QG D’EAST BLUE – DIVISION DU RECRUTEMENT ET DE LA FORMATION
Épreuves de sélection ! Attention de ne pas colorier en dehors des cases !
Voilà maintenant quatre jours qu’Howard avait quitté Shimotsuki, son ile natale pour se rendre ici. C’était la première fois qu’il voyageait seul, et il en garderait un souvenir des plus ennuyant. Avec tout son barda sur le dos il se dirigea vers le quartier général d’East Blue après avoir demandé son chemin.
Il ne cacha pas sa stupéfaction une fois arrivée devant l’immense portail menant dans la cour intérieure de la forteresse. De mémoire, il n’avait jamais vu un bâtiment aussi gigantesque que celui-ci. Il resta plusieurs minutes à scruter les moindres détails, des centaines de soldats s’activaient de tous les côtés.
Intrigué par le comportement du jeune homme, l’un des gardes alla à sa rencontre :
« Tu cherches quelque chose gamin ? Tu veux rejoindre la Marine peut-être ?! »
« hein ?!.. »
Howard venait simplement de remarquer la présence de son interlocuteur. Il lui expliqua en effet le motif de sa venue, intégrez les rangs de la Marine. Après avoir remis ses effets personnels, et notamment ses sabres avec beaucoup de réticence. Débuta un long et ennuyant parcours administratif le menant aux quatre coins de la forteresse.
Dans un premier temps, il dut répondre à un formulaire en inscrivant son identité, celle de ses proches, le motif de son engagement. Ainsi que de nombreuses autres questions plus inutiles les unes que les autres. Voilà quelque chose qu’il détestait réellement, la paperasse ! Lui qui avait passé sa vie à développer sa musculature, ses réflexes, son endurance. Était à présent le cul sur une chaise à devoir gratter à n’en plus finir. Prenant sur lui, il arriva tout de même au bout du questionnaire de deux pages…
Une fois le document transmis à qui de droit, une interminable attente débuta pour le jeune homme. Il fit les cent pas dans un sens puis dans l’autre, questionnant toutes les cinq minutes si c’était bon ou pas. Pour éviter un drame, il se résolut à faire plusieurs centaines de pompes pour se canaliser.
Suite à ça l'attendait la visite médicale ! Il tomba nez à nez avec un petit personnage tout rabougri, c’était le médecin en chef du QG.
« A poil ! »
« Flexion ! »
« On touche ses pieds ! »
« On ouvre la bouche ! »
« On lis quoi ici ? Et là ? »
« APTE AU SERVICE ! »
Drake était dans un état second, rarement il avait eu autant de difficulté à se contenir. Il regrettait déjà d’être venu jusqu’ici pour faire ça. Remplir des papiers débiles et se faire ausculter de la sorte, très peu pour lui.
L’étape suivante était un poil plus intéressante. En effet, il s’agissait de l’épreuve physique, l’occasion idéale pour lui pour se défouler. Pour la première fois, Howard se retrouva avec plusieurs autres candidats. Un regain de motivation l’envahit, il avait enfin l’occasion de prouver de quoi il était capable. Mais il déchanta instantanément, en s'apercevant que l’épreuve se résumait à cinq tours de piste et quelques tractions. Il s’exécuta sans la moindre motivation, collant sans aucune difficulté le groupe, les mains dans les poches. Il remarqua que bon nombre des candidats avaient une piètre condition physique. C’était donc ça le bras armé du gouvernement mondial contre la piraterie ?
*Tu m’étonnes que la piraterie prospère comme bon lui chante.*
Une fois le petit footing accompli, les cinq tractions faites à deux doigts il reçut enfin son paquetage. Fini pour lui l’habit traditionnel de son ile si cher à son cœur, bienvenue à l’uniforme de la Marine. Une fois équipé de sa tenue de lumière, il se dirigea comme le reste des recrues dans la cour principale. Débuta alors un discours interminable et soporifique prononcé par un officier sur les valeurs de la Marine. Au bout d’une dizaine de minutes, Howard était à bout. Des envies de meurtres en pagailles traversaient son esprit, il était à deux doigts de faire un carnage. D’un coup la grosse tête d’Hadoc apparut dans son esprit ! Calmant immédiatement les pulsions du bushi. Alors que les discours sans fin se succédaient, les un ou autres, le jeune Drake étaient au bord du gouffre. Quelle était cette manie de parler pendant des heures de la sorte ? Il regarda autour de lui, les autres recrues semblaient pour la plupart captivées par les paroles prononcées. Mais comment faisaient-ils ? C’était d’un chiant ! Alors sans pression, le jeune homme décida de faire quelques exercices physiques, rien de bien méchant au final. Sous le regard incrédule de ses voisins de rang, le voilà parti dans une série de pompes en équilibre. À peine avait-il terminé sa première série qu’une immense masse se pointa devant lui, cachant même le soleil. Les autres aspirants s’écartèrent pour laisser place au colosse.
« C’EST QUOI CE CLOWN ?! PENDANT LE DISCOURS DU COMMANDANT ?! »
L’imposant personnage attrapa Drake par le colbac, et le sortit des rangs.
« TU VEUX IMPRESSIONNER LA GALERIE ?! JE VAIS T’EN DONNER MOI DES POMPES ! EN POSITION DE POMPAGE LE BLEUI ! JUSQU’À CE QUE JE TE DISE STOP ! »
Enfin une activité distrayante pour Howard ! Il n’en demandait pas tant. Dix minutes passèrent, puis vingt, le jeune homme ne bronchait toujours pas. Il s’était déjà plusieurs fois soumis à cet exercice lors de ses entrainements. Toutefois, cette apparente facilité n’enchanta guère le tas de muscle qui lui soufflait dans la nuque.
« MONSIEUR A SA PETITE CONDITION PHYSIQUE ! VOYONS VOIR AVEC 150 KILOS DE PERFECTION MUSCULAIRE SUR LE DOS »
[color:c4a6=#6600 FF] « Bordel ! Mais qu’est-ce qu’il est lourd ce gros tas »
« QUOI ?! QU’EST CE QUE J’ENTENDS ? QUI TU TRAITES DE GROS TAS ! ? J’AI LES OS LOURDS PETIT INSOLENT ! »
« Hum, hum, qu’est-ce qui se passe ici ?! Hum, hum Sergent-chef Lafonte ! Hum, hum vous pouvez m’expliquer ce que vous faites au juste en plein discours du commandant ? »
« Ah ! Vous tombez bien Adjudant Perceval, nous avons ici un petit clown qui mérite d’être remis à sa place ! »
« Hum hum, je vois, il en faut toujours un qui désire se démarquer dans chaque promotion. Amenez-le dans mon bureau ! Hum, Hum nous allons recadrer cet élément perturbateur immédiatement avant qu’il ne fasse des émules. Hum hum »
Soulevé comme un vulgaire fétu de paille, Drake se fit conduire fissa dans le bureau de l’adjudant Perceval. Comme l’indiquée la plaque apposée sur sa porte « Adjudant de la discipline ».
« Hum, hum qu’avons-nous là… Encore un spécimen de Shimotsuki et leurs coutumes d’un autre temps. Hum Hum peut être que chez vous, c’est normal de faire le pitre pendant l’allocution d’un supérieur, mais ici vous êtes à la Marine ! Hum hum le temple de la discipline et de l’ordre !! »
Howard sentant venir le sermon interminable débrancha son cerveau pour prévenir tout risque de surchauffe. Il avait bien prévu son coup, car pendant de longues minutes le petit homme déblatéra encore et encore sa soupe.
« Hum, hum ! SERGENT-CHEF LAFONTE ! Hum, hum je crois que ce petit insolent ne m’écoute même pas ! Hum, hum regardez-le, il a les yeux fermés !! »
« JE VAIS LUI FAIRE PASSER LE GOUT DE LA PLAISANTERIE MON ADJUDANT ! »
*TOC-TOC*
« Hum, hum ENTREZ UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE ABSOLUE !! »
Le commandant RAMSTEIL dit « IRONFIST » entra dans le bureau sans plus attendre !
« Hum, hum, AH mon commandant !! Hum, hum GARDE-À-VOUS POUR LE COMMANDANT RAMSTEIL ! Hum, hum je voulais vous voir nous sommes en présence d’un élément.. »
« Voici donc le fils du commandant Drake ! J’ai bien connu ton père à l’époque, un sabreur hors pair avant son tragique accident. »
« Hum, hum donc je vous disais mon commandant, ce… Comment ça ? Le fils d’un commandant ?! Que quoi ? »
« J’ai entendu que le commodore Hadoc t’avait pris sous son aile pendant un temps. Je vais suivre de très près le déroulement de ta formation. J'ai toujours eu beaucoup d'estimes pour les habitants de Shimotsuki. Des sabreurs hors pair. Je suis impatient de te voir à l’œuvre. Adjudant, Sergent-chef, Drake, bonnes journées à vous ! »
« Hum, hum, MES RESPECTS MON COMMANDANT ! GARDE-À-VOUS ! »
L’adjudant Perceval s’essuya le front rempli de sueur. Cela lui faisait toujours le même effet d’être à proximité d’un officier. Il se sentait toute chose.
« Hum, hum pour cette fois, nous passerons l’éponge ! Mais que cela ne se reproduise plus ! Vous pouvez disposer ! Hum, hum Du balais j'ai dis ! »
Voilà maintenant quatre jours qu’Howard avait quitté Shimotsuki, son ile natale pour se rendre ici. C’était la première fois qu’il voyageait seul, et il en garderait un souvenir des plus ennuyant. Avec tout son barda sur le dos il se dirigea vers le quartier général d’East Blue après avoir demandé son chemin.
Il ne cacha pas sa stupéfaction une fois arrivée devant l’immense portail menant dans la cour intérieure de la forteresse. De mémoire, il n’avait jamais vu un bâtiment aussi gigantesque que celui-ci. Il resta plusieurs minutes à scruter les moindres détails, des centaines de soldats s’activaient de tous les côtés.
Intrigué par le comportement du jeune homme, l’un des gardes alla à sa rencontre :
« Tu cherches quelque chose gamin ? Tu veux rejoindre la Marine peut-être ?! »
« hein ?!.. »
Howard venait simplement de remarquer la présence de son interlocuteur. Il lui expliqua en effet le motif de sa venue, intégrez les rangs de la Marine. Après avoir remis ses effets personnels, et notamment ses sabres avec beaucoup de réticence. Débuta un long et ennuyant parcours administratif le menant aux quatre coins de la forteresse.
Dans un premier temps, il dut répondre à un formulaire en inscrivant son identité, celle de ses proches, le motif de son engagement. Ainsi que de nombreuses autres questions plus inutiles les unes que les autres. Voilà quelque chose qu’il détestait réellement, la paperasse ! Lui qui avait passé sa vie à développer sa musculature, ses réflexes, son endurance. Était à présent le cul sur une chaise à devoir gratter à n’en plus finir. Prenant sur lui, il arriva tout de même au bout du questionnaire de deux pages…
Une fois le document transmis à qui de droit, une interminable attente débuta pour le jeune homme. Il fit les cent pas dans un sens puis dans l’autre, questionnant toutes les cinq minutes si c’était bon ou pas. Pour éviter un drame, il se résolut à faire plusieurs centaines de pompes pour se canaliser.
Suite à ça l'attendait la visite médicale ! Il tomba nez à nez avec un petit personnage tout rabougri, c’était le médecin en chef du QG.
« A poil ! »
« Flexion ! »
« On touche ses pieds ! »
« On ouvre la bouche ! »
« On lis quoi ici ? Et là ? »
« APTE AU SERVICE ! »
Drake était dans un état second, rarement il avait eu autant de difficulté à se contenir. Il regrettait déjà d’être venu jusqu’ici pour faire ça. Remplir des papiers débiles et se faire ausculter de la sorte, très peu pour lui.
L’étape suivante était un poil plus intéressante. En effet, il s’agissait de l’épreuve physique, l’occasion idéale pour lui pour se défouler. Pour la première fois, Howard se retrouva avec plusieurs autres candidats. Un regain de motivation l’envahit, il avait enfin l’occasion de prouver de quoi il était capable. Mais il déchanta instantanément, en s'apercevant que l’épreuve se résumait à cinq tours de piste et quelques tractions. Il s’exécuta sans la moindre motivation, collant sans aucune difficulté le groupe, les mains dans les poches. Il remarqua que bon nombre des candidats avaient une piètre condition physique. C’était donc ça le bras armé du gouvernement mondial contre la piraterie ?
*Tu m’étonnes que la piraterie prospère comme bon lui chante.*
Une fois le petit footing accompli, les cinq tractions faites à deux doigts il reçut enfin son paquetage. Fini pour lui l’habit traditionnel de son ile si cher à son cœur, bienvenue à l’uniforme de la Marine. Une fois équipé de sa tenue de lumière, il se dirigea comme le reste des recrues dans la cour principale. Débuta alors un discours interminable et soporifique prononcé par un officier sur les valeurs de la Marine. Au bout d’une dizaine de minutes, Howard était à bout. Des envies de meurtres en pagailles traversaient son esprit, il était à deux doigts de faire un carnage. D’un coup la grosse tête d’Hadoc apparut dans son esprit ! Calmant immédiatement les pulsions du bushi. Alors que les discours sans fin se succédaient, les un ou autres, le jeune Drake étaient au bord du gouffre. Quelle était cette manie de parler pendant des heures de la sorte ? Il regarda autour de lui, les autres recrues semblaient pour la plupart captivées par les paroles prononcées. Mais comment faisaient-ils ? C’était d’un chiant ! Alors sans pression, le jeune homme décida de faire quelques exercices physiques, rien de bien méchant au final. Sous le regard incrédule de ses voisins de rang, le voilà parti dans une série de pompes en équilibre. À peine avait-il terminé sa première série qu’une immense masse se pointa devant lui, cachant même le soleil. Les autres aspirants s’écartèrent pour laisser place au colosse.
« C’EST QUOI CE CLOWN ?! PENDANT LE DISCOURS DU COMMANDANT ?! »
L’imposant personnage attrapa Drake par le colbac, et le sortit des rangs.
« TU VEUX IMPRESSIONNER LA GALERIE ?! JE VAIS T’EN DONNER MOI DES POMPES ! EN POSITION DE POMPAGE LE BLEUI ! JUSQU’À CE QUE JE TE DISE STOP ! »
Enfin une activité distrayante pour Howard ! Il n’en demandait pas tant. Dix minutes passèrent, puis vingt, le jeune homme ne bronchait toujours pas. Il s’était déjà plusieurs fois soumis à cet exercice lors de ses entrainements. Toutefois, cette apparente facilité n’enchanta guère le tas de muscle qui lui soufflait dans la nuque.
« MONSIEUR A SA PETITE CONDITION PHYSIQUE ! VOYONS VOIR AVEC 150 KILOS DE PERFECTION MUSCULAIRE SUR LE DOS »
[color:c4a6=#6600 FF] « Bordel ! Mais qu’est-ce qu’il est lourd ce gros tas »
« QUOI ?! QU’EST CE QUE J’ENTENDS ? QUI TU TRAITES DE GROS TAS ! ? J’AI LES OS LOURDS PETIT INSOLENT ! »
« Hum, hum, qu’est-ce qui se passe ici ?! Hum, hum Sergent-chef Lafonte ! Hum, hum vous pouvez m’expliquer ce que vous faites au juste en plein discours du commandant ? »
« Ah ! Vous tombez bien Adjudant Perceval, nous avons ici un petit clown qui mérite d’être remis à sa place ! »
« Hum hum, je vois, il en faut toujours un qui désire se démarquer dans chaque promotion. Amenez-le dans mon bureau ! Hum, Hum nous allons recadrer cet élément perturbateur immédiatement avant qu’il ne fasse des émules. Hum hum »
Soulevé comme un vulgaire fétu de paille, Drake se fit conduire fissa dans le bureau de l’adjudant Perceval. Comme l’indiquée la plaque apposée sur sa porte « Adjudant de la discipline ».
« Hum, hum qu’avons-nous là… Encore un spécimen de Shimotsuki et leurs coutumes d’un autre temps. Hum Hum peut être que chez vous, c’est normal de faire le pitre pendant l’allocution d’un supérieur, mais ici vous êtes à la Marine ! Hum hum le temple de la discipline et de l’ordre !! »
Howard sentant venir le sermon interminable débrancha son cerveau pour prévenir tout risque de surchauffe. Il avait bien prévu son coup, car pendant de longues minutes le petit homme déblatéra encore et encore sa soupe.
« Hum, hum ! SERGENT-CHEF LAFONTE ! Hum, hum je crois que ce petit insolent ne m’écoute même pas ! Hum, hum regardez-le, il a les yeux fermés !! »
« JE VAIS LUI FAIRE PASSER LE GOUT DE LA PLAISANTERIE MON ADJUDANT ! »
*TOC-TOC*
« Hum, hum ENTREZ UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE ABSOLUE !! »
Le commandant RAMSTEIL dit « IRONFIST » entra dans le bureau sans plus attendre !
« Hum, hum, AH mon commandant !! Hum, hum GARDE-À-VOUS POUR LE COMMANDANT RAMSTEIL ! Hum, hum je voulais vous voir nous sommes en présence d’un élément.. »
« Voici donc le fils du commandant Drake ! J’ai bien connu ton père à l’époque, un sabreur hors pair avant son tragique accident. »
« Hum, hum donc je vous disais mon commandant, ce… Comment ça ? Le fils d’un commandant ?! Que quoi ? »
« J’ai entendu que le commodore Hadoc t’avait pris sous son aile pendant un temps. Je vais suivre de très près le déroulement de ta formation. J'ai toujours eu beaucoup d'estimes pour les habitants de Shimotsuki. Des sabreurs hors pair. Je suis impatient de te voir à l’œuvre. Adjudant, Sergent-chef, Drake, bonnes journées à vous ! »
« Hum, hum, MES RESPECTS MON COMMANDANT ! GARDE-À-VOUS ! »
L’adjudant Perceval s’essuya le front rempli de sueur. Cela lui faisait toujours le même effet d’être à proximité d’un officier. Il se sentait toute chose.
« Hum, hum pour cette fois, nous passerons l’éponge ! Mais que cela ne se reproduise plus ! Vous pouvez disposer ! Hum, hum Du balais j'ai dis ! »