Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Tourner la page peut être simple parfois

Une année complète à voir mon quotidien rythmé par les services au bar et les allés-retours de certains soldats de la marine sûrement envoyé par mon paternel, qui s'inquiète à cause des commères que fréquente ma chère maman.

Je commence à m'ennuyer de cette vie bien trop tranquille sans aucune grande distraction qui pourrait me rendre le sourire que j'ai perdu, mes yeux d'habitude si joyeux ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes.

Même mon patron ne sait que faire devant cette situation qui ne fait qu'empirer les choses, il a essayé de parler à mon père qui l'a reçus très froidement et l'a accusé d'avoir brisé notre famille.

- Pourquoi ne pas partir ailleurs Mikako ?

Sur cette matinée qui annonce l'été, la phrase de mon patron à retentit dans mon esprit comme un vent puissant comme on peut ressentir en mer lors d'une tempête, ce que je n'ai jamais vécue étant coincé sur Manshon pour sûrement le reste de ma vie…

Car pourquoi partir ailleurs quand le risque de vivre la même routine est présente dans cent pour cent des cas et des idées qu'on a en tête, je ne sais vraiment pas quoi faire de mes pauvres dix doigts à part servir dans un bistrot ou un restaurant.

Le monde autour de moi voient bien que plus les jours passent et plus rien n'allait même ma mère venait d'elle-même avec ses commères pour me dire d'abandonner mon appartement et de revenir dans le cocon familiale… C'était de trop, de trop et je lui ai bien fait comprendre que ce soit elle ou ses commères.

- Arrête de me prendre pour ce que je ne suis plus !!!

Aucune des personnes présentent au bar ne m'avait jamais vu aussi en colère, ma mère non plus vu qu'elle s'effondra en pleures devant tout le monde et évidemment des soldats arrivèrent au bon moment.

- Messieurs, je vous prie de faire sortir ces femmes qui dérangent le commerce de mon patron.

Ni une ni deux, ma mère ainsi que ses commères furent « jetés » en dehors de l'établissement et la porte se ferma sur moi qui regardais ce spectacle misérable.

- Tu devrais rentrer chez toi pour aujourd'hui.

Je suis retourné à l'arrière pour prendre mes affaires et posé mon tablier pour quitter l'établissement encore en colère que ma mère soit venue me déranger comme cela pour une raison aussi puérile et surtout très égoïste.

Je sais pertinemment que cela va arriver aux oreilles de mon père... qui va venir ici à mon appartement me faire un scandale sauf que ça suffit, je n'en peux plus de cette vie que je dois vivre à cause d'eux. Je sais bien que je leur dois tout sauf que cela ne justifie pas le comportement sur protecteur de ma mère et l'autorité que je trouve bâclé qu'à mon père vis-à-vis de moi.

Il lui a fallut une semaine quand même avant de lui aussi venir au bar pour me parler en priver sur cet « accident » et pour une fois dans sa vie, il sait montrer compatissant et m'a soit disant défendue devant ma mère.

- Je ne te crois pas, elle devient folle à cause des gens qui tournent autour d'elle et toi tu fermes les yeux !! Tu es qu'un lâche.

Je ne l'ai pas vu venir sauf que je sens bien ma joue chauffait à cause du geste que mon père vient de me prodiguer.

- Je suis désolé, mikako, je ne voulais pas…

- Va t'en !!! Dégage d'ici !!!

Ma voix s'est emballé et c'est là que mon patron a décidé d'intervenir et à conduit mon père vers la sortie, il n'a pas vraiment l'air de s'en vouloir de la gifle qu'il vient de me donner, il a sûrement un sentiment intérieur de satisfaction de me l'avoir mise cette gifle.

Je suis resté muette en reprenant mon travail alors que mon patron n'était toujours pas revenu, je devais faire comme si rien n'était arrivé même si la douleur sur ma joue me fait atrocement mal et que j'ai l'impression d'avoir entendu un crac sauf que cela doit être mon imagination qui m'a joué un tour rien de plus, n'est-ce pas ?

- Mikako ! Stop !

Je lève les yeux vers un client de longue date, Monsieur Surry que je regarde d'un oeil sauf que son regard me dit de contourner le comptoir derrière lequel je me cache alors que je vois mon patron rentré.

- Satoshi apporte moi de la glace dans un torchon propre.

Mon patron obéis immédiatement alors que le vieil homme me fait m'asseoir à une table puis mon patron arriva avec le torchon propre où était enroulé de la glace que le vieil homme plaça sur ma joue rouge ce qui doit avoir l'effet sûrement qu'il désirait, car mes larmes se sont mises à couler à flot tel un torrent qui suit son cours.

- Désolée Messieurs et Dames, je vais devoir fermer le bar un peu plus tôt aujourd'hui ! Merci de quitter vos tables, c'est la maison qui offre vos boissons aujourd'hui.

Tous les clients partent en nous saluant tous les trois puis mon patron ferme la porte sur le dernier client.

- Je me répète, Mikako sauf que je pense que tu devrais quitter Manshon.

- Satoshi a raison, partir loin d'eux devrait te faire un bien fou !

Je regarde tour à tour mon patron et monsieur Surry en serrant les poings ne sachant quoi leur répondre vu que je n'ai aucun endroit où partir vu que mes grands-parents ne sont plus de ce monde et que leur ferme à fushia fut acheter par d'autre personne à cause de mon père et je ne connais pas ma famille de son côté à lui.

- Mais, où ? Je n'ai jamais bougé d'ici et personne ne pourra m'aider…

Mes pleurs redoublèrent face à cette triste réalité qui me frappait de pleins fouets encore une fois pour me dire que ma vie ennuyeuse serait ici à Manshon avec des parents qui ont l'air de me prendre encore pour une enfant fragile qui n'a pas sa place dans ce monde bien trop dangereux sauf qu'ils ne pourront pas me protéger indéfiniment… Je dois me gérer seule sans eux, je leur ai déjà prouvé sur ses deux dernières années et je compte continuer sur cette route que j'ai décidée de prendre.

- J'ai peut-être un endroit, j'ai des amis qui pourraient te louer un appartement gratuitement le temps que tu trouves un travail.

- Où est-ce Monsieur Surry ?

- Tu devras par contre partir pour South Blue sur l'île de Suna Land ! Je préviendrais mes amis qui se feront un plaisir de te préparer ce qu'il faut pour t'installer là-bas.

- Est-ce que je peux réfléchir ?

Le vieil homme me fit un signe de tête pour me faire comprendre que je devais bien réfléchir avant d'accepter sa proposition, car ce n'est pas un choix facile quand même. Cette discutions finit, je rentre chez moi pour une bonne nuit de repos et profiter de la journée de repos offerte par mon patron pour réfléchir à la proposition de Monsieur Surry.


J'ai dormi tard vu que quand je daigne enfin ouvrir mes volets, le soleil est bien haut dans le ciel, je suis en forme grâce à cette nuit de sommeil prolongé sauf qu'il faut que je commence à réfléchir sur la proposition de Monsieur Surry. Je regarde mon appartement que j'ai décoré avec soin et goût.. je devrais l'abandonner, mais aussi mon emploi au bar et aussi tous les gens que je connais à cause de ma mère possessive et de mon père, qui je ne sais pas sur quel pieds il danse… Il a toujours été du côté de ma mère, pestant que j'étais une mauvaise fille et que je lui faisais honte à travailler dans un bistrot miteux comme celui de mon patron Satoshi.

Je file prendre une douche pour me détendre vu que je sens le stress monter en moi, je devrais peut-être sortir et réfléchir sur ce qui me retient à Manshon.

Marchant dans ses rues quelles soit fréquentable ou non, je n'ai vraiment rien qui me retient à part le bar et les personnes que je côtoie depuis deux ans maintenant, c'est satoshi mon patron qui me pousse même à quitter ma ville natal pour vivre mieux. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, depuis que je l'ai rencontré il a toujours voulu mon bien.

Mais, est-ce que je ne vais pas faire plus de mal à cette famille qui est déjà au bord de la rupture ? Mais, est-ce réellement ma faute ? Seulement parce que j'ai décidé de suivre mes instincts, d'être indépendante, de pouvoir vivre sous une autre coupe que celle de mon père.

Je n'en sais rien et mes pas m'ont mené au port de ma ville natale, je ne pense pas que ce soit un signe vu que la plupart des bateaux se trouvant ici ne sont que de la marchandise qui arrive pour remplir magasin et autres choses qui ne me concerne pas vraiment.

Je continue de vagabonder dans ses rues qui m'ont vu grandir et plus je me rends compté qu'à part mes parents, rien ne me retiens que je pourrais toujours me faire embaucher ailleurs enfin même si cela va sûrement être compliqué au début.

Tant pis pour tout, mon appartement, mes parents et tout ce qui me retient vraiment ici, si je veux grandir comme l'adulte que je souhaite devenir, je dois couper le cordon qui me relie à tout ce que je sais, sortir de cette zone de confort et prouver ma valeur ailleurs.

Je me dirige à grands pas vers le bar, étant sûre de trouver Monsieur Surry vu qu'il passe tout son temps au bistrot. J'ouvre la porte en perte et fracas, effrayant les clients présents sauf qu'ils me sourient très content de voir que j'ai meilleure mine qu'hier.

Monsieur Surry m'invite à le rejoindre vite avant qu'on me pose des questions qui ne concernent que moi, je m'assois donc à sa table.

- Alors ?

- Je sais que ce ne sera pas facile, mais je dois le faire !

Un sourire de la part du vieil homme me rassure un peu même si je sais que je m'embarque dans une situation qui pourrait porter du tort au bar.

- Agis normalement, je te préviendrai quand tout sera prêt !

Je hoche simplement la tête et sourit à mon patron en soulevant la planche de bois qui me sépare de lui pour aller chercher mon tablier et travailler comme si rien de grave n'était pas arrivé ou allait arriver.

Évidemment j'ai dû attendre encore un peu le temps que mon appartement soit prêt à Suna Land, j'ai pu communiquer avec l'ami de Monsieur Surry un certain Aritsune Pluse, je n'ai pas cherché à savoir plus surtout que ce Monsieur va m'héberger à titre gratuit seulement le temps que je trouve un emploi de serveuse et lui payer un loyer pour ne pas trop profiter de la gentillesse de cet homme.

J'allais bientôt quitter Manshon,sans que ma mère ou mon père aient de soupçons, vendus tout ce qui se trouvait dans mon appartement et j'avais négocié avec ma propriétaire mon départ, lui aussi à garder le secret étant donné qu'elle était en première loge pour voir mes parents agir.

- Bonne chance, Mikako !

- Merci, madame !

Un dernier sourire et seulement une valise remplie de vêtements, tout ce qu'il me reste et ce que je souhaite garder vu que ça fait partie de la vie que j'ai menée seule. Je me dirigeais donc vers le port pour me rendre à South Blue sur l'île de Suna Land, je sais que je prends la bonne décision et que je ne regretterais jamais ce choix.

Mon patron Satoshi et Monsieur Surry m'attendent pour me dire au revoir, cela me fait quand même mal au cœur de partir sauf que je ne peux pas continuer à vivre comme cela.

-Prends soin de toi Mikako !

- Tout ira bien, Satoshi !

L'homme me prend dans ses bras pour une étreinte courte, mais remplis de gentillesse et de compréhension à mon égard puis je me tourne vers Monsieur Surry que je prends dans mes bras.

- Merci pour tout !

Le vieil homme me rend mon étreinte puis un dernier signe de la main, valise en main je monte dans le bateau qui va me mener vers une vie que j'espère sera rempli de surprise.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17886-fiche-technique-de-mikako
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17611-meme-poste-au-meme-endroit-la-vie-est-une-aventure-mikako-en-cours