(Résumé de l'épisode précédent: toutes les deux en séjour à Cocoyashi, Anatara et Caramélie mettent la main sur deux moitiés d'une même carte qu'elles réussissent à déchiffrer et à identifier comme menant au légendaire trésor de la reine kalida. Elles décident de s'associer et zou, elles partent en direction de leur destination: l'île des éveillés sur Grand Line ! Un long voyage s'annonce.
Allez donc lire, c'est un chouette rp ♪)
Cher journal,
Cela fait deux jours que nous avons quitté Logue Town et que nous avons pris place à bord du "Passe sans Casse", pimpant navire de la Translinéenne qui vogue toutes voiles dehors vers la plus immense montagne du monde, frontière entre le paradis et les enfers, entre les mers bleues et la route de tous les périls: la terrifiante et meurtrière Reverse Mountain ! Nous sommes en train de vivre une aventure hors du commun, une épopée qui aura sa place parmi les légendes ! Notre courage est mis à l'épreuve à chaque instant ! Il s'agit d'un véritable duel entre notre destinée et le cruel hasard du destin qui nous guette de ses doigts mortels à chaque instant !
Oui journal, je sais que j'en rajoute beaucoup mais... c'est pour donner un côté effrayant et dramatique à mon aventure, tu vois ? Il faut dire que la petite routine qui s'est installée depuis notre départ n'a rien d'épique ni de périlleux...
Allongée sur un joli transat en bois blanc, munie d'un coussin, d'un thé glacé et d'un délicieux croissant, je savoure mon petit déjeuner tout en contemplant les vagues qui viennent lécher la coque du navire. Pour être honnête, j'ai connu des débuts d'aventure bien plus difficiles que celui-là !
"- Tu veux un cookie au chocolat ?"
"- Évidemment !"
Je m'empare d'un cookie (oui un seul, ce n'est pas mon genre de faire des réserves de cookies empilés à côté de moi ! Une dame ne ferait pas ça ! En plus elle a dit un cookie, pas des cookies !) sur le plateau que me tend mon associée, et me régale en pensant que décidément les chasses au trésor ça a du bon !
Ne te fais pas d'illusions journal, tous les passagers de la Translinéenne ne sont pas aussi bien traités que nous. Mais lorsque nous avons acheté nos billets au modique tarif de 700 000 berrys par personne (il faut absolument que j'investisse dans le transport naval, ça a l'air d'être une vraie mine d'or !!!), j'ai également insisté pour prendre une cabine en première classe que je partage avec Anatara. Hors de question pour des dames respectables comme nous de passer notre temps dans le dortoir commun, en compagnie des voyageurs modestes -et potentiellement sales- et des marins -qui sentent le marin- !
Alors ouiii, je sais ce que tu vas me dire journal: et voilà Caramélie, tu disais que tu étais contente de ton voyage et finalement tu commences déjà à être médisante en critiquant les autres passagers ! Mais c'est qu'il y a vraiment de tout sur ce navire, et contrairement à ce que je croyais le prix très élevé ne suffit pas à faire le tri parmi la clientèle. Tiens, prends les deux gros hommes qui viennent d'arriver et qui se sont installés sur le bastingage, juste devant moi et mon merveilleux panorama: depuis le début du voyage ils ont passé leur temps à se faire remarquer en étant bruyants, malpolis, et mal élevés !
Malgré mon agacement devant cette intrusion dans mon espace personnel je ne dis rien car une altercation gâcherait le goût de mon petit déjeuner. Je me contente de m'allonger sur le côté dans mon transat, face à Anatara et au plateau de cookies.
Hélas ! Comme s'ils avaient senti mon envie de ne surtout pas avoir affaire à eux, voilà que les deux individus se retournent vers nous et que l'un d'eux me lance, depuis l'endroit où il est accoudé:
"- Diiis ? Tu me donnes un de tes coookies ?"
Je l'ignore évidemment: on ne tutoie pas une inconnue, encore moins une jeune femme respectable. Et puis je n'ai pas l'intention de partager les cookies avec qui que ce soit ! Pourtant il insiste avec sa voix nasillarde:
"- Hé hooo, les coookies ! Et puis ça fait au moins une heeeure que vous êtes sur les transats: maintenant c'est notre touuur !"
Tu me connais journal et tu pourras le confirmer: j'ai toujours dit que c'était mal de juger les gens sur leur apparence. C'est mal... mais très pratique et souvent fiable ! L'individu qui me parle n'a pas grand-chose pour lui: habillé sans efforts, plutôt grand mais obèse, un gros visage vilain avec un sourire indélicat, des cheveux mal entretenus et de grandes lunettes qui abritent de petits yeux fourbes... il n'y a pas à dire, il coche un nombre impressionnant de caractéristiques du méchant ! Je ne prendrai pas la peine de te décrire le second qui doit être son frère jumeau, s'il n'est pas carrément son clone !
Je choisis de dégainer ma meilleure arme dans ce genre de situation: un joli sourire !
"- Oh je comprends que vous ayez envie d'en profiter vous aussi. Mais je suis sûre que deux gentlemen aussi bien élevés que vous sauront attendre que nous ayons fini notre petit déjeuner !"
La base de la communication journal c'est d'avoir l'air de trouver ton interlocuteur estimable, aussi minable soit-il en réalité. La plupart des gens ont instinctivement tendance à vouloir confirmer l'impression que l'on a d'eux, qu'elle soit bonne ou mauvaise ! Normalement c'est très efficace... mais ça ne semble pas s'appliquer à ces deux hurluberlus !
"- Prrrr rrr rrr !" (c'est un rire journal. Je t'assure qu'il rit comme ça !) "Kunaaaa, elle a dit que tu étais bien élevééé !"
"- Hiiin hiiin hin ! Je vais lui montrer comme je suis bien élevééé, Zankooo !"
Sur ces mots le gros jumeau nommé Zanko (ou Kanko, ou Zankooo, j'ai encore un doute) me tourne le dos, recule un peu... et saute en arrière, droit sur moi et mon transat !!! Vite ! Je roule précipitamment sur le côté et me réceptionne par terre sur le pont, tandis que cette espèce de fripouille de croisière s'affale de tout son poids là où j'étais allongée l'instant d'avant !
BAOUM !
Le pauvre transat ne résiste pas au choc... Monstre ! Il n'y en avait déjà pas assez pour tous les passagers, ça va être pire maintenant !
Les deux andouilles éclatent de rire, l'air très bêtes mais très contents d'eux ! Puis le second jumeau dit à Anatara:
"- Donne moi les coookies, sinon je vais avoir envie de m'assoiiir moi aussi !"
Dis journal, j'ai le droit de les arrêter pour tentative d'aplatissement d'une agent du gouvernement presque en mission officielle ?
Allez donc lire, c'est un chouette rp ♪)
Cher journal,
Cela fait deux jours que nous avons quitté Logue Town et que nous avons pris place à bord du "Passe sans Casse", pimpant navire de la Translinéenne qui vogue toutes voiles dehors vers la plus immense montagne du monde, frontière entre le paradis et les enfers, entre les mers bleues et la route de tous les périls: la terrifiante et meurtrière Reverse Mountain ! Nous sommes en train de vivre une aventure hors du commun, une épopée qui aura sa place parmi les légendes ! Notre courage est mis à l'épreuve à chaque instant ! Il s'agit d'un véritable duel entre notre destinée et le cruel hasard du destin qui nous guette de ses doigts mortels à chaque instant !
Oui journal, je sais que j'en rajoute beaucoup mais... c'est pour donner un côté effrayant et dramatique à mon aventure, tu vois ? Il faut dire que la petite routine qui s'est installée depuis notre départ n'a rien d'épique ni de périlleux...
Allongée sur un joli transat en bois blanc, munie d'un coussin, d'un thé glacé et d'un délicieux croissant, je savoure mon petit déjeuner tout en contemplant les vagues qui viennent lécher la coque du navire. Pour être honnête, j'ai connu des débuts d'aventure bien plus difficiles que celui-là !
"- Tu veux un cookie au chocolat ?"
"- Évidemment !"
Je m'empare d'un cookie (oui un seul, ce n'est pas mon genre de faire des réserves de cookies empilés à côté de moi ! Une dame ne ferait pas ça ! En plus elle a dit un cookie, pas des cookies !) sur le plateau que me tend mon associée, et me régale en pensant que décidément les chasses au trésor ça a du bon !
Ne te fais pas d'illusions journal, tous les passagers de la Translinéenne ne sont pas aussi bien traités que nous. Mais lorsque nous avons acheté nos billets au modique tarif de 700 000 berrys par personne (il faut absolument que j'investisse dans le transport naval, ça a l'air d'être une vraie mine d'or !!!), j'ai également insisté pour prendre une cabine en première classe que je partage avec Anatara. Hors de question pour des dames respectables comme nous de passer notre temps dans le dortoir commun, en compagnie des voyageurs modestes -et potentiellement sales- et des marins -qui sentent le marin- !
Alors ouiii, je sais ce que tu vas me dire journal: et voilà Caramélie, tu disais que tu étais contente de ton voyage et finalement tu commences déjà à être médisante en critiquant les autres passagers ! Mais c'est qu'il y a vraiment de tout sur ce navire, et contrairement à ce que je croyais le prix très élevé ne suffit pas à faire le tri parmi la clientèle. Tiens, prends les deux gros hommes qui viennent d'arriver et qui se sont installés sur le bastingage, juste devant moi et mon merveilleux panorama: depuis le début du voyage ils ont passé leur temps à se faire remarquer en étant bruyants, malpolis, et mal élevés !
Malgré mon agacement devant cette intrusion dans mon espace personnel je ne dis rien car une altercation gâcherait le goût de mon petit déjeuner. Je me contente de m'allonger sur le côté dans mon transat, face à Anatara et au plateau de cookies.
Hélas ! Comme s'ils avaient senti mon envie de ne surtout pas avoir affaire à eux, voilà que les deux individus se retournent vers nous et que l'un d'eux me lance, depuis l'endroit où il est accoudé:
"- Diiis ? Tu me donnes un de tes coookies ?"
Je l'ignore évidemment: on ne tutoie pas une inconnue, encore moins une jeune femme respectable. Et puis je n'ai pas l'intention de partager les cookies avec qui que ce soit ! Pourtant il insiste avec sa voix nasillarde:
"- Hé hooo, les coookies ! Et puis ça fait au moins une heeeure que vous êtes sur les transats: maintenant c'est notre touuur !"
Tu me connais journal et tu pourras le confirmer: j'ai toujours dit que c'était mal de juger les gens sur leur apparence. C'est mal... mais très pratique et souvent fiable ! L'individu qui me parle n'a pas grand-chose pour lui: habillé sans efforts, plutôt grand mais obèse, un gros visage vilain avec un sourire indélicat, des cheveux mal entretenus et de grandes lunettes qui abritent de petits yeux fourbes... il n'y a pas à dire, il coche un nombre impressionnant de caractéristiques du méchant ! Je ne prendrai pas la peine de te décrire le second qui doit être son frère jumeau, s'il n'est pas carrément son clone !
Je choisis de dégainer ma meilleure arme dans ce genre de situation: un joli sourire !
"- Oh je comprends que vous ayez envie d'en profiter vous aussi. Mais je suis sûre que deux gentlemen aussi bien élevés que vous sauront attendre que nous ayons fini notre petit déjeuner !"
La base de la communication journal c'est d'avoir l'air de trouver ton interlocuteur estimable, aussi minable soit-il en réalité. La plupart des gens ont instinctivement tendance à vouloir confirmer l'impression que l'on a d'eux, qu'elle soit bonne ou mauvaise ! Normalement c'est très efficace... mais ça ne semble pas s'appliquer à ces deux hurluberlus !
"- Prrrr rrr rrr !" (c'est un rire journal. Je t'assure qu'il rit comme ça !) "Kunaaaa, elle a dit que tu étais bien élevééé !"
"- Hiiin hiiin hin ! Je vais lui montrer comme je suis bien élevééé, Zankooo !"
Sur ces mots le gros jumeau nommé Zanko (ou Kanko, ou Zankooo, j'ai encore un doute) me tourne le dos, recule un peu... et saute en arrière, droit sur moi et mon transat !!! Vite ! Je roule précipitamment sur le côté et me réceptionne par terre sur le pont, tandis que cette espèce de fripouille de croisière s'affale de tout son poids là où j'étais allongée l'instant d'avant !
BAOUM !
Le pauvre transat ne résiste pas au choc... Monstre ! Il n'y en avait déjà pas assez pour tous les passagers, ça va être pire maintenant !
Les deux andouilles éclatent de rire, l'air très bêtes mais très contents d'eux ! Puis le second jumeau dit à Anatara:
"- Donne moi les coookies, sinon je vais avoir envie de m'assoiiir moi aussi !"
Dis journal, j'ai le droit de les arrêter pour tentative d'aplatissement d'une agent du gouvernement presque en mission officielle ?
Dernière édition par Caramélie le Jeu 26 Sep 2019 - 11:29, édité 3 fois