Un flocon tomba sur le nez de la petite fille qui courrait dans la rue pavée. La neige crissait sans ses pas alors qu’elle allait le plus vite possible. La petite passa sa main sur son visage pour essuyer les gouttes. La température de son corps avait fait fondre la neige qui tombait sur l’archipel, comme presque tous les jours de la semaine. Ses petites bottines vertes avalaient la distance pour se diriger vers le port, le navire était enfin arrivé. En six mois Robina n’avait pas vu sa maman, elle avait hâte de la serrer dans ses bras.
Un grand sourire sur le visage, les habitants de la capitale d'Ykhion lui firent de grands gestes de la main. Ici, tout le monde se connaissait. La vie était rude, mais douce. La froidure du climat était contrebalancée par la chaleur du cœur des habitants, toujours prêt à aider leur prochain. Robina s’arrêta un instant, elle ne voyait plus son père derrière elle. Elle croisa les bras d’un air boudeur pour l’attendre. Du haut de ses huit ans, elle devenait grande, quatre-vingt-deux centimètres maintenant, plus grande que son voisin, il lui avait toujours dit qu’elle était petite, maintenant, c’était son tour de le narguer.
Au bout de deux minutes, le père de la petite put être vu au loin, un grand homme, le visage un peu dur, mais un large sourire s’afficha sur son visage dès qu’il put de nouveau voir sa fille. Des cheveux bleus, dont la Sanderrienne avait hérité, une barbe bleue taillée en bouc. Des épaules larges, un corps fin et des vêtements chauds pour contrer le froid. Voilà qui était le père de Robina. Conseiller du roi, occupé la plupart du temps toute la journée, la gamine passait le plus clair de son temps à courir dans les rues de la capitale pour s’amuser avec les autres enfants.
La petite avait des étoiles plein les yeux en regardant son père. Pour elle, il était un héros, toujours à s’occuper des affaires du royaume pour aider le roi Vodran. Elle attendait son père, dès qu’il serait à son niveau elle pourrait repartir à toute vitesse pour se dépêcher d’arriver le plus vite possible au navire qui ramenait sa mère à la maison, mais son père ne l’entendait pas de cette oreille. Alors qu’elle se retournait pour repartir, il l’attrapa sous les aisselles et la mit sur ses épaules.
Mais papa, je suis plus une petite fille, je suis une grande maintenant ! Je veux pas être sur tes épaules, c‘est pour les bébés !
Ma gazelle en miel, si tu es sur mes épaules, tu pourras voir maman de plus loin non ? Et donc tu pourras lui faire plus vite un câlin, tu ne crois pas ?
La loupiotte partit dans une intense réflexion alors que son père avait déjà commencé à marcher. Elle était déjà piégée par l’argument. Elle ne pouvait plus descendre maintenant qu’il s’était remis en route. Il fit exprès de monter et descendre, comme si la petite chevauchait un cheval, elle parti d’un grand rire aux éclats. Les bras écartés, les jambes autour des épaules de son papa, retenues par ses mains puissantes, elle ne risquait pas de tomber.
Le vent dans les cheveux, telle une bannière bleue, la petite riait sur les épaules de son père. Ils s’arrêtèrent sur le chemin du port pour prendre un chausson aux pommes. Un peu acides, les chaussons étaient chauds, sortant du four. Un sirop de sucre pour faire briller. La petite mordit à pleines dents dans la viennoiserie qui croustilla. Des miettes tout autour de la bouche de Robina, un grand sourire sur son visage, ils reprirent leurs chemins.
Alors qu’ils continuaient tous les deux leur chemin, ils croisèrent un régiment des Givrelames. Les hommes se trouvaient en armures de cuirs, rembourrés de fourrure de yack. Ils saluèrent le père et sa fille sur ses épaules avant de continuer leur patrouille. Fier que son papa soit quelqu’un d’aussi fort pour se faire saluer par les gardes de l’île, Robina se remit bien sur ses épaules tout en continuant de manger son chausson aux pommes. Des brisures tombaient sur les cheveux de son paternel alors qu’elle continuait de mordre à pleine dent dans sa pâtisserie.
Après une petite dizaine de minutes sur les épaules de son père, la petite vit le navire qui ramenait sa mère à la maison. Elle trépignait d’impatience et ses pieds battaient sur les épaules de son papa. Pour ne pas se faire rouer de coups, il déposa la gamine sur le sol des quais. En attendant que le bateau accoste, Robina finit son chausson aux pommes. La rampe glissa pour que les passagers puissent descendre, mais alors qu’elle venait tous juste de toucher le sol en bois recouvert de neige, la pile électrique aux cheveux bleus partis à toute vitesse et remonta celle-ci.
Alors qu’elle venait d’arriver sur le pont, Chiara Lorn, mais sur Sanderr, elle s’appelait Chiara Erwolf, prit sa fille dans ses bras. Elle embrassa sa fille avant de la regarder. Un grand sourire sur le visage, du futur paratonnerre de Mile High Purgatory , et pour le moment chef de secteur de Jotunheim, était heureuse de retourner chez elle. Elle débarbouilla alors sa fille avec la manche de son gros manteau contre le froid.
Eh bien alors ma gazelle en miel ? Tu es toute cracra, comment tu as fait ton compte ?
Les mains sur les hanches, elle réprimandait sa fille avec un grand sourire sur le visage. Six mois, qu’elles ne s’étaient pas vues et sa fille avait bien grandi. Elle était contente de la revoir et c’était plus pour la taquiner que pour la gronder.
C’est papa, il m’a acheté un chausson aux pommes. Et puis c’était très très bon.
Une petite bouille sur le visage, elle regarda sa mère avec des yeux larmoyants et une petite voix. Ça marchait toujours avec sa maman, elle ne pouvait pas lui en vouloir. La maman de Robina fondit comme neige au soleil et prit sa fille dans ses bras avant de lui faire un baiser sonore sur la joue. Alors que la petite Sanderrienne se trouvait dans les bras de sa mère, elle vit un petit garçon aux cheveux verts sur le pont qui les regardait toutes les deux. Elle lui fit un grand coucou de la main avec un sourire.
Un grand sourire sur le visage, les habitants de la capitale d'Ykhion lui firent de grands gestes de la main. Ici, tout le monde se connaissait. La vie était rude, mais douce. La froidure du climat était contrebalancée par la chaleur du cœur des habitants, toujours prêt à aider leur prochain. Robina s’arrêta un instant, elle ne voyait plus son père derrière elle. Elle croisa les bras d’un air boudeur pour l’attendre. Du haut de ses huit ans, elle devenait grande, quatre-vingt-deux centimètres maintenant, plus grande que son voisin, il lui avait toujours dit qu’elle était petite, maintenant, c’était son tour de le narguer.
Au bout de deux minutes, le père de la petite put être vu au loin, un grand homme, le visage un peu dur, mais un large sourire s’afficha sur son visage dès qu’il put de nouveau voir sa fille. Des cheveux bleus, dont la Sanderrienne avait hérité, une barbe bleue taillée en bouc. Des épaules larges, un corps fin et des vêtements chauds pour contrer le froid. Voilà qui était le père de Robina. Conseiller du roi, occupé la plupart du temps toute la journée, la gamine passait le plus clair de son temps à courir dans les rues de la capitale pour s’amuser avec les autres enfants.
La petite avait des étoiles plein les yeux en regardant son père. Pour elle, il était un héros, toujours à s’occuper des affaires du royaume pour aider le roi Vodran. Elle attendait son père, dès qu’il serait à son niveau elle pourrait repartir à toute vitesse pour se dépêcher d’arriver le plus vite possible au navire qui ramenait sa mère à la maison, mais son père ne l’entendait pas de cette oreille. Alors qu’elle se retournait pour repartir, il l’attrapa sous les aisselles et la mit sur ses épaules.
Mais papa, je suis plus une petite fille, je suis une grande maintenant ! Je veux pas être sur tes épaules, c‘est pour les bébés !
Ma gazelle en miel, si tu es sur mes épaules, tu pourras voir maman de plus loin non ? Et donc tu pourras lui faire plus vite un câlin, tu ne crois pas ?
La loupiotte partit dans une intense réflexion alors que son père avait déjà commencé à marcher. Elle était déjà piégée par l’argument. Elle ne pouvait plus descendre maintenant qu’il s’était remis en route. Il fit exprès de monter et descendre, comme si la petite chevauchait un cheval, elle parti d’un grand rire aux éclats. Les bras écartés, les jambes autour des épaules de son papa, retenues par ses mains puissantes, elle ne risquait pas de tomber.
Le vent dans les cheveux, telle une bannière bleue, la petite riait sur les épaules de son père. Ils s’arrêtèrent sur le chemin du port pour prendre un chausson aux pommes. Un peu acides, les chaussons étaient chauds, sortant du four. Un sirop de sucre pour faire briller. La petite mordit à pleines dents dans la viennoiserie qui croustilla. Des miettes tout autour de la bouche de Robina, un grand sourire sur son visage, ils reprirent leurs chemins.
Alors qu’ils continuaient tous les deux leur chemin, ils croisèrent un régiment des Givrelames. Les hommes se trouvaient en armures de cuirs, rembourrés de fourrure de yack. Ils saluèrent le père et sa fille sur ses épaules avant de continuer leur patrouille. Fier que son papa soit quelqu’un d’aussi fort pour se faire saluer par les gardes de l’île, Robina se remit bien sur ses épaules tout en continuant de manger son chausson aux pommes. Des brisures tombaient sur les cheveux de son paternel alors qu’elle continuait de mordre à pleine dent dans sa pâtisserie.
Après une petite dizaine de minutes sur les épaules de son père, la petite vit le navire qui ramenait sa mère à la maison. Elle trépignait d’impatience et ses pieds battaient sur les épaules de son papa. Pour ne pas se faire rouer de coups, il déposa la gamine sur le sol des quais. En attendant que le bateau accoste, Robina finit son chausson aux pommes. La rampe glissa pour que les passagers puissent descendre, mais alors qu’elle venait tous juste de toucher le sol en bois recouvert de neige, la pile électrique aux cheveux bleus partis à toute vitesse et remonta celle-ci.
Alors qu’elle venait d’arriver sur le pont, Chiara Lorn, mais sur Sanderr, elle s’appelait Chiara Erwolf, prit sa fille dans ses bras. Elle embrassa sa fille avant de la regarder. Un grand sourire sur le visage, du futur paratonnerre de Mile High Purgatory , et pour le moment chef de secteur de Jotunheim, était heureuse de retourner chez elle. Elle débarbouilla alors sa fille avec la manche de son gros manteau contre le froid.
Eh bien alors ma gazelle en miel ? Tu es toute cracra, comment tu as fait ton compte ?
Les mains sur les hanches, elle réprimandait sa fille avec un grand sourire sur le visage. Six mois, qu’elles ne s’étaient pas vues et sa fille avait bien grandi. Elle était contente de la revoir et c’était plus pour la taquiner que pour la gronder.
C’est papa, il m’a acheté un chausson aux pommes. Et puis c’était très très bon.
Une petite bouille sur le visage, elle regarda sa mère avec des yeux larmoyants et une petite voix. Ça marchait toujours avec sa maman, elle ne pouvait pas lui en vouloir. La maman de Robina fondit comme neige au soleil et prit sa fille dans ses bras avant de lui faire un baiser sonore sur la joue. Alors que la petite Sanderrienne se trouvait dans les bras de sa mère, elle vit un petit garçon aux cheveux verts sur le pont qui les regardait toutes les deux. Elle lui fit un grand coucou de la main avec un sourire.
Dernière édition par Robina Erwolf le Jeu 14 Mai 2020, 22:55, édité 1 fois