Le Royaume de la Veine était connu pour offrir richesse et chance à ses habitants, pourtant, en y mettant les pieds, Abou Dhabi était loin de s'imaginer à quel point le destin se révélerait malchanceux pour lui. En effet, sa rencontre avec sa première victime allait lui faire prendre le chemin de rencontres malheureuses.
Mais en quoi Abou Dhabi a à voir avec l’histoire de notre petite Sanderrienne perdue dans son exploration des blues ? Depuis son aventure sur l’île de Cocoyashi et de Pétales, elle s’est faite enrôler sur un navire marchand en tant que cuisinier pour continuer de visiter les différents coins du monde et apprendre la cuisine du monde entier. Ses pas la menant sur l’île de la Veine. Une île de South Blue atypique dans le sens où une partie non-négligeable de la population est extrêmement chanceuse. Tout le contraire de notre cuisinière en somme.
D’après les rumeurs, la cuisine de l’île était basée sur les trèfles, une idée bizarre selon Robina, en quoi une plante qui n’est même pas aromatique rendrait les plats meilleurs ? Le sultanat de Pétales, lui avait apporté des souvenirs avec Farros et Aleister, le concours de cuisine avec ces deux olibrius avait haut en couleur. Le marin n’avait pas été d’une grande aide, mais au moins ils s’étaient bien amusés tous les deux. La ville de Verminia avait été un choc prochain pour la Sanderrienne, les bâtiments d’acier qui montaient haut dans le ciel, se construisant sans faire attention à la nature aux alentours. Elle n’avait jamais rien vu d’aussi impressionnant, ni d’aussi laid en même temps.
Elle n’y avait vu que des personnes cherchant à survivre par tous les moyens, la plupart travaillant dans des usines de parfums pour un maigre pécule. Elle s’était promis de revenir pour essayer de les aider et changer ça. Elle ne savait pas comment encore. La petite cuisinière aux cheveux longs avait pris un navire en partance pour le royaume de la Veine pour deux raisons, la cuisine en premier, il ne faut pas se mentir, la petite a un problème avec. La deuxième, une rumeur disait que les personnes vivant sur l’île étaient extrêmement chanceuses, elle se disait qu’elle pourrait peut-être trouver un porte-bonheur pour contrer la malchance familiale qui la collait elle et sa mère tous les jours.
La bonne chose de ces nombreux voyages est qu’elle s’habituait aux voyages en mer, elle n’avait plus autant le mal de mer qu’avant. Elle arrivait à travailler sans en renverser partout, elle ne rendait plus ses repas par-dessus bord et elle arrivait à dormir. Un petit miracle. Mais maintenant qu’elle posait le pied sur la terre ferme, c’était l’île qui se mettait à faire des roulis. Alors qu’elle n’avait toujours pas l’équilibre, elle avait commencé à avancer sur le pont de bois. Les marins encore sur le navire marchand se moquait d’elle au loin, mais elle s’en fichait. Une nouvelle aventure l’attendait !
Avec la démarche d’un canard, elle fit ses premiers pas sur les pavés des rues de Lokail. Le premier pavé qu’elle rencontra fut bien sur l’un des rares qui étaient déchaussés. Elle perdit l’équilibre et s’étala de tous son long sur le sol alors que les ustensiles de cuisine qui étaient accrochés à l’arrière de son sac tombèrent dans un concert assourdissant autour d’elle. Dans sa chute, une lanière de son sac s’était déchirée, elle ne tenait plus et l’ancienne seconde de cuisine ne pouvait plus attacher ses poêles, wok et autres casseroles derrière elle. Elle souffla comme si l’univers lui en voulait personnellement avant de récupérer tout ce qui était sur le sol.
Sa première expérience sur l’île lui prouvait une chose, la chance ne viendrait pas si elle venait à vivre ici. En grommelant un peu, elle partit avec les bras pleins et se posa à la première terrasse pour ne plus avoir l’air ridicule avec tout ce qu’elle avait dans les mains. Elle examina son sac et vit la couture avait lâché au niveau de son épaule. Pas de fil, pas d’aiguilles, rien pour réparer son sac, elle allait devoir faire avec les moyens du bord. Et ils étaient plus que restreints.
Le système D marche toujours et cette fois, il n’allait pas être piqué des hannetons, fois de Robina. Elle prit le bout de sa lanière en cuir après avoir remis son sac sur son épaule, la seule qui tenait encore à son sac fourre-tout. Elle joua avec la bande de cuir qui pendouillait du bas de son sac pour voir à quel endroit elle devrait l’attacher pour l’avoir en bandoulière. Après plusieurs tâtonnements, elle trouva enfin le bon endroit, il lui manquait cependant du fil et une aiguille. Tout en cherchant une solution pour réparer son sac à dos, une mouette factrice se posa près d’elle.
Notre chasseuse de primes fit avec les moyens du bord et noua la lanière cassée à celle qui était encore intacte pour qu’elle passe à l’avenir en travers de son torse. Elle testa la solidité du tout en rangeant de nouveau son wok, ses ustensiles, ses poêles et autres gros volumes à l’arrière en sautillant légèrement. Pas de casses, ni chutes. Un bon point, elle dut cependant se contorsionner dans tous les sens pour sortir de la prison qu’était devenu son sac. C’est sur ce tableau que le serveur arriva sur la terrasse pour prendre la commande de la femme aux cheveux bleus.
Un grand sourire sur le visage du serveur et une expression gênée sur celle de la Sanderrienne, elle prit un ragoût de poisson de rivière avec sa salade de trèfle. Pendant ce temps, la mouette était partie en expédition en sautillant de table en table, regardant de gauche à droite dans la rue. Elle se retourna et lâcha un cri sonore en voyant la cuisinière sur la même terrasse que le volatile. Elle battit des ailes violemment, comment sa cliente osait-elle se cacher du facteur ? Elle lui avait fait un mauvais tour, elle allait devoir se venger !
En quelques battements d’ailes, elle se retrouva devant sa cliente. Elle lui cria dessus. Comment osait-elle lui jouer un tour pareil ? Elle déposa une énorme liasse de papier sur la table. Le serveur revint sur ses entrefaites et déposa sur la table le ragoût. La mouette, pour se venger, ni une ni deux, plongea son bec dans la soupe et avala un énorme morceau. Elle lança un regard mauvais à sa cliente avant de s’envoler. Son travail était fini.
Robina se gratta la tête avant de comprendre que le paquet de feuilles était pour elle et qu’elle venait de se faire voler une partie de son plat par un volatile haineux. Le serveur repartit avec l’assiette, une mouette qui vole le repas d’un client ça n’était pas bon pour l’image du restaurant. Pendant ce temps, la fraîchement chasseuse de primes ouvrit son colis, des centaines de feuilles volantes d’avis de recherches. De moins d’un million de berries à plus d’un milliard.
Les yeux de Robi se mirent à briller en voyant ces sommes. Elle pourrait ouvrir son restaurant dès maintenant avec ce genre d’argent en poche. Mais elle pouvait toujours rêver. Elle feuilleta les nombreuses feuilles avant que son plat ne revienne. Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons chauffait le visage et les bras de la petite demoiselle attablée. La chaleur était douce, le vent lui rafraîchissait la peau, l’air iodé lui apaisant l’esprit.
Son ragoût était bon, des pommes de terre juste cuite à l’eau assaisonné avec un peu de thym et de laurier. La viande de poisson était du Zeus Faber, un poisson à la chair délicieuse, cependant pour lui, il ne se vendait pas très bien, dû à son aspect dégoutant. Garnis de pointes, de petites taches noires avec une énorme mâchoire garnie de dents énormes. Il était boudé la plupart du temps par les clients, seul ceux qui se connaissaient en poisson en prenaient.
Alors qu’elle feuilletait l’énorme laisse d’avis de recherche, d’un œil, tout en mangeant son ragoût en enfournant sa cuillère du coin de la bouche. Un jeune homme en uniforme courrait dans la rue. Il regardait partout, autour de lui. Il s’arrêta un instant pour reprendre son souffle quand il tomba sur la pile de paperasse que regardait d’un œil distrait. Il se rapprocha alors de la dame assise à la terrasse, sa chance lui soufflait qu’elle fût la solution à son problème. Il ne devait pas la laisser s’échapper. Il se racla la gorge pour attirer son attention et se présenta.
Madame, je me présente Timothy Koon, je fais parti de la brigade de l’île de la Veine. D’après ce que je peux voir, vous êtes chasseuse de primes n’est-ce pas ?
Euh… Oui. Mais…
Parfait, vous allez peut-être pouvoir m’aider alors ! Nous suspectons un scélérat de la pire espèce d’être l’un de nos suspects et la prime est plus que généreuse sur sa tête. Je suis sûr que cela peut vous intéresser.
Oui, mais…
Parfait alors ! Venez, il n’y a pas de temps à perdre alors !
C’est sans même pouvoir dire quoi que ce soit que Robina se fit emmener par le brigadier. Quelle histoire quand même, elle venait de commencer à manger qu’on lui enlevait son repas. Mais bon, elle pourrait peut-être se faire quelques berries dans l’histoire.
Mais en quoi Abou Dhabi a à voir avec l’histoire de notre petite Sanderrienne perdue dans son exploration des blues ? Depuis son aventure sur l’île de Cocoyashi et de Pétales, elle s’est faite enrôler sur un navire marchand en tant que cuisinier pour continuer de visiter les différents coins du monde et apprendre la cuisine du monde entier. Ses pas la menant sur l’île de la Veine. Une île de South Blue atypique dans le sens où une partie non-négligeable de la population est extrêmement chanceuse. Tout le contraire de notre cuisinière en somme.
D’après les rumeurs, la cuisine de l’île était basée sur les trèfles, une idée bizarre selon Robina, en quoi une plante qui n’est même pas aromatique rendrait les plats meilleurs ? Le sultanat de Pétales, lui avait apporté des souvenirs avec Farros et Aleister, le concours de cuisine avec ces deux olibrius avait haut en couleur. Le marin n’avait pas été d’une grande aide, mais au moins ils s’étaient bien amusés tous les deux. La ville de Verminia avait été un choc prochain pour la Sanderrienne, les bâtiments d’acier qui montaient haut dans le ciel, se construisant sans faire attention à la nature aux alentours. Elle n’avait jamais rien vu d’aussi impressionnant, ni d’aussi laid en même temps.
Elle n’y avait vu que des personnes cherchant à survivre par tous les moyens, la plupart travaillant dans des usines de parfums pour un maigre pécule. Elle s’était promis de revenir pour essayer de les aider et changer ça. Elle ne savait pas comment encore. La petite cuisinière aux cheveux longs avait pris un navire en partance pour le royaume de la Veine pour deux raisons, la cuisine en premier, il ne faut pas se mentir, la petite a un problème avec. La deuxième, une rumeur disait que les personnes vivant sur l’île étaient extrêmement chanceuses, elle se disait qu’elle pourrait peut-être trouver un porte-bonheur pour contrer la malchance familiale qui la collait elle et sa mère tous les jours.
La bonne chose de ces nombreux voyages est qu’elle s’habituait aux voyages en mer, elle n’avait plus autant le mal de mer qu’avant. Elle arrivait à travailler sans en renverser partout, elle ne rendait plus ses repas par-dessus bord et elle arrivait à dormir. Un petit miracle. Mais maintenant qu’elle posait le pied sur la terre ferme, c’était l’île qui se mettait à faire des roulis. Alors qu’elle n’avait toujours pas l’équilibre, elle avait commencé à avancer sur le pont de bois. Les marins encore sur le navire marchand se moquait d’elle au loin, mais elle s’en fichait. Une nouvelle aventure l’attendait !
Avec la démarche d’un canard, elle fit ses premiers pas sur les pavés des rues de Lokail. Le premier pavé qu’elle rencontra fut bien sur l’un des rares qui étaient déchaussés. Elle perdit l’équilibre et s’étala de tous son long sur le sol alors que les ustensiles de cuisine qui étaient accrochés à l’arrière de son sac tombèrent dans un concert assourdissant autour d’elle. Dans sa chute, une lanière de son sac s’était déchirée, elle ne tenait plus et l’ancienne seconde de cuisine ne pouvait plus attacher ses poêles, wok et autres casseroles derrière elle. Elle souffla comme si l’univers lui en voulait personnellement avant de récupérer tout ce qui était sur le sol.
Sa première expérience sur l’île lui prouvait une chose, la chance ne viendrait pas si elle venait à vivre ici. En grommelant un peu, elle partit avec les bras pleins et se posa à la première terrasse pour ne plus avoir l’air ridicule avec tout ce qu’elle avait dans les mains. Elle examina son sac et vit la couture avait lâché au niveau de son épaule. Pas de fil, pas d’aiguilles, rien pour réparer son sac, elle allait devoir faire avec les moyens du bord. Et ils étaient plus que restreints.
Le système D marche toujours et cette fois, il n’allait pas être piqué des hannetons, fois de Robina. Elle prit le bout de sa lanière en cuir après avoir remis son sac sur son épaule, la seule qui tenait encore à son sac fourre-tout. Elle joua avec la bande de cuir qui pendouillait du bas de son sac pour voir à quel endroit elle devrait l’attacher pour l’avoir en bandoulière. Après plusieurs tâtonnements, elle trouva enfin le bon endroit, il lui manquait cependant du fil et une aiguille. Tout en cherchant une solution pour réparer son sac à dos, une mouette factrice se posa près d’elle.
Notre chasseuse de primes fit avec les moyens du bord et noua la lanière cassée à celle qui était encore intacte pour qu’elle passe à l’avenir en travers de son torse. Elle testa la solidité du tout en rangeant de nouveau son wok, ses ustensiles, ses poêles et autres gros volumes à l’arrière en sautillant légèrement. Pas de casses, ni chutes. Un bon point, elle dut cependant se contorsionner dans tous les sens pour sortir de la prison qu’était devenu son sac. C’est sur ce tableau que le serveur arriva sur la terrasse pour prendre la commande de la femme aux cheveux bleus.
Un grand sourire sur le visage du serveur et une expression gênée sur celle de la Sanderrienne, elle prit un ragoût de poisson de rivière avec sa salade de trèfle. Pendant ce temps, la mouette était partie en expédition en sautillant de table en table, regardant de gauche à droite dans la rue. Elle se retourna et lâcha un cri sonore en voyant la cuisinière sur la même terrasse que le volatile. Elle battit des ailes violemment, comment sa cliente osait-elle se cacher du facteur ? Elle lui avait fait un mauvais tour, elle allait devoir se venger !
En quelques battements d’ailes, elle se retrouva devant sa cliente. Elle lui cria dessus. Comment osait-elle lui jouer un tour pareil ? Elle déposa une énorme liasse de papier sur la table. Le serveur revint sur ses entrefaites et déposa sur la table le ragoût. La mouette, pour se venger, ni une ni deux, plongea son bec dans la soupe et avala un énorme morceau. Elle lança un regard mauvais à sa cliente avant de s’envoler. Son travail était fini.
Robina se gratta la tête avant de comprendre que le paquet de feuilles était pour elle et qu’elle venait de se faire voler une partie de son plat par un volatile haineux. Le serveur repartit avec l’assiette, une mouette qui vole le repas d’un client ça n’était pas bon pour l’image du restaurant. Pendant ce temps, la fraîchement chasseuse de primes ouvrit son colis, des centaines de feuilles volantes d’avis de recherches. De moins d’un million de berries à plus d’un milliard.
Les yeux de Robi se mirent à briller en voyant ces sommes. Elle pourrait ouvrir son restaurant dès maintenant avec ce genre d’argent en poche. Mais elle pouvait toujours rêver. Elle feuilleta les nombreuses feuilles avant que son plat ne revienne. Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons chauffait le visage et les bras de la petite demoiselle attablée. La chaleur était douce, le vent lui rafraîchissait la peau, l’air iodé lui apaisant l’esprit.
Son ragoût était bon, des pommes de terre juste cuite à l’eau assaisonné avec un peu de thym et de laurier. La viande de poisson était du Zeus Faber, un poisson à la chair délicieuse, cependant pour lui, il ne se vendait pas très bien, dû à son aspect dégoutant. Garnis de pointes, de petites taches noires avec une énorme mâchoire garnie de dents énormes. Il était boudé la plupart du temps par les clients, seul ceux qui se connaissaient en poisson en prenaient.
Alors qu’elle feuilletait l’énorme laisse d’avis de recherche, d’un œil, tout en mangeant son ragoût en enfournant sa cuillère du coin de la bouche. Un jeune homme en uniforme courrait dans la rue. Il regardait partout, autour de lui. Il s’arrêta un instant pour reprendre son souffle quand il tomba sur la pile de paperasse que regardait d’un œil distrait. Il se rapprocha alors de la dame assise à la terrasse, sa chance lui soufflait qu’elle fût la solution à son problème. Il ne devait pas la laisser s’échapper. Il se racla la gorge pour attirer son attention et se présenta.
Madame, je me présente Timothy Koon, je fais parti de la brigade de l’île de la Veine. D’après ce que je peux voir, vous êtes chasseuse de primes n’est-ce pas ?
Euh… Oui. Mais…
Parfait, vous allez peut-être pouvoir m’aider alors ! Nous suspectons un scélérat de la pire espèce d’être l’un de nos suspects et la prime est plus que généreuse sur sa tête. Je suis sûr que cela peut vous intéresser.
Oui, mais…
Parfait alors ! Venez, il n’y a pas de temps à perdre alors !
C’est sans même pouvoir dire quoi que ce soit que Robina se fit emmener par le brigadier. Quelle histoire quand même, elle venait de commencer à manger qu’on lui enlevait son repas. Mais bon, elle pourrait peut-être se faire quelques berries dans l’histoire.