Salut Quichano, me voilà pour ta toute première récompense ! Tu parlais d'un reportage sur la Légion Étrangère comme source d'inspiration, il se trouve que tu tombes sur un gars qui s'y connaît un peu question armée ahah.
On va d'abord commencer par le relevé de fautes, j'en ai décelé pas mal, des fautes comme des phrases bancales à cause d'oublis de mots ou d'un manque de relecture qui t'as empêché de virer le mot en trop qui avait rien à faire là. Des exemples :
- Spoiler:
- « Au loin on entendait le cri du gardien, un roi des mers qui se complait au large de la ville. » Je trouve cette phrase maladroite avec de l'imparfait au début puis tu bascules sur du présent. Au loin, on entendait le cri du gardien, un roi des mers qui se complaisait au large de la ville. La phrase sonne bien mieux ainsi.
- « Demain sera un jour important pour l'adolescent en mal d'identité, cela faisait un an qu'il était rentré dans la marine, un an durant lequel il s'acharnait sans succès à pulvériser le record de pommes de terres du Colonel Sauveur, un an pendant lequel il avait curer les chiottes mieux que quiconque dans la caserne. » Il avait curé. Ici aussi, tu commences avec du futur puis tu passes à l'imparfait. La phrase est également trop longue, n'hésite pas à remplacer tes virgules par des points quand tu vois que ta phrase s'allonge de trop.
- « L’adolescent tira de sous son matelas un carnet auquel un crayon était attaché par une ficelle. Le docteur Eustachio avait recommandé au garçon d’écrire un journal intime pour l’aider à mettre ses idées au clair. L’ado glissa le doigt le long de la couverture du carnet, et posa son regard sur ses premiers mot il ne pu s’empêcher de sourire en voyant ses début maladroit. » Ses premiers mots, il ne put s'empêcher, ses débuts maladroits.
- « Bien qu'il ne me l'ai pas dit, j'ai ressenti qu'il avait omis exprès certains détails.» Bien qu'il ne me l'ait pas dit.
- « Malformation de ton cœur bambin, un situs inversus, c’est ce qui a diminué la gravité de la blessure au cœur, que t’es tombé dans l’coma et qu’on a pu t’sauver. » Autre phrase maladroite au niveau de sa construction. La ponctuation y est pour beaucoup, le choix des verbes et la conjugaison. Malformation de ton cœur, bambin. Un situs inversus, c'est ce qui a diminué la gravité de la blessure au cœur et t'as plongé dans l'coma. On a ainsi pu t'sauver. Est-ce que tu vois la différence ?
- « La pierre chauffée par le soleil me réconforte quelque peu mais on fond je me sens vide. » La pierre chauffée par le soleil me réconforte quelque peu, mais au fond je me sens vide.
- Mais il me manque les repères comme les bornes kilométriques qui me disent « c'est bien mon p'ti,t tu as bien avancé, il te reste encore tant à faire. » C'est bien mon p'tit, attention aux majuscules.
- « Tu comprends mieux maintenant mon ami pourquoi j’ai choisit de m’engager dans la Marine. » J'ai choisi.
- « Si tu te cherche une nouvelle raison de vivre et une nouvelle identité ça ne peut que t’aider bambin. Ca te permettra d’avoir de la distance sur tes expériences, ce qui ne peut être qu’un atout lorsque l’on cherche à se reconstruire. » Me répondis le vieux toubib avant de te refiler à moi. » Si tu cherches. Ça te permettras. Me répondit.
- « Pour seul réponse, l'activité des paysans au loin, le brouhaha du camp de réfugié, celui de l'activité du village de la houle marine et le vent, le vent qui souffle une bise marine agréable. » Pour seule réponse, l'activité des paysans au loin. Le brouhaha du camp de réfugiés, celui de l'activité du village, de la houle marine et le vent. Le vent qui souffle une brise marine agréable.
- « L'homme me fait traverser une cours, avec toutes sortes d'accessoires pour se muscler, des cibles et autres choses pour s'entrainer. Puis il me fait rentrer dans un bâtiment. » L'homme me fait traverser une cour. Des cibles et autres choses pour s'entraîner.
- «... les secondes que je mirent à répondre me paressèrent une éternité. » Les secondes que je mis à répondre me paressèrent une éternité.
- « C'est donc avec une voix mi confiante, mi tremblotante que je lui répondis. » Une voix mi-confiante, mi-tremblotante.
- « Après être passer par un nettoyage à un jet d'eau glacial, il me donne un jogging au couleur de la marine. » Après être passé par un nettoyage au jet d'eau glaciale, il me donne un jogging aux couleurs de la marine.
- « Je dois faire des efforts surhumain pour suivre le première classe qui me guide, je n'en reviens pas d'avoir un nouveau vêtement sur le corps comme une nouvelle peau. » Des efforts surhumains.
- « Quichano voici Tom, il est arrivé il y a deux semaines. Tom montres à Quichano comment faire son lit au carré. Et apprend lui les règles de la communauté ici. Sur ceux je vous laisse » Tom, montres à Quichano comment faire son lit au carré. Et apprends-lui les règles de la communauté ici. Sur ce, je vous laisse.
- « Ok mais, mais t'essuis d'abord le filet de baves qui te pend au lèvre. M'enfin j'sais pas d'où tu viens mais t'est carrément dégueu. » Ok, mais t'essuies d'abord le filet de bave qui te pends aux lèvres. M'enfin, j'sais pas d'où tu viens, mais t'es carrément dégueu.
Ce sera tout pour le relevé des fautes, à savoir que je me suis attardé que sur un seul post. Principalement des erreurs sur la conjugaison, des fautes de pluriels et un manque de relecture.
Concernant le fond, j'ai quelques petits trucs à soulever.
On part sur un flashback qui nous plonge dans une série de plusieurs flashbacks par le biais d'un récit de Quichano s'adressant à son journal intime. L'exercice est pas facile, je te l'accorde. Dans un premier temps, j'ai trouvé l'ensemble assez long honnêtement. Peut-être un peu trop, je pense que le tout aurait pu être divisé en deux sujets différents pour alléger le tout, mais c'est qu'un avis personnel. Comme déjà fait remarquer plus haut, il y a des tournures de phrases assez maladroites, mal construites et qui cassent le rythme de la lecture. J'ai été obligé par moment de revenir sur un passage pour le relire et bien comprendre l'action.
Autre chose qui gâche pas mal la lecture, c'est le foutoir qui règne dans les dialogues. Si tu décides de mettre des couleurs, d'utiliser un code, il faut vraiment faire attention de t'y tenir jusqu'à la fin. Ici, on s'est retrouvé avec des couleurs de dialogues qui se ressemblaient, je pense aux nuances de bleus. Aussi, tu as mélangé les couleurs. Lafonte avait commencé en mauve, avant de basculer sur le bleu qui était auparavant attribué à Quichano, tout était en italique ça devenait n'importe quoi... Vraiment faire attention sur ce point-là, on perd facilement le lecteur de cette façon.
« Bang, bang, bang
Voilà des heures que j’attends devant cette énorme porte blindée. Personne ne me répond.
*Bon sang elle est vide ou quoi cette caserne …*
Pour seul réponse, l’activité des paysans au loin, le brouhaha du camp de réfugié, celui de l’activité du village de la houle marine et le vent, le vent qui souffle une bise marine agréable. Cette fois là est la troisième est dernière fois que je toque au bout de près d’une demi-journée. »
Au bout d'une demi-journée, les soldats assignés à la surveillance de l'entrée de la caserne ont finalement réalisé qu'un pauvre bougre se cassait les phalanges sur les portes ? C'est même plus être long à la détente là, ils n'étaient pas du tout en poste...
« Je n’ai pas trop compris pourquoi il avait mis autant de temps à ausculter ma bouche ce médecin, pas grave, je comprendrai peut-être plus tard... »
Je n'ai pas compris non plus et finalement on ne le saura jamais.
« Lendemain le sergent instructeur nous réveilla à 5h du matin Plusieurs dans la journée je fu soumis à des test d’endurance. »
C'est un bon exemple de ce que je disais, il manque des mots et de la ponctuation.
« Tous ces exercices m’apprirent à focuser mon énergie dans un but précis. »
Je pense que tu voulais dire focaliser, plutôt non ?
« Devenir un homme nouveau meilleur, changer le visage de la noblesse de Goa ! Qu’est-ce que vaut mon ambition ? Moi Quichano D La Mancha je vais buter sur cette misérable sélection ?* »
Un autre exemple sur tes soucis avec la ponctuation. Petit exemple : Devenir une homme nouveau, meilleur, changer le visage de la noblesse de Goa ! Qu'est-ce que vaut mon ambition ? Moi Quichano D La Mancha, je vais buter sur cette misérable sélection ?
« Jeudi 26 Mars 1624, Quelques part en même corvette, en route pour l’Île de Dawn »
Ici c'est dommage, c'est la première phrase d'un de tes posts et on tombe directement sur une erreur.
« Dixième régiment de bénévole de Fushia. »
Il n'y a pas de régiment à Fushia, seulement une garnison comme mentionnée dans ton RP, la 475ème. Qui n'est surtout pas une garnison de bénévoles.
« A la fin de mon entretient le membre du CP prit un mini Den Den Mushi et prononça juste les mots : "entretient fini" puis me fis le geste de sortir. »
C'est non. Les entretiens ne sont pas réalisés par des agents du CP, mais bien par un Officier de la Marine.
« Le Marine m’amena dans les douches des vestiaires où d’autres se trouvèrent. Là on me fit me raser le crâne puis me doucher encore une fois en une minute. Je te vois venir hein ! Te fous pas de ma gueule . . . hahaha quoi que … tu aurais bien raison. Moi qui m’était fixé la couleur de mes cheveux comme un leitmotiv pour m’aider à me tenir à ma nouvelle volonté d’entraide. »
La encore, Quichano débarque dans la Marine avec une tignasse rose pétante et ils ont attendu tout ce temps pour lui raser le crâne ? Vu comment la discipline est stricte depuis le tout début de sa formation, c'est pour moi d'entrée de jeu qu'il aurait dû perdre ses cheveux.
« La journée se clôtura sur une cérémonie officielle durant laquelle le caporal qui m’était assigné me remis mon mousquet et mon sabre. Enfin on nous envoya nous coucher un repos dûment mériter. Avant d’aller nous coucher nous eûmes droit à une cérémonie où l’on nous remis notre mousquet ainsi que notre sabre. La journée toucha à sa fin et nous pûmes enfin nous reposer. »
Petit couac dans ce passage.
« Qu'est ce qui se passe ici! KYAAAAAA! Qui est le p'tit trou de fesses qui a abimé le mur de la caserne.
- Bande de raclures! Pourquoi vous me pointez du doigt et la solidarité alors?! »
Ce petit passage m'a fait sourire, la solidarité à l'armée c'est pas acquis pour tout le monde ahah.
« D La Mancha ! Triple buse réflechissez !! Qu’est ce qui s’passerait lors d’une bataille en temps réel hein?! : 1 ) vous empêchez votre collègue de tirer et nuisez à l’assaut au mieux ! 2) au pire votre camarade tir et c’est vous qui vous prenez la balle, vous faites perdre un précieux marine à votre escouade et donnez l’avantage à l’ennemi c’est clair !!! P’tite Lopette !! »
De préférence, écris les numéros avec des lettres, question visuel ça rend mieux. Sauf pour des numéros associés à des lettres comme G-2 par exemple.
« La nuit j’ai peur mon journal. J’ai peur et j’suis pas le seul. J’suis pas le seul à me réveiller d'un cauchemard où cette brute nous la met encore plus profond qu’en journée avec un rire sadique. Au moins la journée avant la marche après une énième humiliation, j’ai eu la chance de dormir à l’infirmerie psychiatrique. A croire qu’ils avaient tout prévus au G2, pire qu’ils sont au courant, et qu’ils laissent ce monstre agir en toute impunité. »
Gaffe, on frôle la réforme psychiatrique à ce niveau. La marine a pas besoin de garder des éléments susceptibles de leur péter entre les doigts à tout moment.
On attaque ensuite un gros morceau du RP, la Marche de l'Enfer. Honnêtement, y'a plusieurs points qui me dérangent concernant cette épreuve.
Requiem ne suit pas exactement le manga puisqu'il a décidé de s'en détourner y'a un moment déjà, mais il existe des fiches d'îles. Et ta vision de l'île de Dawn est assez exagérée honnêtement... Tu nous sors des paysages qui collent pas vraiment à ce qu'il ressort de la lecture des fiches. Je veux dire pour l'épreuve de la marche infernale, il suffisait de partir sur une île inventée au hasard. Si tu utilises une île déjà existante, veille à respecter ses caractéristiques. Là entre ta narration et les images utilisées en illustration, l'île fait des milliers de kilomètres et possède trois voir quatre visages différents. Pour te dire, ça m'a fait penser à une épopée style Seigneur des Anneaux, ou le Hobbit tant on a l'impression que l'île abrite de nombreux paysages différents et vastes. Pour moi cette traversée durerait des jours avec une allure forcée, alors que je rappelle que vous avez 48h max pour y parvenir.
Ensuite, il y a l'ours. Vous arrivez face à un Ours très en colère qui se met sur la tronche avec le Sergent. Vous êtes tous armés si je dis pas de conneries, le Sergent c'est un gros mastodonte et votre réaction... c'est la fuite. Vous laissez le Sergent dans sa merde et vous vous barrez. Bon déjà niveau respect des ordres, de la hiérarchie, psychologie personnelle et résultat de plusieurs semaines de formation, laisser son supérieur direct à une mort certaine, c'est pas ouf. Et surtout, on vous rabâche le code de la Marine (que je ne connaissais pas) à quasiment chaque post pour qu'au premier vrai obstacle vous le piétiniez ?
Mais ensuite, Quichano et Charly réfléchissent plus clairement et comprennent que c'est la merde et décident d'aller sauver le Sergent. Et plutôt que de rester uni et d'y aller en masse dézinguer l'ours une bonne fois, c'est Quichano qui y va en mode Rambo... Le délais à respecter très clairement pour moi, vu la longueur de la marche, vous êtes hors délais selon moi depuis un moment.
Enfin, la femelle ours qui se révèle être en manque d'affection décide de ne pas tuer le Sergent et de le capturer pour l'amener dans une grotte, le retenir en captivité et espérer s'accoupler avec ? Juste, non. Pire après, Quichano y va en mode camouflage et libère le Sergent et lui annonce la nouvelle, pour s'échapper de la grotte il faut descendre le flanc de la grotte sur une quinzaine de mètres. Soit, ça passe. Mais que l'Ours une fois rendu compte que son amant n'est plus chez elle, décide de les poursuivre en sautant les quinze mètres de hauteur pour retomber sur ses pattes en un seul morceau, c'est encore non. Tu ne décris pas l'ours, donc j'imagine des proportions normales et même dans OP, quinze mètres pour un ours, c'est les fractures à l'arrivée et certainement la mort dans d'atroces souffrances. Pas ici, elle trouve même la force de vous poursuivre sur plusieurs kilomètres (sacrément tenace la bestiole), tout comme vos personnages qui sortent d'une marche de l'enfer, de plusieurs épreuves épuisantes, d'un combat, escalade puis descente d'une falaise, pour finalement taper le sprint de leur vie et finir par échapper à la bête d'un saut de la foi. Saut que ne fera pas l'ours cette fois, semblant pourtant montrer des tendances suicidaires vu son précédent saut de quinze mètres dans le vide.
Tu comprendras Quichano que tout ça, en plus du reste, c'est non. C'est trop, tu n'es même pas encore officiellement un vrai soldat dans la Marine, ta force n'est pas réellement développée, je pense honnêtement que tu aurais dû y passer au moins une ou deux fois déjà.
Soit, Quichano et toute le bande sortent de cet enfer en vie. Ils ont même la force d'aller se taper un nouveau sprint pour atteindre la butte, parce que jusqu'ici, tout cela n'avait été qu'une partie de plaisir.
Bon, je soulève pas mal de choses négatives j'en ai conscience, mais j'espère ne pas te décourager avec cette première récompense. D'autant qu'il y avait aussi de bonnes idées dans ce RP ! Par exemple, la petite légende qui se raconte entre bleus sur la Sous-Amirale Bii qui est très sympa, car c'est exactement le genre de choses qui se fait chez les recrues, parler des gradés.
J'ai beaucoup aimé également l'impact psychologique qu'a eu le Sergent Lafonte sur ses recrues, et particulièrement Quichano qui en faisait des cauchemars, qui en a développé une haine envers lui. Lafonte m'est apparu particulièrement détestable d'ailleurs, si c'était l'intention dans la manière de jouer, c'est très réussi.
Il y a également la gestion de ton pouvoir qui passe très bien, très fair-play dans la manière de la jouer. Une immobilisation de plusieurs heures pour une utilisation, ça colle bien au niveau de ton personnage (et encore je pense que tu pouvais t'en tenir à une heure).
La relation avec Charly est sympa aussi, un peu banale avec le jeunot qui taquine le gars plus âgé en le charriant sur son âge, mais ils en viennent au fil de la formation à développer un vrai lien fraternel qu'on retrouve dans les rangs militaires. Ce qui est également le cas pour la cohésion de la section, complètement inexistante au départ et qui se construit au fil du temps, c'était très chouette.
Bref, j'ai été assez long comme ça. Désolé pour le pavé, mais le sujet était long aussi. Veille pour la prochaine fois à bien lire les fiches d'îles et garder une certaine cohérence dans tes actes, même sur du OP ça a son importance. Aussi, c'est normal de faire des erreurs les premières fois, même à force on continue d'en faire, ça permet de nous garder une marge de progression et c'est ce qui est agréable. Donc reste motivé !
Passons aux Dorikis maintenant !
FB sans malus concernant ton niveau :
+ 300 Dorikis.
Pour les PP/PI : S'engager dans la Marine : 2 PP : C'est ok + 2PP.
Sauvetage d'un sergent instructeur du G2 : Je le valide à + 4PP&PI.
Ce qui amène à un total de
600 Dorikis, + 6 PP & 4 PI.
Ce sera tout pour moi, hésite pas si t'as des remarques ou des questions. Au plaisir de te relire et bon jeu ! Keur Keur.
