Les premiers pas sur Logue Town de Melyne et son père sont rapides. Une pluie abondante leur sert d’accueil, laissant derrière eux l’équipage de Genkishi. C’était dans les négociations, une fois pied-à-terre chacun prend sa route. Des chemins bien différents entre, des pirates qui ne respectent pas la loi et des cornus qui sont sur le chemin droit..
Cette pluie n’est pas dérangeante aussi forte soit-elle. Melyne ne peut s’empêcher de regarder son père avec un grand sourire. Cela fait environ deux ans qu’elle ne l’a plus vu. Deux ans qu’elle n’a plus eu de nouvelle. Ah oui ça fait quand même beaucoup, même pas de lettre, même pas de visite ! Alors au beau milieu d’une rue elle s’arrête ce qui force son père à faire de même. Ce dernier ne sait pas pourquoi un tel arrêt alors il tente de dévisager sa fille. Malheureusement avec cette capuche, ainsi qu’une tête penchait vers le sol, difficile de voir quoi que ce soit.
Le moment du relevé de tête laisse place à des larmes cachées sous la pluie. Quelque reniflement pour ne pas laisser la morve coulée.
-T’étais où durant deux ans ? Tu m’as abandonné comme maman !
Sachant à quel point sa fille peut être touchée par l’abandon, il ne répond pas immédiatement. Un éclair éclate pas très loin ce qui illumine un visage sévère du paternel. Sa grosse main s’aventure dans sa longue veste… Ce qui en ressort est une multitude de lettres. Juste le temps de montrer cela avant de les ranger. Hors de question qu’elles se mouillent plus longtemps. Des lettres précieuses..
-Tu sais ce que c’est ? Une partie des lettres que tu m’as envoyées. Les autres ont disparu d’après leur dire. Ton école ne m’a envoyé aucune lettre.
-Elles n’ont pas disparu…
-Lettre numéro trente-sept, début du paragraphe deux, je cite : "Papa, je suis encore punie alors que j’ai rien fait ! La surveillante a brûlé mes lettres pour me punir." Fin de citation.
-voui...
Il les a lu… Il les connaît par cœur ? Alors la voilà qui pleure à haute voix en allant dans les bras de son père. Celui-ci reste debout puis enlace sa fille légèrement. Le colosse qui fait au moins de fois la taille de sa fille l’invite à rejoindre une auberge.
Une fois au chaud dans l’une des chambres, après une bonne petite douches, la petite famille s’installe sur le lit deux places. Le père songeur regarde le plafond les bras croisés derrière sa tête. Melyne lui saute littéralement sur le ventre comme quand elle était petite. Sauf que maintenant avec le poids ça fait un peu plus mal. Le père sursaute alors sa fille sourit légèrement.
-Tu penses à quoi ?
-Je me disais, il y a une lettre que tu n’as pas tenté d’envoyer. Elle a été trouvée dans ta chambre. Tu écrivais plusieurs lettres par jour ce qui fait beaucoup en seulement un an. La dernière qui tu as écrit est la six-cents soixante-six.
-Dit, toi tu m’as envoyé combien de lettre ?
-Je ne sais pas trop. Environ une par semaine.
C’est du Melyne tout craché de ne pas répondre à une question comme si de rien n’était. Un petit blanc s’installe. Un petit moment calme dans leur vie, un petit moment d’apaisement. La cornu se met au sol en position tailleur prête à méditer. Son petit regard croise celui de son père en disant, héhéhé, tu vois je suis assez grande.
-Maintenant tu peux m’apprendre à me battre ?
Des paroles sorties alors que ses yeux se ferment lentement. Sa respiration lente montre ce côté de maîtrise de soi qu’elle était incapable d’avoir avant leur séparation. L’imposant Koga se lève pour lui faire face. Ses bras croisés, un simple marcel en haut ce qui montre son impressionnante musculature.
-Combien de fois as-tu entendu mes leçons ? Combien de fois as-tu été dans mon dojo lorsque j’enseignais. Tu connais déjà toute la théorie, te reste plus que la pratique. Certainement la partie la plus dure pour maîtriser le retour à la vie.
-Probablement. Bon en attendant !
Elle se relève et donne un coup de pied sauté que saisit sans difficulté cet homme.
-Apprends moi à me battre. J’ai plus de force que plein de gens, pourtant je perd. J’ai réfléchi puis j’ai découvert que frapper n’importe comment ça suffit pas.
-Et tu as trouvé ça toute seule ?
-Raah, papa !!
Ah enfin un sourire de monsieur au moment où, sa progéniture s’enrage sur cette taquinerie en donnant d’autres coup. Dans le fond, cela lui fait tout de même plaisir.
Cette pluie n’est pas dérangeante aussi forte soit-elle. Melyne ne peut s’empêcher de regarder son père avec un grand sourire. Cela fait environ deux ans qu’elle ne l’a plus vu. Deux ans qu’elle n’a plus eu de nouvelle. Ah oui ça fait quand même beaucoup, même pas de lettre, même pas de visite ! Alors au beau milieu d’une rue elle s’arrête ce qui force son père à faire de même. Ce dernier ne sait pas pourquoi un tel arrêt alors il tente de dévisager sa fille. Malheureusement avec cette capuche, ainsi qu’une tête penchait vers le sol, difficile de voir quoi que ce soit.
Le moment du relevé de tête laisse place à des larmes cachées sous la pluie. Quelque reniflement pour ne pas laisser la morve coulée.
-T’étais où durant deux ans ? Tu m’as abandonné comme maman !
Sachant à quel point sa fille peut être touchée par l’abandon, il ne répond pas immédiatement. Un éclair éclate pas très loin ce qui illumine un visage sévère du paternel. Sa grosse main s’aventure dans sa longue veste… Ce qui en ressort est une multitude de lettres. Juste le temps de montrer cela avant de les ranger. Hors de question qu’elles se mouillent plus longtemps. Des lettres précieuses..
-Tu sais ce que c’est ? Une partie des lettres que tu m’as envoyées. Les autres ont disparu d’après leur dire. Ton école ne m’a envoyé aucune lettre.
-Elles n’ont pas disparu…
-Lettre numéro trente-sept, début du paragraphe deux, je cite : "Papa, je suis encore punie alors que j’ai rien fait ! La surveillante a brûlé mes lettres pour me punir." Fin de citation.
-voui...
Il les a lu… Il les connaît par cœur ? Alors la voilà qui pleure à haute voix en allant dans les bras de son père. Celui-ci reste debout puis enlace sa fille légèrement. Le colosse qui fait au moins de fois la taille de sa fille l’invite à rejoindre une auberge.
Une fois au chaud dans l’une des chambres, après une bonne petite douches, la petite famille s’installe sur le lit deux places. Le père songeur regarde le plafond les bras croisés derrière sa tête. Melyne lui saute littéralement sur le ventre comme quand elle était petite. Sauf que maintenant avec le poids ça fait un peu plus mal. Le père sursaute alors sa fille sourit légèrement.
-Tu penses à quoi ?
-Je me disais, il y a une lettre que tu n’as pas tenté d’envoyer. Elle a été trouvée dans ta chambre. Tu écrivais plusieurs lettres par jour ce qui fait beaucoup en seulement un an. La dernière qui tu as écrit est la six-cents soixante-six.
-Dit, toi tu m’as envoyé combien de lettre ?
-Je ne sais pas trop. Environ une par semaine.
C’est du Melyne tout craché de ne pas répondre à une question comme si de rien n’était. Un petit blanc s’installe. Un petit moment calme dans leur vie, un petit moment d’apaisement. La cornu se met au sol en position tailleur prête à méditer. Son petit regard croise celui de son père en disant, héhéhé, tu vois je suis assez grande.
-Maintenant tu peux m’apprendre à me battre ?
Des paroles sorties alors que ses yeux se ferment lentement. Sa respiration lente montre ce côté de maîtrise de soi qu’elle était incapable d’avoir avant leur séparation. L’imposant Koga se lève pour lui faire face. Ses bras croisés, un simple marcel en haut ce qui montre son impressionnante musculature.
-Combien de fois as-tu entendu mes leçons ? Combien de fois as-tu été dans mon dojo lorsque j’enseignais. Tu connais déjà toute la théorie, te reste plus que la pratique. Certainement la partie la plus dure pour maîtriser le retour à la vie.
-Probablement. Bon en attendant !
Elle se relève et donne un coup de pied sauté que saisit sans difficulté cet homme.
-Apprends moi à me battre. J’ai plus de force que plein de gens, pourtant je perd. J’ai réfléchi puis j’ai découvert que frapper n’importe comment ça suffit pas.
-Et tu as trouvé ça toute seule ?
-Raah, papa !!
Ah enfin un sourire de monsieur au moment où, sa progéniture s’enrage sur cette taquinerie en donnant d’autres coup. Dans le fond, cela lui fait tout de même plaisir.