Tenshi Ito
• Pseudonyme : Great shot.
• Age : 19 années, chef!
• Sexe : C'est un homme!
• Race : C'EST UN HOMME!
• Métier : C'EST UN Chasseur de primes, mercenaire, péripatéticienne... Tout ce qui est service tertiaire... quoi?
• Groupe :Chasseur de primes.
• Age : 19 années, chef!
• Sexe : C'est un homme!
• Race : C'EST UN HOMME!
• Métier : C'EST UN Chasseur de primes, mercenaire, péripatéticienne... Tout ce qui est service tertiaire... quoi?
• Groupe :Chasseur de primes.
• But : Établir un empire financier éternel pour sa pomme ET C'EST TOUT!
• Équipement : Deux pistolets à silex un peu vieux et pas forcément biens reglés accrochés à son torse. Enfin, il dispose d'un fusil à silex d'assez bonne facture et un peu moins ancien qui lui appartient TOUT A FAIT LÉGALEMENT HUM HUM. Explicitations en histoire, vous connaissez le refrain. Bien entendu, il possède également sa licence de chasseur de primes.
• Parrain : MOI!... J'ai le droit à une récompense?
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? J'avais eu un compte, mais il est à l'abandon depuis deux ans je crois. Donc non, c'est pas vraiment un reroll ou un DC.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
• Équipement : Deux pistolets à silex un peu vieux et pas forcément biens reglés accrochés à son torse. Enfin, il dispose d'un fusil à silex d'assez bonne facture et un peu moins ancien qui lui appartient TOUT A FAIT LÉGALEMENT HUM HUM. Explicitations en histoire, vous connaissez le refrain. Bien entendu, il possède également sa licence de chasseur de primes.
• Parrain : MOI!... J'ai le droit à une récompense?
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? J'avais eu un compte, mais il est à l'abandon depuis deux ans je crois. Donc non, c'est pas vraiment un reroll ou un DC.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
Description Physique
Tenshi est un jeune homme se rapprochant de la vingtaine à la chevelure mi-longue et plaquée par une fine couche de gras offerte par le manque de moyens pour des bains quotidiens. Les traits de son visage sont fins et viennent faire ressortir avec sa sombre pilosité crânienne ses yeux en amande d'un bleu si clair que ses pupilles ont parfois l'air grisâtres. Sa peau de bébé entoure un corps mince, presque squelettique avec une musculature très peu impressionnante et une quantité de gras si basse qu'on peut le supposer mort dès que la famine viendra frapper à sa porte. Sa garde robe, elle, est pour ainsi dire cocasse. Il n'a pas de maison et porte donc ses rares vêtements qu'il lave aussi souvent que possible dans un baluchon qui l'accompagne constamment. Il est intéressent de noter que cette habitude le suivra même si il acquiert une propriété: un gentleman possède des vêtements de rechange. Quant à ces tenues, il en a trois qui sont de toute façon souvent recouvertes par une cape de vieux tissu noir derrière laquelle se cachent, accrochés par des étuis pectoraux, ses deux armes de poing ou plus à l'avenir. La première, c'est un ensemble marron de lin assez pauvre et légèrement trop petit. La deuxième, c'est la même en vert. Mais n'allez pas croire qu'il ne prend pas soin de lui car la troisième qu'il porte beaucoup plus souvent pour faire bonne impression, c'est un véritable costume d'aristocrate noir aux rayures grises, ajusté de gants et d'un col qui rendent très bien sur sa personne.
Malgré ses modestes origines, le bougre a très vite appris les rudiments bourgeois et nobles et adopte leur comportement sous tout angle. Sa démarche n'est pas lourde et droite, alors que son visage aborde constamment un très léger sourire en coin, à peine perceptible. Ses yeux, eux, offrent des regards transitant facilement du hautain à la crédulité. Ses lèvres laissent s'échapper des phrases généralement bien construites qui se font aussi fourbes que sa voix le laisse supposer. En effet, on ne sait pourquoi, mais Tenshi a une fâcheuse tendance à inspirer la méfiance comme un huissier de justice frappant à votre porte dès l'aube. On sent facilement en lui, une pointe de malhonnêteté sans doutes crée par le contraste entre la misère de sa corpulence et la luxure de sa tenue laissant penser à un voleur sachant profiter des gardes robes de ses victimes. En soit, ce n'est pas totalement faux et ses mains aux phalanges adroites qu'il fait parfois jouer par de subtils étirements au gré de ses envies à la manière d'un chat qui ferait ses griffes dans le vide... Un chat avec des doigts, des phalanges, et des ongles un peu mieux coupés.
Pourtant, même si il inspire la méfiance, le couillon n'inspire clairement pas la peur ou la crainte: un mètre soixante pour moins d'une cinquantaine de kilos. Le fusil qu'il a attaché dans son dos à une de ses épaules par une sangle unique effraie plus que ce nain qui vient vous expliquer que "si vous ne vous rendez pas, je vais être forcé de vous livrer mort..." Imaginez maintenant que ces mots menaçants soient prononcés d'un côté par un géant, et de l'autre par un anorexique... Ito se place clairement plus dans le type de menace inspirée par la seconde catégorie! Et nous ne parlerons pas de ses habitudes tantôt enfantines, tantôt efféminées... Oups, j'ai commencé. Bon, continuons: qui aime tirer la langue à des personnes tout juste rencontrées pour voir à quoi elles ressemblent énervées, place un regard insistant sur les autres, aime tapoter du doigt sur une surface pour émettre une percussion répétitive et stressante et cumule une demi douzaine d'autres tocs insupportables? Pas bob l'éponge carrée, mais bien Tenshi le chasseur pété!
Description Psychologique
Il est vaguement plus subtile qu'un luffy en puissance, dira-t-on. Cependant, il n'est pas forcément moins dangereux de l'énerver: vous ne récolterez pas forcément de baffe dans les dents, mais une balle dans le dos c'est de suite plus plausible. En effet, vous rappelez vous lorsqu'on a dit ci-dessus que cet individu inspirait la méfiance? Hé bien c'est à juste titre! C'est un fourbe, un arnaqueur, un voleur, un pickpocket, un chien galeux! Et devinez quoi? Il est fort! Il sait toujours comment et pourquoi manipuler autrui avec une finalité, un échappatoire et un projet. Ce con est un génie! Un génie de la magouille: le chantage, les réactions humaines... Il en tire toujours un profit. Après, ses objectifs ne sont pas toujours grandioses. Parfois il ira faire chanter un lieutenant de la marine pour lui soutirer des berry par dizaines de milliers! Il ira choisir méthodiquement toute une équipe pour un cambriolage avant de s'enfuir sur un navire de la marine après une pirouette à la Jack Sparrow! Et d'autres fois il ira pousser des gens à s’entre-déchirer parce que "c'est rigolo". Oui, même si il est indéniablement malin et efficace, Tenshi conserve un colossal point faible: c'est un enfant, et pas des moindres vu qu'on peut aussi l'inculper du péché d'orgueil. Il aime s'amuser des réactions des gens, si bien qu'enrager quelqu'un pour le plaisir de voir quelle nuance de rouge atteint son visage est pour lui un jeu.
En plus de ces enfantillages, ajoutons que son orgueil se couple avec une certaine lâcheté: Ito préfère la fourberie à la violence car il n'en a simplement pas le courage. Lorsqu'il fait face à une confrontation, il partira toujours du principe qu'il est supérieur à son adversaire. Qu'importe son grade, sa taille, son origine... Si l'abrutis ne fuit pas de suite, c'est forcément qu'il est persuadé, à tort ou non, d'être bien supérieur à l'ennemi. Si il s'avère qu'ils sont finalement égaux, il ne lui en faudra pas beaucoup pour perdre ses moyens, paniquer, voir même se convaincre qu'il n'en est pas capable. Cependant, comme toute personne, ou plutôt tout personnage de shonen, le tireur peut largement outrepasser cette lâcheté si une raison externe comme une personne lui tenant à cœur ou une valeur particulière est en enjeux dans son combat, mais ça reste rare. Si un ennemi s'avère finalement clairement supérieur, le jeune homme paniquera immédiatement et prendra la fuite à la première occasion.
Tout ceci trouve une raison dans sa conception du monde. Il est un joyeux chien galeux pour qui le monde est un enfer froid et monotone du quel il ne peut s'échapper que par l'auto-suffisance. Ainsi, il haït quiconque brise ce qui est bon dans cette réalité: lui ou ses proches, et au contraire, aime tout ce qui l'aide à s'auto-suffire, disons donc les plus malhonnêtes de tous, ceux capables de voler le bourgeois. Mais sans doutes penserez-vous qu'il a plus le profil d'un pirate que d'un chasseur de pirate? Oh, certes, il n'est pas plus honnête qu'un criminel. Mais bon dieu qu'il est plus pointilleux dans ses préparatifs! Qu'il est plus discret dans ses péchés! Qu'il est plus précis dans sa fourberie. Croyez en, plus malhonnête qu'un pirate mais trop malin pour être un chassé comme tel, il n'en est qu'un: Tenshi Ito.
Biographie
Tenshi Ito, fils de Lylia Ito et Ghislain Ito, est né dans le royaume de Saint-Urea en 1609. Pour comprendre son histoire et son salopard de destin, il serait bon de se focaliser d'abord sur celui de ses parents et surtout de sa mère. Lylia était un femme forte, si bien dans sa corpulence que dans son caractère. Dans les basses rues du royaume, elle était connue pour être une tête brûlée qui, même si très agressive envers les commerçants voisins, les huissiers et collecteurs d'impôts, restait un exemple de piété. En effet, elle a rejoint le corps révolutionnaire dès sa plus tendre enfance et, alors que tout révolutionnaire du royaume vous expliquera que l'église et sa fausse aumône n'est qu'une diversion jetée aux yeux des plus miséreux comme un tas de poussière argentée, la dame, elle, disait qu'on "s'en branle les burnes avec une babouche de la raison d'aider: l'important, c'est d'aider!". Et pour le coup, elle appliquait bien ce principe la pince! A trente ans, elle est devenue l'une des rares femmes valets de son royaume natale, aidant les populations si démunies que les subventions de l'église ne suffisaient plus. Comment faisait la matriarche? De ses deux cent cinquante soldats, dont cinquante résidents à plein temps dans le royaume, elle maintenait et alimentait tout un marché noir plus qu'abordable grâce à des "empreints" chez la bourgeoisie et le ravitaillement militaire de l'île. Elle avait deux enfants et un mari à son apogée: Tenshi Ito du haut de ses deux ans, Julia Ito armée de ses cinq années, et le Ghislain Ito partant sur sa troisième décennie. Lui, travaillait comme aubergiste, dans l'établissement servant de couverture à sa femme et de maison à ses enfants. Il était le visage de cette mascarade.
Mais comme dit ci-dessus, c'est là l'apogée de Lylia: savez vous ce qui a débuté lors des deux ans de Tenshi? La purge, messieurs! La purge qui, en 1611, prit la forme de descentes de gardes dans les basses rues habituellement non surveillées à travers tout le royaume. En trois nuit, le nombre d'affrontements contre les petits groupes de voleurs ou les plus dangereuses équipes de révolutionnaires quintupla! Et durant toute l'année, cette purge évolua, se renforça et se fit plus cruelle! Tenshi, lui, n'a quasiment rien connu de tout cela. Il ne reste pour lui de de cette sombre année un seul souvenir, car il n'avait pas même trois ans. C'était une nuit où le poêle avait tout intérêt à bien faire son affaire dans la maison. Le jeune homme ne savait réellement rien du combat mené en secret par ses parents: c'était un gamin de deux ans: quel parent censé irait torturer un mioche si petit avec de la politique et des champs de bataille? Mais un soir fut pour lui son premier contact avec le monde: le vrai monde... sévère et injuste.
La moitié des tables de l'auberge étaient remplies en cette fraîche nuit. La chaleur humaine et un feu de bois venaient réchauffer la salle avec les habituelles odeurs d'alcool et la puanteur de la basse populace. La grande salle principale, toute de bois vêtue, disposait d'une grande porte solitaire d'un bois décrépit et rouillé au point de grincer dans un son aussi aiguë que le hurlement d'un chaton dès qu'on la pousse. Notre jeune protagoniste se tenait à deux mètres de la porte, attendant que sa sœur vienne à lui équipée de quelques bateaux de bois pour jouer, lorsqu'il entendit ce félidé de bois. Un homme entra. Il était relativement petit, engouffré dans une cape sombre comme le voile de la mort. Son pas était lourd et surtout boitant, si bien que deux fois avant d'arriver à une chaise, l'enfant cru le voir prêt à choir. Le bras gauche de l'étranger tenait fermement sa cape, plissée sur son épaule droite afin de cacher une tâche de sang grossissant petit à petit, ce qui n'avait pas échappé à l'innocent garnement. Tous étaient trop occupés pour voir un simple type solitaire, tous sauf Tenshi et Lylia. La dame vint s'asseoir en face de lui en accourant presque, l'air sérieux au point d'impressionner le jeune homme, et il s'en suivit un échange disposant d'un champ lexicale qu'on ne devrait jamais employer si proche d'un enfant. Les premiers mots vinrent de la mère...
-Qu'est-ce qu'il t'es arrivé? Où est ton escouade? Vous étiez pas dix, Joe?
-Si... Tous morts.
-C'est... C'est la purge?
-Oui...
-Il y a aucun survivant?!
-Non...
-Pas même de prisonnier? Je sais pas moi... Toi, Rodrig, Joffrey... Me dis pas que vous y êtes tous passés! Il y a forcément quelque chose à faire!
-Jilo a failli être attrapé, il s'est mit une balle dans la tête...
-Bordel! On aurait pu le secourir! On aurait pu... MERDE! Il a eu tort de faire ça!
-Non...
Ce dialogue était... beaucoup trop conjoint au domaine de la mort pour un enfant. D'un côté, le petit voyait sa mère, pour la première fois emplie d'une réelle colère, de réelles craintes, et de l'autre l'inconnu qui refusait de donner plus de deux mots consécutifs, avec un ton si monotone qu'on eut dit qu'il avait perdu toutes ses émotions pour sauver sa vie. L'inconnu n'arqua même pas un sourcil, n'accentua même pas sa voix pour parler du suicide d'un de ses compères! Il faut dire qu'un prisonnier fait par la Marine, c'est le risque de voir débarquer devant la porte des deux cent cinquante soldats révolutionnaires un Pelton d'exécution. En ce sens, la mort peut être une bonne issue pour un homme particulièrement fidèle. La mère de famille donna la clé d'une chambre à son interlocuteur qui monta alors. Chaque location de l'auberge disposait de matériel pour soigner les blessures légères. Bien entendu, si ce pauvre gars avait reçu deux balles, il n'allait tout de même pas passer une bonne nuit. Cependant, il y survit... Même si pour l'enfant, tout ceci était très lointain, pour Lylia, la situation était très problématique: elle et son mari devaient jongler entre une furtivité accrue à cause de la répression militaire et un commerce plus vif et abordable pour les populaces pauvres sur lesquelles l'étau du royaume se resserrait. A la fin de l'année de purge, il ne restait pas beaucoup plus de dix hommes à la pauvre dame qui parvenait alors à peine à mériter son titre de révolutionnaire. Pourtant, elle restait une excellente mère pour ses enfants à qui elle transmit l'amour de la liberté et de certaines vertus propres aux révolutionnaires sans jamais les y embarquer.
Il fallut quatre années de plus, alors que la purge commençait enfin à montrer de vrais signes de fin de vie, pour que Lylia soit découverte. Le jeune homme s'en souvient la aussi, c'est le premier parent qui l'a abandonné. Il rentrait du marché où il avait fièrement dérobé un poulet à un riche charcutier. A cette époque, le jeune homme volait encore pour plus démunis que lui. Alors qu'il se pointait fièrement devant les portes de l'auberge, il lâcha la nourriture au sol, voyant un véritable congrès de soldats du royaume. Cinq épéistes et deux tireurs qui se tenaient face à la dame, seule. Il y avait en plus de cela cinq snipers postés à diverses endroits afin de pouvoir l'atteindre en cas de mouvement brusque. Ils l'avaient trouvé! Ils l'embarquaient! Non loin, sa soeur et son père se tenaient immobiles au sein de la foule. *Pourquoi ne font-ils rien?!* Pensa directement le jeune homme qui fonça alors vers le groupement, presque sans réfléchir. Un cri de rage sortit alors des poumons de l'enfant...
-Barrez vous! Vous avez pas le droit de toucher à m...
Paf... Si, si: "PAF". Une tarte bien sèche vint éclater la joue du jeune homme et l'envoyer valser à deux mètres. C'était sa propre mère qui la lui avait offerte. Se relevant lentement, l'enfant trouva le visage enragé de Lylia, hautain et distant, où des yeux rougeoyants de larmes retenues le fixaient d'un air emplit de supplications opposés à son expression faussement cruelle.
-J'ai pas besoin de l'aide d'un étranger! D'un orphelin des bas fonds en plus! J'ai toujours vécu comme une révolutionnaire: j'agis selon mes convictions et n'ai besoin d'aucune aide de la part de miséreux qui me sont inconnus! J'ai toujours bossé seule, sans associé de longue date et sans famille! Et aucun morpion ne changera ça, tu m'as bien comprise, étranger?!
Sans doutes étonnés et légèrement effrayés par l’agressivité de la dame qui mettait en danger un enfant, les soldats se décidèrent à faire feu. Cinq balles transpercèrent les jambes de la mère de famille qui se fit alors emportée, vivante mais ne pouvant se mouvoir. L'enfant lui... Il resta traumatisé par ce souvenir. Essayez d'expliquer à un gamin de 6 piges que si sa mère l'a renié avec toute sa famille c'est pour les protéger des représailles de l'un des royaumes les plus militarisés du monde. Seule souvenir de sa mère, un pistolet. Un revolver à silex qu'il a hérité de cette femme qu'il haïssait pour son abandon, et qu'il aimait profondément pour... Pour tout. Alors, l'enfant haïssait la marine et la révolution qui prit aussi sa sœur. La demoiselle s'engagea à ses dix années chez les révolutionnaires et fugua de sa maison. Seul lui et son père restaient.
Devenant de plus en plus pauvres et dépendant de plus en plus de son faible commerce avec la haute noblesse, le père de Tenshi fut l'un des rares plébéiens à ne pas prendre part directement aux émeutes précédent la guerre des murailles. Il avait alors treize ans et un pistolet. C'était déjà un petit brigand en herbe à l'époque. L'enfant devait travailler avec son père autant que possible et aider au rationnement de l'auberge quand elle tournait au ralentit par le sabotage de la concurrence notamment. D'abord il se contentait de petits vols pour rendre aigris et moins efficaces les employés voisins, puis il commença carrément à leur foutre le feu, ce qui ramenait bien vite la clientèle à l'établissement du jeune homme. Mais comme chacun le sait, la guerre des murailles éclata et que s'est-il passé? L'armée royale passait sa journée à se battre dans ses propres murailles contre sa propre population. Or, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Ce proverbe n'eut pas le temps de revenir à l'esprit d'Ito lorsqu'à minuit, il se réveilla dans sa chambre modeste de quelques mètres à peine, ruisselant de sueur, admirant la toiture incandescente et les murs en feu! Connaissez-vous le principe de l'arroseur arrosé? C'est beaucoup plus drôle quand c'est avec de l'eau qu'avec du feu sur la maison d'un enfant et de son père. Le petit truand enfonça la porte de sa chambre et accouru dans l'escalier menant au rez de chaussé où l'accompagnaient les clients dormeurs maintenant mécontents. Il voulait sortir, mais les gaz n'avaient pas privé de lucidité Tenshi au point de l'aveugler. Il était au milieu de la salle principale quand il les aperçut. Son père et un homme... Un pirate portant fièrement sur lui, comme une cape, son pavillon. Il fallait vraiment que l'armée soit occupée ailleurs pour que cet énergumène ne vienne en ville. Il avait dans son poing droit un pistolet, et sur son dos un fusil à silex. L'arme de poing était tendue vers le pauvre Ghislain, et le regard des deux hommes pointait à chaque fois vers l'enfant. Le pirate sourit alors...
-Tiens... V'la ton fils. C'est le p'tit pyromane que mes employeurs m'ont demandé de dilapider.
-Attendez, laissez le tr...
Pan... Si, si: exactement comme la tarte de Lylia. Sauf que là c'est une balle dans le crâne du père à Tenshi. Croyez bien que sur le moment, ça n'avait rien de drôle. Les larmes se mirent à couler toutes seules et, alors que l'orgueilleux pirate s'approchait du jeune homme, l'enfant dégaina son arme et tira... La balle passa à côté. Le criminel continuait de marcher, ne tremblant même pas. La respiration du protagoniste était haletante, vive, douloureuse, paniquée! Une seconde balle partit! Une troisième, une quatrième et une cinquième vinrent, chacune leur tour, percuter le mur derrière le pirate sans même le blesser. Si bien que le gamin se retrouva à cours de munitions lorsque l'individu était à deux pas de lui. Le meurtrier leva alors son poing armé, laissant sa cible faire face à son canon. C'est à ce moment que Deus ex machina vint prendre la forme d'une poutre enflammée pour s'écraser sur le monstre de la piraterie qui lâcha ses deux armes. Tenshi prit immédiatement son arme et sous les supplications à peine audibles de l'assassin à la cage thoracique broyée, il tira. C'était là son premier sang. Il parvint à saisir toutes les armes qu'il avait à disposition, ainsi qu'une sacoche épaisse accrochée à la ceinture de sa victime: plusieurs milliers de berrys! Des centaines de milliers... De cela au million nécessaire pour payer sa licence de chasseur de prime, il ne fallait alors qu'un pas. Or, en ce jour, il décida clairement que le meurtre de pirates entrerait dans ses fonctions... Oh, il était jeune, maintenant il sait que la manipulation et la torture mentale vaut toutes les balles du monde, mais croyez en bien que même si on dirait un homme qui se cherche, Tenshi n'est pas perdu. Il hait, et rejoint ce qui l'arrange, excepté la piraterie. Car c'est là tout ce que celui-ci hait en ce monde. Tenshi Ito le chasseur de pirates, avare représentation d'années entières à survivre seul après s'être brutalement séparé de tous ceux qu'il a aimé et de tout ce qu'il a aimé...
Mais comme dit ci-dessus, c'est là l'apogée de Lylia: savez vous ce qui a débuté lors des deux ans de Tenshi? La purge, messieurs! La purge qui, en 1611, prit la forme de descentes de gardes dans les basses rues habituellement non surveillées à travers tout le royaume. En trois nuit, le nombre d'affrontements contre les petits groupes de voleurs ou les plus dangereuses équipes de révolutionnaires quintupla! Et durant toute l'année, cette purge évolua, se renforça et se fit plus cruelle! Tenshi, lui, n'a quasiment rien connu de tout cela. Il ne reste pour lui de de cette sombre année un seul souvenir, car il n'avait pas même trois ans. C'était une nuit où le poêle avait tout intérêt à bien faire son affaire dans la maison. Le jeune homme ne savait réellement rien du combat mené en secret par ses parents: c'était un gamin de deux ans: quel parent censé irait torturer un mioche si petit avec de la politique et des champs de bataille? Mais un soir fut pour lui son premier contact avec le monde: le vrai monde... sévère et injuste.
La moitié des tables de l'auberge étaient remplies en cette fraîche nuit. La chaleur humaine et un feu de bois venaient réchauffer la salle avec les habituelles odeurs d'alcool et la puanteur de la basse populace. La grande salle principale, toute de bois vêtue, disposait d'une grande porte solitaire d'un bois décrépit et rouillé au point de grincer dans un son aussi aiguë que le hurlement d'un chaton dès qu'on la pousse. Notre jeune protagoniste se tenait à deux mètres de la porte, attendant que sa sœur vienne à lui équipée de quelques bateaux de bois pour jouer, lorsqu'il entendit ce félidé de bois. Un homme entra. Il était relativement petit, engouffré dans une cape sombre comme le voile de la mort. Son pas était lourd et surtout boitant, si bien que deux fois avant d'arriver à une chaise, l'enfant cru le voir prêt à choir. Le bras gauche de l'étranger tenait fermement sa cape, plissée sur son épaule droite afin de cacher une tâche de sang grossissant petit à petit, ce qui n'avait pas échappé à l'innocent garnement. Tous étaient trop occupés pour voir un simple type solitaire, tous sauf Tenshi et Lylia. La dame vint s'asseoir en face de lui en accourant presque, l'air sérieux au point d'impressionner le jeune homme, et il s'en suivit un échange disposant d'un champ lexicale qu'on ne devrait jamais employer si proche d'un enfant. Les premiers mots vinrent de la mère...
-Qu'est-ce qu'il t'es arrivé? Où est ton escouade? Vous étiez pas dix, Joe?
-Si... Tous morts.
-C'est... C'est la purge?
-Oui...
-Il y a aucun survivant?!
-Non...
-Pas même de prisonnier? Je sais pas moi... Toi, Rodrig, Joffrey... Me dis pas que vous y êtes tous passés! Il y a forcément quelque chose à faire!
-Jilo a failli être attrapé, il s'est mit une balle dans la tête...
-Bordel! On aurait pu le secourir! On aurait pu... MERDE! Il a eu tort de faire ça!
-Non...
Ce dialogue était... beaucoup trop conjoint au domaine de la mort pour un enfant. D'un côté, le petit voyait sa mère, pour la première fois emplie d'une réelle colère, de réelles craintes, et de l'autre l'inconnu qui refusait de donner plus de deux mots consécutifs, avec un ton si monotone qu'on eut dit qu'il avait perdu toutes ses émotions pour sauver sa vie. L'inconnu n'arqua même pas un sourcil, n'accentua même pas sa voix pour parler du suicide d'un de ses compères! Il faut dire qu'un prisonnier fait par la Marine, c'est le risque de voir débarquer devant la porte des deux cent cinquante soldats révolutionnaires un Pelton d'exécution. En ce sens, la mort peut être une bonne issue pour un homme particulièrement fidèle. La mère de famille donna la clé d'une chambre à son interlocuteur qui monta alors. Chaque location de l'auberge disposait de matériel pour soigner les blessures légères. Bien entendu, si ce pauvre gars avait reçu deux balles, il n'allait tout de même pas passer une bonne nuit. Cependant, il y survit... Même si pour l'enfant, tout ceci était très lointain, pour Lylia, la situation était très problématique: elle et son mari devaient jongler entre une furtivité accrue à cause de la répression militaire et un commerce plus vif et abordable pour les populaces pauvres sur lesquelles l'étau du royaume se resserrait. A la fin de l'année de purge, il ne restait pas beaucoup plus de dix hommes à la pauvre dame qui parvenait alors à peine à mériter son titre de révolutionnaire. Pourtant, elle restait une excellente mère pour ses enfants à qui elle transmit l'amour de la liberté et de certaines vertus propres aux révolutionnaires sans jamais les y embarquer.
Il fallut quatre années de plus, alors que la purge commençait enfin à montrer de vrais signes de fin de vie, pour que Lylia soit découverte. Le jeune homme s'en souvient la aussi, c'est le premier parent qui l'a abandonné. Il rentrait du marché où il avait fièrement dérobé un poulet à un riche charcutier. A cette époque, le jeune homme volait encore pour plus démunis que lui. Alors qu'il se pointait fièrement devant les portes de l'auberge, il lâcha la nourriture au sol, voyant un véritable congrès de soldats du royaume. Cinq épéistes et deux tireurs qui se tenaient face à la dame, seule. Il y avait en plus de cela cinq snipers postés à diverses endroits afin de pouvoir l'atteindre en cas de mouvement brusque. Ils l'avaient trouvé! Ils l'embarquaient! Non loin, sa soeur et son père se tenaient immobiles au sein de la foule. *Pourquoi ne font-ils rien?!* Pensa directement le jeune homme qui fonça alors vers le groupement, presque sans réfléchir. Un cri de rage sortit alors des poumons de l'enfant...
-Barrez vous! Vous avez pas le droit de toucher à m...
Paf... Si, si: "PAF". Une tarte bien sèche vint éclater la joue du jeune homme et l'envoyer valser à deux mètres. C'était sa propre mère qui la lui avait offerte. Se relevant lentement, l'enfant trouva le visage enragé de Lylia, hautain et distant, où des yeux rougeoyants de larmes retenues le fixaient d'un air emplit de supplications opposés à son expression faussement cruelle.
-J'ai pas besoin de l'aide d'un étranger! D'un orphelin des bas fonds en plus! J'ai toujours vécu comme une révolutionnaire: j'agis selon mes convictions et n'ai besoin d'aucune aide de la part de miséreux qui me sont inconnus! J'ai toujours bossé seule, sans associé de longue date et sans famille! Et aucun morpion ne changera ça, tu m'as bien comprise, étranger?!
Sans doutes étonnés et légèrement effrayés par l’agressivité de la dame qui mettait en danger un enfant, les soldats se décidèrent à faire feu. Cinq balles transpercèrent les jambes de la mère de famille qui se fit alors emportée, vivante mais ne pouvant se mouvoir. L'enfant lui... Il resta traumatisé par ce souvenir. Essayez d'expliquer à un gamin de 6 piges que si sa mère l'a renié avec toute sa famille c'est pour les protéger des représailles de l'un des royaumes les plus militarisés du monde. Seule souvenir de sa mère, un pistolet. Un revolver à silex qu'il a hérité de cette femme qu'il haïssait pour son abandon, et qu'il aimait profondément pour... Pour tout. Alors, l'enfant haïssait la marine et la révolution qui prit aussi sa sœur. La demoiselle s'engagea à ses dix années chez les révolutionnaires et fugua de sa maison. Seul lui et son père restaient.
Devenant de plus en plus pauvres et dépendant de plus en plus de son faible commerce avec la haute noblesse, le père de Tenshi fut l'un des rares plébéiens à ne pas prendre part directement aux émeutes précédent la guerre des murailles. Il avait alors treize ans et un pistolet. C'était déjà un petit brigand en herbe à l'époque. L'enfant devait travailler avec son père autant que possible et aider au rationnement de l'auberge quand elle tournait au ralentit par le sabotage de la concurrence notamment. D'abord il se contentait de petits vols pour rendre aigris et moins efficaces les employés voisins, puis il commença carrément à leur foutre le feu, ce qui ramenait bien vite la clientèle à l'établissement du jeune homme. Mais comme chacun le sait, la guerre des murailles éclata et que s'est-il passé? L'armée royale passait sa journée à se battre dans ses propres murailles contre sa propre population. Or, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Ce proverbe n'eut pas le temps de revenir à l'esprit d'Ito lorsqu'à minuit, il se réveilla dans sa chambre modeste de quelques mètres à peine, ruisselant de sueur, admirant la toiture incandescente et les murs en feu! Connaissez-vous le principe de l'arroseur arrosé? C'est beaucoup plus drôle quand c'est avec de l'eau qu'avec du feu sur la maison d'un enfant et de son père. Le petit truand enfonça la porte de sa chambre et accouru dans l'escalier menant au rez de chaussé où l'accompagnaient les clients dormeurs maintenant mécontents. Il voulait sortir, mais les gaz n'avaient pas privé de lucidité Tenshi au point de l'aveugler. Il était au milieu de la salle principale quand il les aperçut. Son père et un homme... Un pirate portant fièrement sur lui, comme une cape, son pavillon. Il fallait vraiment que l'armée soit occupée ailleurs pour que cet énergumène ne vienne en ville. Il avait dans son poing droit un pistolet, et sur son dos un fusil à silex. L'arme de poing était tendue vers le pauvre Ghislain, et le regard des deux hommes pointait à chaque fois vers l'enfant. Le pirate sourit alors...
-Tiens... V'la ton fils. C'est le p'tit pyromane que mes employeurs m'ont demandé de dilapider.
-Attendez, laissez le tr...
Pan... Si, si: exactement comme la tarte de Lylia. Sauf que là c'est une balle dans le crâne du père à Tenshi. Croyez bien que sur le moment, ça n'avait rien de drôle. Les larmes se mirent à couler toutes seules et, alors que l'orgueilleux pirate s'approchait du jeune homme, l'enfant dégaina son arme et tira... La balle passa à côté. Le criminel continuait de marcher, ne tremblant même pas. La respiration du protagoniste était haletante, vive, douloureuse, paniquée! Une seconde balle partit! Une troisième, une quatrième et une cinquième vinrent, chacune leur tour, percuter le mur derrière le pirate sans même le blesser. Si bien que le gamin se retrouva à cours de munitions lorsque l'individu était à deux pas de lui. Le meurtrier leva alors son poing armé, laissant sa cible faire face à son canon. C'est à ce moment que Deus ex machina vint prendre la forme d'une poutre enflammée pour s'écraser sur le monstre de la piraterie qui lâcha ses deux armes. Tenshi prit immédiatement son arme et sous les supplications à peine audibles de l'assassin à la cage thoracique broyée, il tira. C'était là son premier sang. Il parvint à saisir toutes les armes qu'il avait à disposition, ainsi qu'une sacoche épaisse accrochée à la ceinture de sa victime: plusieurs milliers de berrys! Des centaines de milliers... De cela au million nécessaire pour payer sa licence de chasseur de prime, il ne fallait alors qu'un pas. Or, en ce jour, il décida clairement que le meurtre de pirates entrerait dans ses fonctions... Oh, il était jeune, maintenant il sait que la manipulation et la torture mentale vaut toutes les balles du monde, mais croyez en bien que même si on dirait un homme qui se cherche, Tenshi n'est pas perdu. Il hait, et rejoint ce qui l'arrange, excepté la piraterie. Car c'est là tout ce que celui-ci hait en ce monde. Tenshi Ito le chasseur de pirates, avare représentation d'années entières à survivre seul après s'être brutalement séparé de tous ceux qu'il a aimé et de tout ce qu'il a aimé...
Test RP
Toute histoire a un début, une situation de base, un élément perturbateur, et une fin... Laissez vous donc compter le début de celle-ci. Tenshi, cherchant un peu sa voie vers la fortune, s'adonne à toutes sortes de tâches. Ses affaires vont de la chasse à la prime, très classique, au mercenariat. Or, le fait est que dans son royaume natale, les chasses sont trop complexes au sein des groupes de révolutionnaires organisés ou trop rares avec ces chiens de pirates. C'est pourquoi le bougre voyage. Et comment voyage-t-on lorsqu'on n'a pas de navire? On joue les mercenaires à protéger un bâtiment marchand d'un port à l'autre. C'est là la solution qu'a sélectionné le jeune homme. Si la destination s'avère décevante, il pourra au moins se vanter d'avoir fait un voyage lucratif, pensait-il. Les voiles du Glou glou se déployèrent donc à l'aube et durant plusieurs jours, un trajet tranquille s'annonçait vers Cocoyashi. MAIS, ce n'est pas parce que deux petites bicoques de pirates ont été repoussées par le seul fusil du jeune homme et l'aide de deux ou trois autres mercenaires. Mais une soirée pluvieuse, alors que le navire était passé dans East blue depuis belle lurette, un événement arriva... La vigie hurla qu'une voile de pirate s'était approchée dans le brouillard. Et ça, pour une approche, c'en était une! L'abordage a commencé littéralement dix secondes après l'alerte: une salve de boulets de canons a sonné Tenshi qui ne reprit complètement conscience qu'après qu'une quinzaine de pirates se battaient contre des mercenaires inférieurs en nombre et des marchands qui se rendaient, mais mourraient tout de même. C'est là qu'il la trouva. C'est là que Ito fit face pour la première fois à Doublett.
La pirate se tenait encore sur son navire alors que ses hommes menaient l'assaut. Elle était penchée sur la rambarde de la poupe de son bâtiment, ne regardant même pas le combat. Le jeune homme n'hésita pas une seconde, et il lança l'assaut. Il s'approcha des grapins faisant le lien entre les deux navires, et trois épéistes se dressèrent sur son chemin. Le plus proche envoya un coup d'estoc avec son sabre, arrivant face au torse du jeune homme qui dégaina ses deux pistolets. Du pontet d'acier de son revolver droit, le jeune chasseur dévia le coup qui partit sur la gauche avant de faire un tour sur lui même, partant sur la gauche afin de venir mettre un coup de talon retourné dans le visage de ce premier adversaire. Il pointa ensuite ses deux armes à feu face à ses deux autres gêneurs, et il tira. Il lui fallut tout juste cinq secondes pour écarter ces trois là. Le bougre accouru alors, monta sur la rambarde de son navire et il bondit jusqu'à l'autre. Une balle vint alors lui perforer l'abdomen, l'arrêtant dans les airs. D'un regard paniqué et choqué par la douleur, il la revit.
Doublett qui s'était enfin retournée sur le champ de bataille. Elle possédait un fusil de précision par le quel elle venait d'abattre une cible en mouvement rapide. Son sourire presque innocent contrasta avec un regard entre le sadique et le fier. En une balle, Tenshi fut vaincu: arrêté entre les deux navires, il tomba sur la coque du navire pirate, s'accrochant du bout des mains à la coqué, gardant tant bien que mal entre l'index et la paume chacune de ses armes... La sanguinaire s'approcha alors d'un pas lent, le fusil à l'épaule avec ce même sourire. Arrivé au niveau du chasseur faiblissant, elle s'accroupit et le regarda dans les yeux sans rien dire... C'était long, douloureux, et malgré ses tentatives l'imbécile ne parvint pas à remonter. Il s'écria alors...
-Qu'est-ce que t'as grognasse?! Je suis pas une putain de bête de foire!
La demoiselle laissa alors s'échapper un léger rire, avant de se relever. Elle plaça la plaque de couche de son arme sur la main gauche du protagoniste, le regardant toujours dans les yeux, avant de murmurer...
-C'est bien là la plus amusante des races de chiens... Les caniches qui aboient en oubliant leur pitoyable condition. Dommage, j'en ai connu d'autres... Tu ne me distrairas pas longtemps, meurs.
Elle poussa alors son arme contre la main du jeune homme, exerçant une pression de plus en plus lourde jusqu'à ce qu'on entende un léger craquement. L'une des phalanges de l'auriculaire s'était fracturée. Sous la douleur, l'imbécile se laissa tomber à la mer, ou plutôt tomba-t-il jusqu'à l'une des fenêtre de l'écoutille d'où sortait le bout d'un canon. Une balle vint alors perforer le crâne du pauvre canonnier présent, et le jeune homme se hissa dans le bâtiment ennemi. Effrayé et craignant d'être vu par un autre artilleur, il trouva juste à côté un vieux tonneau vide dans lequel il s'enferma. Il banda sa blessure avec ses propres vêtements en espérant ne pas mourir jusqu'à la prochaine île où le navire accosterait, et il cautérisa la plaie avec la poudre contenue dans ses balles. Ainsi, il s'affama pendant quarante huit heures, jusqu'à ce que l'encre ne se pose enfin, et que les membres de l'équipage de la victorieuse ne sorte. Là, il s'échappa de sa cachette et de son navire. Et c'est là que tout débute par une phrase...
-Là! Voyez! C'est l'un d'eux! Il est sortit de leur navire!
Le chasseur de prime se tourna alors vers la voix d'un des marchands de son navire. Un prisonnier qui s'était échappé? C'est plus que probable. Toujours est-il que l'index de cet abrutis pointe Tenshi en le traitant de pirate. Autant le jeune homme est discret, autant il est vexant que cet énergumène ne le confonde ainsi. Un caporal et pas moins d'une dizaine d'hommes vinrent alors se mettre en joug, visant l'innocent qui leva les mains, le regard vide et le visage neutre comme le plus blasé des habitants du lieu.
-Pirate de l'équipage des perce-cœur! Au nom de la 153ème division de la marine, tu es sommé de te rendre sans résistance! Nous ne te condamnerons pas à mort et nous serons compréhensifs si tu dénonce la planque de ta maudite capit...
-Chasseur de prime...
-... Pardon?
-Je ne suis pas un connard de pirate, mais un chasseur de primes... Je prévois de tuer la grognasse qui mène ce navire, ne vous inquiétez pas... Mes papiers sont dans... Poche intérieure dr...
La malnutrition et la perte de sang finirent par avoir raison du jeune homme qui, sans même s'en rendre compte, vit sa vue se troubler et son équilibre se perturber, si bien qu'il partit choir en arrière. Il ouvrit alors les yeux avec une respiration haletante deux jours plus tard, dans l'infirmerie portuaire de Shell Town Immédiatement après avoir appris que deux cycles diurnes s'étaient terminés depuis son arrivé sur l'île, il sortit au pas de course sans remercier ou même parler au médecin, et il arriva dans la rue où il aperçut de suite le problème: il y avait des chasseurs de primes par dizaine, et plus des gros tas armés que des discrets! Il tourna le tête partout deux trois fois avant de se mettre à courir comme un dératé dans les rues de la ville. *'chier! Elle est primée la grognasse! Ils veulent me la voler! Sûrement pas! C'est ma thune! Ma cible!* pensa-t-il, cherchant une solution. Mais après trois heures d'investigation, il ne trouva rien. Pas de piste, pas d'indice. Comment retrouver dans une si grande ville une femme au physique quelconque et une dizaine de bras avec elle? C'est là qu'il vit le destin: Richi Kirichi, un chasseur de primes connu dans East Blue pour ses talents de détective. Sa chevelure absente, de même que sa pilosité avec un mètre quatre vingt dix de muscles et un regard d'amende vert, armé de six dagues rattachées à ses côtes... Le doute n'était pas vraiment permis. L'homme marchait d'un air assuré et il entra dans une ruelle sombre. Réflexe d'Ito: il suivit, il entra, il prit en filature! Kirichi s'approcha après quelques minutes de marche d'un homme, sortant de l'arrière boutique d'une épicerie avec un sac chargé de provisions. Il dégaina une de ses dagues et en une seconde, prit l'inconnu pour l'interroger. Il murmura une question, et le pauvre pirate répondu en beuglant jusqu'aux oreilles de Tenshi...
-La rue claire! Dame Doublett est dans la rue claire! Pitié, ne me faites pas de mal! J'ai une fille, une femme, un chien, une maison, un poisson rouge...
Ce nom revint immédiatement dans l'esprit du jeune homme: "La rue claire". C'était là qu'était la clinique où fut soigné le petit chasseur de prime. Il ne perdit pas une seconde et couru jusqu'à son point de départ sans se soucier d'être discret, et finalement, il revint devant l'infirmerie où il a été déjà sauvé. Il regarda chaque bâtiment afin de trouver son bonheur, et finalement, Richi revint avant que le jeune homme ne puisse trouver son bonheur. Le chasseur expérimenté alla immédiatement dans une vieille maison abandonnée d'un pas toujours aussi déterminé. Décidément, ce type était un vrai chien de chasse au service du protagoniste! Tenshi suivit son concurrent comme on suit une boussole à l'intérieur Une grande salle pavée aux murs de pierre se profila alors. Les pirates étaient tous là, et la capitaine se reposait sur le rebord d'une fenêtre close. Bien évidemment, les deux intrus se firent repérer à la porte. Directement, tous les pirates se ruèrent jusqu'à Kirichi pour tenter de l'éliminer, car celui-ci fut le premier à rentrer. Ito, lui, se plaça derrière un pilier le temps de voir tous ces abrutis se rassembler, et il laissa opérer le concurrent qui perdra juste son temps, avant de se faufiler jusqu'à la cible. Il s'arrêta net lorsqu'un tir lui frolla le pied. C'était un simple avertissement: Doublett l'avait vu. Sa chevelure rousse s'était envolée au gré du vent et son regard était fixé sur sa cible. Ses lèvres s'ouvrirent alors dans un rire digne d'une démone...
-Oh... Je ne pensais pas que tu voudrais encore venir me divertir après la mort, caniche.
-Ferme la grognasse!
Répondit immédiatement le jeune homme qui dégaina ses deux armes en évitant de peu un tir. Il vida un chargeur de chaque pistolet en tentant désespérément de toucher la demoiselle qui semblait presque danser entre les tirs. Pourtant, chaque coup était droit... Mais rien à faire, le combat à distance n'est pas le fort du jeune homme qui se prit alors une balle. Un tir dans les côtes qui vint lui arracher un cri de douleur avant de le pousser à se retrancher derrière son pilier. La demoiselle se permit même de commencer à chanter une berceuse particulièrement glauque en attendant le retour de son adversaire,0 alors qu'à quelques mètres, ses soldats se faisaient massacrer par un autre chasseur de prime. Pourquoi n'en avait-elle qu'après Tenshi? C'est le fait de le connaître qui l'excite autant?! Après avoir rechargé ses armes, le tireur adossé à sa protection sortit, les deux armes en avant vers la dernière position connue et... Rien. Elle avait juste disparu? Le bougre sentit alors dans son dos un contact: le canon d'un fusil lui pointait le poumon droit, et il était toujours tenu par la démone. Le débutant leva alors les mains, lentement, lâchant ses deux armes. Il voulait se retourner, dévier l'arme et contre attaquer... Mais il était terrifié. C'était déjà sa deuxième défaite et il faut l'avouer, cette femme à peine humaine l'effrayait. Après tout, c'est juste un chasseur: il se démerde, fait son boulot, mais il n'a rien d'un héros. Sentant derrière lui l'odeur de la poudre, il murmura des mots à peine audibles...
-...Pitié, ne tirez pas.
-Ooooh... C'est mon moment préféré... Dommage que tu n'ais pas fait durer le plaisir.
Un tir partit alors. Devinant l'intention macabre de la folle, l'abrutis se jeta à terre, sauvant de peu l'un de ses organes vitaux, mais pas son sang. Un deuxième trou béant s'était ouvert en lui, sur son bras droit cette fois. Plaqué au sol, il leva un œil vers cette folle qui riait, prête à finir la vie à ses pieds à tout instant. Heureusement pour notre protagoniste, il y avait un autre élément perturbateur: Richi qui bondit sur la demoiselle, déviant son dernier tir et sauvant à la seconde près la vie du vaincu. Le combat qui s'en suivit échappa au jeune homme qui agonisait, non pas de ses maux, mais de sa rage. Son humanité se consuma soudain dans la haine de cette malade sans cœur qui, dans de meilleures circonstances, aurait pu être la pauvre abattue au sol, et Tenshi le bourreau: il enrageait, parce qu'il venait de se faire battre par quelqu'un qui lui est semblable. Oh, certes, la dame était mille fois plus folle, mais pas moins morale que l’impétueux faible. Il rampa lentement jusqu'à ses deux pistolets, et se releva tout aussi mollement, semblant perdu dans ses pensées. Comme une bête ne pensant qu'à la mort de sa cible, il se mit alors à marcher, puis à courir.
Kuchiki se battait armé de deux dagues avec lesquelles il dansait littéralement entre les balles et les coups de crosse de la tireuse qui, elle, était difficilement définissable. Parfois elle mettait de la distance pour tirer comme le ferait toute personne censée, d'autres fois, elle partait avec les points vitaux en avant, tirant une balle à bout portant sur son adversaire qui finit par s'en prendre une et manier plus difficilement le combat. Une dague vint mettre une frappe de taille arrêtée par la bande de visée du fusil tenu verticalement, puis la tireuse redressa son arme en s'apprêtant à tirer une ultime balle sur l'autre chasseur. Un coup de pied vint alors décaler le tir, celui-ci était de Ito qui vint ensuite bondir par dessus la dame, envoyant un coup de crosse dans le visage. Elle recula d'un pas, et alors que le jeune homme allait se poser, elle envoya son pied droit dans la vieille blessure à l'abdomen de sa victime qui tomba en arrière, plié de douleur. Le maître des couteaux revint à la charge, tailladant par derrière une veine du bras droit de la femme, lui faisant lâcher son fusil dans un cri... Ou plutôt un rire déraisonné. Elle s'apprêtait à dégainer une arme de poing attachée à sa ceinture quand deux tirs vinrent raisonner d'un seul et même mouvement, lâchant deux balles dans l'abdomen de la primée qui tomba à terre. Elle respirait toujours, mais Tenshi qui avait tiré ces deux coups n'avait plus la force de l'achever ou de bouger. L'autre chasseur prit la tueuse sur son épaule droite, et son cadet sur la gauche. L'humilié murmura...
-Pas... J'ai pas besoin de ta pitié...
-Rien à foutre.
-Lâches moi... Rends moi ma cible.
-Alors dans l'ordre, non et non. T'avais qu'à rester en état de te battre si tu voulais contester ma proie... Et je vais pas laisser un type crever. Je vais t'emmener à l'hosto d'à côté et tu seras très bien, mais moins riche que moi.
C'est là le dernier souvenir de ce qui semblait presque être un rêve pour le jeune homme. Il se réveilla douze heures plus tard dans le même hôpital que plus tôt. Oh, vous savez déjà comment il y est arrivé, et comment sa chasse à échoué face à la concurrence. C'était la deuxième vrai chasse à la prime du jeunot. Ainsi débutent les plus grandes aventures.
Informations IRL
• Prénom :Yann
• Age :17 années (très bientôt 18 les fenfants)
• Aime :Ma gueule, la bouffe, la thune pour acheter la bouffe, ma gueule encore, dire des conneries, ENCORE MA GUEULE.
• N'aime pas : TA gueule... Je plaisante me tapez pas. J'aime pas les enfants... Et je vous appelle les enfants, doooonc... Non sans rire j'aime un peu tout.
• Personnage préféré de One Piece: Ace, no spoil mais il a une magnifique scène à laquelle on pense tous.
• Caractère :Je suis con. Mais attention, pas con méchant, non, non! Juste con! Regardez dans le n'aime pas vous comprendrez! Mais en plus d'être un abrutis HL je suis aussi un fan de manga depuis assez longtemps qui aime beaucoup l'humour répétitif, noir, et con.
• Fait du RP depuis : Bientôt trois ans
• Disponibilité approximative : Surtout les week ends, le vendredi, et éventuellement quelques mercredis sur des malentendus.
• Comment avez-vous connu le forum ? Je sais plus, ça va faire un an voir deux que j'y ai pas été...
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Tenshi Ito le Dim 17 Nov 2019 - 18:31, édité 6 fois
Salut Tenshi Ito - fils de Lilya Ito et Ghislain Ito - je passe pour te donner ton test RP.
Si le test ne te plaît pas, tu es libre d'en demander un autre.
Bonne écriture.
Sur l'île de ton choix dominée par le G.M.
Ça a fini par se savoir, Doublett est dans le coin. On a repéré son bateau qui mouillait dans un chantier naval. Plus moyen pour elle de quitter l'île, la coque est grande ouverte.
Tous les chasseurs de prime des environs sont sur le coup, l'information s'est ébruitée. Ils sont bien une dizaine sur l'île à la traquer. Problème. Tu ne peux pas les buter ou t'en prendre à eux afin de limiter la concurrence sans risquer d'entrer dans l'illégalité. Seulement... il te faut choper cette prime après la branlée qu'elle t'a mis il y a quelques mois de ça quand tu as essayé de la capturer. Parce qu'elle s'est bien foutue de ta gueule la garce.
Y'a de l'honneur en jeu, des chasseurs de prime partout, une pirate qui se sait traquée et des marines qui surveillent tous les ports.
Joue-moi cette chasse à la prime.
Si le test ne te plaît pas, tu es libre d'en demander un autre.
Bonne écriture.
Re-bonjour Tenshi. Je passe pour ton premier avis.
Point forme :
une pointe de malhonnêteté sans doutes crée -> sans doute
Il est vaguement plus subtile -> subtil
Si l'abrutis -> l'abruti
un champ lexicale -> champ lexical
il s'est mit une balle dans la tête -> il s'est mis (participe passé et non pas verbe conjugué à la troisième personne)
un Pelton d'exécution -> un peloton d'exécution
jusqu'à ce que l'encre ne se pose enfin -> ancre (encre, c'est pour les stylos)
Il est sortit -> sorti (participe passé et non pas verbe conjugué à la troisième personne)
si tu dénonce -> si tu dénonces
Ferme la grognasse -> Ferme-la
de sa victime qui tomba en arrière, plié de douleur -> pliée (sa victime, féminin)
Lâches moi... Rends moi ma cible -> Lâche-moi... Rends-moi ma cible (avec les verbe du premier groupe à la première personne de l'impératif, on ne met un «s» à la fin que pour faire la liaison, exemple :
- Pense à moi
- Penses-y )
Aussi, on met un espace entre la dernière lettre d'une phrase et un point d'exclamation/d'interrogation.
Point fond :
Viens-je d'entrapercevoir une référence subtile à la notion «d'Untermensch du tertiaire» ?
Description physique. C'était bien.
Description mentale ensu.. d'accord, je reviens un peu sur le physique. Y'a tout de ce que je demande. Carrure, apparence détaillée du visage, accoutrement, habitudes, impression qu'il dégage auprès de ses contemporains, le tout, sans que ça ne soit présenté de manière trop rigide en passant d'un élément à l'autre comme détaillant les éléments d'une liste. C'est fluide, c'est complet, c'est même dynamique (pas ma tasse de thé, mais c'est à ajouter à ton crédit), c'est donc un sans faute.
Ça peut toujours être mieux bien entendu si on pousse le perfectionnisme ; mais dans ton cas, ça n'aurait pu l'être qu'en approfondissant davantage tout ce qui nous était déjà présenté. Je ne décèle en tout cas aucun oubli notoire, flagrant ou même difficile à repérer.
J'aime pas trop qu'on commence à présenter une caractéristique de son personnage en le comparant à la norme mère en la matière. Partir sur une comparaison plutôt que le dévoilement d'une création, ça donne l'impression que ce que tu sculptes l'est à partir d'une sculpture pré-existante plutôt qu'une matière brute cherchant à prendre une forme originale.
D'autant plus que de ce que je lis par la suite, la comparaison à Luffy ne se voulait pertinente à aucun endroit. Si c'était pour souligner que ton personnage ne correspond pas à une caricature de héros Shônen insipide, cela va mieux sans le dire.
C'est pas une erreur en tant que telle, mais ce genre de postulat se veut un pari excessivement risqué car il implique nécessairement que tu prouves tes dires. Et, à moins d'être uuuuuuuuuuultra habile dans l'agencement des astuces permettant de démontrer que ton personnage est vraiment aussi doué que tu le prétends : tu risques de perdre en crédibilité. Parce que «toujours» ne suppose pas l'erreur. Or, ton personnage se confronte à un autre PJ (dont le perso peut être un abruti) qui ne se laisse pas manipuler... qu'est-ce qu'il reste de ce «toujours» ?
Encore une fois... les comparaisons à des personnages existants...
Son défaut étant qu'il utilise ses qualités de génie à la légère ? Mh....
T'auras beau avoir essayé de donner le change en laissant supposer qu'il avait une faiblesse, ça ne me convainc pas. Mais alors... pas du tout. Parce qu'un défaut doit jouer en la défaveur de celui qui en est tributaire. Au point en tout cas de l'handicapé et le limiter en certains points.
Là, je regrette, ce qui a trait à l'orgueil ne relève pas du défaut patent. Juste une manière spécifique d'aménager ses qualités
En dehors de ces gros points noirs qui occupent une partie considérable de sa description psy, il reste un personnage aux contours très bien définis et très facile à se représenter avant même de l'avoir vu agir en RP. Une excellente chose. Ton personnage a une personnalité riche et qui ne se veut pas surfaite : très bon.
Y'a rien qui t'a rendu perplexe en écrivant ça ? Au niveau d'une certaine idée de la concordance ou de la logique ? Non ?
Si un couple se présente un jour à toi sous les noms de Hung-Lee Rodrigues et Son-Qwan Rodrigues, vraiment rien ne te frapperait ? Pas même la notion d'inadéquation à un certain endroit ? T'es sûr, hein ?
Si on se réfère à l'univers OP, les noms nippons sont assez rares en dehors des cadres d'île liées à un contexte japonais (Wanokuni). Et quand ils ont un nom japonais, ils ont aussi un prénom japonais. Sakazuki s'appelle par exemple Sakazuki Gensui et pas Sakazuki Le Bolloch. C'est japonais ou ça ne l'est pas.
La biographie est très bien écrite, bien documentée aussi. Les rares dialogues qui la ponctuent sont eux aussi correctement amenés, les personnages qui énoncent les répliquent on du corps. C'est plutôt bon.
Mais ça n'est que ça.
Au fond, ça reste une classique histoire de tragédie «Y'a un pirate/marine (entourez la catégorie correspondante) qu'a tué papa, je vais le venger en un sens en choisissant mon orientation».
On ne nous explique pas comment il devient chasseur de prime, ni son appétence soudaine pour la manipulation psychologique. L'histoire classique a été rédigée, t'en avais marre, t'as brossé la fin sans chercher à établir une médiation qui aurait exigé des étapes supplémentaire et rébarbatives.
Je comprends. Moi non plus j'aime pas les biographies
Le test RP s'est très bien déroulé, il se subdivise même en plusieurs étapes dans la capture là où beaucoup auraient opté pour une scène unique de bordel généralisé avec une victoire à la clé.
Nul question de cela ici. Ton personnage essuie échec sur échec, la confrontation le dépasse de loin et il tire assez peu son épingle du jeu. Il est véritablement vulnérable, faillible et, par conséquent, le lecteur n'est pas certain de l'issue de l'aventure. Ce qu est non pas une bonne chose... mais une excellente initiative.
Pas de victoire en bout de course en plus, c'est rare dans un test RP où la résolution ne se conçoit que sous le prisme de la réussite. Très rare. Et donc... très précieux.
Les dialogues sont encore une fois vivants et bien huilés, mais j'aurais au final eu un aperçu assez limité de ce qu'est ton personnage. De ses capacités, aucun souci. Mais tu n'as pas vraiment mis son tempérament sur la table, encore moins dans le récit. Je le déplore, mais il est vrai que l'intitulé du test RP ne prêtait pas nécessairement au développement de la personnalité. On dira que c'est de ma faute pour sauver les meubles et dégager la responsabilité des vrais responsables.
J'ai l'habitude
Pour moi, 720 dorikis. Bien écrit, du rebondissement, la forme est impeccable, le perso a un caractère clair et non-ambigu en plus d'être volontairement limité dans ses prouesses, mais, malgré toutes ces qualités, y'a pas vraiment de surprise. Certes, ton personnage ne rafle pas la mise à la fin, certes l'action est bien rédigée et captivante, mais ça reste prévisible dans les grandes lignes comme pour la biographie.
Encore un avis et tu seras à nouveau des nôtres.
Bonne bourre.
Point forme :
une pointe de malhonnêteté sans doutes crée -> sans doute
Il est vaguement plus subtile -> subtil
Si l'abrutis -> l'abruti
un champ lexicale -> champ lexical
il s'est mit une balle dans la tête -> il s'est mis (participe passé et non pas verbe conjugué à la troisième personne)
un Pelton d'exécution -> un peloton d'exécution
jusqu'à ce que l'encre ne se pose enfin -> ancre (encre, c'est pour les stylos)
Il est sortit -> sorti (participe passé et non pas verbe conjugué à la troisième personne)
si tu dénonce -> si tu dénonces
Ferme la grognasse -> Ferme-la
de sa victime qui tomba en arrière, plié de douleur -> pliée (sa victime, féminin)
Lâches moi... Rends moi ma cible -> Lâche-moi... Rends-moi ma cible (avec les verbe du premier groupe à la première personne de l'impératif, on ne met un «s» à la fin que pour faire la liaison, exemple :
- Pense à moi
- Penses-y )
Aussi, on met un espace entre la dernière lettre d'une phrase et un point d'exclamation/d'interrogation.
Point fond :
C'EST UN Chasseur de primes, mercenaire, péripatéticienne... Tout ce qui est service tertiaire... quoi?
Viens-je d'entrapercevoir une référence subtile à la notion «d'Untermensch du tertiaire» ?
Description physique. C'était bien.
Description mentale ensu.. d'accord, je reviens un peu sur le physique. Y'a tout de ce que je demande. Carrure, apparence détaillée du visage, accoutrement, habitudes, impression qu'il dégage auprès de ses contemporains, le tout, sans que ça ne soit présenté de manière trop rigide en passant d'un élément à l'autre comme détaillant les éléments d'une liste. C'est fluide, c'est complet, c'est même dynamique (pas ma tasse de thé, mais c'est à ajouter à ton crédit), c'est donc un sans faute.
Ça peut toujours être mieux bien entendu si on pousse le perfectionnisme ; mais dans ton cas, ça n'aurait pu l'être qu'en approfondissant davantage tout ce qui nous était déjà présenté. Je ne décèle en tout cas aucun oubli notoire, flagrant ou même difficile à repérer.
Il est vaguement plus subtile qu'un luffy en puissance, dira-t-on.
J'aime pas trop qu'on commence à présenter une caractéristique de son personnage en le comparant à la norme mère en la matière. Partir sur une comparaison plutôt que le dévoilement d'une création, ça donne l'impression que ce que tu sculptes l'est à partir d'une sculpture pré-existante plutôt qu'une matière brute cherchant à prendre une forme originale.
D'autant plus que de ce que je lis par la suite, la comparaison à Luffy ne se voulait pertinente à aucun endroit. Si c'était pour souligner que ton personnage ne correspond pas à une caricature de héros Shônen insipide, cela va mieux sans le dire.
Il est fort! Il sait toujours comment et pourquoi manipuler autrui avec une finalité, un échappatoire et un projet. Ce con est un génie! Un génie de la magouille: le chantage, les réactions humaines... Il en tire toujours un profit.
C'est pas une erreur en tant que telle, mais ce genre de postulat se veut un pari excessivement risqué car il implique nécessairement que tu prouves tes dires. Et, à moins d'être uuuuuuuuuuultra habile dans l'agencement des astuces permettant de démontrer que ton personnage est vraiment aussi doué que tu le prétends : tu risques de perdre en crédibilité. Parce que «toujours» ne suppose pas l'erreur. Or, ton personnage se confronte à un autre PJ (dont le perso peut être un abruti) qui ne se laisse pas manipuler... qu'est-ce qu'il reste de ce «toujours» ?
à la Jack Sparrow!
Encore une fois... les comparaisons à des personnages existants...
Tenshi conserve un colossal point faible: c'est un enfant, et pas des moindres vu qu'on peut aussi l'inculper du péché d'orgueil. Il aime s'amuser des réactions des gens, si bien qu'enrager quelqu'un pour le plaisir de voir quelle nuance de rouge atteint son visage est pour lui un jeu.
Son défaut étant qu'il utilise ses qualités de génie à la légère ? Mh....
T'auras beau avoir essayé de donner le change en laissant supposer qu'il avait une faiblesse, ça ne me convainc pas. Mais alors... pas du tout. Parce qu'un défaut doit jouer en la défaveur de celui qui en est tributaire. Au point en tout cas de l'handicapé et le limiter en certains points.
Là, je regrette, ce qui a trait à l'orgueil ne relève pas du défaut patent. Juste une manière spécifique d'aménager ses qualités
En dehors de ces gros points noirs qui occupent une partie considérable de sa description psy, il reste un personnage aux contours très bien définis et très facile à se représenter avant même de l'avoir vu agir en RP. Une excellente chose. Ton personnage a une personnalité riche et qui ne se veut pas surfaite : très bon.
Tenshi Ito, fils de Lylia Ito et Ghislain Ito, est né dans le royaume de Saint-Urea en 1609.
Y'a rien qui t'a rendu perplexe en écrivant ça ? Au niveau d'une certaine idée de la concordance ou de la logique ? Non ?
Si un couple se présente un jour à toi sous les noms de Hung-Lee Rodrigues et Son-Qwan Rodrigues, vraiment rien ne te frapperait ? Pas même la notion d'inadéquation à un certain endroit ? T'es sûr, hein ?
Si on se réfère à l'univers OP, les noms nippons sont assez rares en dehors des cadres d'île liées à un contexte japonais (Wanokuni). Et quand ils ont un nom japonais, ils ont aussi un prénom japonais. Sakazuki s'appelle par exemple Sakazuki Gensui et pas Sakazuki Le Bolloch. C'est japonais ou ça ne l'est pas.
La biographie est très bien écrite, bien documentée aussi. Les rares dialogues qui la ponctuent sont eux aussi correctement amenés, les personnages qui énoncent les répliquent on du corps. C'est plutôt bon.
Mais ça n'est que ça.
Au fond, ça reste une classique histoire de tragédie «Y'a un pirate/marine (entourez la catégorie correspondante) qu'a tué papa, je vais le venger en un sens en choisissant mon orientation».
On ne nous explique pas comment il devient chasseur de prime, ni son appétence soudaine pour la manipulation psychologique. L'histoire classique a été rédigée, t'en avais marre, t'as brossé la fin sans chercher à établir une médiation qui aurait exigé des étapes supplémentaire et rébarbatives.
Je comprends. Moi non plus j'aime pas les biographies
Le test RP s'est très bien déroulé, il se subdivise même en plusieurs étapes dans la capture là où beaucoup auraient opté pour une scène unique de bordel généralisé avec une victoire à la clé.
Nul question de cela ici. Ton personnage essuie échec sur échec, la confrontation le dépasse de loin et il tire assez peu son épingle du jeu. Il est véritablement vulnérable, faillible et, par conséquent, le lecteur n'est pas certain de l'issue de l'aventure. Ce qu est non pas une bonne chose... mais une excellente initiative.
Pas de victoire en bout de course en plus, c'est rare dans un test RP où la résolution ne se conçoit que sous le prisme de la réussite. Très rare. Et donc... très précieux.
Les dialogues sont encore une fois vivants et bien huilés, mais j'aurais au final eu un aperçu assez limité de ce qu'est ton personnage. De ses capacités, aucun souci. Mais tu n'as pas vraiment mis son tempérament sur la table, encore moins dans le récit. Je le déplore, mais il est vrai que l'intitulé du test RP ne prêtait pas nécessairement au développement de la personnalité. On dira que c'est de ma faute pour sauver les meubles et dégager la responsabilité des vrais responsables.
J'ai l'habitude
Pour moi, 720 dorikis. Bien écrit, du rebondissement, la forme est impeccable, le perso a un caractère clair et non-ambigu en plus d'être volontairement limité dans ses prouesses, mais, malgré toutes ces qualités, y'a pas vraiment de surprise. Certes, ton personnage ne rafle pas la mise à la fin, certes l'action est bien rédigée et captivante, mais ça reste prévisible dans les grandes lignes comme pour la biographie.
Encore un avis et tu seras à nouveau des nôtres.
Bonne bourre.
Bonjour ou bonsoir !
Avant toute chose ! Ton avatar me stresse à être tout déformé là, donc voilà pour toi : https://i.servimg.com/u/f53/19/28/27/83/ab85b610.jpg
Et (re)bienvenue d'ailleurs, je suis assez certain du fait que nous ne nous sommes pas encore croisés en CB ^^.
Me voilà pour le second et dernier avis. Navré pour le délai d'ailleurs, EDF et sa filière ENEDIS ont décidé que le courant électrique pour tous leurs usagers n'était finalement pas une si grande priorité que ça, ce qui m'a un peu empêché de faire quoi que ce soit ^^'.
Ce cher Joe s'est occupé du relevé orthographique, je vais donc me faire le plaisir de ne pas me le taper aussi .
Je rajouterai simplement un petit commentaire sur la forme, t'incitant à aérer un peu plus tes textes. Ce n'est pas illisible, mais on se retrouve parfois avec de bons petits pavés bien dodus.
Bon, les descriptions !
Physique, tout ce qu'il faut est là, c'est bien agencé, ça se lit bien qu'on aime le style ou pas, rien à redire, et pas grand-chose à dire pour qui veut et doit aller vite. Tu tiens le bon bout en tout cas.
Mentale, je suis plus mitigé. Le personnage est jouable et bien cerné hein, ça pas de problèmes, mais j'ai trouvé cette description un peu trop unilatéralement positive. Outre le coté dithyrambique du "génie" qu'il est apparemment, j'ai moi aussi trouvé qu'il manquait de défauts, d'aspérités. Si tu dois choisir un point à développer en RP pour ce qui est de la psychologie de ton personnage, c'est bien celui-là. Lui construire des manquements, des failles.
Biographie qui ne casse pas des briques - pas comme la dialectique donc - mais qui fait le travail. Histoire bateau à souhait mais où rien ne fait sursauter, quelques détails de noms mis à part, que demander de plus ? C'est une fausse question rhétorique, on pourrait demander beaucoup, de l'innovant, de l'intriguant, du poignant, du dramatique, drôlatique, du... M'enfin voilà ^^'. Ici, c'est suffisant. Ouais, moi aussi j'ai du mal avec les biographies .
Et pour finir, le test RP ! Qui était plutôt plaisant, ma foi. Intitulé respecté, bien compris, bien traité. En même temps c'était pas très compliqué me direz-vous, mais hé, on ne va pas cracher dans la soupe ! Tu t'es donné la peine de faire quelque chose de correctement développé, qui ne tombe pas dans une facilité chiante pour tout le monde, et ça c'est bien. Je regrette moi aussi que ton personnage n'ai pas eu plus à s'exprimer, ou plutôt à s'exprimer au premier plan, mais je ne le regrette qu'à moitié. Car, au delà du simple perso, c'est le joueur derrière qui importe, et tu nous as montré ta capacité à dérouler ton jeu de manière réellement intéressante. Quand tout ne se passe pas comme prévu, quand ça cafouille, quand ça capote, c'est là que le plus de choses se révèlent, et en RP aussi. Ici tu nous sers des dialogues fluides, un récit qui se tient et qui est bien réfléchi, que de belles choses en perspective ma foi.
Je vais m'aligner sur Joe pour la note, 720 dorikis.
Te voilà donc Chasseur de Prime ! Plus qu'à faire ta fiche technique et tu pourras enfin jouer ^^.
Avant toute chose ! Ton avatar me stresse à être tout déformé là, donc voilà pour toi : https://i.servimg.com/u/f53/19/28/27/83/ab85b610.jpg
Et (re)bienvenue d'ailleurs, je suis assez certain du fait que nous ne nous sommes pas encore croisés en CB ^^.
Me voilà pour le second et dernier avis. Navré pour le délai d'ailleurs, EDF et sa filière ENEDIS ont décidé que le courant électrique pour tous leurs usagers n'était finalement pas une si grande priorité que ça, ce qui m'a un peu empêché de faire quoi que ce soit ^^'.
Ce cher Joe s'est occupé du relevé orthographique, je vais donc me faire le plaisir de ne pas me le taper aussi .
Je rajouterai simplement un petit commentaire sur la forme, t'incitant à aérer un peu plus tes textes. Ce n'est pas illisible, mais on se retrouve parfois avec de bons petits pavés bien dodus.
Bon, les descriptions !
Physique, tout ce qu'il faut est là, c'est bien agencé, ça se lit bien qu'on aime le style ou pas, rien à redire, et pas grand-chose à dire pour qui veut et doit aller vite. Tu tiens le bon bout en tout cas.
Mentale, je suis plus mitigé. Le personnage est jouable et bien cerné hein, ça pas de problèmes, mais j'ai trouvé cette description un peu trop unilatéralement positive. Outre le coté dithyrambique du "génie" qu'il est apparemment, j'ai moi aussi trouvé qu'il manquait de défauts, d'aspérités. Si tu dois choisir un point à développer en RP pour ce qui est de la psychologie de ton personnage, c'est bien celui-là. Lui construire des manquements, des failles.
Biographie qui ne casse pas des briques - pas comme la dialectique donc - mais qui fait le travail. Histoire bateau à souhait mais où rien ne fait sursauter, quelques détails de noms mis à part, que demander de plus ? C'est une fausse question rhétorique, on pourrait demander beaucoup, de l'innovant, de l'intriguant, du poignant, du dramatique, drôlatique, du... M'enfin voilà ^^'. Ici, c'est suffisant. Ouais, moi aussi j'ai du mal avec les biographies .
Et pour finir, le test RP ! Qui était plutôt plaisant, ma foi. Intitulé respecté, bien compris, bien traité. En même temps c'était pas très compliqué me direz-vous, mais hé, on ne va pas cracher dans la soupe ! Tu t'es donné la peine de faire quelque chose de correctement développé, qui ne tombe pas dans une facilité chiante pour tout le monde, et ça c'est bien. Je regrette moi aussi que ton personnage n'ai pas eu plus à s'exprimer, ou plutôt à s'exprimer au premier plan, mais je ne le regrette qu'à moitié. Car, au delà du simple perso, c'est le joueur derrière qui importe, et tu nous as montré ta capacité à dérouler ton jeu de manière réellement intéressante. Quand tout ne se passe pas comme prévu, quand ça cafouille, quand ça capote, c'est là que le plus de choses se révèlent, et en RP aussi. Ici tu nous sers des dialogues fluides, un récit qui se tient et qui est bien réfléchi, que de belles choses en perspective ma foi.
Je vais m'aligner sur Joe pour la note, 720 dorikis.
Te voilà donc Chasseur de Prime ! Plus qu'à faire ta fiche technique et tu pourras enfin jouer ^^.