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Alreïk Kinred

Kinred Alreïk
Pseudonyme : Pas encore
Age : 23 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Chasseur de prime
Groupe : Chasseur de prime

But : Indéterminé

Équipement : Pas d'équipement

Parrain : Google

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...

Codes du règlement :


Description Physique
Kinred est un homme que l’on remarque de loin, pas parce qu’il a l’air excessivement fort ou grand même s’il dépasse une grande partie des personnes qu’ils croisent de sa taille qui atteint les deux mètres, on le remarque principalement par la couleur plutôt inhabituelle de ses cheveux et yeux qui arborent tous les deux un rouge plutôt écarlate. D’ailleurs, il est notamment évité dans la foule à cause de son teint blanc pâle que l’on peut qualifier de « surnaturel » ou qui peut faire penser à un homme malade.


Attardons-nous d’ailleurs sur ses cheveux, en plus d’arborer une couleur plutôt originale. On peut voir que l’homme à la fâcheuse habitude à ne pas les mettre en ordre laissant ses cheveux partir dans tout les sens comme s’il n'en prête pas attention. Cependant, ses habits eux sont plutôt propres et il semble en prendre soin. Son hygiène de vie est plutôt simple et il n'adule pas son corps, il ne cherche donc pas à perfectionner celui-ci, se limitant au strict minimum afin de ne pas tomber dans l'insalubrité.

Parlons-en de ses habits qui sont à l’image de son porteur, on le voit généralement en trench-coat noir possédant une poche sur chaque côté qui sont généralement vide qui fait penser à un homme d’affaires de dos. Il a une chemise blanche immaculée avec des boutons rouges qui contrastent avec le blanc de la chemise, défiant tous les codes de la mode. Et pour finir avec pantalon gris qui s’accommode avec le haut précédemment décrit avec une ceinture marron.

Le côté effrayant de Kinred est poussé avec le reste de son corps, des mains plutôt grandes qui pourraient être capable au premier coup d’oeil de pouvoir écraser une pastèque à la seule force d’une main, au bout de ces dites mains des ongles qui sont rongés par l’homme quand ils sont trop grands pour lui. Les doigts ne ressemblent en rien à ceux d’un pianiste qui sont longs et fins mais plutôt longs et grands, donnant un aspect de main « monstrueuse » au personnage.

D’ailleurs, nous avons manqué plusieurs points aux niveaux de visages de l’homme, revenons-y. On peut remarquer que les sourcils possèdent la même couleur que les yeux de notre cher ami. Montrant une certaine «homogénité » au niveau de la couleur. On peut apercevoir là aussi le contraste devenant macabre de l’homme avec le blanc pâle de peau et le rouge omniprésent sur son visage. Il a un nez arrondi à son extrémité, lui enlevant le surnom de Sorcière qui arbore elle un nez crochu.

La forme de son visage respecte parfaitement les proportions du corps. En effet, un menton plutôt arrondi au contraire d’un marteau qui est plat  et des joues assez creuses qui sont dûes à des traits de parenté. Les yeux sont creux avec de grandes cernes et des cils inexistants. Le front semble lui caché par les touffes de cheveux de l’homme mais qui montre quand même que l’homme ne possède pas un grand front et qui ne montre pas de rides dû de son jeune âge.
Il a une bouche plutôt grande, l’intérieur de celle-ci montre une langue abîmée et des dents aiguisées comme des couteaux visuellement parlant, ses dents sont plutôt blanche mais présente de petites tâches jaunâtres au fond ses dents avec des lèvres gercées et qui tend elle aussi vers du blanc.

Le reste de son corps est plutôt identique à une personne lambda de sa taille et de son âge, une ceinture abdominale peut-être visible mais on peut remarquer aussi qu’il a une corpulence plutôt normale. Il ne semble pas souffrir de manque de nutrition car les os ou les côtes ne sont pas du tout visible, reflétant que l’homme mange probablement à sa faim. Il a de grandes épaules qui s’accordent parfaitement avec la taille de son corps qui est imposant.

Reprenons au niveau des yeux, si un jour vous croisez les yeux avec lui, un regard plutôt menaçant à la volonté ou non de l’homme. Ce regard menaçant peut-être perçu à cause de l’éclat écarlate de l’homme faisant vaguement rappelé à du sang frais sortant des veines car gardant cet aspect rouge vif avant de s’écouler au sol et de noircir. Lorsqu’il marche, son regard est droit et il ne semble pas être très attentif à première vue.

Parlons de sa démarche, sa démarche est plutôt tranquille, il rentre généralement les mains dans les poches de son trench coat, repoussant les coudes en arrière, avançant légèrement la tête mais assez pour que ça ne soit visible que par les plus observateurs. Il a les épaules qui ne suivent pas le mouvement donnant l’impression que ses jambes entraînent tout le reste, ses pas sont plutôt lourds ceux qui est contraire à sa démarche.

L’homme à d’ailleurs un toc plutôt banal tel que d’agités frénétiquement les doigts de sa main comme s’il éprouvait constamment un manque ou une envie pressante. Le toc montre aussi une certaine nervosité de l’homme ou le fait qu’il soit  stressé par un élément extérieur.

L’allure de  l’homme est plutôt terrifiante et assez menaçante due à son physique originale, sa grande taille, son air imposant, ses larges épaules fait penser qu’il sort directement d’un méchant dans un livre pour enfant. D’ailleurs, la plupart des enfants sauf les plus curieux ou les plus courageux s’enfuient lorsqu’ils aperçoivent la figure de l’homme se dirigeant vers eux , subissant leurs moqueries ou les pleures des enfants. Le comportement des enfants n’est pas si différent des adultes, en effet, ils évitent l’homme en changeant de direction, en changeant de place dans un bar s’ils sont proches de lui. L’homme est d’ailleurs la plupart du temps refusé dans les auberges au seul nom de son physique qui suscite le malaise et la crainte pour les personnes les plus « superficielles »


Description Psychologique


Kinred est un homme croyant, il n’est pas cependant tombé dans un fanatisme douteux, il croit certes en Dieu mais il n’est pas un homme d’Eglise et de loin. En effet, celui-ci place très peu de crédibilité envers les hommes d’Eglise.

Si un jour vous passez la barrière du physique et vous vous mettiez à converser avec lui, vous remarquerez qu’il a une personnalité plutôt maladroite, distraite ce qui ne va pas avec sa démarche où son regard qui reste droit devant lui sans tourner vers la moindre distraction aux alentours. Mais cette habitude ne montre pas qu’il ne fait pas attention au monde extérieur. Il a l’habitude d’être assez attentif de son environnement, privilégiant  son attention vers des événements particuliers ou des personnes qui attirent le regard ou en stimulant ses sens sensoriels.

Kinred est un homme indépendant et autonome, car en effet, il a été dès son enfance confronté à une dure réalité et sa construction sociale et morale est totalement différente des autres. Il a dû donc dès son plus jeune âge se débrouiller par lui-même et par ses propres moyens. Cependant, cette indépendance a été chèrement payée, lui occasionnant certaines blessures morales et physiques. Son indépendance va de pair avec son côté travailleur, son ancienne vie ne pouvait pas permettre à Kinred des instants de paresses et chaque instant était un effort conséquent pour lui. Avant de devenir chasseur de primes, il se contentait de maigres boulots qui était viable pour lui, il n’est pas un gouffre et utilise son argent à bon escient, privilégiant tout ce qui peut-être essentiel afin de faire des économies.

Kinred nourrit une profonde colère depuis son enfance qui le rend particulièrement nerveux. Cette attitude plutôt colérique l’a rendu autrefois plutôt distant du reste des personnes, la vie enfantine baignée dans la violence des adultes auxquelles il n’était pas préparé l’a rendu progressivement violent. Cette colère provient aussi de la frustration envers ses parents absents lors de son enfance,le manque d’autorité et de liens parentales afin d’avoir un schéma de construction morale à son âge l’a poussé dans un chemin différent des autres enfants, arpentant une vie dure et régit par la violence qui l’a poussée aussi à la délinquance étant jeune.

Cependant, au cours de sa vie , sa nature colérique et violente s’est apaisée, bien que toujours présente. Son entrée dans l’âge adulte et le fait qu’il n’avait plus besoin de se battre pour avoir son gagne-pain a permis qu’il dévie au final du mauvais chemin, parcourant un tout autre chemin qu’il n’est pour lui ni mauvais ni bon, le sien. La vie en société l’a tout aussi transformé, autrefois solitaire et anti-social, il est devenu plus ouvert avec les personnes, bien qu’il soit rare chez lui de sympathiser, il reste cependant pour les rares personnes qui ont brisées la glace quelqu’un de confiance et assez sympathique, son caractère franc est d’ailleurs apprécié.

Bien qu’il puisse être visuellement propre d’habitude, il reste cependant très désordonné, son chez-soi pouvant devenir un bordel sans nom et qui donne des conditions de vie à l’intérieur plus que mauvaise car son « bordélisme » attire souvent les bestioles en quête de nourriture dans sa maison, ce qui l’a poussé ensuite à vivre d’auberge à auberge ou de toit en toit quand il est refusé.
Même s’il n’est pas dérangé par ses conditions de vie, il préfère pour des questions de santé de loger dans un endroit plus sain.

Kinred est quelqu'un de très familial avec les autres, même si son grand-père lui a enseigné la politesse, il n'en a jamais tenu rigueur, sa façon de parler même avec des inconnus donne un sentiment de malaise ou de confiance selon le contexte et le point de vue de la personne. Il déteste les manières complexes qui sont trop ennuyantes pour lui et préfère être soi-même constamment. Il a même tendance à être très familier avec ses adversaires et s'amuse à taquiner les plus fébriles sans pour autant chercher à déstabiliser. Il se moque même des castes nobles à cause de leurs manières qui sont ridicules et sans aucun sens pour lui.

Il n'est pas de nature compliquée avec la nourriture, il s'est habitué à manger tout ce qui peut-être comestible, c'est un grand mangeur, il rafle généralement le plus possible de nourriture, sa gourmandise lui occasionne la plupart du temps des soucis de digestion, il déteste étonnement le poisson dont il y en a horreur, son goût salé et amer lui donne envie de vomir rien qu'en le sentant. Cette gourmandise s'accompagne de son goût pour l'alcool, bien qu'il ne soit pas tombé dans l'alcoolisme, il ne se prive pas dès que l'occasion se présente de boire abondamment, bien qu'il tient bien l'alcool, il tombe généralement le premier en enchaînant trop vite les choppes.

Kinred est d’une nature coriace, il s’est battu le long de sa vie et son esprit combatif a été une des raisons de sa survie. Bien qu’il connaît ses propres limites, il n’hésite pas à prendre part lors de conflit qu’il le concerne directement.  La prudence qu’il a acquise durant sa vie et ses nombreux combats lui a épargnée de nombreuses mort dû à son caractère intrépide.
Malheureusement, sa prudence peut-être rapidement submergée et lui pourra lui occasionner de nombreuses défaites et peut-être l’avenir, sa propre mort.



Biographie
Avant de parler de Kinred, attardons-nous sur ses parents et de leur disparition. Kinred est naît de l’union d’un pirate et d’un civil, leurs noms importent peu, ils se rencontrent tous les deux à East Blue.

La mère de Kinred était une femme avec une vie moyenne, alternant entre chaque type de travail afin de vivre une vie décente. Elle avait beaucoup de chance d’avoir encore son grand-père et qu’ils vivaient tout les deux dans la maison familiale. Lors de sa rencontre avec son futur époux, elle travaillait en tant que serveuse dans un bar malfamé, où les pirates étaient omniprésents.
Mais elle ne craignait pas les bandits, son caractère fort et trempé était impressionnant, pouvant faire taire les plus irréductibles. Même si son grand-père lui racontait des histoires sur les pirates, des hommes assoiffés de sang et de richesse, elle n’y croyait pas un mot. Elle trouva sa place dans ce bar et décide de rester en métier fixe. Son salaire était plus que suffisant et le travail peu pénible. La réussite de son travail était due à son apparence, ses cheveux châtains, les yeux amande et son sourire étincelant. Elle était d’une beauté a coupé le souffle, elle était connue dans toute son île et sa beauté attirait des personnes d’îles voisines. En dehors de son travail, elle s’occupait dans sa maison ou de son grand-père, elle n’avait pas le temps d’avoir des activités en dehors de son travail, elle pouvait même faire des journées complètes afin d’être mieux payée.

Le père lui, était un pirate connu dans les Blues, il était dans un équipage naissant, il était une cinquantaine dans l’équipage, le père était un matelot comme les autres, un vaillant combattant qui avait de l’avenir dans la piraterie. C’était un homme bon et passionné d’aventure comme ses camarades, le manque de travail dans sa vie le poussa à l’aventure, même s’il était devenu un pirate, il n’abandonna pas son code d’honneur et dans ses batailles avec son équipage, sa clémence et sa tendance a épargné la vie à ses opposants ainsi que sa force a fait de lui un pirate respecté par ses ennemis. Au fur et à mesure que l’équipage grossissait, il se fit un nom dans les Blues et attirait le regard de la Marine. Lors d’une bataille avec celle-ci, plusieurs hommes avaient péri et leurs ressources avaient diminuées, l’équipage était forcé de vivre dans l’ombre, il amarre donc dans une île de East Blue pendant plusieurs semaines, le temps de soigner les hommes et de faire un stock.


Durant le séjour, notre pirate fréquentait des bars jusqu’à parler d’une femme à la beauté éclatante qui était une serveuse dans un bar plutôt malfamé, curieux, il décide de traverser l’île pour trouver cette femme mystérieuse. Le capitaine avait ordonné aux hommes de se disperser dans l’île en plusieurs petits groupes ou en solitaire, le navire a été soigneusement caché et surveillé par un groupe désigné.
Le pirate était seul et se dirigea dans ce bar, alors qu’il franchit la porte, il fut comme foudroyé par la serveuse devant lui, lorsqu’ils croisèrent tous les deux le regard, son coeur battait à la chamade. Il se dirige dans un coin de la salle, devenant anxieux à la présence de la femme ce qui était inhabituelle pour le pirate qu’il était, elle remarqua l’homme solitaire dans son coin et se dirigea vers lui. Son bégaiement et le fait qu’il rougissait fit rire la femme de tout son éclat. Ils discutèrent alors qu’il enchaînait les bières, puis fini par partir du bar, bouleversé par la rencontre de la femme. Il revenait, jour après jour. Cette obsession et sa détermination d’obtenir son amour était sans faille. D’ailleurs, sa plus grande crainte était que son sentiment d’amour ne soit pas réciproque, mais sa persévérance plaisait à la femme. Bien que l’homme était un pirate, elle perçut son bon fond en lui et sa noblesse. Elle s’intéressa plus à ses histoires lorsqu’il écumait les mers, sa curiosité pousse à l’homme de raconter de plus en plus ses histoires. Au final, ils tombèrent éperdument l’un amoureux de l’autre. Ils vécurent tous les deux une année de bonheur.


Putain d’histoire clichée.


Kinred naît une nuit chaude d’été, pour être plus précis, le 27 juillet 1905 vers minuit. Malheureusement entre-temps, son père a disparu, la Marine a repérée leur position et un assaut a eu lieu, il n’a jamais pu voir son père qui a disparu avec le reste de l’équipage, on ne sait pas s’ils ont survécu ou non. Sa disparition a causé un grand vide dans la famille. Mais la mère de famille retrouvait progressivement la joie grâce à la naissance de son fils. Lors de la naissance, Kinred échappe de peu à la mort, grâce au docteur local de l’île, il a réussi à survivre. Malheureusement pour elle, elle n’a pu que le chérir que quelques jours. En effet, celle-ci disparue le troisième jour, nul ne sait pourquoi et comment, laissant son enfant au bras d’un grand-père faiblissant de plus en plus. Il réussit néanmoins à prendre soin de son petit-fils durant neuf ans. Durant ces années, il l’éduque correctement, l’enfant écoute attentivement son grand-père qui était son unique famille,  il travaillait avec lui dans une vieille bergerie éloignée de la ville où son petit-fils va apprendre dès huit ans l’effort du travail. Il apprend de lui aussi que son père l’a abandonné et que sa mère a disparue plusieurs mois après, il avait toujours vu du mauvais œil la relation de sa fille avec le pirate, s’y opposant fermement. Les mots de son grand-père se plantèrent telle une graine qui sema la rancoeur et la colère dans le coeur de l’enfant.

Son grand-père mourra et il fut seul, l’enfant voulait mourir, n’ayant plus la force de vivre, ayant perdu son grand-père. Puis au final la graine dans son coeur germa, cette graine lui donna la force de vivre, la force de haïr lui redonna un goût néfaste pour la vie, il voulait s’en prendre à son père qui était la cause de tout cela. Il arrive à s’occuper avec beaucoup de mal de l’ancienne bergerie avant que celle-ci ne devienne un carnage à cause plusieurs attaques d’une meute de loup. Il ne possédait plus rien et il manquait cruellement d’argent, pour survivre il décide de mettre de côté l’éducation de son grand-père et il se met à voler des magasins et des maisons afin de prendre de la nourriture pour ne pas mourir de faim. Il se moquait de l’éthique et du respect, dans une île ou la piraterie régnait en maître, c’était la loi du plus fort qui régissait tout. Alors, il décide de s’en prendre à de plus grosses proies, les bateaux pirates où la nourriture était présente à foison. Malheureusement, il se fait prendre un jour, mais il parvient à s’enfuir en poussant un des matelots à l’eau, mais il subira des blessures dont il conservera des marques durant toute sa vie. Cet évènement lui fait prendre conscience de sa faiblesse et il décide de devenir beaucoup plus prudent. Il va se rabattre sur des cibles moins dangereuses  pour éviter de courir le même risque même si le butin est moins intéressant.


À quatorze ans , il devient beaucoup plus expérimenté dans son domaine et son instinct de survie plus développé, il est beaucoup plus autonome, il est devenu aussi plus endurant et agile. Il grandit et sa petite taille qui, était un avantage conséquent, disparaît petit à petit. Cependant, son expérience et sa progression physique arrive à compenser le manque.
Il transforme ce qui était avant sa maison en « planque », il va caché son butin qu’il amasse au fil des semaines un peu partout dans la planque. Cependant, ses années avec leurs lots de difficultés quotidiennes le change physiquement, il est maigre et beaucoup plus vulnérable aux maladies, le fait qu’il sort très peu la journée va blanchir petit à petit sa peau, il ne dort pas beaucoup car il surveille constamment l’extérieur depuis chez lui, il s’est aperçu qu’il laisse de plus en plus de traces récemment à cause de son inattention, il craint donc les représailles de certains habitants ou pirates. Cette vie l’épuise donc petit à petit en même temps que sa santé se dégrade même si sa soif de vie inébranlable l’anime encore mais il comprend qu’il doit prendre une décision pour sortir de cette crise, il veut tenter le tout pour le tout et s’enfuir de l’île pour recommencer sa vie. Il décide de faire le mort pendant quelques mois, vivant de ses maigres provisions afin de calmer la tension dans la ville et de se faire discret pendant un bon moment.


Néanmoins, ses petites escapades le trahissent quand même et il est débusqué par un groupe de pirate victime de ses vols quotidiens. Il parvient de justesse à s’enfuir mais sa planque finit en proie des flammes, cette planque qui était sa maison autrefois où il a vécu avec son grand-père, les vestiges de son passé réduit en cendres le force à se reclure dans la forêt, totalement démuni. Même si tout le pousse à abandonner, il repousse ses limites, son élément moteur n’étant plus la vengeance mais la peur de la mort qui planait au-dessus de lui. L’adversité et les blessures lui firent craindre la mort qui était pour lui douloureuse et éternelle. Il décide de vivre en forêt qui était le seul rempart contre ses ennemis, il essaye de se perfectionner dans la chasse de petit gibiers telles que des lapins et évite les gros gibiers. Il va supporter ce train de vie pénible une année entière en affrontant les dangers d’une forêt imprévisible et dangereuse. Il va vivre dans une petite grotte où heureusement aucune bête sauvage n’y réside afin de pouvoir être à l’abri des pluies torrentielles qui s’abattent sur la forêt quotidiennement. Il dort à même le sol  et n’a que pour source de chaleur ses frêles habits et le feu qu’il alimente à l’aide de branche. En parallèle avec sa survie, il cherche toujours un moyen de s’enfuir de l’île, il se rend de temps en temps en toute discrétion en ville afin de prendre connaissance des bateaux qui amarrent chaque jour.

Au final, il entend parler d’un bateau marchand qui s’est amarré à l’autre bout de l’île. Une occasion parfaite qu’il saisit, deux jours plus tard, la veille du départ du bateau, il s’infiltre dans la cale grâce à un moment d’inadvertance du matelot qui était de garde. Dans la cale, les marchandises étaient des cachettes idéales, pendant plusieurs jours, il reste dans un coin reclus de la cale, ne sortant uniquement pour se servir d’eau sur le pont la nuit et manque plusieurs fois de se faire attraper. La chance arrive à sourire à l’adolescent qui était âgé de quinze ans et neuf mois, le bateau ne rencontre aucun problème et arrive à Logue Town, il s’extirpe du bateau sans grande difficulté. Contrairement à son île natal, Logue Town était beaucoup plus accueillante, celle-ci était sous l’emprise de la Marine et donc la délinquance était moindre, même quasi-inexistante.

Pour la première fois de sa vie, il ne ressentait plus le besoin de se battre pour survivre : Plus de pirates, plus de vols, plus de vie cachée dans la pénombre. Il s’adapte au départ très mal dans la société, il vit alors un petit moment dans la rue, son caractère antisocial et colérique lui empêche de trouver un travail. Alors, il décide de refouler sa colère autant qu’il peut et à travers ses efforts, il trouve au final un travail dans la construction, même s’il ne connaissait rien, on lui trouve un job qui lui convient parfaitement, il s’occupe de prendre transporter les objets les plus lourds pour soulager les travailleurs, le salaire était viable pour son travail et il ne s’en plaignait pas. Il a de bonne relation avec ses compagnons de chantiers et ne s’attire jamais d’ennui, son acharnement lui vaut d’être dans les bonnes grâces de son employeur.

Aux fils des années, l’enfant qui était autrefois violent et destiné à la solitude devient un adulte plus ouvert et plus calme, même si sa colère subsiste encore en lui, il apprend à la maîtriser. Il est reconnaissant envers la société qui lui a permis de reprendre le droit chemin, il aurait été probable qu’il serait devenu un pirate s’il était resté sur son île. Lorsqu’il atteint ses 23 ans, il commence à attendre parlé du métier de chasseur de primes, le concept était simple mais dangereux. Cependant, le profit était présent et son désir d’aventure grandissait au fur et à mesure et après de longs mois d’hésitation, il place ses économies dans ce travail et empoche la carte officialisant son entrée dans le cercle des chasseurs de primes.

Aujourd’hui, Kinred aspire à écumer la mer à la recherche d’aventure et pour le besoin de son travail. Son destin incertain le poussera-t-il au bon choix ? Retrouvera-t-il son père ? Est-ce qu’il connaîtra la vérité à propos de sa mère ? Nul ne le sait.

L’homme aux cheveux écarlate finit son récit, posant un livre sur le côté dont les pages étaient entièrement blanche, il contait son histoire à de sales mioches pour une raison obscure, ils étaient déjà tous ailleurs avant la fin de son histoire.

- Putain de gosse.


Test RP
- T’es sûr que tu vas payer ?
- Bien évidemment.
- Je ne me souviens pas de t’avoir vu payer l’addition la dernière fois.
- J’ai oublié, tu vois ? Tu sais que je ne suis pas mauvais payeur.
- Comme la dernière fois où tu as fait le mort pour éviter de payer.
- J’ai failli vraiment mour-
- Bien sûr, écoute, je comprends si tu es fauché en ce moment.
- Je ne suis pas fauché.
- Très bien, rembourse.



- Tu vois ? Je reprends alors, je m’inquiète pas vraiment pour les bières non payées mais pour toi.
- J’accepte tes avances.
- Quoi ?! Je ne parle pas de ça pauvre tâche !
- Merde j’y croyais tellement.
- Bref, je viens à la conclusion que tu renonces à ton métier de chasseur de primes ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que tu n’as même pas encore commencé dans le métier, tu as la trouille ?
- Je prends mon temps à vrai dire.
- L’argent ne prend pas son temps, tu vas devoir t’y mettre si tu ne veux pas finir à la rue.
- Ça va j’ai compris. Il grommelle puis dépose son porte-monnaie sur le comptoir. Merci du conseil ! Je vais m’y mettre.

L’homme soupire, exaspéré et se lève, laissant une choppe de bière vide sur le bar avant de traverser le bar en faisant un signe de la main droite en guise d’adieu au barman avant de la rentrer dans la poche de son trench-coat noir. Il esquisse néanmoins un sourire avant de disparaître dans le flux de la foule à l’extérieur. La gérante du bar regarde son client rêveur disparaître avant de jeter un coup d’oeil dans le porte monnaie, elle l’agite par réflexe et entend le son des pièces qui s’entrechoquent entre-elles. Elle sourit, satisfaite de la résolution de son client, elle ouvre le porte-monnaie pour encaisser l’argent.

Elle ne trouve que des morceaux de fers.


Kinred marche dans la rue, vagabondant dans la ville sans but précis, il avait l’impression de marcher pour la première fois depuis un bon moment à cause du fait qu’il a passé toute la nuit dans le bar, il avait la sensation de fourmis grimpant le long de ses deux jambes. Il ne sait pas où il va et il repense aux paroles du barman, elle avait raison après tout, il était fauché à cause de l’achat de la carte de chasseur de primes, il ne lui restait presque rien et il venait de finir ses économies en même pas une semaine. Il ressentait comme un blocage pour ce métier, la peur ? Peut-être, dans tous les cas. Il était temps de se mettre au travail avant de finir à la rue, le paiement de son auberge s’avérait être lourd et il a besoin d’une bonne prime pour y subvenir. Il se rend compte qu’à force de rêvasser, il est au strict opposé du bâtiment officiel de la Marine et qu’il doit traverser toute la ville.

Putain la galère

Il se met en route vers le bureau, l’exaspération fait place à l’excitation, sa première traque ! Il ne connaît rien du métier et de ses combines, il décide donc d’apprendre sur le tas. Comme il le dit lui-même  « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Au final, peut-être que le blocage était une broutille insignifiante. En arrivant devant le bureau, il tâte ses poches, cherchant sa carte de chasseur de primes qu’il trouve dans sa poche droite, soulager qu’elle ne soit pas volée. Il rentre dedans, saluant les soldats un peu partout en montrant en même temps sa carte aux gardiens, il rentre sans grande difficulté et se dirige vers un tableau où tous les criminels notoires d’East Blue étaient affichés. Il regarde les primes une à une, il en cherche une petite pour commencer, soudain une voix forte et imposante s’adresse un lui.

- Un bleu dans le métier de chasseur de primes ?

Il tourne sa tête vers la source de la voix, c’est un soldat de la Marine, il semble plus gradé qu’un simple soldat de la Marine, il jugeait de haut en bas l’homme à la chevelure écarlate. Il était plus imposant qu’un soldat classique et sa taille égale celle de l’homme en face de lui. Son regard intimidant s’arrête sur les yeux de l’homme qui n’a pas bougé d’un seul centimètre depuis qu’il a levé la voix.

Il a pas autre chose à foutre ?

- Un physique plutôt original, mais hormis ça, t’es pas à la hauteur du métier, abandonne p’tit.

Woaw. Il reçoit la pique comme un véritable compliment, il fait mine d’être le plus heureux du monde à sa pique comme pour le provoquer, il ne cherchait pas les ennuis mais le comportement plutôt déplacé du Marine lui donne l’envie de l’étriper vif devant tout le monde. Il retient ses envies avant de rétorquer.

- Merci du compliment.

- Ce n’est pas un compliment, je sais que tu es du genre à te foutre de tout et les gens comme toi dans ce corps de métier ne dure pas très longtemps.

- Tu as totalement raison, c’est pour ça que je vais te dire que j’en ai strictement rien à faire de ce que tu dis le frustré.

Le réplique plutôt violente installe un malaise général, si l’homme est vraiment celui qui s’occupe de cet endroit, le « rouquin » risque très gros. D’ailleurs il n’en fallut pas plus pour que son homologue tourne au rouge vif, perdant son sang-froid. Bien que la pique était pour faire taire l’homme, il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait. Avant que l’homme ne défoule sa rage devant tout le monde, un homme l’écarte bruyamment. Son regard calme instantanément l’homme qui se met au garde à vous. Le nouveau dirige son regard vers l’homme en lui tendant sa main.

- Excusez- moi de l’attitude de mon soldat, je suis le plus haut gradé dans la ville et gérant de l’endroit , je crois d’ailleurs que nous nous connaissons ?

Il le connaît, lors de son admission en tant que chasseur de primes, ils se sont mis à converser de tout et de rien pendant un petit instant. C’est un Commandant de la Marine, un gradé, il est soulagé de l’intervention du gradé qui a évité la bagarre certaine. Il saisit la main de l’homme en guise de salutations.

- Pas grave, je suis habitué maintenant, je suis ici pour commencer ma première prime. Il est soulagé que commandant n’est pas entendu la pique plutôt violente à l’encontre de son subordonné.

- Il est vrai que vous êtes nouveau dans le milieu, mais je pense avoir quelque chose pour vous et qui pourrait nous rendre service à tous les deux.

Il pose sa main droite sur une prime en particulier, montrant des cicatrices sur la main qui montre que l’homme a combattu plus d’une fois. Il retire la prime et le tend vers son interlocuteur qui ne manque pas de saisir la prime tout en la regardant. L’homme sur la photo est un homme grand et très imposant, un visage balafré et des yeux marrons ainsi qu’un crâne chauve. La prime est à deux millions de Berries

- Telfor Gilter.

- Un gros poisson à première vue

- En effet, c’est un trafiquant d’armes, les Blues regorgent de pirates émergents et les trafiquants l’ont très bien compris. Ils importent des armes pour leur vendre, c’est une activité très lucrative pour eux, les pirates sont alléchés par les prix plutôt bas et n’hésitent pas à s’en fournir de façon conséquente. Cet homme est un des gérants de ce trafic. Si vous l’arrêtez, le trafic d’armes va être fragilisé pendant un petit moment et nous aurons un avantage conséquent.

- Comme vous le dites, ça à l’air plutôt simple.

- Pas vraiment, cet homme est dangereux et défend son activité comme une hyène. Il a des hommes et ils sont bien armés. Pour une première prime, c’est plutôt délicat même. Il semble se résigner à donner la prime de l’homme, prenant conscience du risque. De plus, l’homme est sur une île malfamée qui se nomme Rokade, c’est une île ou regorge de nombreux pirates. Là-bas, vous serez seul, la Marine n’a aucun contrôle là-bas.

- Je peux le faire, j’ai juste à le mettre hors d’état de nuire hein ? « Mort ou Vif ».

- Dans un état ou un autre, il vous sera difficile de le vaincre lui et ses sbires et je ne peux pas vous prêter main-forte.

- Je pense que c’est mieux ainsi, votre simple apparition va les faire disparaître avant que je fasse quoi que ce soit. J’accepte la prime.

- Je dois dire que votre ténacité et votre courage aurait été appréciable dans nos rangs, je ne peux que vous souhaitez bonne chance alors.

- Merci de perdre votre temps avec un idiot tel que moi.

Il regarde le Commandant partir puis sans hésitation, se dirige dehors avec la prime avant de partir vers le port avant de se stopper devant une fontaine. Une pointe d’appréhension résonne en même temps que les mots du Commandant, est-ce prime convenable pour un débutant ? Il est du même avis que le Commandant, c’est trop dangereux et il ne connaît pas le nombre d’ennemis auxquels il va devoir faire face, il est d’ailleurs probable que l’homme primé soit fort, de plus, il n’a aucun soutien là-bas, comment va t-il faire ? Il ne se sentait pas encore prêt et il se résigna à rendre la prime. En se tournant vers le bâtiment pour s’y rendre, il marche vers une fontaine. Soudain en regardant son reflet dans l’eau par mégarde, il se rapproche de celle-ci et il commence à se tortiller le visage, son visage, voilà son atout. Il a clairement le physique typique du pirate et il sera en dehors de tout soupçon là-bas. La cause de sa solitude est au final sa plus grande arme. Personne ne se doute qu’il soit un chasseur de primes surtout qu’il ne c’est pas fait encore un nom dans son milieu ! Galvanisé par sa découverte, il décide au final de surmonter sa crainte et de faire taire l’autre idiot de tout à l’heure en s’occupant du criminel.

Merde j’ai pas de bateau.

Ce petit détail était légèrement contraignant, l’île de Rokade est à South Blue et personne dans Logue Town n’imaginerai un seul instant partir dans une île de pirate. Une fois arrivé au port, il reluque tous les bateaux devant lui, il n’a pas d’argent pour en louer un et encore moins pour l’acheter. Il ne peut en voler un, c’est impossible. Il remarque néanmoins un bateau de pêcheur d’une taille moyenne, simple et son allure n’attire pas le regard. Il se dirige vers celui-ci où un homme se dégage de l’eau dans ses bootes

- Hum, bonjour ? Il est frappé par l’hésitation, le pêcheur va t-il vraiment lui confier son bateau ?

- Bonjour, on n’a pas de poisson aujourd’hui désolé.

- Je ne suis pas vraiment venu pour ça, c’est pour un petit service.

Quel con je fais « un petit service », je m’attends à quoi ? ‘’ Oui j’ai besoin de votre bateau pour aller  dans une île pirate et la chance que je le ramène est inférieur au pourcentage de ma peau bronzée sur mon visage, c’est-à-dire nulle’’

- En faites, je suis chasseur de primes depuis un petit moment et pour ma première prime, je dois me rendre dans une île sur South Blue, le soucis, c’est que je n’ai pas de bateau et que j’ai besoin du vôtre.

- Je ne loue pas mon bateau à vrai dire.

Il a pas l’air méchant le bougre, je vais creuser ses faiblesses.

- Je ne dis pas de louer votre bateau, vous m’emmenez, vous me déposez et basta, vous n’avez plus rien à faire.

- Vous avez l’air plutôt en détresse, mais les voyages comme ça sont très peu rentable.

Rentable.

Argent.

J’ai une idée.

Il montre la prime à l’homme et le nombre de zéro. Son idée est de diviser la prime en deux afin que l’homme accepte de l’emmener, simple et efficace, devant une telle somme pour emmener en aller un homme, ce n’est pas un problème pour lui.

- Je divise la prime en deux, le voyage sera largement rentable pas vrai ?

- Je veux bien vous croire, mais comment vous faire confiance ? On ne se connaît pas et je crains que vous soyez un pirate.

Bon au moins je suis sûre déjà que tout le monde me prend pour un pirate.

- Je ne suis pas un menteur sachez-le. Il tend sa carte de chasseur de primes. Voici votre preuve et votre garantie.

- Ma garantie ?

- Tout à fait, sans cette carte, je ne peux pas ramener l’homme à la Marine et donc je ne toucherai rien car on me considérera comme un civil. Quand je reviens ici avec le criminel , je viens vous chercher, vous me rendez ma carte et vous me suivez et on encaisse l’argent.

L’homme hésite, Kinred croise les doigts, priant pour que l’homme accepte le marché.

- J’accepte, le marché est équitable.

Il sursaute discrètement de joie.

- Par contre, je dois faire quelques provisions avant de partir, attendez-moi ici.

Le pêcheur amène des provisions telles que de la nourriture et de l’eau, ça à pas l’air d’être une épreuve pour lui de voguer sur les mers. Le rouquin songe d’ailleurs à acheter un bateau comme celui-ci une fois qu’il aura assez d’argent. L’habitué lève les voiles.

- D’ailleurs quand j’y pense, sur quelle île vous allez ?

- l’Île de Rokade

- Sérieusement ?! C’est une île de pirate ! C’est trop dangereux !

Merde, il va se dégonfler !

- Dangereux pour ceux qui y vivent, n’oubliez pas que vous devez juste me poser là-bas et partir, il ne vous arrivera rien croyez-moi.

- J’ai déjà vogué vers ces îles et on a déjà failli se faire attaquer. Je connais ces endroits, d’ailleurs, qui vous dit que nous n’allons pas nous faire attaquer ?

- Vous avez vu ma tête ?

- Dés..olé, mais je ne vois pas le rapport.

- Dès le premier regard, vous avez eu peur de moi, même si ce sont des pirates, ils ne s’attaquent pas à des gens qui ont une tronche à vous découper vif si vous ne regardez pas constamment derrière vous.

- Certes, mais vous n’êtes pas armé.

- Je suis assez fort pour ne pas en avoir justement. Je sais que vous flippez, mais avec moi il ne vous arrivera rien, dans le cas contraire, je me jetterai sur eux et vous aurez juste à fuir. Je les retiendrai.

Légèrement rassuré par ses paroles et  son assurance, l’homme lève le voile et ils se dirigent vers la Rokade dont le pêcheur connaît à peu près l’itinéraire de route. D’ailleurs il semble plutôt ingénieux pour un pêcheur, il utilise les îles afin de calibrer son bateau. C’est un bon navigateur et le chasseur de primes n’est pas déçu de l’avoir dans son « équipe ». Pendant plusieurs jours, ils voguent tous les deux sur la mer. Durant leur voyage, ils eurent plusieurs galères mais la connaissance du pêcheur parvient à les sauver tous les deux à maintes reprises. Après une journée chaude, Kinred fixe allongé le ciel bleu en proie  à la chaleur. Quand soudain la voix de son compagnon de route le remet directement sur pied.

- Île de Rokade droit devant !

Il lève la tête et se dirige à l’extrémité du bateau, la nouvelle rassure l’homme qui est enfin arrivé à l’objectif, il regarde l’île, c’est un gros rocher, sinistre et oppressant. Gilter est là-bas, le chasseur sait déjà qu’il est dans une merde profonde. Là-bas, c’est quitte ou double, soit il crève, soit il arrive à avoir sa tête. Dans les deux cas, il ne peut plus faire marche arrière.

- Bien, amarre toi discrètement un peu plus loin de la ville pour ne pas attirer le regard puis repart le plus vite possible, je surveillerai ta progression et je m’assurerai que personne ne part à tes trousses. Clair matelot ? Il rigole rien qu’en pensant à son dernier mot qui fait penser à un capitaine d’un navire, malheureusement pour lui, le pêcheur n’a pas pu entendre la fin. Pour ce faire discret, le bateau fait mine de dévier le titanesque rocher avant de s’amarrer près des côtes.

- Tu es sûr que ça ira ? S’enquit le pêcheur.

- T’inquiètes, j’ai vécu pire, à la prochaine et surtout ne coule pas !

Il regarde une bonne dizaine de minutes le pêcheur partir au loin, soulagé qu’aucun pirate de l’île se décide de prendre en chasse l’innocent homme. Il tourne son regard vers la ville ghetto, un sourire marqué sur son visage.

S’il devait décrire l’île, il noterait déjà son odeur affreuse, un mélange entre de l’alcool de mauvais prix mais suffisant pour un pauvre pirate et l’odeur âcre du sang d’une plaie séchée. Les sons ambiants étaient ceux des vagues, de la musique et des rires lointains. Il y avait une atmosphère pesante et oppressante, comme si un danger pouvait survenir à n’importe quel moment, vous empêchant ne serait-ce qu’un instant de répit. Le ciel était recouvert de nuages sombres, renforçant l’aspect sinistre de l’île.

Après un moment d’absence, il émerge de son inconscience et se dirige vers la ville en marchant d’un pas déterminé. Pas le temps de faire du tourisme, il doit vite faire son travail et repartir, ça ne sera pas facile, il le sait, mais il doit être concentré dans sa chasse à l’homme. Il a l’avantage, l’homme primé ne sait pas encore que quelqu’un le traque, il doit se faire discret et éviter les ennuis. Il se rapproche de plus en plus et l’ambiance sonore s’intensifie, après quelques minutes de marche qui étaient une éternité pour lui, il atteint enfin la ville.

La ville était plus lugubre que l’île en elle-même, ses rues étaient sombres, de vieilles lanternes suspendues et prête à tomber arborées le long des rues. Les bâtiments étaient du bois flétri et dont l’eau en regorgeait, des fenêtres brisées. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans les rues. En effet, ils y avaient plusieurs équipages et les risques de rixes étaient forts ainsi que les assassinats. Afin de ne pas être pris pour cible par un malade ou autre, Kinred prend des rues plus sombres et discrètes, à force de vagabonder dans les rues, il en oublie presque son objectif et il percute violemment un petit poteau dans le visage qui le réveille instantanément. Il lève la tête par réflexe et sur le panneau est fixé une pancarte indiquant la direction du bar de la ville. Curieux, il se dirige vers celui-ci, accélérant le pas afin de s’y rendre plus vite. Il arrive enfin à l’établissement dont l’état est beaucoup plus acceptable que les bâtiments voisins, il empoigne la porte et l’ouvre.

Il y avait du monde dans le bar, heureusement pour lui, personne ne remarque la porte qui s’ouvre hormis le barman qui le fixe sans s’arrêter. Il ferme doucement la porte et se dirige vers le comptoir. Le barman devait avoir des renseignements concernant l’homme qu’il recherche. Le barman regarde l’homme qui s’approche vers lui,c’est un homme dans la cinquantaine environ. Des yeux d’un marron sombre et des cheveux blancs. L’homme est balafré, la cicatrice lui prend une grande partie du visage. Il se contente de nettoyer les verres en regardant l’homme qui s’installe devant lui.

- Qu’est-ce que tu veux ? Sa voix rauque mais puissante arrive comme des tambours dans l’oreille du chasseur qui se contente de regarder l’homme.

- Des renseignements. Un silence s’installe entre les deux, le barman dévisage l’homme du regard tandis que l’autre observe en détails les traits du visage de son interlocuteur.

- Je ne te connais pas. Conclut-il après l’avoir longuement dévisagé.

- Je suis nouveau ici. Réplique le chasseur sans laisser une pause entre les deux phrases.


- Qui voudrait venir ici ? Il n’y a rien pour toi ici à part une mort atroce.

- Il y a un trafiquant d’armes du nom de Telfor Gilter qui réside ici et je le cherche. Il hausse la voix de cause du brouhaha derrière lui.

- J’connais pas

- Ne me mentez pas, je sais que tout le monde le connaît ici. J’ai un contrat avec lui et je ne veux pas perdre plus de temps. Il avait un piètre jeu d’acteur, il espère que l’homme tombe dans le panneau.

- Il est vrai que je connais cet homme. Reconnut-il à la surprise du menteur, comment est-il facilement tombé dans le panneau ? Il y a un entrepôt plus loin, vous n’avez juste qu’à monter au bout de la rue, un guetteur sera probablement présent, si vous êtes vraiment un client, il vous laissera passer, dans le cas contraire, votre tête tombera.

- Merci bien.

L’homme se lève et se dirige vers la porte et tourne la tête vers le barman qui s’éclipse derrière son comptoir, dans une salle qui a l’air beaucoup plus petite, il ne prête pas plus attention et se dirige vers la sortie.

Il décide de monter dans la rue jusqu’à arriver à sa fin, il aperçoit l’entrepôt de loin qui est surveillé par plusieurs hommes de main. Il décide de monter en toute discrétion sur le toit d’un bâtiment non loin de l’entrepôt, il cherche un endroit pour rentrer dans le bâtiment en toute discrétion. Bingo, une fenêtre ouverte, mais celle-ci est surveillée. Il se rapproche de son objectif et l’aperçoit plus nettement. Il saisit une tuile cassée puis la jette un peu plus loin afin de distraire l’homme. Le garde se dirige vers l’origine du son. Il profite de la distraction pour sauter sur le toit et se faufiler rapidement dans la fenêtre ouverte. Néanmoins, le saut alerte encore une fois l’homme. Il atterrit au beau milieu des tonneaux puis s’immobilise. Le garde n’a pas crié à l’alerte. Il est à l’étage supérieur qui est beaucoup plus petit que l’étage d’en bas mais, l’étage abrite plusieurs tonneaux d’armes et de poudre de canon, les deux étages sont reliés par deux escaliers qui sont tous les deux opposés l’un à l’autre, il se colle de dos à un tonneau afin de pas être remarqué. Quand soudain, une porte claque et deux voix résonnent à travers l’entrepôt, il arrive à comprendre les paroles des deux inconnus.

- Nous partons au lever du jour.

Au lever du jour ?

Il lève la tête vers la fenêtre toujours ouverte. En effet, la nuit était totale .

- Pourquoi donc ?

- Une de mes mouches m’a prévenue qu’un homme me cherche et qu’il se fait passer pour un de mes clients.

Le rouquin soupçonna immédiatement le barman, c’était logique en soi, un homme qui a des oreilles partout dans son propre bar, il s’est fait rouler dans la farine par cet homme depuis le début. Maintenant, le temps est compté et il va devoir s’occuper de sa cible avant qu’il prenne le large. Il lève discrètement la tête et confirme directement la présence de Telfor, sa tête est identique à l’image sur sa prime exceptée qu’il a l’air beaucoup plus grand en vrai.

- Pourquoi avoir peur de lui ? Il est seul !

- Un rapace en cache forcément un autre. D’ailleurs, nous n’avons plus rien à faire ici, commencer le transport au bateau.

Le sbire disparaît dans l’ombre, relayant l’information à plusieurs de ses compères, sa cachette n’est plus sûre, il se lève lentement et à pas de loup, il commence à se déplacer quand soudain par maladresse, il fait tomber un tonneau de poudre, le trafiquant lève la tête et observe l’intrus avant de sortir un pistolet qu’il amorcera en pressant immédiatement la détente en direction du visage, le réflexe surhumain de l’homme failli à éclater la cervelle de Kinred, au lieu de ça, elle rafle la joue grâce à un mouvement de tête du chasseur, laissant un filet de sang qui s’écoule le long de son visage pâle.

- Un intrus ! Aux armes ! Lance Telfor en continuant d’ouvrir le feu.

Soudainement, une dizaine d’hommes rentre et ouvre le feu sur Kinred qui commence à courir le long de l’étage, il aperçoit une ouverture en bois à son étage dont il s’empressera de percuter afin de se retrouver dehors. La chute de l’homme est amortie par un monticule de détritus. Il se relève aussitôt avant que d’autres balles sifflent vers lui, deux hommes lui tirent dessus à une cadence frénétique, ne donnant pas ne serait-ce un instant de paix à Kinred qui se met à couvert derrière une vieille poubelle qui ne supportera pas l’assaut très longtemps. La poudre s’échappant des armes des deux autres leur bloque la vue, le chasseur en profite donc pour se faufiler dans la poubelle. Après une attente qui semble insupportable, un des deux lève la voix.

- Il est mort ? Arrive t-il à lâcher entre quelques toussotements dûe à la poudre qui s’échappe de son pistolet et celui de son compagnon.

- Trouvons son corps ! Il ne doit pas être bien loin !

Putain d’aveugle.


Les deux hommes marchent, craignant que leur cible ne soit pas morte. Kinred lui attend qu’il s’approche suffisamment de lui, il essaye d’écouter les pas malgré le sifflement dans ses oreilles à cause des tirs précédents. Il tourne sa tête lentement et à travers une ouverture, il voit une jambe à côté de lui. Il prit de longues et profondes respiration pour ne pas alerter les deux hommes, mais chaque inspiration devenait de plus en plus difficile. Il réalisa ce qu’il allait faire lorsqu’il expira. Soudain, sa dernière expiration alerte les deux hommes mais ils ne purent faire quoi que ce soit, l’homme avait déjà surgi avant même qu’il s’en rende compte. Il saisit le premier à son de cou de sa main gauche et pose sa main droite sur le pistolet dans la main droite de son ennemi et la pointe vers l’autre et en forçant le doigt de l’autre de presser la gâchette, il se rend compte que le pistolet est vide, il le jette donc sur l’autre et s’empresse de sortir de la poubelle dont il saisira une fois sorti pour l’abattre sur les deux autres, le fracas est brutal et les deux hommes tombe à la renversent. Il saisit un cimeterre qui a été projetée un peu plus à choc et commence à courir, les autres vont bientôt arriver, il doit tous les mettre hors de combat s’il veut capturer leur chef. De plus, la ville commence à s’éveiller à cause des tirs.

Il tombe nez à nez avec un autre qui possède lui aussi une cimeterre et qui sans avertissement, tente de l’assener à son opposant qui pare le coup et qui tente de l’enfoncer dans l’abdomen, sans succès, l’homme évite la lame mais ne réussit pas entailler son bras à cause de l’épaisseur du trench-coat de l’homme. Le chasseur, à court d’idée, jette son arme de toutes ses forces sur son adversaire qui esquive le lancé sans sourciller mais il s’aperçoit bien que trop tard que le chasseur est extrêmement proche de lui et qui a suivi la direction de lame, incapable de pouvoir parer le prochain coup de l’homme, il reçoit un violent coup de poing dans la mâchoire d’une telle brutalité qui l’envoi à plusieurs mètres de sa position initiale. Il doit en finir rapidement avant d’être épuisé pour son combat contre Telfor, il arrache de son poteau une lanterne dont le feu brille intensément et se dirige à l’opposer des multiples pas qui se rapprochent de plus en plus. Il rentre dans l’entrepôt par la porte principale, l’enfonçant sans même l’ouvrir ce qui occasionne une douleur au niveau de son épaule gauche. Il grimpe les escaliers sans même regarder s’il y a quelqu’un et se dirige vers le tonneau de poudre qu’il a fait tombé tout à l’heure. Il prend une grande inspiration et il casse la lanterne et saisit la bougie à l’intérieur, supportant la douleur de la cire brûlante qui coule le long de ses doigts. Avec son autre main, il saisit fermement le tonneau puis à l’apparition  des hommes de main ainsi que de Telfor lui-même dans l’entrepôt, il concentre toute sa force dans sa main afin de projeter le tonneau dans la directement des hommes ainsi que de la bougie. Le choc du tonneau au sol projette la poudre noire dans toute la direction et la bougie qui tombe sur le plus gros tas engendre une puissante explosion qui touche tous les hommes y compris Kinred.

Après plusieurs minutes, Kinred reprend connaissance dans un environnement prise aux flammes, l’entrepôt commence lentement à tomber en ruine. Le deuxième étage s’est affaissé sur le premier, la poudre noire de plusieurs tonneaux est répandue au sol, s’il ne s’enfuit pas, il mourra dans une réaction en chaîne dévastatrice. Il se rend compte aussi qu’il n’est pas le seul à se remettre de l’explosion.

- Telfor..

Les deux hommes sont considérablement affaiblis à cause de l’explosion, le risque était gros, mais il n’avait plus les lèches-bottes de Telfor à ses trousses.

- Pauvre petite chose, je vais te massacrer pour avoir tout ruiné et j’exposerai ta tête au bout d’une pique ! Le trafiquant est bien plus remonté que son homologue qui se met directement en position pour en découdre avec lui.

- Je vais en finir avec toi, p’tit gibier.

La provocation de Kinred entraîne la charge de l’homme. Au moment d’esquiver, ses jambes le trahissent dans un instant de faiblesse et il prend de plein fouet la charge qui va plonger les deux dans des tonneaux de poudre et même à traverser le mur qui donne à l’arrière de l’entrepôt, une sombre ruelle plutôt large. La fin de la charge projette le chasseur qui se relève immédiatement avant d’apercevoir le poing droit de l’homme qui se dirige en plein dans son visage, il arrive à bloquer le coup de ses deux mains. Il ploie le genou à cause de la force de l’homme qui tente de passer à travers la garde de Kinred. Après un moment d’effort pour repousser son attaque, il dévie le bras du mastodonte vers la droite, laissant le visage de celui-ci sans défense, il profite de l’élan qui handicape le trafiquant pour lui envoyer le bras gauche au niveau de son visage qui l’atteint. Le choc est cependant moindre et Kinred reçoit un coup du genou droit de son adversaire dans sa mâchoire. Il profite néanmoins de l’élan du choc du genou droit pour se retirer plus en arrière, posant sa main gauche sur sa mâchoire, sa respiration est saccadée à cause de la fumée qui s’échappe de l’entrepôt. Le gros-bras à l’avantage et il doit y remédier s’il ne veut pas finir en charpie. Telfor ne lui laisse pas le luxe de se reposer et repart directement à la charge en direction de l’homme, cette fois-ci, il évite la charge et dirige son poing droit dans son abdomen, le coup est plus fort que le précédent et coupe la respiration au mastodonte qui reçoit après cela un violent coup de pied au niveau de ses côtes. Mais d’un revers de la main gauche de celui-ci en direction de son ventre, il repousse Kinred qui a lui aussi à son tour le souffle coupé.

Il faut que je le finisse maintenant

La pluie commence à tomber, mais elle n’est pas encore assez forte pour estomper le feu.

Les deux hommes sont à bout de forces, leur halètement respectif arrive même à l’oreille de l’autre malgré leur distance de quelques mètres. Soudain, leur combat est stoppé par un violent vacarme, l’entrepôt s’effondre sur lui-même ainsi que le mur qui donne vers la ruelle qui tombe sur les deux opposants.

Putain ça craint

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La matinée à Logue Town était plutôt fraîche pour une saison d’été, le ciel bleuté n’était pas pourtant abrité par les nuages et le vent était calme. Le Commandant de la Marine appréciait ce temps, il détestait les étés trop chauds.
La ville était encore calme, aucune foule en vue, comme si la ville n’abritait aucun habitant. Pendant toute la matinée, l’homme se concentre sur la paperasse, une tâche bien ennuyeuse pour lui, il en vient même à regretter une époque révolue.. En fin de matinée, il repasse en vue toute la garnison présente, c’était un moment qui avait l’air interminable mais qui donne satisfaction lorsque vous avez fini, les soldats étaient tous assignés à un poste et le Commandant en profite pour prendre une petite pause ce qui était rare avec tous les devoirs qu’il a à remplir, il songe même à repartir en mer en quête d’aventure comme il le souhaitait dans son plus jeune âge. Mais son rêve s’écourta rapidement quand un de ses hommes ouvre la porte, à bout de souffle. Il se souvient de son assignation qui est la raison de son essoufflement, il était de garde au port de la ville.

- Un bateau pirate s’est amarré  au port! Les mots sont coupés par la respiration de l’homme mais la phrase une fois achevée fait écarquiller les yeux du Commandant

Il ne prit pas le temps de répondre et il descend pour rassembler tous les hommes présents, ils étaient une bonne centaine dans le bâtiment après que l’alerte soit lancée. Il ne faut que quelques minutes afin que chaque homme possède son fusil. Il décide de partir à la hâte de peur que les pirates prennent l’assaut plus rapidement que prévu, pendant le trajet, le Commandant réfléchi un moment, pourquoi des pirates s’en prennent à Logue Town avec un seul bateau ? Elle est très bien gardée et c’est du suicide de l’attaquer sans une flotte ! Il n’a pas eu besoin de réfléchir plus quand la réponse se trouve devant lui, une fois arrivée au port. Deux ombres collées l’une à l’autre marchent en leur direction, traversant le pont où était amarrée le navire pirate, il n’arrive pas très clairement à les discerner mais il remarque que la foule semble effrayé mais pas au point de s’enfuir, le Commandant continue la marche et les silhouettes commencent à devenir plus claires, il remarque un homme, dont le corps est recouvert d’un mélange de cendre, de poudre et de sang séché, l’homme boite et à l’air plus mal en point que l’homme qu’il traîne par le bras. Il remarque des mèches rouges de l’homme et tilte enfin sur l’identité de la personne, le chasseur de primes d’autrefois qui est maintenant à quelques mètres de lui, la troupe s’arrête sur l’ordre du Commandant et après un instant de silence, le chasseur empoigne fortement le bras de l’homme qu’il jette avec ses dernières forces aux pieds du Commandant. L’homme à ses pieds est inconscient et son visage qui est moins recouvert par la poudre que l’autre permet de mieux voir ses traits, le Commandant reconnaît immédiatement ses traits rien que du premier coup d’oeil.

- Telfor. Murmure t-il avant de lever la tête sur l’homme en face de lui qui arrive toujours à tenir debout. Beau travail, laissez-nous vous occuper de vous. Lance t-il à l’homme qui s’assoit sur le sol.

Le trafiquant est directement menotté et le reste de la troupe s’éparpille.

- J’imagine que c’est vous le bateau pirate ?

- Il n’y avait pas d’autres bateaux disponibles là-bas, j’ai fait avec ce que j’avais et la chance m’a ramenée ici. La respiration de l’homme est difficile, il va mourir de ses blessures si rien n’est fait.

Avec l’aide de plusieurs soldats, l’homme est relevé et conduit à l’hôpital le plus proche. Le Commandant lève l’alerte et ordonne à ses hommes d’inspecter la cale du bateau pirate. Les soldats qui lui ont fait le rapport sont catégoriques : Il y avait quelques tonneaux où contenaient des armes et de la nourriture mais personne dedans. Comment l’homme a pu navigué d’ici à Logue Town ? En tout cas, le Commandant approuve les paroles du chasseur, la chance lui a sourit sourit. Le bateau pirate ainsi que tous les tonneaux se feront confisquer et la troupe ainsi que le Commandant retourne à leur caserne.

La journée monotone reprendra au fur et à mesure le dessus.
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- Et donc ? S’enquit-elle.

- Et bien voilà c’est fini ! Dit-il en finissant en même temps sa choppe de bière.

- Je pensais à un tournant plus tragique ! Lance t-elle d’un air ironique. Après tout, tu as remboursé ta dette à l’auberge ainsi que celles de mes bières.

- Et aussi j’ai donné la moitié au pêcheur ! Ajoute t-il d’un air fier. Mes dettes sont payées.

- C’est vrai, mais il reste encore cette bière-là.

- Ne t’inquiète pas ! Il montre son porte-monnaie neuf et l’agite. Il me reste encore de l’argent.

Il ouvre le porte-monnaie.

Il ne reste que des morceaux de fer.

Merde.




   
Informations IRL

• Prénom : Pablo
• Age : Top Secret
• Aime : Les frites ( je suis pas belge ) , courir, dormir, pain au chocolat, la paëlla.
• N'aime pas : Le poisson, l'hiver, être réveillé sans aucune raison, chocolatine
• Personnage préféré de One Piece : Kizaru
• Caractère : Sans prise de tête
• Fait du RP depuis : Depuis longtemps
• Disponibilité approximative : Un peu tout le temps
• Comment avez-vous connu le forum ? :  Pur hasard


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Alreïk Kinred le Ven 28 Juin 2019 - 19:00, édité 4 fois
    Bienvenue Alreïk, je vois que tu es en attente de test RP, alors sans plus tarder, le voilà.

    Narre-nous la première chasse à la prime de ton personnage.

    Un sujet bateau (ce qui est approprié vu le contexte du forum). Si l'intitulé ne te plaît pas, tu peux en demander un autre. Fais-nous savoir quand tu l'auras terminé.

    Bonne écriture.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag
    Rebonjour et merci de ton accueil !

    Est-ce possible d'avoir un délai supplémentaire ? Je n'étais pas présent chez moi du jeudi jusqu'à aujourd'hui et je n'avais pas les moyens de terminer mon Test RP en sachant que mon ordinateur est chez moi ?

    Merci de votre réponse !
      Salut,

      Nous t'accordons un délai d'une semaine supplémentaire !

      Voilou !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      Le test RP est achevé !
        Coucou je passe pour ton avis de présentation effectué avec Joe !

        On va démarrer rapidement sur un point forme …
        Nous n’avons pas remarqué de faute notable avec Joe, donc s’il y en a c’était de l’inattention c’est aisément corrigeable donc pas trop de soucis là dessus. Toutefois on a trouvé que beaucoup de tes phrases étaient plutôt alambiquées. Un exemple :

        " ne semble pas souffrir de manque de nutrition car les os ou les côtes ne sont pas du tout visible, reflétant que l’homme mange probablement à sa faim. Il a de grandes épaules qui s’accordent parfaitement avec la taille de son corps qui est imposant."

        On comprend ce que tu veux dire, mais à la lecture ça semble trop long/lourd mais au final la phrase en elle même est assez étrange. Un peu comme un sketch des Inconnus où des policiers cherchent à parler de manière soutenue mais pédalent un petit peu. x)
        Mais je pense que je serai plus illustratif sur ce point là quand on abordera les paragraphes en eux-mêmes.

        Attention aussi aux phrases trop longues on en a noté pas mal. C’est très lourd à la lecture, mettre des virgules partout pour allonger la phrase c’est pas très très joli.

        J’enchaîne avec le fond sur, en premier, tes descriptions !
        Le physique fait très rapport d’autopsie. Ce que tu nous as présenté est bien rédigé, il correspond à nos attentes et on voit que tu as bien suivi, peut-être, les conseils du topic des erreurs à ne pas faire. Ton texte rentre bien dans nos expectatives, la description est plutôt approfondie et va au delà de l’apparence. Mais Joe comme moi avons été assez.. détachés (?) pendant notre lecture. On a pas retrouvé cette étincelle de dynamisme ou d’innovation, sans doute peut être que la forme joue, sur le récit. Ton texte nous donne des infos de fond qui sont pertinentes, mais la lecture reste très froide, et a un côté très mécanique.

        Pour la psychologie à présent.

        “Si un jour vous passez la barrière du physique”

        Nota bene sur ce point là. Tu fais référence à plusieurs reprises le physique de ton personnage comme étant un élément répulsif, bon pourquoi pas. Mais on a l’impression que tu met aussi bien l’emphase sur son aspect hors-norme. Sauf que bah… ça ne fonctionne pas trop trop. Il n’est pas bien étrange, il est certes très pâle et mal coiffé mais pas étrange. Et surtout… Bah l’univers One Piece est truffé de personnages aux corps bizarres. Longilignes, humains dépassant 3 mètres, formes grotesques, grosses têtes, coiffures improbables, mâchoires immenses, corps ronds comme des ballons… Il n’y a pas de norme physique dans le monde de One Piece.

        Joe comme moi on a bien aimé la personnalité que tu fais ressortir de ton personnage, un personnage plutôt sympathique mais qui n’en fais pas des tonnes non plus. Il est dans la retenue et bienveillant, c’est pas vraiment un impulsif, ni même un niais (car souvent dans les mangas un gars sympa il est souvent soit naïf soit niais, voire bisounours au possible). Y a peut être un petit soucis de constance sur la forme, notamment sur son logement (un peu hors propos ça), quelques remarques qui sortent du cadre et ne vont pas trop dans le sens du reste de la description.

        Un commentaire de Joe que je te transmet :

        “Mais l'essentiel, c'est que l'on puisse se l'imaginer agir dans un RP. Espérons que ton test RP saura me prouver que tu maîtrises ce personnage que tu as décrit. Ce n'est pas le tout de multiplier les lignes, faut savoir ensuite restituer le tout dans la narration.”

        Nous passons à la bio à présent !

        “le 27 juillet 1905 vers minuit.”

        Bah non du coup. On est en 1628, donc ça n’est pas possible. Alreïk Kinred 1512393872
        1605 plutôt, en fait.

        D’abord, le commentaire de Joe que je n’ai pas fusionné avec le mien. Son avis est plutôt exhaustif donc je te le donne brut.

        “Un tiers est destiné à narrer la bio de ses parents. Qu'il y ait un peu de contexte, je veux bien, mais là, ça traînait trop en longueur. La mère (sans nom comme le père) se barre "parce que." Ensuite, une histoire décousue de planque, de pirate, de Logue Town.

        La narration donne un ressenti vraiment trèèèèèèèèèèèès extérieur à ton personnage. De lui, on connait les événements qui l'ont entouré au début de sa vie, mais de lui en soi, on n'apprend rien.

        Quand l'occasion de développer ce personnage dans son rapport au monde à travers les années se profile : ellipse, il a 23 ans, rien ne s'est passé et il apprend seulement l'existence des Chasseurs de Prime (il vivait dans une grotte ?). Pourquoi il se destine dans cette branche, on ne sait pas vraiment et on ignore aussi comment il le devient, ce qui necessitât que le test RP comble cette carence béante.

        Je n'ai pas eu l'impression de lire une bio de ton personnage, je n'ai rien appris de lui.”
        Et je dois dire que je partage encore une fois son impression. Si tu met l’emphase d’entrée de jeu sur un passage très long de ta prez, c’est pas pour nous fournir deux PNJs non nommés et qui disparaissent de l’intrigue en 3-4 lignes. ^^’


        Et j’avoue que j’étais sur le même état d’esprit pendant la suite de la lecture, je ne savais pas du tout sur quel pied danser. Les événements s’enchaînent sans réel fil conducteur. Joe a raison, le récit semble extérieur à ton personnage. Et la non explication du choix de faction a conduit à ce test RP. Quand on donne ce genre de test RP c’est qu’on a considéré que le choix de faction, pourtant primordial parce que c’est la situation présente de ton perso, n’est pas expliquée ou correctement traitée en biographie.
        Et moi non plus j’ai pas l’impression d’avoir appris des choses sur ton personnage. La bio’ est extérieure au personnage mais aussi au lecteur, on a l’impression d’être exclu.

        Nous passons au test RP maintenant.

        Le commentaire de Joe :

        “En premier lieu, Myo te dira surement la même chose. C'est. Incroyablement. Long. Des tests RP d'une taille conséquente, nous en avons déjà lus, mais il faut qu'il y ait un propos, des phases captivantes pour que le lecteur reste intéressé et ne perde pas le fil.

        Je m'y suis repris à trois fois pour lire ce test RP. On s'y ennuie atrocement. Le préambule à la traque dure des plombe. Il rencontre un pêcheur et le persuade.... avec des arguments pourris, de l'emmener à Rokade. Plus tard "PAR CHANCE" le pêcheur repartira sans être attaqué.
        On parle d'une île remplie de malfrats. Ils voient un vaisseau qui ne bat pas le pavillon noir et ils se disent "Oh, un touriste" avant de le laisser repartir. Si ça avait été crédible, le pêcheur serait mort cent fois.

        Mais évidemment, il s'en sort parce que la narration est trèèèès généreuse. Ton perso arrive, pose des questions comme le ferait un flic et personne ne lève un sourcil dans l'assemblée. Il n'a aucun alibi, aucun prétexte tenable, sa phrase en principe aurait dû lui valoir une suspicion maximale. La moitié du bouge aurait dû lui sauter à la gorge. Ou au moins lui demander par quel navire il est venu pour vérifier qu'il ne soit pas un infiltré.
        Tout est trop facile et ne prend compte à aucun moment de la réalité du terrain.

        Après ça, paf, paf, boum, boum. Ton personnage, seul sur une île remplie de pirates, se retrouve mêlé dans un bordel pas croyable et s'en sort. Sans renfort, évidemment. Puis l'épilogue à Logue Town, attaqué par une centaine de pirates. Une île super protégée, qu'ils attaquent frontalement. L'erreur que personne ne ferait. ENCORE une fois, l'intrigue repose sur l'insouciance et la stupidité surréaliste de tous les protagonistes. Même pour un gag, j'aurais eu tendance à dire que ça devient redondant. Or, ça ne se veut même pas humoristique.

        Et le pêcheur a sa part. Quand et où se sont-ils retrouvés ? Ils n'avaient pas déterminé un point de rendez-vous et le pêcheur n'avait en réalité aucune garantie tangible d'être payé pour risquer sa peau bêtement comme il l'a fait.

        Les PNJ ont juste vocation à remplir une fonction. Ils n'ont pas de personnalité, ils occupent un rôle vis à vis du protagoniste : Alreik. En dehors de ça, leur existence n'a pas de sens. Il faut vraiment travailler et développer les PNJ. Ce sont des personnages à part entière, donne-leur un peu de relief.

        Enfin, je t'avais dit pour ta description psychologique que l'important était de savoir resituer le tout en RP. Je n'ai pas retrouvé le personnage présenté dans cette description. Le déphasement était absolu.”

        Eeeeeeet là c’est le moment où je suis supposé trouver quelque chose à rajouter mais où Joe a déjà tout mentionner. C’était très long. Lire des longs textes, ça ne me dérange pas. Au contraire j’aime beaucoup lire. Mais Joe l’a dit, je dois être captivé et je ne me suis pas senti concerné ni attrapé à la lecture. =/
        Là encore j’ai trouvé qu’on se détachait en plus du tout parce que tout est facile pour ton personnage et certains postulats des contextes des lieux sont mal respectés, c.f ce qu’a dit Joe.

        Joe a tablé sur : 380 dorikis.
        Je table sur : 400 dorikis.
        Total : 390 dorikis.

        Et voilou, bon jeu !
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