Modèle et Précisions
Jashin Kuriboh Grimmgar
• Pseudonyme : Le démon rouge
• Age : 20 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain Voir ici.
• Métier : Artiste Martial
• Groupe : Pirate
• Age : 20 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain Voir ici.
• Métier : Artiste Martial
• Groupe : Pirate
• But : Devenir un grand artiste martial pour ne plus jamais être impuissant ,ni à la mercie de ses tortionnaires. Et pour ce faire il veut croiser le plus grand nombre de combattants possible afin de s’imprégner de leur façon de se battre et de créer son propre art martial, un art martial ultime et complet.
• Équipement : deux chaîne en acier de 2 mètres chacune, les extrémités de celles-ci se termine en un espèce d'hameçon avec une pointe et trois autres pointes incurvées qui viennent entourer la première. (pour donner une idée : https://vignette.wikia.nocookie.net/darwinsgame/images/f/f1/Shuka2.png/revision/latest/scale-to-width-down/310?cb=20170520115452&path-prefix=fr)
• Parrain : ø
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?ø
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
• Équipement : deux chaîne en acier de 2 mètres chacune, les extrémités de celles-ci se termine en un espèce d'hameçon avec une pointe et trois autres pointes incurvées qui viennent entourer la première. (pour donner une idée : https://vignette.wikia.nocookie.net/darwinsgame/images/f/f1/Shuka2.png/revision/latest/scale-to-width-down/310?cb=20170520115452&path-prefix=fr)
• Parrain : ø
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?ø
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
Description Physique
Jashin est un jeune homme de 20 ans, sa vie à été pour la majeur partie régi par les arts martiaux, cependant il a décidé de ne pas suivre l’exemple de beaucoup d’athlète qui se gonfle en muscle au détriment de leur agilité. de ce fait la chevelure rouge possède une taille d’ 1m80 pour un poids de 72kg, un physique élancé, une musculature finement dessiné. Jashin est né avec la bizarre particularité d’avoir des dents extrêmement pointue, on pourrait se méprendre avec la machoir d’un homme-poisson, si dans sa jeunesse cette tare lui faisait honte, aujourd’hui il la met en valeur grâce à un masque qui recouvre la moitié basse de son visage laissant cependant sa bouche et sa dentitions mystérieuse apparente. Pour renforcer son côté monstrueux et terrifiant, le combattant à contouré ses yeux d’un trait fin et noir qui remonte en vague sur ses tempes, donnant à son regard un aspect perçant, donnant le sentiment que ses prunelles bleus sonde l’intégralité de votre âme. Chose qui est loin d’être erronée.
Tout dans son comportement trahit son orgueil et son assurance parfois injustifié. Il regarde toujours ces interlocuteurs de haut, lorsqu’il daigne leur adresser la parole alors il fera tout pour que vous ne vous sentiez pas supérieur à sa personne, si vous avez de la chance, il pourrait vous montrer que pour lui vous êtes son égal et un rival, mais jamais supérieur, après pour ce qui est de le penser… Lorsqu’il se déplace, il a la fâcheuse tendance à attarder son regard sur tout ceux qu’il croise, forçant ces derniers soit à baisser le regards ou bien à entamer un énième conflit sans nul autre but qu’être le meilleur coq. Et Jashin n’a pas peur, et même saute sur toute les opportunités pour montrer que son entraînement porte ses fruits. Comme dit plus haut le rouquin est un artiste martial, il a commencé sa discipline très jeune, à force de combattre autant d’adversaire différent il a fini par s’éloigner du style pédagogique que lui avait enseigné son maître.
En effet, si il a toute les bases qui façonne un combattant, Jashin développa son propre style, à vrai dire, il utilise deux styles de combat :
Tetsu Hebi Style ; Jashin est équipé de deux chaînes longues deux mètres, celles-ci sont attaché à deux bracelet en fer qui sont attaché à ses poignets, le principe étant qu’il utilise ses armes pour frapper son adversaire à distance, mais aussi il peut se servir de ses chaînes pour entraver et même se déplacer par des angles surprenant utilisant ces chaînes pour se balancer et se propulser par exemple.
Et le Tetsu no Uroko Style qui est une variante du style décrit plus haut consiste à enrouler sa chaîne autour de ses propres membre pour utiliser des capacités au corps à corps renforcé par l’acier des chaînes.
Sa confiance transpire dans son flot de parole, sa voix malicieuse n’aide rarement à masquer la fourberie dont est capable le combattant, n’hésitant pas à s’égosier de rire, ses grandes dents pointues grande ouverte.
Description Psychologique
Jashin est encore jeune, il se laisse hanter par un passé où la défaite et la solitude étaient ses seuls amies, aujourd’hui il les hait et les fuis plus que nul autre. De fait, il utilise tous les moyens possible pour obtenir le succès et il ne trie pas non plus son entourage afin de ne jamais être seul. De ce fait le combattant n’a que des relations superflue, de plus sa fâcheuse tendance à s'enorgueillir pour un rien et à rabaisser quiconque menacerait sa fausse place de numéro un auto-attitré aura tendance à repousser les gens qui auraient eut la fine idée de vouloir se rapprocher de cet être paumé. En effet les séquelles de sa tendre enfance sont qu’il s’est enfermé au monde, il s’est isolé au fond de lui même sans que celui-ci se rende compte qu’il est ses propre fers qui le maintiennent prisonnier dans une cage de solitude. Pourtant malgré son caractère égoïste, on peut quelquefois percevoir une étincelle de bienveillance.
En effet, si Jashin donne l’impression de haïr le monde, le gros dur a au moins de l’affection et un respect mal dissimulé pour celui qui lui a fait mettre les deux pieds dans le monde du combat et des arts martiaux et si la plupart du temps il fait comme si il ne l’écoutait pas, l’élève boit toutes les paroles de son maître et il n’est pas rare qu’il fasse ainsi un effort pour s’en montrer digne en protégeant plus démuni que lui. En revanche, si l’artiste martial est un très mauvais perdant, il est aussi un mauvais gagnant puisqu’en effet, lorsqu’il prend l’avantage sur un adversaire celui-ci ne se fera pas prier pour lui en faire voir de toute les couleurs et de prouver sa suprématie plus que de raison, faisant preuve parfois d’une cruauté sans pareille, allant jusqu’à blesser à outrance, surtout lorsque sa victime fut un fou prétentieux qui se vantait des mérites qui ne lui collait pas tant que ça, ironique n’est ce pas ?
Comme dit un peu plus haut, Jashin ayant été un éternel perdant étant plus jeune désormais maintenant qu’il a développé sa propre force et ses capacités à pouvoir s’emparer de la victoire, celui-ci fait preuve d’une grande ingéniosité pour que cette dernière ne lui échappe pas, jugeant que la loyauté, la bravoure et l’honneur n’ont rien à faire dans un combat il use de tous les moyens et surtout des plus malhonnête pour mettre son adversaire à genoux avant de piétiner son visage et son ridicule honneur. Son maître sans être outrement fier de cette particularité qu’à son élève à se jouer fourbement de ses ennemis ne lui à jamais réellement reprocher cette conduite, en effet les arts martiaux existe pour faire la guerre, et à la guerre seule les vainqueurs sont sur de survivre, de fait il est rassuré que son protégé soit si ingénieux pour assurer sa survie.
Jashin a 20 ans, et il a passé sa vie sur l'Île du Karaté, et il a selon-lui épuisé les ressource d’apprentissage pour parfaire son art, et depuis ses 15 ans, soit quand il a donné vie à son propre style et que la victoire a commencé à lui sourire plus que la défaite il a également commencé à caresser l’espoir de quitter son île pour découvrir les autres formes de combat qu’utilisait les gens par delà le monde pour s’en inspirer, s’y confronter et les surpasser.
Biographie
Votre biographie doit raconter votre vie, pas seulement un événement précis. Essayez d'être large tout en zoomant sur les événements importants, qui ont fait de votre personnage ce qu’il est. Ne vous perdez pas en longueur pour autant, afin de ne pas décourager votre lecteur. Si votre fiche ne rentre pas dans un seul post, c'est déjà beaucoup trop long. Attention, la biographie est l'un des éléments déterminants pour votre futur niveau. Essayez d'être agréable à lire, imaginatifs, créatifs.
Jashin à vue le jour sur l’Île du Karaté, dans les mers du South Blue. Sa naissance fut d’emblée marqué par le malheurs, en effet sa mère ayant été de faible constitution avait tout de même pris le risque de porter la vie en son sein, voulant l’offrir et tellement plus encore. Comme attendu, après une rude grossesse, le travail le fut bien plus encore, la femme était allongé dans le lit, les joues creusées par la faiblesse, les neufs mois précédent l’ayant laissé dans un état de faiblesse bien plus grave que tous ceux qu’elle ait pu traversé durant sa courte vie. L’accouchement dura des heures, un temps interminable tant pour la sage-femme et toute celles qui étaient là pour tenter désespérément de sauver l’être à venir ainsi que la mère de l’enfant et plus encore pour le père qui était à l’extérieur de la pièce, assistant impuissant aux allers et venus qui le plongeaient dans une angoisse profonde. Après près d’une journée d’effort surhumain, dans le village résonnaient les cris du nouveaux nés, l’homme qui à l’extérieur avait passé cette même journée à veiller et se ronger les sangs, surpris par les pleurs de son enfant sursauta du banc sur lequel il reposait, une infirmière vint à sa rencontre, elle eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour formuler l’autorisation d’entrer que celui-ci s’était déjà engouffrer par la porte pour rencontrer la femme qu’il aimait déjà et le fils où la fille qu’il devrait aimer avec autant de dévouement.
Seulement, si la vie s’écoulait et débordait de l’enfant, sa femme elle, l’avait perdu. Laissant ce pauvre homme brisé qui devrait élever ce bébé seul.
…
Jashin était assis sur un rocher, observant la mer qui s'étendait de toute part devant lui, il regardait sur ses poignet les bracelets qui était là pour qu’il puisse manipuler ses chaînes qui lui avait conféré tant de titre à ce jour. Il leva la tête pour que son visage fasse face au ciel en soupirant bruyamment. Le film de sa vie se mit à se jouer dans son esprit.
Son film s’ouvrit sur lui encore enfant, six ans, premiers souvenir il était assis à table, sa nourrice était dans son dos affairée à préparer le repas du midi :
- Brownhilde ? Demanda l’enfant à la jeune femme, est-ce que c’est vrai que je suis un monstre ?
Tout deux avaient été blessé par ces propos, la nourrice, lâcha la salade qu’elle était en train d’éplucher, essuya ses mains dans son tablier et se retourna pour aller poser ses doigts tendres sur les épaules de ce pauvre enfant :
- Enfin Jashin… Evidemment que tu n’en n’es pas un…
Le petit leva la tête en cherchant le regard bienveillant de sa nourrice :
- Les autres enfants n’arrête pas de me le répéter… Et puis… papa aussi… On dirait qu’il n’est pas content que je soit son fils…
Les larmes de l’enfant commençait à faire briller ses petits yeux bleus. Brownhilde retournait la chaise sur lequel il était assis pour qu’il lui fasse face, elle le regarda tendrement pendant un long moment. Les mots de l’enfants lui faisait du mal. En effet les conséquence dramatiques de sa naissance avait fait que son père ne lui accordait quasiment aucune attention, il s’était engagé dans la Marine, passant la majorité de son temps au QG de l'île. Les rares moment où il rentrait à la maison il s’enfermait dans sa propre chambre, adressant à peine un regard à son fils, de plus la malformation dentaire dont il avait hérité à la naissance rendait le contact avec les autres enfants difficile.
- Ecoute mon enfant, tu n’es pas un monstre, tu es Jashin ! Un petit marmot de six ans qui se pose déjà beaucoup trop de question pour son âge ! Quant à ton père, il est juste fatigué car il travail énormément…
Evidemment ceci était un mensonge, mais elle ne pouvait laisser ce pauvre enfant à ces démons. Elle était la seule personne à s’occuper vraiment de Jashin et à lui faire montre d’affection. Elle pinça le nez du marmot tout sourire, celui-ci lui répondit d’un sourire, ses dents pointue dehors puis elle retourna terminer la préparation du repas.
…
Lorsque Jashin n’était plus en train d’étudier avec Brownhilde, celui-ci s’en allait jouer dehors, si les autres enfants ne daignait pas jouer avec lui, l’enfant s’était fait d’un petit chiot abandonné un ami inséparable avec lequel il vivait de grandes aventure. Il se baladait dans les rues de son villages s’éloignant loin de sa maison pour s’approcher des divers dojo qui parcouraient son île, regardant avec des étoiles dans les yeux les combattants qui s’entrainaient et faisaient montre de techniques impressionnantes autant pour un si jeune garçon que pour un adulte peu habitué à regarder ce genre d'affrontement.
Quand le soleil commençait à perdre de son altitude dans le ciel, Jashin et son ami canidé reprenait le chemin du retour, parcourant le trajet heureux de partager ce moment avec un être qui le comprenait et le faisait tant rire, il avait alors hâte de retrouver sa nourrice pour lui raconter ce qu’il avait pu voir lors de son escapade, celle-ci lui reprochait de partir si loin de la maison mais au fond elle était heureuse de voir que son “petit garçon” s’épanouissait autant. Seulement, il n’était pas du tout rare que lorsqu’il était hors de chez lui, Jashin tombe sur d’autre enfants, ceux-ci s’amuser à se moquer et à maltraiter le petit rouquin, lui faisant remarquer que ses dents étaient celles d’un monstre et que c’était pour ça que sa maman était partie. Et si le brimé avait la mauvaise idée de répondre à ses assaillants alors ceux-ci s’en prenait à lui physiquement, se mettant à plusieurs pour le frapper.
Il rentrait alors couvert de bleu et de boues, Brownhilde inquiète et outrées de ces vils garnements ne prenait guère le temps d’aller choper ces vermines, préférant user de ce temps pour soigner et nettoyer son petit protéger. Passant le reste de la soirée avec lui pour qu’il oublie les vilains enfants qui lui avaient fait du mal en lui redonnant le sourire. Elle le rassurait en lui disant que si ces enfants étaient cruel c’était parce que leur parents ne les éduquaient pas correctement, mais qu’avec le temps ils arrêteraient et deviendraient gentils, même avec Jashin.
Pourtant, lors d’une de ces fameuse sortie, Jashin tomba à nouveau sur les enfants qui lui faisaient du mal dès qu’ils le pouvaient, une fois de plus ils finirent par le frapper et le jeter par terre, seulement, le chiot qui prit à coeur de défendre son ami attrapa l’un d’eux par le bras et le mordit. Malheureusement, malgré les bonnes intentions de l’animal, celui-ci était trop faible pour parvenir à ne serait-ce que mettre en fuite les agresseurs. Cela n’eut que pour effet de transférer la colère des enfants sur la pauvres bêtes, l’espace d’un instant, la bête fut la cible des coups, l’instant de trop. Le petit chiot était encore fragile et les enfants trop inconscient, ils frappèrent tellement que l’animal fut gravement blessé. Lorsque les agresseurs s’eurent lassé d’exprimer leur colère ils s’en allèrent en laissant les deux êtres sans défense dans la boue.
Lorsque Jashin trouva enfin la force de se relever, il vit son ami gisant sur le sol, un filet de sang dégoulinant de sa gueule, il respirait encore mais celui-ci peinait grandement à effectuer une respiration complète. La poitrine de l’enfant se serra d’instinct, il ne comprenait pas vraiment mais il avait l’intime conviction que si il ne se dépêchait pas il ne pourrait plus jamais jouer avec son ami. il le souleva alors, le serrant contre sa mince poitrine et il se dirigea à vive allure retrouver Brownhilde, elle, elle saurait quoi faire. Alors il courra, de toute ses forces, plusieurs fois ses jambes menaçèrent de céder et de faire s’écrouler l’enfant, mais il se rattrapa à chaque fois in-extremis. Quand il put enfin apercevoir sa modeste maison celui-ci se mit à s'époumoner :
- Brownhilde ! Brownhilde !
Personne ne lui répondait, peut-être ne criait-il pas assez fort, tout en continuant de courire il inspira tout l’air qu’il put avant de le relâcher dans un dernier cris :
- Nourrice !!
Une fois encore le silence fut sa seule réponse, il était enfin à un mètre du palier de sa porte quand ses jambes s’emmélèrent de panique et le fit s’étaler sur le sol, il eut juste assez de réflexe pour serrer plus fort son compagnon pour que celui-ci n’en subisse pas le choc. il se releva péniblement et entra dans sa maison, Brownhilde n’était pas là, et si elle ne l’était pas c’était que son père était rentré. Peu importe, il se hâta de trouver son père qui était dans sa chambre :
- Papa ! Papa ! Il faut que tu m’aide ! Mon ami ne va pas bien.
L’homme l’observa le regard vide, il ne semblait même pas voir ce qui se tenait devant lui et il l’envoya s’occuper ailleurs d’une voix terne et tout aussi vide que ces yeux :
- Pas maintenant Jashin ! Va jouer dehors si tu veux.
Le garçon se retint d’éclater en sanglot mais un flots de larmes s’était emparé de ses yeux océans, il quitta la maison et alla s’asseoir sur le palier de la maison, son ami dans ses bras, il resta avec lui jusqu’à ce que son seul ami ne rende son dernier souffle. Accablé par le chagrin, la colère et la solitude Jashin pleura tout son soul en silence, regardant le corps sans vie du petit animal qui avait payé la défense du petit garçon de sa vie.
…
Il avait passé la nuit dehors avec son ami sans vie dans les bras. Son père était retourné à ses quartier au QG de l’île, il était passé à côté de son fils et de son triste spectacle et pourtant il était parti sans même adresser un mot à Jashin, il ne releva même pas l’animal dans les bras de l’enfant. C’est Brownhilde qui retrouva un Jashin abattu toujours assis la tête sur la dépouille de son ami. Remarquant la scène de loin, elle se précipita jusqu’à lui. Sans mot dire elle enroula ses bras autours des épaules du petit garçon et elle étreignit fortement. Elle ne put retenir un petit rictus en pensant que le tuteur de cet enfant l’avait laissé dans un tel état et qu’il avait daigné partir travailler de la sorte. Après un moment passé tous trois serrés la nourrice proposa d’enterrer l’animal et de lui donner une tombe digne d’un roi. Jashin renifla et s’essuya les yeux, il releva la tête et sans un mot il acquiesça. la femme lui intima de l’attendre, elle s’en alla dans un petit cabanon qui se tenait à quelques mètres de la maison principale pour en sortir avec deux pelles dont une de petite taille adapter à un enfant. Ils s’enfoncèrent dans un petit bois pas très loin du village où ils résidaient.
Après avoir parcouru plusieurs kilomètres ils trouvèrent un espace assez dégagé et où la terre était assez meuble pour y creuser sans difficulté. Jashin posa l’animal sans vie sur une petite pierre en attendant que son tombeau soit prêt à accueillir sa dépouille. Ils lui creusèrent une tombe d’un mètre cinquante de profondeur, l’enfant récupéra le corps de son enfant, il lui offrit une dernière caresse et déposa respectueusement l’animal dans le trou, Brownhilde posa une main sur l’épaule de Jashin :
- La tradition veut qu’on jette la première poignée de terre à la main en la chargeant de souvenir, s’était ton ami, alors vas-y… Lui dit-elle pleine de compassion.
Le garçon remplit la paume de sa main avec la terre qu’ils avaient soulevés, il ferma les yeux et serra le poing se remémorant tous les moments partagés ensemble. Une fois qu’il eut fini d’y imprégné ces souvenirs et ses sentiments, il ouvrit la main laissant la terre recouvrir partiellement la dépouille.
Alors que Jashin et Brownhilde était en train d’enterrer le petit chiot, un homme vint à leur rencontre, il était assez grand, une montagne de muscle, son visage sévère et non concerné arboré une barbe de trois jours mal taillés, un haut débardeur blanc ne suffisait pas à camoufler ses pectoraux saillant, son énorme bras s’approcha de sa bouche pour ôter sa clope et la jeter derrière lui, laissant un nuages de fumées gris et odorant s’échapper de ses lèvres. D’abord méfiant ils regardèrent l’inconnu s’approcher sans bouger attendant de voir quels étaient ses intentions.
…
Quand l’homme était enfin à une distance raisonnable d’eux il s’adressa à Jashin :
- J’ai vu ce qu’ils t’ont fait. je suis navré pour ton ami. dit-il en regardant l’amoncellement de terre qui cachait en son sein le défunt ami de l’enfant. Mais c’est parce que tu es faible que ton ami se retrouve ici.
Les mots étaient dur et ils atteignirent Jashin en plein coeur. Il resta là, silencieux, subissant l’impact des mots précédents. Brownhilde s’offusqua :
- Comment osez-vous ! Ce n’est qu’un enfant qu’aurait-il pu faire !
Le jeune garçon sortit en fin de son silence :
- Non nourrice… Il a raison… c’est parce qu’il a voulu m’aider alors qu’il était plus faible que moi qu’il est mort… Je n’ai pas était assez fort pour le protéger…
Les larmes emplirent ses yeux de nouveaux :
- Et c’est aussi de ta faute nourrice… tu n’étais pas là… Tu m’as laissé tout seul quand j’avais besoin de ton aide…
Ce fut au tour de la jeune femme de voir les larmes l’envahir, elle avait toujours était au petit soin avec Jashin et ses propos l’avait blessé. Elle ne lui en voulait certe pas, elle savait que sa jeunesse et la rudesse de l’épreuve ne l’aidait pas à y voir claire, mais elle était attristé de voir qu’elle risquait de perdre sa proximité et la confiance du garçon qu’elle considérait maintenant comme son propre enfant.
L’inconnu repris alors :
- Je peux t’apprendre, si tu le souhaite, à ne plus être la victimes de ces tortionnaires. Je peux t’aider à t’émanciper de ta faiblesse et à faire en sorte que plus jamais tes amis n’aient à se sacrifier pour toi. Mais je te préviens ce sera long et tu vas en baver.
La nourrice ne voyait pas cela d’un très bon oeil elle tenta de s’y opposer mais Jashin fut plus rapide :
- Apprenez moi !
Il serrait les poings, revoyant ses êtres infâmes qui s’en prenait à son ami, ne lui laissant aucune chance alors que celui-ci était sans défense.
- Dans ce cas, je viens te récupérer demain matin ! très tôt.
Il donna ce rendez-vous avant de s’éclipser. Brownhilde regardait impuissante la scène, elle remarquait la détermination s’emparer de son petit protéger elle ne réussirait pas à l’en empêcher et au final… Le fallait-il ?
…
Comme prévu l’homme de la veille l’attendait devant chez eux. Jashin sortit, il avait les yeux qui lui piquait, son corps lui réclamait de retourner dormir mais l’enfant ne souhaitait plus être impuissant. Plus jamais.
Pour commencer, l’homme qui se présenta comme étant Novea, un ancien artiste martial réputé s’étant fait remarqué dans de nombreux tournois sur toute les mers. Las de voyager il s’était installé récemment sur l’Île du Karaté pour monter un dojo et enseigner son art. C'était son rêve, avoir un étudiant sous sa coupe… Mais son comportement et sa pédagogie inexistante faisait fuir tous ses élèves. Sentant le potentiel de Jashin il avait alors tenté une ultime fois de former un nouveau combattant pour qu’il conquiert le monde des arts martiaux. Ce nouveau disciple serait-il l’élu ?
Le premier exercice donné à Jashin par Novea fut de le suivre en courant pour rejoindre le lieux où ils débuteront vraiment sa formation. Le maître ne le ménageait pas une seconde, courant si vite que le jeune garçon faillit le perdre de vue, et si cela arrivait alors il faudrait attendre le lendemain pour qu’il revienne le chercher et qu’il tente à nouveau de le suivre jusqu’à arriver à son dojo. C’était là les consignes.
Le premier jour, Jashin tomba d’épuisement avant d’atteindre le dojo, Novea continua sans se soucier de son élève étaler sur le sol. Le deuxième jours, également. Le troisième, Jashin tint plus longtemps mais finalement s'essouffla après avoir tenu durant vingt minute à courir à toute vitesse pour ne pas perdre son enseignant de vue. Le quatrième le cinquième et ainsi de suite. Chaque fois Jashin finissait par ne plus pouvoir suivre le rythme de l’adulte, mais chaque jours il tenait plus longtemps cependant il devait rentrer seul et bredouille d’enseignement mais le matin suivant il était là, prêt à en découdre. Pourtant plusieurs fois il était à nouveau tombé sur la bande de gamin qui avait tabassé à mort son défunt ami, lui réservant un sort toujours peu enviable, laissant le gamin blessé dans la terre.
Brownhilde récupéra plusieurs fois Jashin dans un état ridicule, des bleus sur le corps de la sueur et de la boue sur le corps et dans les cheveux. Elle tenta plusieurs fois de le faire abandonner de choisir une voie moins blessante mais Jashin refusait de rester la victime. Quant à son père, il ne semblait toujours pas s’intéresser à son fils ni à ses actions.
Après dix-sept jours, Jashin parvint enfin à tenir toute la route, il avait couru une heure durant pour atteindre le le dojo, après plus de deux longue semaine, il avait enfin réussi. Le véritable enseignement allait commencer.
Les premières semaines furent très dur, il devait toujours rejoindre la salle d'entraînement en courant de toute ses forces, renforcement musculaire intensif, répétition barbante de geste et d’enchaînement, habitude à encaisser des coups toujours plus brutale et surtout, il subissait toujours les autres enfants toujours incapable de se défendre. plusieurs fois Jashin avait fini à la limite du découragement à deux doigts de céder, d’abandonner et d’accepter son état d’éternel esclave. Mais au dernier moment il voyait ses voyous qui le martyrisaient presque tous les jours, il voyait le petit chiot qui succombait sous les coups et sous son regards impuissant et sa hargne revenait.
Les semaines passèrent la rudesse de sa formation ne faiblissait pas, bien au contraire à chaque jours la difficultés semblait grimper sans jamais s’arrêter. Il subissait le contrecoup des coups qu’il avait pris la veille, ses courbatures qui lui endolorissaient absolument tout le corps, mais il était vivant et avait toujours pour objectif de ne plus être un perdant. Mais bientôt ses efforts paieront, sa douleurs endurer sera récompensé, et il goûtera à sa première victoire, aussi mince soit elle.
…
Après un énième entraînement, Jashin ayant arrêté de compter les jours, mais cela faisait un peu plus d’un an que Novea lui en faisait voir de toutes les couleurs, le garçon s’en allait retrouver sa nourrice mais ce fut sans surprise que celui-ci tomba nez à nez avec le groupe habituel d’enfant qui l’attendait sans doute pour se payer une barre de rire au dépend du rouquin au dent pointue. Comme d’habitude, ils commencèrent leur petit jeu en se moquant et en insultant le garçon, lui rappelait ce jours ou son toutou avait voulu jouer au héro. Jashin leur répondait qu’il allait payer, avant de s’élancer sur eux pour coller son poing dans le visage de l’un d’eux, peu importe lequel tant qu’il en cognait un. Alors que tous les jours précédents il se faisait stopper durant sa course, ce jours-ci le rouquin senti sa rangé de phalange s’enfoncer dans la joues de l’un de ses agresseurs, ce derniers reculas de deux pas à l’impact, la sensation de douleur souffla dans la machoirs de celui-ci autant que l’humiliation de se faire manquer à ce point de respect par ce qu’il considérait être moins qu’un ver de terre. Et une fois de plus Jashin se fit balayer par un des garçons s’étant approché dans son dos puis il subit la colère de ses assaillants sans pouvoir leur répondre.
Ce jours là, malgré la violence des coups et la douleur qui lui parcourait le corps, un grand sourire s’empara de son visage. Il l’avait fait, il avait donné un coup ! Le premier qui plus est. Et à en juger par la manière qu’avait l’autre enfant de se tenir la joue il l’avait senti passer.
Le lendemain, la même rengaine, mais ce coup-ci Jashin tint sur ses jambes assez longtemps pour frapper plusieurs fois. Et les jours suivant encore, il leur tenait tête de plus en plus, tant et si bien qu’alors qu’il était au sol, et qu’il subissait une fois encore la colère de ses adversaires il trouva l'énergie et la force de se relever, il s’empara de la jambe de celui qui se tenait devant lui et le renversa, ce fut son tour de se retrouver au sol. Ignorant les coups qui lui pleuvaient dessus, il se mit en position haute sur le garnement à terre et il commença à le frapper de ses poings, il le frappa tant de fois et si fort que les autres commencèrent à angoisser, il s’arrêtèrent et s’éloignèrent tandis que le visage de leur camarade, esclave de Jashin, gonflait à vue d’oeil. Alors que ses poings s’abattaient sans fin sur le pauvre gosse qui avait très certainement perdu connaissance, c’est un soldat de la Marine qui s’interposa, relevant le rouquin par le bras et l’éloignant du pauvre gosse étendu au sol.
Au vue de la violence dont avait fait preuve Jashin, l’agent de la Marine se vit contraint de mettre le garçon au fer quelques heures pour que celui-ci se calme et comprenne la gravité de ses geste. Traité comme un criminel il l’enferma fer au poignet au QG. Après une brève recherche le soldat qui s’était chargé de son arrestation et de sa mise au fer constata que le père de l’enfant était lui aussi membre de la Marine, il le convoqua alors pour que celui-ci s’occupe de son fils. Evidemment ce père indigne n’avait jamais dû parler de son enfant, d’ailleurs se rappelait-il qu’il était père ? Ces interrogations occupaient l’esprit de Jashin lorsqu’il eut entendu qu’on appelait son géniteur, assez longtemps pour qu’il ne vit pas ce dernier arriver :
- Tu vas donc me causer des problèmes toute ta vie…? demanda-t-il sans conviction.
La poitrine de Jashin se serra si fort qu’il crut mourir… Il ne s’attendait pas à être important de son père mais son manque cruel d’attention, à ce point fut tressaillir le coeur du rouquin :
- Ta nourrice va venir te chercher, ne me cause plus d’ennuis. Somma-t-il
Chaque mots qui sortait de sa bouche ne faisait que faire croître sa colère envers cet homme qui ne l’avait jamais considéré…
…
Malgré ce fâcheux incident, Jashin ne se la jouait pas discrète pour autant, ses affrontements avec le groupes d’enfant continuait toujours plus mais maintenant ce n'était plus quotidiens, ceux-ci ayant compris que le rouquin n’était plus aussi simple à dominer qu’avant, mais ils lui promirent de ne pas oublier la raclée qu’il avait mis à leur ami.
Novea continuait de prodiguer son enseignement à Jashin, satisfait des progrès qu’il avait fait il fit à nouveau grimper la difficulté des entraînements et indiqua qu’il voulait que d’ici quelques années, son élève devrait impérativement être capable de jouer dans la cours des grands et de rafler les plus prestigieuse récompense sans quoi il refuserait de continuer à l’entraîner. Jashin accepta, après tout depuis qu’il avait goûter à la victoire, celui-ci ne pensait plus qu’à cela. Ainsi Novea le métèque et Jashin le démon rouge commencèrent à se faire un nom, eux et leur dojo à un seul élève.
Brownhilda elle se faisait un sang d’encre pour le petit enfant gentil et fragile qu’elle avait tenté d’éduquer jusqu’ici, il était évident que cet étranger avait récupéré ce rôle et au vu de comment avait tourné Jashin à son contact elle se demandait si elle n’aurait pas eut mieux fait d’empêcher cela, en effet depuis ce jours, l’enfant qu’elle avait connu s’était peu à peu effacer pour ne laisser un pré-adolescent fermé et violent, ce dernier ne partageait plus avec elle les activités qu’il faisait en dehors, il se laissait soigner et acceptait d’apprendre à lire et à compter à ses côtés mais leur complicité d’antan avait été écrasé pour ne laisser qu’un immense vide. Mais elle conitnuerait de s’occuper de cet enfant, il serait toujours son enfant.
…
Les mois et les années passèrent, Jashin avait quatorze ans, il avait avec brio assimiler les bases fondamentales des art martiaux, le métèque lui avait enseigné ceci avec une rigueur impeccable. Son élève avait, durant ces dernières années fait ses preuves dans divers tournois “jeune espoirs” en remportant la victoire sur des adversaires qui fréquentait pourtant des dojos réputés. Mais ces victoires il les avait remporté aux prix d’énormément de sueurs, de sang et de douleurs, et pourtant Novea n’avait toujours pas levé le pieds sur son enseignement. Mais désormais, refusant que Jashin ne soit qu’un vulgaire copier-coller de lui même, il appliqua une nouvelle règle :
“Je t’ai déjà enseigner tout les fondamentaux, qu’il s’agisse des déplacement de la gardes et de la bonne manière de frapper, je t’ai appris à te muscler, à te renforcer, à gérer ta douleur. Je t’ai aider à améliorer ton souffle et ton endurance, à appréhender les distance et les stratégies de bases. Et de tout ça, presque rien ne t’as échapper, cependant tu ne devras jamais négliger toutes ces bases, si tu les oublies tu redeviendras le looser que tu étais avant que je te prennes sous mon aile. En revanche je refuse de t’enseigner mon catalogue technique, puisque nous n’avons pas et n’aurons jamais le même corps tu ne pourras pas faire de mes techniques, tes techniques ! Donc tu vas devoir faire travailler tes méninges et développer toi même ton répertoire techniques. Et pour ce faire à partir d’aujourd’hui, je serais ton adversaire et ceux, tout les jours, sauf quand j’aurais la flemme je te dégotterai un adversaire ou deux. tu auras bien entendu la possibilité de t’inspirer de tout les gestes que tu verras, que ce soit les miens ou ceux des autres mais tu dois fonder ton propre style ! Sinon tu ne seras jamais qu’une ombre, une pâle copie d’un quelqu’un qui finira sans conteste par se faire détrôner par un inconnu lambda. Ton art se doit d’être AUTHENTIQUE !”
Son maître ajouta que dans ce monde il pouvait également se servir d’arme, ou non. Ce fut certainement la partie la plus compliqué de sa formation martiale. En effet, il avait beau affronter Novea encore et encore, il avait beau voir des adversaire différent il n’arrivait pas à comprendre les mots du métèque et ne parvenait pas à s’émanciper du style basique qu’il avait appris ces dernières années. Les semaines s’écoulèrent tandis que ce problème continuait de lui percer le crâne.
Son esprit s’éclaircit durant un nouveau, et certainement le plus violent affrontement entre lui et le groupe de jeunes qui avaient eux aussi grandis et gagnés en malice. Ceux-ci l’avaient attrapé par surprise, ils l’avaient trainés sur plusieurs mètres alors qu’il se débattait comme un diable pour l’enchainer fer aux poignets à un arbre. Le groupe avait gagné en volume, avec le temps plusieurs autres jeunes les avait rejoints pour gonfler leur rang. Une fois que leur grand ennemis fut solidement entravé, ceux-ci s’armèrent de différent tuyaux et autre objet contondant et chacun leur tour ils le frappèrent plusieurs fois. Jashin continuait de se débattre, forçant sur ses poignet pour faire céder les chaînes mais c’était peine perdu, le métal était trop solide pour qu’il en fusse quoi que ce soit, en revanche, à se mouvoir comme il le faisait il sentit que les crochets des chaînes qui étaient plantés dans le bois était moins solidement ancrés. En effet si il n’aurait pu briser ses chaînes, il pouvait néanmoins les décrocher. Il continua donc à se débattre intelligemment, usant le bois jusqu’à ce qu’un de ses bras se libère enfin.
Bien, il était maintenant certe en capacité de se défendre, mais en face de lui ils étaient près d’une dizaine, armés alors que lui était seul, désarmés et qu’il avait déjà bien morflé. Il regarda sa main, remonta à son poignet puis enfin la chaîne qui pendait, et le crochet qui la terminait : *ça peut le faire ça !*
Alors que ses assaillants avaient quelques peu hésités en voyant que le démon rouge s’était libéré un bras mais enfin un de ces couards de lâches trouva une once de courage, ou de stupidité, et fonça arme brandit sur le demi captif, ce dernier d’un geste vif et mal maîtrisé du poignet fit s’élever la chaîne qui semblait serpenter avant de lui faucher d’un coup de fouet les jambes. Au sol et surpris, il regarda le démon qui souriait de toutes ses dents avec son air d’idiot ahuri. Un second s’élança, Jashin tira sur son bras encore entravé et une fois la chaîne encore planté dans le bois tendu, il concentra toute sa force dans ses jambes pour bondir assez haut sur le tronc de l’arbre, d’un geste souple et puissant il leva sa main lié pour sortir d’un coup sec les derniers maillons qui le maintenait à l’écorce. L’assaillant se stoppa dans sa course, le regard de Jashin scruta l’assemblée alors qu’il glissait vers le bas toujours maintenu sur l’arbre, ses yeux annoncé déjà le triste sort qu’il réservait à ces fous lâches. L’un d’eux cria alors :
- Il est tout seul ! Il a aucune chance !
Galvaniser la petite troupe s’avança avec assurance sur lui, il n’en fallu pas plus au combattant pour s’élancer en prenant appuis sur la surface verticale, se projetant au hasard sur un de ceux qui lui fonçait dessus, pendant le vol il avait enrouler de deux tours les maillons de la chaînes autour de sa main droite puis il écrasa son poing de fer sur le visage du pauvre adolescent qui vit l’une de ses molaires expulser de sa dentition si soignés, un filet de sang s’échappa en suivant la dents qui tombait sur le sol. Ce simple K.O suffit à mettre en fuite les moins courageux tandis que les quatres qui voulaient réellement en découdre avaient encerclés le démon. Jashin prit l’initiative, il leva sa main droite, la chaîne qui pendait à son poignet suivit le mouvement, d’un pas le combattant se retourna et abaissa son bras aussi sûrement que son arme s’abaissait lourdement. Alors qu’il avait visé le crâne de son opposant les maillons s’écrasèrent sur l’épaule de se dernier, suffisant pour le mettre hors course en lui disloquant l’épaule. Finalement Jashin était content d’avoir raté sa cible, avec un tel choc il aurait certainement ouvert le crâne de la pauvre victime et l’aurait tué, il remercia de ne pas avoir su maîtriser son coup. Mais l’heure n’était pas à la réflexion profonde il restait trois adversaire dont il fallait se défaire. D’ailleurs l’un d’eux avait profité qu’il ait le dos tourné pour lui fondre dessus, à nouveau d’un pas habile le démon se retourna pour lui faire face et son bras en retard entraîna de nouveaux les maillons, qui volèrent jusqu’à frapper horizontalement les cotes de son second opposant, aux bruits Jashin savait qu’il venait de les lui briser, celui-ci ne risquerait plus de se relever non plus. Les deux derniers adversaire se mirent d’accord d’un regard pour attaquer ensemble, ainsi de part et d’autre de Jashin ils lui foncèrent dessus, une fois de plus, pour se défendre il fit voler ses chaînes autours de lui, tandis que cette fois les crochet de l’une d’elles se plantèrent dans le premier le second grâce à un réflexe surhumain s’était baisser pour passer sous l’attaque et rentré dans son périmètre de corps à corps, le tuyaux qu’il avait dans les mains vint s’écraser à son tour sur ses cotes, Jashin expira au moment de l’impact pour que ses muscles absorbe une partie du choc mais ma la douleur le fit tousser, lui coupant le souffle l’espace d’un instant. Ayant reculer d’un pas il avait poser un genoux sur le sol par pur réflexe, et quand il repris ses esprits le derniers assaillants été au dessus de lui prêt à abattre son arme sur le crâne de Jashin. Ce dernier roula sur le côté pour esquiver l’attaque verticale, et en actionnant son épaule d’un geste sec, il sortit le crochet toujours planté dans sa victime, lui ôtant un morceau de chaire au passage, le crochet vint percuter le percuter le plexus de son adversaire, assez fort pour que celui-ci perde son souffle laissant au combattant le temps de se relever et de terminer le combat avec un crochet dévastateur directement dans la mâchoires.
Jashin n’attendit pas que l’adrénaline redescende et s’éloigna de la scène, fers toujours aux poignets. Et même si cet affrontement l’avait laissé avec plusieurs blessures, il avait aussi ouvert les yeux à Jashin, c’était opportun. Après ce jours, le démon mis toute son énergie à développer des techniques de combats en utilisant ces mêmes chaînes. Il s’était épris de ses armes peu orthodoxe car il se disait qu’à la base ces objets était censé privé de liberté leurs porteur, hors lui, s’en servait pour la conserver et la défendre ardemment.
…
Les années s’écoulèrent, Novea continuer d’affronter son disciple en lui prodiguant tous les conseils qu’il put, Jashin lui avait enfin réussit à se démarquer en développant son propre style martial et en plus de son maître il enchaînait les adversaires pour confronter son art aux autres. Son professeur l’encourageait en l’inscrivant à des tournois de sans grande valeur en préparation au grand tournois d’art martiaux qui allait avoir lieux sur l’île.
…
Jashin émergeait enfin de ses pensées, le soleil s’était déplacé durant son songe et les rayons lui percutaient douloureusement la routine, il tourna le visage pour retrouver un peu d’ombre.
Son parcours avait été loin d’être de tout repos, pourtant d’une certaine manière il n’était encore qu’au début de sa vie.
D’ici quelques jours le grand tournois des arts martiaux aurait lieu, il y participerait et il y raflerait la place de numéro un, ce serait son premier pas dans le grand monde !
Il se leva du rocher sur lequel il s’était assis, étirant ses bras au-dessus de sa tête et il les laissa retomber nonchalamment le long de sa taille :
- Je vais leur montrer !
Jashin à vue le jour sur l’Île du Karaté, dans les mers du South Blue. Sa naissance fut d’emblée marqué par le malheurs, en effet sa mère ayant été de faible constitution avait tout de même pris le risque de porter la vie en son sein, voulant l’offrir et tellement plus encore. Comme attendu, après une rude grossesse, le travail le fut bien plus encore, la femme était allongé dans le lit, les joues creusées par la faiblesse, les neufs mois précédent l’ayant laissé dans un état de faiblesse bien plus grave que tous ceux qu’elle ait pu traversé durant sa courte vie. L’accouchement dura des heures, un temps interminable tant pour la sage-femme et toute celles qui étaient là pour tenter désespérément de sauver l’être à venir ainsi que la mère de l’enfant et plus encore pour le père qui était à l’extérieur de la pièce, assistant impuissant aux allers et venus qui le plongeaient dans une angoisse profonde. Après près d’une journée d’effort surhumain, dans le village résonnaient les cris du nouveaux nés, l’homme qui à l’extérieur avait passé cette même journée à veiller et se ronger les sangs, surpris par les pleurs de son enfant sursauta du banc sur lequel il reposait, une infirmière vint à sa rencontre, elle eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour formuler l’autorisation d’entrer que celui-ci s’était déjà engouffrer par la porte pour rencontrer la femme qu’il aimait déjà et le fils où la fille qu’il devrait aimer avec autant de dévouement.
Seulement, si la vie s’écoulait et débordait de l’enfant, sa femme elle, l’avait perdu. Laissant ce pauvre homme brisé qui devrait élever ce bébé seul.
…
Jashin était assis sur un rocher, observant la mer qui s'étendait de toute part devant lui, il regardait sur ses poignet les bracelets qui était là pour qu’il puisse manipuler ses chaînes qui lui avait conféré tant de titre à ce jour. Il leva la tête pour que son visage fasse face au ciel en soupirant bruyamment. Le film de sa vie se mit à se jouer dans son esprit.
Son film s’ouvrit sur lui encore enfant, six ans, premiers souvenir il était assis à table, sa nourrice était dans son dos affairée à préparer le repas du midi :
- Brownhilde ? Demanda l’enfant à la jeune femme, est-ce que c’est vrai que je suis un monstre ?
Tout deux avaient été blessé par ces propos, la nourrice, lâcha la salade qu’elle était en train d’éplucher, essuya ses mains dans son tablier et se retourna pour aller poser ses doigts tendres sur les épaules de ce pauvre enfant :
- Enfin Jashin… Evidemment que tu n’en n’es pas un…
Le petit leva la tête en cherchant le regard bienveillant de sa nourrice :
- Les autres enfants n’arrête pas de me le répéter… Et puis… papa aussi… On dirait qu’il n’est pas content que je soit son fils…
Les larmes de l’enfant commençait à faire briller ses petits yeux bleus. Brownhilde retournait la chaise sur lequel il était assis pour qu’il lui fasse face, elle le regarda tendrement pendant un long moment. Les mots de l’enfants lui faisait du mal. En effet les conséquence dramatiques de sa naissance avait fait que son père ne lui accordait quasiment aucune attention, il s’était engagé dans la Marine, passant la majorité de son temps au QG de l'île. Les rares moment où il rentrait à la maison il s’enfermait dans sa propre chambre, adressant à peine un regard à son fils, de plus la malformation dentaire dont il avait hérité à la naissance rendait le contact avec les autres enfants difficile.
- Ecoute mon enfant, tu n’es pas un monstre, tu es Jashin ! Un petit marmot de six ans qui se pose déjà beaucoup trop de question pour son âge ! Quant à ton père, il est juste fatigué car il travail énormément…
Evidemment ceci était un mensonge, mais elle ne pouvait laisser ce pauvre enfant à ces démons. Elle était la seule personne à s’occuper vraiment de Jashin et à lui faire montre d’affection. Elle pinça le nez du marmot tout sourire, celui-ci lui répondit d’un sourire, ses dents pointue dehors puis elle retourna terminer la préparation du repas.
…
Lorsque Jashin n’était plus en train d’étudier avec Brownhilde, celui-ci s’en allait jouer dehors, si les autres enfants ne daignait pas jouer avec lui, l’enfant s’était fait d’un petit chiot abandonné un ami inséparable avec lequel il vivait de grandes aventure. Il se baladait dans les rues de son villages s’éloignant loin de sa maison pour s’approcher des divers dojo qui parcouraient son île, regardant avec des étoiles dans les yeux les combattants qui s’entrainaient et faisaient montre de techniques impressionnantes autant pour un si jeune garçon que pour un adulte peu habitué à regarder ce genre d'affrontement.
Quand le soleil commençait à perdre de son altitude dans le ciel, Jashin et son ami canidé reprenait le chemin du retour, parcourant le trajet heureux de partager ce moment avec un être qui le comprenait et le faisait tant rire, il avait alors hâte de retrouver sa nourrice pour lui raconter ce qu’il avait pu voir lors de son escapade, celle-ci lui reprochait de partir si loin de la maison mais au fond elle était heureuse de voir que son “petit garçon” s’épanouissait autant. Seulement, il n’était pas du tout rare que lorsqu’il était hors de chez lui, Jashin tombe sur d’autre enfants, ceux-ci s’amuser à se moquer et à maltraiter le petit rouquin, lui faisant remarquer que ses dents étaient celles d’un monstre et que c’était pour ça que sa maman était partie. Et si le brimé avait la mauvaise idée de répondre à ses assaillants alors ceux-ci s’en prenait à lui physiquement, se mettant à plusieurs pour le frapper.
Il rentrait alors couvert de bleu et de boues, Brownhilde inquiète et outrées de ces vils garnements ne prenait guère le temps d’aller choper ces vermines, préférant user de ce temps pour soigner et nettoyer son petit protéger. Passant le reste de la soirée avec lui pour qu’il oublie les vilains enfants qui lui avaient fait du mal en lui redonnant le sourire. Elle le rassurait en lui disant que si ces enfants étaient cruel c’était parce que leur parents ne les éduquaient pas correctement, mais qu’avec le temps ils arrêteraient et deviendraient gentils, même avec Jashin.
Pourtant, lors d’une de ces fameuse sortie, Jashin tomba à nouveau sur les enfants qui lui faisaient du mal dès qu’ils le pouvaient, une fois de plus ils finirent par le frapper et le jeter par terre, seulement, le chiot qui prit à coeur de défendre son ami attrapa l’un d’eux par le bras et le mordit. Malheureusement, malgré les bonnes intentions de l’animal, celui-ci était trop faible pour parvenir à ne serait-ce que mettre en fuite les agresseurs. Cela n’eut que pour effet de transférer la colère des enfants sur la pauvres bêtes, l’espace d’un instant, la bête fut la cible des coups, l’instant de trop. Le petit chiot était encore fragile et les enfants trop inconscient, ils frappèrent tellement que l’animal fut gravement blessé. Lorsque les agresseurs s’eurent lassé d’exprimer leur colère ils s’en allèrent en laissant les deux êtres sans défense dans la boue.
Lorsque Jashin trouva enfin la force de se relever, il vit son ami gisant sur le sol, un filet de sang dégoulinant de sa gueule, il respirait encore mais celui-ci peinait grandement à effectuer une respiration complète. La poitrine de l’enfant se serra d’instinct, il ne comprenait pas vraiment mais il avait l’intime conviction que si il ne se dépêchait pas il ne pourrait plus jamais jouer avec son ami. il le souleva alors, le serrant contre sa mince poitrine et il se dirigea à vive allure retrouver Brownhilde, elle, elle saurait quoi faire. Alors il courra, de toute ses forces, plusieurs fois ses jambes menaçèrent de céder et de faire s’écrouler l’enfant, mais il se rattrapa à chaque fois in-extremis. Quand il put enfin apercevoir sa modeste maison celui-ci se mit à s'époumoner :
- Brownhilde ! Brownhilde !
Personne ne lui répondait, peut-être ne criait-il pas assez fort, tout en continuant de courire il inspira tout l’air qu’il put avant de le relâcher dans un dernier cris :
- Nourrice !!
Une fois encore le silence fut sa seule réponse, il était enfin à un mètre du palier de sa porte quand ses jambes s’emmélèrent de panique et le fit s’étaler sur le sol, il eut juste assez de réflexe pour serrer plus fort son compagnon pour que celui-ci n’en subisse pas le choc. il se releva péniblement et entra dans sa maison, Brownhilde n’était pas là, et si elle ne l’était pas c’était que son père était rentré. Peu importe, il se hâta de trouver son père qui était dans sa chambre :
- Papa ! Papa ! Il faut que tu m’aide ! Mon ami ne va pas bien.
L’homme l’observa le regard vide, il ne semblait même pas voir ce qui se tenait devant lui et il l’envoya s’occuper ailleurs d’une voix terne et tout aussi vide que ces yeux :
- Pas maintenant Jashin ! Va jouer dehors si tu veux.
Le garçon se retint d’éclater en sanglot mais un flots de larmes s’était emparé de ses yeux océans, il quitta la maison et alla s’asseoir sur le palier de la maison, son ami dans ses bras, il resta avec lui jusqu’à ce que son seul ami ne rende son dernier souffle. Accablé par le chagrin, la colère et la solitude Jashin pleura tout son soul en silence, regardant le corps sans vie du petit animal qui avait payé la défense du petit garçon de sa vie.
…
Il avait passé la nuit dehors avec son ami sans vie dans les bras. Son père était retourné à ses quartier au QG de l’île, il était passé à côté de son fils et de son triste spectacle et pourtant il était parti sans même adresser un mot à Jashin, il ne releva même pas l’animal dans les bras de l’enfant. C’est Brownhilde qui retrouva un Jashin abattu toujours assis la tête sur la dépouille de son ami. Remarquant la scène de loin, elle se précipita jusqu’à lui. Sans mot dire elle enroula ses bras autours des épaules du petit garçon et elle étreignit fortement. Elle ne put retenir un petit rictus en pensant que le tuteur de cet enfant l’avait laissé dans un tel état et qu’il avait daigné partir travailler de la sorte. Après un moment passé tous trois serrés la nourrice proposa d’enterrer l’animal et de lui donner une tombe digne d’un roi. Jashin renifla et s’essuya les yeux, il releva la tête et sans un mot il acquiesça. la femme lui intima de l’attendre, elle s’en alla dans un petit cabanon qui se tenait à quelques mètres de la maison principale pour en sortir avec deux pelles dont une de petite taille adapter à un enfant. Ils s’enfoncèrent dans un petit bois pas très loin du village où ils résidaient.
Après avoir parcouru plusieurs kilomètres ils trouvèrent un espace assez dégagé et où la terre était assez meuble pour y creuser sans difficulté. Jashin posa l’animal sans vie sur une petite pierre en attendant que son tombeau soit prêt à accueillir sa dépouille. Ils lui creusèrent une tombe d’un mètre cinquante de profondeur, l’enfant récupéra le corps de son enfant, il lui offrit une dernière caresse et déposa respectueusement l’animal dans le trou, Brownhilde posa une main sur l’épaule de Jashin :
- La tradition veut qu’on jette la première poignée de terre à la main en la chargeant de souvenir, s’était ton ami, alors vas-y… Lui dit-elle pleine de compassion.
Le garçon remplit la paume de sa main avec la terre qu’ils avaient soulevés, il ferma les yeux et serra le poing se remémorant tous les moments partagés ensemble. Une fois qu’il eut fini d’y imprégné ces souvenirs et ses sentiments, il ouvrit la main laissant la terre recouvrir partiellement la dépouille.
Alors que Jashin et Brownhilde était en train d’enterrer le petit chiot, un homme vint à leur rencontre, il était assez grand, une montagne de muscle, son visage sévère et non concerné arboré une barbe de trois jours mal taillés, un haut débardeur blanc ne suffisait pas à camoufler ses pectoraux saillant, son énorme bras s’approcha de sa bouche pour ôter sa clope et la jeter derrière lui, laissant un nuages de fumées gris et odorant s’échapper de ses lèvres. D’abord méfiant ils regardèrent l’inconnu s’approcher sans bouger attendant de voir quels étaient ses intentions.
…
Quand l’homme était enfin à une distance raisonnable d’eux il s’adressa à Jashin :
- J’ai vu ce qu’ils t’ont fait. je suis navré pour ton ami. dit-il en regardant l’amoncellement de terre qui cachait en son sein le défunt ami de l’enfant. Mais c’est parce que tu es faible que ton ami se retrouve ici.
Les mots étaient dur et ils atteignirent Jashin en plein coeur. Il resta là, silencieux, subissant l’impact des mots précédents. Brownhilde s’offusqua :
- Comment osez-vous ! Ce n’est qu’un enfant qu’aurait-il pu faire !
Le jeune garçon sortit en fin de son silence :
- Non nourrice… Il a raison… c’est parce qu’il a voulu m’aider alors qu’il était plus faible que moi qu’il est mort… Je n’ai pas était assez fort pour le protéger…
Les larmes emplirent ses yeux de nouveaux :
- Et c’est aussi de ta faute nourrice… tu n’étais pas là… Tu m’as laissé tout seul quand j’avais besoin de ton aide…
Ce fut au tour de la jeune femme de voir les larmes l’envahir, elle avait toujours était au petit soin avec Jashin et ses propos l’avait blessé. Elle ne lui en voulait certe pas, elle savait que sa jeunesse et la rudesse de l’épreuve ne l’aidait pas à y voir claire, mais elle était attristé de voir qu’elle risquait de perdre sa proximité et la confiance du garçon qu’elle considérait maintenant comme son propre enfant.
L’inconnu repris alors :
- Je peux t’apprendre, si tu le souhaite, à ne plus être la victimes de ces tortionnaires. Je peux t’aider à t’émanciper de ta faiblesse et à faire en sorte que plus jamais tes amis n’aient à se sacrifier pour toi. Mais je te préviens ce sera long et tu vas en baver.
La nourrice ne voyait pas cela d’un très bon oeil elle tenta de s’y opposer mais Jashin fut plus rapide :
- Apprenez moi !
Il serrait les poings, revoyant ses êtres infâmes qui s’en prenait à son ami, ne lui laissant aucune chance alors que celui-ci était sans défense.
- Dans ce cas, je viens te récupérer demain matin ! très tôt.
Il donna ce rendez-vous avant de s’éclipser. Brownhilde regardait impuissante la scène, elle remarquait la détermination s’emparer de son petit protéger elle ne réussirait pas à l’en empêcher et au final… Le fallait-il ?
…
Comme prévu l’homme de la veille l’attendait devant chez eux. Jashin sortit, il avait les yeux qui lui piquait, son corps lui réclamait de retourner dormir mais l’enfant ne souhaitait plus être impuissant. Plus jamais.
Pour commencer, l’homme qui se présenta comme étant Novea, un ancien artiste martial réputé s’étant fait remarqué dans de nombreux tournois sur toute les mers. Las de voyager il s’était installé récemment sur l’Île du Karaté pour monter un dojo et enseigner son art. C'était son rêve, avoir un étudiant sous sa coupe… Mais son comportement et sa pédagogie inexistante faisait fuir tous ses élèves. Sentant le potentiel de Jashin il avait alors tenté une ultime fois de former un nouveau combattant pour qu’il conquiert le monde des arts martiaux. Ce nouveau disciple serait-il l’élu ?
Le premier exercice donné à Jashin par Novea fut de le suivre en courant pour rejoindre le lieux où ils débuteront vraiment sa formation. Le maître ne le ménageait pas une seconde, courant si vite que le jeune garçon faillit le perdre de vue, et si cela arrivait alors il faudrait attendre le lendemain pour qu’il revienne le chercher et qu’il tente à nouveau de le suivre jusqu’à arriver à son dojo. C’était là les consignes.
Le premier jour, Jashin tomba d’épuisement avant d’atteindre le dojo, Novea continua sans se soucier de son élève étaler sur le sol. Le deuxième jours, également. Le troisième, Jashin tint plus longtemps mais finalement s'essouffla après avoir tenu durant vingt minute à courir à toute vitesse pour ne pas perdre son enseignant de vue. Le quatrième le cinquième et ainsi de suite. Chaque fois Jashin finissait par ne plus pouvoir suivre le rythme de l’adulte, mais chaque jours il tenait plus longtemps cependant il devait rentrer seul et bredouille d’enseignement mais le matin suivant il était là, prêt à en découdre. Pourtant plusieurs fois il était à nouveau tombé sur la bande de gamin qui avait tabassé à mort son défunt ami, lui réservant un sort toujours peu enviable, laissant le gamin blessé dans la terre.
Brownhilde récupéra plusieurs fois Jashin dans un état ridicule, des bleus sur le corps de la sueur et de la boue sur le corps et dans les cheveux. Elle tenta plusieurs fois de le faire abandonner de choisir une voie moins blessante mais Jashin refusait de rester la victime. Quant à son père, il ne semblait toujours pas s’intéresser à son fils ni à ses actions.
Après dix-sept jours, Jashin parvint enfin à tenir toute la route, il avait couru une heure durant pour atteindre le le dojo, après plus de deux longue semaine, il avait enfin réussi. Le véritable enseignement allait commencer.
Les premières semaines furent très dur, il devait toujours rejoindre la salle d'entraînement en courant de toute ses forces, renforcement musculaire intensif, répétition barbante de geste et d’enchaînement, habitude à encaisser des coups toujours plus brutale et surtout, il subissait toujours les autres enfants toujours incapable de se défendre. plusieurs fois Jashin avait fini à la limite du découragement à deux doigts de céder, d’abandonner et d’accepter son état d’éternel esclave. Mais au dernier moment il voyait ses voyous qui le martyrisaient presque tous les jours, il voyait le petit chiot qui succombait sous les coups et sous son regards impuissant et sa hargne revenait.
Les semaines passèrent la rudesse de sa formation ne faiblissait pas, bien au contraire à chaque jours la difficultés semblait grimper sans jamais s’arrêter. Il subissait le contrecoup des coups qu’il avait pris la veille, ses courbatures qui lui endolorissaient absolument tout le corps, mais il était vivant et avait toujours pour objectif de ne plus être un perdant. Mais bientôt ses efforts paieront, sa douleurs endurer sera récompensé, et il goûtera à sa première victoire, aussi mince soit elle.
…
Après un énième entraînement, Jashin ayant arrêté de compter les jours, mais cela faisait un peu plus d’un an que Novea lui en faisait voir de toutes les couleurs, le garçon s’en allait retrouver sa nourrice mais ce fut sans surprise que celui-ci tomba nez à nez avec le groupe habituel d’enfant qui l’attendait sans doute pour se payer une barre de rire au dépend du rouquin au dent pointue. Comme d’habitude, ils commencèrent leur petit jeu en se moquant et en insultant le garçon, lui rappelait ce jours ou son toutou avait voulu jouer au héro. Jashin leur répondait qu’il allait payer, avant de s’élancer sur eux pour coller son poing dans le visage de l’un d’eux, peu importe lequel tant qu’il en cognait un. Alors que tous les jours précédents il se faisait stopper durant sa course, ce jours-ci le rouquin senti sa rangé de phalange s’enfoncer dans la joues de l’un de ses agresseurs, ce derniers reculas de deux pas à l’impact, la sensation de douleur souffla dans la machoirs de celui-ci autant que l’humiliation de se faire manquer à ce point de respect par ce qu’il considérait être moins qu’un ver de terre. Et une fois de plus Jashin se fit balayer par un des garçons s’étant approché dans son dos puis il subit la colère de ses assaillants sans pouvoir leur répondre.
Ce jours là, malgré la violence des coups et la douleur qui lui parcourait le corps, un grand sourire s’empara de son visage. Il l’avait fait, il avait donné un coup ! Le premier qui plus est. Et à en juger par la manière qu’avait l’autre enfant de se tenir la joue il l’avait senti passer.
Le lendemain, la même rengaine, mais ce coup-ci Jashin tint sur ses jambes assez longtemps pour frapper plusieurs fois. Et les jours suivant encore, il leur tenait tête de plus en plus, tant et si bien qu’alors qu’il était au sol, et qu’il subissait une fois encore la colère de ses adversaires il trouva l'énergie et la force de se relever, il s’empara de la jambe de celui qui se tenait devant lui et le renversa, ce fut son tour de se retrouver au sol. Ignorant les coups qui lui pleuvaient dessus, il se mit en position haute sur le garnement à terre et il commença à le frapper de ses poings, il le frappa tant de fois et si fort que les autres commencèrent à angoisser, il s’arrêtèrent et s’éloignèrent tandis que le visage de leur camarade, esclave de Jashin, gonflait à vue d’oeil. Alors que ses poings s’abattaient sans fin sur le pauvre gosse qui avait très certainement perdu connaissance, c’est un soldat de la Marine qui s’interposa, relevant le rouquin par le bras et l’éloignant du pauvre gosse étendu au sol.
Au vue de la violence dont avait fait preuve Jashin, l’agent de la Marine se vit contraint de mettre le garçon au fer quelques heures pour que celui-ci se calme et comprenne la gravité de ses geste. Traité comme un criminel il l’enferma fer au poignet au QG. Après une brève recherche le soldat qui s’était chargé de son arrestation et de sa mise au fer constata que le père de l’enfant était lui aussi membre de la Marine, il le convoqua alors pour que celui-ci s’occupe de son fils. Evidemment ce père indigne n’avait jamais dû parler de son enfant, d’ailleurs se rappelait-il qu’il était père ? Ces interrogations occupaient l’esprit de Jashin lorsqu’il eut entendu qu’on appelait son géniteur, assez longtemps pour qu’il ne vit pas ce dernier arriver :
- Tu vas donc me causer des problèmes toute ta vie…? demanda-t-il sans conviction.
La poitrine de Jashin se serra si fort qu’il crut mourir… Il ne s’attendait pas à être important de son père mais son manque cruel d’attention, à ce point fut tressaillir le coeur du rouquin :
- Ta nourrice va venir te chercher, ne me cause plus d’ennuis. Somma-t-il
Chaque mots qui sortait de sa bouche ne faisait que faire croître sa colère envers cet homme qui ne l’avait jamais considéré…
…
Malgré ce fâcheux incident, Jashin ne se la jouait pas discrète pour autant, ses affrontements avec le groupes d’enfant continuait toujours plus mais maintenant ce n'était plus quotidiens, ceux-ci ayant compris que le rouquin n’était plus aussi simple à dominer qu’avant, mais ils lui promirent de ne pas oublier la raclée qu’il avait mis à leur ami.
Novea continuait de prodiguer son enseignement à Jashin, satisfait des progrès qu’il avait fait il fit à nouveau grimper la difficulté des entraînements et indiqua qu’il voulait que d’ici quelques années, son élève devrait impérativement être capable de jouer dans la cours des grands et de rafler les plus prestigieuse récompense sans quoi il refuserait de continuer à l’entraîner. Jashin accepta, après tout depuis qu’il avait goûter à la victoire, celui-ci ne pensait plus qu’à cela. Ainsi Novea le métèque et Jashin le démon rouge commencèrent à se faire un nom, eux et leur dojo à un seul élève.
Brownhilda elle se faisait un sang d’encre pour le petit enfant gentil et fragile qu’elle avait tenté d’éduquer jusqu’ici, il était évident que cet étranger avait récupéré ce rôle et au vu de comment avait tourné Jashin à son contact elle se demandait si elle n’aurait pas eut mieux fait d’empêcher cela, en effet depuis ce jours, l’enfant qu’elle avait connu s’était peu à peu effacer pour ne laisser un pré-adolescent fermé et violent, ce dernier ne partageait plus avec elle les activités qu’il faisait en dehors, il se laissait soigner et acceptait d’apprendre à lire et à compter à ses côtés mais leur complicité d’antan avait été écrasé pour ne laisser qu’un immense vide. Mais elle conitnuerait de s’occuper de cet enfant, il serait toujours son enfant.
…
Les mois et les années passèrent, Jashin avait quatorze ans, il avait avec brio assimiler les bases fondamentales des art martiaux, le métèque lui avait enseigné ceci avec une rigueur impeccable. Son élève avait, durant ces dernières années fait ses preuves dans divers tournois “jeune espoirs” en remportant la victoire sur des adversaires qui fréquentait pourtant des dojos réputés. Mais ces victoires il les avait remporté aux prix d’énormément de sueurs, de sang et de douleurs, et pourtant Novea n’avait toujours pas levé le pieds sur son enseignement. Mais désormais, refusant que Jashin ne soit qu’un vulgaire copier-coller de lui même, il appliqua une nouvelle règle :
“Je t’ai déjà enseigner tout les fondamentaux, qu’il s’agisse des déplacement de la gardes et de la bonne manière de frapper, je t’ai appris à te muscler, à te renforcer, à gérer ta douleur. Je t’ai aider à améliorer ton souffle et ton endurance, à appréhender les distance et les stratégies de bases. Et de tout ça, presque rien ne t’as échapper, cependant tu ne devras jamais négliger toutes ces bases, si tu les oublies tu redeviendras le looser que tu étais avant que je te prennes sous mon aile. En revanche je refuse de t’enseigner mon catalogue technique, puisque nous n’avons pas et n’aurons jamais le même corps tu ne pourras pas faire de mes techniques, tes techniques ! Donc tu vas devoir faire travailler tes méninges et développer toi même ton répertoire techniques. Et pour ce faire à partir d’aujourd’hui, je serais ton adversaire et ceux, tout les jours, sauf quand j’aurais la flemme je te dégotterai un adversaire ou deux. tu auras bien entendu la possibilité de t’inspirer de tout les gestes que tu verras, que ce soit les miens ou ceux des autres mais tu dois fonder ton propre style ! Sinon tu ne seras jamais qu’une ombre, une pâle copie d’un quelqu’un qui finira sans conteste par se faire détrôner par un inconnu lambda. Ton art se doit d’être AUTHENTIQUE !”
Son maître ajouta que dans ce monde il pouvait également se servir d’arme, ou non. Ce fut certainement la partie la plus compliqué de sa formation martiale. En effet, il avait beau affronter Novea encore et encore, il avait beau voir des adversaire différent il n’arrivait pas à comprendre les mots du métèque et ne parvenait pas à s’émanciper du style basique qu’il avait appris ces dernières années. Les semaines s’écoulèrent tandis que ce problème continuait de lui percer le crâne.
Son esprit s’éclaircit durant un nouveau, et certainement le plus violent affrontement entre lui et le groupe de jeunes qui avaient eux aussi grandis et gagnés en malice. Ceux-ci l’avaient attrapé par surprise, ils l’avaient trainés sur plusieurs mètres alors qu’il se débattait comme un diable pour l’enchainer fer aux poignets à un arbre. Le groupe avait gagné en volume, avec le temps plusieurs autres jeunes les avait rejoints pour gonfler leur rang. Une fois que leur grand ennemis fut solidement entravé, ceux-ci s’armèrent de différent tuyaux et autre objet contondant et chacun leur tour ils le frappèrent plusieurs fois. Jashin continuait de se débattre, forçant sur ses poignet pour faire céder les chaînes mais c’était peine perdu, le métal était trop solide pour qu’il en fusse quoi que ce soit, en revanche, à se mouvoir comme il le faisait il sentit que les crochets des chaînes qui étaient plantés dans le bois était moins solidement ancrés. En effet si il n’aurait pu briser ses chaînes, il pouvait néanmoins les décrocher. Il continua donc à se débattre intelligemment, usant le bois jusqu’à ce qu’un de ses bras se libère enfin.
Bien, il était maintenant certe en capacité de se défendre, mais en face de lui ils étaient près d’une dizaine, armés alors que lui était seul, désarmés et qu’il avait déjà bien morflé. Il regarda sa main, remonta à son poignet puis enfin la chaîne qui pendait, et le crochet qui la terminait : *ça peut le faire ça !*
Alors que ses assaillants avaient quelques peu hésités en voyant que le démon rouge s’était libéré un bras mais enfin un de ces couards de lâches trouva une once de courage, ou de stupidité, et fonça arme brandit sur le demi captif, ce dernier d’un geste vif et mal maîtrisé du poignet fit s’élever la chaîne qui semblait serpenter avant de lui faucher d’un coup de fouet les jambes. Au sol et surpris, il regarda le démon qui souriait de toutes ses dents avec son air d’idiot ahuri. Un second s’élança, Jashin tira sur son bras encore entravé et une fois la chaîne encore planté dans le bois tendu, il concentra toute sa force dans ses jambes pour bondir assez haut sur le tronc de l’arbre, d’un geste souple et puissant il leva sa main lié pour sortir d’un coup sec les derniers maillons qui le maintenait à l’écorce. L’assaillant se stoppa dans sa course, le regard de Jashin scruta l’assemblée alors qu’il glissait vers le bas toujours maintenu sur l’arbre, ses yeux annoncé déjà le triste sort qu’il réservait à ces fous lâches. L’un d’eux cria alors :
- Il est tout seul ! Il a aucune chance !
Galvaniser la petite troupe s’avança avec assurance sur lui, il n’en fallu pas plus au combattant pour s’élancer en prenant appuis sur la surface verticale, se projetant au hasard sur un de ceux qui lui fonçait dessus, pendant le vol il avait enrouler de deux tours les maillons de la chaînes autour de sa main droite puis il écrasa son poing de fer sur le visage du pauvre adolescent qui vit l’une de ses molaires expulser de sa dentition si soignés, un filet de sang s’échappa en suivant la dents qui tombait sur le sol. Ce simple K.O suffit à mettre en fuite les moins courageux tandis que les quatres qui voulaient réellement en découdre avaient encerclés le démon. Jashin prit l’initiative, il leva sa main droite, la chaîne qui pendait à son poignet suivit le mouvement, d’un pas le combattant se retourna et abaissa son bras aussi sûrement que son arme s’abaissait lourdement. Alors qu’il avait visé le crâne de son opposant les maillons s’écrasèrent sur l’épaule de se dernier, suffisant pour le mettre hors course en lui disloquant l’épaule. Finalement Jashin était content d’avoir raté sa cible, avec un tel choc il aurait certainement ouvert le crâne de la pauvre victime et l’aurait tué, il remercia de ne pas avoir su maîtriser son coup. Mais l’heure n’était pas à la réflexion profonde il restait trois adversaire dont il fallait se défaire. D’ailleurs l’un d’eux avait profité qu’il ait le dos tourné pour lui fondre dessus, à nouveau d’un pas habile le démon se retourna pour lui faire face et son bras en retard entraîna de nouveaux les maillons, qui volèrent jusqu’à frapper horizontalement les cotes de son second opposant, aux bruits Jashin savait qu’il venait de les lui briser, celui-ci ne risquerait plus de se relever non plus. Les deux derniers adversaire se mirent d’accord d’un regard pour attaquer ensemble, ainsi de part et d’autre de Jashin ils lui foncèrent dessus, une fois de plus, pour se défendre il fit voler ses chaînes autours de lui, tandis que cette fois les crochet de l’une d’elles se plantèrent dans le premier le second grâce à un réflexe surhumain s’était baisser pour passer sous l’attaque et rentré dans son périmètre de corps à corps, le tuyaux qu’il avait dans les mains vint s’écraser à son tour sur ses cotes, Jashin expira au moment de l’impact pour que ses muscles absorbe une partie du choc mais ma la douleur le fit tousser, lui coupant le souffle l’espace d’un instant. Ayant reculer d’un pas il avait poser un genoux sur le sol par pur réflexe, et quand il repris ses esprits le derniers assaillants été au dessus de lui prêt à abattre son arme sur le crâne de Jashin. Ce dernier roula sur le côté pour esquiver l’attaque verticale, et en actionnant son épaule d’un geste sec, il sortit le crochet toujours planté dans sa victime, lui ôtant un morceau de chaire au passage, le crochet vint percuter le percuter le plexus de son adversaire, assez fort pour que celui-ci perde son souffle laissant au combattant le temps de se relever et de terminer le combat avec un crochet dévastateur directement dans la mâchoires.
Jashin n’attendit pas que l’adrénaline redescende et s’éloigna de la scène, fers toujours aux poignets. Et même si cet affrontement l’avait laissé avec plusieurs blessures, il avait aussi ouvert les yeux à Jashin, c’était opportun. Après ce jours, le démon mis toute son énergie à développer des techniques de combats en utilisant ces mêmes chaînes. Il s’était épris de ses armes peu orthodoxe car il se disait qu’à la base ces objets était censé privé de liberté leurs porteur, hors lui, s’en servait pour la conserver et la défendre ardemment.
…
Les années s’écoulèrent, Novea continuer d’affronter son disciple en lui prodiguant tous les conseils qu’il put, Jashin lui avait enfin réussit à se démarquer en développant son propre style martial et en plus de son maître il enchaînait les adversaires pour confronter son art aux autres. Son professeur l’encourageait en l’inscrivant à des tournois de sans grande valeur en préparation au grand tournois d’art martiaux qui allait avoir lieux sur l’île.
…
Jashin émergeait enfin de ses pensées, le soleil s’était déplacé durant son songe et les rayons lui percutaient douloureusement la routine, il tourna le visage pour retrouver un peu d’ombre.
Son parcours avait été loin d’être de tout repos, pourtant d’une certaine manière il n’était encore qu’au début de sa vie.
D’ici quelques jours le grand tournois des arts martiaux aurait lieu, il y participerait et il y raflerait la place de numéro un, ce serait son premier pas dans le grand monde !
Il se leva du rocher sur lequel il s’était assis, étirant ses bras au-dessus de sa tête et il les laissa retomber nonchalamment le long de sa taille :
- Je vais leur montrer !
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