[Quête] Un bateau pour un nouvel équipage [PV Edward et Magnus]

Le plan était prêt, les personnes présentes étaient au courant de leurs rôles. Tout irait pour le mieux. Mon rôle à moi était des plus simples : J'étais le grand méchant qui va commettre moult délit pour rameuter un maximum de petit gars de la marine pour laisser le champs libre à Edward et Magnus. Par le passé, un plan sans accroc et sans combattre ne m'aurait pas dérangé. Mais maintenant que j'avais un corps des plus solides, je souhaitais vraiment voir jusqu'où j'allais pouvoir le pousser. Istos m'avait rejoint dans la nuit et m'avait changer les batteries. Une grosse bombonne de vapeur et je suis prêt à en découdre. Dommage qu'Edward souhaitait que je m'en prenne à un entrepôt vide. Sans rire, c'est pas un entrepôt vide qui va attirer tous les marines du coin ! Bon, je connaissais suffisamment le personnage pour connaître la marge de manœuvre dont je disposais, en gros : carte blanche. Quand on a séquestré puis jeté le capitaine par dessus bord pour lui voler son paquebot, il n'a pas émis le moindre remord. Tant mieux, car mes expériences sur des poisons commençaient à prendre forme. Je n'avais rien de concret pour le moment, mais quand je devrais les utiliser, je ne souhaitais pas recevoir une quelconque réflexion. Mais nous nous éloignons du sujet.

Le nouveau nakama m'avait gratifié de quatre de ces hommes. J'avais demandé à avoir les quatre plus rapides car j'avais déjà mon idée sur la tournure des évènements. L'avantage d'avoir recruté une tête de réseau avec nous, c'est qu'il avait déjà des petites mains prêt à nous aider dans notre entreprise. C'était quelque chose qui manquait un peu dans l'équipage. Il y avait Bapum et Monti qui n'hésitait pas à faire les sales besognes contre une orgie de nourriture. Cependant, je dois avouer qu'avoir davantage de petite main pourrait nous être utile par la suite. Mes deux acolytes étaient certes utiles, mais les payer en nourriture à chaque fois devenait assez énervant. Heureusement que c'était de la nourriture volée et non acheter. Bref, les sbires de Magnus étaient en place et nous avons décidé de faire brûler l'entrepôt vide. Nous avions de l'alcool, du feu et une bonne quantité de poudre. Tout ce qu'il faut en soit pour faire un bon brasier. Nous étions en train de préparer notre coup dans une ruelle à côté, quand l'un des sbires de Magnus revient vers nous, essoufflé.

"Les mecs ! Y a un soucis ! Alors que je regardais s'il n'y avait pas de marine aux alentours, je me suis rendu compte qu'une porte était ouverte dans l'entrepôt. Il doit y avoir des squatteurs à l'intérieur."

"Oh, c'est trop triste. Je vais pas m'en remettre. Bon, déployez la poudre autour du complexe et aspergez moi tout ça d'alcool. On a deux personnes qui attendent notre diversion."

"Mais ... et les mecs à l'intérieur ?"

"Pas mon problème, au pire leurs cris alerteront encore davantage les marines. La mission passe avant vos états d'âmes. Et si cela te gène tant que ça, tu n'as qu'à les rejoindre et les exhorter de quitter les lieux. Par contre je te préviens, on lance l'incendie maintenant. Que tu sois sortie ou pas. On va bientôt être en retard sur notre diversion et j'ai horreur d'attendre ou de faire attendre."

Il avait le regard livide. Il s'attendait à quoi ? A ce qu'on aille faire du babysitting à les prendre chacun par la main pour les sortir de là ? Hors de question. On a à faire et on a besoin de ce bateau. Les mafieux se mettaient en marche et commençaient à répandre la poudre assez vite. Je n'avais pas demandé les plus rapides pour rien, plus vite le piège de flamme est prêt, plus vite on peut mettre le feu sans attirer l'attention. Alors que l'alcool et la poudre étaient disposés, le mafieux avec la flamme semblaient hésiter. J'aurais peut être dû demander à maximum de me confier des mafieux avec un minimum de paire entre les cuisses. Celui là commençaient vraiment à m'échauffer. J'attrapais le mafieux hésitant et l'assommer d'une bonne droite dans le visage. Il ne nous ait plus d'aucune utilité s'il hésitait. Et le pire dans l'histoire c'est qu'il pourrait inciter les autres, plus obéissant et vaillant à l'imiter. Hors de question que cela se produise.

Je tendais mon bras canon vers la bâtisse et je fis feu. L'impact provoqua l'étincelle qui embrasa le tout. Un coup de feu, un incendie, et des gens en train d'implorer pour leurs vies. Si cela ne valait pas le déplacement de tous les marines du coin, je ne sais pas ce qu'il leur faut. Bien, je rentrais mon bras canon, et accompagné des sbires restants, on se perdait dans les ruelles de la ville. Ma cape toujours autour de moi me donner encore un air humain. Le feu a pris, c'est à vous Edward et Magnus de jouer. Comptez sur moi pour vous donner un maximum de temps pour votre fuite.

A droite, puis à gauche, puis encore deux fois à droite et finalement on arrive dans un lieu bien banal, un baraquement vide mais néanmoins pas dénué d'intérêt pour se reposer cinq minutes. Un incendie ce n'est pas mal pour commencer une diversion, mais j'étais un visionnaire. Il fallait voir les choses en grand. Maintenant que l'on commence à avoir un semblant d'équipage, il fallait que nous commencions à attirer la peur dans le cœur de nos adversaires. La marine y compris. J'avais longtemps réfléchi à ça sur le bateau durant ma convalescence de mon combat face à Podrick. La seule mention de Kidd faisait que les gens en avaient peur et leurs ont laissé piller tout ce qu'ils voulaient sans résistance. J'imaginais que si Edward et moi on était destiné à piller des villes, les voir se rendre sans condition nous permettrait un gain énorme de temps. On ne savait pas de quoi demain serait fait, alors autant commencer à se faire un nom en montrant aux habitants que l'on est pas du genre à bluffer.

Bien, pour cela, il allait falloir faire preuve d'un peu de mise en scène. Nous sommes sur une île de fier à bras donc il est nécessaire de ne pas se louper. Ce sont pas des personnes qui sont connus pour être facilement impressionnable. Et bien s'ils veulent du spectacle pour les occuper le temps que mes deux comparses puissent se faire la malle sans soucis avec ce bateau. J'avais une idée en tête, une idée des plus folles, spectaculaire et des plus provocatrices. Je pense qu'après avoir quitté cette île, personne ne viendra douter de notre capacité d'intimidation. Il est temps de jouer un petit spectacle dont ils ne sont pas prêt de se remettre. Mais avant comme toute chose, il me faut faire des préparatifs, et qui dit préparatif, dit main d'œuvre. C'est dommage, je n'avais plus que trois sbires sous la main. Et si je me souviens bien, Magnus m'avait demandé de ne pas trop les exposer. C'était une diversion, pas une déclaration de guerre entre sa mafia et l'île. Ils opèrent dans l'ombre et ils sont bons dans ce domaine, autant rester chacun dans un domaine qu'on maitrise. Je rassemblais les trois sbires restants et ajoutait d'une voix calme.

"Bien l'étape 1 du plan s'est soldé par un franc succès, on va pouvoir passer à l'étape 2."

"Attendez y a une étape 2 ? On devait pas faire uniquement un incendie et se tirer ?"

"C'est ce qui était prévu, mais je tiens à ce qu'Edward et Magnus ait le temps de se faire la belle. Nous allons formé un équipage qui va voguer sur des mers immenses, et il faut que ce que nous faisions commence à avoir un écho dans le cœur des gens jusqu'à Grand Line. Vous me suivez ?"

"Euh j'avoue que non .."

"Peu importe, rejoignez moi devant le dojo Hinata. Vous deux, allez me chercher de quoi faire brûler tout ça. Toi, va rejoindre Bapum à notre navire et dit lui d'amarrer le bateau le plus près possible du Dojo Hinata et de se tenir prêt à un démarrage éclair."

"Un deuxième incendie ? C'est ça ce qui va faire écho dans le coeur des gens jusqu'à Grand Line ?"

"Tu as tout à fait raison, c'est pour ça que je vais agrémenter mon barbecue d'un peu de barbac."

"Euh ... je vous suis pas. Vous n'allez tout de même pas ... ?"

Mon sourire répondait à sa question. Il valait mieux pas qu'il me contredise pour le coup, sinon il aurait sa place dans mon barbecue lui aussi. Je pense que ma démonstration de tout à l'heure avec leur collègue a été suffisante pour éviter une autre tentative de mutinerie. Je les vois s'atteler à leurs tâches chacun de leurs côtés. Bien, allons voir maintenant ce temple qui fait la fierté de l'île toute entière. Je n'avais pas bien suivi l'histoire, Magnus nous en avait parlé comme étant l'attraction phare de l'île car un Rey quelque chose y enseignait. Peu m'importe, à vrai dire je cherchais davantage un lieu emblématique qu'un réel lieu de combat. Alors que je traversais les rues, je tombais nez à nez avec un garde qui me dévisageait pendant un moment. Qu'est ce qu'il me voulait ? Alors que je m'apprêtais à faire un pas de côté pour l'esquiver, je vis un bras gigantesque me barrer la route. J'avais oublié que j'avais à faire à des colosses ici. Tant mieux, plus ils sont grands plus ils tombent. Et puis j'avouais que je complexe un peu au niveau de ma taille face à ses colosses, je devrais peut être demander à Istos de me créer un exosquelette beaucoup plus grand. Le soldat commençait à me regarder méchamment avant d'ajouter.

"Je peux savoir où tu vas à cette heure ci ?"

"Je vais chercher de la viande pour mon barbecue."

"A cette heure ci ? Tu te fou de ma gueule ?"

"Non je vous promet. Je dois y aller maintenant, allez bye ..."

"Ne bouge pas, tu vas venir avec moi ..."

Je n'avais pas le temps de l'esquiver qu'il m'attrapait par la capuche de ma cape et tirait d'un coup sec. J'avais le réflexe de tendre mes bras et de voir ma cape demeurer dans ses mains. Ni une ni deux, je passais mes mains autour de la nuque de mon adversaire et lui décrocher un coup de genou prodigieux dans la mâchoire avec tout mon élan. Avec mon corps cybernétique, c'était comme se prendre un bonne demi-douzaine de coup de barre de fer dans le visage. J'enchainais avec une série de coup de poing dans le ventre suivi d'un balayage pour le faire tomber au sol. Je sortais ensuite mon bras canon et le visait en plein visage pour le maintenir au respect. Il se retrouvait tout tremblant et son regard parcouru mon corps métallique avec un mélange de curiosité et d'effroi.

"Qu'est ce que tu es au juste ? Un guerrier de métal ?"

"Moi c'est Klaus, je ne suis pas un guerrier de métal, je suis LE guerrier de métal."

Satisfait de ma punchline, je profitais pour lui asséner un coup directement au visage destiné à l'assommer. Une fois fait, j'affichais un sourire satisfait. Puis je me mis à douter, c'était peut être prématurer comme surnom. Ou bien est ce que ça manque de peps comme surnom ? Rhaa, je devrais peut être le réveiller pour redémarrer ma punchline. Non ça craint, ça faisait genre le mec qui veut faire rentrer son surnom de force alors que là, c'était plus "naturel". J'aurais pu me servir de lui dans mon barbeuc, mais je pense qu'il vaut mieux en laisser un en vie pour qu'il puisse narrer mon nom et mes exploits. J'attrapais le colosse et le déposait non loin de là dans un endroit à l'abri des regards. Parfait, continuons notre route vers le temple d'Hinata, ce vestige va connaître son jour de gloire cette nuit.

Mon plan se déroulait presque trop bien, cela en devenait même inquiétant. Les villes des blues sont tellement rassurés à l'idée d'être protéger par des troupes marines qu'elles en sont devenus beaucoup moins vigilantes. Ils n'étaient pas prêt pour une attaque éclair à deux endroits différents. Il y avait déjà énormément de marines mis à contribution pour éteindre le premier incendie. Ainsi, si j'avais fais une première diversion pour mes camarades, il m'en fallait une deuxième. Appart mon témoin laissé délibérément en vie pour qu'il narre mon exploit, je n'avais croisé aucun autre membre de la Marine. Bien, me voilà devant le fameux dojo Hinata. Je regardais l'édifice et j'en fis le tour pour voir la disposition des lieux. Il y avait une entrée principale et une porte de sortie de l'autre côté, une sorte de sortie de secours. Bien, donc je n'avais que deux entrées à surveiller. Je commençais donc à barricader la sortie de secours d'une façon assez spéciale. Mais j'y reviendrais après pendant l'exécution de mon opération barbecue, je ne voudrais pas gâcher l'aspect surprise de mon plan en révélant tous mes stratagèmes dès le début.

Maintenant, la seule façon d'entrer et de sortir était de passer par l'entrée principale. qui n'était guère bien large. Je pense que Bapum en étant assis là pourrait aisément bloquer l'accès à cette porte. Je voyais mes trois acolytes revenir en ayant chacun réaliser leurs missions. Ils avaient le visage tiré et n'étaient visiblement pas à l'aise avec l'idée de faire tout cramer. Ce n'est que du bois et de l'étoffe, les villageois en reconstruiront un autre après tout non ? Leurs regards se voulaient assurer et pourtant on n'y lisait que de la peur et du remord. Dans quoi s'était il embarqué ? Devaient ils se demander ? Et bien, s'ils savaient que je leur réservais la part belle de l'histoire, peut être ne serait il pas aussi peu enthousiaste ! C'est bien le soucis avec le génie, c'est que nous sommes tous des incompris. Ah ben tiens, d'ailleurs en parlant de ça, voilà un autre soucis qui se ramène. Le spectacle est sur le point de commencer et je n'ai pas de spectateurs pour assister à la première de mon spectacle. Il allait falloir remédier à cela. Je donnais des instructions claires aux sbires pour qu'ils aillent déposer la poudre et l'alcool d'une certaine façon à faire un cercle presque complet autour de la bâtisse. Seule la sortie de secours semblait disposer d'un petit accès de deux mètres pour pouvoir sortir sans trop se faire blesser par les flammes. Mais souvenez vous, j'ai tout barricadé. Vous voyez toujours pas où je veux en venir n'est ce pas ? Patience, cela va bientôt venir. Pour le moment je devais expliquer mon plan à mes trois sbires. Il était grand temps de leur révéler la teneur de mon plan.

A la fin de ce dernier, ils étaient visiblement rassurés. Mon plan n'était pas si terrible que cela au final, et le show allait être de toute beauté. Ils tirèrent à la courte paille, le perdant fut donc désigné et il semblait particulièrement stressé pour son rôle. Je leurs faisais ensuite signe de décampé pour ne pas ternir le spectacle. Maintenant il me faut des spectateurs dignes de ce nom pour participer au barbecue. C'était toujours compliqué d'avoir des volontaires dans ce cas là, mais il était nécessaire d'avoir des gens pour ce barbecue, de gré ou de force. Je regardais sur le bâtiment à ma droite, c'est ce dernier qui m'intéressait désormais. Non, cette fois, promis je ne vais pas y mettre le feu. Mais c'est un orphelinat, et dieu seul sait combien cela peut attristé les gens la mort d'orphelin sans défense. Ils seront parfaits pour mon feu de joie ! J'enfonce la porte et me glisse à l'intérieur de l'édifice. Il y a 8 lits dont 7 occupés par des enfants qui me regardent avec des yeux ronds. Visiblement surpris d'être tiré de leurs rêves par un cyborg. J'entendais la porte du fond s'ouvrir et une femme arrivait d'un pas pressé avant de me regarder droit dans les yeux, ne comprenant rien du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Je sortais mon bras canon et fit une annonce des plus convaincantes.

"Bonsoir les enfants et mademoiselle, laissez moi vous convier à un spectacle des plus grandioses. Un spectacle qu'il serait fort impoli de décliner l'invitation. Si vous voyez ce que je veux dire."

"Monsieur , c'est un orphelinat ayez pitié !"

"Vous ne m'avez visiblement pas bien compris, si dans dix secondes vous n'êtes pas tous sorti d'ici, je vous massacre tous un par un, vous comprenez mieux ?"

La directrice de l'orphelinat aidait les plus petits à se bouger le derrière pour sortir dans le temps imparti. Bien, j'aime quand les gens coopèrent. Il faut dire qu'un cyborg avec un fusil braqué sur vous, ça aide à devenir coopératif. Comme on dit, on obtient plus avec un fusil et un mot gentil qu'avec seulement le mot gentil. Mais revenons en à nos moutons, the show must go on ! Je leur fis signe de se diriger vers l'intérieur de la bâtisse. Bien, les orphelins et la directrice étaient en place, prêt à cuire. Il est donc temps de lancer la cuisson. Mais après tout, autant en rajouter un petit peu pour mettre u peu d'ambiance n'est ce pas ?

"Bien, si je vous ai réuni ici, c'est pour vous expliquer que vous n'êtes rien dans cette société, que seuls les plus forts ont droit de vie et de mort sur vous, les faibles. Et il est grand temps que vous le compreniez. Malheureusement pour vous, votre vie s'achève ici, partie en fumée. Bon séjour en enfer !"

Je commençais à allumer les flammes autour de moi et la poudre fit immédiatement son office créant un cercle de feu autour de la bâtisse. Je jetais deux ou trois bouteilles d'alcool sur la surface du dojo pour aider le feu à bien prendre. Le regard apeuré des enfants, la détresse de la directrice qui constate son impuissance face à cette situation et les cris déchirants de l'ensemble des morceaux de viandes rendent parfaitement bien. Allez ! c'était le signal ! Il est grand temps de voir si mon plan est aussi génial que je le pensais. J'entendis deux coups de feu qui viennent ricocher sur mon armure de métal. Bien, comme je me doutais, ce sont de fins tireurs. Je n'ai pas le temps de me retourner que j'entend déjà la voix de mon assaillant qui commençait à me crier dessus.

"ENFOIRE ! QUEST CE QUE TU FAIS ? ON VA TE SAIGNER !"

Cette voix, c'était l'un des sbires de Magnus, un de ceux qui n'avait pas perdu à la courte paille. Le voilà qui me tire dessus avec son acolyte pour se positionner en sauveur. Je vois de la lumière dans les yeux de certains enfants qui gardent espoir d'être secouru. Bon, maintenant il est temps d'utiliser ma botte secrète : Le voile de flamme. J'agrippais avec mes mains le haut de la porte et tirait dessus d'un coup sec de sorte à condamner l'entrée dans un amas de bois. Heureusement pour eux, la bâtisse semblait avoir tenu le choc et seul l'entrée s'effondrait. Ni une ni deux, je commençais à partir en direction du port. Mes deux supposés assaillants se précipitaient vers l'entrée condamnées derrière pour dégager le passage. La suite était entre leurs mains et moi je devais courir le plus rapidement possible en direction du bateau. Qu'allait il se passer après ? Et bien les hommes de mains qui ont gagné à la courte paille vont secourir les malheureux otages, ils vont passer pour des héros, puis ils vont se mettre à tirer vers une silhouette encapuchonné du même manteau que moi.

Cette silhouette ? Celui qui avait perdu à notre petit jeu. Ce mafioso devait jouer le rôle du lapin. Il allait se faire poursuivre par ses collègues, simulant des tirs pour simuler une cavale de fugitif. Puis au moment où les marines les rejoindront, le "fugitif" se planquera et disparaitra de la circulation. Le marine que j'ai assommé se souviendra de mon visage mais quand il se réveillera, je serais déjà loin. Je traversais la ville en prenant soin de ne pas croiser de marine. Puis une fois arrivée au port, je rejoignais le bateau de Bapum qui m'attendait visiblement paré. Il larguait les amarres, il était grand temps pour nous de quitter cette île. Au final, j'avais mis en danger la vie de plusieurs personnes dans ces flammes, mais le résultat était là. J'allais être connu comme une personne qui n'hésitait pas à utiliser la violence pour arriver à ses fins. Cela me permettra d'être plus intimidant à l'avenir. Il ne restait plus qu'à espérer que cette mascarade allait m'attirer la crainte du bas peuple, c'était bien le but recherché.

J'avais agis de façon sociopathe, limite psychopathe pour le coup, mais c'était bien évidemment de la comédie. Mais il fallait se rendre compte d'une chose, quand les sbires de Podrick ont pu dévaliser tranquillement une île, ils n'ont eu aucune résistance. Pourquoi ? Car les gens avaient peur de eux. Ils ont éviter un bain de sang en faisant cela, il est peut être temps pour moi d'inspirer la crainte pour éviter d'avoir à faire des effusions de sang inutiles. Alors que je regardais Bapum dans les yeux, j'ajoutais d'un ton détaché.

"Bien, il est temps pour nous de rejoindre nos camarades. J'espère que tout s'est bien passé pour eux."

Le bateau pris la mer et je n'avais plus qu'à me délecter de la pagaille que j'avais semé. Alors qu'ils venaient tout juste d'éteindre l'incendie de l'entrepôt, les marines devaient gérer maintenant l'incendie d'un monument de chez eux, ainsi que la poursuite du présumé coupable à travers toute la ville. Et bien, je n'étais pas au niveau d'Edward pour les arnaques, mais niveau intimidation et casse, je devais avouer ne pas m'en être trop mal sorti. Je suis sûr qu'il appréciera mon travail.