KOSHINKA
• Pseudonyme : Pas encore de surnom.
• Age : 17 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :Apprenti épéiste, des connaissances jamais appliquées en médecine.
• Groupe : Pirate
• Age : 17 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :Apprenti épéiste, des connaissances jamais appliquées en médecine.
• Groupe : Pirate
• But : Naviguer et découvrir tous les océans. Trouver un certain FDD.
• Équipement : Un sac à dos avec des habits. Un livre sur la médecine et un sur les FDD.
• Parrain : Personne.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Un sac à dos avec des habits. Un livre sur la médecine et un sur les FDD.
• Parrain : Personne.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Un physique avantageux. Mais que veut vraiment dire avoir un physique avantageux. Tout privilège ne peut être qu’accompagné de désagrément. Une apparence séductrice octroie des faveurs de la part d’un certain public, mais peut aussi trop attirer l’attention, surtout quand cela n’est pas nécessaire et voulu.
Une élégance due à son allure, sa démarche montrant une aisance physique parsemée d’un certain dandysme. Un charisme parfaitement masculin contrasté par une chevelure pouvant faire pâlir de jalousie la gent féminine. Noir comme l'ébène, semblable à une myriade de fils sculptés dans l'onyx, la crinière que possède Koshinka tombe sur ses épaules pour finalement terminer sa course au bas du dos. Arborant des cheveux aussi lisses que de la soie, une épaisse frange recouvre son front ainsi qu'une partie de ses yeux. Ils ne font que renforcer l'androgénie de son visage. C'est en partie pour ça qu'il affiche en permanence une expression de calme et de sérénité.
Avec de petits yeux en amande il est difficile de forcer le regard. Son œil droit, marron, devient parfois d'un bleu captivant, semblable à l'océan qu'il aime tant, & son œil gauche d'un marron profond, ne laissent pas de marbre. Mais les plus studieux savent qu'il ne s'agit là que d'un cas commun d'hétérochromie chronique. Surplombés de longs cils & de fins sourcils noirs, on peut remarquer qu'aucune ride n'est présente autour. Comme s'il avait gardé tout au long de sa jeune vie une expression neutre, sans jamais montrer de sentiments. Une pupille ridiculement petite laisse donc libre champ à l'iris.
Affichant un petit nez et de fines lèvres rose, le visage se termine sobrement avec un menton quelque peu pointu. Un teint foncé en concordance avec sa chevelure pour un ensemble élégant et vraiment féminin. Maquillé on pourrait aisément le confondre avec une femme, mais le travestisme n'est pas dans ses habitudes.
Une peau légèrement foncée très sujette aux changements de couleur, notamment aux rougissements. Koshinka n'en est pas exempt. Et c'est ses pommettes qui trinquent, ne perdant pas une occasion pour devenir rouge vif au moindre compliment, le gênant beaucoup au passage.
Même s'il possède un visage ainsi qu'une chevelure féminine, lorsqu'on le regarde de dos, il est impossible de le confondre avec une personne du sexe féminin. De larges épaules viennent dégager toute la masculinité de ce corps, dès lors il n'y a aucun doute sur le sexe du personnage. Notables et saillantes, elles sont bien sculptées dans le muscle. Le reste de son corps est svelte, élancé, possédant une fine musculature nullement dénuée de force. De ce fait Koshinka n'est nullement avachi, toujours le dos droit faisant plafonner le haut de sa tête à plus d'un mètre soixante-quinze. L'on pourrait dès lors croire à une attitude hautaine et arrogante.
Ses habits sont de simple facture. Des sandalettes et un large kimono rouge. Bien sûr, Koshinka étant un poil maniaque, il chance ses habits tous les jours. Sa modeste garde robe (pour le moment) se trouve dans un sac à dos marron tout ce qu'il y a de plus simple. Il possède également un long collier de perles noirs.
Une élégance due à son allure, sa démarche montrant une aisance physique parsemée d’un certain dandysme. Un charisme parfaitement masculin contrasté par une chevelure pouvant faire pâlir de jalousie la gent féminine. Noir comme l'ébène, semblable à une myriade de fils sculptés dans l'onyx, la crinière que possède Koshinka tombe sur ses épaules pour finalement terminer sa course au bas du dos. Arborant des cheveux aussi lisses que de la soie, une épaisse frange recouvre son front ainsi qu'une partie de ses yeux. Ils ne font que renforcer l'androgénie de son visage. C'est en partie pour ça qu'il affiche en permanence une expression de calme et de sérénité.
Avec de petits yeux en amande il est difficile de forcer le regard. Son œil droit, marron, devient parfois d'un bleu captivant, semblable à l'océan qu'il aime tant, & son œil gauche d'un marron profond, ne laissent pas de marbre. Mais les plus studieux savent qu'il ne s'agit là que d'un cas commun d'hétérochromie chronique. Surplombés de longs cils & de fins sourcils noirs, on peut remarquer qu'aucune ride n'est présente autour. Comme s'il avait gardé tout au long de sa jeune vie une expression neutre, sans jamais montrer de sentiments. Une pupille ridiculement petite laisse donc libre champ à l'iris.
Affichant un petit nez et de fines lèvres rose, le visage se termine sobrement avec un menton quelque peu pointu. Un teint foncé en concordance avec sa chevelure pour un ensemble élégant et vraiment féminin. Maquillé on pourrait aisément le confondre avec une femme, mais le travestisme n'est pas dans ses habitudes.
Une peau légèrement foncée très sujette aux changements de couleur, notamment aux rougissements. Koshinka n'en est pas exempt. Et c'est ses pommettes qui trinquent, ne perdant pas une occasion pour devenir rouge vif au moindre compliment, le gênant beaucoup au passage.
Même s'il possède un visage ainsi qu'une chevelure féminine, lorsqu'on le regarde de dos, il est impossible de le confondre avec une personne du sexe féminin. De larges épaules viennent dégager toute la masculinité de ce corps, dès lors il n'y a aucun doute sur le sexe du personnage. Notables et saillantes, elles sont bien sculptées dans le muscle. Le reste de son corps est svelte, élancé, possédant une fine musculature nullement dénuée de force. De ce fait Koshinka n'est nullement avachi, toujours le dos droit faisant plafonner le haut de sa tête à plus d'un mètre soixante-quinze. L'on pourrait dès lors croire à une attitude hautaine et arrogante.
Ses habits sont de simple facture. Des sandalettes et un large kimono rouge. Bien sûr, Koshinka étant un poil maniaque, il chance ses habits tous les jours. Sa modeste garde robe (pour le moment) se trouve dans un sac à dos marron tout ce qu'il y a de plus simple. Il possède également un long collier de perles noirs.
Description Psychologique
Difficile de définir l'idiosyncrasie d'une personne. Cette manière qu'ont les individus de réagir de façon totalement aléatoire en fonction de tous les facteurs dans une situation. Il faut voir ce système comme une énorme toile d'araignée dont les embranchements sont un facteur et les branches les différents agissements possibles. Du coup, à moins d'avoir mangé un fruit du démon donnant le pouvoir de voir l'avenir ou de lire dans la tête d'une personne, vraiment compliqué de déterminer les actions. Tout est régit par les sentiments, l'émotion du moment, la sensibilité.
Koshinka n'est pas avare en sensations. Tout pour lui est une affaire de ressenti. Elevé dans un environnement juste et strict, il a développé une certaine aversion pour le manque de liberté, mais conserve un lien étroit avec la droiture et la justice. Cette sorte de volonté de pouvoir faire n'importe quoi, mais sans nuire aux autres, ou pas trop. Le jeune homme ne veut en aucun cas prendre place de héros, mais a la capacité de faire preuve d'énormément d'empathie. Du coup, comment rester de marbre face à un enfant maltraité, ou à un fort s'en prenant à plus faible n'ayant rien demandé. Un trait de caractère louable, mais pas très sécuritaire. Il y a de quoi s'attirer toutes sortes d'ennuis.
Mais quelle étrange alchimie quand on est déjà fier et têtu. Ne pas vouloir s'écraser quand il le faut, se faire plus petit, ou même rester à sa place. Voilà quelque chose de bien difficile à vivre. Comme si notre jeune pirate était poussé par une force invisible cherchant à défier ce qui ne lui convenait pas, faisant bouger son corps et ses lèvres par une mystérieuse magie. Parfait pour déclencher une rixe de comptoir. Il faut dire que quand il pense avoir raison, à moins de lui prouver preuve à l'appui qu'il a tort, ne pensez pas le faire changer d'avis.
C'est pourquoi il ne lâchera pas prise devant un adversaire, à moins que la différence de puissance soit vraiment trop énorme, car l'impossible est impossible. Mais tenter vaut mieux que ne rien faire, car même tiraillé par la peur il essaiera tant bien que mal de faire face et de garder la tête haute. Après tout, la fierté et l'orgueil n'ont de cesse de donner une pointe de courage et de témérité, quitte à trop en faire. Mais même si les pensées se bousculent dans sa tête, il n'est pas du genre à parler pour rien et préfèrera garder le silence.
Très sujet aux compliments, il ne peut s'empêcher de rougir et d'être gêné même avec un simple remerciement. Le voir se cacher les joues pour éviter qu'on remarque les rougeurs est assez drôle pour tout le monde, sauf pour lui. Car plus il est gêné plus il devient rouge, un vrai cercle vicieux qui est détestable mais malheureusement incontrôlable.
Aimant manger, il est étonnant que Koshinka soit si svelte et athlétique. Comment se fait-il qu'en mangeant toute cette nourriture dénuée de légumes il arrive à garder la ligne ? Un mystère qui ne sera jamais résolu, la biologie aimant faire ce qu'elle veut.
Cependant, pour Koshinka, rien n'est plus important que de vivre libre. Cette sensation d'indépendance, d'autonomie, un laisser-aller dans ce monde de conflit et de jeux de pouvoirs. C'est pourquoi il aime tant la mer, cette étendue bleue à perte de vue que rien de peut ébranler, une maison pour qui veut, aussi dangereuse soit-elle. La sienne.
Koshinka n'est pas avare en sensations. Tout pour lui est une affaire de ressenti. Elevé dans un environnement juste et strict, il a développé une certaine aversion pour le manque de liberté, mais conserve un lien étroit avec la droiture et la justice. Cette sorte de volonté de pouvoir faire n'importe quoi, mais sans nuire aux autres, ou pas trop. Le jeune homme ne veut en aucun cas prendre place de héros, mais a la capacité de faire preuve d'énormément d'empathie. Du coup, comment rester de marbre face à un enfant maltraité, ou à un fort s'en prenant à plus faible n'ayant rien demandé. Un trait de caractère louable, mais pas très sécuritaire. Il y a de quoi s'attirer toutes sortes d'ennuis.
Mais quelle étrange alchimie quand on est déjà fier et têtu. Ne pas vouloir s'écraser quand il le faut, se faire plus petit, ou même rester à sa place. Voilà quelque chose de bien difficile à vivre. Comme si notre jeune pirate était poussé par une force invisible cherchant à défier ce qui ne lui convenait pas, faisant bouger son corps et ses lèvres par une mystérieuse magie. Parfait pour déclencher une rixe de comptoir. Il faut dire que quand il pense avoir raison, à moins de lui prouver preuve à l'appui qu'il a tort, ne pensez pas le faire changer d'avis.
C'est pourquoi il ne lâchera pas prise devant un adversaire, à moins que la différence de puissance soit vraiment trop énorme, car l'impossible est impossible. Mais tenter vaut mieux que ne rien faire, car même tiraillé par la peur il essaiera tant bien que mal de faire face et de garder la tête haute. Après tout, la fierté et l'orgueil n'ont de cesse de donner une pointe de courage et de témérité, quitte à trop en faire. Mais même si les pensées se bousculent dans sa tête, il n'est pas du genre à parler pour rien et préfèrera garder le silence.
Très sujet aux compliments, il ne peut s'empêcher de rougir et d'être gêné même avec un simple remerciement. Le voir se cacher les joues pour éviter qu'on remarque les rougeurs est assez drôle pour tout le monde, sauf pour lui. Car plus il est gêné plus il devient rouge, un vrai cercle vicieux qui est détestable mais malheureusement incontrôlable.
Aimant manger, il est étonnant que Koshinka soit si svelte et athlétique. Comment se fait-il qu'en mangeant toute cette nourriture dénuée de légumes il arrive à garder la ligne ? Un mystère qui ne sera jamais résolu, la biologie aimant faire ce qu'elle veut.
Cependant, pour Koshinka, rien n'est plus important que de vivre libre. Cette sensation d'indépendance, d'autonomie, un laisser-aller dans ce monde de conflit et de jeux de pouvoirs. C'est pourquoi il aime tant la mer, cette étendue bleue à perte de vue que rien de peut ébranler, une maison pour qui veut, aussi dangereuse soit-elle. La sienne.
Biographie
Il y a 17 ans.
Des contractions accentuées par le rythme cardiaque. Une série de douleurs annonciatrice d'un heureux événement, mais aussi d'une ribambelle d'heures à subir, ponctué par de légers cris. Une atmosphère tendue, légèrement irritante, de quoi peser sur n'importe quelle personne entrant dans la pièce. Une salle aménagée pour l'occasion, comprenant un futon blanc en son centre dont les draps et couvertures ont été enlevées à la hâte, se retrouvant en boule dans un coin. Sur une étagère à tiroirs, encore ouverte d'où l'on pouvait voir une serviette dépasser, était posé un fin bocal avec quatre tiges d'encens, toutes en train de fumer et dégageant une odeur âpre et réchauffant quelque peu le lieu. L'émanation s'élevait et stagnait sous le plafond, créant une sorte de vapeur légèrement fuchsia. A proximité du lit, on pouvait apercevoir quelques serviettes, humides et chaudes, ainsi qu'une large bassine remplie d'eau ébouillantée dégageant une buée claire.
La femme était allongée sur le futon. Brune, les cheveux attachés en chignon, un regard crispé affichant des yeux vairons et une multitude de gouttes de sueur présentes et perlantes sur le visage. Le travail venait de commencer, c'était le premier enfant et elle ne savait pas trop comment s'y prendre.
L'homme présent à ses côtés, brun lui aussi, une large paire de lunettes, ne dégageait aucune inquiétude. Il savait exactement ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Médecin, il avait pratiqué cette opération un certain nombre de fois déjà. La seule chose différente cette fois-ci, c'était que l'enfant était de lui.
Le père, enfilant ses gants et rechaussant ses lunettes sur le haut de son nez, la manoeuvre commença pour de bon. Durant dix-huit heures l'atmosphère resta identique, ponctuée de temps de pauses et de temps d'efforts, pour finalement arriver au moment où le nouveau né était dehors pour la première fois de sa vie. D'un geste méthodique et précis, le médecin coupa le cordon ayant relié l'enfant à sa mère pendant neuf mois et posa le nourrisson dans les bras de sa femme. Essoufflée après tant d'efforts, elle le blottit contre sa poitrine et pris la parole.
" Koshinka. Il s'appellera Koshinka."
Il y a 13 ans.
L'automne commençait à pointer le bout de son nez. Les arbres affichaient quelques feuilles marrons, pas encore tombées, mais ce n'était qu'une question de temps. Une légère brise encore fraiche déposait une fine rosée sur les fleurs environnantes, créant de petites gouttes d'où le soleil matinal se réfléchissait. Un cadre idéal et convivial pour qui voulait se reposer ou ne pas être dérangé.
Dans une petite maison isolée, aux abords d'une colline, un petit garçon allait commencer son éducation intellectuelle. Un apprentissage obligatoire quand on avait un père docteur et une mère calligraphe. Il fallait rendre sa famille fière, les parents avaient de grandes attentes pour leur fils. L'un le voyait travailler dans la médecine, l'autre comme artiste calligraphe renommé. Deux voies différentes, mais demandant un travail acharné ainsi qu'un certain talent.
Le petit garçon, haut comme trois pommes et âgé de quatre ans, était assis sur le sol face à une table comprenant un grand tas de feuilles vierges, un encrier et un pinceau. Il arborait déjà une longue chevelure noire, bien lisse et coiffée en queue de cheval. Le petit kimono rouge qu'il portait était légèrement trop grand mais lui donnait un air mignon, comme un enfant se prenant pour un adulte. Calme et serein, il attendait patiemment les ordres sachant déjà comment la journée allait se passer. Toute une matinée avec sa mère, pinceau à la main, apprenant à reproduire des lettres qu'il ne savait même pas encore lire. S'appliquant à faire glisser le pinceau d'un geste aussi fluide que possible, de façon à former la lettre d'une traite sans lever l'outil de la feuille. Pour un premier essai, le résultat était prometteur. Koshinka était attentif et soucieux de bien faire.
Après le repas du midi, toujours avec sa mère dans un premier temps, il apprenait à lire en vue de consulter et apprendre les notes de son père sur la médecine. Certainement un peu jeune pour ça, mais plus il était formé tôt et mieux c'était pour les parents. Une large bibliothèque l'attendait. Elle était composée d'encyclopédies sur la médecine, mais aussi sur tout un tas d'autres sujets. Avec le peu de temps qu'il avait comme temps libre, ces énormes bouquins n'allaient pas tarder à attiser sa curiosité et fructifier son imagination déjà débordante pour un enfant. Des cartes du monde, des manuels sur la navigation, sur les différentes races de ce monde, un mémento sur l'art du sabre, mais surtout un énorme livre à la couverture rouge avec écrit en son dos d'une police noire brodée d'or : "Fruits Du Démon". C'est en particulier celui-là qui allait l'accompagner durant ses jeunes années, faisant germer dans son esprit des désirs et des envies particulières, créant par la même occasion une ambition que ses parents n'avaient pas envisagée.
* Le meilleur moyen de l'obtenir, c'est devenir pirate ? *
Il y a 1 an.
Tous les livres de la bibliothèque n'avaient dès lors plus aucun secret pour Koshinka. Certains avaient été lus une fois ou deux, d'autres des dizaines et dizaines de fois. Surtout celui sur l'art du sabre et celui listant les différents Fruits du Démon connus à ce jour. De jeune garçon il était passé à jeune homme, mesurant maintenant un peu plus d'un mètre soixante-dix. De mignon il était passé à beau. Toujours habillé du même kimono rouge, mis à sa taille, il maîtrisait dès lors parfaitement la calligraphie et connaissait sur le bout des ongles les différents ouvrages sur la médecine. Même si aucun de ces deux arts n'avaient vraiment d'intérêt pour lui.
Toutes les nuits depuis un certain temps, le garçon sortait en cachette par la fenêtre de sa chambre et essayait de reproduire pendant des heures les mouvements présents dans son mémento sur l'art du sabre, avec un long bout de bois ressemblant à un bokken. Affichant plus ou moins de réussite, il commençait aussi à se forger un corps d'homme. Ne lésinant pas sur les moyens et y mettant beaucoup d'entrain, Koshinka finissait souvent la fin de sa nuit plein de sueur, essoufflé et le visage rouge d'effort. Mais il se disait que c'était pour son bien. Comment prendre la mer si l'on n'est pas capable de se défendre ou de défendre les autres ? Une pensée déjà présente depuis son plus jeune âge dans son esprit, qui avait germé dès son apprentissage à la lecture. Mais ses parents ne lui donnant pas le droit de sortir de la demeure familiale, de peur qu'il soit perverti, ne furent qu'accentuer cette idée et cette envie de liberté.
Pourtant sur une île comptant de nombreux épéistes doués et connus, le jeune homme ne les avait jamais approchés. Originaire de Kawai sur Shimotsuki, l'envie de rendre fier ses parents avait disparu depuis quelques années déjà. Il voulait vivre pour lui et non pour les autres. Peut être est-ce un sentiment égoïste, peut être les parents sont égoïstes, dès lors il s'en fichait. Continuer à faire bonne figure pendant un an, puis prendre le large à la découverte du monde et à la recherche d'une chose envieuse à ses yeux depuis son plus jeune âge : un certain Fruit du démon. Cette curiosité n'avait cessé de le tirailler créant un vide dans son âme, mais il savait qu'un jour ce vide serait comblé. Cinq ans ou vingt ans, tant que ce but était accompli le jeune homme n'avait que faire du temps que ça pouvait prendre.
Après avoir attendu toutes ces années, pour son esprit rien n'était insurmontable. Encore une insouciance de jeunesse qui pouvait causer bien du tort aux adultes. Mais le garçon se disait qu'il verrait, chaque chose en son temps, faisant preuve de patience il savait que toute chose arrivait à point nommé. Une qualité pour certains, un défaut pour d'autres. Des fois forcer le destin n'était pas plus mal.
Avant de réintégrer silencieusement sa chambre, alors qu'on apercevait tout juste le premier rayon de soleil illuminer l'horizon encore noir et rempli d'astres brillants, Koshinka se mit à réfléchir tout haut, les yeux pleins d'étoiles.
" Plus qu'un an... Dans un an je mets les voiles... "
Aujourd'hui.
Le jour J était arrivé. L'heure du grand départ à l'aventure, de la nouvelle vie tant désirée. Mais aussi l'heure de la désillusion pour les parents. Le jeune homme savait très bien la peine qu'il allait leur faire, mais elle passera avec le temps se disait-il. Peut-être pouvaient-ils comprendre son choix de vie et donner la priorité à son bonheur à lui. Il ne le saurait pas, car il ne comptait pas leur demander la permission. C'était sûrement lâche comme attitude, mais le meilleur moyen de réussir à "s"échapper" de cette maison et de cette île.
Préparant minutieusement ses affaires dans un large sac à dos, il n'oublia pas d'y inclure un livre regroupant ses connaissances en médecine ainsi que l'encyclopédie sur les Fruits du Démon. Obligatoire pour accomplir son but et reconnaître son dût au moment venu.
Koshinka attendit le milieu de la nuit pour se diriger en toute discrétion vers Nagaya, village portuaire de son île. Il était dès lors sûr d'y trouver une embarcation. Seul hic, le garçon était complètement fauché, sans un sous en poche. Deux choix s'offraient donc à lui : embarquer illégalement sur un navire au risque d'être découvert et jeté à l'eau, ou voler une barque et s'élancer seul sur cette immense océan. La seconde solution lui paraissait meilleure. Pas plus prudente, juste celle ayant le plus chance de réussir.
Une fois arrivé sur le port, Koshinka remarqua plusieurs bateaux monoplace, il avait l'embarras du choix. Par simple précaution, il choisit l'embarcation la plus éloignée de toute vie, déposa son sac à l'intérieur et commença à défaire le bout servant d'amarrage. Une fois fait, il se jeta dedans et poussa son bateau vers le large. Son aventure débutait, mais peut-être pas de la meilleure des façons possibles. Il avait oublié quelque chose d'important dans sa précipitation et il n'allait pas tarder à s'en rendre compte.
" J'aurai peut-être dû prendre de l'eau et de la nourriture... "
Test RP
Le bruit du vent et le fracas des vagues commençaient à se répercuter dans la tête du jeune pirate comme un martèlement continu, un mélange entre une acouphène et une migraine. De quoi rendre fou n'importe quel être vivant sur cette terre et même les autres s'il y en avait. L'air iodé n'avait de cesse de faire saliver Koshinka, lui rappelant la délicieuse odeur d'une entrecôte grillée saignante, tout juste sortie du barbecue avec son jus emprisonné dans la chair encore tendre et rougeoyante, les cristaux de sel frémissant et fondant au contact de la viande. Il s'imaginait alors une assiette de ce morceau de bœuf avec un fagot d'haricots-verts roulé dans une tranche de lard bien grasse.
Cette dernière pensée dite à voix haute l'acheva complètement. Il se trouvait seul, sur une pauvre barque dont la voile ne ressemblait plus à rien, complètement arrachée. Le gouvernail avait disparu, témoin de la violence de la mer durant le voyage, avec un mât tenant encore debout uniquement par l'opération du saint esprit. On pouvait remarquer bon nombre de craquelure dessus, de toutes tailles, n'augurant qu'une triste chute dans un futur proche. Il y avait aussi un visage mal dessiné, barbu et avec un cache œil.
Sûrement que la solitude de la croisière l'avait rendu fou. Depuis combien de temps était-il là ? Lui-même n'en savait rien. Sans réponse de son ami imaginaire, le tout jeune pirate s'allongea dans la barque et se voyait déjà terminer sa carrière de pirate avant même de l'avoir vraiment commencé. Triste fin pour quelqu'un se voyant avec un futur plus reluisant. Peut-être pas devenir le Roi des Pirates, mais au moins quelqu'un de renommé et surtout atteindre ses objectifs...
Avec un ciel entièrement bleu, il faisait une chaleur tonitruante. Aucun nuage n'était visible sur quelconque horizon, bien annonciateur que le thème météorologique n'allait pas changer. Après de longues minutes, ou quelques heures, et à deux doigts de s'endormir, le jeune homme senti une ombre l'effleurer, puis une seconde lui recouvrir le visage furtivement. Ouvrant un œil, puis deux, il remarqua une mouette.
Cette énième pensée de nourriture ne put l'empêcher de saliver encore plus, lorsque sans prévenir le pirate se leva d'un bond. Les mouettes ne sont jamais bien loin des côtes et cette idée venait de lui traverser l'esprit ! Faisant le tour de sa pitoyable barque excité comme un enfant allant dans un parc d'attraction, Koshinka finit par remarquer qu'il se dirigeait tout droit vers une île. Quel soulagement pour un homme qui se voyait déjà mourir de faim, et mourir tout court.
Toujours aucune réponse de cet éphémère ami imaginaire, mais ce qui est sûr, c'est qu'il allait bientôt retourner dans son pays tout aussi imaginaire. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de l'île, la force des vagues était de plus en plus forte. La plage était déjà en vue, mais la barque ne se dirigeait clairement pas dessus. Elle filait tout droit vers un récif rocheux, véritable cimetière pour les vagues. Trop heureux pour s'en rendre compte, dansant autour de son mât, lorsque le moment fatidique arriva.
Dans un fracas énorme, le bateau s'éclata littéralement contre la roche pointue et aiguisée, ne laissant aucune chance à Archibald. Ce bon vieil ami imaginaire qui avait rempli son rôle presque à la perfection, ayant juste oublié de parler quelques fois. Koshinka quant à lui, se retrouva éjecté et propulsé directement au bord d'une petite corniche. Il était sauvé de la mer, cruelle et instable. Reprenant ses esprits, le jeune pirate se rappela soudain qu'il n'avait pas effectué cette traversée seule.
Après ce moment quelque peu gênant et n'ayant vraiment aucun lieu d'être, l'homme réel se releva et parti sans rien dire, comme si tous ces moments passés avec son défunt ami n'avaient jamais existé, ou comme s'il n'avait jamais existé. Avait-il existé d'ailleurs ?
Se retournant, la fine fumée s'élevant au loin et l'agitation audible ne purent lui échapper. Sans attendre, le jeune homme s'y dirigea d'une marche volontaire. Peut-être allait-il pouvoir enfin manger et boire.
Quatre fois par an était organisé le concours de la meilleure vache de l'île au cours de la Foire de la Vache sur Kage Berg. Un événement carrément incontournable lors d'un passage ici à cette date.
Le festival était énorme, composé d'une multitude de stands, de petites échoppes, de grandes boutiques, mais aussi de grands enclos regroupant diverses vaches de toutes tailles et de tous motifs. Avec cette simple vue, Koshinka se rappela sa défunte pensée, celle de l'entrecôte saignante. Dès lors, il ressemblait à un véritable zombie. Des yeux blancs, une langue pendue dégoulinante ainsi qu'une démarche cadavérique. S'approchant de ce qu'il pensait être son futur repas, son attention et son attitude changea complètement lorsqu'il aperçut quelque chose du coin de l’œil. Un fruit du démon !
Un énorme étal de fruits et légumes traînait à l'écart, sûrement pour faire office de garnitures avec toute la viande bœuf environnante. Mais en son centre on pouvait remarquer un énorme fruit en forme de ballon, gris avec des spirales bleues. C'était exactement ce que recherchait le jeune homme, les probabilités de le trouver ici, sur cette île et encore plus sur cet étal étaient quasiment nulles. Et pourtant le fruit était bel et bien là.
Le vendeur avait l'air détestable. Grand, mince, habillé d'un costume trois pièces blanc avec un chapeau haut de forme, on avait du mal à croire qu'il était simplement vendeur de fruits et légumes. Et d'un oeil accéré il n'eut aucun mal à comprendre la valeur du collier de notre pirate. Un collier de perles noires agrémenté de quelques magatamas blancs. Un bien unique en son genre, composé de matériaux précieux, uniquement convoité par quelques rares personnes. Et il semblerait que ce marchand en faisait parti.
Koshinka n'en crut pas ses yeux. Ou plutôt ses oreilles. Comment son vulgaire collier familial pouvait intéressé quelqu'un ? Et surtout contre un fruit d'une telle valeur. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, le jeune homme détacha son bijou et le tendit au marchand qui l'arracha d'un coup sec en jetant en l'air le fruit. Le pirate le récupéra au vol, titubant sur le côté et manquant de tomber par terre. Il avait enfin ce qu'il convoitait tant entre les mains. Ce doux parfum de victoire qui ressemblait à de la noix de coco. De la noix de coco ?
Au contact de sa peau et avec la chaleur environnante, une étrange chose se passa. La couleur du fruit coula, s'enleva. De la peinture, c'était juste de la foutue peinture. Le jeune homme avait subi une terrible arnaque. Et cette frustration mélangée à la faim et la soif provoqua une terrible colère, il en écrasa le fruit entre ses doigts. Mais lorsqu'il se retourna, le fourbe marchand avait subitement pris la poudre d'escampette, volatilisé, disparu !
Quel idiot, un aussi grand homme avec un aussi grand chapeau ne pouvait passer inaperçu dans la foule. Et c'était sans compter sur les compétences athlétiques du nouveau pirate, qui s'était entrainé pendant des années pour des moments comme celui-là, ou peut-être plus piratesques. Ni une ni deux, il s'élança d'un pas élégant et léger, mais aussi rapide qu'un grand sprinter à la poursuite de l'homme détestable. N'alertant pas l'affluence et prenant soin de ne bousculer personne, il mit à terre le marchand d'un magnifique et majestueux Ashi Waza. Le négociant venait d'effectuer un magnifique vol plané sans comprendre ce qui lui arrivait, avant de s'écraser au sol la tête la première dans un fracas presque silencieux. Récupérant son bien, il n'y avait dès lors plus rien à faire. La situation était réglée.
Sous le regard de quelques personnes ayant vu l'action qui venait de se dérouler, Koshinka réajusta son kimono rouge comme le sang et s'éloigna doucement. Remettant son collier autour du cou, il commençait à repenser à la nourriture. Quel dur fardeau de trouver à manger quand on n'a pas un sous en poche...
" Peut-être rajouter une sauce au miel avec une pointe de piment rouge séché ? "
Cette dernière pensée dite à voix haute l'acheva complètement. Il se trouvait seul, sur une pauvre barque dont la voile ne ressemblait plus à rien, complètement arrachée. Le gouvernail avait disparu, témoin de la violence de la mer durant le voyage, avec un mât tenant encore debout uniquement par l'opération du saint esprit. On pouvait remarquer bon nombre de craquelure dessus, de toutes tailles, n'augurant qu'une triste chute dans un futur proche. Il y avait aussi un visage mal dessiné, barbu et avec un cache œil.
" Tu penses que tu peux me cuisiner ça Archibald ? "
Sûrement que la solitude de la croisière l'avait rendu fou. Depuis combien de temps était-il là ? Lui-même n'en savait rien. Sans réponse de son ami imaginaire, le tout jeune pirate s'allongea dans la barque et se voyait déjà terminer sa carrière de pirate avant même de l'avoir vraiment commencé. Triste fin pour quelqu'un se voyant avec un futur plus reluisant. Peut-être pas devenir le Roi des Pirates, mais au moins quelqu'un de renommé et surtout atteindre ses objectifs...
Avec un ciel entièrement bleu, il faisait une chaleur tonitruante. Aucun nuage n'était visible sur quelconque horizon, bien annonciateur que le thème météorologique n'allait pas changer. Après de longues minutes, ou quelques heures, et à deux doigts de s'endormir, le jeune homme senti une ombre l'effleurer, puis une seconde lui recouvrir le visage furtivement. Ouvrant un œil, puis deux, il remarqua une mouette.
* Ca se mange une mouette ? Comment je pourrai l'attraper ? Et avec quoi la cuisiner ? Une sauce à l'échalotte avec des petites pommes de terre cuites à la vapeur ? *
Cette énième pensée de nourriture ne put l'empêcher de saliver encore plus, lorsque sans prévenir le pirate se leva d'un bond. Les mouettes ne sont jamais bien loin des côtes et cette idée venait de lui traverser l'esprit ! Faisant le tour de sa pitoyable barque excité comme un enfant allant dans un parc d'attraction, Koshinka finit par remarquer qu'il se dirigeait tout droit vers une île. Quel soulagement pour un homme qui se voyait déjà mourir de faim, et mourir tout court.
" Archibald ! On est sauvé ! Tu entends ça mon ami ? Pense à tout ce qu'on va pouvoir manger ! "
Toujours aucune réponse de cet éphémère ami imaginaire, mais ce qui est sûr, c'est qu'il allait bientôt retourner dans son pays tout aussi imaginaire. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de l'île, la force des vagues était de plus en plus forte. La plage était déjà en vue, mais la barque ne se dirigeait clairement pas dessus. Elle filait tout droit vers un récif rocheux, véritable cimetière pour les vagues. Trop heureux pour s'en rendre compte, dansant autour de son mât, lorsque le moment fatidique arriva.
Dans un fracas énorme, le bateau s'éclata littéralement contre la roche pointue et aiguisée, ne laissant aucune chance à Archibald. Ce bon vieil ami imaginaire qui avait rempli son rôle presque à la perfection, ayant juste oublié de parler quelques fois. Koshinka quant à lui, se retrouva éjecté et propulsé directement au bord d'une petite corniche. Il était sauvé de la mer, cruelle et instable. Reprenant ses esprits, le jeune pirate se rappela soudain qu'il n'avait pas effectué cette traversée seule.
" Archibaaaaaaaald !!!! Noooooooooon !! "
Après ce moment quelque peu gênant et n'ayant vraiment aucun lieu d'être, l'homme réel se releva et parti sans rien dire, comme si tous ces moments passés avec son défunt ami n'avaient jamais existé, ou comme s'il n'avait jamais existé. Avait-il existé d'ailleurs ?
Se retournant, la fine fumée s'élevant au loin et l'agitation audible ne purent lui échapper. Sans attendre, le jeune homme s'y dirigea d'une marche volontaire. Peut-être allait-il pouvoir enfin manger et boire.
Quatre fois par an était organisé le concours de la meilleure vache de l'île au cours de la Foire de la Vache sur Kage Berg. Un événement carrément incontournable lors d'un passage ici à cette date.
Le festival était énorme, composé d'une multitude de stands, de petites échoppes, de grandes boutiques, mais aussi de grands enclos regroupant diverses vaches de toutes tailles et de tous motifs. Avec cette simple vue, Koshinka se rappela sa défunte pensée, celle de l'entrecôte saignante. Dès lors, il ressemblait à un véritable zombie. Des yeux blancs, une langue pendue dégoulinante ainsi qu'une démarche cadavérique. S'approchant de ce qu'il pensait être son futur repas, son attention et son attitude changea complètement lorsqu'il aperçut quelque chose du coin de l’œil. Un fruit du démon !
Un énorme étal de fruits et légumes traînait à l'écart, sûrement pour faire office de garnitures avec toute la viande bœuf environnante. Mais en son centre on pouvait remarquer un énorme fruit en forme de ballon, gris avec des spirales bleues. C'était exactement ce que recherchait le jeune homme, les probabilités de le trouver ici, sur cette île et encore plus sur cet étal étaient quasiment nulles. Et pourtant le fruit était bel et bien là.
" Je vois que nous avons un connaisseur ! Intéressé peut-être ??! "
Le vendeur avait l'air détestable. Grand, mince, habillé d'un costume trois pièces blanc avec un chapeau haut de forme, on avait du mal à croire qu'il était simplement vendeur de fruits et légumes. Et d'un oeil accéré il n'eut aucun mal à comprendre la valeur du collier de notre pirate. Un collier de perles noires agrémenté de quelques magatamas blancs. Un bien unique en son genre, composé de matériaux précieux, uniquement convoité par quelques rares personnes. Et il semblerait que ce marchand en faisait parti.
" Vous comprenez bien que ce fruit est d'une valeur inestimable. Mais vous m'avez l'air d'une personne de confiance. Je vous l'échange...contre votre collier ! "
Koshinka n'en crut pas ses yeux. Ou plutôt ses oreilles. Comment son vulgaire collier familial pouvait intéressé quelqu'un ? Et surtout contre un fruit d'une telle valeur. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, le jeune homme détacha son bijou et le tendit au marchand qui l'arracha d'un coup sec en jetant en l'air le fruit. Le pirate le récupéra au vol, titubant sur le côté et manquant de tomber par terre. Il avait enfin ce qu'il convoitait tant entre les mains. Ce doux parfum de victoire qui ressemblait à de la noix de coco. De la noix de coco ?
* Les Fruits du démon sont censés être dégoutants...pourquoi celui-ci possède un doux parfum de noix de coco ?... *
Au contact de sa peau et avec la chaleur environnante, une étrange chose se passa. La couleur du fruit coula, s'enleva. De la peinture, c'était juste de la foutue peinture. Le jeune homme avait subi une terrible arnaque. Et cette frustration mélangée à la faim et la soif provoqua une terrible colère, il en écrasa le fruit entre ses doigts. Mais lorsqu'il se retourna, le fourbe marchand avait subitement pris la poudre d'escampette, volatilisé, disparu !
Quel idiot, un aussi grand homme avec un aussi grand chapeau ne pouvait passer inaperçu dans la foule. Et c'était sans compter sur les compétences athlétiques du nouveau pirate, qui s'était entrainé pendant des années pour des moments comme celui-là, ou peut-être plus piratesques. Ni une ni deux, il s'élança d'un pas élégant et léger, mais aussi rapide qu'un grand sprinter à la poursuite de l'homme détestable. N'alertant pas l'affluence et prenant soin de ne bousculer personne, il mit à terre le marchand d'un magnifique et majestueux Ashi Waza. Le négociant venait d'effectuer un magnifique vol plané sans comprendre ce qui lui arrivait, avant de s'écraser au sol la tête la première dans un fracas presque silencieux. Récupérant son bien, il n'y avait dès lors plus rien à faire. La situation était réglée.
" Quand tu te réveilleras, fais bien attention à prendre les bons choix. "
Sous le regard de quelques personnes ayant vu l'action qui venait de se dérouler, Koshinka réajusta son kimono rouge comme le sang et s'éloigna doucement. Remettant son collier autour du cou, il commençait à repenser à la nourriture. Quel dur fardeau de trouver à manger quand on n'a pas un sous en poche...
Informations IRL
• Age : 29 ans
• Aime : La viande rouge
• N'aime pas : Les brocolis
• Personnage préféré de One Piece : Traffalgar Law
• Caractère : C'est un entretien d'embauche ? :3
• Disponibilité approximative : Tous les soirs.
• Comment avez-vous connu le forum ? Internet
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Koshinka le Lun 23 Sep 2019 - 20:34, édité 1 fois