Der Rabe. Der Commander. [Validée, Dorikis à mettre]

https://youtu.be/NMMFWZUNS2Q

Dérangeant. Il y'a quelques chose de malsain dans sa manière de se déplacer. Comme un air de géométrie non euclidienne, des formes impossibles à appréhender, une démarche glauque quand il tape du talon de sa botte contre le sol froid de la pièce qui vous accueille tout les deux. Novak est le genre de personnage que l'on remarque tout de suite, et qui vous donne des sueurs froides. Un masque recouvre entièrement son visage, comme s'il était de nature robotique. Et il paraît que parfois, les coups qu'il porte ne sont pas humainement possible. Il y'a aussi cette sombre aura qui l'entoure, quand il se fait remarquer, car le bonhomme est discret, capable de se fondre dans la masse comme n'importe lequel de vos "assassino" si bons, qu'ils en sont craint. Enfaite, son physique est ambivalent. Soit on ne voit que lui, soit on ne remarque que les autres. C'est un casse-tête wanokunien de premier ordre.

Sa voix est déformée par des filtres intégrés au casque qu'il porte, et qui dissimule un visage sans grâce mais sans défaut également. Pour le moment, personne n'a réussit à lui enlever sa gangue de métal, et personne ne sait donc à quoi ressemble le Der Commander.

Un mètre quatre vingt huit, dans notre monde, c'est pas bien grand. Mais c'est suffisant pour mettre des trempes colossales à des êtres souvent plus grand que lui. Renfrogné sur lui même, le pirate est du genre condensé. Son physique est proportionné, certes, mais il reste quelque chose de puissant en lui, de ses classes anciennes. Il a donc toute la force nécessaire pour survivre dans ce monde chaotique qu'est le notre, et bien qu'il ne soit pas le plus fort, ni le plus rapide, il est sans doute l'un des récupérateurs les plus craint de sa profession.

Afin de parfaire le personnage, un costume propret lui colle à la peau, des gants de cuir couvrent ses mains et de lourde bottes protègent ses extrémités les plus basses. Une croix de fer, symbole de son passé et des médaille reçues pour services rendues à la marine mondiale, pend à son cou. Enfin, une casquette de commodore noire, customisée par ses soins durant ses années de services, trône fièrement sur son crâne. Enfin, sur ce qui semble être son crâne.

 

https://youtu.be/lJc3FU8c2rc?t=411

Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont le pouvoir, et ceux qui le subisse. Et même si je ne suis pas le parangon de la justice, il me semble détestable que ce soit toujours les même qui trinquent. Bien à moi d'être révolutionnaire dans l'âme, j'ai soif de renverser quelques pouvoirs en place, bien que souvent, on ne les a pas toujours en tête. Les têtes tiens, parlons en. Des mafieux viciés aux mœurs débilitantes, qui sont tous plus bouffis les uns que les autres. Ma délinquance à des principes. On ne touche pas à certaines choses, à certains gens. Mais de nos jours, même la piraterie abrite les pires raclures de fond de bidet que la terre ait porté. Alors je joue du surin pour épurer nos mers et nos océans de cette infamie. Je suis un mec radical, peu porté sur l'émotif, mais qui à toujours l'émoi chevillé a corps. Je suis un être sensible, mais je me cache derrière cette carapace de "Commander", pour effrayer les plus salaud que moi. Il y'a toujours pire dira-t-on, moi je dis qu'on peut toujours s'améliorer, tout les jours. Il faut essayer du moins ; Essayer d'être la meilleur version de soi même chaque jour que dieu fait, sans aucune concession pour le médiocre, sans aucune cessions à l'ennemi du bien, qui n'est pas le mieux, mais bien ceux qui ne savent pas prendre de recul.

On a beau dire plein de choses sur moi, quand je ne prend pas un coup de sang, quand mes humeurs et les oracles sont favorables, je suis quelqu'un de réfléchis. De posé. De serein. Il y'a juste que certaines choses me font voir rouges, comme l'abus de pouvoir, ou bien encore la fâcheuse et désastreuse habitude qu'ont les puissants d'abuser de leur contemporains. Je supporte pas cette injustice. Les autres, me passent largement au dessus. Je ne suis pas le défenseur du peuple, je suis le défenseur des miens. Je suis né sur North Blue, le terreau fertile des plus sombres pulsions de notre monde. J'ai ensuite vogué sur les quatre mers et au delà par le truchement de la marine, et j'ai toujours remarqué ce même manège.

Sauf que je ne suis plus un enfant, et que je ne suis pas là pour jouer. Je suis le gardien des bonnes manières, de la rigueur militaire à l'état pure, même si je me revendique pirate, mon âme reste ancrée par des solides bases, qui ont prit naissance dans ma formation de marin. Je suis adepte de l'ordre, et non pas du chaos, simplement, mon ordre n'est pas le même que le tiens. Comme le tiens n'est pas le même que le nôtre. Et le nôtre différent du vôtre.

Ma vision du monde vous déplait ? Très bien, c'est que nous sommes tous des êtres humains. Semblables et pourtant différents. Uniques et tous pareils. C'est ce chaos que je cultive, cette différence qui me fascine. J'aime profondément l'être humain, autant qu'il me débecte.

Comme tout le monde j'ai mes loisirs. Les bons cigares. Les bonnes femmes. Les bons vins. La bonne vie. Pour autant, et même si je ne recule devant rien pour me les procurer, je reste dans la moralité qui m'a vu naître, qui m'a éduqué. Et si je ne prétends pas être le meilleur, je sais que je suis juste.

https://www.youtube.com/watch?v=qew2m1UdbXk

Préambule:

- Entrée du journal de bord numéro une ...  Fit la voix du Commodore, enjouée et guillerette ... Aujourd'hui est un beau jour pour commencer une nouvelle vie ! En effet, nous avons les astres de nos côtés, et les vents sont favorables à un départ en urgence. Nous avons été appelé sur une petite île de south blue, qui semble être dans le besoin. Je suis heureux de participer à cette mission humanitaire, qui consiste à secourir un peuple qui a raison de faire confiance aux gouvernement mondial. Nous allons donc leur apporter des vivres, de la nourriture et de l'eau douce en sommes, des fournitures, qui consistent en des vêtements et des matériaux de base ... Nous sommes tous très excité à l'idée de faire d'une pierre deux coups, en permettant la justice et l'équité de dépasser les frontières du gouvernement mondial, mais également pour jeter les bases d'une nouvelle amitié entre nos peuples ! Je vous en dirais plus dans quelques jours, quand nous serons sur place. Novak fit jouer son pouce contre le den den mushi enregistreur, et coupa la communication.

- Entrée du journal de bord numéro huit ... Fit la voix du Commodore, plane et  presque métallique. Ici, c'est l'enfer. Les moustiques nous sautent à la gorge au moindre pas, la faune et la flore semble agressives, et que dire des autochtones, qui nous ont attaqué au premier regard, sans un égard pour les cadeaux que nous avons apportés... Tout le monde semble démoralisé, surtout après que ma demande auprès de la hiérarchie, de nous apporter du soutient logistique, ou bien de nous rapatrier au plus vite vers une terre si elle n'était plus hospitalière, serait plus civilisée, s'est vu refusée. Il semblerait que nous devions réussir la mission, coûte que coûte. On nous avait caché que derrière tout ça, se dissimulait le désir d'installer un poste d'avant garde du gouvernement, au lieu de simplement secourir un peuple qui avait besoin de nous. J'espère pouvoir faire une nouvel entrée demain, mais nous sommes tellement harcelé par la population, que j'ai peu de temps libre, encore moins pour ce genre d'exercice....

- Entrée du journal de bord numéro vingt ... Fit la voix du Commodore, extenuée et à fleur de peau. Je ne sais pas qui est l'abruti qui a décidé de la mission, mais si je l'avais en face de moi, je lui ferais une tête au carrée. Fin de la transmission.

- Entrée du journal de bord numéro trente deux.... Fit la voix du Commodore, qui semblait au dela des mots que l'on puisse utiliser pour décrire une fatigue morale doublée d'une tension palpable. On nous a ordonné de partir de l'îlot, car apparemment les grandes pontes ne veulent plus perdre d'hommes sur un terrain aussi inextricable, et à l'utilité stratégique moindre... C'est pas trop tôt ! Il paraît que nous partons pour Drum, je connais l'île de nom, et même s'il y fait très froid, ça ne peut pas être pire que l'enfer que nous venons de traverser ...


PulululululuPulululuPulululu ...

- Putain Johnny, combien d'fois je dois te dire de pas encombre la ligne pour commander à bouff...
- AAAAAAAAAAH.... *bruit métallique* SKRRRRRRRRH... *bruit de sang qui gicle* Blopblopblop *bruit de lame qu'on rengaine*.
- J'suis de retour à Manshon, et ça va faire mal. Fit une voix métallique à travers le den den mushi. A l'autre bout du fil c'est la stupéfaction, ça fait longtemps qu'on a pas osé s'attaquer à la famiglia comme ça, sans aucune raison, sans aucun préavis, ni aucune guerre à l'approche. C'était gratuit, et c'était ce qui plaisait à Nova. La surprise. La gratuité. Même s'ils l'avaient bien mérité, cette revanche. Même si cela faisait des années qu'il était l'heure de faire sonner le glas pour la mafia la plus organisée des Blues. Tout cela dans le but d'assainir son monde de hors la loi, qu'il voulait dominer de la tête et des épaules. Il y'était enfin, les signes ne trompaient pas. Ils étaient l'heure d'enlever le costume de ramasseur de flouze, pour endosser celui de boucher. Il fit jouer la lame qui enserrait son avant bras, et la rangea d'un mouvement sec et précis du poignet. A la manière d'un Auditore. Il n'avait aucune accointance avec cette engeance révolutionnaire, mais il leur avait piqué l'idée d'être fluide, rapide, et discret. Efficace.