OSWALD D'HELSING
• Pseudonyme : Pas de surnom connu.
• Age : Trente ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Agent en formation ?
• Groupe : Cipher Pol 5
• Age : Trente ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Agent en formation ?
• Groupe : Cipher Pol 5
• But : Apporter la gloire au Gouvernement Mondial, assurer sa pérennité.
• Équipement : Rien de spécial.
• Parrain : Personne !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, c'est le DC de Genkishi.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Raphaël Andersen.
Codes du règlement :
• Équipement : Rien de spécial.
• Parrain : Personne !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, c'est le DC de Genkishi.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Raphaël Andersen.
Codes du règlement :
Description Physique
Si quelque chose est certain, à propos de moi, c'est bien que je possède un corps d'Apollon. Enfin, voyez par vous-même, fou que vous êtes. Mon sculptural corps se hisse à pas moins de deux mètres du sol, dans les bons jours, et Dieu seul sait que je suis rarement dans un mauvais jour. Ma saillante musculature, que dis-je, mon incroyable musculature me fait atteindre des sommets, d'abord au niveau du poids, une centaine de kilos, à tout casser. Arrêter la description de ma personne serait une honte, tout bonnement car le meilleur reste à venir. Commençons par ce visage, sculpté par la main des divins eux-même. Une mâchoire carrée au possible, un visage anguleux, marqué par des traits relativement fins. Venons-en ensuite à cette chevelure, coupée court, presque aussi carrée que mon visage, les boucles brunes qui étaient autrefois miennent, se sont adoucies pour désormais, tirer vers le châtains clair, en plus d'avoir subit un lissage forcé. Mon nez est fin, aucuns défauts à dénoter ici non plus, et je dirais la même chose, finalement, de mes lèvres fines. Tu pensais que c'était finis, n'est-ce pas ? Je te vois, là, assis sur ta chaise, attendant que cette laborieuse description se termine. Je le sais, ne le nie pas. Mais qu'en serait-il de ma personne, sans ce qui la caractérise le plus, et ce qui fait tomber toute femmes à mes pieds. Je parle, bien évidemment, de cette divine moustache, aux couleurs de ma chevelure. Bien placée sous mon nez, taillée au millimètres près chaque jour, de chaque mois, de chaque années, elle semble si légère, et à la fois si lourde, qu'il serait judicieux de se demander comment elle ondule ainsi au vent. Tes yeux descendent doucement plus bas, sur mon corps ainsi offert à ton regard, et tu te délectes probablement de ce que tu vois. Une musculature saillante, en tout point. Mes pectoraux sont aussi gonflés, et imposants que mon idéologie, à l'image de ma volonté, ils donnent ensuite sur une ceinture abdominale absolument hors du commun. Ne soyez pas médisants, le six-pack est complet, bel et bien tracé. Mes cuisses font la taille d'un gamin bien proportionné, probablement, alors que mes bras s'apparenteraient presque à celui d'un Géant, si on pouvait ramener ceux-ci à taille humaine. Je ne préfère pas vous faire le détail de mes dorsaux, mais il est évident que mis à nus, ceux-ci ressortent avec arrogance, fierté, probablement très mal placée.
Je ne vous ais pas encore perdu, à la bonne heure, il est temps d'en venir à la tenue. Pour le coup, je fais dans le soft, si on oublie que celles-ci sont taillées exprès pour ma personne, tant je sors des standards du commun des mortels. Des bottines de cuir, brunes, sombres, maintenues par d'épaisses lanières et sangles, à la semelle aussi dure que mes phalanges. Ensuite, vient un jean toujours impeccable, noir, emprisonnant mes cuisses monstrueuses, mettant en valeur ce qui me sert de fessier, et n'étant retenu que par une braguette, fermeture éclair, du plus bel effet. Finalement, je couvre le haut de mon corps d'un gilet à manches courtes, ou même sans manches parfois, doté d'une fourrure épaisse au niveau du col. Enfin, ça, c'est quand je ne porte pas ma chemise du Cipher Pol, tout du moins. Chemise blanche, cravate noire, une petite poche au niveau du pectoral droit afin d'y ranger divers stylos, ou tout autre objet nécessaire à mon métier.
Il est temps de terminer cette description déjà beaucoup trop belle pour vos mirettes, en détaillant ma façon de parler. Le ton de ma voix est assez grave, posé, disons qu'il fait en sorte que l'on m'écoute, et que je n'ai point besoin de parler dans le vide. Pour ce qui est de ma démarche, celle-ci est appuyée, un poil lourde peut-être, en temps normal, pour asseoir ma présence, tout comme elle peut s'avérer légère, discrète, quand le besoin se fait sentir.
Voilà qui achève donc cette première partie de mon dossier. J'ose espérer que vous n'avez pas encore succombé à mon charme surnaturel, car il ne faudrait pas abandonner le reste de celui-ci.
Je ne vous ais pas encore perdu, à la bonne heure, il est temps d'en venir à la tenue. Pour le coup, je fais dans le soft, si on oublie que celles-ci sont taillées exprès pour ma personne, tant je sors des standards du commun des mortels. Des bottines de cuir, brunes, sombres, maintenues par d'épaisses lanières et sangles, à la semelle aussi dure que mes phalanges. Ensuite, vient un jean toujours impeccable, noir, emprisonnant mes cuisses monstrueuses, mettant en valeur ce qui me sert de fessier, et n'étant retenu que par une braguette, fermeture éclair, du plus bel effet. Finalement, je couvre le haut de mon corps d'un gilet à manches courtes, ou même sans manches parfois, doté d'une fourrure épaisse au niveau du col. Enfin, ça, c'est quand je ne porte pas ma chemise du Cipher Pol, tout du moins. Chemise blanche, cravate noire, une petite poche au niveau du pectoral droit afin d'y ranger divers stylos, ou tout autre objet nécessaire à mon métier.
Il est temps de terminer cette description déjà beaucoup trop belle pour vos mirettes, en détaillant ma façon de parler. Le ton de ma voix est assez grave, posé, disons qu'il fait en sorte que l'on m'écoute, et que je n'ai point besoin de parler dans le vide. Pour ce qui est de ma démarche, celle-ci est appuyée, un poil lourde peut-être, en temps normal, pour asseoir ma présence, tout comme elle peut s'avérer légère, discrète, quand le besoin se fait sentir.
Voilà qui achève donc cette première partie de mon dossier. J'ose espérer que vous n'avez pas encore succombé à mon charme surnaturel, car il ne faudrait pas abandonner le reste de celui-ci.
Description Psychologique
On dit de moi bien des choses, négatives comme positives. Le premier trait qui ressort, d'abord, lorsqu'on me rencontre, c'est le côté hautain. Appuyé par ma grande taille, et une arrogance démesurée, on me donne bien souvent un côté hautain. En effet, mon regard bleu océan vient souvent se poser sur vous, vous observant d'un air blasé, ou vous dominant tout simplement, vous relayant au rang de moins que rien. Cela vous offusque, le plus souvent, et je le conçois, mais que voulez-vous, il est difficile d'admettre sa place, auprès des plus grands. Ma force brute n'a d'égal que ma foi dans le Gouvernement Mondial. Quel incroyable organisation, n'est-ce pas, qui a su survivre à travers les âges, asseoir sa position sur le monde entier, et qui en dirige les démêlés, les tenants et aboutissants. Tout ennemi du GM est mon ennemi, et sera donc châtié sans distinction d'âge, de sexe, de motivations. Tous doivent se plier à l'ordre en place, assurer la pérennité de celui-ci, et son évolution à travers les âges. J'ai grandis dans la haute, je n'ai pas honte de le dire, et loin de là, je l'assume pleinement. Cette vie a forgé mes goûts, mes envies, il est difficile pour ma personne de ne pas vivre dans le luxe. J'ai connu l'oppulence, la fortune, et c'est toujours le cas, il n'est donc pas question de me priver, ou de laisser ma part à d'autres.
Droit dans mes bottes, déterminé, mes collègues peuvent me faire confiance, et être certain que je mènerais la mission qui m'a été confiée à bien, et ce, par n'importe quel moyen allant dans le sens du Gouvernement Mondial. Je marche dans le rang, de manière différente, honorable, sûr de moi, mais je marche tout de même dans le rang. Et il n'est pas question de s'en éloigner.
Droit dans mes bottes, déterminé, mes collègues peuvent me faire confiance, et être certain que je mènerais la mission qui m'a été confiée à bien, et ce, par n'importe quel moyen allant dans le sens du Gouvernement Mondial. Je marche dans le rang, de manière différente, honorable, sûr de moi, mais je marche tout de même dans le rang. Et il n'est pas question de s'en éloigner.
Biographie
J'ai vu le jour dans le Royaume de Saint-Urea, il y a de celà une trentaine d'années désormais. J'ai connu le calme de la deuxième enceinte de la ville, toute mon enfance. Par leur nom, leur sang, et leur héritage, mes parents ont sû garder leur lettres de noblesse, et m'ont toujours permis d'avoir une vie aisée. Depuis ma plus tendre enfance, mes envies, mes lubies ont toujours été comblées, d'aussi loin que je me souvienne. Mes parents possédaient, pouvaient tout m'offrir. Je n'ai jamais connu la faim, le manque, ou quelconque sentiment proche de ceux-là. Et tout cela, est encore d'actualité aujourd'hui. Pour autant, tout pouvoir se payer n'a pas toujours été qu'une bonne chose, loin de là, tout comme je n'ai pas toujours été l'homme fort que je suis aujourd'hui.
Quel lien entre ces deux propos, votre cerveau étriqué va bientôt en apprendre davantage.
Dès mon jeune âge, le médecin de la famille me diagnostiqua une dystrophie musculaire. Qu'est-ce qu'une dystrophie musculaire, vous vous demandez sûrement ? Cela consiste, aussi simplement et horriblement en une dégénérescence progressive de tout les muscles de mon corps. Chaque matin, se lever était plus dur, le moindre effort, devenait surhumain. Mes parents me regardaient, impuissants, en train de devenir peu à peu, une coquille vide, vidée de son énergie, vidée même de sa volonté. Je connaissais de plus en plus ma couche, et ma chambre, alors que mes membres ne me répondaient plus. Aucun des meilleurs docteurs que mes parents purent payer, ne réussirent à inverser la tendance. J'étais condamné, à une vie de malade, à une vie de moins que rien, à une vie de faible. Oh, je ne vais pas me cacher, j'ai beaucoup pleuré, en comprenant que plus le temps avançait, et plus rapidement ma fin approchait. La pitié, voilà ce que j'inspirais, la moindre personne qui venait me rendre visite avait pitié, et ça me rendait malade, d'autant plus. Les transfusions, les médicaments de toutes sortes, et de tout horizons, étaient devenus mon quotidien à partir de la douzaine.
Ma vie, toute mon existence avait été condamnée à cause de la génétique, et ce dès ma naissance. J'étais condamné à une mort infâme, une mort horrible, sans avoir jamais rien fait de ma vie. Cette idée me hantait, hantait mes nuits, me maintenait éveillée une bonne partie de celles-ci, et alors que la maladie gagnait du terrain, que je pensais être condamné, le destin, qui m'avait jusqu'alors abandonné, les êtres supérieurs, quel qu'ils soient, m'illuminèrent de leurs plus beaux rayons. Un hôpital, bijou de technologie avait vu le jour depuis quelques années sur l'île de Zaun, en plein coeur de North Blue. Avec l'avènement d'un nouveau gouverneur récemment, sa réputation explosa, et mes parents finirent par m'y envoyer. C'était la dernière chose qu'il leur restait à faire, dans leur tentative désespérée de sauver mon existence condamnée.
Les deux années qui suivirent, fûrent les plus difficiles de toute mon existence. Interné dans l'hôpital d'Ord Mantell, les expériences se suivirent, s'enchaînèrent. On me droguait, on me bourrait de médicaments tous plus infâmes, les uns que les autres. Plus d'une fois, j'ai perdu connaissance, plus d'une fois, j'ai faillis perdre la tête, m'abandonner à la folie. Les perfusions étaient devenues mon quotidien, mais elles étaient bien différentes de celles que j'avais connu. Ces différents liquides, verdâtres, rougeâtres, bleux, qui coulaient le long de ces tubes de plastiques fins, jusqu'à pénétrer mon corps. Leurs effets étaient tous plus différents, les uns que les autres. Mon pauvre corps, rachitique, squelettique, rejetait parfois les substances qu'on m'injectait, me lançant de manière horrible, plus encore que ma maladie. Des cris de douleurs, j'en ais laissés, dans cette vieille chambre aux briques et dalles blanches d'Ord Mantell. Des échos, aujourd'hui perdus dans les murs, symboles des séances de tortures qu'on m'infligea deux années durant. Mais c'était mon épreuve, mon juge de paix, il était certain que j'en sortirais plus fort que jamais je n'avais pu l'être, ni même l'imaginer.
Lors d'une soirée pluvieuse, alors que les gouttes et la pluie battante tapaient contre la vitre. Le docteur Singed vint à ma rencontre. Les yeux mi-clos, la vue encore embrumée par les précédentes de médicament, des gouttes de sueurs perlaient le long de mon front. J'avais chaud, horriblement chaud, malgré le fait que mon torse était complètement découvert. Je n'arrivais pas à saisir ce que Singed était en train de me dire, et je me contentais de le regarder, de le dévisager, tandis qu'il finit par s'approcher, une fiole à la main. Il vint saisir mon menton, je ressentis le plastique de ses gants contre ma peau. Ses doigts étaient froids, au moins autant que son regard, qui plongeait dans les entrailles de mon âme. Il vint porter la fiole à mes lèvres, et me fit avaler quelques longues gorgées du breuvage. Une, deux, trois, quatre secondes.. Après une bonne dizaine, mon ventre me lanca comme il ne m'avait jamais lancé. Je plaquais mes bras contre celui-ci, me serrait tout seul. J'avais l'impression que mes tripes étaient en train d'exploser, que tout l'intérieur de mon corps était sur le point d'être réduit en bouillis. Mes hurlements de douleur faisaient trembler les murs, du moins, ça donnait cette impression, et le professeur ressortit alors, tandis que je me tordais de douleur, sur mon lit d'hôpital, arrachant tout les câbles des perfusions qui me reliaient encore à leur médicament de malheur.
Finalement, la douleur était si insupportable, que s'ensuivit bien vite un trou noir. De ce qu'il s'était passé, suivant ce moment, je ne me rappela de rien, et ce encore aujourd'hui. Tout ce que je sais, c'est qu'en me réveillant, ma corpulence, avait changé du tout au tout. J'étais devenu l'Oswald que j'ai pu décrire plus haut, le grand, l'unique, le seul. Oswald d'Helsing était né, et avait enfin un avenir, à portée de mains.
Les médecins de l'hôpital cherchèrent à me garder, mais après quelques jours passés à me remettre de mes émotions, ils ne fûrent plus en mesure de me retenir. Sur mon chemin vers la liberté, nombre d'entre eux rendirent l'âme, faute aux tests de ma nouvelle force, et des nouvelles possibilités, qui s'offraient à moi.
Comment ça ? Vous n'en avez pas encore assez ? Vous êtes certains de ça ? Vous ne vous êtes pas encore endormis ? Me voilà impressionné, ma foi, vous êtes peut-être plus digne d'intérêt que je n'aurais pu le penser, aux premiers abords. J'imagine que vous êtes intéressés par la partie de ma vie, qui dépeint mon recrutement au sein du CP5. Bien, bien, il était temps d'y venir, de toute manière.
Suivant le retour sur South Blue, je retrouvais finalement mes parents, qui ne m'avaient plus vus depuis deux bonnes années. Quelle ne fût pas leur surprise, quand ils virent leur enfant devenu colosse, rentrer à la maison. Ma mère s'était évanouie, d'ailleurs, la première fois, je m'en rappelle encore. Cela avait été un tel choc, il faut dire, de faire face à cette divine transformation. Les années qui suivirent, je profita de leur situation confortable, pour retrouver la vie de noble, que j'avais presque oublié, suite à ce séjour infernal sur Zaun. Beuverie, bals, soirées enflammées auprès de toute les jeunes femmes du quartier, tout était bon pour profiter de la vie à pleine dent, la croquer comme je n'avais jamais pu la croquer.
Pour autant, je ne trouvais aucun objectif de vie. Tout me paraissait si éphémère, rien ne trouvait d'intérêt à mes yeux. Après quelques nouvelles et longues années de procrastination, je décidais de rallier l'île du Karaté, afin d'apprendre à me défendre. Malgré ma carrure, mon absence de technique m'avait plus d'une fois fait défaut, dans les bagarres de bar, suite à mes innombrables séances de beuverie. Il fallait y remédier, il n'était plus question de voir mon honneur bafoué par le prince Duslip, une fois de plus.
Je ralliais donc l'école du Dragon Blanc, afin de perfectionner mes techniques de combat, et notamment ma maîtrise des poings. Mes parents avaient décidés de me payer les meilleurs cours, les plus onéreux aussi, afin que je progresse le plus rapidement possible, et force est de constater que ceci donna de très bons résultats. Elève de Doragon, après quelques long mois d'entraînement, à la sueur de mon front, celui-ci m'approcha afin de rejoindre le Cipher Pol, et confit mon incroyable personne à Rie et Seppo. C'est eux, qui se chargèrent de ma formation pour rejoindre les rangs du Gouvernement Mondial. Ils m'apprirent les bases, et me permirent de me perfectionner, au moyen d'intensives séances, et d'innombrables exercices. Si je n'avais pas subis ce que j'avais subis, plus tôt dans ma vie, j'aurais, d'ailleurs, probablement abandonné. L'entraînement était exigeant, prenant, je n'avais plus le temps de rentrer sur Saint-Urea, mais c'était pour la bonne cause, je deviendrais enfin un membre du Cipher Pol, et j'aurais l'honneur de montrer la puissance du GM à qui de droit. Tel était mon nouvel objectif, apporter la gloire, et la perennité à l'organisation qui m'avait permis, à moi et mes parents, de nous enfoncer dans le luxe, et la richesse.
Quel lien entre ces deux propos, votre cerveau étriqué va bientôt en apprendre davantage.
Dès mon jeune âge, le médecin de la famille me diagnostiqua une dystrophie musculaire. Qu'est-ce qu'une dystrophie musculaire, vous vous demandez sûrement ? Cela consiste, aussi simplement et horriblement en une dégénérescence progressive de tout les muscles de mon corps. Chaque matin, se lever était plus dur, le moindre effort, devenait surhumain. Mes parents me regardaient, impuissants, en train de devenir peu à peu, une coquille vide, vidée de son énergie, vidée même de sa volonté. Je connaissais de plus en plus ma couche, et ma chambre, alors que mes membres ne me répondaient plus. Aucun des meilleurs docteurs que mes parents purent payer, ne réussirent à inverser la tendance. J'étais condamné, à une vie de malade, à une vie de moins que rien, à une vie de faible. Oh, je ne vais pas me cacher, j'ai beaucoup pleuré, en comprenant que plus le temps avançait, et plus rapidement ma fin approchait. La pitié, voilà ce que j'inspirais, la moindre personne qui venait me rendre visite avait pitié, et ça me rendait malade, d'autant plus. Les transfusions, les médicaments de toutes sortes, et de tout horizons, étaient devenus mon quotidien à partir de la douzaine.
Ma vie, toute mon existence avait été condamnée à cause de la génétique, et ce dès ma naissance. J'étais condamné à une mort infâme, une mort horrible, sans avoir jamais rien fait de ma vie. Cette idée me hantait, hantait mes nuits, me maintenait éveillée une bonne partie de celles-ci, et alors que la maladie gagnait du terrain, que je pensais être condamné, le destin, qui m'avait jusqu'alors abandonné, les êtres supérieurs, quel qu'ils soient, m'illuminèrent de leurs plus beaux rayons. Un hôpital, bijou de technologie avait vu le jour depuis quelques années sur l'île de Zaun, en plein coeur de North Blue. Avec l'avènement d'un nouveau gouverneur récemment, sa réputation explosa, et mes parents finirent par m'y envoyer. C'était la dernière chose qu'il leur restait à faire, dans leur tentative désespérée de sauver mon existence condamnée.
Les deux années qui suivirent, fûrent les plus difficiles de toute mon existence. Interné dans l'hôpital d'Ord Mantell, les expériences se suivirent, s'enchaînèrent. On me droguait, on me bourrait de médicaments tous plus infâmes, les uns que les autres. Plus d'une fois, j'ai perdu connaissance, plus d'une fois, j'ai faillis perdre la tête, m'abandonner à la folie. Les perfusions étaient devenues mon quotidien, mais elles étaient bien différentes de celles que j'avais connu. Ces différents liquides, verdâtres, rougeâtres, bleux, qui coulaient le long de ces tubes de plastiques fins, jusqu'à pénétrer mon corps. Leurs effets étaient tous plus différents, les uns que les autres. Mon pauvre corps, rachitique, squelettique, rejetait parfois les substances qu'on m'injectait, me lançant de manière horrible, plus encore que ma maladie. Des cris de douleurs, j'en ais laissés, dans cette vieille chambre aux briques et dalles blanches d'Ord Mantell. Des échos, aujourd'hui perdus dans les murs, symboles des séances de tortures qu'on m'infligea deux années durant. Mais c'était mon épreuve, mon juge de paix, il était certain que j'en sortirais plus fort que jamais je n'avais pu l'être, ni même l'imaginer.
Lors d'une soirée pluvieuse, alors que les gouttes et la pluie battante tapaient contre la vitre. Le docteur Singed vint à ma rencontre. Les yeux mi-clos, la vue encore embrumée par les précédentes de médicament, des gouttes de sueurs perlaient le long de mon front. J'avais chaud, horriblement chaud, malgré le fait que mon torse était complètement découvert. Je n'arrivais pas à saisir ce que Singed était en train de me dire, et je me contentais de le regarder, de le dévisager, tandis qu'il finit par s'approcher, une fiole à la main. Il vint saisir mon menton, je ressentis le plastique de ses gants contre ma peau. Ses doigts étaient froids, au moins autant que son regard, qui plongeait dans les entrailles de mon âme. Il vint porter la fiole à mes lèvres, et me fit avaler quelques longues gorgées du breuvage. Une, deux, trois, quatre secondes.. Après une bonne dizaine, mon ventre me lanca comme il ne m'avait jamais lancé. Je plaquais mes bras contre celui-ci, me serrait tout seul. J'avais l'impression que mes tripes étaient en train d'exploser, que tout l'intérieur de mon corps était sur le point d'être réduit en bouillis. Mes hurlements de douleur faisaient trembler les murs, du moins, ça donnait cette impression, et le professeur ressortit alors, tandis que je me tordais de douleur, sur mon lit d'hôpital, arrachant tout les câbles des perfusions qui me reliaient encore à leur médicament de malheur.
Finalement, la douleur était si insupportable, que s'ensuivit bien vite un trou noir. De ce qu'il s'était passé, suivant ce moment, je ne me rappela de rien, et ce encore aujourd'hui. Tout ce que je sais, c'est qu'en me réveillant, ma corpulence, avait changé du tout au tout. J'étais devenu l'Oswald que j'ai pu décrire plus haut, le grand, l'unique, le seul. Oswald d'Helsing était né, et avait enfin un avenir, à portée de mains.
Les médecins de l'hôpital cherchèrent à me garder, mais après quelques jours passés à me remettre de mes émotions, ils ne fûrent plus en mesure de me retenir. Sur mon chemin vers la liberté, nombre d'entre eux rendirent l'âme, faute aux tests de ma nouvelle force, et des nouvelles possibilités, qui s'offraient à moi.
Comment ça ? Vous n'en avez pas encore assez ? Vous êtes certains de ça ? Vous ne vous êtes pas encore endormis ? Me voilà impressionné, ma foi, vous êtes peut-être plus digne d'intérêt que je n'aurais pu le penser, aux premiers abords. J'imagine que vous êtes intéressés par la partie de ma vie, qui dépeint mon recrutement au sein du CP5. Bien, bien, il était temps d'y venir, de toute manière.
Suivant le retour sur South Blue, je retrouvais finalement mes parents, qui ne m'avaient plus vus depuis deux bonnes années. Quelle ne fût pas leur surprise, quand ils virent leur enfant devenu colosse, rentrer à la maison. Ma mère s'était évanouie, d'ailleurs, la première fois, je m'en rappelle encore. Cela avait été un tel choc, il faut dire, de faire face à cette divine transformation. Les années qui suivirent, je profita de leur situation confortable, pour retrouver la vie de noble, que j'avais presque oublié, suite à ce séjour infernal sur Zaun. Beuverie, bals, soirées enflammées auprès de toute les jeunes femmes du quartier, tout était bon pour profiter de la vie à pleine dent, la croquer comme je n'avais jamais pu la croquer.
Pour autant, je ne trouvais aucun objectif de vie. Tout me paraissait si éphémère, rien ne trouvait d'intérêt à mes yeux. Après quelques nouvelles et longues années de procrastination, je décidais de rallier l'île du Karaté, afin d'apprendre à me défendre. Malgré ma carrure, mon absence de technique m'avait plus d'une fois fait défaut, dans les bagarres de bar, suite à mes innombrables séances de beuverie. Il fallait y remédier, il n'était plus question de voir mon honneur bafoué par le prince Duslip, une fois de plus.
Je ralliais donc l'école du Dragon Blanc, afin de perfectionner mes techniques de combat, et notamment ma maîtrise des poings. Mes parents avaient décidés de me payer les meilleurs cours, les plus onéreux aussi, afin que je progresse le plus rapidement possible, et force est de constater que ceci donna de très bons résultats. Elève de Doragon, après quelques long mois d'entraînement, à la sueur de mon front, celui-ci m'approcha afin de rejoindre le Cipher Pol, et confit mon incroyable personne à Rie et Seppo. C'est eux, qui se chargèrent de ma formation pour rejoindre les rangs du Gouvernement Mondial. Ils m'apprirent les bases, et me permirent de me perfectionner, au moyen d'intensives séances, et d'innombrables exercices. Si je n'avais pas subis ce que j'avais subis, plus tôt dans ma vie, j'aurais, d'ailleurs, probablement abandonné. L'entraînement était exigeant, prenant, je n'avais plus le temps de rentrer sur Saint-Urea, mais c'était pour la bonne cause, je deviendrais enfin un membre du Cipher Pol, et j'aurais l'honneur de montrer la puissance du GM à qui de droit. Tel était mon nouvel objectif, apporter la gloire, et la perennité à l'organisation qui m'avait permis, à moi et mes parents, de nous enfoncer dans le luxe, et la richesse.
Informations IRL
• Prénom : Mathieu
• Age : 22 ans
• Aime : Plein de choses dont les mangas, les jeux vidéos.
• N'aime pas : Certaines choses.
• Personnage préféré de One Piece : Je dirais Zoro.
• Caractère : Je suis relativement sympathique et conciliant.
• Fait du RP depuis : Des années !
• Disponibilité approximative : Plusieurs jours dans la semaine.
• Comment avez-vous connu le forum ? A l'époque, je l'avais connu par Google !
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Oswald d'Helsing le Dim 12 Avr 2020 - 16:18, édité 7 fois