Pululu Pululu Pululu.
Elle avait trop picoler la veille, ça, elle voulait bien le reconnaître. Elle avait une barre qui foudroyait et vrillait son crâne pour en faire qu'une seule et immense douleur. Les yeux collé par le sommeil et la conscience encore vagabondant, elle essaya de se mettre sur les coudes. Sans succès. L'alcool était vraiment un fléau, surtout dans son cas car elle ne savait pas s'arrêter.
Pululu Pululu Pululu.
Elle avait fait trop la fête, ça aussi elle voulait bien le reconnaître. Elle était dans un état lamentable, impossible d'émerger. Et cette foutue sonnerie qui ne voulait pas s'arrêter et la laisser tranquille, c'était insoutenable. Mais quand le devoir vient frapper à ta porte, il vaut mieux lui répondre car il trouvera toujours un moyen de se faire connaître. C'était ce qu'elle apprenait à la dure en cet instant car après un petit silence …
Pululu Pululu Pululu.
Elle l'aurait bien écraser sous sa botte, ce foutu escargophone blanc. Attendez, c'était bien son escargophone professionnel qui sonnait ? Misère... Elle fit un effort titanesque et ouvrit un œil qui se fit agresser par un soleil aveuglant. Elle referma sa paupière pour s'en protéger, et réussit à se mettre sur ses pieds. Olalala, ce qu'elle avait mal...
Pululu Pululu Pululu.
- Ouai sa va, sa va , j'arrive pas la peine de stresser les gens comme ça …
Elle localisa l'appareil escargot, qu'elle trouva dans une petite boite métallique qui le l’accueillait très bien, presque du sur mesure. En tout les cas, il devait être à son aise la dedans, pas comme Canaille qui regrettait très fort la veille de ce jour maudit. Elle décrocha enfin l'escargophone, le portant jusque devant ses yeux bouffis et son teint de cire.
- Canaille Rogers, au rapport !
- Ah bah enfin … C'est Anton, vous vous souvenez … ?
- Comment ne pas se souvenir de vous bordel, vous avez voulu me pendre il y'a de ça quelques mois …
- Je m'excuse pour ça, nous ne savions pas qu'on pouvait se fier à vous à ce point … Si ça peut vous soulager, je regrette vraiment...
… M'en direz vous tant, qu'est-ce que je peux faire pour vous !?
- Nous avons une nouvelle mission à vous proposer.
Alors il lui expliqua qu'un As s'inquiétait d'une de ses ouaille, qui ne donnait plus de signes de vie depuis quelques semaines. Apparemment, le type recherchait un truc secret défense, du genre qu'il ne pouvait pas lui confier, sur Hinu Town. Il devait faire un rapport toute les semaines mais plus rien depuis le dernier. A ce qu'il paraissait, il s'était infiltré dans un gang pour utiliser leur ressource à la faveur de la révolution. Le gang de Ramil. Elle devait tirer au clair cette affaire, le retrouver et voir si c'était consciemment qu'il esquivait ses paires, ou bien s'il lui était arrivé quelque chose. Dans tout les cas, elle devait le récupérer, et au plus vite, le type en question était plutôt important dans l'organigramme, tout du moins assez pour qu'un As se démène pour lui sortir le fion de la merde dans laquelle il se serait coller.
En tout cas, c'était ce qu'elle avait comprit.
Après avoir prévenu Jacob de sa destination, et de l'aide qu'il pourrait lui apporter s'il le voulait, elle se mit en route pour Hinu Town dans sa petite embarcation. Le voyage serait long, naviguer de North Blue jusqu'à West Blue étant un exercice périlleux pour une coque de noix. Elle essuya quelques orages qui firent tanguer dangereusement son embarcation, et lui donnèrent du fil à retordre, mais au bout du compte, elle arriva à destination sans encombre. Elle se contenterait de petites victoires pour l'instant, le présent étant un don dont elle savait se satisfaire. Quand on a apprit à endurer la vie comme une souffrance, l'on ne peut que mieux se relever et apprécier ce que l'on a. Et même ce que l'on a pas. Tout lui suffisait finalement, c'était l'une de ses forces.
On lui avait indiqué le clan qu'elle devrait questionner, mais aucun moyen de la retrouver. Elle se dirigea alors vers XXX et le camp des révolutionnaire sur Hinu, qui en saurait sûrement plus que les autres. Direction Ougarit, donc.
Elle loua un chameau à un prix modique, bien qu'elle ne comptait pas le rendre tout de suite. Ce n'était pas les vendeurs qui manquaient, elle fit donc jouer la concurrence en redoutable révolutionnaire qui ne laissait rien au hasard. Bon, elle avait eu de la chance aussi, mais son chameau ne semblait pas tenir la route, il était vieux, maladif, tout pâle. C'était limite s'il ne toussait pas dans les montées et s'étouffait dans ses propres miasmes en descente.
Elle avait trop picoler la veille, ça, elle voulait bien le reconnaître. Elle avait une barre qui foudroyait et vrillait son crâne pour en faire qu'une seule et immense douleur. Les yeux collé par le sommeil et la conscience encore vagabondant, elle essaya de se mettre sur les coudes. Sans succès. L'alcool était vraiment un fléau, surtout dans son cas car elle ne savait pas s'arrêter.
Pululu Pululu Pululu.
Elle avait fait trop la fête, ça aussi elle voulait bien le reconnaître. Elle était dans un état lamentable, impossible d'émerger. Et cette foutue sonnerie qui ne voulait pas s'arrêter et la laisser tranquille, c'était insoutenable. Mais quand le devoir vient frapper à ta porte, il vaut mieux lui répondre car il trouvera toujours un moyen de se faire connaître. C'était ce qu'elle apprenait à la dure en cet instant car après un petit silence …
Pululu Pululu Pululu.
Elle l'aurait bien écraser sous sa botte, ce foutu escargophone blanc. Attendez, c'était bien son escargophone professionnel qui sonnait ? Misère... Elle fit un effort titanesque et ouvrit un œil qui se fit agresser par un soleil aveuglant. Elle referma sa paupière pour s'en protéger, et réussit à se mettre sur ses pieds. Olalala, ce qu'elle avait mal...
Pululu Pululu Pululu.
- Ouai sa va, sa va , j'arrive pas la peine de stresser les gens comme ça …
Elle localisa l'appareil escargot, qu'elle trouva dans une petite boite métallique qui le l’accueillait très bien, presque du sur mesure. En tout les cas, il devait être à son aise la dedans, pas comme Canaille qui regrettait très fort la veille de ce jour maudit. Elle décrocha enfin l'escargophone, le portant jusque devant ses yeux bouffis et son teint de cire.
- Canaille Rogers, au rapport !
- Ah bah enfin … C'est Anton, vous vous souvenez … ?
- Comment ne pas se souvenir de vous bordel, vous avez voulu me pendre il y'a de ça quelques mois …
- Je m'excuse pour ça, nous ne savions pas qu'on pouvait se fier à vous à ce point … Si ça peut vous soulager, je regrette vraiment...
… M'en direz vous tant, qu'est-ce que je peux faire pour vous !?
- Nous avons une nouvelle mission à vous proposer.
Alors il lui expliqua qu'un As s'inquiétait d'une de ses ouaille, qui ne donnait plus de signes de vie depuis quelques semaines. Apparemment, le type recherchait un truc secret défense, du genre qu'il ne pouvait pas lui confier, sur Hinu Town. Il devait faire un rapport toute les semaines mais plus rien depuis le dernier. A ce qu'il paraissait, il s'était infiltré dans un gang pour utiliser leur ressource à la faveur de la révolution. Le gang de Ramil. Elle devait tirer au clair cette affaire, le retrouver et voir si c'était consciemment qu'il esquivait ses paires, ou bien s'il lui était arrivé quelque chose. Dans tout les cas, elle devait le récupérer, et au plus vite, le type en question était plutôt important dans l'organigramme, tout du moins assez pour qu'un As se démène pour lui sortir le fion de la merde dans laquelle il se serait coller.
En tout cas, c'était ce qu'elle avait comprit.
Après avoir prévenu Jacob de sa destination, et de l'aide qu'il pourrait lui apporter s'il le voulait, elle se mit en route pour Hinu Town dans sa petite embarcation. Le voyage serait long, naviguer de North Blue jusqu'à West Blue étant un exercice périlleux pour une coque de noix. Elle essuya quelques orages qui firent tanguer dangereusement son embarcation, et lui donnèrent du fil à retordre, mais au bout du compte, elle arriva à destination sans encombre. Elle se contenterait de petites victoires pour l'instant, le présent étant un don dont elle savait se satisfaire. Quand on a apprit à endurer la vie comme une souffrance, l'on ne peut que mieux se relever et apprécier ce que l'on a. Et même ce que l'on a pas. Tout lui suffisait finalement, c'était l'une de ses forces.
On lui avait indiqué le clan qu'elle devrait questionner, mais aucun moyen de la retrouver. Elle se dirigea alors vers XXX et le camp des révolutionnaire sur Hinu, qui en saurait sûrement plus que les autres. Direction Ougarit, donc.
Elle loua un chameau à un prix modique, bien qu'elle ne comptait pas le rendre tout de suite. Ce n'était pas les vendeurs qui manquaient, elle fit donc jouer la concurrence en redoutable révolutionnaire qui ne laissait rien au hasard. Bon, elle avait eu de la chance aussi, mais son chameau ne semblait pas tenir la route, il était vieux, maladif, tout pâle. C'était limite s'il ne toussait pas dans les montées et s'étouffait dans ses propres miasmes en descente.