de lui.
Elle avait oublié qu’il était en vacances, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle lui avait forcé la main pour participer à cette opportunité. Elle vit Farros regardé au loin dans la forêt qui les entouraient et se tourna de l’autre côté de la charrette qui les transportait, elle ne voulait pas discuter pour le moment. Une forêt de champignons, certains étaient aussi grands que ceux de la ville. D’autres avaient une taille beaucoup plus normale. Certains commençaient à luire dans l’obscurité qui commençait à tomber sur le monde. Farros s’effondra sur les ballots de paille derrière lui, il avait tenu longtemps, mais la journée avait été longue.
Avec le bruit soudain, Robina se retourna pour voir le tableau, les deux jeunes hommes dormaient comme des gamins. Un sourire attendrissant se fit sur son visage. Elle ne pouvait vraiment pas leur en vouloir. Elle passa sur un siège conducteur, le banc était assez grand pour qu’elle s’y asseye, elle aussi. Elle fit la conversation avec le conducteur. Il s’appelait Qassim. Un fermier tout ce qu’il y avait de plus simple. Il faisait souvent l’aller-retour entre Verminia et Rosetta. Ses fleurs n’étaient pas assez belles pour les usines d’Essence. Il devait donc faire le voyage pour chacune de ses cargaisons vers le vizirat vers lequel les trois compères se dirigeaient pour participer au concours de cuisine.
Eh bien, alors madame, vous ne dormez pas ?
Non, je n’ai pas sommeil pour le moment. Mais vous, vous faites souvent le voyage entre Verminia et Rosetta ?
Environ, une fois par semaine ! Gus-gus n’arrive pas à faire plus. Gus-gus, c’est mon chameau à trois bosses.
La charrette accéléra légèrement et le véhicule se mit à trembler de plus belle. Mais la situation ne semblait pas déranger les deux dormeurs qui continuaient de dormir du sommeil du juste. Le conducteur fixait toujours la route qui traversait la forêt en deux, mais il continua la conversation. Il appréciait d’avoir un peu de compagnie qui voulait bien parler avec lui pour une fois. La plupart des gens ne lui disaient pas un mot.
Et vous allez faire quoi à Verminia ? Je vous pose la question parce que ce n’est pas un endroit très touristique. Si vous voulez voir des parfums de meilleure qualité, il y a Essence.
Nous n’allons pas à Verminia pour les parfums. Nous y allons pour combattre le meilleur chef de l’île. Le chef Mish Hooy. Il a invité les chefs pour un concours de cuisine et avec mes amis, on va y participer.
Je vois, je n’ai jamais mangé dans son restaurant, mais j’en ai entendu parler. Il parait qu’il maîtrise les épices et le goût des fleurs comme personne. Vous devriez faire attention, ça ne sera pas un adversaire à prendre à la légère.
Ne vous inquiétez pas, j’étais seconde au palais royal du Royaume de Sanderr. Je sais me débrouiller.
Elle avait dit ça avec fierté. Ce qu’elle ne disait pas, c’était qu’elle avait perdu un simple concours de cuisine à Cocoyashi quelques semaines auparavant. Mais déjà, la ville était en vue. Des colonnes de métal poli se dressaient fièrement dans le ciel. Elle fut impressionnée que la main de l’homme ai construit ce genre de chose. Elle avait vu le palais royal de son pays, mais il faisait partie intégrante de la montagne. Ça n’était pas une construction du début à la fin de la main de l’homme. Surtout faite de métal.
Vous devriez réveiller vos amis, je vais m’arrêter là. Je vais à l’usine de parfum, je ne pense pas que cela soit votre destination.
Robina opina et mit une tape sur les épaules des deux hommes qui dormaient. Des gardes des ronces montaient la garde devant la porte principale. Quatre pour être précis, leurs armures hérisser de pointe en métal ne donnait pas envie de leur faire un câlin. Elle eut un frisson en croisant brièvement le regard de l’un d’entre eux. Ils n’étaient pas là pour rire ceux-là.
Dernière édition par Robina Erwolf le Lun 27 Mai 2019 - 15:07, édité 1 fois