Par les roustons de Davy Jones, je te dis que c'est un plan à s'en gober les roubignoles ! Noyauter la Révolution, j'ai déjà essayé, ça a tourné à la graisse !
C'est p'rce que t'étais avec une bande de couillonnasses pas fichu de la jouer subtil trente secondes. Le Cipher Pol, c'est autre chose que votre chiasse de piraterie.
T'sais ce qu'elle te dis la chiasse de flibusterie ?! Sale enfant de ch
Que tu vas la fermer et me suivre sur cette île avant de ramasser une décharge qui va t'secouer ta carcasse de vioque ?
Qu'il me dit sereinement, brandissant ce foutu boîtier de malheur qui contrôle cette connerie de collier accroché à ma jugulaire. Une pression d'un de ses brandillons boudinés sur le bouton et y'a la foudre qui me chicote l'ossature dans son ensemble. J'suis pas tenté de reproduire l'expérience, j'en ai assez soupé l'autre fois chez les esclaves. Le salopard a pas voulu me l'enlever, par prévention qu'il a ajouté avec la fiole fendue d'une risette. Ce gros lard se poile bien de la situation en vérité. Il garantie que je vais pas tenter de le caner dans son pionce, ce que j'aurais déjà réalisé si y'avait pas cette maudite chose à mon cou pour m'en empêcher. Il entrave mes mouvements mais limite pas ma pensée, son projet là, ça reste une belle chiasse suicidaire qui causera notre perte. Comme dit, j'en suis pas à mon coup d'essai concernant l'infiltration de pétroleux.
Ce qu'il faut surtout pas mettre dans la boîte aux oublis, c'est de mucher correctement la charogne. C'est comme ça qu'on s'est fait rebecter l'autre fois !
C'est une mission d'infiltration l'géronte, on va refroidir personne à moins d'y être contraint.
Je grommelle dans ma barbouze grisonnante, contrarié. Déjà que j'aime pas l'idée, que je le fais contre mon gré, en plus de ça faut la jouer fine. J'ai pas l'gabarit taillé pour la subtilité, c'est pas assez évident ? Lui faut une torgnole pour ouvrir ses châsses pleines de crasses et s'en rendre compte ?
Rabâche-moi pourquoi tu m'as engrainé dans ce foutoir, déjà ?
Je t'ai acheté, t'es à moi maintenant. 'Fin, t'appartiens au Gouvernement. Tu bosses pour nous, t'es mon petit clébard quoi. Tu veux un peu d'jus pour que ça rentre plus facilement ?
Poufiasse.
Connard.
On aurait pu continuer longtemps comme ça, mais nous voilà finalement rendu à destination, le rafiot mis à disposition pour la traversée pénètre dans le port de l'île pour y marquer l'arrêt. Il faut avouer qu'il y'a certains avantages à bosser pour ces gobeuses de couilles du Gouvernement, comme le fait de pas avoir à se fendre les miches pour se dégoter une embarcation. De ce que j'ai bité de la situation, on se trouve sur Aeden, un morceau de terre entre les arguemines de la Révolution. Qu'est-ce qu'on vient branler sur une île qui est pas aux bottes du Gouvernement Mondial ? Eh bien, ces pimbêches mal tringlées à la tête du pouvoir supporte mal l'idée de pas tout bourlinguer, et quand quelque chose échappe à leur contrôle, ils tentent de le foutre en l'air, le faire sauter. C'est pareil avec la piraterie, ça a toujours été et sera toujours ainsi. Bien pour ça que je peux pas encadrer ces bouseux.
Le plancher des beuglants, foutrebleu ce que ça fait un bien fou !
Y'a mes arpions qui embrassent lourdement le sol après avoir bondi du navire, je m'accorde un instant pour profiter de ma liberté restreinte. L'agitation des marins se pressant la nouille au turbin, le cri des mouettes au-dessus du ciboulot, l'odeur si particulière de la baille salée, j'ai l'impression de renaître de mes cendres. On va pas jouer les demeurés, je sais dans quel pétrin je suis fourré. Autorisé à respirer à condition d'utiliser ce qui me sert d'accrocs pour le boulal qu'on me file. Si à côté de ça on me laisse me biturer la fiole et grailler à ma guise, pourquoi tenter de me rebiffer ?
Alors le gravosse, une idée de où aller ? Je vote pour la taverne, ça fait des lustres que je me suis pas enfilé un tonnelet de rhum ! Foutredieu que je me languis ! Giah-ah-ah-ah-ah !
C'est p'rce que t'étais avec une bande de couillonnasses pas fichu de la jouer subtil trente secondes. Le Cipher Pol, c'est autre chose que votre chiasse de piraterie.
T'sais ce qu'elle te dis la chiasse de flibusterie ?! Sale enfant de ch
Que tu vas la fermer et me suivre sur cette île avant de ramasser une décharge qui va t'secouer ta carcasse de vioque ?
Qu'il me dit sereinement, brandissant ce foutu boîtier de malheur qui contrôle cette connerie de collier accroché à ma jugulaire. Une pression d'un de ses brandillons boudinés sur le bouton et y'a la foudre qui me chicote l'ossature dans son ensemble. J'suis pas tenté de reproduire l'expérience, j'en ai assez soupé l'autre fois chez les esclaves. Le salopard a pas voulu me l'enlever, par prévention qu'il a ajouté avec la fiole fendue d'une risette. Ce gros lard se poile bien de la situation en vérité. Il garantie que je vais pas tenter de le caner dans son pionce, ce que j'aurais déjà réalisé si y'avait pas cette maudite chose à mon cou pour m'en empêcher. Il entrave mes mouvements mais limite pas ma pensée, son projet là, ça reste une belle chiasse suicidaire qui causera notre perte. Comme dit, j'en suis pas à mon coup d'essai concernant l'infiltration de pétroleux.
Ce qu'il faut surtout pas mettre dans la boîte aux oublis, c'est de mucher correctement la charogne. C'est comme ça qu'on s'est fait rebecter l'autre fois !
C'est une mission d'infiltration l'géronte, on va refroidir personne à moins d'y être contraint.
Je grommelle dans ma barbouze grisonnante, contrarié. Déjà que j'aime pas l'idée, que je le fais contre mon gré, en plus de ça faut la jouer fine. J'ai pas l'gabarit taillé pour la subtilité, c'est pas assez évident ? Lui faut une torgnole pour ouvrir ses châsses pleines de crasses et s'en rendre compte ?
Rabâche-moi pourquoi tu m'as engrainé dans ce foutoir, déjà ?
Je t'ai acheté, t'es à moi maintenant. 'Fin, t'appartiens au Gouvernement. Tu bosses pour nous, t'es mon petit clébard quoi. Tu veux un peu d'jus pour que ça rentre plus facilement ?
Poufiasse.
Connard.
On aurait pu continuer longtemps comme ça, mais nous voilà finalement rendu à destination, le rafiot mis à disposition pour la traversée pénètre dans le port de l'île pour y marquer l'arrêt. Il faut avouer qu'il y'a certains avantages à bosser pour ces gobeuses de couilles du Gouvernement, comme le fait de pas avoir à se fendre les miches pour se dégoter une embarcation. De ce que j'ai bité de la situation, on se trouve sur Aeden, un morceau de terre entre les arguemines de la Révolution. Qu'est-ce qu'on vient branler sur une île qui est pas aux bottes du Gouvernement Mondial ? Eh bien, ces pimbêches mal tringlées à la tête du pouvoir supporte mal l'idée de pas tout bourlinguer, et quand quelque chose échappe à leur contrôle, ils tentent de le foutre en l'air, le faire sauter. C'est pareil avec la piraterie, ça a toujours été et sera toujours ainsi. Bien pour ça que je peux pas encadrer ces bouseux.
Le plancher des beuglants, foutrebleu ce que ça fait un bien fou !
Y'a mes arpions qui embrassent lourdement le sol après avoir bondi du navire, je m'accorde un instant pour profiter de ma liberté restreinte. L'agitation des marins se pressant la nouille au turbin, le cri des mouettes au-dessus du ciboulot, l'odeur si particulière de la baille salée, j'ai l'impression de renaître de mes cendres. On va pas jouer les demeurés, je sais dans quel pétrin je suis fourré. Autorisé à respirer à condition d'utiliser ce qui me sert d'accrocs pour le boulal qu'on me file. Si à côté de ça on me laisse me biturer la fiole et grailler à ma guise, pourquoi tenter de me rebiffer ?
Alors le gravosse, une idée de où aller ? Je vote pour la taverne, ça fait des lustres que je me suis pas enfilé un tonnelet de rhum ! Foutredieu que je me languis ! Giah-ah-ah-ah-ah !
Dernière édition par Balior Blackness le Ven 6 Déc 2019 - 3:27, édité 3 fois