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Jungle Speed : Thinking VS Headless VS Bloody VS Dominating

Bien le bonjouuuuuur cher public ! J'espère que vous allez bien car normalement cette épreuve devrait envoyer du boudin, c'est moi qui vous le dit ! Je vous rappelle que vous pouvez soudoyer l'arbitre, c'est encore possible !

Alors... Le totem a été placé sur le terrain, moi je suis où je veux, j'ai aucun problèmes avec ça, regardez, je peux même me balader et aller dans le public pour corser les choses ! Hé hé hé, les arbitres ne sont pas tous loyaux. Ah oui, je rappelle que les bonus métiers existent toujours alors n'hésitez vraiment pas et lancez-vous de toute votre force ! C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

      Sept personnes... Voilà le nombre de participants restant pour cette dernière étape. Du moins, huit avec moi. Mais j'étais le dernier de mon équipe encore en lice. Les règles de cette épreuve ? Porter un grand totem jusqu'à l'arbitre. Vu la taille de l'objet, le porter serait déjà difficile et le déplacement serait de l'ordre de la vitesse d'un escargot. Et le porteur ne pourrait pas esquiver l'attaque d'une autre personne. Je savais qu'il s'agissait d'une épreuve de rapidité mais si je fonçais tête baissé c'était foutu dès le départ. Il me fallait donc agir prudemment... Surtout en étant le dernier espoir de mon équipe.

      Bon, comme la possibilité de prendre le premier le totem venait d'être éliminée, il me restait plus qu'à attendre. Je me faufilai donc parmi le public afin de me protéger d'éventuels attaques. Bien qu'ils seraient probablement plus concentrés sur le totem que sur ma personne. Je m'installais donc sur l'un des bancs. Étant candidat à cette épreuve, les spectateurs à côté de moi me regardèrent d'un drôle d'air. Puis, se disant que j'abandonnais, ils regardèrent de nouveau en direction du totem où tout se passait. Qui allait le prendre en premier ? Je me demandais aussi où se trouvait l'arbitre. Mais avant elle, il fallait d'abord le totem. Donc je n'y pensais pas bien longtemps pour me concentrer de nouveau sur la scène principale.

      Mais bien que ma concentration était focalisé sur le totem, je regardais de temps en temps à droite et à gauche au cas où l'un des adversaires avait décidé de m'attaquer. Ma main droite était crispée sur le manche de mon couteau qui lui était caché dans ma poche. Mon cœur commençait à battre d'excitation. Et peut-être aussi un peu de peur, étant donné que je ne savais pas de quoi les autres étaient capable. Comment les choses allaient-elles se dérouler ?
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    La toute dernière épreuve du Davy Black Fight était enfin arrivé. Comme les précédentes, elle était totalement grotesque et sans intérêt mais, à mon grand malheur, j'étais vraisemblablement le dernier membre de mon équipe et je me devais donc au moins de le faire honneur. Honneur qu'ils devraient tout deux me reverser au centuple sous forme de Berrys s'ils ne voulait pas se faire arracher les ménisque à coup de scalpel rouillé. J'étais tout de même étonné du monde qu'il y avait pour cette rencontre riche en pugilats et autres barbaries bien nommés. La violence fait toujours autant recette il faut croire.

    - Bon, bah, y'a plus qu'à comme on dit.

    Je défis le bouton du col de ma chemise afin d'être plus à l'aise. Le but de l'épreuve? Aller le gros totem quasi intransportable tout visqueux et le rapporter à l'arbitre. En parlant d'arbitre, celle d'aujourd'hui était pas mal du tout. Une petite blonde au regard enfantin. Un peu gourde sans doute mais pleine de promesse. Malheureusement je n'avais aucunement le temps de me préoccuper de tels futilités. Fussent-elles si agréable à regarder. Derrière moi, sept brutes assoiffés de sang, de tripes, de chiques et de mollards. En bref, des durs de dur. Le genre de gusse à étriper un gosse pour l'avoir regarder de travers quand il faisait ses lacets. Enfin je crois... Il y en avait un, ou une je ne saurais trop dire, avec un air bizarre. Le genre de type super androgyne qu'on rencontre surtout dans les défilés de carnaval et les foires aux monstres.

    Parlant justement de ce... truc? Il avait un comportement curieux. Au moment du départ, alors que les autres brutes courrait comme des demeurés acéphale vers le totem, lui restait dans la zone d'arrivée et se dirigeait gentiment vers le public. Un abandon précoce? J'en savais foutre rien et j'avais pas vraiment envi de prendre de risque avec un foutu concurrent qui nous la joue apparition de dernière minute pour remporter la victoire. Juste histoire d'être sûr j'allais lui rendre une petite visite sur son banc parmi la foule de supporters sous hallucinogène, vu qu’apparemment ils l'avaient tout juste remarqué.


    - Hey ducon! Ou duconne? T'es franchement trop zarbi pour être un humain normal. Cependant! Tu reste un concurrent potentiel et il va donc falloir que je te botte le fion.

    Sur ces mots je lui assénai un magistral coup de coup dans le menton. Le genre de coup dont il ne valait mieux pas être victime si on voulait se réveiller un jour. Puis j'avais pas vraiment envi de me battre pendant cent ans alors il fallait bien que je l’explose en un seul coup. Franchement, dès que je retrouve Blood et l'autre gars bizarre je leur fais subir le même sort. J'ai pas que ça à glander moi.
      Ainsi donc on touchait à la fin...

      Ainsi donc il avait changé d'équipe...

      Telles furent les deux pensées de TnT alors que Kana Suu, l'arbitre qui l'avait anciennement employé lançait le début de l'épreuve. Quelques-uns s'étaient déjà élancé vers le totem, même si au moins deux étaient restés en arrière pour avoir le temps d'intervenir.

      Un sourire se dessina sur le visage du garçon aux cheveux blancs. Chacun avait son plan, mais au final, il comptait bien gagné, et si possible permettre à Unwin de dominer le champs de bataille.

      Il jeta un bref coup d'oeil vers son capitaine, puis s'élança en courant vers le totem. Tous les coups étaient permis dans cette épreuve, et le talent de Vail pour le tir pourrait se montrer très utile pour protéger son second. Et puis on n'était pas à l'abri d'une erreur de visée qui permettrait aux Guns de prendre leur revanche sur Minos et Rei...

      Dans sa course, TnT déroula les longs bandages qu'il avait sur les bras, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une mince portion enroulée autour de ses coudes.

      Il arriva au niveau du totem. D'un geste, il envoya les deux bandages se coller sur le cylindre poisseux. Si la substance qui le recouvrait glissait des mains, elle faisait coller particulièrement bien les bandelettes. Le mafieux tourna à toute vitesse autour de l'objet.

      Aux autres de le neutraliser avant qu'il n'achève son plan!

          Moi qui pensais qu'un public me mettrait à l'abri de tout, je me trompais fortement. L'un des candidats ne se trouvait pas au niveau du totem. Je croyais qu'il avait simplement choisi de ne pas être parmi les fonceurs, mais il faisait plutôt parti des agresseurs. Il avait pu s'occuper de ceux encore sur le terrain. Mais non, il vint me rejoindre au sein du public. Mon banc n'allait pas être tranquille bien longtemps. L'énergumène m'adressa la parole sans montrer une seule once de politesse. Nous sommes ennemi mais un peu de civilité ! Que diable ! Enfin bon, je devais avouer que je n'aurais pas été si différent que lui...

          A peine eut-il fini de parler que son coude s'approcha dangereusement de mon visage. Ma main libre, donc la gauche, vint s'interposer sur le chemin. Mais je n'étais pas préparé à ça et mon adversaire avait quelques muscles dans le bras. Ce fut ma propre main qui percuta alors mon menton, mais le coup était moins puissant que si je n'avais rien fait. Le choc me propulsa en arrière. Un petit vol plané mais sur le dos. Ma main armée sortit rapidement de ma poche, la coupant légèrement au passage, afin d'asséner un coup à mon adversaire. Mais je n'avais aucune idée s'il était encore à ma portée. Avec cet envol, j'avais la tête à l'envers et ne pouvais bien visualiser l'espace.

          Atterrissant sur deux membres du public qui amortirent ma chute, je m'en sortis pas trop mal. Juste un mal de chien au niveau du menton lorsque je bougeais le bas de ma mâchoire. Je me levai rapidement afin de vérifier si j'avais touché mon adversaire ou non et j'étais prêt à l'attaquer avec mon couteau. Mais mon regard fut attirer par ce qui se déroulait au-dessus de son épaule. Le totem qui était de couleur foncé à la base devenait blanc de seconde en seconde. C'était l'un des candidats, celui aux cheveux blanchâtres, qui entama la récupération du totem. Il fallait trancher ses bandelettes. Mais j'étais bien trop loin et un ennemi me barrait la route.

          Imitant le comportement de tout peureux qui se respecte, je pris mes jambes à mon coup. Partant sur la gauche, me faufilant dans le public. Bousculant certains au passage. Si je voulais atteindre le totem, il fallait que je contourne d'abord cet ennemi. Mais, pourquoi aller au totem ? Il faudra l'amener à l'arbitre non ? Il me fallait donc trouver le point de destination du totem ! J'enlevais ma chemise rouge qui dévoilait trop facilement ma position et je la laissai tomber par terre. Je ne portais plus qu'un T-shirt blanc et un pantalon en jean. Quoi de plus banal ? Une petite injection d'hormone vite fait bien fait pour que mes couleurs deviennent noirs au lieu de bleus. Maintenant je devais être invisible dans le public. Mais où était donc l'arbitre ?
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        Il restait encore trop de monde dans cette épreuve de l'avis de Pharaun. heureusement, il n'était pas seul ici, car Adrija était à ses côtés. Cependant il restait de redoutables concurrents, il le savait. Il était important de mettre son plan à exécution au plus vite. Mais voila qu'avant qu'il ne puisse réagir, l'autre gars qui avait arbitré la première épreuve s'était déjà jeté sur le totem. Pour s'exposer ainsi à la merci de tout le monde, il devait forcément avoir quelqu'un pour surveiller ses arrières, ou alors il était fou. Dans tous les cas, il fallait que le chasseur de primes agisse avant qu'il ne prenne l'avantage.

        Mettant la main à sa sacoche, Pharaun attrapa une de ses billes renfermant ses précieux liquides et la brisa. De l'essence commença à couler sur ses doigts et il put ainsi sentir son odeur forte. Il la transforma tout de suite en une petite bulle compacte, du fait de sa forte densité. Il la plaça ensuite au bout de sa sarbacane avant de mettre celle-ci à sa bouche. Dans l'optique de ne pas détruire la bulle il ne souffla pas trop fort, mais suffisamment pour lui donner une vitesse conséquente. Très vite la capsule d'essence arriva à hauteur de Timuthé. Pharaun usa alors de ses pouvoirs pour freiner son projectile puis le faire grossir le plus vite possible.

        Bientôt la bulle faisait la taille d'un être humain. Cependant elle devenait très difficile à contrôler, et Pharaun commençait à peiner. De toute façon il n'en avait plus pour très longtemps. Dans un dernier effort de concentration, il projeta l'essence contre le totem. La bulle explosa en produisant de grande éclaboussures à proximité. Le totem était maintenant recouvert d'une substance non seulement odorante, mais aussi inflammable. Et Timuthé était relié à cet objet désormais mortel par des bandelettes, certainement inflammables elles aussi.

        Saisissant deux billes en métal de sa sacoche, Pharaun mit maintenant en évidence, et pour la première fois de la compétition, ses capacités de tireur d'élite. Faisant jouer les capacité de sa sarbacane lui permettant de varier la puissance de ses tirs, il plaça une première bille dans l'embout. Il souffla moyennement en visant les airs pour que le premier projectile effectue une parabole au dessus du terrain, avec pour cible le totem lui même. Puis le chasseur de primes plaça la seconde bille et tira droit devant lui, le plus fort possible. Partant à la vitesse d'une balle de revolver, les deux projectiles en métal s'effleurèrent au niveau du totem.

        Un contact suffisant pour provoquer une petite étincelle... Bye bye Timuthé !

        Se détournant avant l'impact pour ne pas qu'on le suspecte d'être l'auteur de l'action (les billes et les bulles étaient minuscules, seul un œil entrainé aurait pu le détecter, à moins de l'avoir vu mettre la bouche à sa sarbacane), Pharaun se reconcentra sur son véritable objectif : mettre son plan à exécution.

        Bon, cette fois, c'est parti !
          Vous savez ce qu'il y a de plus mignon dans le fait de jouer un personnage ayant un sacré problème d'audition? Non, ce n'est pas le fait de ne plus entendre sa femme, ni d'avoir une excuse pour pas obéir aux instructions.

          C'est qu'à partir du moment où vous êtes sourds, les gens sont persuadés que vous ne remarquez plus rien, et qu'on peut vous faire toutes les vacheries du monde sans réagir.

          Prenons par exemple notre DBF. Notre petit chasseur de prime très fier de lui s'imaginait que TnT en faisant des ronds autour d'un poteau n'allait pas se rendre compte de la présence de l'étrange boule noir de taille humaine à côté de lui. Il ne pensait pas non plus qu'un expert en explosif soit capable de reconnaitre l'odeur caractéristique de l'essence...

          Cela dit, TnT avait bel et bien remarquer cela, et comme il n'était relié au totem que par deux bandage enroulés très légèrement à ses bras, il n'eut qu'un mouvement de bras à faire pour se libérer et continuer tout droit sa course.

          Il fut bien sur propulser par l'explosion qui s'en suivit, et atterrit quelques mètres plus loin. Cela dit, il était agile, et sut se retourner en vol de manière à tomber sur le dos, le regard braqué sur le totem, ce qui éviterait à son visage de subir de gros dégâts. Et le plus paradoxal dans cette histoire, c'était qu'il affichait un grand sourir, vous savez, le sourire du genre "mon plan se déroule à merveille et je vais pouvoir faire mumuse". Et oui, parce que TnT avait un plan depuis le départ.

          Vous imaginez bien qu'il faut être complètement stupide pour charger sur un totem tout seul en premier alors que le totem servira de centre de tir sans avoir de plan. Et on peu dire beaucoup de chose, mais TnT n'est pas stupide. Ainsi donc, il était particulièrement fier, parce que du coup, maintenant que le totem était en flamme, les autres concurents risquaient d'avoir de gros problèmes pour le récupérer.

          Il fallait maintenant passé à la phase 2 du plan. Cette phase deux consista à sortir ses yoyos de combat (ça fait longtemps hein?) Et à donner les instructions à son équipe concernant la suite de l'épreuve.

          Les gars, je vous laisse jouer avec le tube tout chaud si vous voulez, moi je vais faire deux trois expérience sur la combustion spontané et le démembrement violent!

          Traduisez : vous faites le boulot, moi je vais défoncer du péon dans la joie et la bonne humeur!

          D'ailleurs, TnT s'élança déjà à l'endroit où il y avait le plus d'adversaires : le public! Il avait entendu dire que l'arbitre y était aussi, et qu'en plus c'était une fille...
            Les yeux tournés vers l'immense gradin tentaient vainement de retrouver une jeune fille aux cheveux blancs, mais l'exercice était rendu difficile au vu de la grande distance qui séparait Pharaun de ceux-ci. Néanmoins il savait qu'elle était là, cachée entre un gros supporter rempli de bière et de chips et un gamin à pantalon troué ostensiblement, marque universelle pour effrayer les petites vieilles ayant peur des délinquants. Il espérait simplement que les deux candidats qu'il avait vu se précipiter dans cette direction dès le début de l'épreuve n'allaient pas lui tomber directement dessus. Ça risquait en effet de compliquer les choses si cela se passait comme ça.

            Tandis que ses yeux commençaient à fatiguer sous l'effort, une légère brûlure se fit sentir sur l'avant bras du chasseur de primes. Agitant sa main dans un réflexe incontrôlé, il vit tomber devant lui un morceau de tissu calciné, en train de se consommer entièrement. Un fragment des bandelettes de Timuthé, assurément. Il devait être brûlé au trente cinquième degrés celui-là. Pharaun pouvait en effet sentir la chaleur émanant du totem dans son dos. Le métal qui composait l'objet allait très certainement virer au blanc dans peu de temps. Malheur à qui essaierait de le porter.

            D'où l'importance de trouver au plus vite Kana dans cette foule en délire.

            Cependant, depuis quelques instants, un détails clochait, mais Pharaun n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Cela dit, il n'eut pas besoin d'attendre longtemps pour comprendre ce qui le perturbait. Il manquait à l'ambiance générale l'odeur caractéristique de la chair calcinée. Il s'en rendit compte quand il vit Timuthé, trop vivant à son goût, se précipiter vers les tribunes dans l'intention évidente de provoquer un bain de sang. En tout cas, c'était ce dont Pharaun avait l'impression, mais peut-être était-il juste paniqué quant à l'idée qu'il tue par erreur l'arbitre. Sans Kana, l'affrontement tournerait en une bataille mortelle générale, et le chasseur de primes n'était pas sûr de gagner à ce petit jeu.

            Il fallait donc vite agir avant que l'irréparable ne soit commit par cette brute non épaisse. Pharaun s'élança donc en avant dans le but de se rendre dans les gradins où l'agitation était à son comble après que trois des participants aient débarqué. Avec l'arrivée du chasseur de primes, ça n'allait pas s'arranger mais c'était, à cet instant, le cadet de ses soucis.

            Il remarqua très vite l'albinos, planquée parmi les spectateurs. De loin il ne l'avait pas vu, mais comme il savait avant le commencement de l'épreuve où elle serait cachée, cela n'avait pas était très long. Fort heureusement, Timuthé était, à cet instant, suffisamment loin pour considérer qu'il n'y avait pas lieu de trop s'inquiéter pour le moment. Pharaun adressa un salut rapide à l'arbitre, suivi d'un sourire, avant de lui présenter son dos.


            "Mademoiselle, une petite promenade vous intéresserait-elle ?"
              Il y avait deux choses importantes à savoir quand on voulait détruire un publique pendant un DBF : la première, c'était que les explosifs était très utile, la deuxième, c'était qu'il est indispensable de ne jamais s'arrêter de bouger, sinon, le public rendait les coups.

              TnT avait très bien assimiler ces deux règles, et tandis qu'il chargeait pour rejoindre l'emplacement de Izanagi et Reyson, il anticipait déjà son prochain mouvement, en suivant Pharaun des yeux. Manifestement ce concurrent là avait l'air un peu plus coriace que les autres, enfin tout du moins, il avait l'air un peu plus dégourdit. Peut être même qu'il cherchait l'arbitre, qui sait?

              Toujours était-il que là le but de notre garçon préféré n'était pas de gagner le match, mais de faire le plus gros carnage possible. A, ça y était, le publique était là. D'un bond, il s'élança, en faisant tournoyer ses yoyos. Les dit yoyos donnèrent l'impression de s'embraser lorsqu'ils firent jaillir moultes étincelles. Cela dit, ce n'était pas les yoyos en eux mêmes qui représentaient le plus de danger, mais les deux poupées russes attachés à la ceinture de TnT autour desquelles les yoyos s'enroulèrent.

              Deux mouvement plus tard, TnT balançait ses deux armes à fragmentation au milieu du publique, là où il venait d'attérir, juste à côté d'Izanagi et Reyson.

              Cela dit, il ne comptait pas rester longtemps, et déjà, il reprenait son envole. Un petit saut, une prise d'appuie sur la tête d'un quidam, et hop, il s'envolait déjà vers d'autre cieux. Après un trajet en vol indiquant bien qu'il était dans un univers de manga, notre garçon sentit une magnifique augmentation de la température derrière lui. Ce message indiquait que ses deux Matriochkas di eternita venait d'exploser pour la première fois, balançant un peu partout une multitude de morceaux de céramiques passablement chauds.

              Izanagi et Reyson allait devoir se montrer créatifs pour ne pas se faire transformer en hachi parmentier. D'ailleurs, TnT ne pouvait pas entendre les cris, mais il imaginait très bien les hurlements que poussait les hommes femmes et enfant qui avait eut la bonne idée d'être là au moment du gros Boum.

              Cela dit, il ne s'en occupait déjà plus. Poussé par son élan, il consacrait toute son attention à ses deux prochaines cibles : Pharaun, et la jolie fille aux cheveux blanc qui ressemblait à s'y méprendre à Kana Suu, l'arbitre, qu'il avait déjà rencontré il y avait quelques temps...

              Décidemment, il y allait pas avoir beaucoup de survivants à cette bataille.

                  Et un concurrent de semé. Du moins, je l'espérais. Le public ne semblait pas être si sûr que je le pensais. En tout cas, une lueur vive attira mon regard en direction de la place de l'épreuve. Il n'y avait plus de bandelettes, ou plutôt elles brûlaient. Le totem incandescent venait de passer d'une arme de victoire à une arme de guerre. C’était problématique de le porter maintenant. Mais bon. Comme tout le monde l'avait compris, la prise du totem n'était pas dans mes intentions. Cependant, je ne m'attendais pas à ce que les explosions s'approchent du public.

                  Une poupée russe atterrit non loin de moi. La méfiance prit rapidement le dessus sur ma curiosité et je courus dans la direction opposée. Seulement, cela n'allait pas suffire. Loin de là. Malgré mon statut de pirate, je n'étais pas très enthousiaste à l'idée que j'ai eue. Mais il s'agissait du seul moyen de survie. M'approchant de la personne qui semblait de plus forte corpulence, je me cachai derrière lui en le tenant fermement afin qu'il ne parte pas. Un bouclier humain comme certains l’appelleraient. Je préférais dire qu'il s'agissait d'un sacrifice nécessaire pour le plaisir de l'épreuve. Le public allait préférait qu'un inconnu sans importance soit mort plutôt qu'un combattant. Du moins, c'était ce que je me disais pour ne pas me sentir trop coupable. Et puis, c'était la faute du lanceur de poupée sans cœur.

                  La chair du sacrifice fut déchirée de partout. Bien sûr, ce ne fut point la seule victime. Les spectateurs, voyant que même l'observation de cette épreuve était dangereuse, paniquèrent et partirent dans tout les sens. Certains s'agenouillèrent sur le sol, souffrant la perte d'un être cher. Pour ma part, je relâchai le sacrifice sans prendre la peine de regarder les dégâts et je continuai mon chemin à la recherche de l'arbitre. Une femme aux cheveux blancs à ce que l'on disait ? Ils n'étaient pas beaucoup à posséder les cheveux d'une telle couleur et ce ne fut pas une grande tâche que de la trouver.

                  Seulement, l'un des combattants se trouvait déjà auprès d'elle. Corruption ou négociation ? Je l'ignorais mais je ne pouvais rester là les bras croisés. Et avec toute l'agitation provoquée par les explosions, je pouvais sans doute m'approcher sans que l'on me remarque. L'ennemi tournait le dos à l'arbitre, comme s'il voulait la porter. Je vins donc du côté de l'arbitre, couteau en main, avec l'intention de le mettre hors d'état de nuire. M'accroupissant à son niveau, je tentai de lui trancher la cuisse de ma main armée tandis que l'autre m'injectait des hormones pour me rendre ma forme originelle. Je me sentais plus à l'aise ainsi, et on pouvait plus facilement m'identifier ainsi. Sans même savoir si le coup avait atteint ma cible ou non, je pris la parole.

                  " Désolé, mais elle attend un autre carrosse ! "

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                J'te jure mec, le Pape! Le vrai, l'unique sans la tunique. Sa sainteté drapée d'un smoking qui m'demande si j'ai pas de quoi lui allumer un cierge. J'ai tout de suite capté que c'était pas tant la cibiche qui l'tentait que s'offrir un aller-retour tarif week end (avec la carte veuf pour les réduc') près du big boss, celui qu'a bossé que VII jours d'ailleurs, sauf si on croit cette vieille légende qui veut qu'il a façonné les mongols le huitième.

                L'a merdé sur la fin, mais ça je ne le jette pas à la frimousse innocente du petit enfant de Jésus qui me sert de compagnon. On s'est un peu concerté avec Rei. Huit concurrents en lice, IV parmi les Dominatif Chiefs, c'est pas super sport pour les quatre autres survivants des deux précédents tours. 'lors, on s'est dit que comme Unwin et TNT étaient les deux petits nouveaux du groupe, on allait leur confier la baston. Pas qu'aller à la marave m'embête, mais comme le dirait Placide de l'Orteil: A geindre en puéril, on trombe sans glaires.

                Puis j'dois t'avouer un truc ma fille (marre de causer qu'à des poilus), Rei est pas la belle tête à claques qu'il y paraîtrait de prime sabord. Bon, c'est le genre à pas boire et à bouffer des oranges, mais il arrive à donner assez de prestance avec le peu de muscles qu'il a et j'ai bien aimé son histoire sur la tribune cramée par ce sagouin de Vail. J'ai rien contre le principe, les barbecs, c'est toujours convivial, mais le faire pour éviter une centaine de vierges de te bondir dessus, c'est, et la lectrice sensible et militante pour les droits modernes tels que la tolérance et l'écologie que tu dois être me pardonnera, vraiment une attitude de pédé. Il doit l'être d'ailleurs, ma main à couper que l'âme qui anime Unwin n'aime pas les filles. C'est le genre à kiffer le rose et à en faire profiter les autres.

                Rei, c'est l'inverse de l'autre. Il a l'air d'une tarlouze au point de te faire vérifier toutes les cinq minutes que ta braguette rend bien ton matos hermétique aux éventuelles oeillades, mais en vrai c'est un bonhomme. Pour intercepter une roquette qui ne lui est pas destinée afin de laisser son coéquipier peloter une concurrente femelle en toute intimité, faut en avoir une à se briser les doigts en cas de mouvement trop brusque. Bref, c't'un brave type. Je m'apprête à lui raconter tout ce qu'on a cramé le Pape et moi au cours de cette nuitée capitaliste, mais un reptile plus varan que marrant sort du point d'eau qu'on longe (Rei voulait se débarbouiller) et compte bien nous empêcher de rejoindre les autres. Sais pas si t'es au courant, belle limousine des campagnes fertiles, mais un varan, ça te mord et ça laisse les bactéries te finir avant de te bouffer à l'aise. Ben celui-là, l'est tellement gros qu'il pourrait se gober le petit Yakutsuki d'une traite. Le compagnon s'apprête à le sécher au dernier moment, mais je profite de l'allonge pour lui broyer la nuque contre mon gros poing oldschool. Pas envie que la bête éclabousse Rei de son sang ou de sa salive, faudrait repasser par la case débarbouillage. En plus, le dragon du komodo c'est commode en ragoût ou en brochette. Ca sera brochette poupée, tes désirs sont désordre.

                On arrive au lieu du DBF. Ca s'agite déjà je vois, mais là c'est la pause syndicale. J'ai empalé la bête en route et manque plus que de quoi la cuire. Je comptais demander à l'autre chrétien de puceau frileux de la vierge s'il avait encore des allumettes, mais je tombe sur un gros machin en métal bien rouge, le truc qu'aucune sorcière n'aimerait avoir en guise de piste de danse du temps de la Simple Acquisition.

                Ah ben l'allume feu c'est fait ma gueule, manque plus que le combustible.

                Et là, Boom, littéralement boom! Les tribunes pètent façon kamikaze religieux qu'a voulu revendiquer un truc en plein milieu. Y a de la fumée partout, ça file une fringale du feu de Dieu. Bon, c'est sûr que c'est triste tous ces gens morts, c'étaient sans doutes de bonnes personnes si elles sont venues se payer des places pour un événement qui fait s'entretuer huit péons dans une forêt. Mais la bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'on a du bois. Les sièges fracturés à domicile. Je rassemble tout ça et j'auréole la boule de métal rouge du tout. Froouuu! Un brasier qui prend vite mon amie au soutien-gorge étroit, le feu est la plus noble conquête de l'Homme après la femme ou le cheval (dépend des versions et un peu des goûts de chacun aussi je pense).

                Mon gars, avec ça on a de quoi s'offrir un feu de quelques heures et repas mémorable en assistant au spectacle. Si tu veux aller sauver les survivants te gêne pas, je te prépare une cuisse estampillée Minos dont tu me diras un paragraphe de bien.
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                Dernier round. La séance d'otographes après celle d'aurthographe, bien que fort agréable, a été assez chronophage. De fait, Rei est entré en scène un peu en retard, au grand dam de son fan club toujours plus fourni dans les gradins. Pas grave. Le principe de cette dernière épreuve ressemble à s'y méprendre à un joyeux foutoir; rien qui ne lui fasse amèrement regretter son manquement à la ponctualité élémentaire que se doit de respecter tout bon gentilhomme. C'est pas comme s'il avait loupé quelque chose de particulièrement intéressant.

                Et après deux premières manches mouvementés, il commence à cerner le profil type des individus qu'il affronte, notre Rei. Des gibets de potence sans foi ni loi qui ne reculent devant rien ni personne. Pathétique. Si cliché, sans panache ni la moindre prestance pour sauver leur image. Le seul à se révéler de bonne compagnie en fin de compte, en dépit des apparences de départ ici plutôt trompeuses, c'est Minos. Le personnage est atypique, efficace et pas franchement contrariant. C'est déjà pas mal. Et puis, leur duo a fait ses preuves, puis confirmé. Dernier symbole en date de leur bonne entente, le varan mis hors d'état de nuire par le géant qui va finir en casse-croûte.

                Tellement ils s'amusent comme des ptis fous, Rei s'en veut de devoir s'absenter un moment pour sauver le monde alors que le mastodonte lui propose un plat typiquement de son crû. Il regrette de filer à l'anglaise, mais les méthodes de cuisine de son hôte ont de quoi susciter l'inquiétude, et ses goûts culinaires ne sont probablement pas aussi raffinés que les siens. Alors au final, est-ce si grave ? Probablement pas.

                D'autant plus que l'agitation bat son plein. De nouvelles foules de civils inconscients cernés par les flammes sont ébranlées par de multiples explosions. Partout, ça hurle, ça appelle à l'aide, ça implore un miracle...

                Un miracle, dites-vous ? Évidemment, le costume de super-hero – écrit et prononcé à l'anglaise paske ça fait tellement plus classe - lui va comme un gant. Sans se soucier le moins du monde des autres concurrents, le jeune agent gouvernemental, n'écoutant que sa témérité et son humanité, entreprend de sauver la population à coup de déplacement ultra-rapides entre le foyer ardant où sont emprisonnés les spectateurs et le barbuc improvisé que lance Minos.

                Rien de tel qu'un ventre bien rempli pour se remettre de ses émotions. Et de toute façon, il y en aura largement assez pour tous. Le monstre que fait griller son collègue suffirait à nourrir un équipage entier une semaine durant. Mais le procédé de sauvetage est assez long. Il faut trouver plus efficace.

                -Tes brochettes continueront de cuire même si tu les quittes du regard, tu sais. Que dirais-tu de porter le pan de tribunes en flammes droit devant nous jusqu'ici pour secourir les malheureux prisonniers des flammes ?

                La proposition est honnête. Tout Batman a son Robin. Et avoir Minos dans ce rôle au casting, ça ferait taire un sacré paquet de rumeurs quant aux mœurs étranges du bonhomme. Rei a bon espoir que l'autre s'exécute. Pendant ce temps, il pourra continuer de porter son aide à d'autres civils éparpillés aux quatre coins du stade.

                Battant du regard le décor rougeoyant à la recherche de certains d'entre eux, il en vient à poser ses yeux sur une scène cocasse. Plus que cela même, intrigante. Au milieu du brasier, trois des concurrents de l'épreuve, plutôt que de s'affronter, focalisaient leur attention sur une quatrième personne, petite, fluette, cheveux de neige battus par les bourrasques. S'en prendre à l'arbitre, une vilénie de plus dont seraient bien capables toutes ces crapules...

                Pas d'problème pti gars, une mission de plus pour Chuck No Rei !

                -Ah ces pirates, pas le moindre sens de l'honneur...Soru.

                Le jeune homme arrive sans crier gare au milieu du triel, profitant que chacun de ses acteurs voit toute son attention concentrée sur les deux autres pour tirer avantage de la situation.

                -Excusez-moi, je vous l'emprunte.

                Et sans plus se formaliser, le voilà qui saisit Kana par la taille et s'envole dans les airs.

                ***** kawaaaaai-attitude *****

                Rei, apparence licorne, haut dans le ciel de braise, surplombant tant et si bien le match qu'il arrive au niveau des plus bas nuages de la voute céleste, offre à l'arbitre confortablement installée sur son dos un voyage au pays des petits poneys roses et des fraises tagadas. Et même si elle n'est pas choupi du tout, elle devrait apprécier.

                S'beaauw, s'kawaaï *___* disent en chœur tous les spectateurs avec leurs petits yeux roses en étoiles comme sur le dessin qui oublient l'espace d'un instant le feu qui leur lèche les mollets devant scène si choupi.

                -Je vous dépose quelque part ?

                Ben oui, là-haut, on fait quand même une cible idéale. Et puis, Minos avec un tablier de cuisinière, c'est suffisamment rare pour mériter que Rei se presse d'aller le retrouver.
                  Dans le genre, 'bonjour, j'aimerais mettre un peu le dawa", je vous présente TNT! Sérieux il se prend pour qui ce type? Pour commencer, dès le début de l'épreuve il est allé foutre le feu au totem. Ce n'est pas excessivement gênant pour moi, mais il faut quand même le porter et c'est pas ce qu'il y a de plus pratique. Mais le bougre, non content d'avoir rendu quasi impossible le transport de la statue, s'est soudain mis à faire exploser tout ce qui bouge, en particulier le publique. Or cela posait un léger problème. Plus que léger d'ailleurs. J'étais justement dans ce même publique. Pas que j'aime pas les feux d'artifice, mais j’apprécie pas spécialement le fait d'être dedans.

                  Au milieu de la foule hurlante, j’aperçus soudain une chose des plus étrange. Un genre de poupée. Sauf que évidement, il n'y avait ni enfant, ni vendeur de poupée dans les parages. Donc sa présence était tout à fait incongru. Surtout l'espèce d'air patibulaire que le visage de la poupée arborait fièrement. Enfin ça, c'était avant qu'elle n'explose évidement. Un grand "boom" festif, avec de la chair et du sang de partout. C'était super jolie. Sauf que j'aurais pu y rester, mais c'est un détail.

                  Comment je m'en suis sorti? Ah! Voilà une question intéressante. Je m'empresserais d'y répondre si j'avais souvenir de ce qu'il s'est passé après que la poupée ait joué à la bombe atomique. Tout ce que je sais, c'est que je me suis réveillé au milieu des décombres et autres lambeaux de chair avec un bon gros mal de crâne et du sang plein les vêtements. Ouais, je sais, c'est une journée normal en somme. Sauf que d'habitude le bain de sang est de ma faute. Cette fois-ci c'était la faute d'un espèce de pecnot aux cheveux blanc.

                  Alors que je me relevais, j'aperçus un genre d'attroupement autour d'une jolie donzelles, elle aussi avec des cheveux blancs. Une mode de la décoloration extrême? Un membre de la famille du malade aux poupées explosive? Allez savoir. Par contre les énergumènes autour de la douce était des concurrents. Et ça, c'est louche! Enfin je crois. D'ailleurs elle me rappelle étrangement quelqu'un la petite. Mais où l'ai-je déjà croisé? Ma dernière conquête peut-être? Non trop jeune. Oh, je sais! L'arbitre! Comment j'avais pu l'oublier celle-là? D'ailleurs l'attroupement s'expliquait facilement. Si le totem ne peut pas venir à elle, alors l'arbitre viendra au totem. Logique après tout.

                  Et soudain, un espèce de type à l'air aussi BCBG qu'un ado de Dawson sembla s'envoler avec elle. Apparemment il se dirigeait vers l'homme-vache avec un tablier de cuistot qui faisait griller un varan au dessus du totem. Ils devaient faire équipe c'était évident. Quant à moi, j'étais seul, envers et contre tous. Et d'ailleurs, j'allais arrêter ce type. Pas qu'il m’énerve avec son air hautain tout droit sortie d'une série télé, mais j'ai besoin de l'arbitre pour gagner. De la main droite je créais cinq chaine empoisonnée et je les fis tournoyer pour les projeter le plus loin possible vers Rei. Ouais enfin projeter c'est pas forcement le bon mot. Elles sont restées accrochées à mes doigts (foutu fruit du démon limité), ressemblant du même coup plus à un fléau qu'à des chaines volantes. Toujours est-il que si elles effleuraient la peau de l'individu, il serait paralysé et donc hors combat. Ce qui me permettrait d'ailleurs de récupérer l'arbitre, de l'emmener auprès du totem et de remporter la victoiiiiiiiiire! Bon plan non?
                    Être arbitre était... Pire qu'épuisant. Ce n'était pas seulement une question de regarder les joueurs et les fautes qu'ils pourraient faire, non ça à la limite on s'en foutait mais comment s'en sortir lorsqu'on était ballotée de toute part. Kana aimait pas ça. Peut importe que ce soit une licorne ou un gros puant c'était pas cool. Plus que décidée à devenir une véritable chieuse, la jeune femme réussit à s'extraire du gros tas de participants. Le moyen qu'elle employa à ce moment là reste encore méconnu en ce jour toujours était-il que c'était brillant. Et bien pensé. Oui, la médecin était ce genre de personne qui après un coup étincelant ne se sentaient plus et terminait donc sa course face contre terre. Au moins, cela rétablissait l'équilibre entre classe et ratages. Mais personne n'avait rien vu.

                    L'arbitre se releva en vitesse et courut vers les gradins où l'attendait le public. Ha ha ha. Ils allaient moins faire les malins ces enflures de joueurs une fois que la peste aurait révélé son plan super secret et trop trop bien pensé.

                    C'est l'heure spectateurs ! Montrons leur !


                    Chaque observateur sortit alors d'un sac une perruque blanche et un masque qui leur avaient été remis avant le début du match. Eeeeeet voilà, il n'y avait plus que des Kana dans le public. Parfait. Maintenant il ne restait plus à l'originale qu'à se changer, avec un short et un teee-shirt de supporteur de préférence et le tour serait joué. No problem, tagada rules the world.

                      « De Quoi ?! »

                      Mon cri puissant et rageur n'aura pas le temps de finir de résonner dans les couloirs du stade que déjà la seconde salve vocale claquera comme le tonnerre. Le pauvre bougre qui se trouve alors planté en face de moi se retrouvera alors smashé au mur, sous la puissance des vocalises et par la fureur qui s'en dégage. Chaque mot qui sort de ma gueule et une page de plus au grand livre de la mort et des funestes cataclysmes. Vous avez demandé l'apocalypse en avant première ? Ne quitter pas, nous vous mettons en relation... Si à ça vous rajoutez la nuée de postillons précipités et l'aura de carnage qui commence à se dégager autour de moi comme la fumée sortant d'une cocotte minute mal gérée, vous comprendrez facilement que l'homme en est déjà à la pause pub du grand film de sa vie. Remarquez, j'lui laisserai probablement pas le temps de regarder sa vie défiler en entière devant ses mirettes, en plus d'être passablement furax j'suis loin d'être patient.

                      « Comment ça j'ai été viré du tournoi ?! Jm'absente deux minutes pour aller bouffer et à mon retour j'me fais insulter par une crevette dans ton genre qui m'déblatère ses conneries ?! »



                      Non seulement le gars m'apprend comme une fleur que j'suis éliminé juste après ma victoire, mais qu'en plus mon concurrent d'alors y participera, lui ! Putain j'peux m'vanter d'être un pro de l'enfilade, mais celle-là on avait encore jamais osé la faire ! On ose m'expulser ? On ose me retirer mon droit aux plaisir sanglants de l'arène ?! Foi de « Père Tempête » ça ne se passera pas comme ça ! Je m'élance donc avec détermination hors des vestiaires, bien décidé à réparer cette injustice par la force des poings. Le gérant du DBF qui va alors essayer de me barrer la route pour préserver le bon déroulement de ses règles est à tout point de vue admirable, même si cela ne changera en rien l'issue de notre rapide altercation. Porteur de mauvaises nouvelles, délègue ton devoir quand tu dois parler à Tonton Toji, cela vaudra mieux pour ta pomme. Son successeur notera la leçon, j'en suis sûr.


                      Tandis qu'il se jette sur moi pour me barrer la route, je lui offre en pourboire un joli petit coup de tibia dans les bijoux de famille, de quoi les mettre à l'abri tout près du cœur. Le temps que la première larme s'écoule de sa joue cramoisie, je pose une de mes palmures sur sa tête, avant de le concasser violemment vers le sol comme une brique de lait vide ! Splatch ! J'ai du sang plein les mains, c'est chaud et ça sent bon, mais c'est encore loin d'être suffisant pour me calmer. Je traverse donc l'ensemble des locaux de l'arène, me perdant un bon nombre de fois en chemin et passant par à peu près tout les recoins possibles et imaginables. Bien sûr, cela a sur mon humeur à peu près le même effet que du napalm sur un incendie de forêt. Raaaaaah ! Du coup, je mets un « poing » d'honneur à encastrer dans le décors le maximum de petits bouts de tous les gens que je croise, faisant alors preuve d'une violence et d'une imagination fertile. Un genre d'artiste en pleine période d'inspiration quoi. Du coup, c'est une cacophonie de cris d'horreur et de râles d'agonie qui envahira les locaux à chacune de mes rencontres, rapidement précédées par une foule terrifié qui fuit mon approche. Un concert de cris de désespoir et de supplications plaintives ponctuera les aléas de nos rencontres au détour d'un angle.

                      Finalement, comme sur un signe du destin, c'est lors du massacre du dernier vendeur de fritte ambulant que me parviendront enfin les bruits délirant de l'arène. Ah ben elle était par là en fait ! Bon faut dire que c'était le seul coin où j'étais pas encore aller... Fait chier, putain de chienlit de merde de foutre roux ! Je me jette donc sur les deux portes verrouillés de la grande porte de l'arène, l'impatience et la colère enflammant chacune de mes pensées. D'un coup de pied sauvage je fais alors voler les battants hors de leurs gongs, directement dans la foule déjà malmenée ! Rien à branler, ils avaient qu'à pas être là ! Le puissant cri de guerre qui s'expulse de tout mon être envahit chaque recoin du stade, avant de se répercuter encore et encore dans l'ensemble de la structure ! La moindre parcelle de terrain ou de banc vibre alors comme des feuilles dans la tourmente, signe précurseur de l'approche de la « tempête ». Le vitres éclatent, les oiseaux s'envolent, les chiens hurlent à la mort... classique mais toujours de bon ton. Les plus faiblards de la foule se recroquevillent alors au sol en sanglotant, tandis que d'autres se bouchent les oreilles avec le visage crispé sous la douleur.

                      « RAAAAAAaaaaaaah !! »


                      Mon regards parcoure ensuite l'ensemble des protagonistes, avant de se focaliser sur le premier défouloir de ma colère. Le para-tonnerre qui va manger pour les autres, le martyr qui va accueillir en son corps toutes les plaies de ce monde. Toi !

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                      Hé mec, elle est où la Kana ?
                      ...
                      Dude, elle est où la Kana !?
                      ...
                      Mec, elle est où la Kana ?!?


                      Ben j'sais pas mon pote, mais là j'hésite entre te dire qu'on est dans un remake plus que moyen de V pour Vendetta ou de Code Geass. Les masques classes en rien. Non seulement, la gamine trouve le moyen de s'envoler au loin d'un tour de magie à te faire pâlir d'envie Christian Bale et Hugh Jackman, mais pour bien te narguer, elle colonise toute l'enceinte de l'arène en moins de deux. Je sais pas combien de gosses Pakistanais se sont démontés les doigts à coudre les costumes, mais ça valait pas le coup. Parce que le prestige du tour est carrément moche.

                      Bref, soit. On a quand même échappé au pire, tu me diras. L'autre zèbre a voulu te rendre paralysé manière de couronner le tout, mais il a vite déchanté quand tu lui as expliqué que les licornes étaient insensibles aux poisons. En plus, c'était écrit dans la description du fruit. Ahlala...

                      Alors on fout quoi maintenant qu'on a plus à s'occuper du match puisqu'on a plus d'arbitre ? Ce qu'on va faire ? Ben...

                      Tous à poil et on s'ca...


                      Hum, non, erreur dans le script.

                      Pour commencer mon coco, on va se payer une grillade made by Minos, il m'a offert la bouffe, ça s'rait con de dire non. Croc, miom, schlourmp. Miam, chais bien bon, même chi chai chaud. Gloup. Aah, une bonne chose de faite.


                      Maintenant, on peut regarder repus le merlan frit pas content qui entre en piste pour tout démonter comme un gros vilain. Engagez vous qu'ils disaient... quand on voit ce qu'on obtient en résultat, tu m'étonnes qu'il y ait pas d'engouement pour l'uniforme.

                      Ensuite, deux options :

                      -faire le gréviste, râler contre ce monde de merde vraiment pas cool et ce système capitalisto-Babylonien qui nous exploite

                      OU

                      -partir faire mumuse avec le reste de la troupe.

                      Hmm, le vote du public donne quoi ? All Right, go for it baby !