Détends toi. Voilà. Non mais respire. Respire pépouze. Voilà comme ça.
On va donner forme à Doppio ensemble. C'est pas évident c'est une genre de compote. Quand tu l'attrapes il te glisse entre les doigts puis s'éclate par terre, le tapis finit cracra et tu passes pour le siphonné qui cherche à donner corps au fantôme d'un fantôme, un fantôme au carré, une bestiole vachement meta, mais elle est aussi très très sympa
et ne veut que ton bien
à toi et à tes proches
alors fais lui un câlin.
Expire et pète un coup pour évacuer tous les gaz puis fais un câlin à Doppio oui voilà, c'est très bien. Mmmmh.
M'sieur Doppio ?
Oooooouh !
Je viens d'interrompre votre méditation ?
Je crois, oui. Ou je dormais je sais plus trop...
Votre golem vous faisait un câlinou !
C'est la saison 2 de Doppio, une soupe énorme de sang et de gadoue et tu vas tout m'avaler ah oui sinon tu grandiras jamais jeune homme.
Le doppioster qui m'a dérangé dans ma transe s'envoie la gueule contre un mur. Vlan, vlan et puis méga vlan. Je le regarde faire en souriant, pétri d'envie. Sacré personnage. Il a le crâne très mou, ça fait un peu boing boing quand il cogne avec, sa caboche moelleuse ferait un drôle d'oreiller, il continue à la faire rebondir contre le mur, je le regarde faire en souriant, pétri d'envie.
J'devrais méditer aussi ! Je contrôle pas mon besoin de douleur ! J'suis complètement accroc m'sieur Doppio !
Oui je vois ça ! Tu m'as tout l'air d'être un petit filou. Je t'ai jamais vu, t'es nouveau ?
J'suis arrivé aujourd'hui ! J'venais me présenter !
Pas besoin. Ton vrai nom n'a pas d'importance. Ecoute : je vais t'en donner un. Un nom de baptême.
Quel honneur m'sieur Doppio !
Je t'appellerai... Oreiller.
Il reste perplexe quelques secondes. Lève les yeux au ciel pour y chercher la solution. Il la trouve rapidement
Aaaah ! Référence à mon crâne mou ?
Oui !!
Quelle oreille vous avez ! Je pensais être le seul à m'être rendu compte qu'il faisait des sons bizarres !
Quand tu es un musicien de la souffrance tu as intérêt à savoir en distinguer toutes les notes, amigo.
Tu as connu le jeune Doppio ? Non tu l'as pas connu ! Il était fougueux, déglingo, et shlinguait un max. Ce jeune Doppio a mûri : il était une chenille rabougrie toute en nuance de rouges -il est désormais un merveilleux papillon arborant des couleurs dégueus dont les longueurs d'ondes débordent du spectre de cet univers.
Le Doppio de la saison 2... Il est trop chouette, tu pourras plus t'en passer. Il est pareil que celui de la saison 1 mais... y a quelque chose qui a changé tu vois ? Déjà il a gagné 2 centimètres. Et dans sa tête, c'est mieux rangé. Le chaos s'est encore plus structuré. Un chaos structuré, une mégapole qui s'étend à perte de vue derrière son regard vitreux.
Ce chaos qui vit, qui fulmine, ce chaos qui aime et qui rumine, il est dressé comme un bon chien dont tu peux grattouiller le ventre sans avoir peur qu'il t'arrache la main, ah oui ça c'est un bon chien ah oui.
Doppio est devenu plus sage. Tu la vois dans ses yeux ? La mégapole ? Derrière les yeux de chaque fidèle du Fun Club, elle étend son agglomération
Bienvenue dans mon agglomération Oreiller !
Je me lève, choppe sa petite paluche et l'invite à serrer le poing.
Vas-y, essaye.
Oh... ?
Il m'envoie une mandale dans le bidon. Rien se passe. Ses phalanges se font sucer par la boue de mon nombril. Je triste mais je pardonne. Il a pas le haki mais il était hésitant aussi. Je très triste...
Pas de haki... Zut ! Tu feras pas trop mal à ton papou Doppio.
Il retire son poing.
Déso...
T'excuses pas, ton crâne est aussi mou que ton petit coeur, je le vois bien. Tu manques de volonté de faire mal ? Tu aurais pas envie de m'arracher un croc ? Pour t'en faire un piercing nasal par exemple.
B-Bien sûr oui m'sieur Doppio, je...
Se faire mal à soi-même est une chose, mais seras-tu capable de distribuer de la douleur à tes camarades ? Le... partage. Oreiller. Le partage...
Je le prends par la main. Mes lèvres gercées se contractent en un radieux sourire et je cours, je l'embarque, nous gambadons à travers les couloirs de mon château de rouille et de verre pilé ! Sans un mot, je l'emmène visiter mon chatoyant enfer à moi !
O-Où allons-nous ?
Oreiller, sois à l'écoute de ton petit palpitant excité à l'étroit dans sa cage... Il entonne un hymne de violence !
On va donner forme à Doppio ensemble. C'est pas évident c'est une genre de compote. Quand tu l'attrapes il te glisse entre les doigts puis s'éclate par terre, le tapis finit cracra et tu passes pour le siphonné qui cherche à donner corps au fantôme d'un fantôme, un fantôme au carré, une bestiole vachement meta, mais elle est aussi très très sympa
et ne veut que ton bien
à toi et à tes proches
alors fais lui un câlin.
Expire et pète un coup pour évacuer tous les gaz puis fais un câlin à Doppio oui voilà, c'est très bien. Mmmmh.
M'sieur Doppio ?
Oooooouh !
Je viens d'interrompre votre méditation ?
Je crois, oui. Ou je dormais je sais plus trop...
Votre golem vous faisait un câlinou !
C'est la saison 2 de Doppio, une soupe énorme de sang et de gadoue et tu vas tout m'avaler ah oui sinon tu grandiras jamais jeune homme.
Le doppioster qui m'a dérangé dans ma transe s'envoie la gueule contre un mur. Vlan, vlan et puis méga vlan. Je le regarde faire en souriant, pétri d'envie. Sacré personnage. Il a le crâne très mou, ça fait un peu boing boing quand il cogne avec, sa caboche moelleuse ferait un drôle d'oreiller, il continue à la faire rebondir contre le mur, je le regarde faire en souriant, pétri d'envie.
J'devrais méditer aussi ! Je contrôle pas mon besoin de douleur ! J'suis complètement accroc m'sieur Doppio !
Oui je vois ça ! Tu m'as tout l'air d'être un petit filou. Je t'ai jamais vu, t'es nouveau ?
J'suis arrivé aujourd'hui ! J'venais me présenter !
Pas besoin. Ton vrai nom n'a pas d'importance. Ecoute : je vais t'en donner un. Un nom de baptême.
Quel honneur m'sieur Doppio !
Je t'appellerai... Oreiller.
Il reste perplexe quelques secondes. Lève les yeux au ciel pour y chercher la solution. Il la trouve rapidement
Aaaah ! Référence à mon crâne mou ?
Oui !!
Quelle oreille vous avez ! Je pensais être le seul à m'être rendu compte qu'il faisait des sons bizarres !
Quand tu es un musicien de la souffrance tu as intérêt à savoir en distinguer toutes les notes, amigo.
Tu as connu le jeune Doppio ? Non tu l'as pas connu ! Il était fougueux, déglingo, et shlinguait un max. Ce jeune Doppio a mûri : il était une chenille rabougrie toute en nuance de rouges -il est désormais un merveilleux papillon arborant des couleurs dégueus dont les longueurs d'ondes débordent du spectre de cet univers.
Le Doppio de la saison 2... Il est trop chouette, tu pourras plus t'en passer. Il est pareil que celui de la saison 1 mais... y a quelque chose qui a changé tu vois ? Déjà il a gagné 2 centimètres. Et dans sa tête, c'est mieux rangé. Le chaos s'est encore plus structuré. Un chaos structuré, une mégapole qui s'étend à perte de vue derrière son regard vitreux.
Ce chaos qui vit, qui fulmine, ce chaos qui aime et qui rumine, il est dressé comme un bon chien dont tu peux grattouiller le ventre sans avoir peur qu'il t'arrache la main, ah oui ça c'est un bon chien ah oui.
Doppio est devenu plus sage. Tu la vois dans ses yeux ? La mégapole ? Derrière les yeux de chaque fidèle du Fun Club, elle étend son agglomération
Bienvenue dans mon agglomération Oreiller !
Je me lève, choppe sa petite paluche et l'invite à serrer le poing.
Vas-y, essaye.
Oh... ?
Il m'envoie une mandale dans le bidon. Rien se passe. Ses phalanges se font sucer par la boue de mon nombril. Je triste mais je pardonne. Il a pas le haki mais il était hésitant aussi. Je très triste...
Pas de haki... Zut ! Tu feras pas trop mal à ton papou Doppio.
Il retire son poing.
Déso...
T'excuses pas, ton crâne est aussi mou que ton petit coeur, je le vois bien. Tu manques de volonté de faire mal ? Tu aurais pas envie de m'arracher un croc ? Pour t'en faire un piercing nasal par exemple.
B-Bien sûr oui m'sieur Doppio, je...
Se faire mal à soi-même est une chose, mais seras-tu capable de distribuer de la douleur à tes camarades ? Le... partage. Oreiller. Le partage...
Je le prends par la main. Mes lèvres gercées se contractent en un radieux sourire et je cours, je l'embarque, nous gambadons à travers les couloirs de mon château de rouille et de verre pilé ! Sans un mot, je l'emmène visiter mon chatoyant enfer à moi !
O-Où allons-nous ?
Oreiller, sois à l'écoute de ton petit palpitant excité à l'étroit dans sa cage... Il entonne un hymne de violence !