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Nous sommes réunis ce jour pour célébrer une union!

TaraLuvneel, la ville des divertissement, des jeux et lieu du mariage de Jeanne et Serge, deux sportifs de haut niveau ayant décidé d'officialisé leur amour. Tel était le lieu où se promenait Mickael, le malheureux neveu de Serge.

Alors que le maire de la ville entamait le huitième paragraphe de son discours pré-marital, et que tous les enfants avaient décidé de jouer dehors en attendant, le pauvre petit s'était vu rejeter par ses cousins, sous prétexte qu'il était roux. Il décida donc, du haut de ses 6 ans, qu'il était l'heure d'entreprendre un grand voyage pour fuir ses parents, et donc il se dirigea droit vers le port de la ville touristique, entendant au loin les cris des autres enfants.

Bon évidement, nous parlons d'un enfant de 6 ans, donc sa formidale aventure s'arrêta au port de la ville situé à 100 mètres du bâtiment où se mariaient son oncle. En fait, depuis l'endroit où il était, on pouvait même voir ses cousins s'amuser, ainsi que les quelques adultes sortis discuter ou fumer pour ne pas s'endormir pendant le discours.

Face à cette nouvelle liberté, notre petit héros décida qu'il pouvait enfin s'amuser, et qu'il allait faire comme tonton Serge. Il ferma les yeux et imagina tout d'abord les hurlements de la foule. Elle était loin d'abord, mais au fur et à mesure qu'il s'imaginait avancer dans le couloir qui menait des vestiaires au terrain, il l'entendait plus clairement, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et arrive par la magnifique volonté des enfants à superposé le monde qu'il imaginait aux quais.

Comme c'était son jeu, et qu'il avait le droit de faire une avance rapide sur la partie serrage de main aux autres joueurs et présentation, il passa directement au début du match. Il s'élança sur le sol de pierre qui était à ses yeux de l'herbe bien entretenue, et déformée par les chassures à crampon. C'est alors qu'il apperçu le premier "défenseur", un gros monsieurs avec de la moustache qui se promenait avec une poutre en bois. Mais il était le grand Mickael, fils de Jordan, et par une feinte consistant en un magnifique pas de côté, il esquiva l'adversaire qui lui hurla d'aller jouer ailleurs.

A gauche, il apperçu un de ses coéquipiers : Félix le chat, qui se léchait tranquillement la patte sur le ponton d'à côté. Mickael n'arrêta pas de courir, car il devait aller jusqu'au but le plus vite possible. Il se baissa pour esquiver un tacle d'une mouette de la défense adverse, puis tourna sur le côté, juste avant les deux barils de vernis qui avaient tenté de former un mur lui barrant le passage. Le ballon était posé devant lui, avec sa forme caractéristique. Plus que deux pas et il allait marqué le but de la victoire.

Il élança son pieds....

But !

Le son que fit sceau rempli de peinture rose, qui venait de lui servir de ballon, sur la coque du bateau qui se tenait devant lui ramena son esprit sur terre. Il put constaté alors qu'il venait de faire une belle bétise, vu que maintenant, il y avait une magnique tâche sur la coque, une magnifique tâche rose. Finalement, la fuge s'était pas un bon truc, et avant de se prendre une fessée comme c'était pas possible, le gamin décida qu'il était temps de rejoindre le mariage de tonton Serge.

Il eut à peine le temps de faire quelques pas avant qu'une voix ne l'intepelle. A l'oreille c'était quelqu'un de pas content, et un garçon en plus. Comme il ne fallait jamais désobéir aux grandes personnes, surtout quand elles étaient en colère, Mickael se retourna gentiement.

Face à lui, il y avait un grand !

C'était un garçon avec les cheveux blancs, et manifestement prêt pour un mariage, vu qu'il était habillé comme son papa. Il avait l'air furieux. D'un geste brusque il pointa la tâche rose sur le navire, et demanda d'un ton ferme qui était le responsable de ça.

Mickael était effrayé et se demanda comment il allait pouvoir se sortir de cette situation sans se prendre la fessée de sa vie, et surtout sans être puni. Les grands, c'était méchant, et ça rapportait tout aux adultes quand vous faisiez une bétise, et puis ça criait toujours très fort quand il y avait pas de fille dans les environs. Ca faisait peur les grands!

C'est alors qu'une idée traversa sa tête. Il allait pouvoir se venger. Doucement, il pointa son doigt tout tremblant dans la direction de la mairie, là où couraient les deux Tonys, acompagnés d'Amélie et de Tom. Après tout, ils avaient été vilains avec lui, il était normal qu'il subissent la colère du Grand !

Celui-ci tourna d'ailleurs la tête, et regarda dans la direction indiquée par le petit doigts. Son regard s'assombrit encore lorsqu'il vit les autres s'amuser tranquillement. Ils allaient se faire gronder....

Lorsque qu'il entendit le Grand lui dire d'aller jouer ailleurs, il partit en courant sans se retourner, décidant également de ne pas courir à cette rue mais à la prochaine, pour voir de loin ce qu'il allait arriver aux autres sans qu'il soit vu. Il eut un doute sur l'identité du Grand lorsqu'il entendit sa voix retentir de manière assez forte pour être entendue de l'autre côté du navire qui venait d'être salit.

BOSS, Y A DES ABRUTIS QU'ON BOUSILLE LE JOE!

Et oui, sans le savoir, Mickael venait de rencontrer TnT Tempiesta, et d'enfreindre la règle la plus importante qui soit après "Clément gagne toujours au tarot africain" : "On ne touche JAMAIS au Big Bang Joe".

Hrp/si il y a besoin pour faire avancer la situation, tu peux faire agir TnT quand Unwin vient constater le problème ya aucun soucis/Hrp
      Plutôt calme, pas vraiment du genre à s’énerver pour rien, c’est ainsi qu’on pourrait décrire Unwin. Toutefois, aussi posé soit-il, notre valeureux pirate reste un homme. Un homme avec tous les défauts que ça implique. Aussi, avec deux nuits blanches et quelques litres de café en guise de nourriture, même le plus flegmatique des hommes peut exploser. Une simple contrariété et c’est une véritable tempête qui se déchaine. Et ça, croyez-moi, vous n’avez pas envie d’être là pour le voir…

      ***

      « Putain de bordel de merde de connard de truc de mes deux. »

      Une voix passablement irritée venait de retentir de la cabine du capitaine du Big Bang Joe. L’expression, guère polie mais digne d’Unwin, reflétait plutôt bien l’état d’esprit du vieux pirate. Comme dirait l’autre : Vail pas content. Pas content du tout même. La raison ? Oh, rien de bien grave. Juste un petit mécanisme pour une création quelconque qui venait de lui péter entre les doigts. Pas la peine de se mettre dans un tel état pour ça, n’est-ce pas ? Le seul souci, c’est que c’était la douzième fois que ça arrivait. De quoi agacer les plus patients. Surtout lorsque ces derniers sont en clair manque de sommeil. Pauvre Unwin, il se torturait un peu trop les méninges. Tout ça parce qu’il bossait encore sur des améliorations d’armes. Entre expériences douteuses et apprentissages purement théoriques, le brave homme n’avait pas terminé les nuits blanches.

      Pourquoi s’acharner ainsi me demanderez-vous ? A vrai dire, ça me dépasse aussi. Moi, les armes, vous savez… Je m’y connais à peu près autant qu’en couture. C’est pas peu dire ! En tout cas, en tant que narratrice omnisciente, je peux tout de même tenter de répondre à vos interrogations. En fait, si nous devions nous aventurer dans la conscience d’Unwin, ça donnerait sans doute un truc dans ce genre là :

      Putain de tournevis. Où il est ce… Ah bordel, voilà ! Bon, placer ça là, tourner doucement… Jusque là, pas compliqué. Mais, putain de merde. Rah con ! C’est pas la bonne putain d’étape. Chier ! Putain, pas foutu de mettre des chiffres lisibles dans ce bouquin. Et pourquoi cette écriture de merde est si petite. Putain, j’y vois rien.

      Tout en finesse. La mécanique, ce n’est pas toujours facile, et Unwin est du genre obstiné. Il a dégotté son ouvrage dans une librairie spécialisée de Luvneel et ça fait donc deux jours qu’il bosse dessus. En fait, plongé dans son étude, il ne se rend même pas compte du temps qui passe. Les seuls moments qui le font sortir de son bouquin, c’est quand il fait du café ou qu’il va pisser. Les hommes passionnés, qu’est-ce que vous voulez… On ne peut pas en tirer grand-chose tant qu’ils n’ont pas décidé de lâcher leur affaire. Quoique… Y’a toujours un petit quelque chose qui peut les sortir de leur monde. Un petit quelque chose de ce genre là :

      « BOSS, Y A DES ABRUTIS QU'ONT BOUSILLE LE JOE ! »

      La chose à laquelle Unwin tient le plus, c’est son bateau. Après viennent ses armes. Le reste l’indiffère. Bateau, armes, Gun’s connus et reconnus : Unwin content. Peinture rose largement déversée sur la coque du Joe : Unwin berserk.

      Pas spécialement de bonne humeur après la vision de son bateau souillé, Vail ne cherche pas à agir sagement. Il est de mauvais poil, il le montre, et y’en a qui vont le sentir passer. Son air n’est pas engageant et lorsque son second lui indique le lieu où se trouve les fautifs, il ne lui faut pas deux secondes de réflexion pour y foncer tête baissée. Il sait qu’il n’a même pas à donner d’ordre pour que Timuthé le suive. En fait, à part fendre la foule qui s’efface spontanément devant lui, il n’a pas à faire grand-chose. On appelle ça charisme. Ou classe. Ou faire flipper sa mère. Au choix. En tout cas, lorsqu’il pousse sans ménagement les lourdes portes d’une salle des fêtes où se déroule un mariage, ça fait son effet et tout le monde reste coi. Cette fois-ci, il s’agit plus de l’effet de surprise qu’autre chose. Mais rapidement, les gens se reprennent, un homme plus vite que les autres. Il ouvre la bouche pour protester.

      « Ta gueule. »

      Deux mots, une balle. En plein dans son front. L’homme n’a pas eu le temps de voir sa mort venir. Unwin s’en moque. Dans la salle, c’est soudainement la panique. Vail scrute les visages, recherche un indice. Il ne voit rien.

      « Gamin, ferme ces putains portes. Aucune de ces têtes de con ne sort tant que je ne sais pas qui est le connard de responsable. »
      Marylin, la soeur de Jeanne était aux anges. Tout ce passait pour le mieux dans ce mariage. Les enfants jouaient dehors, les couples dansaient, les célibataires se rapprochaient, tout n'était que bonheur et amour. Là-bas, Jeanne riait suite à une plaisanterie de son nouveau conjoint. Marylin sourit. C'était le plus beau jour de la vie de sa soeur, et qui était-elle pour ne pas profiter de ce bonheur ? Rien ne pourrait ternir cette fête, pas même l'arrivée des plus dangereux des supots de satan...

      En parlant du loup...

      La porte s'ouvrit avec fracas. Le silence se fit. Un homme très grand, avec une barbe et une chevelure manifestement non coiffée entra. Il portait un magnifique manteau noir. Manifestement, il était dans une rage noire, à en jugé par son regard, la vivacité de ces pas, et la manière dont il avait ouvert les portes. Comment un tel sauvage pouvait interrompre le mariage? Il fallait faire quelque chose. D'ailleurs, David Padouillet se leva pour protester.

      Deux mots, une balle. Le cadavre de David tomba. Marylin regarda bouche bée le corps du brave homme. Elle n'en croyait pas ses yeux. Cet homme venait d'abattre de sang-froid un homme innocent, qui voulait juste lui demander les raisons de sa présence ici. Elle entendit la voix du tueur s'élever à nouveau, mais elle ne sut jamais ce qu'il disait.

      Un cri retentit dans la salle. La panique se répandit. tout le monde commença à courir dans tous les sens, de peur d'être le prochain sur la liste. La soeur de la mariée s'élança elle aussi, mais elle avait une idée. Elle devait absolument sortir, les enfants étaient encore dehors ! Ils ne devaient pas rentrer, ils devait prévenir la marine, ils devaient se sauver! Elle devait les aider au plus vite.

      Elle fut percuter par une adolescente, mais ne ralentit pas. Un gros monsieur passa juste à côté d'elle, en sens inverse. Elle esquiva de justesse un homme batti comme une armoire à glace qui agitait les bras avec hystérie. Bientôt, elle serait à la porte. Elle ne vit pas la malheureuse pas terre qui avait trébuché. Elle trébucha elle aussi.

      Pressée par la panique et l'iminence d'un nouveau coup de feu, elle se redressa et leva un peu les yeux.

      MON DIEU, DES PIEDS !

      Le sursaut et le mouvement de recule qui suivirent la firent tombé sur le postérieur, tandis qu'un deuxième homme, qu'elle n'avait pas vu rentrer, fit un pas vers elle. C'était un démon à la crinière blanche. Il semblait jeune, mais ses yeux et son sourire révélait une méchanceté et un sadisme qui ne pouvaient être duent qu'à son origine infernale! Derrière lui, la porte était fermée.

      Marylin voulut crier, mais quelque chose lui compressa la gorge. Le démon l'avait attrapé. Sa main fit pression sur son menton, forçant la jeune fille à se relever. Son sourire méprisant, son regard provocateur, la douleur qu'il provocait, il n'y avait pas de doute, si l'homme au pistolet était le seigneur des enfers, Marylin venait d'être attrapée par cérbère. Elle n'arrivait pas à respirer, et n'avait plus d'énergie. L'albynos avait posé un doigt sur sa carotide, un sur sa trachée, et lui bloquait la machoire avec deux autres doigts.

      Seul un être avec une dextérité incroyable pouvait réussir un tel coup. Un être qui ne pouvait pas être humain.

      En resserrant ses doigts pour que la douleur la force à suivre ses mouvements, il approcha Marylin de son visage. Il lui chucota dans l'oreille.

      Quand le boss dit que personne sort, même l'air arrête de circuler!

      Il la rejeta ensuite.

      Poussé par la force du démon, et privée de l'énergie qui lui aurait fallut, elle parcourue plusieurs mètres en arrière avant de s'effondrer sur une table. Un grand fracas s'ensuivit, car dans sa chute elle avait emporté la nappe, et tout ce qu'il y avait sur la dite nappe.

      MON DIEU D'AUTRES PIEDS !

      Encore une fois, et malgré la douleur, elle sursauta. Elle venait de se rendre compte que l'un des amis de Serge, le marié, se cachait sous la table qu'elle venait de découvrir. Il avait un escargophone à la main, et semblait effrayé qu'on ai découvert sa cachette. Une voix retentit un peu plus loin, le démon s'énervait aussi.

      Bordel de dieu! Boss à gauche, un escargophone!

      Marilyn eut la présence d'esprit de s'éloigné comme elle put du malheureux qui commençait à pleurer en imaginant ce qui n'allait pas tardé à lui arrivé. Les deux envoyés du diables allaient s'en donné à coeur joie maintenant qu'ils se savaient à découvert.

      Une petite voix se fit entendre dans l'escargophone.

      Ne vous inquiétez pas monsieur, continuez à nous parler, nous arrivons!

      Mine de rien, ça pourrait être classe comme épitaphe non?
          Allô chérie ? Ca va couper.

          Bang !

          Au cri de son second, Unwin avait réagi instinctivement. Son regard aiguisé avait remarqué le den-den mushi, la balle avait fait le reste. Coquille éclatée, l’escargophone ne transmettrait plus jamais de messages. Le crâne transpercé, l’homme qui le tenait ne les aurait de toute façon plus entendues. Troisième victime de cette unique balle, la colère d’Unwin disparut aussi brusquement qu’elle était montée. L’explosion de violence pure avait calmé le pirate et celui-ci portait désormais un regard plus analytique sur la situation. Une goutte de sueur roula le long de sa tempe, seul vestige de l’effort causé la précipitation.

          Vail avait toujours été un homme calme, peu emporté par ses émotions, presque en marge de la société. Ce fait, à défaut de le justifier sur un plan moral, expliquait à lui seul son revirement de comportement. Autour de lui, les invités du mariage le regardaient avec une terreur mal contenue, hésitant entre obéir aux ordres du pirate et détaler à toutes jambes. La peur les paralysait alors que leur instinct leur criait de fuir. La voix rassurante de l’escargophone leur donnait peut-être l’espoir pour tenir dans ce calvaire pendant encore quelques minutes. Foule stupide et peureuse. Foule qui n’avait sans doute rien à voir avec les dégâts causés sur son bateau.

          Emporté par la fatigue, l’excès de caféine et les heures de travail sur son arme, Unwin n’avait tout bonnement pas réfléchi lorsqu’on lui avait indiqué la salle des fêtes. Il n’avait pas songé une seconde qu’un groupe d’adulte pas encore alcoolisé avait autre chose à faire que de balancer un seau de peinture rose sur la coque d’un navire. Avec un soupire contre lui-même, le pirate parcouru la salle des yeux, notant que les deux seules issues se trouvaient dans les portes d’entrée et celle de secours. Pas besoin d’être devin pour savoir que les marines seraient embusqués des deux côtés. Ils risquaient d’ailleurs d’arriver plus rapidement que prévu si Unwin se fiait aux éclats de voix à l’extérieur.

          « Gamin, du feu ! »

          Le capitaine des Gun’s savait parfaitement à quoi il s’exposait en formulant cette demande. Il était conscient que Timuthé en ferait trop, que tout exploserait et qu’il ne resterait que des cendres si l’incendie n’était pas pris à temps. Oui, il mesurait parfaitement les conséquences de son ordre. Toutefois, il n’y avait absolument aucune crainte dans l’attitude du pirate. Il laissa son second obéir et pointa son arme vers une des extrémités de la salle pour que la foule des civils s’y entasse. Ils obéirent sans protester et Unwin se dirigea vers la porte principale pour la bloquer et empêcher quiconque d’entrer ou de sortir. Il procéda rapidement de même avec l’issue de secours alors qu’une odeur de brûlé commençait à se faire sentir. En se retournant, Unwin constata qu’une des flammes, un peu trop aventureuse, avait même commencé à lui lécher le bas du manteau. Il l’éteignit rapidement et appela Timuthé en se dirigeant vers un mur où une large tenture était pendue.

          « On sort par là-haut. Ces putains de marine auront assez à faire avec eux pour v’nir nous emmerder. »

          Le « eux » en question était complètement paniqué. Pris par son entreprise de blocage des portes, Vail n’avait pas vraiment prêté attention au bruit ou aux odeurs, mais maintenant qu’il portait son regard sur la salle, il ne pouvait que constater que les cris, le crépitement des flammes et les diverses explosions se faisaient de plus en plus insistantes. La chaleur n’était pas loin de lui brûler la peau et rapidement, ce fut une pellicule de sueur qui vint recouvrir la goutte solitaire de tout à l’heure. Il était vraiment temps de se tirer d’ici. Vail rangea son arme et agrippa d’un geste sûr et rapide la tenture du mur. Il tira dessus un coup et, jugeant qu’elle était assez solide, commença à s’y accrocher pour gravir le mur et sortir de la pièce par la fenêtre haute.

          Dans la précipitation, Unwin dérapa à plusieurs reprises. Le mur était loin d’être fait pour ce genre d’activité et en glissant contre le tissu épais, il se brûlait les mains. Quelques gouttes de sang perlèrent et en les contemplant une seconde, Unwin ne faillit pas voir le morceau de bois lui arriver en plein visage. Les explosions de Timuthé étaient toujours efficaces, même un peu trop. Emporté par le souffle de l’une d’elle, un morceau de banc avait volé en direction du capitaine des Gun’s. Ce dernier n’échappa à l’accident que par une cascade qu’il ne se serait jamais cru capable d’effectuer. En effet, il prit appui contre le mur pour se lancer en arrière dans un pur réflexe avant de se laisser glisser de quelques centimètres, ne s’arrêtant que pour voir le projectile voler au-dessus de sa tête. Un cri plus bas lui indiqua que l’objet avait trouvé une autre cible, ou tout du moins, il eut cette impression car, au milieu du vacarme des cris et des pleurs, on n’était sûr de rien. Ne se laissant pas distraire, Unwin gravit les derniers pas le séparant de la fenêtre et se posa sur le large bord. Son équilibre était précaire mais suffisant pour ne pas tomber. Le pirate s’autorisa donc un regard sur la scène chaotique du bas.

          S’agitant en tout sens, les hommes et femmes dans la salle essayaient de passer la barrière du feu pour rejoindre les portes, seulement, de hauts murs de flammes les empêchaient d’atteindre leur objectif, les faisant reculer sans cesse tandis que de petites explosions faisaient voler des objets à un rythme irrégulier. Il n’y avait pas à dire, c’était du beau boulot. Unwin s’apprêtait donc à grimper sur le toit en compagnie de son second lorsqu’un bruit sourd se fit entendre, suivi de peu par un éclat de lumière et un appel d’air qui aviva encore le feu pendant quelques secondes. La marine venait de débarquer, prête à sauver les civils et à retrouver les responsables de ce carnage. S’appuyant tant bien que mal sur les pierres encadrant la fenêtre, Unwin ressortit son pistolet.

          « Timuthé, grimpe et trouve un itinéraire pour qu’on sorte de ce putain de merdier ! J’arrive. »

          Une fois l’ordre donné, Vail visa et tira une balle au beau milieu du front d’un des soldats. Le geste attira l’attention des marines et le pirate les vit le pointer du doigt. Rapidement, un petit groupe se dépêcha vers la haute fenêtre. Ayant prévu le geste, Unwin tira cette fois-ci sur les attaches de la tenture et celle-ci, déjà mise à mal par le poids du pirate, céda, tombant sur le groupe de marine. Ces derniers se retrouvèrent empêtrés dans le tissu en un instant alors que le feu, ayant trouvé là un nouveau terrain de jeu, se mettait à ronger le tissu pour atteindre les hommes. De nouveau marines, originellement en embuscade dehors se précipitèrent à l’intérieur pour aider leurs collègues. Satisfait de voir une nouvelle fois les forces marines divisées, Vail rangea son arme et se hissa sur le toit pour retrouver Timuthé.
          Le visage de TnT s'illumina lorsqu'il entendit la demande de son patron.

          Le feu, c'était viril. Le feu c''était une valeur sur. Le feu, ça faisait la vaisselle et le ménage. Le feu ça mettait du beurre dans les épinards. Et vu que le capitaine voulait du feu il allait en avoir. Il allait en avoir beaucoup.

          Première étape : allumer l'incendie.

          TnT attrapa la clope qu'il avait àa la bouche. Deux pas plus part, il était collé contre une des tables. La nappe de l'une d'elle était recouverte d'alcool. Le dessert était déjà servit... Le capitaine était en train de vérouiller la porte. Il ne pourrait pas placer de belle réplique classe et bien dans le ton. c'était contre les règles de la virilité. Il fallait qu'il s'en occupe.

          Le garçon posa la cigarette sur la nappe couverte de vin. Vous savez que le bout d'une cigarette atteint au moins les 500 degrés?

          La table et le vin s'enflammèrent presque aussitôt. Les flammes se répendirent à une vitesse relativement alarmante pour la population qui se faisait repousser au fond de la salle par le boss. L'odeur de grillé commençait déjà à se faire sentir. Les premières explosions se firent entendre quand les flammes atteignirent les premières bouteilles pleines. Les verres éclataient sous l'action de la chaleur, libérant le vin et faisant un effet molotov...

          Au menu de ce soir, roti de porc sur son lit de braise, accompagné de sa sauf piquante, le tout suivit d'une tarte à la banane flambé, trempé dans son lit de meringue au rhum!


          En disant cela il attrapa une boite à musique magnifique qu'il remonta. C'était un de ses chef d'oeuvre. Une bombe à retardement capable d'envoyer une musique d'une qualité incroyable pendant son décompte. D'ordinaire, il utilisait les modèles moi complexes pour torturer ses victimes, mais là, il avait besoin de grandiose. Il avait besoin de ce que la musique pourrait lui offrir de mieux.

          Il posa la boite au sol et fit un signe de tête à son capitaine pour lui montrer qu'il avait compris.

          Enfin, il n'était plus qu'à moitié conscient. La chaleur était de plus en plus intense. L'odeur caractéristique des flammes ravageant tout ce qui était inflammable lui envahissait les narines, les petites explosions se faisaient entendre là où les flammes et l'alcool se mélangeait. Les cris et les pleures se faisaient entendre un peu plus loin.

          Il se leva et se mit debous sur une table. Le crescendo atteingnait son sommet. Il pouvait même imaginer le son des cloches. Il jeta sa veste dans les flammes.

          La 1812 commença.

          Spoiler:

          Les cuivre s'emballaient et il marquait le rythme des percussions avec son pieds. Autour de lui les flammes dansaient comme un orchestre obéissant aux mouvements de ses mains. La plupart des gens le regardait lui, mais dans son dos, la mèche de certaines de ses bombes s'étaient enflammée...

          Les premiers cors sonnèrent. Il leva les bras au ciel. Une explosion fit jaillir une tempête de flamme dans son dos.

          Les cors s'arrêtèrent un instant. Il lança son bras droit sur le côté, juste pour accompagner la détonation d'un canard. L'explosion propulsa les restes calcinés d'une table et une bombe enflammée dans la foule.

          Les cors reprirent. Il leva son bras gauche au dessus de sa tête, et désigna un petit soldat qui explosa et propulsa encore d'avantage de débris calcinés un peu partout.

          Il avait fermé les yeux, et dansait sur sa table, sans se soucis des débris des flammes et de ce qui l'entourait. Même les cris faisaient partie de la musique à ses yeux. Il se retourna juste à temps pour accompagner une nouvelle détonation au milieu de la salle.

          Les débris en flamme lui passaient tout autour.

          Nouveau démarage des cors qu'il accompagna en levant les bras au ciel. C'est la bombe au centre de la foule qui explosa.

          Les cris furent caché par l'explosion suivante, qui propulsa une table enflammée droit sur l'apprenti chef d'orchestre. Il se baissa de justesse pour l'éviter.

          Les yeux fermés, il visualisait parfaitement bien les positions de ses bombes suites aux diverses explosions, et il avait assez eu le temps d'enregistrer la structure de la salle pour savoir ce qui lui tomberait dessus, et où...

          Et une autre, qui endommaga le mur du bâtiment lui-même.

          Ils étaient dans une véritable fournaise et pourtant le garçon ne semblait pas pouvoir être aussi heureux.

          Et encore une en l'air!

          L'intégralité de l'orchestre s'excita. C'était l'accélération finale, le bouquet qui rendrait tout cela parfait.

          Le dernier duo de bombe allait éclater.

          Il se retourna et agita les doigts dans la direction du mur au-dessus de la porte. SOn juste fut accompagné d'une explosion.

          On arrivait sur la fin. La dernière bombe n'étant pas la boite à musique atteint le mur en pierre.

          Pam Pam

          BLAAAAAM!

          TnT se redressa de tout son long pour admirer les morceaux du mur expulsés dans tous les sens suite à la toute dernière explosion qu'il verrait. Au loin on entendait les cloches de la ville qui avertissait un incendie. L'ouverture était erminée, il était temps de rejoindre le capitaine pour jouer le premier acte.

          Heureusement pour le garçon, il était bien plus agile que son patron. Sinon, il serait condamné vu l'état des tapisseries et du bâtiment.

          Il fléchit les jambes.

          Un bond, un appui sur le mur, un attrapage de lustre, on balancé, un autre bond, et un salto lui permirent d'atteindre la fenêtre la plus proche. Une autre figure acrobatique l'amena sur le toit. On pouvait dire de lui ce qu'on voulait, mais il fallait avouer que son enfance à faire de la gymnastique avait parfois du bon. Il était le trapéziste incendiaire, el trapezista incendiario. En attendant que son patron finnisse de monter, il regarda les toitures alentour.

          Maintenant qu'ils avaient été classes, ils devaient se dépécher, la bâtisse ne tiendrait pas longtemps vu l'état dans lequel il avait mis sa structure.

          Il apperçut un peu plus loin une terrasse. Elle leur permettrait d'atteindre la gouttière d'une petite maison dont le toit donnait directement sur un vieux temple. A partir de celui-ci, il y avait plusieurs options possible, mais dans tous les cas, ces options permettraient de semer les marines et de rejoindre le port sans trop de soucis.

          De toute façon, il n'avait plus de bombes, il faudrait compter sur le capitaine pour les défendre.

          Il se tourna vers le boss et montra le balcon. C'était loin, mais ils pouvaient y arriver.

          Et puis, il y avait des sous-vêtements féminins étendus sur le dit balcon...
              Culotte. Culotte. Soutien-gorge. Ah ! String. A grands renforts de grognements, Unwin tentait de se débarrasser des sous-vêtements qui avaient jugés bon de se loger sur sa personne. Big Bang Joe repeint en rose, massacre dans un mariage, petites culottes dans la figure… Le compte était bon, techniquement, la journée ne pouvait pas être meilleure !

              « Hiiiiiiiiiii ! »



              « Karma de merde. »

              Avec un soupir désabusé, le pirate tira son arme pour la énième fois de la journée. Sans fioriture, il la pointa sur l’opulente poitrine de la femme qui se trouvait devant lui et l’enjoint poliment de se taire :

              « Ta gueule ou je te bute. »

              Malgré sa terreur, la femme obtempéra et conduisit, à son ordre, Unwin et son second à l’intérieur. Les deux hommes avaient franchi la distance entre la salle des fêtes et le balcon en sautant, mais Unwin ne s’était pas réceptionné de la manière la plus élégante… Mais au moins, il n’avait rien de cassé. Une fois à l’abri des murs de l’appartement de leur otage temporaire, Vail ordonna à Timuthé de remettre rapidement le balcon en ordre et de rentrer en fermant les rideaux. Pas la peine que les marines les voient s’ils se décidaient à grimper sur le toit d’en face…

              « Je vous en prie, ne me faite aucun mal. Je suis trop jeune pour mourir ! »

              Avec un air sceptique, Unwin détailla la femme. La soixantaine bien tassée, un maquillage aussi abondant que ridicule et une bonne culotte de cheval affirmaient exactement le contraire de ce qu’elle avait pu dire. Elle était plus vraiment de première fraicheur la bonne dame. Et si des fois on en doutait encore, suffisait d’observer l’appartement avec ses froufrous, sa dentelle et ses petits chats pour s’en convaincre. Tout respirait la vieille fille. Pour un peu, Unwin se serait senti désolé pour elle.

              « Ta gueule, j’ai dis, putain. »

              Les délicates paroles d’Unwin se perdirent dans un vacarme épouvantable venu de la rue.

              « Putain, Tim, t’as foutu quoi encore ? »

              Mais pour le coup, le jeune homme n’y était pour rien. ‘Fin si, mais pas là tout de suite. Bref. A quelques mètres de l’appartement, un pan entier du toit de la salle des fêtes venait de s’effondrer. Visiblement, le second des Gun avait fait les choses bien. Comme toujours lorsqu’il s’agit d’explosion. Le seul problème, c’était qu’avec un tel bordel, retourner au port et récupérer le bateau s’avèrerait mission impossible. A moins que…

              « Tu sais coudre ? »
              « Pardon ? »
              « Bordel, est-ce que tu sais coudre ? »
              « Hein ? Euh… Oui, oui, bien sûr. »

              Ca sentait le plan foireux à des kilomètres, mais si les deux pirates voulaient s’en sortir indemne, le déguisement était encore le meilleur plan. A condition qu’il soit réussi. Et si Unwin était autodidacte, il n’en avait pas pour autant appris à coudre. Les petites housses pour fusil avec supplément velours, la maison Vail avait toujours laissé ça aux femmes. Machos ? Si peu.

              « Je veux deux putains de costumes pour qu'on ne nous reconnaisse pas en ville. Tu fais ça et je te bute pas. »
              « D’accord ! »
              « Tim, tu la surveilles. Je vais voir en bas. »

              N’attendant pas de réponse de son jeune second, Vail quitta donc l’appartement pour se glisser silencieusement dans le couloir et descendre les six étages jusqu’à la rue. Là, comme il s’y attendait, les marines patrouillaient et surveillaient les moindres ruelles et les moindres personnes suspectes. Ils avaient visiblement à cœur d’attraper ceux qui avaient causé tant de dégâts quelques minutes plus tôt. Le capitaine pirate resta encore quelques instants à épier lui-même les faits et gestes des soldats puis remonta jusqu’à l’appartement qu’ils occupaient clandestinement. Là, Tim et leur otage étaient occupés et Unwin les laissa à leurs occupations en allant se poser tranquillement sur le canapé, bras derrière la tête, à attendre que le temps passe.

              Et enfin, après un temps indéterminé…

              « C’est terminé. »

              La couturière de fortune venait de s’approcher d’Unwin avec les costumes. Pendant un moment, le capitaine pirate resta silencieux, détaillant les tenues fraichement conçues. Puis finalement, il attrapa celle qui était pour lui et l’enfila sans un mot. Et dire qu’il allait vraiment sortir avec ça…




            [Carte blanche pour les déguisements pour toi \o/ Me remercie pas, c'est cadeau x)]


            Dernière édition par Unwin Vail le Lun 6 Fév 2012 - 2:03, édité 1 fois
              Mère nature est une salope...

              C'est à peu prêt tout ce qui put sortir de la bouche du jeune garçon quand il vit l'espèce de tas de rides tout fripé a qui appartenait le balcon si judicieusement ornementé. Pourtant de loin, les multiples vêtements afriolants avait semblés appartenir à une personne plutôt jeune, et plutôt portée le tirelipimpon. C'est alors que le garçon se rendit compte qu'il avait oublié un élément primordiale dans ses calculs : la perspective ! Le balcon était en effet bien plus loin que ce qu'il pensait à l'origine, et ce qu'il croyait être un petit 38 accompagné d'un 90 C on ne peut plus correct était en réalité un gros 46 surmonté d'un 115 F on ne peut plus incorrect.

              Qu'on ne se méprenne pas, notre héros aux hormones hyper-actives n'avait absolument rien contre les menu maxi, et tenait beaucoup à l'expression "c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleur soupe". Le problème était que dans le cas précis, c'était pas le menu maxi, mais le format familiale, et il osait à peine imaginer ce qui pouvait être resté attaché au fond du pot sus-nommé.

              Quand je vous dit que TnT est quelqu'un de très classe...

              Heureusement, le boss eu l'excellente idée de s'occuper du monstre, pendant que lui avait pour mission de, je cite, "remettre le balcon en ordre". Sur le coup, notre garçon faillit protester, après tout, comment le patron ne savait-il pas qu'il n'avait absolument aucune bombe ? Ou bien son ordre avait une signification cachée ou subtile n'impliquant pas la destruction totale du balcon ?

              Mwahahaha (D'après l'oeuvre bien connue de Toji Arashiburei "Le saigneur des maquereaux")

              Quelle idée grotesque ! Bien sur que le boss voulait que la remise en ordre du balcon se fasse de façon parfaitement virile et moutépique. Il avait parfaitement compris que TnT était un véritable génie, et qu'il était capable de faire les meilleurs explosifs au monde à partir de trois fois rien. Il lui fallait juste son ingrédient secret.

              Ainsi, notre jeune garçon obéit parfaitement aux ordres du patron : il détacha patiemment tout les vètements étendus et les aligna au sol, juste au niveau du mur, là ou le balcon rejoignait la maison. Là où il s'effondrerait le mieux. Pour la même raison, il tira les rideau. Il concevait maintenant tout le génie du boss. Quand les vètements prendraient feu, la chaleur allait enflammer les rideaux et atteindre les poutres du bâtiment. Décidemment Unwin Vail était vraiment viril.

              Encore une fois, son esprit particulièrement agile lui suggéra la possibilité que le but premier du patron était de s'enfuir discrètement et de sauver sa peau, et ce avec un mépris total pour la virilité. Et bien sûr, encore une fois, il fut assez intelligent pour se rendre compte de la stupidité qu'il avait d'envisager une tel possibilité et envoya promener sa conscience, qui comme à son habitude, partie faire la sieste, entre deux cours de littérature.

              Gros bruit, du genre effondrement de bâtiment, rouspétage du patron... Mais non de dieu, il avait encore rien fait? Comment ça se pouvait que le balcon s'effondre? Il était peut être doué, mais au point de faire une bombe avec des soutifs et des culottes, ça c'était une première.

              Il n'eut pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment, le boss lui demanda de surveiller le Truc pendant qu'il cousait. Ca par contre, c'était pas fair play de la part d'Unwin demander à TnT de ne pas quitter des yeux le Machin dégoutant pendant qu'il se livrait à l'activité la moins virile du monde après le maquillage : La couture!

              Et encore une fois, la magie de la psycologie humaine opéra.

              Par un miracle qui ne pouvait qu'être dut à son génie, TnT se rendit compte que le seul but du patron était de le tester. Il voulait mettre à l'épreuve son Mojo, son fluide du mâle, son instinct de prédateur. Il faudrait qu'il prouve que la séance surveillance créerais dans son esprit une barrière d'acier, qui lui permettrait de se protéger contre les poneys roses, les petites filles, et les coiffeurs, les pires ennemis de la virilité! Le patron voilait faire de TnT un homme à son image.

              L'albinos se planta donc sur un fauteuil, après avoir réquisitionné une bouteille de wisky. Il se concentrait sur la virilité et le mâle. Il allait affronter cette épreuve. Aller, on s'accroche!

              *Cuir cuir cuir cuir cuir moustache!*


              230 moustaches plus tard, Hulktrude (oui TnT est très inventif sur les surnoms) venait de finirson activité couture, et descendit l'apporter au patron, pendant que TnT prenait quelques minutes pour faire une longue ligne d'alcool qui allait de la fenètre du balcon jusqu'au milieu du salon. Et oui, il n'avait pas oublié l'ordre du patron. Il allait remettre le balcon en ordre. S'il avait eu plus de temps il aurait rechercher un twinki ou deux, mais hélas, les choses ne se déroule pas toujours comme on le veut... Pasa vrai Unwin?

              Il descendit et découvrit toute l'ironie de la remarque située plus haut. Enfin, surtout il découvrit les deux belles robes, une rose fluo pour TnT et une vert kaki pour Unwin, qui allaient servir de déguisement à nos machomen, et Vous vous découvrez toute l'ironie de la remarque, mais au final, le résultat est le même : Je me marre et TnT à les boules de sa vie.

              Je ne vais pas porter ça!

              SBAFF

              Et oui, le patron n'était particulièrement d'humeur à faire des concessions, et un Unwin qui fait pas de concession, c'est un Unwin qui tape...

              Je ne vais pas porter ça!


              SBAFF

              Je ne veux pas porter ça!

              Clic....

              Bon après tout, personne ne pourra me reconnaitre...

              Ah Unwin et son incroyable capacité de persuasion.

              Enfin, Unwin et son pistolet à gros calibre surtout...

              C'est ainsi donc que TnTette s'habilla au plus vite, poussant le professionalisme au point de mettre des talons. Il n'eut même pas besoin de jeter sa clope, la pauvrette aillant mystérieusement disparu de sa bouche. Vous imaginez bien sur que cela n'a absolument aucun lien avec le fait d'avoir fichu de l'alcool fort un peu partout dans le salon, ni avec les tendances passablement pyromanes de TnT, voyons, un être si sage et modéré que lui.

              Puis de toute façon il était trop occupé à bougonner pour qu'on comprenne quoi que ce soit à ce qu'il disait. Du coup maintenant, les deux membres de l'équipage des Gun étaient de mauvais poils. Espérons qu'aucun marine ne leur tombera dessus, parce que là, pas sûr que ça soit les deux criminels qui trinquent.

              C'est ainsi qu'ils s'élancèrent vaillament dans les rue, en robe longue, talon haut, un voile sur la tête, et privés de tout ce qui aurait put rester de leur amour propre.

              Et la vieille me direz-vous? Ah mais c'est une excellente question. Nous ne rentrerons pas dans les détails pour éviter de choquer la sensibilité des plus jeunes, mais en gros, le résultat final implquait une dizaine de balles dans divers endroit stratégiquement choisit, une pendaison, un empoisonnement à la cuisine anglaise et la chute du haut d'une falaise (oui une falaise au milieu d'une ville). Et le premier qui ose dire que TnT et Unwin sont excessifs sera un menteur de première.

              Et il servira aussi de modèle au prochain guide de la Déco nT "comment repeindre les murs du salon avec les individus dérangeants".

              Dans leurs fuite, les deux pirates purent entendre les hurlement des soldats de la marine et des citoyens avoisinant.

              Le feux c'est étendu à la maison de la vieille perverse! Au feu!

              Ah bougez pas, c'est l'heure de la blague affreusement dégueulasse pour montrer que TnT a pas de coeur... Attention...

              Il parait que la viande est plus tendre quand elle est cuite au feu de bois.

              Bienvenu mesdames messieurs pour se nouvel épisode de qui veut gagner un paquet de gnons.

              Question pour deux balles dans les genoux.

              Unwin Vail va-t-il :

              Réponse A : Maraver la tronche à TnT

              Réponse B : Exploser la face à TnT

              Réponse C : Défoncer la tête à TnT

              Réponse D : Ta gueule, Putain tu fais chier !

              Vous avez jusqu'au prochain post prochain pour tenter votre chance.
                  Effectivement, Unwin ne buta pas la vieille couturière. Par contre, il n’avait jamais promis que Timuthé ne se chargerait pas de la faire… Dégueulasse et inhumain ? Bienvenue chez les Gun’s, mon pote.

                  « Au feu ! »

                  Unwin et Tim se plaquèrent contre un mur alors qu’une escouade de marines se précipitait en direction de l’appartement incendié. Affublés de leurs robes à froufrous et de foulards dissimulant leur visage, les soldats leurs accordèrent à peine un regard. En soupirant, Vail tira sur sa jupe et se décolla du mur. Leurs costumes respectifs étaient tout aussi dégueulasses et inhumains que leur comportement. Monde de merde, comme dirait l’autre.

                  « Bon, gamin, on bouge ou on aura des emmerdes sous peu. Et tu l’ouvres pas tant qu’on n’est pas sur le Joe. Tu fais pas de conneries et tu me suis, pigé ?»

                  Dans le fond, c’était pas tant les emmerdes qui motivaient Unwin, mais plutôt le désir d’ôter ces vêtements et d’oublier toute cette sale affaire. Qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour éviter la taule. Le capitaine des Gun’s remonta son foulard sur son nez et entrainant son second récalcitrant, il prit le chemin des quais.

                  « Putain… »

                  Sortie de la ruelle.

                  « Putain de merde. »

                  Trois pas dans le port bondé.

                  « Putain de merde de putain. »

                  Deux mètres parcourus.

                  « Putain de merde de putain de putain. »

                  Une main se pose sur l’épaule de Vail.

                  « Excusez-moi, mesdemois… »

                  Un regard noir se pose sur le marine qui les interpelle.

                  « Oh. Okamas-san, est-ce que vous avez vu passer deux hommes armés ? »

                  Ce petit mousse les prenait pour des okamas ?! Pour le coup, Unwin fut incapable de répliquer quoique ce soit. Il venait de toucher le fond, c’était une certitude. Le fait que ce mousse était un imbécile doublé d’un aveugle était une autre évidence.

                  « Je… »

                  Non, répondre un ‘je vois que ça des hommes armés, tête de con’ n’était pas l’idée du siècle. Sans compter que Timuthé risquait de prendre ça comme une invitation à péter la tête à tous les civils présents… Il ne restait donc qu’une seule chose à faire. Ca lui faisait mal, mais Vail n’avait pas le choix.

                  « ♥ Des… »

                  ***

                  Pour des raisons techniques, la scène d’Unwin s’exprimant comme un okama a été censu… coupée au montage par la narratrice. Nous vous invitons donc à regarder cette vidéo pour ne pas oublier qu’à la base, Vail a la classe. Merci de votre compréhension.



                  ***

                  Cinq minutes et trois secondes plus tard, alors que la fierté d’Unwin était réduite à néant sous les yeux de son second, notre duo reprit sa route, ayant indiqué au pauvre petit marine une fausse direction. Est-ce que tomber sur ce bleu pouvait être considéré comme une chance ? La dignité du capitaine des Gun’s était bien incapable de répondre. Jamais le pauvre homme ne s’était senti si souillé… Il avait parlé en rose avec des cœurs ! Même à l’oral il l’avait senti. Il avait appelé le mousse « mon chou » et s’était exprimé au féminin. Dans l’immédiat, la seule chose qu’il désirait faire était se tirer une balle.

                  Pourtant, cette salope de mère nature semblait avoir eu son compte d’humiliation pour la journée. Les marines occupés à fouiller les ruelles laissèrent Unwin et Timuthé gagner tranquillement leur bateau. Peut-être l’abattement de Vail leur inspirait-il de la compassion ? Comment confondre le malade qui avait mit à feu et à sang une cérémonie de mariage et ce pauvre okama dépressif ? Quant à Tim… Bah Tim quoi. Il était discipliné et ne faisait pas de grabuge, supportant même son capitaine. Peut-être supposait-il que c’était trop viril de passer pour un okama pour sauver sa vie ou une connerie du genre… Allez savoir avec lui ! En tout cas, ce fut la mort dans l’âme qu’Unwin grimpa à l’échelle de corde du Joe, suivi par l’albinos. Une fois sur le pont, il se dirigea directement vers sa cabine en lançant un :

                  « Large-moi les amarres en vitesse, qu’on dégage de ce bled. Je veux plus jamais entendre parler de Luvneel ni d’okamas. Putain. »



                [RP terminé pour moi. C'était complètement n'imp', mais je vous offre une illustration pas du tout faite à l'arrache pour me faire pardonner o/

                Spoiler:

                Merci de votre lecture]

                [PS : j'ai mal pour Unwin T_T]