Une dette

Il était treize heures de l'après-midi, le village Fushia était calme comme à son habitude. Le boucher découpait sa viande, en faisant un brin de causette avec ses clients. Le boulanger faisait cuire sa brioche, tout en donnant des conseils de cuisson à son apprenti. Le facteur prenait un petit verre à la taverne, son courrier étant distribué, il voulait se faire un petit plaisir. Le barman essuyait ses verres, tout en souhaitant la bienvenue aux nouveaux clients. Bref, une journée banale dans un village banal. Enfin pas tout à fait, un homme mystérieux venait d'arriver au village. Il marchait bizarrement, sa démarche était instable. C'était comme-ci l'homme luttait contre la fatigue, et c'était bien le cas. Les habitants le regardèrent déambuler dans le village, ses frusques couvertes de boue et son visage sale, n'était pas agréable à regarder. Un villageois courut en direction de la mairie, cherchant monsieur le maire à tout prix.




- D... De... Ea...



*Paf



L'homme tomba au milieu du village, certains villageois ne réagirent pas. Ils se contentèrent de le regardait, tout en faisant des commentaires injustifié et déplacé. Mais le maire qui fut prévenu par un honnête citoyen, vint à la rencontre du crasseux.




- Monsieur, vous allez bien ? Disait-il en lui tapotant la tête avec un bâton.




L'homme ouvrit les yeux, et puisa dans ses dernières forces pour répondre.




- Soif...



- D'accord, ne vous inquiétez pas ! Torino, apporte un pichet d'eau et vite !



L'homme qui avait prévenu le maire se précipita à la taverne, et demanda au barman de lui donner en urgence une carafe d'eau fraîche. Le barman donna une carafe pleine, puis il sortit avec le facteur voir ce qui se passait dehors. Le boulanger et le boucher observaient de loin la scène, avec un air de méfiance. Le maire et Torino redressèrent l'homme, et Torino lui servit un verre d'eau en puissant dans la carafe.




- Voilà, boit mon gars.



Après quelques verres d'eau plus tard, l'homme recouvert de poussière retrouva assez de force de parler. Mais avant de raconter son aventure, le barman lui proposa un bon repas dans sa taverne. Le sauvé fut conduit à la taverne, par le facteur et Torino qui le soutenait durant le trajet. Une fois arrivés, ils le déposèrent au comptoir du bar. Kyaku lui apporta sa spécialité, le barman savait cuisiner et recevoir. Une bonne paella aux fruits de mer, de bonne qualité provenant de la pêche de ce matin. L'homme dévora toute l'assiette, il mangeait comme un sauvage, buvant et mangeant rapidement. Après avoir fini son assiette, l'homme rota et remercia ses sauveurs.




- Merci c'était naturelle, mais quel est votre nom ?



- Je m'appelle Clint, je suis un chasseur de prime.



- Ah un chasseur, votre vie doit être palpitants ?!



- Mouais, sans plus.



Torino posa une question au chasseur, enfaîte tout le monde voulait lui poser cette question, mais peu eurent le courage de le faire.




- Comment vous êtes-vous retrouvé dans cet état, vous poursuivez une proie ? Que venez-vous faire à Fushia ? Pas de nouveaux ennuis j'espère ?!



Clint s'essuya la bouche avec un torchon, et regarda le villageois qui était en sueur.




- Non, je ne suis pas venu ici pour vous causer des ennuis.



Torino commença à s'énerver, il tapa du poing sur le comptoir.




- Vous n'avez pas répondu à ma première question, pourquoi êtes-vous dans cet état misérable ?!




- Du calme gamin, c'est mes affaires, je ne vois pas en quoi ça te regarde.



- Nous avons prit un risque en vous sauvant la vie, la moindre des politesse serait de nous répondre !



Clint ignora le villageois, et demanda au barman s'il pouvait lui louer une chambre juste pour cette nuit.




- Oui, je peux vous faire dormir dans l'arrière-boutique, étant donné que je n'ai pas de chambre.



- Ah ouais vous êtes une simple taverne, pas de chance pour moi, mais ça me convient.



Tandis que Clint et Kyaku parlaient affaires, essayant de négocier le prix de sa nuit, Dallas ignorait complètement le villageois qui devenait instable. Il sortit un pistolet à silex, et braqua Clint avec insistance.




- Tu vas nous raconter ce qui t'est arrivé !



- Que fais-tu Torin...



- Ta gueule, c'est bizarre qu'il refuse de nous raconter son histoire ! Si ça se trouve il fait partie des brigands des montagnes, il a la tête d'un type louche !



- Il nous a dit qu'il était chass...



- Rien ne nous le prouve ! C'est un complice de Oboro, j'en suis sûr son look et sa façon de parler font penser aux brigands !



Clint souffla, puis regarda le villageois en panique. Il tenait son arme, mais il tremblait à cause du stress. Le Cow-boy attrapa le canon du pistolet, avec rapidité et fluidité. Puis il le dirigea en direction du barman, et il mit un coup de poing dans le nez du villageois. Ce dernier n'avait pas pu tirer, et maintenant il était désarmé le nez dégoulinait de sang.




- J'ai horreur qu'on me braque, surtout quand je dis la vérité.



Clint qui avait l'arme dans les mains, posa cette dernière sur le comptoir et remercia Kyaku. Le Cow-boy sortit du bar, puis il sortit un paquet de cigarettes de sa poche de chemise. Il craqua une allumette sous la semelle d'une de ses bottes, et alluma la clope qu'il avait aux lèvres. Le chasseur se dirigea vers la boulangerie, tout le monde le regardait avec un air méfiant. Mais Clint fut vite éclipsé par l'arrivée de brigand, une dizaine de brigands venait boire un coup à la taverne. Ils passèrent à côté de Clint, certains le provoquaient en faisant montrait distinctement leur sabre à leur turban, et d'autre l'ignorèrent préférant faire peur aux habitants. Clint dépassa les brigands, et se retrouva presque à la fin du village, quand il soupira.




- Hé merde, il me gave les paysans...



Clint fit demi-tour, direction la taverne. Il avait un mauvais pressentiment, les brigands en général ne lui inspirait pas confiance.

- Torino !



Les bandits faisaient régner leur loi dans la taverne, s'étant approprié la nourriture et la boisson, sans payer. Le pêcheur Torino se révolta contre cette infamie, car les villageois travaillaient dur pour trouver de la nourriture surtout avec les monstres marins qui rôdaient dans les environs, la pêche était encore plus rude. Le fait de voir ces fainéants manger et boire sans payer, avait rendu fou de rage le villageois, qui s'était emparé d'une canne d'un client et du pistolet à silex posé sur le comptoir du bar. Voulant chasser ces malandrins à tout prix, le villageois était prêt à donner sa vie. Mais même sa vie n'était pas suffisante, les brigands rouèrent de coups le pauvre opprimé après l'avoir désarmé. Lui piétinant le visage avec les pieds, lui crachant dessus et lui versant de la gnôle sur ses plaies. Le pauvre ne pouvait que subir, il n'était pas un combattant encore moins un justicier. Aucuns renforts ne pouvait apparaître comme par miracle, les seuls qui étaient de son côté étaient les clients qui détournèrent le regard et Kyaku qui fermait les yeux en serrant les dents.







- Prends ça chien ! Disait un brigand.




Il savatait les côtes du pauvre gars, qui crachait du sang en versant des larmes d'impuissance. Les brigands le jetèrent dehors, couvert de plaies et de marque de coup sur le corps. Puis les vagabonds se déchaînèrent dans la taverne, en buvant et en détruisant tout ce qu'ils avaient sous les yeux. Le maire ne pouvait rien faire, le royaume de Goa était trop loin et les soldats de la marine ne feraient rien sans autorisation de leur commandant. Quand bien même les soldats oseraient agir sans approbation de leur supérieur, le royaume était trop loin du village. Le temps qu'il faillait pour atteindre la capitale, était trop long en plus il faillait passer par des endroits périlleux. Le maire et les autres habitants du village, ne pouvaient rien faire.




- Salut.



Le Cow-boy arriva devant Torino, qui était encore vivant. Ce dernier regarda Clint, et versa des larmes. Le Chasseur regardait le pêcheur, et tourna le dos au pauvre homme. Ce dernier le supplia de l'aider, car il était trop faible.




- Je t'en supplie, si tu es vraiment un chasseur de prime ! Éclate ces enfoirés, ils ne méritent pas de vivre !



Dallas tira une bouffé de cigarette, et relâcha la fumée par la bouche. Puis il inclina son chapeau vers l'avant, faisant comprendre à tout qu'il était désormais responsable de la sécurité du village. Cette dette de vie devait être remboursée, et quoi de mieux que de faire son travail au passage. Clint rentra dans la taverne, les brigands étaient en train de tout casser, le Cow-boy passa au milieu d'eux. Il arriva au comptoir, et commanda un verre de Whisky. Le barman répondit qu'il n'avait plus de boisson, les brigands avaient tout picolé. Clint se retourna, et s'adressa aux fauteurs de troubles.




- Donc c'est vous les fils de chien, qui ont sifflés toute la réserve d'alcool ?!



- Quoi ! Tu veux crever ou quoi ?



Ils sortirent leur sabre, et se mirent à foncer sur le chasseur. Ce dernier sauta sur le comptoir, esquivant au passage un coup de sabre horizontalement. Puis il donna un violent coup de pied dans le visage d'un brigand, ce dernier tomba au sol le nez brisé. Puis le chasseur sauta sur une table, en esquivant un deuxième coup de sabre à la verticale cette fois. Dallas envoya un direct du droit, dans les dents du brigand.




- Aller on s'applique ! Vous êtes naze, j'aurais espéré plus de vous !



- Buter-moi cet enfoiré !



Dallas esquiva les coups de sabre à plusieurs reprises, provoquant les bandits au passage. Ils suivirent le chasseur à l'extérieur du bar, pour faire la peau de l'arriviste. Dallas était sur la place du village, devant huit bandits sabre à la main.




- Tu n'as plus aucune chance, si tu n'avais pas ouvert ta grande gueu...



Bam*



Le brigand tomba au sol, la poitrine perforée par une balle. Ce qui étonna le reste du groupe, en effet le chasseur avait dégainé et abattu ce chien sans hésitation. Torino qui était soutenu par le boulanger et le boucher, qui observaient la scène en compagnie des villageois, affichèrent un air surpris.




- Il... Il l'a abattu de sang-froid, ce type est vraiment un chasseur de prime ?



- Quoi ! Un chasseur de prime, tu rigoles ?!



- Vous m'avez manqué de respect en buvant tout ce qui restait d'alcool, mais surtout en vous attaquant à ce village vous avez signé votre arrêt de mort !



Les brigands foncèrent en groupe sur Dallas, mais ce dernier retira son poncho couvert de boue. Laissant apparaître ses deux revolvers à sa ceinture, avec un tas de munitions autour de la ceinture en cuir. Le chasseur dégaina rapidement, et toucha plusieurs bandits. Certains furent touché dans les rotules, et d'autres dans la poitrine. Aucune pitié pour la rascasse de base étage, pas moins de cinq bandits furent abattu. Clint vida son chargeur, laissant tomber les cartouche vide au sol. Puis il mit trois nouvelles cartouches dans le barillet, trois balles pour les trois déchets restant.




- Attends ne fait pas le con ! Tu sais si tu nous touches, notre patron va s'occuper de toi !



- Pauvre crétin, ça me donne encore plus envie de vous trouer la peau. Votre boss est-il plus fort que vous ?



- Ouais, en plus c'est Oboro le grand bandit des montagnes !



- Il a une prime, la marine s'est intéressé à lui ?



- Ouais, il ne vaut pas moins de 3 000 000 Berrys !



- Pas mal pour un bandit, je dois sûrement avoir un Wanted de cet Oboro.



Mais Dallas eut une idée, comme cet Oboro était à la tête de cette bande de pillards, Clint voulait l'abattre coupant le mal à la racine. Alors, il laissa partir deux brigands sains et sauf. Mais pour encourager les deux brigands à prévenir le plus rapidement possible leur patron, Dallas tira une balle dans la tête d'un de leur camarade.




- Ramenez-moi ce bâtard d'Oboro, je lui ferais mordre la poussière !



Les brigands partirent sans attendre la permission de Clint, puis le Cow-boy rangea son revolver dans son étui en cuir. Torino était abasourdi, il avait du mal à croire ce qui s'était passé, mais ce n'était pas le seul. Les villageois étaient heureux d'être débarrassés de cette épine dans le pied, de le chef des brigands était redouté sur l'île. Si le révolutionnaire abattait cette ordure, cela signifierait que le village serait tranquille, sans avoir à craindre de représailles de la part d'Oboro.




- Bon moi en attendant l'arrivée de leur chef, je vais faire un petit roupillon à l'ombre. Un conseil ne sortez pas de chez vous.



Clint se posa contre un puits, posa son chapeau sur son visage et patienta sous un soleil de plomb.
Hrp :

Spoiler:

Mont Corbo :

Les deux bandits arrivèrent dans leur repaire, ils étaient épuisés et apeurés. Ils entrèrent dans une grotte cachait derrière quelques feuillages et buisson, en s'enfonçant dans la grotte, la gorge des crapules se resserrait petit à petit. La peur de devoir annoncer la nouvelle à leur chef, ne les enchantait pas. Ce dernier était connu pour être un barbare, n'hésitant pas à abattre ses propres hommes. Mais l'honneur des deux brigands avait été bafoué, ne pouvant supporter plus longtemps l'humiliation qu'ils avaient subie, l'idée de se tourner vers leur chef était la meilleure chose à faire.

Malgré le fait qu'ils avaient peur, ils osèrent venir déranger le chef. Ce dernier était seul, à l'autre bout de la grotte. C'était un monstre, une montagne de muscle. Mesurant pas moins de trois mètres, avec 120 kilos de muscle. Le chef avait les cheveux noirs, court avec trois épis qui se dressait sur cette dernière. Il avait un tee-shirt pourpre, un débardeur rouge et un foulard violet autour de sa taille. Il mangeait un animal fraîchement chassé, en le faisant rôtir à la broche au-dessus d'un feu de bois. L'homme remarqua la présence de ces soldats, mais n'y prêtait pas attention. Il continuait de manger son Ours dans son coin tapis dans l'ombre, tandis que les deux larbins n'osaient pas troubler le repas de leur maître.


- Où sont les autres glands ? Disait Oboro.


- Chef...


- Quoi, j'ai posé une question simple même pour vous. Je ne répète jamais deux fois la même chose, donc répondez sous peine de finir comme mon repas.


- Ils sont au village, mais pas sûr qu'ils puissent nous rejoindre.


- Pourquoi ça ?


Un brigand avala sa salive, et annonça la mauvaise nouvelle à Oboro.


- Un type sortit de nulle part, on n'a rien pu faire. Il a flingué les gars comme ça, sans que nous puiss...


- Vous ! Vous êtes vivant non ? Comment ça se fait, vous avez intérêt que votre excuse tienne la route.


Les deux brigands commencèrent à transpirait, Oboro affichait un air impassible.


- Ce type nous a laissé la vie sauve, à condition qu'on vous livre ce message de sa part.


- Un message...


- Il vous provoque en duel, ce chasseur de prime a fortement insisté !


- Il vient pour ma tête, il ne sera pas déçu.

Le visage d'Oboro afficha désormais un sourire, ce duel le sortirait de son ennui. Alors il se leva, et souleva un énorme bazooka à côté de lui, puis il le rangea dans un étui dans le dos assez large. Le barbare ordonna à ses troufions de le conduire jusqu'au village, toujours en affichant un air satisfait, la mort de ses hommes lui était bien égale. Ils sortirent de la grotte sombre, Oboro cracha par terre et se dirigea vers le village. Sur le chemin les deux hommes racontèrent en détail le combat, mais le géant en avait rien à faire, pour lui la seule chose qu'il avait en tête c'était d'affronter le chasseur.

Spoiler:

La tension était électrique, les deux hommes ne se lâchaient pas du regard. Un vent frais vint s'installer dans le village, soulevant la poussière du sol derrière son passage. Clint courut en direction d'Oboro, et sauta en prenant de l'élan avec son bras droit, pour frapper sa cible. Oboro resta de marbre, et décida de ne pas bouger d'un poil. Le poing de Clint s'abattit sur le visage du brigand, mais ce dernier constata qu'il n'avait rien, mais ce qui étonna le Cow-boy fut le visage impassible du chef des brigands. Son coup ne l'avait pas atteint, au contraire cela avait eu le même effet qu'une piqûre de moustique. Le géant posa ses yeux sur Clint, qui était impressionné.

- C'est tout ?


- Quoi ! Comment ça !


- C'est tout ce que tu peux faire ? Tu étais au maximum ou tu caches un autre atout, ne me dis pas tu as vaincu mes hommes avec seulement cette force de moucheron ?


Dallas retenta sa chance, en sautant sur le brigand et lui assénant plusieurs coups précis. Mais ce fut le même résultat, un homme insensible aux coups que pouvait lui donner le chasseur. Oboro soupira, puis d'un geste de la main, il frappa le chasseur violemment. Clint fut projeté à quelques mètres au sol, mordant littéralement la poussière. Le traqueur se releva, et constata qu'il saignait de la bouche. Il n'aura fallu qu'un simple geste de la main, pour mettre le chasseur dans cet état.


- Merde... Il est plus fort que je l'imaginais, en plus d'être doté d'une force incroyable, il possède une résistance qui n'a rien n'a envié à sa force.

Clint fixa son adversaire, tout en analysant les points faibles susceptibles d'être exploité. Le brigand s'avança vers Clint, toujours en affichant un air satisfait. Grâce à son don, le Cow-boy trouva une faille dans l'armure de son adversaire. Dallas retenta le corps-à-corps, mais cette fois il n'attaquait pas. Il esquivait les coups donnés par son adversaire, en faisant preuve d'agilité et de prudence. Sa théorie était juste, comme Oboro était une force de la nature. Il misait tout sur sa force, ainsi que sa résistance naturelle. Mais ce style de combat n'offre pas que des avantages, certes sa force était plus grande, mais son agilité et sa rapidité n'étaient pas extraordinaires. Au contraire, elles étaient son handicap. Clint l'avait découvert, et il comptait se servir de cette faiblesse contre lui. Le Cow-boy recula en sautant de quelques mètres, ayant désormais l'avantage sur son adversaire.

- Tu ne fais que fuir, tu as peur ?!


- Crétin, à quoi te sert ta force si tu ne peux pas me toucher ?


- Je vois, tu n'es pas un de ses idiots qui foncent bêtement sans réfléchir. Tu as découvert mon talon d'Achille, mais sache que moi aussi je l'ai découvert. C'est pour ça que je comble ce handicap, avec ce bijou de technologie.


Le brigand prit son Bazooka, et braqua le chasseur. Puis il tira une salve de boulet de canon, Clint sauta pour esquiver le boulet. Ce dernier détruisit une partie du paysage du village, créant un trou après l'impact avec le sol et le boulet. L'explosion fut violente, une chose était certaine les habitants étaient en danger.


- Je vois, avec sa force il arrive à tenir ce gros machin. Mais il ne doit sûrement pas savoir viser, sinon il m'aurait déjà abattu du premier coup à moins qu'il s'amuse avec moi. Pensait Clint.


- Tu vois, j'arrive à être aussi performant à distance qu'en combat rapproché !

Clint dégaine un revolver en faisant une roulade sur le côté, puis tira en direction du brigand. Ce dernier était trop lourd pour esquiver, il encaissa la balle qui se logea dans son épaule gauche. Mais apparemment cela ne le gênait pas, enfin il sentait la douleur et son sang qui coulait de sa plaie, mais ça n'affectait pas ses capacités.


- Je comprends, tu es un Sniper. Pas étonnant que tu as buté mes soldats, je préfère te prévenir j'ai déjà reçu pas mal de 15 balles dans le corps, plusieurs coups de sabre ont déjà tranché ma chair. Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai failli y passer, mais malgré ça je suis toujours vivant !


- Costaud le salaud, peu importe je vais devoir lui tirer dans les parties sensibles. Je dois viser les coudes, les rotules, les genoux sans oublier le crâne. Tout en restant à distance de son Bazooka, sans m'approcher de trop près.


Oboro tira une nouvelle fois avec son Bazooka, le chasseur esquiva une fois de plus, mais l'explosion toucha une boutique. Les débris touchèrent Clint, ce qui le projeta contre le puits avec une plaie à la tempe qui dégoulinait de sang. Forte heureusement il n'avait personne dans la boutique, mais le chasseur était désormais en position de faiblesse.

Clint était blessé, et encastré dans un puits. Oboro faisait son show, en menaçant les habitants du village. Il leur demanda de sortir et de lui offrir pas moins de 10.000.000 de Berrys, sous peine de mort si son ordre n'était pas exécuté, laissant dix minutes pour rassembler la somme. Torino était allongé sur le lit du docteur, qui se demandait avec son infirmière ce qu'ils allaient pouvoir faire. Les autres habitants se réunissaient et parlèrent longtemps de ce qu'ils pouvaient faire, ils pouvaient payer les 10.000.000 de Berrys, mais le problème c'était qu'ils seraient ruinés, et sûrement condamné à mourir de faim. Tous étaient chez le docteur, et une décision fut prise. Torino se leva malgré ses blessures, et brandit un pistolet à silex.


- J...Je ne vais pas rester allongé, pendant que ce monstre nous vole nos Berrys si durement gagné  !

- Torino calme-toi, tu vas rouvrir tes blessures.

- Je m'en fous, je préfère mourir debout, que de vivre à genoux !


Les habitants furent motivés par le courage dont faisait preuve Torino, alors eux aussi prirent les armes. Ils rentrèrent dans leur boutique, devant le regard du brigand. Le boucher sortit avec un grand couteau, le boulanger lui sortit avec une vieille baguette aussi dure que la pierre. Tous se retrouvaient face a Oboro, prêt à lui mettre une raclée. Mais le brigand soupira, et rappela qu'il restait encore 30 secondes, avant la fin du délai.


- Bon je vois que vous avez décidé de mourir, dommage je vais prendre votre argent sur vos corps inertes et dans vos maisons abandonné !


- On n'a pas peur de toi, ça fait trop longtemps que tu nous persécutes !


- Approchez bande de minables !


Les habitants sautèrent sur Oboro, mais ce dernier les envoya mordre la poussière, à coup de pied et de poing. La révolte était finie, les habitants étaient en vie. Mais incapable de se relever, Torino était encore debout, en train de braquer le bandit.

- Tu comptes faire quoi avec ça petit ?


- Tu vas crever !

Pan*

La balle se logea dans la poitrine du géant, ce dernier se mit en rogne et attrapa son bazooka et pointa Torino. Puis il tira un boulet, ce dernier explosa devant Torino. Le villageois fut projeté assez loin pour percuter Dallas, il était blessé, mais il avait eu beaucoup de chance que son adversaire ne savait pas viser.


- Mo...Monstr... Tu me le payeras !


Il cracha du sang, et tomba dans les vapes. Alors Oboro commença à fouiller les maisons pour prendre les objets de valeur et les Berrys, Clint qui fut réveillé par le choc avec le villageois, se leva et se craqua le cou.


- Hm... J'ai bien dormi, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi faut dire.


Clint regarda autour de lui, et constata les dégâts. Il entendit les bruits provenant d'une des maisons, et le Cow-boy en déduisait qu'il s'agissait du brigand.


- Je suis en pétard ! Hurla Clint.


Oboro sortit d'une maison, avec quelques Berrys. Mais devant lui se trouvait Dallas, affichant un air plus déterminé que jamais. Le bandit se mit face à Dallas, la tension était électrique. Les deux hommes ne se lâchèrent pas du regard, ils reculèrent de quelques pas. Un duel imminent était sur le point d'éclater, une fois à bonne distance les deux hommes analysèrent son adversaire.

- T'es pas mort ?


- Comme tu vois...


- Je vais donc rectifier cette erreur !


- Tu vas payer pour ce que tu as fait, aujourd'hui tu vas rejoindre tes sous-fifres...


Le brigand pointa son Bazooka en direction de Clint, en se vantant de l'importance de son arme.


- J'ai un bazooka qui peut tirer pas moins de deux boulets de canon à la suite, et toi tu as deux petits jouets à la ceinture, tu espères me vaincre avec de si petits revolvers ?


- Crétin, ce n'est pas l'arme qui fait le Sniper. Mais c'est  le Sniper qui fait l'arme, son talent suffit amplement.


Oboro tira en hurlant, deux boulets de canon explosèrent en direction de Clint. Le chasseur avait sauté dans les airs à ce moment précis, Oboro regarda dans le ciel. Le soleil éblouissait les yeux du bandit, et Clint tira trois balles. La première vint se loger dans la poitrine du bandit, lui perforant la peau. La deuxième vint pousser la première balle, dans la chair du bandit. La troisième poussa la première balle, perforant le cœur du brigand. Ce dernier cracha du sang, et ne comprenait pas ce qui venait de passer. Car cette action s'était déroulé très vite, Oboro mourut sans comprendre pourquoi il avait perdu. Son corps tomba inerte au sol, en soulevant une quantité colossale de poussière. Clint retomba au sol, puis il rangea son revolver.

- Tu avait une peau résistante c'est sûr, mais pas assez pour mes balles.


Les habitants avaient assisté à cette performance magnifique, ils se relevèrent et hurlèrent de joie. Le docteur soigna les blessés, et Torino était impressionné par la puissance de Clint. Mais Torino voulait savoir, pourquoi il gardait le silence sur les conditions de son arrivée. Clint se posa contre un arbre, à côté d'une vache qui broutait de l'herbe. Daniel Lacroix le partenaire de Dallas, fit son entrée. Ce dernier était en colère après son compagnon, il lui hurla dessus. Mais lui aussi avait faim et soif, tout comme Clint lors de son arrivée au village. Daniel mangeait et buvait à s'en remplir la panse, le boucher et le boulanger étaient heureux de fournir de quoi manger au coéquipier de Clint.


- Dis-moi Clint, pourquoi ton pote est dans le même que toi à ton arrivée ici ?


- Je ne vous l'avais pas dit ?


- Non, et je voudrais savoir.


- Ce con de Cow-boy nous a fait échouer sur une plage, il a détruit notre barque, même pas capable d'éviter des récifs !


- Voilà, on a fait naufrage. Mais j'aurais pu éviter les récifs, si tu n'avais pas provoqué ce monstre marin ! C'était le monstre ou les récifs, j'ai fait le bon choix !


- J'ai failli crever !


- Moi aussi, deux fois !


Torino raconta à Daniel les exploits de Clint, ce dernier mangeait en écoutant. Après avoir fini son repas Daniel et Clint se préparèrent pour repartir à l'aventure, mais le problème était qu'ils n'avaient plus de bateau. Alors Torino se proposa pour donner son bateau de pêche, Clint lui serra la main en le remerciant. Samuel regarda deux hommes essayant de s'enfuir, les deux bandits que Clint avait omis de tuer, étaient en train de s'enfuir. Daniel afficha un sourire, et sauta sur eux. Il envoya un coup de pied dans le menton du premier bandit, et un direct dans le visage du second. Les deux hommes étaient hors-jeu, Dallas conseilla aux habitants d'appeler la base de la marine ou bien de faire disparaître les hommes. Le Cow-boy jeta les corps des bandits à la mer, et partit avec Samuel en laissant la prime d'Oboro aux habitants. Le Cow-boy et son acolyte, étaient partis pour de nouvelles aventures. Les habitants livrèrent Oboro à la marine, touchant sa prime. Grâce à la prime ils purent réparer les dégâts causés durant la bataille, et apprirent à ne plus compter sur les autres pour se défendre.