Mary « Sharptooth »
• Pseudonyme : La duchesse de fer ou encore « Bloody Mary ».
• Age : 23
• Sexe : Femme
• Race : Femme-Poisson (Piranha)
• Métier : Esclavagiste autoproclamée
• Groupe : Pirate
• Age : 23
• Sexe : Femme
• Race : Femme-Poisson (Piranha)
• Métier : Esclavagiste autoproclamée
• Groupe : Pirate
• But : Mener d’une main de fer le plus grand marché d’esclave de tout le monde connu.
• Équipement : Une robe renforcée, La « Pourfendeuse » : épée de fer surdimensionnée et un solide casque.
• Parrain : Toujours pas
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, Kannil Ganni
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotis De Ville
Codes du règlement :
• Équipement : Une robe renforcée, La « Pourfendeuse » : épée de fer surdimensionnée et un solide casque.
• Parrain : Toujours pas
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, Kannil Ganni
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotis De Ville
Codes du règlement :
Description Physique
Mary n’a jamais été quelqu’un qui a passé inaperçu. Sa silhouette à elle seule est suffisante pour faire tourner les têtes. La gente dame fait non moins que deux mètres de haut, avec une musculature bien définie. Et sa taille imposante est loin d’être l’unique caractéristique qui ne mette pas les gens en confiances, ses mains palmées, sa peau couleur cendre, ses larges dents d’un blanc immaculées, mais aiguisées comme des lames de rasoir et malheureusement trop mises en évidence par un sourire malsain qu’elle exhibe quasiment en permanence, tout ça ne l’aide en rien. De toute façon, si elle souhaite réellement éviter d’attirer les regards un changement de garde-robe serait le bienvenu !
En tant que tel, il n’y a rien de mal à portée une jolie robe de bal noir, dénudée aux épaules avec de belles manches ballons que couvrent les avant-bras et le corset qui vient avec ! … Certes c’est peu commun, mais il n’y a rien de mal ! En revanche ! Les énormes feuilles de fer rouillées couvertes de pointes qu’elle a décidé d’installer sur chacune de ses hanches en guise d’armure… Ça passe un peu moins… Pour éviter que sa robe ne finisse en lambeaux, elle s’est fabriqué une crinoline en acier, robuste, solide et épouvantablement lourde ! Autre la crinoline, Mary porte également un pantalon sombre, une camisole à épaules dénudées grise et des ballerines noires, dans la mentalité qu’elle puisse se débarrasser de l’imposante robe si le besoin se présente ! Sous la camisole des cicatrices couvrent son dos, petites, grandes, profondes, courbées ou droite, il y en a pour tous les goûts! Et s’il n’y avait que la robe encore, passons rapidement sur son épais collier métallique, qui ressemble étrangement à une manille, et concentrons-nous sur son casque. Lui non plus n’a pas exactement été confectionné pour rassurer. Le casque est construit en forme de tête de flèche, qu’elle a bien pris le temps d’aiguiser pour en faire une vraie arme, et couvre plus que la moitié de son visage n’épargnant que la partie située sous sa bouche. Pour s’orienter, elle doit se fier à deux minces fentes à peine visibles vis-à-vis ses yeux, c’est peu pratique dans la vis de tous les jours mais ça empêche la majorité des projectiles de vous crevez un œil!
Et dans ce cas précis, enlever ledit casque n’est pas une nette amélioration, son nez est un peu pointu que la moyenne, mais ça peu de gens s’en rendre compte puisque ses yeux attirent immédiatement leur attention ! Deux yeux globuleux, complètement rouge à l’exception des pupilles ! Les mirettes dignes d’un cauchemar pélagique. Si vous arriver à décrocher vos yeux des siens un instant, vous remarquerez que ses cheveux, attachés en chignon pour éviter qu’ils ne lui tombent devant les yeux durant un combat, sont fourchus, secs, et sales, dus à un manque flagrant d’entretient…
On pourrait facilement croire qu’avec tout ce poids en plus Mary se déplacerait avec difficultés, mais non ! Elle se déplace avec une aisance et une grâce presque surnaturelle, ce qui crée un contraste plutôt étrange, entre la gente dame qui se meut délicatement, et le grincement strident de sa crinoline contre le parquet. La jeunesse de Mary ne fut pas de tout repos, mais au moins elle apprit (plus ou moins bien) le comportement d’une jeune femme de la cour. Tout dans sa conduite transcrit une élégance qui ne s’accorde pas avec l’épée de deux mètres qu’elle trimballe partout. Même sa voix semble irréelle, entendre une voix si douce et calme sortir d’un monstre marin de deux mètres de haut est une expérience à vivre !
Il lui arrive cependant de perdre son sang-froid, dès que quelqu’un titille un peu trop sa fascination pour le sang et la souffrance (autant la sienne que celle d’autrui) ou bien l’énerve un chouilla ! Alors là, au diable la grâce de gente demoiselle ! Un rictus pervers déforme son visage et Mory devient une bête sanguinaire, et soudainement la chaine qu’elle porte autour du cou prend tout son sens ! Elle se bat comme un animal sauvage, ne fléchissant devant rien, et même dans cet état d’âme sa voix reste incroyablement douce, ce qui ne la rend que plus dérangeante !
En tant que tel, il n’y a rien de mal à portée une jolie robe de bal noir, dénudée aux épaules avec de belles manches ballons que couvrent les avant-bras et le corset qui vient avec ! … Certes c’est peu commun, mais il n’y a rien de mal ! En revanche ! Les énormes feuilles de fer rouillées couvertes de pointes qu’elle a décidé d’installer sur chacune de ses hanches en guise d’armure… Ça passe un peu moins… Pour éviter que sa robe ne finisse en lambeaux, elle s’est fabriqué une crinoline en acier, robuste, solide et épouvantablement lourde ! Autre la crinoline, Mary porte également un pantalon sombre, une camisole à épaules dénudées grise et des ballerines noires, dans la mentalité qu’elle puisse se débarrasser de l’imposante robe si le besoin se présente ! Sous la camisole des cicatrices couvrent son dos, petites, grandes, profondes, courbées ou droite, il y en a pour tous les goûts! Et s’il n’y avait que la robe encore, passons rapidement sur son épais collier métallique, qui ressemble étrangement à une manille, et concentrons-nous sur son casque. Lui non plus n’a pas exactement été confectionné pour rassurer. Le casque est construit en forme de tête de flèche, qu’elle a bien pris le temps d’aiguiser pour en faire une vraie arme, et couvre plus que la moitié de son visage n’épargnant que la partie située sous sa bouche. Pour s’orienter, elle doit se fier à deux minces fentes à peine visibles vis-à-vis ses yeux, c’est peu pratique dans la vis de tous les jours mais ça empêche la majorité des projectiles de vous crevez un œil!
Et dans ce cas précis, enlever ledit casque n’est pas une nette amélioration, son nez est un peu pointu que la moyenne, mais ça peu de gens s’en rendre compte puisque ses yeux attirent immédiatement leur attention ! Deux yeux globuleux, complètement rouge à l’exception des pupilles ! Les mirettes dignes d’un cauchemar pélagique. Si vous arriver à décrocher vos yeux des siens un instant, vous remarquerez que ses cheveux, attachés en chignon pour éviter qu’ils ne lui tombent devant les yeux durant un combat, sont fourchus, secs, et sales, dus à un manque flagrant d’entretient…
On pourrait facilement croire qu’avec tout ce poids en plus Mary se déplacerait avec difficultés, mais non ! Elle se déplace avec une aisance et une grâce presque surnaturelle, ce qui crée un contraste plutôt étrange, entre la gente dame qui se meut délicatement, et le grincement strident de sa crinoline contre le parquet. La jeunesse de Mary ne fut pas de tout repos, mais au moins elle apprit (plus ou moins bien) le comportement d’une jeune femme de la cour. Tout dans sa conduite transcrit une élégance qui ne s’accorde pas avec l’épée de deux mètres qu’elle trimballe partout. Même sa voix semble irréelle, entendre une voix si douce et calme sortir d’un monstre marin de deux mètres de haut est une expérience à vivre !
Il lui arrive cependant de perdre son sang-froid, dès que quelqu’un titille un peu trop sa fascination pour le sang et la souffrance (autant la sienne que celle d’autrui) ou bien l’énerve un chouilla ! Alors là, au diable la grâce de gente demoiselle ! Un rictus pervers déforme son visage et Mory devient une bête sanguinaire, et soudainement la chaine qu’elle porte autour du cou prend tout son sens ! Elle se bat comme un animal sauvage, ne fléchissant devant rien, et même dans cet état d’âme sa voix reste incroyablement douce, ce qui ne la rend que plus dérangeante !
Description Psychologique
Pour faire simple, Mary est un cas d’étude. Dire qu’il y a un problème avec sa psyché serait un euphémisme. À première vue, elle a le comportement d’une jeune fille bien élevée, digne et fière. Elle a un amour non dissimulé pour la haute société, que ce soit les robes à froufrou, les bals, la grande gastronomie, le bon vin et tout ce qui vient avec! Elle ne méprise pas le mode de vie de la plèbe pour autant. Elle sait pertinemment que ce n’est pas tout le monde qui peut s’offrir ces luxes, ce qu’elle trouve tout de même dommage, il n’y a pas beaucoup de bals dans les tavernes du coin. Mary reste n’empêche une femme assez solitaire, disant que les autres ne la comprennent pas, qu'ils ne font que lui mettre des bâtons dans roues. Il y a de ça, mais c’est aussi que Mary est très caractérielle et elle n’est pas exactement du genre à se faire marcher sur les pieds. Ceux qui tenteront l’expérience en ressortiront avec un égo amoché et des ecchymoses, quant aux petits malins obstinés, ils auront la chance de dormir avec les poissons!
Mary n’est pas une adepte de la matière douce. Supposons que quelqu’un fait par mégarde quelque chose qui la rend de mauvais poil, et bien, comment être sure qu’ils ne referont plus cette erreur s’ils ne sont six pieds sous terre ? Quand les menaces et les insultes ne suffisent pas, elle n’a aucun mal à laisser parler ses poings, et ils sont plutôt bavards! Pour ceux qui tiennent à leurs dents, il existe une façon fort simple de désamorcer la situation, les compliments ou encore un flirt, aussi maladroit soit-il vous sortiront d’affaire en un clin d’œil! Elle n’a simplement pas l’habitude! Non seulement vous risquez de la faire rougir et de la déstabiliser suffisamment longtemps pour prendre vos jambes à votre cou!
Lorsque l’on prend la peine de creuser un peu, son comportement violent est logique, puisque Mary dévoue une adoration sans limites à la souffrance sous toutes ses formes. Elle est du genre à appuyer sur une plaie ouverte et de demander : « Ça fait mal ? » même si elle n’a aucune aptitude en médecine, simplement pour le plaisir! Et elle se montre tout aussi enthousiaste quand elle en est la cible! Une simple bagarre peut rapidement dégénérée, et chaque coup qu'ils échangent, semblent l'enthousiasmer davantage! Faisant d'elle une combattante inflexible qui n'abandonnera qu'une fois que son corps aura atteint ses limites! Elle prendra tout de même la peine de remercier un adversaire particulièrement divertissant, et ce peu importe l’issu du combat! En cas de victoire elle pourrait même être tentée de l'épargner, dans l’espoir d’un match revanche, qui, elle espère, sera encore plus grandiose que le premier!
Malgré sa soif de sang insatiable, Mary n’est pas une brute sans cervelle pour autant. Elle aime tout planifier dans les moindres détails (à l’exception d’une petite bagarre générale ici et là pour se détendre) et ne laisse rien au hasard. Elle peut passer des semaines à revisiter le même scénario, à se débarrasser de chaque source d’erreurs, incluant les maillons faibles. En cas d’un échec cuisant, Mary va le prendre avec quiétude, elle est inexpérimentée, c’est normal! On remballe et on fera mieux la prochaine fois! Elle ne se souvient guère des premières années de sa vie, mais elle garde en mémoire chaque combat, et particulièrement les défaites, dans l’espoir d’en apprendre quelque chose et que dans l’éventualité d’une deuxième manche, elle sache exactement où frapper !
Mary n’est pas une adepte de la matière douce. Supposons que quelqu’un fait par mégarde quelque chose qui la rend de mauvais poil, et bien, comment être sure qu’ils ne referont plus cette erreur s’ils ne sont six pieds sous terre ? Quand les menaces et les insultes ne suffisent pas, elle n’a aucun mal à laisser parler ses poings, et ils sont plutôt bavards! Pour ceux qui tiennent à leurs dents, il existe une façon fort simple de désamorcer la situation, les compliments ou encore un flirt, aussi maladroit soit-il vous sortiront d’affaire en un clin d’œil! Elle n’a simplement pas l’habitude! Non seulement vous risquez de la faire rougir et de la déstabiliser suffisamment longtemps pour prendre vos jambes à votre cou!
Lorsque l’on prend la peine de creuser un peu, son comportement violent est logique, puisque Mary dévoue une adoration sans limites à la souffrance sous toutes ses formes. Elle est du genre à appuyer sur une plaie ouverte et de demander : « Ça fait mal ? » même si elle n’a aucune aptitude en médecine, simplement pour le plaisir! Et elle se montre tout aussi enthousiaste quand elle en est la cible! Une simple bagarre peut rapidement dégénérée, et chaque coup qu'ils échangent, semblent l'enthousiasmer davantage! Faisant d'elle une combattante inflexible qui n'abandonnera qu'une fois que son corps aura atteint ses limites! Elle prendra tout de même la peine de remercier un adversaire particulièrement divertissant, et ce peu importe l’issu du combat! En cas de victoire elle pourrait même être tentée de l'épargner, dans l’espoir d’un match revanche, qui, elle espère, sera encore plus grandiose que le premier!
Malgré sa soif de sang insatiable, Mary n’est pas une brute sans cervelle pour autant. Elle aime tout planifier dans les moindres détails (à l’exception d’une petite bagarre générale ici et là pour se détendre) et ne laisse rien au hasard. Elle peut passer des semaines à revisiter le même scénario, à se débarrasser de chaque source d’erreurs, incluant les maillons faibles. En cas d’un échec cuisant, Mary va le prendre avec quiétude, elle est inexpérimentée, c’est normal! On remballe et on fera mieux la prochaine fois! Elle ne se souvient guère des premières années de sa vie, mais elle garde en mémoire chaque combat, et particulièrement les défaites, dans l’espoir d’en apprendre quelque chose et que dans l’éventualité d’une deuxième manche, elle sache exactement où frapper !
Biographie
Notre histoire commence dans une cellule crade de Saint-Uréa qui empeste la moisissure. J’adorerais vous dire qu’elle commence au milieu d’un champ en fleurs qui sent merveilleusement bon, que le soleil brille et que les oiseaux chantent alors que les enfants gambadent main dans la main… Mais non! À la place nous avons Mary « Sharptooth », surnom affectueux donné par les geôliers de ce charmant endroit, entasser dans une cellule sombre avec une pléthore d’autres esclaves, prêt à être vendu à un énième excentrique ayant suffisamment de berry dans sa besace. Mary n’était pas comme les autres détenus qui chevrotaient, étouffaient leurs pleurs et forçaient un sourire niais sur leur visage pour éviter à ce qu’on ne les frappe à nouveau. Mary acceptait tous les châtiments sans broncher, allait même jusqu’à provoquer les gardiens, tous les signes pointaient vers une seule réponse, la gamine, pour une raison qu’ils ne prouvèrent expliquer, apprécier toute torture physique.
Ils ne sont pas près d’oublier la journée ou un jeune geôlier, sans doute pris de remords à l’idée de frapper une gamine déjà couverte de sang, l’avait menacé sans pour autant tenir promesse. Mary, afin de lui forcer un peu la main, planta ses crocs dedans. C’est à ce moment exact qu’on commença à l’attacher et qu’elle gagna son joli surnom! Même avant l’incident, Mary a toujours été vue comme une enfant bizarre. Le propriétaire de l’endroit commerçait avec plusieurs pirates d’origines différentes et plusieurs soupçonnaient qu’elle avait déjà changé de mains à plusieurs reprises. Elle ne devait avoir plus que 11 ans quand elle atterrit en cellule et de profondes cicatrices serpentaient déjà la longueur de son dos. C’était peut-être à cause des coups un peu trop forts sur son crâne, une enfance misérable ou que la gamine a simplement toujours été dérangée, peu importe la raison, Mary était la seule mioche qui se penchait avec des étoiles dans les yeux sur les bleus et plaies béantes des autres esclaves et des siennes.
Puis, dans un bon matin, ou peut-être une nuit, c’est difficile à dire en cellule… Alors que Kurabu faisait sa tournée. Ah oui avant toute chose, il est bon de préciser que Kurabu aimait un peu trop son travail! C’était un colosse de plus de deux mètres de haut, bossu et bedonnant qui compensait son crâne qui se dégarnissait à vue d’œil avec une luxuriante moustache impériale qui poussait sous son nez pointu. Kurabu était un homme simple, qui aimait les petites choses dans la vie, les couchés de soleil, une bonne bière, une sieste sur le bord de l’eau, taper des gens avec un bâton. Il était fait pour ce bouleau! Non seulement il avait la carrure de l’emploi il était aussi suffisamment intelligent pour comprendre des ordres de plus d’une phrase!
Bref, alors qu’il terminait d’offrir à Mary une dérouillée qu’il jugeait inoubliable (elle l’aurait soi-disant regardé de travers), cette dernière, toute aussi indifférente sous la rafale de coups de Kurabu que sous celle de n’importe quel autre gardien. Et alors que le bossu, épuisé, s’apprêtait à quitter sa cellule, la jeune fille dit :
« C’est dommage… Vous frappez de moins en moins fort avec l’âge… »
Il s’arrêta d’un trait, sa main se resserra autour de son gourdin. « Hein? J'crois que j'ai mal entendu. »
« J’AI DIT, VOUS FRAPPEZ DE MOINS EN M-»
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la brute avait déjà recommencée de plus belle, cette fois se donnant un vilain plaisir à viser le foie, les reins, les articulations. Kurabu avait de l’écume sur le coin de la bouche, et il continuait à frapper la petite sous le regard horrifié des autres esclaves, et il ne comptait pas s’arrêter avant d’avoir fait exploser son cr-
« Ça suffit Kurabu… Je te rappelle que ça reste de la marchandise… »
Entre en scène Marcus Marcus junior, petit homme frêle et souriant aux cheveux noirs et ondulés. Ses amis voient comme un bon vivant, serviable et généreux peut-être un peu trop à cheval sur les bonnes manières et autres galanteries. Ses yeux verts, cachés derrière une paire de lunettes rondes, reflètent une intelligence remarquable. Il a l’air de rien une fois mêlé à la foule, ce qui le rend particulièrement efficace. « Junior » est un gentilhomme comme plein d’autres, il est tout simplement passionné par son travail, pour certains c’est la pêche, la chasse, la découpe du bois, pour lui c’est la vente d’esclave!
« Si tu me la gâches, je serais obligé de te la réduire de ton salaire. »
Le colosse stoppa net, le bras encore levé, prêt à s’abattre sur la gamine, ses yeux passèrent de la fille recroquevillée et son patron, puis de son patron à la fille.
« … Et combien elle vaut? »
« Je peux facilement en tirer plus d’un million de berry. »
Kurabu grogna, elle ne valait pas le prix. Il lâcha finalement prise et prit congé dans ses quartiers, non sans imager son mécontentement avec un flot d’obscénité et en menaçant les esclaves un peu trop confiants. Le propriétaire des lieux s’approcha de la cellule de Mary, un sourire en coin.
« Messieurs, auriez-vous l’obligeance de la détacher? »
Il l’amena dans son bureau, se servit un thé et il commença à panser ses blessures, fort heureusement, elle n’avait aucune fracture apparente, elle allait boiter pendant quelques jours mais rien de plus.
« Je vais te poser une simple question. Pourquoi l'avoir énerver ? »
Il eut un profond silence, junior resserrait les derniers bandages avant que Mary ne décide afin à le briser.
« Je ne sais pas. Je pensais qu’il avait besoin d’un peu d’encouragement… »
Marcus étouffa un rire. « Tu as quel âge? Onze, peut-être douze ans? » En seule réponse Mary haussa les épaules. Le petit homme leva les yeux vers elle. « Je vois… Et tu connais la journée de ton anniversaire? »
« Non. »
« Mhm… Bon, eh bien dans ce cas… » Il posa une seconde tasse devant la gamine et y versa du thé.
« Joyeux anniversaire. »
Junior fit l’acquisition de Mary en toute légalité, il paya même de sa poche. Lui qui n’a jamais eu la chance d’avoir des enfants pour des raisons qu’il préférait garder pour lui, voyait du potentiel dans la petite, et de toute façon, avec son caractère il ne pouvait espérer en faire un bon esclave, détail qu’il omettra de partager avec Kurabu. Junior passait le plus clair de son temps libre à s’assurer de la l’éducation de la petite et d’en faire une femme digne de ce nom. Il commença par les bases, lecture, écriture et les bonnes manières, et dès qu’il avait du travail, Mary tuait son temps libre à découvrir de nouvelles façons de meurtrir le corps. Puis vint les leçons de postures, comment faire la révérence, même des cours de dance, et sur l’heure du souper ils savourèrent un bon repas chaleureux en famille accompagnée d’un bon verre de vin (si si, il autorisait la gamine à boire vers ses douze ans). Mary se montra une élève assidue et semblait apprécier ses moments avec son père adoptif, et aimait bien la routine qui s’installait, le jour elle apprenait les subtilités de l’argenterie, et le soir elle observait les dégâts que les ustensiles peuvent avoir sur la chair. Bien sûr le paternel était bien au courant de l‘autoflagellation que sa fille pratiquait et ça le chagrinait! Il serait bien plus rentable d’infliger cette souffrance sur autrui!
Le jour de son dix-huitième anniversaire (à peu près), il lui offrit une épée disgracieuse et surdimensionnée et une robe faite sur mesure. Il voulait que sa fille soit en sécurité sans pour autant l’empêcher de porter les robes qu’elle affectionnait temps. C’est un forgeron de Saint-Uréa qui accepta le travail pour une somme faramineuse. La moitié du travail était déjà fait, il a simplement démonté une vieille verge de fer et utilisé certains morceaux pour la confection de l’armure, pour le casque il a simplement scié un trou pour la bouche et fait deux petits trous pour les yeux… Et voilà! Il a aussi utilisé les débris restant pour faire l’arme, le travail était bâclé mais ça n’importait guère puisque la commande stipulait que c’était pour intimider et non pour le combat rapproché. Aux études habituelles s’ajoutèrent des cours d’escrimes et d’autodéfense, la gamine n’avait pas besoin d’un entraînement particulier, elle était déjà plus forte que nature et le simple fait de se trimballer avec son équipement était suffisant! Puis il lui montra les ficelles du métier.
Mary allait avoir une tâche toute simple, elle l’accompagnerait lors de ses rendez-vous et s’assurerait de taper sur les doigts de tous les brigands un peu trop optimistes. Le changement ne fut pas unanime, Kurabu pour commencer, qui comblait le poste précédemment avait encore dans le travers de la gorge le fait de s’être fait remplacer par de la poiscaille, et les contacts se rendirent rapidement compte que la protégée du petit Marcus avait des méthodes particulièrement efficaces pour se faire entendre.
Les affaires roulaient bien, les fournisseurs se tenaient à carreau quand Mary était dans les parages et elle pouvait même s’exercer sur les esclaves un peu trop hargneux. Tout allait bien dans le meilleur des mondes! Et ça ne faisait pas l’affaire de tout le monde! Certains pirates rencontrés à Las Camp ou Zaun par exemple avaient une mauvaise dent contre eux, certains en garde encore des séquelles, et Kurabu n’avait toujours pas avalé qu’une fillette avait volé sa place, alors… Puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis… C’était un plan fort simple! Il comptait se débarrasser du père, mais pour ça il fallait d’abord que sa fille laisse le champ libre! Tous les autres employés de l’esclavagiste pouvaient et furent achetés, mais ils doutaient que la petite princesse de Junior ne trahisse pas son père contre une bourse remplie d’argent! Ils optèrent donc pour une solution bien plus drastique, le poison. Simple, efficace et c’était moins salissant que les autres propositions! Alors on en rajouta un brin dans leur bouteille préférée, puis un peu dans les autres au cas où! Calculer le dosage fut particulièrement compliqué, personne ne voulait tuer Marcus, petit homme chétif d’un mètre soixante, d’une façon aussi impersonnelle, mais en même temps il fallait aussi mettre hors d’état de nuire la brute de deux mètres qui lui servait de fille! On fit un compromis, on versa le poison en sorte que le paternel tombe dans les pommes, quant à Mary, Kurabu en personne allait s’en charger.
Leur dernier repas se passait bien, ils riaient et buvaient comme à leur habitude quand Mary remarqua que Marcus semblait fiévreux, sa posture d’ordinaire si droite s’était ramollie, et il essuyait de temps à autre son front avec sa serviette de table.
« Vous vous sentez bien père? »
Il peinait à garder les yeux ouverts, mais en entendant le son de sa voix il se redressa et afficha un sourire se voulant rassurant.
« O-oui oui! Ne t’en fais pas mon ange! Je dois être fatigué, voilà tout! »
Un moment plus tard, Marcus s’effondra tête première dans son assiette.
Mary se leva d’un bond, du moins c’est ce qu’elle essaya, son corps lui répondait de façon approximative, sa tête tournait ses jambes tremblaient sous son propre poids. C’est à ce moment que Kurabu et sa bande firent irruption, ressemblant à une masse informe et floue aux yeux de la jeune femme, elle voulut bien répliquer mais elle ne fut même pas capable de soulever son épée, pendant ce temps Kurabu (les autres préféraient faire de la figuration et rester loin de l’affrontement en s’occupant de la tâche beaucoup plus simple de transporter le corps inconscient de leur ancien patron) s’en donnait à cœur joie! Enivré par un sentiment de soi-disant justice, il frappait de plus en plus fort, riait et lançait des insultes qui atterrirent toutes dans l’oreille d’une sourde. Elle réussit tout de même à rendre quelques coups de poing maladroits mais ce ne fut pas suffisant! Elle succomba sous les coups de son asseyant, ce dernier ne s’arrêta pas pour autant et poursuivit bien longtemps après que Mary perdue connaissance…
Lorsqu’elle revint à elle se retrouva dans une situation beaucoup trop familière, des chaines aux pieds et aux mains, recouvertes d’ecchymose, un œil au beurre noir, dans le fond d’une cellule miteuse, s’ajoutait à ça le sentiment nouveau de l’engourdissement général causé par le poison. L’endroit était mis à sac, ils prirent même la peine d’embarquer les esclaves avant de partir! Évidemment Marcus n’était pas dans les parages, à la place il y avait le bossu, un immonde sourire satisfait collé sur son visage… Grimace insolente qui finit par s’effacer devant l’indifférence des plus totale de la part de sa prisonnière.
« … »
« … »
« On a passé des mois sur ce truc tu sais… »
« Je chanterais vos louanges une autre fois si vous le voulez bien, je ne suis pas d’humeur. »
« Non mais chais pas… Tu ne pourrais pas crier ou pleurer ou un truc du genre? Tu sais, histoire que je savoure un peu ma victoire? »
« Sans façon. »
« Ce n’est pas très sympa… »
Sur ce, n’ayant plus rien à lui dire il laissa son gourdin parler à sa place, ne prenant pas autant de plaisir qu’il l’espérait… Il continua tout de même à la taper machinalement déçu de n’avoir qu’une victoire douce-amère pour récompenser tous ses efforts… Il en oublia un détail important. Il est vrai que les chaines étaient suffisamment solides pour maintenir une gamine de onze ans en place, mais Mary avait un tout petit peu grandi depuis et les chaines avaient vu de meilleurs jours… La seule chose qui la retenait de lui sauter à la gorge c’est qu’elle attendait que les derniers résidus du poison cessent de faire effet.
Et…
Voilà.
Mary fut la seule à sortir du bâtiment cette nuit-là, chancelante, un goût métallique en bouche, avec son casque sous le bras. Même si son père avait disparu et que son empire s’était écroulé elle n’avait pas d’envie de vengeance. Après tout, dans l’éventualité où Marcus reposait au fond de l’océan, tuer une bande d’incapables ne le ramènerait pas, et puis de toute façon la Marine allait s’en charger gratuitement! Il ne lui restait plus qu’une chose à faire, pour éviter que des incompétents de la trempe que Kurabu ne deviennent les prochains visages de l’esclavagisme, montrer au monde entier comment on fait les affaires!
Ils ne sont pas près d’oublier la journée ou un jeune geôlier, sans doute pris de remords à l’idée de frapper une gamine déjà couverte de sang, l’avait menacé sans pour autant tenir promesse. Mary, afin de lui forcer un peu la main, planta ses crocs dedans. C’est à ce moment exact qu’on commença à l’attacher et qu’elle gagna son joli surnom! Même avant l’incident, Mary a toujours été vue comme une enfant bizarre. Le propriétaire de l’endroit commerçait avec plusieurs pirates d’origines différentes et plusieurs soupçonnaient qu’elle avait déjà changé de mains à plusieurs reprises. Elle ne devait avoir plus que 11 ans quand elle atterrit en cellule et de profondes cicatrices serpentaient déjà la longueur de son dos. C’était peut-être à cause des coups un peu trop forts sur son crâne, une enfance misérable ou que la gamine a simplement toujours été dérangée, peu importe la raison, Mary était la seule mioche qui se penchait avec des étoiles dans les yeux sur les bleus et plaies béantes des autres esclaves et des siennes.
Puis, dans un bon matin, ou peut-être une nuit, c’est difficile à dire en cellule… Alors que Kurabu faisait sa tournée. Ah oui avant toute chose, il est bon de préciser que Kurabu aimait un peu trop son travail! C’était un colosse de plus de deux mètres de haut, bossu et bedonnant qui compensait son crâne qui se dégarnissait à vue d’œil avec une luxuriante moustache impériale qui poussait sous son nez pointu. Kurabu était un homme simple, qui aimait les petites choses dans la vie, les couchés de soleil, une bonne bière, une sieste sur le bord de l’eau, taper des gens avec un bâton. Il était fait pour ce bouleau! Non seulement il avait la carrure de l’emploi il était aussi suffisamment intelligent pour comprendre des ordres de plus d’une phrase!
Bref, alors qu’il terminait d’offrir à Mary une dérouillée qu’il jugeait inoubliable (elle l’aurait soi-disant regardé de travers), cette dernière, toute aussi indifférente sous la rafale de coups de Kurabu que sous celle de n’importe quel autre gardien. Et alors que le bossu, épuisé, s’apprêtait à quitter sa cellule, la jeune fille dit :
« C’est dommage… Vous frappez de moins en moins fort avec l’âge… »
Il s’arrêta d’un trait, sa main se resserra autour de son gourdin. « Hein? J'crois que j'ai mal entendu. »
« J’AI DIT, VOUS FRAPPEZ DE MOINS EN M-»
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la brute avait déjà recommencée de plus belle, cette fois se donnant un vilain plaisir à viser le foie, les reins, les articulations. Kurabu avait de l’écume sur le coin de la bouche, et il continuait à frapper la petite sous le regard horrifié des autres esclaves, et il ne comptait pas s’arrêter avant d’avoir fait exploser son cr-
« Ça suffit Kurabu… Je te rappelle que ça reste de la marchandise… »
Entre en scène Marcus Marcus junior, petit homme frêle et souriant aux cheveux noirs et ondulés. Ses amis voient comme un bon vivant, serviable et généreux peut-être un peu trop à cheval sur les bonnes manières et autres galanteries. Ses yeux verts, cachés derrière une paire de lunettes rondes, reflètent une intelligence remarquable. Il a l’air de rien une fois mêlé à la foule, ce qui le rend particulièrement efficace. « Junior » est un gentilhomme comme plein d’autres, il est tout simplement passionné par son travail, pour certains c’est la pêche, la chasse, la découpe du bois, pour lui c’est la vente d’esclave!
« Si tu me la gâches, je serais obligé de te la réduire de ton salaire. »
Le colosse stoppa net, le bras encore levé, prêt à s’abattre sur la gamine, ses yeux passèrent de la fille recroquevillée et son patron, puis de son patron à la fille.
« … Et combien elle vaut? »
« Je peux facilement en tirer plus d’un million de berry. »
Kurabu grogna, elle ne valait pas le prix. Il lâcha finalement prise et prit congé dans ses quartiers, non sans imager son mécontentement avec un flot d’obscénité et en menaçant les esclaves un peu trop confiants. Le propriétaire des lieux s’approcha de la cellule de Mary, un sourire en coin.
« Messieurs, auriez-vous l’obligeance de la détacher? »
Il l’amena dans son bureau, se servit un thé et il commença à panser ses blessures, fort heureusement, elle n’avait aucune fracture apparente, elle allait boiter pendant quelques jours mais rien de plus.
« Je vais te poser une simple question. Pourquoi l'avoir énerver ? »
Il eut un profond silence, junior resserrait les derniers bandages avant que Mary ne décide afin à le briser.
« Je ne sais pas. Je pensais qu’il avait besoin d’un peu d’encouragement… »
Marcus étouffa un rire. « Tu as quel âge? Onze, peut-être douze ans? » En seule réponse Mary haussa les épaules. Le petit homme leva les yeux vers elle. « Je vois… Et tu connais la journée de ton anniversaire? »
« Non. »
« Mhm… Bon, eh bien dans ce cas… » Il posa une seconde tasse devant la gamine et y versa du thé.
« Joyeux anniversaire. »
Junior fit l’acquisition de Mary en toute légalité, il paya même de sa poche. Lui qui n’a jamais eu la chance d’avoir des enfants pour des raisons qu’il préférait garder pour lui, voyait du potentiel dans la petite, et de toute façon, avec son caractère il ne pouvait espérer en faire un bon esclave, détail qu’il omettra de partager avec Kurabu. Junior passait le plus clair de son temps libre à s’assurer de la l’éducation de la petite et d’en faire une femme digne de ce nom. Il commença par les bases, lecture, écriture et les bonnes manières, et dès qu’il avait du travail, Mary tuait son temps libre à découvrir de nouvelles façons de meurtrir le corps. Puis vint les leçons de postures, comment faire la révérence, même des cours de dance, et sur l’heure du souper ils savourèrent un bon repas chaleureux en famille accompagnée d’un bon verre de vin (si si, il autorisait la gamine à boire vers ses douze ans). Mary se montra une élève assidue et semblait apprécier ses moments avec son père adoptif, et aimait bien la routine qui s’installait, le jour elle apprenait les subtilités de l’argenterie, et le soir elle observait les dégâts que les ustensiles peuvent avoir sur la chair. Bien sûr le paternel était bien au courant de l‘autoflagellation que sa fille pratiquait et ça le chagrinait! Il serait bien plus rentable d’infliger cette souffrance sur autrui!
Le jour de son dix-huitième anniversaire (à peu près), il lui offrit une épée disgracieuse et surdimensionnée et une robe faite sur mesure. Il voulait que sa fille soit en sécurité sans pour autant l’empêcher de porter les robes qu’elle affectionnait temps. C’est un forgeron de Saint-Uréa qui accepta le travail pour une somme faramineuse. La moitié du travail était déjà fait, il a simplement démonté une vieille verge de fer et utilisé certains morceaux pour la confection de l’armure, pour le casque il a simplement scié un trou pour la bouche et fait deux petits trous pour les yeux… Et voilà! Il a aussi utilisé les débris restant pour faire l’arme, le travail était bâclé mais ça n’importait guère puisque la commande stipulait que c’était pour intimider et non pour le combat rapproché. Aux études habituelles s’ajoutèrent des cours d’escrimes et d’autodéfense, la gamine n’avait pas besoin d’un entraînement particulier, elle était déjà plus forte que nature et le simple fait de se trimballer avec son équipement était suffisant! Puis il lui montra les ficelles du métier.
Mary allait avoir une tâche toute simple, elle l’accompagnerait lors de ses rendez-vous et s’assurerait de taper sur les doigts de tous les brigands un peu trop optimistes. Le changement ne fut pas unanime, Kurabu pour commencer, qui comblait le poste précédemment avait encore dans le travers de la gorge le fait de s’être fait remplacer par de la poiscaille, et les contacts se rendirent rapidement compte que la protégée du petit Marcus avait des méthodes particulièrement efficaces pour se faire entendre.
Les affaires roulaient bien, les fournisseurs se tenaient à carreau quand Mary était dans les parages et elle pouvait même s’exercer sur les esclaves un peu trop hargneux. Tout allait bien dans le meilleur des mondes! Et ça ne faisait pas l’affaire de tout le monde! Certains pirates rencontrés à Las Camp ou Zaun par exemple avaient une mauvaise dent contre eux, certains en garde encore des séquelles, et Kurabu n’avait toujours pas avalé qu’une fillette avait volé sa place, alors… Puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis… C’était un plan fort simple! Il comptait se débarrasser du père, mais pour ça il fallait d’abord que sa fille laisse le champ libre! Tous les autres employés de l’esclavagiste pouvaient et furent achetés, mais ils doutaient que la petite princesse de Junior ne trahisse pas son père contre une bourse remplie d’argent! Ils optèrent donc pour une solution bien plus drastique, le poison. Simple, efficace et c’était moins salissant que les autres propositions! Alors on en rajouta un brin dans leur bouteille préférée, puis un peu dans les autres au cas où! Calculer le dosage fut particulièrement compliqué, personne ne voulait tuer Marcus, petit homme chétif d’un mètre soixante, d’une façon aussi impersonnelle, mais en même temps il fallait aussi mettre hors d’état de nuire la brute de deux mètres qui lui servait de fille! On fit un compromis, on versa le poison en sorte que le paternel tombe dans les pommes, quant à Mary, Kurabu en personne allait s’en charger.
Leur dernier repas se passait bien, ils riaient et buvaient comme à leur habitude quand Mary remarqua que Marcus semblait fiévreux, sa posture d’ordinaire si droite s’était ramollie, et il essuyait de temps à autre son front avec sa serviette de table.
« Vous vous sentez bien père? »
Il peinait à garder les yeux ouverts, mais en entendant le son de sa voix il se redressa et afficha un sourire se voulant rassurant.
« O-oui oui! Ne t’en fais pas mon ange! Je dois être fatigué, voilà tout! »
Un moment plus tard, Marcus s’effondra tête première dans son assiette.
Mary se leva d’un bond, du moins c’est ce qu’elle essaya, son corps lui répondait de façon approximative, sa tête tournait ses jambes tremblaient sous son propre poids. C’est à ce moment que Kurabu et sa bande firent irruption, ressemblant à une masse informe et floue aux yeux de la jeune femme, elle voulut bien répliquer mais elle ne fut même pas capable de soulever son épée, pendant ce temps Kurabu (les autres préféraient faire de la figuration et rester loin de l’affrontement en s’occupant de la tâche beaucoup plus simple de transporter le corps inconscient de leur ancien patron) s’en donnait à cœur joie! Enivré par un sentiment de soi-disant justice, il frappait de plus en plus fort, riait et lançait des insultes qui atterrirent toutes dans l’oreille d’une sourde. Elle réussit tout de même à rendre quelques coups de poing maladroits mais ce ne fut pas suffisant! Elle succomba sous les coups de son asseyant, ce dernier ne s’arrêta pas pour autant et poursuivit bien longtemps après que Mary perdue connaissance…
Lorsqu’elle revint à elle se retrouva dans une situation beaucoup trop familière, des chaines aux pieds et aux mains, recouvertes d’ecchymose, un œil au beurre noir, dans le fond d’une cellule miteuse, s’ajoutait à ça le sentiment nouveau de l’engourdissement général causé par le poison. L’endroit était mis à sac, ils prirent même la peine d’embarquer les esclaves avant de partir! Évidemment Marcus n’était pas dans les parages, à la place il y avait le bossu, un immonde sourire satisfait collé sur son visage… Grimace insolente qui finit par s’effacer devant l’indifférence des plus totale de la part de sa prisonnière.
« … »
« … »
« On a passé des mois sur ce truc tu sais… »
« Je chanterais vos louanges une autre fois si vous le voulez bien, je ne suis pas d’humeur. »
« Non mais chais pas… Tu ne pourrais pas crier ou pleurer ou un truc du genre? Tu sais, histoire que je savoure un peu ma victoire? »
« Sans façon. »
« Ce n’est pas très sympa… »
Sur ce, n’ayant plus rien à lui dire il laissa son gourdin parler à sa place, ne prenant pas autant de plaisir qu’il l’espérait… Il continua tout de même à la taper machinalement déçu de n’avoir qu’une victoire douce-amère pour récompenser tous ses efforts… Il en oublia un détail important. Il est vrai que les chaines étaient suffisamment solides pour maintenir une gamine de onze ans en place, mais Mary avait un tout petit peu grandi depuis et les chaines avaient vu de meilleurs jours… La seule chose qui la retenait de lui sauter à la gorge c’est qu’elle attendait que les derniers résidus du poison cessent de faire effet.
Et…
Voilà.
Mary fut la seule à sortir du bâtiment cette nuit-là, chancelante, un goût métallique en bouche, avec son casque sous le bras. Même si son père avait disparu et que son empire s’était écroulé elle n’avait pas d’envie de vengeance. Après tout, dans l’éventualité où Marcus reposait au fond de l’océan, tuer une bande d’incapables ne le ramènerait pas, et puis de toute façon la Marine allait s’en charger gratuitement! Il ne lui restait plus qu’une chose à faire, pour éviter que des incompétents de la trempe que Kurabu ne deviennent les prochains visages de l’esclavagisme, montrer au monde entier comment on fait les affaires!
Informations IRL
• Prénom : Louis
• Âge : 19
• Aime : faire des sculptures en ballon et les fléchettes
• N'aime pas : les deux en même temps
• Personnage préféré de One Piece : Usopp, parce que voilà
• Caractère : Si j’étais fait en verre, je serais moins fragile.
• Fait du RP depuis : 2005 avec mon papou
• Disponibilité approximative : Aussi variable que la bourse
• Comment avez-vous connu le forum ? Aucune idée, je me promenais au hasard et je suis tombé dessus.
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