Le Royaume de Sanderr, la dernière fois que je m’étais égaré ici c’était lorsque j’étais un jeune marine encore fougueux et assoiffé d’aventure. A quand ça remontait déjà ? Avec mes 43 ans de service dans la Marine, c’était bien difficile de tout me rappeller.
C’était avec des pensées nostalgique que je foulais de nouveau ce pays enneigé, habillé d’une belle parka, je m’aidais de mon bâton comme appui pour m’aider en plus à me faufiler dans la neige.
Cet endroit était si calme. Je contemplais les flocons de neiges tomber, sur à Ykhion, la capitale. Je restais captivé par la pureté de la blancheur des flocons, ils me rappelaient ma femme, ma chère et tendre défunte, elle aussi était pure. Je repensais aux moments que nous avions passé, toutes les fois où nous nous sourions.
Que des souvenirs heureux.
J’avançais dans les rues bondées de la ville, les marchands criaient pour vendre leurs marchandises, les habitants se mettaient à leurs fenêtres pour observer ce spectacle, des jongleurs, pleins de personnes qui étaient là pour divertir un public se trouvaient au milieu des marchands.
Je passais d’étale en étale, souriant aux commerçants, parlant avec certains, j’achetais même certains, histoire de me rassasier.
Une fois mes emplettes finies, c’était là que je le vis ! Un pauvre homme, assis sous un petit abri de bois, rafistolé avec des cagettes des marchands, il me faisait clairement mal au cœur, je ne pus m’empêcher d’avoir le cœur serré en le voyant.
Et dire que les rues débordaient de personnes, lui était seul, dans son coin, à greloter, avec des vêtements déchirés, cousus et recousus.
D’un pas déterminé, je m’approchais de lui, faisant taper de mon bâton, arriver à la hauteur de son abri de fortune, je frappais d’un coup sec le sol pour alerter de ma présence et aussi éveiller le regard des personnes non affectées par ce malheur.
Je déposais mon bâton au sol, je m’accroupis, puis je fouillais dans mes poches, prenant ce que je venais d’acheter, un sachet de chouchous, un autre de confiseries et un chocolat chaud conservé dans une gourde.
- Prenez-le mon ami, vous en avez plus besoin que moi.
Il me regardait de manière stupéfait, il semblait troubler que quelqu’un s’arrête sur son sort. Sans une once d’hésitation il se jeta sur ce que je lui tendais et il me remerciait sans s’arrêter, je distinguais même des larmes coulées sur ses joues, je lui adressais un grand sourire avant d’enlever ma parka et de la lui donner avec mon argent.
- Mais… vous en faîtes trop ! Je ne peux pas….
- Acceptez, croyez-moi, vous n’aimerez pas contrarier une personne âgée.
Il éclata en sanglot et finit même par m’enlacer, je lui tapotais le dos.
Après quelques échanges amicaux, je me relevai et repris ma route, j’avais légèrement froid sans ma parka, heureusement qu’il me resta un pull à col rouler bien que le vent passât à travers les haillons.
Un homme ayant assisté à la scène m’invita à le rejoindre dans son enseigne, chose que j’acceptai volontiers.
Il en profita pour m’expliquer le malheureux parcours de ce jeune homme, je sus, qu’en voulant monter son affaire celui-ci fit vite crouler sous les dettes à cause de certaines pressions de la famille Martico qui exerçait une activité illégale sur ce territoire, une histoire de bail, de protection enfin digne de ces grands mafieux.
Restant dans les grandes lignes, cet homme à son tour m’offrit un manteau, au moins de quoi me vêtir pour affronter le climat extérieur de manière optimal.
Nous nous fîmes une poignée de main et de là je pris de nouveau ma route.
Déambulant dans la capitale, je m’approchais des docks cette fois.
Des navires étaient stationnés dans ces docks, certains étaient en réparation, d’autres, simplement amarrés.
J’observais les manouvriers à l’œuvre, ça me fit me remémorer encore une douce époque, j’esquissais un léger sourire en repensant à mon parcours. Je rêvais d’ouvrir mon chantier naval. Bien avant ça je devais retrouver mon petit-fils kidnappé.
Pour ça au boulot.
Je me dirigeais dans leur direction, je devais bien gagner ma vie, alors je leur proposais mes services choses qu’avant d’accepter ils mirent à l’épreuve. Une fois prouvé, ils m’embauchèrent direct.
Je me retrouvais sous un bateau en train de réparer la coque et afin aussi de refaire son étanchéité.
Tout se déroulait parfaitement bien, j’avançais dans mon boulot assez aisément en cette fin de journée avant qu’un événement vînt changer ce jour.
Alors qu’un charpentier travaillait sur les bords du navire en hauteur, il était attaché grâce à un harnais, mais malencontreusement celui-ci lâcha et il se retrouva au sol, inconscient.
En tant qu’ex Marine, j’intervenus directement sur les lieux, je fis un premier diagnostic vital, afin d’évaluer déjà si il était toujours vivant. Ça allait, il respirait encore, il était seulement inconscient.
Je le mis alors en position latérale de sécurité en attendant les secours, par professionnalisme et ancienne habitude de marine je continuais mon analyse, j’observais son poste de travail et l’homme au sol avant de m’apercevoir que sa corde était tranchée. Sans doute que nous n’avions pas à faire à un accident. C’est en voyant ce détail que je soufflais aux personnes autour de nous d’appeler en plus des secours la Marine.
C’était avec des pensées nostalgique que je foulais de nouveau ce pays enneigé, habillé d’une belle parka, je m’aidais de mon bâton comme appui pour m’aider en plus à me faufiler dans la neige.
Cet endroit était si calme. Je contemplais les flocons de neiges tomber, sur à Ykhion, la capitale. Je restais captivé par la pureté de la blancheur des flocons, ils me rappelaient ma femme, ma chère et tendre défunte, elle aussi était pure. Je repensais aux moments que nous avions passé, toutes les fois où nous nous sourions.
Que des souvenirs heureux.
J’avançais dans les rues bondées de la ville, les marchands criaient pour vendre leurs marchandises, les habitants se mettaient à leurs fenêtres pour observer ce spectacle, des jongleurs, pleins de personnes qui étaient là pour divertir un public se trouvaient au milieu des marchands.
Je passais d’étale en étale, souriant aux commerçants, parlant avec certains, j’achetais même certains, histoire de me rassasier.
Une fois mes emplettes finies, c’était là que je le vis ! Un pauvre homme, assis sous un petit abri de bois, rafistolé avec des cagettes des marchands, il me faisait clairement mal au cœur, je ne pus m’empêcher d’avoir le cœur serré en le voyant.
Et dire que les rues débordaient de personnes, lui était seul, dans son coin, à greloter, avec des vêtements déchirés, cousus et recousus.
D’un pas déterminé, je m’approchais de lui, faisant taper de mon bâton, arriver à la hauteur de son abri de fortune, je frappais d’un coup sec le sol pour alerter de ma présence et aussi éveiller le regard des personnes non affectées par ce malheur.
Je déposais mon bâton au sol, je m’accroupis, puis je fouillais dans mes poches, prenant ce que je venais d’acheter, un sachet de chouchous, un autre de confiseries et un chocolat chaud conservé dans une gourde.
- Prenez-le mon ami, vous en avez plus besoin que moi.
Il me regardait de manière stupéfait, il semblait troubler que quelqu’un s’arrête sur son sort. Sans une once d’hésitation il se jeta sur ce que je lui tendais et il me remerciait sans s’arrêter, je distinguais même des larmes coulées sur ses joues, je lui adressais un grand sourire avant d’enlever ma parka et de la lui donner avec mon argent.
- Mais… vous en faîtes trop ! Je ne peux pas….
- Acceptez, croyez-moi, vous n’aimerez pas contrarier une personne âgée.
Il éclata en sanglot et finit même par m’enlacer, je lui tapotais le dos.
Après quelques échanges amicaux, je me relevai et repris ma route, j’avais légèrement froid sans ma parka, heureusement qu’il me resta un pull à col rouler bien que le vent passât à travers les haillons.
Un homme ayant assisté à la scène m’invita à le rejoindre dans son enseigne, chose que j’acceptai volontiers.
Il en profita pour m’expliquer le malheureux parcours de ce jeune homme, je sus, qu’en voulant monter son affaire celui-ci fit vite crouler sous les dettes à cause de certaines pressions de la famille Martico qui exerçait une activité illégale sur ce territoire, une histoire de bail, de protection enfin digne de ces grands mafieux.
Restant dans les grandes lignes, cet homme à son tour m’offrit un manteau, au moins de quoi me vêtir pour affronter le climat extérieur de manière optimal.
Nous nous fîmes une poignée de main et de là je pris de nouveau ma route.
Déambulant dans la capitale, je m’approchais des docks cette fois.
Des navires étaient stationnés dans ces docks, certains étaient en réparation, d’autres, simplement amarrés.
J’observais les manouvriers à l’œuvre, ça me fit me remémorer encore une douce époque, j’esquissais un léger sourire en repensant à mon parcours. Je rêvais d’ouvrir mon chantier naval. Bien avant ça je devais retrouver mon petit-fils kidnappé.
Pour ça au boulot.
Je me dirigeais dans leur direction, je devais bien gagner ma vie, alors je leur proposais mes services choses qu’avant d’accepter ils mirent à l’épreuve. Une fois prouvé, ils m’embauchèrent direct.
Je me retrouvais sous un bateau en train de réparer la coque et afin aussi de refaire son étanchéité.
Tout se déroulait parfaitement bien, j’avançais dans mon boulot assez aisément en cette fin de journée avant qu’un événement vînt changer ce jour.
Alors qu’un charpentier travaillait sur les bords du navire en hauteur, il était attaché grâce à un harnais, mais malencontreusement celui-ci lâcha et il se retrouva au sol, inconscient.
En tant qu’ex Marine, j’intervenus directement sur les lieux, je fis un premier diagnostic vital, afin d’évaluer déjà si il était toujours vivant. Ça allait, il respirait encore, il était seulement inconscient.
Je le mis alors en position latérale de sécurité en attendant les secours, par professionnalisme et ancienne habitude de marine je continuais mon analyse, j’observais son poste de travail et l’homme au sol avant de m’apercevoir que sa corde était tranchée. Sans doute que nous n’avions pas à faire à un accident. C’est en voyant ce détail que je soufflais aux personnes autour de nous d’appeler en plus des secours la Marine.