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[FB] La Piraterie ne dort jamais ! [Ameko, Attila & Bruce]

    Alucard ce trouvait actuellement dans une ville annexe au QG de la Marine. Il était venu le cœur lourd, lourd de bonnes intentions. Il était décidé à rappeler à la Marine qui était les Rois des Mers et à quel point ils pouvaient être indomptable. Cela faisait quelque temps qu'il avait quitté la circulation, surtout depuis son aventure sur l'île de Baterilla, enfin si on peut encore l'appeler "île". C'est que sur ce coup il y était aller fort, et pourtant sa prime n'avait guère bougé. Il semblerait que la Marine n'est que faire de lui et il comptait bien leur envoyer un message haut en couleur. Il était donc partit en direction d'une petite taverne du nom de "L'épervier". Dans ce genre de coin, on trouve toujours ce que l'on cherche. Alucard était à la recherche d’ustensiles pour sa future aventure et surtout de partenaire. Il pouvait certes bien le faire seul, mais pour son objectif un coup de main ne serait pas de refus. Il fallait des renforts, car il y avait trop de tâches annexes à faire pour arriver à ses fins. La taverne était donc un endroit très peu recommandable pour des citoyens ou membres du gouvernement, mais pour notre jeune pirate s'était l'endroit idéale. Il entra dans celle-ci, le visage masqué sous un tissu noir. Son épée miroitait d'une légère lumière bleuté dans son dos. Certains s'arrêtèrent de discuter, pendant que d'autres ne firent même pas attention à l'étranger qui venait de franchir le seuil de la porte d'entrée. Deux hommes, ou plus tôt ivrognes, ce levèrent à toute hâte. Ils beuglèrent à l'individu de quitter les lieux sous la menace d'une mort imminente. Alucard sourit sous son tissu et continua d'avancer. Les deux hommes bondirent sur lui, l'un d'eux avait un couteau à la main. Alu' continuait toujours d'avancer, il passa entre les deux hommes qui furent stoppés par un mur invisible. Deux secondes plus tard leur gorge furent tranchées. Du sang gicla sur les murs de la pièce et les deux hommes finirent raide mort sur le parquet en bois de la taverne. Al' avait utilisé l'un de ses techniques favorites, de plus pour des gens si peu puissant, sa rapidité d'action est tel qu'ils ne voient même pas la technique s'effectuer. Personne ne broncha, ils craignaient tous pour leur vie. Alucard alla ce placer au bar et commanda une boisson. Une fois servit, il ôta son masque afin de faire tomber le voile sur ce mystérieux étranger. Certains écarquillèrent les yeux, d'autres sourirent et enfin certains ce mirent directement à regarder le sol. Alucard n'était pas renommé dans le milieu pour rien. Le barman lui offrit directement son verre, plus par respect que par crainte. Puis Al' commença sa ronde d'informations. Il posa des questions à droite et à gauche afin d'en apprendre le plus possible sur les marines qui travaillent dans le coin. Les mercenaires étaient très bien informer et Alucard n'eut aucun mal à trouver tout ce qu'il recherchait. Les réponses obtenues lui permettront de mener à bien sa croisade. Une fois satisfait de ses trouvailles, il quitta les lieux direction le port du village.

    Le port était semblable à n'importe qu'elle autre d'une île. Il y avait de l'eau, des planches de bois et des navires. Mais si on y regardait plus de prêt, il y avait une légère différence avec celui-ci. Ce port était d'une circonférence bien plus inférieur à un port normale, puis la bannière que arborait les navires stationner n'était d'autre que l'étendard des pirates. Nous étions donc témoin de l'incapacité de la Marine dans ce secteur. Alucard alla directement dans un hangar du coin et y dressa une liste avant le remettre à un individu. Cette liste de course lui permettrait de mener à bien ses futures pulsions. Puis il fut sortit de ses penser par un homme qui avait pris la parole plus loin. Il ce trouvait sur une petite estrade et une cinquantaine de personnes l'écoutait. Il parlait de vouloir renverser le pouvoir dans West Blue et pour cela il lui fallait des fidèles pour venir à bout du QG de la Marine ce trouvant à quelques kilomètres de leur position. A la fin de son discours personne ne voulut lever la main pour le suivre, sauf une seule personne: s'était notre jeune pirate. Certains furent surpris de voir un gars de sa taille dans un si petite contrée, mais Alucard était connu pour ses méfaits sur les Blues car il en avait commis dans chaque Blue. Après son apparition plusieurs mains s'élevèrent dans les cieux, jusqu'à que tous les pirates rassemblés soient de la partie. Al' avait trouvé des volontaires et un porte parole digne de ce nom. Il allait bientôt pouvoir passer à l'action. Puis il remarqua deux jeunes loups sortirent de la meute. Ils semblaient être différent que les autres barbares. Ils avaient l'air plus costaux que le reste du groupuscule. Alucard venait de trouver des partenaires ! Parfais ! Il alla à leur rencontre et les entraina dans un hangar. Là-bas il leur fit part de leur mission et de leur rôle à tenir dans l'escarmouche.


    Je me nomme Yukiji Alucard, je suppose que vous me connaissez. Sachez que je connais déjà vos noms, car je me suis renseigner. Donc vous êtes Ameko et Attila. Il semblerait que l'un de vous est une tendance pyromane. Toi ! Parfais ! Donc le plan est simple, nous sommes en gros une quarantaine de personnes. A par nous tout le reste n'est que de la chaire à canon, donc on ne s'occupe pas d'eux et on reste concentrer sur son objectif. Chacun aura une mission bien spécifique à effectuer. Ameko, tu t'occuperas de l'adjudant (200D) ainsi que des soldats (30D), Attila, tu t'occuperas de la mise en place du feu d'artifice avec les barils d'essence qui te seront fournis ainsi que du Vice-Lieutenant (400D). Pour ma part je m'occupe du Lieutenant et de l'ouverture des vannes à gaz. Ce gaz sera un très bon combustible pour tout faire exploser. Ah oui j'oubliais voici vos fournitures, donc il y a des munitions, des armes, trois masque à gaz et un lance flamme. Prenez ce que vous voulez, le masque à gaz n'est pas en option. Car les marines on mit en place un gaz soporifique afin d'endormir les étrangers, puis de les tuer par la suite. Bonne chance à vous deux ! Même si je ne serai jamais loin.

    Alucard sortit du hangar, une quarantaine d'hommes l'attendait à la sortie. Le nuit venait de tomber sur le QG de West Blue. L'édifice était gargantuesque, mais dans l'ensemble banale. Il y avait une grande tour centrale où ce trouvait les bureaux et le dépôt de munitions, puis deux autres bâtiments sur la gauche. S'était les dortoirs et une salle annexe. Alucard devrait directement ce diriger vers celle-ci, il y trouverait certainement les vannes. Le mur d'enceinte était assez élevé, mais munit de quelques échelles le groupuscule n'aura aucun mal à passer. Les gardes dormaient, l'ambiance était à la détente et à la lassitude. On aurait dit un camp de vacance ! Les pauvres ne s'attendront jamais à une telle offensive ... Que la fête commence.
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Nom du PNJ : Kuro Tekana.
Puissance du PNJ pour le RP : 1600 dorikis.
Arme de prédilection : sabre (possède une lame appelée Gebu, officieusement de qualité supérieure).
FDD : /
Groupe du PNJ : Marine.
Affectation : QG de West Blue.
Objectif : s'opposer à l'attaque et si possible capturer les nouvelles recrues du tristement célèbre Yukiji Alucard.

PNJ créé pour opposer une résistance plus forte à la destruction d'un QG. La Marine est puissante !

    Kuro s'avança lentement et sortit de l'obscurité. Il était assez grand, brun et capitaine honorifique de la caserne. Il la dirigeait d'un gant de fer dans une main de velours depuis peu de temps. Ses hommes étaient très peu entraînés et peu aptes à faire face à de dangereuses situations. Néanmoins, ce QG avait plus la vocation à être les yeux et les oreilles de Marinford sur West Blue que tout autre chose. Les soldats partaient parfois effectuer des arrestations ou des descentes dans des lieux mal famés de la mer de l'Ouest mais rien d'extraordinaire. C'était une journée banale, même si le fond de l'air était frais. Les patrouilles étaient correctement disposées, le Vice-Lieutenant vint faire son rapport :

    "Rien à signaler Capitaine, tous les hommes sont prêts à toute éventualité, les systèmes de défenses sont prêts."

    Une préparation à toute épreuve, c'était ça la clef de la réussite. Kuro s'assit tranquillement sur un banc dans la cour du QG. La nuit tombait. Notre marin ferma un oeil pour respecter l'expression, ordonna l'allumage de quelques lumières pour pallier l'obscurité et entama sa nuit.
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West Blue, ce coté de la mer était inconnue pour notre jeune héros qui n'avait vécu quand dans les mers de South Blue ou plus récemment les mers d'East Blue. Mais quand l'occasion de ce rendre en territoire non connut pour notre blondinet accros au sucre ce présenta il se jeta sur l'occasion. Il prit le large en travaillant en tant que cuisinier sur un bateau de commerce pour pouvoir payer son voyage et ne dit rien sur ces réels occupations. La piraterie était le premier rêve qu'il réalisa et il ne voulait pas que de viles personnes détruisent celui-ci. Le voyage ce déroule sans problème jusqu’à ce qu'il arriva dans le port d'une ville où un QG de la marine y était implanté. Au début Ameko tiqua, puis il ce détendit. Il repensa subitement qu'il n'était pas connus donc il pouvait passer facilement à travers les mailles du filet de ces stupides soldats de la marines.

Il décida alors de faire un tour en ville, question de visiter un peu le coin. Il commença alors par le port et fut assez surprit de ce qu'il y vu: il était remplit de bateaux issant le drapeau noir signe distinctif des pirates. Apparemment les marines stationnant dans le coin devaient soit mal faire leur boulot soit ils étaient corrompu jusqu'à la moelle. Cette ambiance plaisait à Ameko, il se sentait chez lui. Puis il continua son petit tour du village. Bien sur il fit son habituel tour chez le confiseur du coin et gouta au sucette de l'île. Il retrouva le même gout que celle de South Blue et fut donc un peu déçu de ne pas trouver de nouvelles saveurs. Au milieu de journée il prit un repas dans une petite taverne crasseuse mais qui était bondée de pirates se vantant de leur plus gros méfait ou de leur trésor. Ameko avait toujours adoré ça écouté les histoires des autres pirates. Et il se disait qu'un jour il allait vivre des histoires du même genre. Mais il était loin de ce douter que ce jour était sur le point de ce produire.

Dans l'après-midi, il fut attirer par des rumeurs sur une place de la ville, il s'approcha de l'endroit et découvrit avec stupéfaction qu'un grand nombre de briguant et de pirates étaient regrouper ici à écouter un homme parler. L'homme voulait renverser les marines en place sur l'île mais il paraissait un peu faible pour le faire et surtout pas bien organisé. Ameko allait partir quand un des grand héros apparut. Yukiji Alucard, l'homme dont la tête était mise à prix. Ameko fut surpris de voir un homme pareil ici, mais ceci l'amusait beaucoup, il passa sa langue sur ses lèvres et attendis de voir ce que cet homme dangereux allait proposer. Il se joignait alors à cette folle expédition et Ameko suivit le mouvement de mains qui se levaient. Mais parmi cette foule peu était de réel combattant juste des gars gueulant plus qu'il frappe mais bizarrement on a toujours besoin de fouteur de merde comme ça. Alucard approcha d'Ameko et d'un autre pirate qui avait une carrure de déménageur, le grand pirate les attira dans un hangar et leur parla de son plan :

Je me nomme Yukiji Alucard, je suppose que vous me connaissez. Sachez que je connais déjà vos noms, car je me suis renseigner. Donc vous êtes Ameko et Attila. Il semblerait que l'un de vous est une tendance pyromane. Toi ! Parfais ! Donc le plan est simple, nous sommes en gros une quarantaine de personnes. A par nous tout le reste n'est que de la chaire à canon, donc on ne s'occupe pas d'eux et on reste concentrer sur son objectif. Chacun aura une mission bien spécifique à effectuer. Ameko, tu t'occuperas de l'adjudant (200D) ainsi que des soldats (30D), Attila, tu t'occuperas de la mise en place du feu d'artifice avec les barils d'essence qui te seront fournis ainsi que du Vice-Lieutenant (400D). Pour ma part je m'occupe du Lieutenant et de l'ouverture des vannes à gaz. Ce gaz sera un très bon combustible pour tout faire exploser. Ah oui j'oubliais voici vos fournitures, donc il y a des munitions, des armes, trois masque à gaz et un lance flamme. Prenez ce que vous voulez, le masque à gaz n'est pas en option. Car les marines on mit en place un gaz soporifique afin d'endormir les étrangers, puis de les tuer par la suite. Bonne chance à vous deux ! Même si je ne serai jamais loin.

Cet homme connaissait Ameko? Le jeune homme en fut flatté car il pensait qu'il était insignifiant et qu'un homme comme Alucard le mépriserait. Mais au contraire celui-ci donna des ordres a Ameko comme un capitaine à un membres de son équipage. Ameko retenu donc son boulot: éliminer les plus de marines possible et l'adjudant. Ameko sourit à l'idée de s'entrainer sur de vrai corps. Il alla donc chercher l'outillage qu'il aurait besoin: masque à gaz et ces griffes de combats. Il enfila celle-ci avec une grande précaution, ce qui étonna les autres qui prirent des armes rudimentaires. Ameko mis le masque a gaz et mis sa capuche pas dessus sa tête. Puis il sortit son tour du hagard en regrettant une seule chose : ne pas pouvoir manger de sucette durant cette mission. Il s'avança vers le pirate et lui demanda:

Excuse moi mais on entre comment ? De façon fracassante ou en douce ?

Le ton de voix d'Ameko trahissait son excitation de porter un coup dure à la marine ici même. Il tenait plus en place mais tentait quand même de ce contrôlé. Cette nuit il allait entrer dans les pirates ayant attaqué l'un des emblèmes de la Marine.
      L'heure n'était plus à la rigolade, mais plus tôt à l'action. La pénombre masquait la ruelle où ce trouvait le groupuscule de pirates. Ils étaient tous fin prêt pour cette nouvelle bataille. Eux aussi désiraient marquer le monde de leurs noms, c'est pour cela qu'ils suivaient ce soir un être prénommé Yukiji Alucard. Cet homme était connu dans les Blues pour ses actes de barbaries et de génocide sans répit. Cela lui a même valu une mise à prix ! Que hélas aucun chasseur de prime n'eut encore la puissance nécessaire pour y venir à bout. Il y avait eu quelques rumeurs sur le fait que Yukiji avait livré bataille contre une chasseuse dans le Royaume de Bliss, mais celle-ci avait prit la fuite pour ne pas perdre la vie lors de l'affrontement. La nuit était fraiche et la Lune en forme de croissant. Seul l'éclairage fournis par le QG pouvait rompre le voile noir des ténèbres. Le groupuscule avançait sans bruit et essayait temps bien que mal de masquer leur excitation. La plus part n'étaient que des novices et ne survivraient point à ce combat. Mais Alucard n'en avait que faire son but premier n'"tait d'autre que la destruction pur et dur de la Marine. Il avait déjà donné de sa personne dans le passer en affrontant de terrifiant soldats, mais il avait également progressé et il se devait de le faire savoir au monde entier. Il avait amené avec lui deux jeunes loups très prometteurs, il espérait bien les garder à l'œil histoire de pouvoir, plus tard, en faire de fidèle et puissant compatriotes. Al' avait ses plans et un but ultime. Il aspirait qu'à une seule vocation: celle de faire connaitre son nom sur tout le globe. Et pour cela il serait prêt à payer n'importe quel prix. Les minutes défilaient et le groupuscule devenait de plus en plus brillant. Il fallait passer à l'action au risque de ce faire prendre à revers. Certains des pirates étaient munis de masque à gaz, d'autre n'avais aucune protection ou qu'un simple et maigre bout de tissu. Une voix interpella notre jeune pirate, c'était le jeune Ameko.

      Excuse moi mais on entre comment ? De façon fracassante ou en douce ?

      On fonce dans le tas pour un effet de surprise maximale. Lance pierre !!! Les spots !!!

      Plusieurs mercenaires sortirent des rangs munit d'objet des plus banales. Ils visèrent les spots de lumières, afin de pouvoir masquer le nombre de soldats présent à l'ennemi. Alucard s'approcha ensuite de la porte d'entrée. Elle était haute d'au moins deux mètres cinquante. Lourde et épaisse, fondu dans de l'acier: Plus besoin des échelles ...

      Laisser tomber les échelles ! Je me charge de l'entrée. Dit-il d'une grosse voix.

      Alucard était à environ un mètre de son objectif. Du vue panoramique, notre jeune héros était vraiment minuscule face à l'immensité des deux planques d'acier. Mais il ne ce découragea point, car il avait confiance en son potentiel. Après quelques secondes de concentration, il retira son épée d'un coup sec. Le bruit résonna dans le silence de la nuit. Puis il dit une dernière fois pour que les choses soient claires.

      Une fois que les portes seront tombées, chacun devra s'attacher à sa tâche ! Et surtout n'oubliez pas !!! Ce soir on ne fait pas de prisonnier !!!!!!

      D'un mouvement sec et rapide du poignet droit, ALucard effectua deux coup ascendant. Un bruit sourd vint briser le vent et les portes se mirent à gémir de douleur. Le coup trancha net les montants des portes, les faisant lourdement tombées sur le sol dans un bruit conséquent. L'alerte venait d'être donnée, une alarme résonnait au loin. Les pirates hurlèrent de joie et foncèrent dans la bataille. Le groupuscule engloba notre jeune héros qui se laissa avaler par la foule. Il disparut de la vision de son ennemi. Pour l'instant la nuit était leur avantage. Les marines ne tarderaient pas à entrer en action, il fallait frapper vite et fort. Alucard s'inquiétait déjà pour le bon déroulement de son plan. Il fallait être sûr que toutes les données soient bien rassemblées pour pouvoir former un feu d'artifice final ! Il opta donc pour prendre la direction de la grande tour, il semblerait qu'un nouvel ennemi soit apparut récemment. Un ennemi de taille qui pourrait dégourdir les jambes de notre jeune pirate.
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    Nom du PNJ : Vice-Amiral Mounga
    Puissance du PNJ : 5150 dorikis.
    Groupe du PNJ : Marin au service direct du gouvernement.
    Affectation : /
    Objectif : /

    PNJ créé pour ce poste dans le rp. Il fera d'autres apparitions dans certains RPs d'Alucard.

    Haut de la tour nord-est du QG de la Marine de West Blue. Mounga siégeait sur le marin qu'il avait assomé. La vue était imprenable, même dans l'obscurité. Cela faisait déjà quelques minutes qu'il attendait, et il commençait à se lasser. Mais quelques secondes plus tard, il changea d'avis.

    Et pour cause, l'informateur ne s'était pas trompé, Yukiji Alucard préparait bien une attaque. Il venait de faire une entrée triomphale par la porte principale.

    *Ah la jeune piraterie... Si fière et pourtant, si faible*
    Mounga prit ses jumelles et observa le jeune pirate. Le désir de reconnaissance se lisait sur son visage.
    *Fort bien, mes supérieurs seront contents d'apprendre qu'il est parvenu à s'emparer d'un QG.*
    Le vice-amiral esquissa un sourire, ne s'appliqua même pas à tirer sur quelques acolytes du pirate pour la forme et s'éclipsa dans des "moon walk et un "razor" parfaitement appliqués.
      Cela faisait bien longtemps que Bruce n'avait plus posé le pied dur une ile de West Blue. Lui même se demandait encore pourquoi il avait fait le voyage de South Blue jusqu'à cette ile grouillant de pirates sans intérêt. Ce combattant du tournoi d'arts martiaux des iles du sud devait avoir quelque chose de spécial pour que Carter se lance à sa poursuite. Peut-être avait-il senti qu'Attila pourrait lui être d'une aide assez conséquente pour pénétrer dans la célèbre Route de tous les périls. Comme tout bon pirate qui se respecte ; Bruce n'avait qu'un seul objectif qui était de rejoindre Grandline et ses iles toutes aussi dangereuses les unes que les autres.

      Ce fameux coup de poker pouvait s'avérer plus néfaste que bénéfique pour notre héros mais serait-ce un coup de poker si l'issue devait être connue à l'avance ? En fin de compte au fil des heures et des jours à suivre sa cible, Bruce ne prit jamais en compte la perspective d'échec dans son entreprise. Cependant il ne prit jamais pris en compte la perspective de réussite de cette dernière. Quitter Grandline pouvait se faire très vite ou bien pouvait se prolonger sur une durée illimitée et pesante pour le nouveau pirate. Mais cela ne le dérangeait aucunement. Que valent des dizaines de jours à attendre une bonne occasion de réussir là ou certains échouent contre une semaine d'isolement complet ? Il était clair que L'Ouragan préférait les longues journées à l'air libres que celle passées en prison, ainsi donc les journées dans les bars paraissaient... presque ludique. Bruce n'y faisait tellement peu attention qu'il avait perdu toute notion du temps, seules les notions spacieuses avaient de l'importance... Du moins celles d'Attila ce curieux personnage au physique puissant et inspirant la crainte.

      Celui-ci avait copiné avec de nombreux pirates dont un assez impressionnant, dans le sens ou il inspirait le respect à beaucoup de pirates. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour Carter de savoir que la situation allait dégénérer. Même si les pirates circulent souvent presque librement sur les mers, la Marine n'est pas une entité militaire à négliger. Il ne semblait pas y avoir de complications ou de conflits mais cela ne saurait tarder et tout le monde le savait... Par tout le monde je pense aux gens de nature belliqueuse. Bruce ne réfutait pas cette partie de lui, elle lui permettait de prévoir quelques coups d'avance pour se préparer à une éventuelle bataille digne des brutes sans importance. La préparation n'était là que pour favoriser deux issues : Le ticket pour Grandline ou bien la fuite...

      Et en cette soirée de bataille ou les pirates attaquèrent le Q.G, Bruce se dissimulait dans la foule évitant au maximum ( avec sa vitesse qu'on lui connait ) les coups ennemis. Avec son bâton il frappait dans le tas en touchant les parties sensibles des soldats les faisant tomber dans l'inconscience. Un altruisme que beaucoup ne voulaient pas appliquer et qui le força à frapper quelques pirates. Plus il se battait et plus il constatait que cette bataille n'était qu'un exutoire pour de violentes personnes... un spectacle grotesque auquel il ne se voyait pas participer. Ce n'était pas une piraterie plaisante à voir et à vivre. Après seulement quelques minutes de combats et quelques marines et pirates assommés, Bruce décida de séparer son bâton en deux et de quitter la zone de combat. Mais avant tout il voulut dire un mot à Alucard qui se dirigeait vers la grande avec toute la condescendance du monde.


      - Je t'ai espionné toute cette semaine ; et tu l'as surement remarqué. Et je dois dire que je suis déçu de ta part... Je m'attendais à une véritable démonstration de puissance au niveau symbolique et stratégique mais je vois que tu as peu d'imagination Alucard. Même si ce spectacle de boucher me navre, je crois que je vais toujours me servir de toi pour atteindre Grandline.

      Bruce resta aux cotés d'Alucard pour pouvoir le railler ; la fuite pouvait encore attendre quelques minutes...
        Les ordres étaient clairs, mais pourtant pour Ameko l'idée de massacrer des marine n'était pas amusante, non il voulait autre chose. Il voulait entrer par la grande porte dans le monde des pirates et il allait essayer de faire passer un message à la Marine ! Alucard détruisit la porte grâce à son sabre, Ameko restait admiratif devant cette puissance, puis les bourrins de base s'élancèrent. Ils braillaient comme des porcs semant un bordel immonde dans la QG. En même temps fallait pas trop leur en demander aux gaillards. Les pirates tiraient de tout les coté sur les Marines à moitié endormis. Mais l'alarme en appela d'autres qui eux ne semblaient pas être entre deux eaux. Ameko décida de s'en prendre à ceux-là, étant toujours à derrière Alucard, il put passer en mode "félin" comme il aime à le dire. Son allure changea alors radicalement, passant d'un jeune homme qui se tenait bien droit à une sorte de pantin désarticulé. Puis il partit en courant vers les marines, il fit un bond majestueux pour finir derrière un petit groupe de quatre Marines. Il n'avait pas oublier le fait qu'il devait en éliminer le plus possible mais les tuer ne lui rapporterait rien, il allait laisser une trace indélébile dans leur esprit il allait les laisser vivre dans la honte de s'être fait botter le cul par de vulgaires pirates.

        Les hommes se retournèrent prêt à tiré sur le blondinet mais celui-ce les pris de cour en tournant sur lui même et en les entaillant tous sévèrement. Les hommes tombèrent en ce tordant de douleur. C'est donc ça la fameuse Marines ? Un ramassis de gland et de chochottes ? Ameko en fut bien déçu lui qui pensait qu'au moins les Marines allaient lui donner du fil à retordre. Il soupira, puis soudain de nouveaux Marine l'attaquèrent avec des sabres. Le premier sur Ameko levait son sabre bien trop haut laissant au pirate une ouverture non négligeable, le Felin master se baissa et trancha l'homme devant lui laissant trois marques écarlate sur le ventre de celui-ci. Le suivant maniait une masse qui d'ailleurs faillit écraser une jambe à Ameko, mais ses réflexe étant augmentés il y échappa de peu. L'homme était un monstre dopé aux stéroïdes, Ameko à coter faisait minable mais pourtant ce Mr.Muscle avait un léger souci... Il avait coincé sa masse dans une plaque d'égout, de plus ayant plus de muscle que de neurone il en chiait comme un bœuf pour la sortir. Ameko ne s'attarda pas sur ce spectacle navrant et il mit un kick dans la tête du gros qui s'étala de tout son long.

        Quel joyeux bordel, Ameko se sentait enfin dans son élément. Les pirates et autre voyous croisaient les fer avec les soldats qui eux ripostaient avec le gaz soporifique. Des nuage blanc recouvrait la cour à une vitesse ahurissante, Ameko trouva alors des escalier menant à l’intérieur du bâtiment. Là une idée lui traversa l'esprit, et pourquoi il irais pas voir là-dedans il y aurait peu-être quelque chose de plus amusant. Car A vrai dire les soldat étaient peu amusant pour le pirate à la chevelure d'or. Le jeune combattant s'élança alors vers les escalier tranchant deux ou trois marines qui lui bloquèrent ou plutôt tentèrent de lui bloquer le chemin, laissant ainsi une trainé sanglante derrière lui. Une fois là-bas il ce mis en quête de quelque chose qui allait bien emmerder la Marine. Rien qu'a l'idée de la tête qu'il vont faire Ameko en avait un sourire bien niais. Encore heureux que son masque à gaz cachait ça...
            La bataille battait son plein ! Les hommes hurlaient à tout va et le sang commençait déjà à se répandre sur le sol. Les pavés devenus rougeâtre étaient le signe marquant que la guerre était à son paroxysme. Il y avait autant de pertes ennemis que allier. Ses pirates étaient de la bonne chaire à canon, c'est vraiment dommage qu'ils ne savent point se battre. Des épais nuages blanchâtre commençaient à montrer le bout de leur nez dans l'arène. Ceux qui n'étaient pas protégés du gaz perdaient en rapidité, en réaction et surtout leur vie. Les marines n'avaient aucun mal à les exécutés pendant que ceux-ci s'endormaient à moitié. Alucard portait son masque à gaz, aucun problème côté gaz soporifique, par contre cela le gênait atrocement. Dans de longs efforts, le masque à gaz devient plus un frein à l'oxygène qu'une protection au gaz. Al' se trouvait actuellement dans le brouillard, il ne pouvait plus que compter sur son ouïe. Des détonations émergeaient dans tous les sens, il était en plein cœur de l'affrontement. Il n'avait toujours pas fait couler le sang, il serait peut être temps de s'y mettre. Tenant fermement son arme, il progressa dans le voile blanc qui masquait sa vue. Il ne tarda pas à foncer dans un ennemi qu'il découpa dans les secondes qui suivent. L'homme n'eut guère le temps de comprendre de quoi il en retournait. Le nuage commença à se dissiper et il remarqua, avec étonnement, qu'il était actuellement entouré d'une dizaine d'individu. Aucun n'était de son camp et tous semblaient vouloir lui nuire. Il n'avait pas d'autre choix que de ce défendre, d'un mouvement rotatif sur lui même il trancha l'air ambiant. Une onde rotative émergea tout autour de lui, fonçant droit sur les ennemis qui l'entouraient. Tous furent touchés par l'onde verdâtre et perdirent la vie dans un jet de liquide humanoïde. Alucard continua alors sa progression vers la tour centrale. Durant son parcours, il fit d'autre victime qu'il ne prit même pas le temps de regarder tomber. Il n'avait que faire des troupes ennemis, son but était d'annihiler le QG et de tuer les grandes pointures s'y trouvant. Soudainement un pirate vint lui parler, s'était Carter et la première qu'il le voyait. Celui-ci était jeune et inexpérimenté, il semblait vouloir profiter de la situation et utiliser Yukiji pour rejoindre Grande Line. Alucard sourit, il semblerait que ce jeune ne soit pas au courant du monde actuel.

            Tu devrais faire attention à tes propos mon cher, car je n'aurai aucun mal à mettre ta tête au bout d'un pieu. Tu n'es qu'un jeune pirate et novice, avant de parler de Grande Line tu dois d'abords faire tes preuves sur les Blues. Alors concentre toi sur cette bataille et montre au monde que tu seras capable de gouverner sur les flots de la mer de tous les périls.

            Il quitta sa trajectoire pour rompre le lien avec Carter et repartit sur son itinéraire principale. Ameko était derrière, ce jeune se débrouillait très bien en ce qui concerne les combats rapprochés. Continuant toujours droit devant, ôtant la vie aux marines qui leur barraient la route, Alucard et Ameko ne tardèrent point à être devant la tour centrale du duplexe. Al' enfonça la porte et les deux compères passèrent le seuil d'entrée. Al' prit à gauche direction les bureaux des gradés et ne vit plus le jeune Ameko. Soudainement il vit un homme descendre rapidement l'escalier. Al' se cacha dans une pièce et laissa l'homme passer. S'était l'adjudant du QG, Ameko aurait surement de la compagnie d'en peu de temps. Alucard continua son ascension, jusqu'au dernier étage. A cet instant un homme le stoppa d'une voix grave.

            Halte ! Pirate ! Tu es en état d'arrestation.

            Alucard ce retourna et stoppa in-extremis une attaque frontale. L'homme était fin et très agile, et pourtant sa force était tout de même conséquente. Il ce déplaçait assez rapidement et Al' n'arrivait point à le toucher avec ses attaques. Il avait beau frapper, à chaque fois il ne rencontrait que l'air ambiant ou le sol. Il commençait à s'épuiser pour rien et décida de stopper ses attaques. Mais à cet instant le marine contre attaque, qu'il faillit perdre sa tête. La trace était encore chaude dans le mur qui ce trouvait sur sa gauche. Il était dans un sacré merdier ! Il devait trouver une solution afin de pouvoir continuer ses agissements. L'homme devait mesurer dans les mètres soixante-dix, son visage était masquer par un bout de tissu mais le contour d'un masque à gaz était largement visible sous celui-ci. Il était trapu pour un corps si léger, il était donc munit d'un renforcement abdominale et dorsale. Il bougeait continuellement sur ses appuis, et pourtant la fatigue ne semblait pas avoir d'emprise sur lui.

            Alors pirate es-tu prêt à te rendre pour que je puisse t'achever ?

            Alu' sourit et empoigna encore plus fortement sa lame, il avait trouvé un plan. Un plan banale et bourrin, mais s'était la seule façon d'y échapper. Il commença à frapper dans tous les sens une bonne dizaine de fois. Chaque coup créait une lame d'air, capable de trancher tout ce qui se trouvait sur son chemin. Al' n'essayait pas de viser son adversaire qui se déplaçait agilement entre chacune de ses attaques, mais d'abimer précisément la structure. Une fois les fissures assez visible, il frappa lourdement et de toutes ses forces sur le sol. La puissance d'alucard ne résidait point dans le maniement d'un bout de fer, mais plus tôt dans la force sur-humaine qui le compose. Le sol ce morcela sous la pression de son poing. Le couloir glissa sur la droite et la structure commença à fléchir. Alucard prit une grande impulsion et sauta à travers une vitre, afin de tomber un étage plus bas sur l'autre moitié de la tour centrale. Deux pièces et le couloir se disloquèrent et commencèrent à tomber sur le sol. L'individu prit au piège, fut emporté avec le tas de gravats. Les fondations tombèrent lourdement sur le sol en contre bas. Elles entrainèrent une bonne vingtaine de soldats dans la mort, qui livraient bataille juste en dessus. Le marine se trouvant au moment des faits à l'intérieur ne put en échapper vivant. Cet homme devait être un marine d'élite, ses hommes sont très puissant et surtout pas à prendre à la légère. Un énorme trou s'était formé dans la tour centrale, Alucard venait de débuter la destruction du QG. Il ce releva et continua son inspection dans les bureaux. Il n'y avait personne !!! Même pas un petit lieutenant. Alucard prit alors les devant et retourna dans la cour. Cette fois-ci direction les vannes de gaz, afin de libérer le combustible nécessaire pour tout embraser.
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          Merci de suivre un ordre de poste précis pour que l'on ne se perde pas :
          -Alucard
          -Kuro
          -Ameko
          -Bruce
          -Attila
          Merci de ne pas poster avant les autres !

          J'en profite pour signaler que vous ne pouvez pas dire que des hommes sont dopés aux stéroïdes: on n'en sait pas encore assez sur cette drogue, essayez d'en trouver une autre !


            Kuro s'était réveillé depuis quelques minutes et donnait ses ordres à travers son masque à gaz depuis la salle de réunion interne du QG. Salle que les pirates n'avaient pas encore atteint.

            La situation dégénerait rapidement, les pirates s'emparaient du QG a une vitesse assez affolante. Mais ils étaient relativement puissants et celui qui semblait être leur leader l'était encore plus, sans aucun doute plus que le jeune chef. D'autres pirates, plus faibles, feraient des cibles plus faciles. Kuro s'empara d'un escargophone d'urgence alors que les grenades soporifiques fusaient et que des murs s'écroulaient. Il contacta directement Marinford.


            "Ici Kuro Tekana, je dirige le QG de West Blue, nous subissons actuellement une attaque de grande envergure, apparemment des pirates qui veulent se faire un nom. Nous avons cruellement besoin de renforts, pouvez-vous nous en envoyer en moins de deux heures ?
            -Je crains que ce ne soit impossible, nos meilleurs marins mènent actuellement une mission importante sur Grand Line, nous ne pouvons leur demander de se disperser. Les QG des autres blues sont eux aussi bien trop occupés. Nous ne pouvons vous envoyer de renforts d'urgence, je suis désolé."

            Kuro ne chercha pas à discuter, il avait déjà eu affaire à ce genre de paperassiers par le passé : il était inutile de chercher à avoir quoique ce soit avec eux. Au mieux, il aurait dû remplir un formulaire en triple exemplaire et attendre une semaine avant que sa demande ne soit éventuellement accordée. Il donna des ordres à ses hommes : la libération des gaz, bien que très efficaces pourrait être dangereuse en cas d'incendie.

            "Je veux une équipe d'une vingtaine de marin dirigée par notre cher lieutenant. Vice-lieutenant, vous l'accompagnez. Protégez les vannes de gaz. Si la situation se complique, évacuez tout dans le sol, il y a un système d'urgence prévu à cet effet. Foncez !
            Adjudant : appliquez le plan de secours numéro 2b, changement de stratégie, nous passons à l'offensive. Rendez-vous dans le batiment numéro 1 et coincez moi un pirate: un blond qui fait du grabuge, un marin survivant m'en a fait un rapport il y a deux minutes.
            Je compte sur vous adjudant.
            Je vais me charger des pirates qui ne sont là que pour la figuration et du reste du plan. Je vous rejoint après."

            Kuro se dirigea vers une pièce à travers les couloirs, découpant quelques pirates au passage. Il ouvrit les vannes et un second gaz soporifique se répandit. Il changea rapidement le filtre de son masque et activa la sirène prévenant l'application du plan 2b : le seul plan qu'il avait réussit à faire faire 1 fois sur 4 convenablement à ses hommes lors des mises en situation. Quelques marins mourraient, mais ce serait de leur faute, en revanche, les pirates ne disposant pas de filtres supplémentaires, il leur faudrait faire preuve de ruse pour survivre, ce dont la majorité d'entre eux étaient incapable.
            La nuit était noire et pourtant on voyait presque comme en plein jour. Les explosions régulières de grenades, couplées aux hurlements des pirates étaient vraiment désagréables pour les oreilles. Kuro Tekana faillit s'enfoncer deux boules de cire dans les oreilles mais se dit que ce n'était pas sérieux dans un combat ; il abandonna donc cette idée qu'il jugeait déjà saugrenue.

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          La réponse du Grand Yukiji Alucard ne se fit pas attendre et éveilla chez Bruce un sentiment connu qu'il semblait avoir perdu il y a longtemps. Au fond de lui-même le pirate débutant frissonnait. Ce n'était pas des frissons de peur non, il était véritablement excité tel un animal. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette sensation et il devait ce regain à Alucard.

          Bruce savait qu'il ne devait pas rester dans la zone de bataille et pourtant il ne bougeait pas. Pendant que Yukiji s'en allait avec tout le dédain qui est inné chez les personnes puissante, Carter tentait de maitriser son excitation. Lui qui pensait pouvoir railler le chef de cette offensive anti-marine se retrouvait dans la situation inverse... presque humilié. Vous savez ce que l'on dit ? Il n'y a que la vérité qui blesse. Ce n'était pas le palmarès de grand chef de gang qui allait le faire connaitre de tous mais bel et bien la reconnaissance des quatre mers. Prenant le conseil d'Alucard à la lettre, Bruce sortit de son mutisme et prononça quelques mots à voix basse. Ces mots prononcés dans le vide qui se perdaient dans le brouhaha des marines et des pirates étaient destinés à l'ennemi.


          "J'espère que lors de notre prochaine rencontre nous évaluerons nos forces ; la surprise sera partagée... "

          Après ces paroles l'héritier se dirigea vers la sortie de Q.G mais elle n'était presque plus accessible. Bloquée par quelques marines et quelques forbans pitoyable, il était clair pour Bruce qu'il lui faudrait redoubler d'ingéniosité pour se tirer de la zone de combat. Après une succession de pas hésitants il se hâta esquivant les futurs cadavres avec quelques pas sur le coté... opération qu'il répéta plus de trois avant de se présenter vers les rues désertes. Cependant comme il pouvait s'en douter, la fuite ne serait pas si facile à réussir. L'obstacle devant lui était un marine chevronné les yeux encore dans le vague surement à cause des morts qui jonchaient encore le sol. Le désespoir lui donnait une force et une vitesse digne d'un véritable soldat ce que Bruce remarqua de suite tellement le vent provoqué par le sabre de son adversaire était puissant.

          Il ne fallait pas prendre cet homme à la légère. Lui accorder une défaite digne paraissait une bonne entreprise à effectuer.

          Bruce sortit son bâton et prit une pose de combat digne d'un maitre d'arts martiaux. Il laissa échapper un souffle et fixa son ennemi. C'était un simple soldat à priori, assez grand avec des bras fins. Sur son visage residait encore quelques gouttes de sang qui montrait qu'il avait vécu des combats difficiles ; il fallait en finir.

          Les premiers gestes d'offensive du marine étaient encore hasardeux ce qui le rendait paradoxalement dur contrer. Avec l'absence de rythme défini de l'ennemi et la vitesse des coups portés, Bruce n'espérait qu'une baisse de régime de sa future victime. Mais au bout de quatre minutes toujours rien, les assauts redoublaient d'intensité au point que notre héros peinait à combattre sans y mettre de volonté. Face à un adversaire aussi fort mentalement il ne fallait pas avoir pitié et se montrer condescendant malgré soi... Tenant fermement son bâton Carter attaqua férocement et au bout de quelques échanges de coups retentit une sirène qui produit un bruit impressionnant capable de distraire n'importe qui. Les deux combattants ne firent pas exception à la règle et regardèrent en direction de vacarme...


          * Une Faille *

          Elle fut exploité à merveille par le pirate qui porté une estocade en plein plexus du marine avec une vitesse hors norme. Quand celui-ci tomba à terre ; Bruce vint l'achever d'un coup de poing pour lui accorder un repos mérité... Sa fuite étant dorénavant assurée il décida de s'en aller dans les rues sombres de la ville pour revoir ses plans. Son coup de poker ne s'était pas avéré productif; mais heureusement il avait encore quelques contacts intéressants sur les mers bleues.Il ne restait plus qu'à lui de les rejoindre. Grandline pouvait bien attendre après tout...

          (Hrp : Ceci est mon post de départ ; L'ordre reprend donc l'a fixé Kuro

          EDIT by TnT : juste au cas où c'est moi qui lui ai dit de le faire, vu qu'il ne prendrait pas par au combat et que cela risquait de générer une injustice dans le nombre de posts s'il attendait)


          Dernière édition par Bruce "The Legacy" Carter le Lun 25 Juil 2011 - 11:38, édité 1 fois
            Dans les yeux d'Attila devenu récemment un pirate on pouvait voir un ciel magnifique où les mouettes semblaient tournoyer autour de la lueur du soleil. Plongé dans ses pensées il se remémora sa dernière escale il y a quelque mois sur une île non loin d'ici. Un confrontation des plus réjouissantes, et surement le plus spectaculaire de tous les combats qu'il avait put mener de son vivant, avec un simple civile. Ce dernier répondant au nom de Jimmy s'était fait un petit nom dans le coin et c'était fait remarquer par la marine pour son acte héroïque. En effet l'homme après avoir poussé Attila à prendre la fuite devant l'arrivé imminente des troupes de la marine, fut recruter par le corps armées des soldats de la justice, devenant à son tour un valeureux soldat de la marine. Le pirate apprit cela dans un journal de la gazette quelques jours après leur confrontation. Cette nouvelle le rendit fou de joie, il savait dès lors que leur chemin se recroiserait un jour où l'autre. Mais pour lors une nouvelle aventure l'attendait. Une voix sur le bateau de voyage sur lequel Attila se trouvait, venu l'extirper de ses pensés pour le prévenir qu'une terre était en approche. Il pouvait voir une île plutôt modeste s'étendre devant lui. Bientôt ils arrivèrent au port pour y jeter l'encre et le pseudo voyageur descendit aussitôt avec son sac sur son dos.

            Tout ce qu'il cherchait maintenant c'était un édifice intéressant à faire brûler, comme à son habitude son premier réflexe fut d'aller chercher des renseignements sur les lieux qui méritaient de finir en cendre d'après son œil artistique. Et quoi de mieux qu'une bonne taverne pour glaner des informations. De plus il avait une furieuse envie de se remplir le gosier d'un délicieux élixir de vieux loup de mer. Quand il se mit en quête d'une taverne il scruta tout d'abord les bateaux qui siégeaient au port. Tous sans exception arborait l’étendard noir à tête de mort, le symbole traditionnel des pirates. Rien que cela le fit esquisser l'un de ses sourires les plus malsains, son côté hors la loi ressortit tout à coup, il se sentait presque comme chez lui. Il priait simplement pour qu'il y est assez de personne à faire chier sur cette île, notamment les autorités ou la marine.
            Au bout de quelques minutes Attila trouva une petite taverne de flibustier, il entra tranquillement en subissant quelques regards noirs, mais rien de bien méchant. Rien qu'en observant sa carrure, pas mal des plus terrifient corsaires présent dans la salle semblaient réfréner leurs ardeurs. D'autre ravalèrent leurs salives comme s'il s'agissait d'un démon, et d'autre ne faisait même pas attention à lui. Pour l'heure actuelle Attila n'était pas un pirate plus célèbre qu'un troufion de base, mais sa folie allait bientôt le hisser dans les strates supérieures de la piraterie. Le boucanier toujours accompagné de son sourire pointu et agaçant s'installa à une table et demanda à ce qu'on lui serve une bonne chopine de rhum, rien que ça. Mais comme il fallait s'y attendre, un étranger venu lui chercher des crosses malgré sa musculature de titan.


            "Casse toi de là c'est ma place abrutit!"

            Le pirate en rogne frappe la table de toutes ses forces en guise d'intimidation, ce qui ne fit pas ciller d'un poil le colossale Attila. Son sourire et son regard de démon n'avait pas changé. Son impassibilité rageante fit perdre au pirate son sang froid, il saisit un poignard de sa poche pour l'abattre sur le pirate qui était tranquillement installé sur sa chaise. Mais Attila lui saisit le poignarde d'une main sans aucun problème, puis lui planta juste sous la mâchoire. Du sang coulait en abondance de sa bouche et le long de la lame mais il vivait encore pour le plus grand plaisir d'Attila. Toujours confortablement assit, il saisit la bouteille du même individu qu'il portait dans son autre main. Il en but une gorgé puis la recracha sur le visage du pirate qui semblait agoniser affreusement. Il posa la bouteille d'alcool, prit son briquet customisé puis l'alluma sous le visage du pirate. La flamme engloutit littéralement le breuvage inflammable sur sa peau et l'embrasa en quelque secondes sous les yeux horrifiés des autres flibustiers. Attila éjecta le troufion qui avait osé lui manqué de respect d'un violent coup de pieds dans l'estomac pour l'envoyer s'écraser sur une table au milieu des clients. La tension s'était refroidit d'un seul coup.


            "Alors elle arrive cette chopine de rhum!"


            ~Quelques heures plus tard~


            Attila n'ayant pas vraiment réussi à glaner tant d'information qu'il l'aurait voulu sur l'île il partit se promener quand il vit près du port un vrai rassemblement de forban. L'un d'eux au centre des boucaniers semblaient préparer un coup d'état contre la marine, mais peu de personne voulait s'engager sur cette route avec lui semblait-il. Quand soudain un autre individu bien plus sombre surgit de nul par pour prendre la parole. Attila reconnu son visage, c'était une star dans le monde de la piraterie, une vrai pointure, un caïd, que dis-je une terreur des mers comme sa réputation le précédait. J'ai nommé Alucard Yukiji. Attila avait vu plutôt dans la journée un homme d'une silhouette similaire et au vêtement tout aussi sombre que cet individu. Il avait exécuté sans la moindre hésitation deux pirates qui lui cherchaient des crosses, avec une lame presque aussi grande que lui. Ce dernier semblait avoir un objectif similaire à l'autre poltron que personne ne voulait suivre dans sa quête de renversement du gouvernement. Mais là il s'agissait de faire s'écrouler un QG entier de la marine royal. Une occasion pareille ne se présentait que très rarement dans une vie. Pour Attila, il vit une chance de se faire connaître mais plus que tout de réaliser son chef d’œuvre, embraser une base de la marine était un rêve dont il n'aurait osé songer que plus tard dans sa vie. Mais cet homme pouvait lui offrir cette opportunité.
            Le tristement célèbre Yukiji Alucard semblait avoir rassemblé un bon paquet de partisan à sa cause, seulement son attention fut attirée par celle d'Attila et d'un autre boucanier inconnu du pirate. Les trois forbans allèrent dans un coin plus tranquille pour parler d'une stratégie d'attaque. Le sabreur semblait s'être déjà renseigné sur ces deux là. Attila pour ses talents de pyroman en particulier. Il avait du le remarquer dans la taverne ce matin quand il immola sur place et sans retenu un vieille emmerdeur. Alucard avait un plan plutôt simple mais qu'il avait tout de même bien préparé. Attila avait déjà un adversaire tout désigné et une mission simple, embraser la base entière pour le clou du spectacle, un rôle qui lui plaisait au plus haut point. Il désira tout de même souligner un point important.


            "Je n'ai rien contre suivre tes directives, mais bien que se soit toi le dirigeant de cette attaque je ne serais pas un vulgaire souffrir, notre objectif commun fait de nous des coéquipiers, tu vas me servir de tremplin pour réaliser mon chef-d’œuvre ni plus ni moins!"

            L'artiste avait parlé. Il n'allait pas être un pion sur l’échiquier comme les autres, mais bien une pièce maîtresse de l'offensive. Après quoi il prit un masque à gaz, d'énormes barils d'essence qui porta sur son épaule et un lance flamme qui était à disposition, ce petit joujou lui avait tapé un l’œil, il n'allait pas faire de le détail avec une arme pareille. Une fois tous les préparatifs achevés ils partirent sur le champ pour la base marine.
            Une fois devant les portes du QG le puissant Alucard les brisa d'un simple coup de sabre. En voyant agir pour la seconde fois l'épéiste, Attila comprit que l'écart de force entre eux était incommensurable. Ce n'était pas pour rien que sa tête était mise à prix. Mais cette idée le fit sourire, la puissance en soi n'était pas son but réel, il savait dors et déjà qu'il était promu à un grand avenir. Mais pour l'heure il devait endosser le rôle d'un vil mécréant. Les pirates entrèrent en masse dans la coure, l'alerte ne tarda pas à retentir pour rameuter le menu fretin de la marine. Il y en avait un bon paquet mais rien de plus que les péons de bas niveau qu'on envoyait pour retenir l'ennemi en attendant la cavalerie. Le jeune Ameko faisait ses preuves aux côtés d'Alucard qu'il semblait suivre comme son ombre. Rien d'étonnant que les petits jeunes soit en admiration devant tes stars tel que lui.

            Mais il ne se débrouillait pas mal du tout pour son jeune âge. Sa technique était similaire à celle de certain assassin mais bien plus original en revanche. Attila lui n'avait qu'eux faire des soldats, il en brûla quelques uns sur son passage avec son lance-flamme pour atteindre rapidement la salle des explosifs. Malgré sa forte carrure il n'eut pas trop de mal pour pénétrer le bâtiment principal. Les soldats à l'affut du désordre occasionné par l'attaque des pirates, accouraient tous comme des chiens fous à l'extérieur, ce qui lui permit de se promener sans trop de mal, en prenant soin de ne pas se faire repérer. Il trouva facilement la salle des armes, beaucoup de soldats en sortaient armés jusqu'aux dents. Il attendit donc qu'il n'en reste que peu pour passer à l'offensif. Ce qu'il fit après quelques secondes, il les brûla vif avec son lance-flamme encore une fois, la vue du feu le rendait particulièrement frénétique. Les soldats hurlaient de douleur à un tel point qu'ils priaient pour qu'Attila les achève, mais il n'en fit préférant écouter la symphonie macabre de leurs cries. Leurs corps carbonisés s'étalèrent comme de vulgaire mouche sur le sol. Il put donc passer à la phase principale de son plan. Il entra dans l'armurerie, où siégeait les explosifs et autre boulet de canon au fond de la pièce. Il s'empressa de renverser la poudre à canon grossièrement dans la pièce puis vida son énorme tonneau d'essence tout le long de la pièce puis jusqu'au bout du couloir. Il avait vidé entièrement le baril, il était maintenant à bonne distance pour embraser l'essence et faire tout pété, seulement quand il allait s’exécuter une silhouette peu amicale apparut face au pirate.


            To Be Continued
                Droit devant !!! Le bâtiment comportant en son sein la fonctionnement du gaz soporifique était à porter de main. Il y avait de plus en plus de corps qui jaugeaient sur le sol. Le sang accumulé sur les pavés, commençait à faire des flanques. Chaque pas faisaient par la suite un drôle de bruit, comme si l'on luttait sous la pluie. Le rouge commençait à attaquer les vêtements, l'horreur de cette scène aurait eu raison de plusieurs personnes. Mais nos combattants n'avaient pas le temps de s'attarder sur des détails. L'objectif était presque atteint, il ne fallait pas louper cette chance. Alucard était à nouveau sur le champ de bataille. Il ce trouvait dans la cour pavé du QG. Il ce déplaçait tant bien que mal entre les corps sur le sol et les nombreux ennemis qui désiraient l'affronter. Aucun ne fut à la hauteur de ses attentes et il continua son chemin massacrant tout ce qui entravait sa route. Son périple fut de courte durée, car il atteint rapidement la porte d'entrée du second bâtiment. Celui-ci renfermait les vannes de gaz, s'était son objectif principale et il se devait de réussir. Il ne fracassa point la porte d'entrée, mais entra délicatement effectuant le moins de bruit possible. Il était en train de réaliser une infiltration en douceur. Il ne voulait pas se faire repérer avant d'avoir trouver l'objet de sa convoitise. Il y avait plusieurs étages dans cet édifice. Mais tous étaient sous le sol. Alucard n'avait pas le droit à l'erreur, il n'y avait qu'une seule sortir possible. L'autre option serait la mort pour notre jeune héros. Les vannes devaient ce trouver tout en bas du duplexe. La machine devait surement être gardée, Al' devrait donc trouver une combine pour s'occuper de gardes. Il devait également y avoir plusieurs conduis dans la complexité de cette structure. La marine avait surement prévu un moyen de propagation externe, afin de parer un éventuel dysfonctionnement. Al' chercha directement les gaines d'électricité, il avait déjà sa petite idée pour tuer les gardes sans être directement débusquer. Il coupa l'alimentation principale du bâtiment et plongea l'édifice dans le noir. Aucun moyen de savoir que s'était lui, car des explosions étaient audibles à l'extérieur et cette panne pouvait très bien être dû à cause de celle-ci.

                Les ténèbres régnaient en maitre à l'intérieur du duplexe. Alucard se déplaçait telle une ombre à l’abri de la lumière du jour. Seul un reflet brillant provenant de sa lame pouvait trahir sa position, hélas pour ce faire il fallait de la lumière. Les gardes étaient dispatchés en plusieurs groupuscules. Dix sur le premier étage, six sur le second et quatre pour finir. Il semblerait que le lieutenant ce trouvait tout en bas et qu'un autre gradé se trouvait dans les étages au dessus. Parfais ! Alucard pourrait entacher de rouge du gros galon. Certains marins étaient munis de torche pour parer à de telle situation. Hélas pour eux, ils étaient souvent pris comme cible principale par notre jeune pirate. Il n'eut aucun mal à massacrer les dix premier gardes qui voulurent l'empêcher d'accéder aux vannes. Les pauvres n'eurent même le temps de comprendre que leurs têtes avaient déjà touché le sol. La lame d'air les avaient pris au dépourvu. Direction le deuxième étages, l'affaire était bien plus complexe. Tous les gardes étaient munit de torche et scrutaient les alentours. L'étage était assez vaste et ils s'étaient tous séparés en cellule de deux. Trois cellules et Al' pourrait continuer son périple dans les abysses. Il fonça rapidement sur la première cellule qu'il mit hors d'état de nuire en une fraction de seconde. Un court laps de temps plus tard, il s'était déjà occupé des autres marines. Il ne restait plus que le gradé, un vice-lieutenant. Le pauvre était apeuré et n'arrivait quasiment pas à tenir correctement son arme. Al' rangea sa lame laissant croire à ce fou qu'il lui épargnait. Il frappa alors de toute ses forces dans le crâne du marin, qui alla lourdement s'écraser contre le mur se trouvait sur sa gauche. Il recommença cet acte trois ou quatre fois, pour s'assurer que l'individu était bien décédé.

                Direction l'ultime souterrain, l'objectif était à porter de vue, mais une obstacle lui barrait encore la route. Il y avait trois gardes et un lieutenant. Al' n'aurait aucun mal à s'occuper de ses moustiques, mais ils étaient à proximité de la vanne de secours. Ils étaient trop proches pour espérer une frappe rapide voir même furtive. Il allait donc utiliser un nouveau joujou que l'on lui avait fournis juste avant d'entamer cette croisade. S'était une sorte de boule de fer ronde avec une mèche au bout, se n'était guère une charge explosive mais une toute nouvelle grenade avec des attributs bien spécifique. Al' alluma la mèche et lança fortement sur un marin. Le fer s'enfonça sur son crâne dans un son lourd. La boule ricocha et tomba, en même temps que le marine, au pied du groupe. Une lumière jaillit de la grenade aveuglant les soldats qui l'avaient fixé. Alucard prit alors les jambes à son cou et tua deux des trois compères. Seul le lieutenant était encore debout à l'heure actuelle. Il regardait notre jeune pirate d'un air de dégout. Son regard était noir et remplis de haine, il n'avait qu'une seule idée en tête: venger la mort de ses hommes. Il n'avait aucune chance contre le démon qui se dressait devant lui et portant cet homme désirait lutter. Al' accepta avec dédain son duel et le lança attaquer. Il ne fit que défendre durant quelques minutes, laissant son adversaire s'épuiser. Puis le lieutenant relâcha sa garde une fraction de seconde; Al' profita de l'ouverture et embrocha l'individu. Du sang coulait abondamment de sa plaie et il laissa le corps retomber lourdement sur le sol dans un son sourd. Son épée était toujours en travers du corps de l'individu, mais il en avait que faire pour l'instant son but premier n'était pas son armement. Il regarda autour de lui et remarqua que le gaz devenait plus dense et qu'il peinait à respirer. Puis il observa les masques des marins décédés. Les leurs étaient différents, leur cartouche d'oxygène semblait être plus grande et d'une nouvelle morphologie. Al' ôta le sien, tout en retenant sa respiration et prit celui du lieutenant. Un gradé devait surement bénéficier d'une meilleur protection que les jeunes mousses. Il respira alors doucement et remarqua qu'il lui bien plus aisé d'inspirer dans ce modèle. Par chance le masque n'était pas abimé, car une simple fuite aurait plus lui être fatale.

                Alucard ce trouvait devant l'énorme panneau de contrôle de la machine centrale qui contenait le gaz soporifique. Il était en train d'étudier les plans, afin de comprendre son fonctionnement. Il ne devait surtout pas se tromper de vanne au risque de faire s'échapper le gaz au mauvais endroit. Après quelques minutes d'observation et d'acquisition de connaissance, il put enfin définir qu'elle vanne actionner. Il attrapa l’écrou et commença à le tourner de toute ses forces. Le gaz se répandit sur tout le QG à une vitesse folle; Après à peine quelques minutes, le combustible nécessaire était déjà en place. Al' récupéra son arme et ce dirigea vers la sortie. Mais soudainement il entendit du bruit derrière lui et remarqua un marine encore en vie. Celui-ci venait d'actionner la vanne de secours. Alucard fut rapidement sujet d'une puissante rage et il lança une grande onde tranchante dans sa direction.


                Venom Slash !!!!!!!

                L'onde faisait la largueur du tunnel voir plus, car elle tranchait ses flancs. L'homme tournait le plus rapidement possible la vanne, afin d'actionner le système de secours. Le marine réussit à actionner le système, qui envoya le gaz restant vers une direction qui était inconnue pour notre jeune pirate. Hélas pour le soldat, à l'instant où il venait de réussir son exploit, il venait également d'être touché par l'onde. Le haut de son corps était encore accrocher à la vanne pendant que le reste était au sol. Des boyaux pendaient vers le sol et dégoulinait plein de sang et de mucus intestinale. Al' se retourna et commença son ascension vers la porte de sortie.

                * Attila c'est maintenant à ton tour !!! Ne loupe pas ce coche. * Pensa-t-il fortement tout en franchissent le seuil d'entrée du bâtiment.
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              Gharr: Inutile de nier Aldo, quatre témoins ont reconnu le pirate avec qui vous avez traité, Yukiji Alucard , dit le Capitaine en étalant soigneusement l'avis de recherche à 70 millions du meurtrier connu sur chaque Blue.
              Aldo: Ne soyez pas ridicule, Capitaine. Alucard est un danger publique réputé pour ses méthodes barbares, vous pensez vraiment que j'aurais ouvertement commercé avec un tel individu en sachant ce que je risquais derrière ?
              G: Je n'ai jamais dit que le pirate vous avait laissé le choix. La discrétion n'est pas son genre, il est venu vous voir pour obtenir une marchandise rapide et bon marché. Les gens vantent votre capacité à dégoter des perles rares à bas prix, j'imagine que le fait d'avoir survécu à une transaction avec Alucard a suffi à vous faire croire en votre bonne étoile. Pourtant, nous étions là. Yukiji a causé beaucoup de tord à ce monde, son exécution est devenue une priorité. Et comme les chasseurs de primes ne semblent pas capables de remplir cet objectif malgré la somme exorbitante qu'elle leur apporterait, les Ghosts ont été dépêchés pour s'en occuper.
              A: Vous êtes suffisant Capitaine, qu'est-ce qui vous fait croire que vous stopperez cet homme.
              G: Rien, c'est simplement mon travail. Admettez-vous avoir reçu "cet homme" dans votre boutique ? Si c'est sous la contrainte, vous échappez à une lourde condamnation.
              A:.... Tss, eh puis je ne vois pas pourquoi je payerais pour lui. Oui, Alucard est venu me voir.
              G: Vous confirmez qu'il s'agit bien de l'homme présent sur cet avis de recherche ? Confirmez je vous prie.
              A: Je confirme, ça vous va ?
              G: Oui. Passons à ce qu'il vous a commandé. De quoi s'agissait-il ?
              A: De bougies pour la fête de mères, ha ha ha!
              G: Votre courage aura été de courte durée.
              A: Du courage ? Va te faire foutre le Marine, tu crois que je ne connais pas vos méthodes ? j'ai peut-être jamais foutu les pieds sur Grandline, mais je ne suis pas un foutu campagnard qui s'émerveille devant une poivrière mécanique, j'ai vendu assez de matos pour savoir que ce truc-là, c'est un dial et il nous enregistre.
              G: Je ne vois pas en quoi le courage vous pose problème dès lors qu'il est immortalisé.
              A: Hin, c'est ta tentative de me faire prétendre que je vends du matos illégal qui me plaît pas. Enfin quoi, à quoi bon balancer ton gars si c'est pour me condamner à la prison à vie. Suis pas con non plus.
              G: Je ne me permets pas de penser que vous l'êtes. Quant à l'enregistrement, il ne sert pas à vous inculper, mais à fournir un témoignage d'une personne encore vivante. Si Alucard nous échappe, votre vie sera en danger de mort, vous périrez pour rien.
              A: Trop aimable, c'est vrai je suis vraiment soulagé d'apprendre que ma mort peut apporter une millième preuve de l'implication de Yukiji.
              G: Il s'agit surtout de lui obtenir un jugement rapide en apportant des méfaits frais.
              A: Je m'en tape de ça, le héros. Je ne veux pas crever alors contente-toi de savoir que c'était bien lui et qu'il m'a pas fait chier, contrairement à toi.
              G: Savez-vous que vous serez condamné à mort si vous ne me donnez pas ce que je veux ?
              A: Nouvelle stratégie le cerveau ? T'as rien pour faire ça.
              G: J'ai la Loi. Vous avez eu un entretien privé avec un pirate, à moins que la Marine ne s'engage à valider votre innocence dans cet incident, vous êtes automatiquement considéré comme complice. Comme vous n'avez pas signalé aux autorités qu'il est passé chez vous, la présomption d'innocence tombe et vous pouvez connaître de lourdes sanctions.
              A: Vous déconnez là ? C'est pas légal ça. Je risque la taule pour avoir servi un client.
              G: Non, vous risquez la condamnation à mort pour association de malfaiteur au premier degré. Si effectivement vous avez vendu des bougies, peut-être avez-vous livré des informations pendant que vous équilibriez les bords de votre paquet cadeau. Si vous cachez quelque chose, elle est forcément grave et un bon Procureur vous chargera de toute la prochaine vague de crimes d'Alucard. C'est logique d'ailleurs, si vous bloquez la justice, Alucard continue de courir et empoisonne le monde parce que vous le laissez faire.
              A: Espèce d'ordure, il me dit ça en me vouvoyant en plus! Je ne te dirai rien pauvre merde, tu peux te bouffer les rognons, je ne traite pas avec la Marine. Et pour la condamnation, dites au juge que je préfère la guillotine à la corde.
              G: Vous ironisez avec la mort, curieuse attitude.
              A: Ouais, j'ai pas peur de la mort moi. Je la regarderai bien en face.
              G: Vraiment ? Dans ce cas, voyons si vous pensez vraiment ce que vous affirmez.



              ***



              La fumée et le sang, la vapeur gazeuse vole lentement en épais nuages par-dessus les corps inertes et désincarnés. La bataille est inégale, la bête a attendu que sa proie ne se méfie plus pour la saisir à la nuque. Sous ce brouillard soporifique, on rêve avant de s'endormir. Un mauvais rêve, celui du carnage gratuit et de la destruction insensée. C'est l'orgueil d'un homme qui a causé tant de souffrance. Primé jaloux de ne pas atteindre les neuf chiffres dont il s'estime digne, Alucard a encore marqué un lieu de son empreinte sanglante. L'Oiseau Noir n'est pas l'assassin qu'il prétend. Un assassin sélectionne une cible et la tue dans la plus belle forme de son art. Ici, ce sont des massacres dignes d'un monstre addict de sa propre violence, un bourreau qui ne coupe plus des têtes pour répondre au code pénal, mais pour savourer la mort qu'il sème et la vie qui abandonne le corps de ses victimes. Ces êtres sont des nuisibles, leur seul traitement est presque toujours la mort.

              Le chef du QG est désemparé. Ses forces divisées ne reviennent pas, les cris qui s'élèvent lui semblent familiers. L'espoir le quitte et pourtant il n'active pas le système de sécurité ultime. Il attend quelque chose, un signe divin, si celui des hommes échoue. Et alors que cet entêtement semble virer à la vulgarité d'un mauvais perdant refusant d'admettre sa défaite, l'escargophone qui sert de radio s'active de nouveau.

              Aucune voix, aucun souffle ni parasite. Le son est clair, quelqu'un est présent de l'autre côté. Le petit "krrssh" de l'animal et son visage attentif attestent que la liaison est établie avec l'extérieur. Le silence demeure quelques courts instants et un fond sonore semble intervenir. Il est fin, si difficilement perceptible qu'on le croirait issu d'une illusion auditive, d'un compagnon imaginaire que le cerveau invente pour se rassurer. Mais Kuro ne rêve pas, il a bien entendu quelque chose. Le son s'amplifie et bientôt toute la pièce raisonne d'un signal que seuls les marines peuvent comprendre.


              Ils sont là [click]



              ***



              La Passeur lance de lourdes manoeuvres autour des bites du port du QG. L'équipage est silencieux, concentré à la tâche et ni les détonations, ni la conscience que leurs frères sont entrain de perdre la vie n'altère leur façon de travailler. La passerelle se pose délicatement sur le quai et plusieurs formes en jaillissent. Le Capitaine Hadoc leur a donné leurs instructions durant le trajet; chacun sait exactement ce qu'il a à faire et s'est préparé pour. Les membres de l'équipage se séparent en trois groupe. Gharr est seul pour le moment, mais son partenaire le rejoindra plus tard. L'urgence de sa mission l'empêche d'attendre davantage, le temps presse désormais. Il salue son équipage, fier de pouvoir être confiant sur leurs chances de remplir leurs objectifs, et s'élance vers le Quartier Général. Tous les Ghosts sont équipé d'un système de respiration artificielle. Il est léger, discret et ne masque pas la vue. Le gaz soporifique leur est connu, le matériel pris pour y résister est optimal.

              La porte d'entrée est au sol, le brouillard des gaz laisse apercevoir la fureur des combats sur la cours principale. Des marines armés de lances face à des pirates armés de sabres et de pistolets. La lutte est inégale, d'autant que les uniformes, pourtant nettement plus nombreux, ne trouvent pas la force de résister. Le Capitaine avance à rythme constant, s'imprégnant de tout ce qui l'entoure. Il est tranquille et ne montre aucune animosité, un hors-la-loi ne tarde pas à tester sa sérénité du tranchant de sa lame. Gharr bloque le mouvement du bras avant que le métal devienne un danger pour lui et le bras saisi se retourne, emportant l'agresseur au sol dans un fulgurant mouvement de rotation. Plaqué, il est étourdi et vaincu, alors le marine lui brise le poignet d'un mouvement ferme de la main. Le cartilage n'amortit pas la lésion, l'os se fracture net et son propriétaire alerte ses compagnons par un hurlement trop vif pour le rythme habituel du combat mené. Les Marines présents s'hypnotisent sur le visage du Capitaine. Ceux qui le reconnaissent peinent à croire que la Légende s'est matérialisée au milieu des vapeurs opaques. Pourtant, la façon dont il met au sol les deux pirates suivants, avec une aisance telle que sortir ses armes aurait été superflu, confirme que les nuages de songes ont bien inclus une apparition miraculeuse charriant dans son sillage le parfum de l'espoir, le retour de l'ordre dans un lieu offert au chaos. Les Ghost Dogs marquent la fin du règne pirate.

              Vous autres, allez chercher votre chef, Yukiji Alucard. Dites-lui que le Capitaine Hadoc est là pour lui et que je l'attendrai ici même. Une fois fait, s'il vous épargne, regagnez votre navire. Mes hommes vous y arrêteront.

              Les pirates s'exécutent. Tous ont conscience de ne pas pouvoir défaire Hadoc, même en l'attaquant tous en même temps. Laisser deux légendes s'affronter demeurait le meilleur moyen de rendre l'impossible possible. De toute manière, quel meilleur pouvait avoir un sabreur que de rencontrer un autre sabreur ? Yukiji Alucard et Gharr Hadoc s'affronteront dans un duel sans aucune pitié. Ainsi avaient parlé les dieux.


              ***



              Gharr: Et maintenant Aldo, êtes-vous toujours indifférent à votre mort ?



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              Quartier général de West Blue, au beau milieu de la nuit.

              Suivant la calme avancée du Passeur, les relents de l'affrontement au quartier général se font de plus en plus violents ; la détonation des fusils, le fracas des épées, les huées du combat... Ce n'est qu'un massacre de grande ampleur, dénué d'idéal et sans aucune valeur morale motivant les hommes. Ce n'est qu'une boucherie sans nom, orchestrée par un despote avide de renommée et de pouvoir : Yukiji Alucard. Puissant et brutal, le loup sanguinaire sous-estime clairement la force de la justice. Il savoure le festin à l'avance, croyant que l'issue de la chasse est déjà fixée ; mais ce prédateur, aussi dangereux soit-il, n'a jamais du subir l'assaut d'une meute enragée. Il n'a jamais du courber l'échine et personne ne l'a encore défié... Jusqu'à ce jour.


              •••••
              D'un geste lent mais déterminé, Leanne prend la suite de son capitaine et quitte le sillage du passeur : résolue à mettre à bien sa mission, la jeune femme avance d'un pas continu et se prépare à agir. Le visage de l'espionne n'a plus rien de charmant et se veut grave, inébranlable : de tels crimes se doivent d'être punis, et de manière exemplaire... Aussi l'envoyée du gouvernement avance-t-elle au milieu du champ de bataille, ne se souciant que de sa mission.

              Bien vite, les premiers ennemis accourent en hurlant vers la demoiselle, toujours stoïque ; pour la plupart des vas-nu pieds plus que de simples pirates... Rien de bien effrayant. Dans un geste plus hasardeux que délibéré, le premier des forbans tente de trancher la jeune médecin sur tout le torse : sereine, l'experte en Aïkido amorce un rotation au niveau des hanches... Puis, en plein élan, s'empare du poignet portant le sabre du bandit. Bloquant l'articulation de la main vers l'intérieur, Leanne projette alors son ennemi vers le bitume et lui brise le poignet lors de la manœuvre : accompagnant la chute de son adversaire, la jeune médecin donne enfin le coup fatal en frappant du coude vers l'abdomen. Temps de convalescence estimé pour le poignet : un mois. Kyusokuna Toei achevé avec succès, ennemi à terre et hors d'état de nuire.

              •••••
              Tout autour de Leanne, les pirates ayant assisté à la scène semblent soudain effrayés : un silence pesant s'installe alors, uniquement ponctué par les plaintes du brigand estropié. Jetant un regard de glace à ses détracteurs, la jeune femme se veut claire et concise :


              - Ceux parmi vous qui désirent se rendre peuvent déposer les armes à proximité du Passeur, où ils seront arrêtés... Je ne réponds de rien pour les plus téméraires.

              Après ces paroles, seul un pirate reste encore en travers de la jeune femme ; et lui, c'en est un vrai. D'un geste lent, Leanne s'approche donc du jeune homme, le poussant à attaquer... Lorsque soudain, ce dernier lance l'estocade. N'écoutant que son expérience, Leanne bondit telle une tigresse vers le torse de son adversaire, n'évitant que de peu son épée. Écartant la lame d'un revers de la main droite, la demoiselle profite de la carence défensive de son ennemi pour le frapper d'un puissant coup de poing droit à l'estomac... Le souffle coupé, le jeune homme hasarde ses coups et tente de reprendre ses distances avec la dangereuse officière ; mais l’exécutrice du gouvernement ne se laisse pas distancer et, suivant de nouveau le sabre de son adversaire, tire le brigand par le bras... Emporté par son mouvement, le jeune homme ne peut plus rien faire et laisse Leanne pivoter vers son centre ; profitant de l'ouverture, la jeune combattante projette alors la tête de son ennemi vers le sol en le ceinturant par le cou... Le choc sur le bitume est extrêmement violent, bien que le son soit sourd. Période de rétablissement post-opératoire : trois semaines. Combinaison Ganmen Kogeki-Kyusokuna Toei terminée sans accroc.

              •••••
              Une fois le courageux opposant défait, il ne reste plus beaucoup de combattants autour de Leanne, la plupart ayant choisi la retraite où l'attaque d'un adversaire moins dangereux... Déterminée à mener à bien son rôle dans la défense du quartier général, Leanne profite donc de la fuite des pirates autour d'elle pour inspecter toute la base, à la recherche de sa cible ; au loin, le cliquetis des écrous et le bruit ininterrompu des vérins électriques lui confirment que son alliée n'est pas très loin... Et qu'il n'y aucun lieu de s'inquiéter pour elle jusqu'à ce que le mystérieux terroriste ne soit découvert ; soit après cinq minutes de recherche à travers les couloirs du quartier général.

              Car au beau milieu de l'armurerie, un pirate se relève et contemple son œuvre assassine d'un air satisfait ; sans aucun doute, il s'agit là du pyromane dont Leanne doit s'occuper. S’apprêtant à mettre le feu à toute sa préparation, le forban arrête toutefois son geste lorsqu'il voit Leanne lui faire face : le criminel, à la mine patibulaire, parait très musclé et ne semble pas impressionné pour un sou... Voilà un vilain matou à dresser ; et quoi de mieux pour un Ghost Dog que ce genre de cible ? Jetant un dernier regard en arrière, la jeune experte d'Aïkido voit le mastodonte de fer et d'acier dans son dos ; à présent, le plan du capitaine peut être appliqué.


              - Pirate... J'ai pour mission de faire cesser tes agissements criminels et ce, dans les plus brefs délais : je te saurais donc gré d'abandonner dès maintenant, si tant est que tu tiennes à tes deux bras. Lilou, ne fais pas attention à nous et fais ton travail.


              Dernière édition par Leanne B. Howell le Mer 10 Aoû 2011 - 19:03, édité 2 fois
                Ce que l’on pouvait dire et affirmer lorsque l’on se trouvait sur un bateau d’un équipage de marin comme celui d’Hadoc, c’est que les jours se suivaient et ne se ressemblaient pas du tout. Autant je pouvais passer une journée entièrement consacrés à l’amélioration des systèmes de Bee sans être déranger par personne, autant des journées comme celle que je passais aujourd’hui pouvait se résumer à une veille de guerre ou d’interminable chaos. Et ça, on pouvait le dire : la situation était chaotique.
                Appelé pour protéger le quartier général de West Blue, l’équipage avait mis le cap jusqu’à son île, perçant les vagues à une vitesse soutenue, la direction était maintenue et les hommes de Gharr semblaient déterminés à protéger, survivre et expédier. Sur l’île du quartier générale, la situation était confuse et sérieuse : envahis par des pirates de la pire espèce, pirate sur le point de faire sauter la base de la marine et la ville qui se trouvait à côté, autant dire un vrai carnage en prévision.
                Mais ce n’était certainement pas ça la plus mauvaise nouvelle. Non. Plutôt la présence d’un assassin primé et sanguinaire, qui n’avait pas le moins du monde hésité avant de se lancer dans cette boucherie sans nom. Alors que nous maintenions le cap, nous savions d’ores et déjà que nous allions en voir de toutes les couleurs : L’assassin avait avec lui des acolytes certainement aussi fêlée qu’il ne l’était, si ce n’est plus…

                Hadoc me demanda de l’aide pour ce combat, de l’aide surtout pour maintenir l’explosion en prévision grâce à l’aide de Bee. Les pirates avaient comme plans de faire sauter la base de l’île, avec une simple allumette. Si au début, cette idée me parut saugrenue et absurde, je compris rapidement que le carburant utilisé était des plus puissants et inflammables existants : Le gaz soporifique qu’avait développé la marine était efficace, certes, mais dangereux près d’une flamme. Et une aussi grande concentration aurait fait littéralement tout péter.
                Gharr m’avait demandé de répandre autour de la zone dangereuse du gaz carbonique, histoire de pallier au problème de l’explosion et éviter d’y laisser un bras, une jambe, voir tout le corps entier. Dès qu’il m’annonça la nouvelle de mon engagement dans l’équipe, j’eu des réticences : foncer dans le tas la tête baissée, ce n’était pas franchement mon délire, et je n’avais aucunement envie de me battre pour une cause qui n’était pas la mienne (je n’étais pas pirate, mais pas marine pour autant, et je n’avais aucunement envie de me casser un os pour cette histoire).
                Mais il sut rapidement attirer ma curiosité et mon envie sur ce que j’avais à y gagner. On pouvait dire qu’il savait s’y prendre ! Il m’affirma que si je prenais par à cette offensive, je décrocherai une charge du gaz soporifique et aurait eu de quoi équiper Bee : Le bonheur ! Si le gaz était aussi efficace qu’on ne le disait, c’était un véritable bonus pour moi. Je passai donc le temps qu’il me restait avant d’arriver sur l’île du quartier générale à habiller Bee pour l’occasion.

                Bee et moi prenions part au combat, pour une seule et unique raison : la récompense que nous allions en tirés. Il n’était franchement question pour nous de nous battre, les autres avaient l’air particulièrement motivés pour le faire à ma place (casser du pirates, ça met en forme, il parait…) ! Le seul bémol du plan avait été de devoir être escorté par Leanne (que j’avais rencontré par le passé dans un concours, ou nous avions gagné, certes, mais où j’avais eu la malchance d’avoir à faire à son caractère de merde).
                Les poches de Bee étaient pleines du gaz carbonique qui servirait à annuler l’explosion, j’étais sur les épaules du robot en attendant patiemment de débarquer sur l’île, et c’est ce qui ne tarda pas à arriver. L’équipage débarqua, et immédiatement, il fut assaillit par des mercenaires appelés pour les tuer. J’étais derrière Leanne, elle derrière son capitaine, et nous devions impérativement aller jusqu’à la salle d’arme. Si elle put me guider jusqu’à plus de la moitié du chemin, cette dernière dut s’arrêter rapidement pour affronter son premier adversaire.
                Puis un autre, et encore un autre. Enfin, je compris rapidement que Leanne était une femme pleine de ressource lorsqu’il s’agissait du combat, et qu’elle n’était pas en reste à ce niveau-là. Il était dit dans le contrat que je devais l’assister en cas de problème, mais elle ne semblait pas en avoir du tout. Moi, j’avais dans ma poche un plan de la base que j’avais piqué au passage, que j’étudiai, nonchalante, toujours sur les épaules de Bee. Quant à lui, il repoussait les maigres attaques de certain pirate un peu taré, qui voulait s’en prendre à son armure d’acier.

                Il les écrasait, les poussait de la main, les envoyait contre des murs lorsqu’ils se faisaient trop pressant, le tout avait une facilité déconcertante : lui non plus n’était pas en reste, il semblait même plutôt agacé de voir qu’on pouvait s’en prendre à lui malgré la différence de taille et de résistance. Il me regardait en haussant les épaules, surpris par tant de témérité. Leanne m’adressa la parole après avoir lancé un long discours et massacrés des mercenaires :

                « Lilou, ne fais pas attention à nous et fais ton travail. »

                Quelle autorité. Elle avait trouvé un adversaire à sa mesure semblait elle, le pyromane. J’acquiesçai distraitement, lisant toujours la carte avant de donner une direction.

                « Bon, bah… C’est par là ! »

                Pas de doute possible selon moi, malgré mon sens de l’orientation proche du vide abyssal. Nous passâmes l’endroit avec Bee, regardant autour de nous pour voir s’il y avait quelqu’un : le but était d’approcher le plus possible de la salle des armes et d’y répandre le gaz carbonique. Ou était cette salle ? Il n’y avait bien sûr pas de plans sur les murs, ni de flèche indiquant la direction. Ma mission, aussi simple semblait elle être me posait d’ores et déjà de gros problèmes…

                Mais la chance était avec nous : nous arrivâmes très vite à l’endroit adapter, là où les vannes du gaz avaient été ouvertes, ou les morts jonchaient le sol, et ou le danger était le plus imminent, surtout si le pyromane n’était pas loin. J’ouvris le bouchon qui retenait encore le gaz carbonique, le laissant s’échapper doucement. Moi, j’avais mon masque sur le nez et attendais patiemment qu’une grande concentration du gaz carbonique couvre le soporifique. Mes compères d’aventure semblaient, quant à eux, lancé dans un fabuleux combat…
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                Les ordres du Capitaine ont été donnés, on ne peut plus clair. Tout le monde a son rôle à jouer, et je n'échappe pas à la règle.

                Certes, je ne suis pas heureux. Les missions de terrain ne sont pas mon verre d'eau, pas plus que je ne suis homme d'action. Je ne parle même pas de mon sentiment concernant les sauvetages. C'est répugnant à voir, un QG qui a besoin d'aide. Sur West Blue qui plus est. Et je ne vous parle même pas du temps qu'il fait.
                ...
                Ici, il fait brumeux, humide et sombre. Et j'ai froid. Seul la perspective d'envoyer un contingent de jeunes punks prétentieux croupir dans une geôle infestée de rats et d'infections diverses me réchauffe le cœur. Je souris. Bientôt, un brasier me permettra d"éviter la crève.

                Nous avançons silencieusement, comme le veut la politique de combat des Ghost. Les Ghost...Une autre fantaisie de Hadoc, mais qui sur cette mission, est plutôt bienvenue, je dois l'avouer. Le silence est préférable à tous les cris de guerre, braillâges volubiles, et autres pitreries. Seul le bruit de nos pas se fait entendre, sur la cote de cette île que nous arpentons, moi, le caporal Achilia et vingt de nos meilleurs hommes.

                Caporal. Je compte sur vous pour assurer ma sécurité. Frapper, ça vous savez faire?

                dis-je.

                J'en profite pour faire un signe au lieutenant Morgan, qui se presse en tête du cortège, à ma hauteur.

                Que vos hommes soient sur le qui vive, mais retenez vos coups de feu à moins d'un contre ordre de ma part. Nous ne sommes pas là pour engager le combat: nous cherchons, nous trouvons et nous détruisons.

                Le lieutenant est un homme aguerri. Il obtempère et le mot passe rapidement dans le contingent. Achilia pour sa part n'a pas encore daigné me répondre. Le cafard ne m'aime pas, j'en suis flatté et le lui rend bien. Mais pour l'heure nous sommes en mission, nous avons des ordres, et il nous faut passer au-dessus de cette délicieuse animosité qui nous lie.

                Je conçois votre réticence à jouer les gardes du corps Caporal, mais mettez y du cœur, et je fermerai les yeux sur vos multiples caches qui jonchent les lames du plancher de la geôle... Jusqu'à la prochaine traversée du moins.

                Erk. Je déteste les compromis. il en faut bien parfois. Et Achilia n'est pas un manche lorsqu'il s'agit d'action, laissons lui ça.

                Chemin faisant, la plage apparait. Sans tarder, mon équipe, au finaud nom de code "Seek and Destroy", s'y engage. Le sable rend la marche difficile, et j'en ai dans mes chaussures. Dire que des quidam triment des années durant pour dépenser ensuite leur berry âprement économisés dans un séjour sur cette infect étendue meuble. La crétinerie règne en maitre. Mais ne nous perdons pas en pensées superflues: déjà apparaissent nos premiers objectifs: des barques et autres embarcations légères, qui mouillent paisiblement hors de la zone d’amarrage légal. Je sors de mon manteau le registre des navires enregistrés, en faisant bien attention de ne pas trop bousculer le mousquet qui orne ma ceinture. Je n'aime pas les armes, surtout quand elles pointent une quelconque partie de mon anatomie.

                Séant, j'observe les deux barques et la goélette à quelques mètres.

                Hmmm. La première là, "La Tétée". Elle n'est pas répertoriée. La seconde, "Clitorine", idem. Quant à la goélette, elle est répertorié, mais arrimée hors de la zone portuaire. Ce faisant, elle enfreint pas moins de douze point du Code. Brulez tout.

                Trois marines s'avancent dans l'eau, vers les embarcations, un bidon à la main. Le contenu est déversé. Une torche embrase les trois coquilles de noix. Hmmmm. Merveilleuse chaleur. Mais rien n'est fini, nous allons faire toute la cote comme cela. Si l'envie de fuir vient à l'un de ces brigands, ce sera à la nage. Avec un contentement certain, nous regardons le feu de joie.

                Mais un beuglement nous sort de notre torpeur: à la lisière de la plage se tient ce qui doit être un pirate, au vu de son sabre, son accoutrement et de sa trogne. Le sous-homme est saoul. Il titube vers nous, l'arme au zénith, et j'interromps le mouvement de Lieutenant Morgan. Il est temps de mettre les mains dans le cambouis, et de tester le module que notre passagère B. Jacob m'a fourni: elle appelle ça un dé-bruiteur, une sorte de boule que l'on fixe au canon de l'arme, et qui couvre le bruit désagréable et tonitruant de la mise à feu. J'ajuste la cible, qui tangue horriblement. Je cible la poitrine et tire. Un bruit sourd accompagne la pression de la gâchette.

                Proutffff

                Quant à moi, je suis projeté un mètre en arrière. Le recul. Je peux néanmoins constater que j'ai touché. Le pirate ivre laisse échapper un grognement disgracieux, presque autant que ne l'est le son du dé-bruiteur. Il est touché à l'épaule. Morgan l’assomme d'un coup de crosse, et le bougre est ligoté et bâillonné. L'arme retrouve sa place à ma ceinture, et je frotte le sable sur mon manteau.

                Nous nous remettons en marche Messieurs. Et je ne veux pas entendre une seule remarque sur mon dé-bruiteur!

                Miss B. Jacob et moi allons avoir une petite conversation, prochainement. Je n'ai pas aimé que mon premier acte de bravoure devant mes hommes soit mâtiné d'un bruit de pet.
                  Petite précision quant au déroulement du rp :
                  Spoiler:

                    La situation devenait assez étrange et tournait à l'avantage de la Marine. Un équipage marin venait d'arriver en renfort, il devait se situer tout près du QG lors de l'attaque et son capitaine s'était décidé à intervenir.Ses hommes, peu nombreux mais surentraînés commencaient à investir le QG de Kuro. Alors que la situation tournait au désastre et que des marins, bien trop lent mourraient toute les dix secondes, la donne s'inversa. De sa position au sein du fort le capitaine aperçut Gharr Hadoc, capitaine du navire.
                    Il posa le pied à terre et reprit clairement la situation en main. Bien décidé à ne pas lui laisser voler la vedette, Kuro intercepta le pirate qui lui avait parlé et lui demanda son message. Un combat singulier.
                    Il était notoire que Gharr menait ses combats seuls. Le capitaine enjamba les cadavres qui s'amoncelaient devant lui, tout en aidant parfois les marins blessés. Le sang coulait. Kuro décida de suivre discrètement l'homme chargé du message, pour s'assurer qu'il se rendrait au lieu du combat.

                    De part et d'autre on entendait des cris de victoire de petits groupes de marins mais Kuro remarqua quelque chose d'étrange : il suivait l'homme et il se dirigeait vers la salle des vannes. Il se mit à espérer que peu de gaz soporifique s'était dispersé. Son souhait avait été exaucé, apparemment un marin avait utilisé l'évacuation souterraine d'urgence. Il se cacha dans l'ombre d'un petit batîment détruit et attendit la sortie du pirate renommé.

                    [HRP : je ne sais pas si je vais intervenir pendant le combat de Yukiji et Gharr, j'attends que leur combat soit fini et si il se solde par la victoire de Yukiji, il aura affaire à Kuro]

                  • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t370-les-atouts-de-la-revolu
                  - Les ordres, les ordres. J'me suis engagé comme marin, moi. J'veux pas entrer dans les ordres, j'ai pas la gueule de l'emploi...

                  La voix sortait de derrière une barbe fournie et blanche, étouffée par la présence discrète d'un filtre.

                  - Enfin bref, tu vois, gamin, j'ai rien contre toi, mais il faut que j'fasse le boulot qu'on m'a confié, n'est-ce pas. En plus, regarde ce merdier tout autour de toi. Tes copains et toi, vous y êtes pas allé avec le dos de la cuiller, j'te l'dis. Je comprends qu'il faut que la jeunesse s'amuse mais vous croyez pas que vous y allez un peu fort. Ce type, là, était père de famille. Avec une tête à plusieurs pieds de son corps, sa fille va avoir du mal à lui faire la bise avant d'aller dormir...

                  Judge, le doyen de l'équipage, regardait son interlocuteur droit dans les yeux, un peu en surplomb par rapport à lui.

                  - J'espère que tu comprends qu'il n'y a rien de personnel dans ce que je fais et que... Bordel, arrête de me tirer la langue ou j'ajoute ça à la liste de tes crimes, crapules !

                  Le type à qui parlait le vieil homme se releva et décolla du sol. Depuis son cou, une corde partait pour passer à travers une poutre et arriver dans la manche de Judge.

                  - Bon, où j'en étais, du coup... Ah oui, faut pas s'étonner qu'avec le boxon que vous nous foutez, on doive intervenir. En plus, les gamins du coin étaient pas préparés à ça. Ce sont de nouvelles recrues, de la bleusaille. J't'apprends rien quand je te dis qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans... Merde, j'me souviens plus de la fin. Bref, j'suis désolé d'en arriver à de pareilles extrémités mais j'suis obligé d'expédier le jugement et de passer directement à la sentence, tout ça.

                  Un jeune homme arriva à la portée du magistrat. Celui-ci était avait l'attitude désinvolte d'une petite vieille étendant son linge. Judge avait un pied contre le mur et tirait de toutes ses forces pour hisser le corps de son coupable.

                  - Sous-lieutenant Bean, le cap...
                  - Appelle-moi Judge, gamin. Tu voudrais pas être condamné pour outrage à un magistrat dans l'exercice de ses fonctions ?
                  - Hum. Monsieur le juge, le capitaine Hadoc m'envoie vous dire "de pas traîner comme le vieillard rachitique qu'il est" et je le cite parce qu'il me l'a demandé. D'ailleurs, nous devrions avancer ou nous risquons de rater la mission que le capitaine nous a confiée.
                  - Mpf, c'est vrai. Bon, la séance est suspendue ! Détachez le coupable et enfermez-le, je le finirai plus tard. Bien, maintenant, allons couvrir cette andouille de capitaine de mes deux ! J'vais lui apprendre qui est le vieillard rachitique, sale bâtard de rônin.

                  Déambulant dans les couloirs, le juge aperçut bientôt la silhouette de son supérieur. Au bout du couloir, il tourna à gauche et les quelques hommes qui accompagnaient Judge lui firent signe de tourner à droite. Si le commando était là pour embarquer les survivants, les troupes du Passeur n'avaient pas énormément de boulot : des morts jonchaient partout le pavé des couloirs. Pirates ou Marines, il n'y avait pas beaucoup de blessés...

                  - Regardez-moi ce gâchis. Toutes ces têtes tranchées, ça me débecquette. Impropre à la pendaison, tout ça. Attention, celui-là essaie de s'échapper !

                  L'homme s'enfuyait en rampant et en glissant dans le sang des nombreuses victimes. Rapidement, une corde vint s'enrouler autour de ses chevilles, de ses poignets et de sa gorge. Immobilisé, le captif ne put qu'assister, impuissant à son jugement.

                  - Gamin, je t'accuse, sans me tromper sans doute, de meurtres, de violences sur agents de la marine, d'entrée par effraction dans un bâtiment du gouvernement et d'autres délits mineurs dont on fera le compte plus tard. La sentence est une pendaison nette et sans bavure. Exécution !

                  On vint murmurer quelques mots à l'oreille du juge.

                  - Grmbl. Bien, la séance est suspendue. Ramenez cette ordure au cachot, je le condamnerai plus tard. Mais bon dieu, où est le plaisir si je ne peux condamner personne ? Il y a moyen de s'amuser, ici ? Déjà que j'ai pas droit de boire pendant le service, si en plus on m'interdis d'exercer, je vais pas tenir les os. C'est qu'on a besoin de se divertir, à mon âge...

                  Sur ces mots, le juge et ses quelques hommes se retrouvèrent dans une cour où quelques combats avaient encore lieu entre pirates et soldats.

                  - Nettoyez-moi cette saloperie. Je m'occupe des cas problématiques.

                  En silence, ils se glissèrent dans la mêlée et empêchèrent de nuire la plupart des criminels. Des cordes jaillirent du corps rondouillard de Judge. Fouettant ou étranglant, elles semblaient mue par leur propre volonté et c'est tout juste si l'on voyait leur propriétaire remuer le petit doigt. Bien vite, la situation fut maîtrisée.
                  Remarquant quelques entailles dans la roche, le juge passa une main contre la paroi d'un escalier de la tour.

                  - Les gars, restez ici et sécurisez le périmètre. J'crois avoir trouvé ma cible. Si je ne reviens pas, appelez le capitaine ou un autre officier. Ne venez surtout pas me chercher.
                  - Mais, sous-lieutenant...
                  - C'est un ordre, messieurs ! Je m'en voudrais que vous passiez en cour martiale pour m'avoir désobéi. Sachez que même mort, je serais capable de vous pendre ! Exécution !

                  Posant le pied sur la première marche comme s'il se fut agi de la peau d'un serpent monstrueux, le juge scruta l'obscurité qui l'attendait plus haut. Il sentait une odeur de sang et de mort et avait ce petit frisson qui lui parcourait l'échine, comme quand il était plus jeune et qu'il risquait sa vie pour la Justice.
                  Il grimpa les escaliers.

                  - Si je trouve le crétin qui a construit ses escaliers, je te le balance du haut de la tour. Ça lui apprendra à mettre autant de marche, éructa-t-il en même temps qu'un crachat qui sentait le mauvais tabac et le whisky frelaté.
                  • http://inspirationdesurvie.net/blog
                  [Enfaite Lilou j'avais expliqué que la salle des armes était juste à côté avec l'essence au sol en plus tu ne pouvais pas te gouré mais bon ce n’est pas grave ^^ on va faire avec]

                  La silhouette qui venait d'apparaître non loin du pirate n'était autre qu'un soldat de la marine, du moins en apparence. Attila comprit assez vite qu'il s'agissait des renforts. C'était une femme de taille normal et d'une beauté rare, vraisemblablement le pyromane était loin de se douter que la marine recrutait de si charmante créature pour exercé un métier aussi dangereux. Bien que le pirate ne se laissa pas berner par les apparences celle-ci avait tout les attributs d'une femme plutôt bien proportionné.
                  Elle était habillée simplement, d'un t-shirt noir à rayure grise avec de longue manche retombant jusqu'au niveau de ses paumes de mains. Pour le reste, elle avait opté pour un short basique, quoi de mieux pour une parfaite liberté de mouvement lors d'une altercation musclé, comme elle allait en avoir une d'ici peu. Son style vestimentaire plutôt classique mais adapté pour là situation n'échappa pas à l'attention d'Attila, mais plus encore se qui l'intrigua ce fut son visage. Des yeux d'un bleu turquoise d'est plus attirant, le tout joliment orné de mèches rebelles sur son front, se chevelure ondulée d’une parure similaire à l’or tombaient soigneusement sur ses épaules. Attila peinait à croire qu'il serrait forcer d'abîmer un si jolie minois, quelle tristesse pour un poète tel que lui. Elle était là, silencieuse, avec un aspect impassible et sérieux, les prunelles plongées dans les yeux vides du forban.

                  Mais il ne fut pas au bout de ses surprises car une seconde femme apparut derrière la première. D'une beauté similaire mais pourtant d'un tout autre genre, celle-ci vêtu de manière plus féminine arborait sur son corps un joli bikini rose. Même d'où il était Attila put voir très clairement un tatouage sur son épaule gauche, mais ses yeux n'étaient pas assez aiguisés pour lui permettre de lire ce qui était inscrit. Bien que sa beauté n’ait rien à envier à celle de sa collègue, celle-ci affichait une expression de visage moins froide, même légèrement timide, ce qui faisait bien évidement tout son charme.
                  Sa longue chevelure brunâtre parfaitement coiffé était orné d'un grand casque de musique rose qui faisait le tour de sa tête, drôle de look pensa le pirate, mais cela lui allait plutôt bien. En comparaison son style était plus rebelle que l'autre jeune femme. Bien quelle paraissait moins menaçante, ce ne fut pas le cas de son drôle de compagnon qui siégeait derrière elle. Un robot d'après le forban, une difficulté de taille même puisque ce dernier mesurait bien 3 mètres de hauts, voir plus. Il était plutôt imposant, d'une teinte jaunâtre légèrement métallisé.
                  Vraisemblablement la situation se corsait grandement puisqu'une équipe de choque venait d'apparaître devant le hors la loi. Il esquissa un large sourire en réponse à la situation bien qu'il semblait être dans de beaux draps comme on dit. En y regardant de plus près c'était rare de voir une tel chose chez la marine, deux femmes et un colossal robot, Attila n'avait jamais vu cela de près ou de loin.

                  Quand tout à coup celle qui était arrivé en premier s'adressa discrètement à sa compagne de travaille, lui ordonnant presque de ne pas intervenir lors de cette confrontation. C'était sans nul doute la plus belliqueuse des deux. On pouvait lire dans son regard, dans ses yeux, qu'elle était sûr d'elle, pas une once d'hésitation ni même la pensé de pouvoir perdre face à Attila. Il en fut d'ailleurs très surprit et impressionné, venant de la par d'une femme c'était chose rare. En y repensant il n'avait jamais eut à se battre contre l'agente féminine, finalement ça serait peut être une révélation, sait-on jamais. Il reprit la parole cette fois en s'adressant directement à son interlocuteur, notre bon ami le pirate. Elle parlait comme une machine sans sentiment, on aurait presque dit un robot, la moindre de ses paroles inspiraient l'autorité. Surement une femme de caractère pensa le flibustier. Elle demanda qu'il se rende sans discussion, rien que ça. Devant ces paroles, le sourire du pirate s'élargit sur son visage dessinant un rictus abominable. Puis il fini par ouvrira la bouche pour répondre à son homologue de la marine.



                  "Désolé ma jolie mais il va falloir que tu me donne des arguments plus soutenu si tu veux que je me rende!"


                  Pendant ce temps-ci l'autre soldat de la marine accompagné de son robot géant accourut sans un regard au pirate à la salle des armes. Il ne fallait pas être un idiot pour comprendre qu'ils voulaient empêcher le feu d'artifice du pyroman.
                  Seulement vouloir avorté le chef d’œuvre d'un artiste tel qu'Attila était une chose à éviter à tout prix si l'on voulait vivre. A dire vrai, en ce monde il n'existe que très peu de chose pouvant mettre le terrifient Attila en colère, le fait que quelqu'un veuille saboter un de ses incendies "fait maison".
                  Bien qu'il avait bien moins d'adversaire ça ne l'arrangeait pas le moins du monde. Quand il vit la soldat de la marine rentré dans l'armurerie avec son compagnon de trois mètres il se tourna et alluma avec son lance flamme la trainé d'essence qu'il avait disposé par terre, dont le chemin débutait dans l'armurerie justement. Il arborait une expression typique, l'air de dire " Oh qu'est-ce que tu crois faire là" .Malheureusement pour la marine elle n'allait pas s'en sortir indemne, de plus elle ne semblait pas avoir fait attention et avait sans doute marché dedans tout comme son gros balourd de robot.
                  L'essence s'enflamma furieusement laissant s'échapper un bruit typique d'un embrasement, se même son dont Attila n'était pas inconnu, bien loin de là d'ailleurs, il l'aimait à un point que vous ne pourriez imaginer. Il se retourna alors vers celle qui semblait tout désigné pour être sa compagne d'un soir pour un duel sanglant et macabre entre pirate et soldat de la marine. Deux entités qui se menaient une guerre acharnée depuis des temps immémoriaux.


                  "A nous deux maintenant!"

                  Il reprit son sourire agressant en fonçant sur son opposante. Bien qu'il était d'avantage amateur de bon vieux duel au corps à corps, la manière ancestral pour ainsi dire, dans un moment pareille cette fois-ci il ne pouvait se permettre de perdre du temps. C'est pour cela qu'il jeta sur la femme de la marine son baril d'essence en bois qu'il enflamma d'un coup avec son lance flemme, avant que celui-ci ne touche sa cible.
                  Il ne restait peut être plus beaucoup d'essence à l'intérieur, mais certes assez pour qu'il s'embrase. Avec un peu de chance il pourrait blesser grièvement son opposant pour la mettre à terre en un rien de temps qu'il ne faut pour le dire. Un combat acharné sous le signe de la violence et la décadence venait de débuter entre les deux parties du QG de la marine. Qui donc de la femme fatale et du furieux pirate l'emporterait... cela nul ne le sait.

                    Un pti détour au QG de West Blue... Au départ, j'étais pas contre une escale à l'improviste. Gambader une clope au bec avec la seule brise légère comme compagne; se caler sous les noix de coco en sirotant un bon verre loin de l'agitation journalière, lancer une soirée de cartes sans supérieur pour t'empoisonner l'existence dans les cent mètres à la ronde... Sur le papier, que du bon. Sur le papier uniquement. La vérité, c'est que jme suis fait flouer en beauté sur ce coup.

                    Plus on s'est approché du bout de terre qui grossissait à l'horizon, plus le soleil s'est fait discret. Quand je suis descendu du Passeur pour poser pied à terre, l'était plus là; dans le même temps, ma gousse de tabac est tombée à la flotte. Conséquence, un contenu irrécupérable. Pour tout arranger, quand on a reçu les dernières instructions avant l'assaut, j'ai appris que je serais la nounou attitrée de mon semi-Commandant préféré, alias Louskov Trovahechnik. Le genre de combo qui te laisse à moitié mort. Et la seule partie de ton être qui se débat encore te gueule du plus profond de ses tripes de déserter tant qu'il en est encore temps. Mais pour aller où ?

                    Alors tout projet d'évasion sagement chassé au loin, je marche désormais sans lâcher mot au sein du régiment, mâchoires serrées, œil noir rivé sur les bottes. Tout m'emmerde. Cette mission, ces collègues non-fumeurs, cette ferveur à aller se battre, ce noble sentiment de faire justice en rendant service à Dieu sait qui, ce sable agressif qui s'insinue partout, ce supérieur dont chaque parole fleure bon la condescendance et le sarcasme. Tout.

                    Comme si c'était pas assez chiant comme ça, vla qu'le gratte-papier se met même à faire la conversation. Du moins, à sa façon. Directe, cassante et invariablement désagréable. Si je sais frapper ? Dis donc, bout d'homme, mes phalanges dans le nez, ça t'aiderait à te faire une idée peut-être ? Pour peu je t'arrangerais le portrait en t'en collant une ou deux, parce que c'est pas de l'art, ta trombine. Ou alors du trop contemporain pour moi.

                    Mais je me retiens. D'abord, je m'en voudrais bien trop de lui rendre ce service. Ensuite, il y a fort à parier que cette mauvaise humeur soit liée à la noyade de ma dose de nicotine. Pour finir, même si je l'aime pas, je lui accorde une certaine estime, dans le sens où le gugusse en a dans le ciboulot quoi qu'on veuille en dire. Alors je reste de marbre.

                    Et je fais bien, car l'autre enchaine, et ses propos valent le détour. À la trop courte liste de ses qualités, je dois lui ajouter celle d'être raisonnable. L'entente qu'il me propose ressemble bien à la seule éclaircie à l'horizon. Ça me fait mal à la gueule de l'admettre mais c'est comme ça. Toute façon, ça doit lui faire le même effet.

                    Je ne lui fais cependant pas le plaisir d'approuver et de reconnaitre par ce biais son bon sens. Encore trop fâché pour ça. Mais y'a un léger mieux.

                    Au terme de quelques nouvelles minutes de marche, humeur un brin retrouvée, j'assiste à la mise à mort des trois malheureux rafiots pour lesquels la sentence est tombée. Flambez, les gars, la fumée percera peut-être cette foutue chape de gris. Et puis ça devrait forcer les proprios à se manifester. Y'en a même un qui se pointe en avance sur les prévisions horaires.

                    Vient alors le gag.

                    Le genre de sketch que chacun rêve de voir au moins une fois dans sa vie. Un remake de Man Vs Wild. Ou pour les plus sensibles une scène aussi émouvante que les premiers pas d'un bambin. Le grand Commandant Trovahecknik face à sa ( première ? ) proie. Un pitoyable forban raté, rendu imprudent par la mise en cendre de son bâtiment moisi et plus imbibé qu'une foutue éponge avec ça. Le choc.

                    Le face à face dure cinq secondes à peine. Et les deux s'écroulent. L'un touché dans sa chair, l'autre meurtri dans son orgueil.


                    Haha..Kof...kof...braheem.

                    Une fausse toux camoufle de son mieux le rire de surprise irrépressible qui a franchi mes lèvres jusque là closes. Pour le coup, le moral est revenu. Mais passé ce petit moment d'égarement, je ne me laisse pas aller à quelque démonstration de joie jubilatoire que ce soit. Je pourrais exulter, ou lancer une remarque mielleuse à ce brave Commandant mais finalement, son infortune rendrait presque le bonhomme sympathique. Humain, à tout le moins. Et c'est déjà un bon début quand la rumeur parmi les matelots du Passeur veut que le Commandant soit un robot créé par une civilisation en avance sur la notre et lancé sur Terre pour analyser la nature humaine. Peut-être ai-je moi même fait courir le bruit, mais en tout cas, le ragot a été repris derrière, ça veut tout dire.

                    De toute façon, l'incident est vite clos. Le contexte pousse chacun à rester vigilant. Et ça vaut mieux. Un brasier pareil, ça va attirer les égorgeurs aussi vite qu'une charogne les vautours. Presque sans surprise, notre chemin se retrouve bien vite coupé par une huitaine d'entre eux tandis que nous allions pour faire cramer deux nouvelles barques. En apparence, cela ressemble à une tentative désespérée pour sauver les chaloupes. Mais difficile d'y croire, même en se forçant. Trop simple, trop évident. La ruse ne prend pas mais le mal est fait. Notre retraite se voit coupée par le reste de la meute qui surgit dans la demi-minute qui suit depuis quelques rochers à la lisière de la plage où elle s'était dissimulée. Ça va être du un contre deux ou peu s'en faut.


                    Bah, on s'emmerdera pas à les traquer au moins.

                    Je jette un regard à mon supérieur en protection rapprochée. A t-il seulement vécu ce genre d'affrontement ? Saura t-il donné les ordres adéquats et garder son sang-froid au milieu de la mêlée ? De bonnes questions. Je sais pas pourquoi, j'ai envie de lui accorder ma confiance sur ce coup. Au pire, si ça s'embarque mal, je retourne ma veste et basta. L'amour de l'uniforme, je connais pas. Mais on en est pas encore là.

                    Dans la bande qui n'est plus distante que d'une cinquantaine de mètres maintenant, un trop zélé – y'en a toujours un – sort du rang. Et comme il se doit, il veut s'en prendre au scalp du plus gradé de notre bande. Quand le canon de son arme pointe vers sa cible, une détonation claque. Ce cher Trovahechnik n'a subit aucun dommage. Hormis quelques sueurs froides peut-être. Mais le kamikaze se retrouve lui avec une main teintée de rouge, pétoire et quelques doigts dans le sable tandis que mon flingue encore fumant regagne sa place à ma ceinture.


                    S'attaquer à un Commandant des Ghost Dogs, ça se mérite les gars...

                    'lieutenant Morgan a pas l'air ravi de mon intervention. Jlui ai ptetre bouffé sa minute de gloire, qui sait ? Mais je fais qu'me plier aux instructions qui m'ont été données, moi. Évidemment côté rouge, face à pareille injonction à la baston, on ne se fait pas prier. Dans une sourde clameur, la masse s'élance vers nous, coupe choux et pistolet au poing. Dans quelques secondes, ils seront à notre contact.

                    Allez Commandant, surprends-moi.

                    Mon premier champ de bataille, ça va être émouvant.
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