Le lendemain de sa curieuse défaite face au champion du dojo de boxe, Alday se présenta sur les lieux afin d’honorer sa promesse. S’il perdait, il devait travailler gratuitement dans le gymnase durant un mois.
Il était seulement neuf heure de la matinée lorsque le pseudo bénévole poussa les portes du dojo puis fut submergé par un calme absolu. Vide, silencieux et désert sont les termes qui qualifiaient parfaitement l’état des lieux. À peine avait-il fait un pas dans les locaux qu’un bruit d’effondrement interpella le jeune homme. Il se rapprocha de l’accueil et bascula la tête au dessus du comptoir. Étendu sur le sol, un étrange bonhomme venait de tomber d’un escabeau sur lequel il était perché. C’était un homme assez petit et rond avec une tête anormalement grande. Cela dit, ce qui interpella Alday n’était pas la boite crânienne du secrétaire mais plutôt ses, anormalement grands, globes oculaires. Ces derniers occupaient prêt de la moitié du visage de l’individu.
- Oï, oï, ça va aller ?
- Ohhhhh un nouvel adhérent, fit le petit homme en sursaut, le regard tout admiratif.
Il se baissa pour atteindre un tiroir peu élevé, invisible à l’œil des visiteurs et y sortis une clef qu’il posa sur le comptoir.
- Euh, nan. À vrai dire dire je dois honorer un pari ... Durant 1 m-
L’enthousiasme du secrétaire se dissipa aussitôt les paroles d’Alday prononcées. Son visage devint froid et inexpressif. Il se mit à chercher une autre clef. Il reprit alors avec un mépris démesuré.
- Vous êtes le petit malin qui a manqué de respect au champion. Remplissez le formulaire et je vous remettrez les clés de votre chambre.
Alday comprit alors assez simplement qu’il n’était pas le seul attendu et, dans un discret maniement de pickpocket, échangea sa clef avec la première sortie.
- Vous n’étiez pas censé être deux ? Où est ton acolyte ?
- Euh, il ne viendra pas. Je suis celui qui ai perdu. Cet engagement ne le concerne pas.
Au même moment, un autre spécimen fit son entrée dans le dojo pleins d’énergie et de bonne volonté. Cela dit, toute cette bonne humeur s’envola lorsqu’il croisa Alday au comptoir. Il faut dire que le nouvel arrivant faisait pâle figure à côté du voleur. Il faisait un peu plus de la moitié de sa taille, des bras et des jambes frêles attestant d’une fragile musculature.
- Ahh !! Tu dois être Halfy le nouveau membre !! Bienvenue au Dojo Rouge, je suis Cluster le secrétaire du dojo. Voici ta clé avec le numéro de ta chambre. Quant à toi, le dojo ne se nettoiera pas tout seul.
Les deux gaillards se dirigèrent vers leur piaule respective. Alday avait bien fait d’échanger les clefs, il hérita d’une pièce assez grande avec un grand lit et un bon matelas tandis qu’Halfy se trouva dans une pièce plutôt sale et vraiment petite quoique idéal pour lui, au vu de son gabarit.
À l’approche de l’après-midi, le maitre voleur avait déjà fait son analyse de la salle d’art martiaux et le moins que l’on puisse dire c’est que celle-ci était déserte. Cela expliqua le bref enthousiasme qu’avait affiché Cluster à l’arrivée du brigand. Dans les locaux, il avait comptabilisé seulement quatre personnes : Le frêle Halfy, Mango, le champion et Cluster. D’ailleurs ce dernier se dirigea vers l’homme de ménage :
- On ne te paye pas à rêvasser.
- *Vous ne me payez pas du tout.*
- Il ne suffit pas de balancer le balais de gauche à droite. T’as jamais balayé un sol de ta vie ??!!!
- Euh … pas vraiment … Dis-moi, ce Dojo est désert, y’a pas un rat. Après avoir vu la ceinture du champion, je m’attendais à plus d’animation, à un dojo …
- … de renom
- *J’allais dire rempli de guignols*
- À vrai dire, ce dojo n’a jamais rencontré de succès. Soppy l’a fondé il y’a maintenant quatre ans. Je m’en rappelle comme si c’était hier. À l’époque Mango et moi ne pouvions pas le saquer. D’ailleurs personnes ne l’appréciaient. Il était surnommé La Sueur et Le Moiteux. On n’arrivait pas à le prendre au sérieux. Néanmoins l’opinion publique à son égard ne le dérangeait pas le moins du monde. La seule chose qui monopolisait son esprit était Rey Baka. Le champion mondialement connu était la raison de vivre de Soppy. Comme tout pratiquant qui se respecte, il rêvait de le rencontrer, de l’affronter. Il a donc décidé d’ouvrir son propre dojo et d’en devenir le champion. Selon lui, Reye Baka serait intéressé d’affronter chaque champion des donjons de l’île. Il s’entraine donc depuis ce jour dans l’espoir de réaliser son rêve. Un jour, Mango et moi avons été agressé par des membres d’un dojo concurrent. Ils souhaitaient tester leurs techniques sur nous et « nos corps difformes » disaient-ils. Contre toute attente, maître Soppy est venu s’interposer. Il réprimandait ses adversaires d’utiliser les arts martiaux en dehors d’un dojo et qui plus est sur des civiles. Le Moiteux n’a pas tenu dix secondes. Cependant après le départ de nos agresseurs, il s’est relevé et assuré qu’on allait bien puis s’est redirigé vers son dojo. Depuis ce jour, nous avons décidé de suivre La Sueur … euh maitre Soppy dans son dojo et de l’aider.
- *Pourquoi j’ai ouvert ma bouche, il a pas répondu à ma question et m’a pondu une histoire de super-héros médiocre. Je sais juste que ce gugusse et un optimiste à la sudation excessive* Cette histoire trépidante m’a ouvert l’appétit, je vais voir si Halfy a faim, tchaou tchaou.
Alday profita de cet instant pour fuir ses responsabilités et gambader dans les rues avoisinantes. Il s’en voulait d’être tomber dans un dojo aussi naze. Il ne pouvait pas revenir sur sa parole mais il lui fallait trouver un moyen de s’entrainer. Après avoir dérobé un onigirazu, il se redirigera vers le Dojo Rouge mais alors qu’il se trouva encore à l’extérieure, un vacarme anormal émanait de la salle de sport. Intrigué par cette étrange chahut, il s’empressa de pousser la porte d’entrée. Le spectacle sur lequel il tomba n’était pas des plus plaisant. Un grand gaillard en kimono, crâne dégarni et barbe mal rasé tenait par le coup le jeune Halfy sans pour autant l'étrangler.
- Mememememe, alors c’est ça le niveau des pratiquants de ce dojo pathétique. Vous ne valez pas plus que votre champion. D’ailleurs où est-il ce tas de sueur ? Surement en train de s’hydrater dans les toilettes publiques ou je ne sais où. Ce dojo ne devrait même pas exister, sa présence est une insulte même à notre Dojo Bleu. T’es qui toi ? fit-il en prenant de haut Alday.
- Moi je ne suis que l’homme de ménage j’ai d’ailleurs du travail alors bouge de là.
Sur ces mots, l’intrus jeta au loin le bonhomme qu’il étranglait.
- On a une belle bande d’imbéciles ici. Dis moi tu sais qui je suis ? Je suis Chemo ceinture noir de karaté et le meilleur disciple de maître Ralu.
Cela dit, Alday n’avait pas écouter un traitre mot de ce brutal Chemo. Il s’était déplacé très rapidement vers le petit Halfy afin de l’aider à se relever et s’assurait qu’il n’était pas blessé. Le combattant prit vraiment mal ce manque de respect et, après avoir exposé quelques veines sur son front, frappa violemment contre le comptoir qu’il éclata aisément et ne manqua pas de blesser Cluster.
- Ce dojo est une insulte aux arts martiaux. Il ne devrait même pas exister.
Chemo repartit alors laissant derrière lui le bazar qu’il avait provoquer. Peu de temps après son départ Soppy arriva et fut intrigué par l’état de sa salle. Le natif de Rhétalia l’interpella alors.
- Oï oï t’étais passé où ?!
- Désolé j’étais en train de m’hydrater dans les toilettes publiques.
- Sans déconner.
- Non non je t’assure celle du dojo doivent être réparer, un tuyau-
- Je m’en contrefiche
- Maitre Soppy, coupa alors Mango. Un combattant du dojo Bleu est venue et s’en ai pris à nous
- Vous n’avez rien j’espère !!
- Non mais il a craché sur l’honneur de votre dojo et sur votre nom.
- Et alors, l’essentiel c’est que vous n’ayez rien.
- *Vous oubliez pas un peu Halfy ?*
- Mais maitre Soppy …
- Ce n’est rien, des mots ne sont blessants que si on n’y répond. Allez vous reposer. Je m’occupe de nettoyer le bazar. Oï le perdant t’as du boulot !!
Alday s’irrita face à ce pique lancé par le champion. De plus, la passivité de ce dernier vis à vis de l’altercation qui a eu lieu l’incita à remettre en question son engagement d'un mois.
Il était seulement neuf heure de la matinée lorsque le pseudo bénévole poussa les portes du dojo puis fut submergé par un calme absolu. Vide, silencieux et désert sont les termes qui qualifiaient parfaitement l’état des lieux. À peine avait-il fait un pas dans les locaux qu’un bruit d’effondrement interpella le jeune homme. Il se rapprocha de l’accueil et bascula la tête au dessus du comptoir. Étendu sur le sol, un étrange bonhomme venait de tomber d’un escabeau sur lequel il était perché. C’était un homme assez petit et rond avec une tête anormalement grande. Cela dit, ce qui interpella Alday n’était pas la boite crânienne du secrétaire mais plutôt ses, anormalement grands, globes oculaires. Ces derniers occupaient prêt de la moitié du visage de l’individu.
- Oï, oï, ça va aller ?
- Ohhhhh un nouvel adhérent, fit le petit homme en sursaut, le regard tout admiratif.
Il se baissa pour atteindre un tiroir peu élevé, invisible à l’œil des visiteurs et y sortis une clef qu’il posa sur le comptoir.
- Euh, nan. À vrai dire dire je dois honorer un pari ... Durant 1 m-
L’enthousiasme du secrétaire se dissipa aussitôt les paroles d’Alday prononcées. Son visage devint froid et inexpressif. Il se mit à chercher une autre clef. Il reprit alors avec un mépris démesuré.
- Vous êtes le petit malin qui a manqué de respect au champion. Remplissez le formulaire et je vous remettrez les clés de votre chambre.
Alday comprit alors assez simplement qu’il n’était pas le seul attendu et, dans un discret maniement de pickpocket, échangea sa clef avec la première sortie.
- Vous n’étiez pas censé être deux ? Où est ton acolyte ?
- Euh, il ne viendra pas. Je suis celui qui ai perdu. Cet engagement ne le concerne pas.
Au même moment, un autre spécimen fit son entrée dans le dojo pleins d’énergie et de bonne volonté. Cela dit, toute cette bonne humeur s’envola lorsqu’il croisa Alday au comptoir. Il faut dire que le nouvel arrivant faisait pâle figure à côté du voleur. Il faisait un peu plus de la moitié de sa taille, des bras et des jambes frêles attestant d’une fragile musculature.
- Ahh !! Tu dois être Halfy le nouveau membre !! Bienvenue au Dojo Rouge, je suis Cluster le secrétaire du dojo. Voici ta clé avec le numéro de ta chambre. Quant à toi, le dojo ne se nettoiera pas tout seul.
Les deux gaillards se dirigèrent vers leur piaule respective. Alday avait bien fait d’échanger les clefs, il hérita d’une pièce assez grande avec un grand lit et un bon matelas tandis qu’Halfy se trouva dans une pièce plutôt sale et vraiment petite quoique idéal pour lui, au vu de son gabarit.
À l’approche de l’après-midi, le maitre voleur avait déjà fait son analyse de la salle d’art martiaux et le moins que l’on puisse dire c’est que celle-ci était déserte. Cela expliqua le bref enthousiasme qu’avait affiché Cluster à l’arrivée du brigand. Dans les locaux, il avait comptabilisé seulement quatre personnes : Le frêle Halfy, Mango, le champion et Cluster. D’ailleurs ce dernier se dirigea vers l’homme de ménage :
- On ne te paye pas à rêvasser.
- *Vous ne me payez pas du tout.*
- Il ne suffit pas de balancer le balais de gauche à droite. T’as jamais balayé un sol de ta vie ??!!!
- Euh … pas vraiment … Dis-moi, ce Dojo est désert, y’a pas un rat. Après avoir vu la ceinture du champion, je m’attendais à plus d’animation, à un dojo …
- … de renom
- *J’allais dire rempli de guignols*
- À vrai dire, ce dojo n’a jamais rencontré de succès. Soppy l’a fondé il y’a maintenant quatre ans. Je m’en rappelle comme si c’était hier. À l’époque Mango et moi ne pouvions pas le saquer. D’ailleurs personnes ne l’appréciaient. Il était surnommé La Sueur et Le Moiteux. On n’arrivait pas à le prendre au sérieux. Néanmoins l’opinion publique à son égard ne le dérangeait pas le moins du monde. La seule chose qui monopolisait son esprit était Rey Baka. Le champion mondialement connu était la raison de vivre de Soppy. Comme tout pratiquant qui se respecte, il rêvait de le rencontrer, de l’affronter. Il a donc décidé d’ouvrir son propre dojo et d’en devenir le champion. Selon lui, Reye Baka serait intéressé d’affronter chaque champion des donjons de l’île. Il s’entraine donc depuis ce jour dans l’espoir de réaliser son rêve. Un jour, Mango et moi avons été agressé par des membres d’un dojo concurrent. Ils souhaitaient tester leurs techniques sur nous et « nos corps difformes » disaient-ils. Contre toute attente, maître Soppy est venu s’interposer. Il réprimandait ses adversaires d’utiliser les arts martiaux en dehors d’un dojo et qui plus est sur des civiles. Le Moiteux n’a pas tenu dix secondes. Cependant après le départ de nos agresseurs, il s’est relevé et assuré qu’on allait bien puis s’est redirigé vers son dojo. Depuis ce jour, nous avons décidé de suivre La Sueur … euh maitre Soppy dans son dojo et de l’aider.
- *Pourquoi j’ai ouvert ma bouche, il a pas répondu à ma question et m’a pondu une histoire de super-héros médiocre. Je sais juste que ce gugusse et un optimiste à la sudation excessive* Cette histoire trépidante m’a ouvert l’appétit, je vais voir si Halfy a faim, tchaou tchaou.
Alday profita de cet instant pour fuir ses responsabilités et gambader dans les rues avoisinantes. Il s’en voulait d’être tomber dans un dojo aussi naze. Il ne pouvait pas revenir sur sa parole mais il lui fallait trouver un moyen de s’entrainer. Après avoir dérobé un onigirazu, il se redirigera vers le Dojo Rouge mais alors qu’il se trouva encore à l’extérieure, un vacarme anormal émanait de la salle de sport. Intrigué par cette étrange chahut, il s’empressa de pousser la porte d’entrée. Le spectacle sur lequel il tomba n’était pas des plus plaisant. Un grand gaillard en kimono, crâne dégarni et barbe mal rasé tenait par le coup le jeune Halfy sans pour autant l'étrangler.
- Mememememe, alors c’est ça le niveau des pratiquants de ce dojo pathétique. Vous ne valez pas plus que votre champion. D’ailleurs où est-il ce tas de sueur ? Surement en train de s’hydrater dans les toilettes publiques ou je ne sais où. Ce dojo ne devrait même pas exister, sa présence est une insulte même à notre Dojo Bleu. T’es qui toi ? fit-il en prenant de haut Alday.
- Moi je ne suis que l’homme de ménage j’ai d’ailleurs du travail alors bouge de là.
Sur ces mots, l’intrus jeta au loin le bonhomme qu’il étranglait.
- On a une belle bande d’imbéciles ici. Dis moi tu sais qui je suis ? Je suis Chemo ceinture noir de karaté et le meilleur disciple de maître Ralu.
Cela dit, Alday n’avait pas écouter un traitre mot de ce brutal Chemo. Il s’était déplacé très rapidement vers le petit Halfy afin de l’aider à se relever et s’assurait qu’il n’était pas blessé. Le combattant prit vraiment mal ce manque de respect et, après avoir exposé quelques veines sur son front, frappa violemment contre le comptoir qu’il éclata aisément et ne manqua pas de blesser Cluster.
- Ce dojo est une insulte aux arts martiaux. Il ne devrait même pas exister.
Chemo repartit alors laissant derrière lui le bazar qu’il avait provoquer. Peu de temps après son départ Soppy arriva et fut intrigué par l’état de sa salle. Le natif de Rhétalia l’interpella alors.
- Oï oï t’étais passé où ?!
- Désolé j’étais en train de m’hydrater dans les toilettes publiques.
- Sans déconner.
- Non non je t’assure celle du dojo doivent être réparer, un tuyau-
- Je m’en contrefiche
- Maitre Soppy, coupa alors Mango. Un combattant du dojo Bleu est venue et s’en ai pris à nous
- Vous n’avez rien j’espère !!
- Non mais il a craché sur l’honneur de votre dojo et sur votre nom.
- Et alors, l’essentiel c’est que vous n’ayez rien.
- *Vous oubliez pas un peu Halfy ?*
- Mais maitre Soppy …
- Ce n’est rien, des mots ne sont blessants que si on n’y répond. Allez vous reposer. Je m’occupe de nettoyer le bazar. Oï le perdant t’as du boulot !!
Alday s’irrita face à ce pique lancé par le champion. De plus, la passivité de ce dernier vis à vis de l’altercation qui a eu lieu l’incita à remettre en question son engagement d'un mois.