Modèle et Précisions
Onishiro
• Pseudonyme : Onishiro « Le Démon Blanc »
• Age : Environ 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Docteur
• Groupe : Marine / État major etc ...
• Age : Environ 25 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Docteur
• Groupe : Marine / État major etc ...
• But : Appliquer la loi de la Marine contre l'esclavagisme et faire appliquer la justice pour ne pas que les faibles se fassent écraser par les forts. Et ne plus jamais se soumettre.
• Équipement : Une épée fournie par la Marine. Un pistolet fourni par la Marine. Un équipage fourni par la Marine. Un Navire de Guerre fourni par la Marine. Un Buster Call fourni par la Marine. Je m'emballe ? ;) Alors va pour juste l'épée et le pistolet!
• Parrain : Nope
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non, c'est juste mon compte. (Par contre un compte avec la même adresse IP va sûrement s'inscrire et se connecter, il s'agit de mon frère IRL et pas un DC illégal)
Codes du règlement :
• Équipement : Une épée fournie par la Marine. Un pistolet fourni par la Marine. Un équipage fourni par la Marine. Un Navire de Guerre fourni par la Marine. Un Buster Call fourni par la Marine. Je m'emballe ? ;) Alors va pour juste l'épée et le pistolet!
• Parrain : Nope
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non, c'est juste mon compte. (Par contre un compte avec la même adresse IP va sûrement s'inscrire et se connecter, il s'agit de mon frère IRL et pas un DC illégal)
Codes du règlement :
Description Physique
« Ni trop fin, ni trop épais. » Dans un monde peuplé de créatures à la musculature titanesque et à la taille démentielle comme les géants, Onishiro fait l'effet d'un enfant, chétif et misérable. Pourtant, aux yeux des humains- ou des peuples nains vivant de par le monde- son corps n'attire aucun regard et s'il est taillé tout en finesse, il est loin d'être maigre et décharné.
Le physique d'Onishiro ressemble en réalité à celui de n'importe quel homme de plus d'une vingtaine d'année. Ou presque.
D'épais bandages sombres recouvrent la moitié gauche de son corps, dissimulant également son œil gauche et lui donnant un aspect parfois inquiétant. Témoins de son passé, ils cachent au yeux de tous une vérité contre laquelle il a juré de combattre toute sa vie.
Pourtant d'apparence froide, son œil visible bleu azur rempli de sérénité témoigne en réalité d'une personne chaleureuse et bienveillante envers les siens. Depuis qu'il rejoignit les rangs de la Marine, les soldats prirent l'habitude de le reconnaître grâce à son long manteau bleu nuit asymétrique laissant apparaître un bras entier. Et par ses cheveux. Ou plutôt sa mèche de cheveux blancs semblant jaillir de son front comme une aberration au milieu de sa chevelure épaisse et sombre. Cette mèche de cheveux caractéristique fut à l'origine de son nom qui en réalité n'en est pas un. Onishiro. La contraction de deux mots, oni pour le démon et shiro pour blanc, le démon blanc. Telle est l'appellation qu'il reçut encore enfant et qui devait le suivre indéfiniment jusqu'à ne faire plus qu'un avec ce que les gens assimilaient à son nom.
Encore dans les rangs de la Marine, il abandonna rapidement la chemise et le costume standard qu'il trouvait inconfortables pour ne garder sous sa veste longue, que le justaucorps moulant noir à col roulé d’entraînement ainsi qu'un pantalon sombre basique. A ses côtés se tenaient toujours le sabre et le pistolet reçus lors de la réussite de son entraînement à la base de la Marine et qui étaient pour lui, en plus d'armes, le symbole de son accomplissement en tant qu'homme libre désormais seul maître de son futur.
Mais, un dicton raconte que tout homme n'est rien de plus qu'une pièce de monnaie. Un côté face pour le « semblant », regroupant ce que chacun veut bien montrer aux yeux et au su de tous, un masque, une apparence permettant d'évoluer et de se préserver en même temps. Et un côté pile. Le coté qui révèle la vraie nature enfouie en chacun de nous, l'endroit où résident nos démons et le « vrai nous ».
Onishiro dissimule son côté pile sous ses bandages. Sa vérité.
D'innombrables cicatrices courent sur la moitié de son corps, rappels d'une opération chirurgicale qui a changé sa vie. Sa chair fut découpée, déchirée, arrachée, puis recousue avec soin, mais laissant derrière lui des vestiges qui ne s'effaceront plus jamais. C'est pourquoi il décida de les dissimuler de manière permanente derrière d'épais bandages.
Mais la partie de son corps la plus spéciale et secrète demeure son œil gauche. L’œil du démon qui lui valu l'autre moitié de son surnom, le démon blanc. Un œil sombre sans iris, presque noir car injecté de sang coagulé par les années, un œil obscur dont le centre semblait être un abysse sans fond capable d'aspirer jusqu'à votre âme même. Et sous cet œil, la marque du serviteur. Un tatouage au fer rouge courant jusque sur sa joue et prouvant qu'il fut autrefois un esclave, moins qu'une bête, un simple objet valant quelques pièces de métal.
Ce fut une époque où sa vie ne lui appartenait pas, et c'est pourquoi les bandages jouent ce double rôle de protecteur et de témoins, afin de lui permettre d'avancer vers le futur. Mais cette fois-ci avec une différence inégalable. Libre.
Description Psychologique
« La plus belle des roses recèle des épines pouvant être mortelles. »
Pour quiconque le côtoie et le connaît, Onishiro est un parangon de gentillesse. Il n'hésite pas un instant à aider les plus démunis et porte ses camarades dans la Marine dans son cœur, n'hésitant pas à mettre sa vie en jeu pour les protéger. Pour lui une « vie lumineuse » n'a pas de prix, et il faut tout mettre en œuvre pour la protéger. A l'inverse, une « vie obscure » synonyme de mal et de cruauté ne mérite pas même un seul regard et doit être exterminée sur le champ. Le monde est divisé en deux pour Onishiro, le blanc et le noir, le Bien et le Mal. Et il veut incarner cette étincelle de lumière qui anéantira les ténèbres de part le monde, jusqu'à ce que son corps meurtri ne demeure plus que l'ultime once de mal encore présente...
Peu bavard avec les personnes qui l'entourent, il n'en demeure pas moins généreux en sourires pour réchauffer les cœurs lorsqu'il l'estime justifié.
Il incarne la droiture et la morale de la Marine et ne supporte pas les injustices.
Sa douce aura chaleureuse et bienveillante laisse place en combat à une aura froide comme la glace. Onishiro possède une maîtrise de soi et de ses sentiments quasiment inhumaine. Il contrôle parfaitement ses émotions et tempère toujours les réactions les plus vives. Même lorsque le plus grand mal se présente à lui, il l'affronte et le terrasse de la manière la plus froide possible car il considère qu'il ne mérite pas davantage de sa personne. Autrefois faible et à la merci des plus forts, il s'est juré de ne plus jamais capituler et d'obéir à un autre. Seule la Justice est et demeurera son ultime maîtresse.
La seule personne pouvant percer cette carapace de contrôle n'est autre que son frère, Kurokami, son autre moitié détenant lui-aussi la « même vérité ».
Mais, car il y a toujours un mais, sous la douceur de ses gestes réside un démon caché. Caché sous ses bandages, se dissimule son « autre lui ».
Si par malheur, les bandages recouvrant son œil gauche venaient à être arrachés, alors l'autre personnalité d'Onishiro se révélerait : Onikage, l'ombre du démon.. Né de l'horreur vécue lorsqu'il était un esclave, celui qui répond désormais au nom de Onishiro était une véritable bête sauvage. Sous les coups de fouet de ses bourreaux, Onikage permit à Onishiro de survivre, accumulant et absorbant la souffrance pour la changer en rage infinie. Une rage inextinguible qui consume encore son cœur et qui le transforme en véritable bête sanguinaire dévastant tout sur son passage si l’œil caché venait à être dévoilé. Au départ une simple envie de survivre face à la douleur, cette envie se changea en haine et dévoila sa propre personnalité avec les années. Lorsque son œil sombre et ses blessures sont à vif, Onishiro se laisse submerger par son « autre lui », cette extension qui n'a pour but que la survie à tout prix. La face cachée de lui-même qu'il dissimule au monde constamment et qui existe sous son crâne. Il aimerait pouvoir s'en séparer, mais il sait qu'il lui doit la vie, car elle lui a permit de survivre alors qu'il aurait du mourir. Ils sont liés à jamais par la souffrance.
C'est cet être torturé mais pourtant profondément bon qui décida de parcourir le monde sous les couleurs de la Marine afin de laver le monde de sa noirceur, et de ne plus créer de créatures telles que lui-même...
Biographie
« Qui suis-je ? »
Il s'agit sans doute de la question que tout le monde se pose, et qui dicte la raison de vivre de chacun. Et si, pour une fois, la question n'était pas la même ? Et, pour une fois, si le « je » devenait « nous » ?
Il s'agit sans doute de la question que tout le monde se pose, et qui dicte la raison de vivre de chacun. Et si, pour une fois, la question n'était pas la même ? Et, pour une fois, si le « je » devenait « nous » ?
Il y a 25 ans, dans une petite ville de Rhétalia.
La nuit était plus noire que l'encre, pourtant la joie était partout et semblait illuminer le ciel comme en plein jour.
Le Maître allait avoir un fils.
Vieillissant, jamais il n'aurait pensé que sa femme lui donnerait enfin un fils, et depuis plusieurs mois l'allégresse était palpable dans tout le domaine. Chacun dans la vaste demeure attendait ce jour avec impatience, le jour de l’accouchement. Le Maître était posté derrière la porte, ses traits tirés par la fatigue alors que l'accouchement se prolongeait et qu'il entendait les cris de sa femme à travers l'épaisse porte en bois.
Tête baissée, un esclave s'avança pour lui proposer un rafraîchissement mais il le congédia d'un geste sec.
Au même moment, un nouveau cri retentit. Mais il n'appartenait pas à sa femme.
Le Maître bondit dans la pièce, et le temps sembla se figer. Ses yeux lui offraient un spectacle que son cerveau ne parvenait pas à comprendre. Un tas de chair informe, encore empli de sang maternel reposait entre les bras du docteur. Quatre bras et quatre jambes jaillissaient selon des angles improbables de deux bustes fusionnées l'un dans l'autre, comme si quelque Dieu malicieux dépourvu de bon sens avait décidé d'assembler deux nouveaux-nés en un. Mais au delà de ce spectacle repoussant, le Maître ne parvenait pas à détacher ses yeux des deux paires d'yeux qui le fixaient. Les deux têtes, dont la joue de l'une était fixée dans ce qui semblait être le dos de l'autre, le fixaient intensément et ne le quittaient pas du regard. Deux yeux rouges et deux yeux vairons, l'un rouge injecté de sang et l'autre d'un bleu polaire. Un regard effroyable.
La chose ne criait plus.
Le temps semblait figé.
« Mais qu... ? »
Les mots ne parvenaient pas à franchir sa gorge, comme pris au piège dans un étau invisible.
Un curieux mélange de désespoir et de pitié se peignaient sur le visage du docteur qui tenait toujours l'infortunée créature entre ses mains. Il observait tour à tour le père et la mère, ne sachant quelle conduite adopter.
Derrière le père, un nouveau cri retentit. Un hoquet d'horreur.
L'esclave au long bras qui lui avait apporté un rafraîchissement un peu plus tôt venait de passer la tête par l'ouverture de la porte et semblait figé face au spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
Le hoquet sembla relancer le temps.
Le rouge montant aux joues, le Maître saisit le sabre qui pendait à sa ceinture et plongea sa lame dans la bouche encore ouverte de l'esclave, embrochant son cerveau. Il se retourna furieux sans rengainer son arme encore ensanglantée et apostropha les seules personnes présentes dans la salle, sa femme et le médecin.
« Cet accouchement n'a jamais eu lieu femme. Tu entends ? JAMAIS. Cette... abomination ne recevra jamais de nom et deviendra un esclave, au même titre que les autres inhumains de cette maison. Qu'il disparaisse maintenant de ma vue! »
Le tonnerre grondait dans sa voix, et le docteur ne put que s'incliner devant le Maître des lieux en lançant un dernier regard désolé à la mère toujours en sueur allongée sur le lit.
Le Maître quitta la pièce sans un regard en arrière tandis que le médecin disparaissait au détour d'une autre porte, emportant l'enfant qui avait recommencé à hurler.
Seule, la mère plongea son visage dans ses mains tandis que ses sanglots déchirèrent le silence jusque tard dans la nuit.
Environ 8 ans plus tard
Onishiro et Kurokami se hâtèrent autant que possible pour rejoindre le salon des invités en claudiquant. Ils avaient depuis longtemps appris à se servir de leurs quatre jambes pour se déplacer efficacement et surtout rapidement, notamment afin d'éviter les punitions régulières sous forme de coups de pieds qu'ils recevaient dès qu'ils passaient à proximité du Maître.
Cette fois-ci, ce dernier leur avait demandé d'aller chercher le plateau de vin, ainsi que les 21 verres disposés en pyramide sur ce dernier pour ses invités. Pour une personne normale, porter le large plateau supportant le poids des 21 verres était déjà une épreuve plus que suffisante. Mais pour les frères siamois qui se déplaçaient de manière erratique, car obligés de répartir et réajuster leur poids entre chaque pas à cause de leur malformation, c'était un véritable calvaire.
« Nous mettons trop de temps pour arriver, le Maître va nous punir mon frère... »
« Tais toi et reste concentré sur le plateau Shiro. Si nous le faisons tomber ce sera encore pire.
Kurokami n'appelait jamais son frère Onishiro, car pour lui il n'y avait aucun démon en lui. Il se contentait donc de l'appeler Shiro. De la même manière, Onishiro appelait son frère simplement Kuro pour « noir », car il était l'autre côté de lui-même d'une certaine façon.
Onishiro cala l'un de ses bras un peu plus à l’extérieur du plateau pour assurer sa stabilité et se concentra sur sa paire de jambe pour rester coordonné avec son frère et accélérer légèrement l'allure.
Finalement, ils finirent par pousser la lourde porte qui menait à la salle de réception.
Le silence se fit suite à cette interruption et tous les regards convergèrent vers eux, les dévisageant avec un mélange d'horreur et de curiosité malsaine. Ils savaient qu'ils n'étaient qu'une bête de foire destinée à amuser la galerie, et que le Maître prenait un malin plaisir à organiser des fêtes de la sorte dans le seul but d'afficher sa créature. Et invariablement, ces fêtes se soldaient par la même fin...
Jetant un coup d’œil résigné à son frère, Onishiro engagea le pas et le corps biscornu se mu jusqu'à la table centrale d'un seul tenant. Les deux frères baissaient les yeux au sol pour ne pas croiser le regard des convives et se concentraient plutôt sur l'équilibre précaire des verres au dessus de leur tête. Ils avaient presque atteint un endroit suffisamment vide de la table pour y déposer l'objet de leur attention lorsque un éclair de douleur vint parcourir leur corps en les faisant sursauter. Le plateau perdit l'équilibre et les 21 verres se renversèrent en se brisant sur eux et sur le sol, projetant des dizaines d'éclats tranchants qui vinrent zébrer leur corps d'innombrables coupures.
Onishiro ne comprenait pas ce qui avait pu se passer car ils avaient quasiment atteint leur but et il essaya de décaler légèrement sa tête pour croiser le regard de son frère.
« Kuro... ? »
Il vit que sa moitié observait un couteau à beurre ensanglanté sur le sol. Il remonta la direction possible du couteau et comprit. Le Maître, à quelques mètres de la seulement, leur avait jeté un couteau délibérément pour leur faire lâcher le plateau. Le regard mauvais et un rictus malsain déformaient son visage gonflé par le vin.
L'audience explosa de rire.
« Misérable ! Incapable même de tenir un simple plateau ! Je devrais vous vendre au plus offrant ou mieux, mettre fin à l'existence de votre abomination de vie ! »
De l'écume se forma au coin de ses lèvres tandis que la rage s'emparait de lui et qu'il portait la main à sa ceinture.
Onishiro murmura vers son frère :
« Partons, vite... »
« C'est trop tard... et tu le sais... »
Rugissant, le Maître saisit son fouet et le fit claquer à travers les airs.
Les deux corps liés tentèrent de l'esquiver d'une réaction instinctive en décalant leur poids du corps sur la gauche mais c'était peine perdue. Le fouet était bien trop rapide et le cuir mordit leur chair comme si elle fut faite de vide. La douleur afflua.
Onishiro et Kurokami ne purent que plonger au sol contre la table, dans l'espoir de n'offrir à leur bourreau qu'une plus petite parcelle de chair où se déchaîner. Les quatre bras tentèrent de protéger chacun ce qui ce trouvait à leur portée tandis que les quatre jambes se recroquevillèrent telle une araignée malade. Onishiro ferma les yeux et savait que son frère faisait de même, en s'efforçant de penser à autre chose le temps que la rage du Maître se dissipe et que le fouet ne les fasse plus souffrir. Ils s'efforçaient de ne pas trop gémir car ils savaient que des hurlements n'auraient fait qu'attiser la frénésie de leur tourmenteur.
Soudain, Onishiro ressentit une étincelle au ceux de son cœur, comme une flamme brûlante. Si chaude qu'elle parvint à lui faire oublier la brûlure du fouet pour emplir tout son être l'espace d'un instant.
Son œil gauche aussi noir que la nuit s'ouvrit soudainement et fixa le Maître qui se figea l'espace d'un instant, comme paralysé.
« Que... ? Chien ! »
Les assauts reprirent alors de plus belle et le fouet fut plus acerbe que jamais, pourtant Onishiro ressentit en lui cette sensation nouvelle qui semblait lui donner une forme d'invincibilité incompréhensible. Les coups de fouets semblaient désormais lointains, et au lieu d'infliger cette douleur cinglante habituelle, chaque coup de fouet semblait revêtir la forme de flammes qui venaient gonfler le brasier déjà présent dans son cœur.
Son œil de démon qui lui valu son surnom finit par se fermer lui aussi avant qu'il se sente sombrer dans l'inconscience sous le nombre trop important de flagellations, pourtant il entendit distinctement quelques mots provenant du brasier dans son cœur.
« Nous survivrons. Et nous brûlerons le mal. »
Ce fut sa première rencontre avec Onikage.
5 ans plus tard
Elle est morte, pensèrent les deux frères.
Cette fois-ci, ils n'y survivraient pas.
Onishiro et Kurokami se regardèrent et surent qu'ils n'avaient plus le choix : il leur fallait fuir.
« Allons sur la berge et prenons un bateau, la mer est notre seule chance. »
« Ou notre fin. » conclut Kurokami.
Leur corps se mit en action et bondit à travers les couloirs de la vaste demeure pour atteindre la sortie et fuir jusqu'aux rives du fleuve.
Pas un seul instant ils n'accordèrent un regard au corps de leur Maître étendu derrière eux sur le sol.
Quelques instants auparavant, et alors que le Maître les insultait copieusement et menaçait de les battre comme à l'accoutumée, une esclave même pas âgée de 8 ans était entrée dans la pièce pour changer les draps. Ivre de fureur envers les siamois, l'entrée de la jeune fille sonna comme le début des hostilités. Il se saisit de son fouet et le fit claquer au visage de la nouvelle venue, lui arrachant une gerbe de sang et un gazouillement étranglé. Le deuxième coup la frappa une nouvelle fois au front et sa boite crânienne produisit le bruit d'un fruit trop mur lorsqu'il touche le sol.
Il n'y eu jamais de troisième coup.
Trois bras percutèrent le Maître de plein fouet, lui coupant la respiration et le faisant hoqueter de stupeur. Joignant ses deux mains libres au dessus de la tête en un semblant de marteau, Kurokami frappa leur bourreau sur la nuque tandis qu'Onishiro lui asséna un coup de pied à l'entrejambe.
Comme s'il était composé de chiffons, le Maître s'affaissa, inconscient.
« Tuez-le ! »
La voix retentit au sein d'Onishiro, comme une envie brûlante et pressante. Onikage, son autre lui. Il se manifestait sporadiquement lorsqu'Onishiro faisait face à une situation qu'il ne parvenait plus à maîtriser ; bien souvent lorsqu'il se faisait battre.
Il était le seul à entendre cette voix, son frère Kurokami était totalement imperméable à ce phénomène. Pourtant il lui en avait parlé, ce à quoi son frère avait conclu que tant que cette voix souhaitait leur survie, ça ne le gênait pas.
Mais à l'instant présent, leur survie semblait très mal engagée.
Refoulant l'envie meurtrière, Onishiro suivit les pas de son frère jusqu'au corps étendu de la jeune servante. Ils ne purent malheureusement que constater la mort de la jeune esclave le visage éclaté, à peine une enfant, et se rendirent compte qu'il n'avait désormais plus le choix : ils devaient s'enfuir le plus loin possible. Car cette fois-ci lorsque le Maître se réveillerait, rien ne pourrait plus les empêcher de se faire tuer.
Courant, gesticulant, grimaçant, le duo difforme parcourut le long chemin les séparant de l'étendue d'eau d'une seule traite. Onishiro savait que ce serait la fin de leur vie telle qu'ils la connaissaient. Ils espéraient juste que cette fin soit également le début d'une nouvelle...
« Là, une barque ! » hurla Kurokami.
Sans prendre le temps de se concerter, les deux frères bondirent et sautèrent dans l'embarcation, saisissant chacun des rames à la va vite et poussant sur leurs bras de toutes leurs forces pour s'enfuir.
Pour (sur)vivre.?
40 jours et 40 nuits plus tard.
Leurs forces les avait totalement abandonnés au bout de douze jours.
Sept jours de plus avaient été nécessaires pour que les rames soient perdues à jamais.
Leur estomac se tut huit jours plus tard, lorsqu'ils n'eurent même plus la force d'avoir faim.
Ils n'étaient désormais plus qu'un amas de chair abandonné des Dieux ballotté au sein d'une mer tantôt calme, tantôt déchaînée mais sans aucune prise sur leur destin.
Les treize derniers jours ne furent qu'une accumulation de rêves éveillés, d'hallucinations comateuses et de cauchemars où le Maître les retrouvait pour leur ôter la vie en dévorant leur cœur. Même Onikage, son autre lui finit par se taire. A cet instant, Onishiro pensa que c'était la fin, et qu'il allait mourir, qu'ils allaient mourir tous les deux, ou tous les trois selon le point de vue.
Pourtant la barque heurta du solide.
C'était un miracle que le fagot de bois qui fut autrefois une barque put encore flotter, mais le sens de l'humour des Dieux était sans égal. Onishiro et Kurokami avaient atteints un rivage.
Ils eurent juste le temps d'apercevoir plusieurs silhouettes courir jusqu'à eux avant de sombrer dans l'abîme sans fin de l'inconscience.
L'Après...
L'île où le destin les avait conduit était la base G-4, le QG de South Blue.
Là, la fortune avait revêtu la forme d'un gentil bonhomme à la blouse blanche disposant de nombreuses connaissances, un médecin de talent qui avait tenté un acte que personne n'aurait cru possible. Ni même imaginé. Fort des savoirs technologiques de la Marine, le docteur opéra.
Et sépara les siamois.
Les deux furent un et l'un devint deux.
La fièvre s'empara de leurs corps meurtris, mais Onishiro survécut. Tout comme Kurokami. Pour la première fois ils purent se contempler face à face et se tenir tête à tête en frères. Désormais, la Marine serait leur famille et ils deviendraient, toujours ensembles mais cette fois-ci côte à côte, les représentants de la Justice à travers le Monde.
Informations IRL
• Prénom : Jérémy
• Age : 26 ans
• Aime : Les bouquins, le cinéma, sortir faire la fête, la danse, la bouffe.. Plein de trucs MDR
• N'aime pas : Euh... Les cons ? Et l'hiver, j'aime pas l'hiver, il fait froid. Sauf Noël, ça c'est trop cool mais il fait pas froid parce que je reste devant la cheminée.
• Personnage préféré de One Piece : Barbe Blanche. (en vrai je sais pas, y en a pleins..)
• Caractère : ben, je pense que je suis plutôt sympa et bon délire, voilà. Rendez vous sur la CB !
• Fait du RP depuis : J'ai arrêté depuis 10ans, j'ai décidé de m'y remettre sur un coup de tête il y a 2 jours MDR Mais sinon j'en avais fais pendant plusieurs années avant ça.
• Disponibilité approximative : Très variable, mais au moins 1 fois/semaine.
• Comment avez-vous connu le forum ? Je le connaissais déjà depuis fort fort longtemps.
ONE PIECE REQUIEM