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El concerto del gouvernemento [PV Yûna | Jézal | Bruce ]


Ça c'est du royaume ! Le Royaume de Goa, le plus grand royaume connu de tout East Blue, mais c'est aussi une grande ville partagée en trois. On sait tous que le Royaume couve beaucoup de bourgeois et surtout de riches, mis à l'écart il y a les pauvres qui n'ont pas le droit aux faveurs des ''plus hauts placés''. Ha oui vous devez vous dire, mais pourquoi il parle du Royaume de Goa lui ? C'est très simple lorsque j'étais encore sur Sirup je fus étonné de voir qu'il se déroulait ici même un concert de rock et comme je suis maintenant en congé et que j'ai fini tout mon boulot, hé bah je prends un peu de bon temps.

Je ne vous parle pas de la police du royaume, présents aux quatre coins du royaume ils sont tous à l'affut du moindre geste louche. Ils n'hésiteront pas à vous sauter dessus au point de vous faire mal, mais dès que vous êtes de la haute modestie, plus rien ! On vous laisse tranquille, on va même jusqu'à vous lécher les bottes, c'est pitoyable ! C'est aussi pour ça que j'ai préféré, en attendant le concert, rester dans Edge Town, le quartier attribuer aux personnes au budget un peu plus modéré.

Bon il est l'heure ! Je vais pouvoir tranquillement y aller, il fait beau temps ce soir, l'air est chaud, la fine brise marine titille mes pommettes réchauffées et les mouettes fidèles à elle-même font leur cri ressemblant fortement à un rire moqueur. Je marchais donc dans la rue tranquillement sans me soucier de la police car je n'avais enfaîte rien de suspect. Je croisais plus d'un bourgeois, pété de tune ça se voyait tout de suite, au point de m'en donner la chair de poule.

Punaise ça me tue ! C'est vieux riche qui n'hésite pas à le montrer n'auront jamais l'idée d'être généreux avec les plus pauvres. Une pauvre offrande ne les tueront pas, ils ont tous de quoi faire quand même merde à la fin ! Bref je ne vais pas m'occuper d'eux et en profiter un maximum. Ho y'a déjà du monde qui est arrivé ! Le groupe à tout installer, on peut voir tous les câbles se faufiler vers l'arrière de la scène. C'est quoi ce bordel ? Y'a du grabuge là-bas, qu'est-ce qui se passe ?




Dernière édition par Kobby Bryan le Lun 25 Juil 2011 - 14:43, édité 1 fois




        Phobie



        « Une fête ?Chouette !»

        [FB. Avant la rencontre]

        East Blue. Île de Dawn. Royaume de Goa.
          Assise sur la petite barque du vieux pécheur, je regarde l'île qui nous fait face. On pagaye doucement, et on avance au ralenti selon moi. Le petit vieux a le dos courbé, il porte une espèce de k way des temps anciens, la capuche relevée sur sa tête. Il a l'air soucieux, il se gratte le menton, enfin la barbe. Il regarde à droite, à gauche, puis encore à droite. Quant-à moi, je le questionne du regard. Il ne répond pas, ce qui augmente mon taux d'inquiétude. Auront-nous le temps d'arriver sur l'île qu'on aperçois ? Je lève les yeux au ciel, il va bientôt faire nuit, enfin dans environ deux heures, nous arriverons à l'heure. Je me demande si nous sommes déjà à South Blue, et si c''est le cas, quel est l'île où nous arrivons.
          Je pose le pied sur le ponton, le vieillard attache le bateau. Il me tapote l'épaule, il a un air désolé. Je lui demande ce qui se passe. Il passe sa main derrière son coup, et m'annonce qu'il s'est trompé de cap, qu'on est sur East Blue et non sur South Blue. Il manquait plus que ça … On repartira le lendemain, il me présente encore ses excuses et s'en va. Je dois tacher de trouver un endroit où dormir, de savoir où je me trouve, ça peut toujours être utile. J'entreprends l'ascension de la ville où on a débarqué, pour trouver une auberge.

          La ville est agréable, lorsqu'on arrive à la deuxième partie de celle ci. Au centre se forme une énorme muraille, sûrement un quartier surprotégé, rempli de marines et de nobles : tout le contraire des premiers quartiers. Plus j'avance dans la ville, plus les gens sont bien habillés, plus il y a de marines. Répugnant. Je ne supporte pas l'injustice, et juste parce que les gens sont pauvres qu'ils ne bénéficient pas de protection, quoi que la marine n'est pas une protection mais une prison pour civil. J'essaye de me faire petite, j'ai quand même commis des infractions dans ma vie, même si je n'ai aucune chance de rencontrer une tête familière ici je ferais mieux de ne pas faire remarquer – pour une fois-. Je cherche du regard une enseigne, quelque chose qui m'indiquerait un endroit où dormir. Miracle ! Il y a un petit motel dans une rue adjacente, j'entre à l'intérieur. Un homme avec un regard de méchant – quel vocabulaire Yûna!- tient l’accueil. Je lui demande une chambre, il me tend une clé portant le numéro 7.

          Une chambre plus miteuse, ça doit pas exister. Il a pas intérêt à me faire payer cher la nuit. Je pose ma petite valise au bord du lit, enfin si on peut appeler ça un lit. Un sommier avec des ressorts qui ressortent du matelas troué, on peut faire mieux. Il n'y a même pas de draps. J'inspecte le reste de la pièce, un commode où il manque un tiroir et où l'autre ne s'ouvre pas, la poussière repliée sur le bord du mur. Il devrait apprendre à faire le ménage le patron. Je m'introduit avec une certaine appréhension dans ce qui est censé être la salle d'eau. Wouah ! Il y a une douche, où se qui y ressemble. Il y a juste du calcaire – je crois – partout et des mouches mortes dans l'évier. Une fois l'inspection finie, j'ouvre les rideaux – ce qui fait exploser une nuage de poussière – et remarque une certaine agitation dans la ville. Il doit se passer quelque chose de drôle ! Ça fait longtemps que je ne me suis pas amusée, je vais aller faire un tour tiens !
          Je jette un coup d’œil à mon apparence dans le miroir qui se tient sur la commode. Ouh la … Je ne ressemble plus à grand chose. J'attrape ma valise, prends ma brosse et me coiffe. Pour une fois je n'attache pas les cheveux. Je fouille un peu dans mes affaires et déniche une jupe blanche sympa, j'enlève mon short et l'enfile. Je change de t-shirt aussi. Je me maquille et sort pour voir ce qui se passe.
          Ça va être sympa, je le sens bien.

          J'entends un bruit, un bruit sonore. Il résonne dans toute la ville. Un concert ? Ça serait cool. Je me dirige vers le bruit, un nombre assez important de personne m'imite. Je m'arrête sur un tableau d'annonce, des Wanted s'y trouve. Un jour moi aussi j'aurais une prime, pour l'instant j'y suis loin, Je n'ai même pas encore d'équipage ! Mes yeux se tournent vers l'affiche qui fait la promotion du concert. Seront présents des groupes assez connus, tout comme des inconnus. Mon groupe préféré n'y sera pas, dommage. Je reprends ma route vers l'animation.

          Y'a déjà un monde de taré ! Il se passe rien de l'année dans cette ville ou quoi ? Le concert n'a même pas encore commencé, ils font juste les accords et les tests. D'ailleurs, un pauvre type murmure un deux, un deux, test, test au micro. Le pauvre, j'aimerais pas être à sa place. Les mecs en noirs installent tout le matériels. Des cris jaillissent de tous les côtés. Trois personnes, peut-être plus je ne vois pas très bien de la où je suis, s'installent sur la scène. Ça va bientôt commencer. Je pousse les gens pour m'approcher un peu plus, sans manquer de me faire insulter et repousser à mon tour. Je suis trop serrées.

          Le contact avec les gens. Je commence à manquer d'air. Je panique. Le son augmente. La mélodie envahie le lieu. Les personnes assistants au concert se mettent à danser, à bouger dans tous les sens. Ils me bousculent. Ils me serrent. Je sens leur contact contre moi, j'essaye de me dégager. Je ne vais pas bien. Je suffoque, je n'arrive pas à respirer. Ma tête tourne. Qu'est-ce-qu'il m'arrive ? J'ai peur. Je m'enfuis, enfin si je pouvais... Une barrière humaine m'entoure, impossible de partir. La musique n'entre plus dans mes oreilles, la seule chose que j'entends c'est la petite voix dans ma tête qui me dit que c'est un piège. Qu'on veut m'attraper, m'enfermer. Elle veut m’effrayer. Tout va bien. J'ai chaud. Je meurs de chaud. Mon corps entier transpire, je ne peux l'expliquer, je n'ai pourtant pas danser. J'ai l'impression d'être seule, les gens sont flous, ils ne sont là que pour me faire trembler. Je dois m’éclipser d'ici !

          Je cours, je pousse tous le monde. Je vois la lumière, enfin le noir. Toute la place est éclairée mais pas le reste de la ville. Je me retrouve enfin dans l'ombre. Je me courbe, pose mes mains sur mes cuisses et respire. Respire... J'ai crus que je ne pourrais plus jamais respirer. Je me retourne, la foule est en folie. Je m'assois sur un petit muret et profite de l'harmonie. La chanson qui passe est magnifique, je me laisse emporter dans un monde qui n'est mieux. Un horizon se crée dans mon imagination, un homme apparaît, mais pas n'importe quel homme. Yuiichi, mon frère. Il s'approche, me tend les bras. Il me sert contre lui. Un tonnerre d'applaudissement résonne, mais il ne parvient pas à me faire sortir de mes pensés. Une nuisance sonore retenti. Yuiichi commence à s'éloigner, il devient du sable. Je tente de le rattraper, mais il me fond dans les mains,
          Je rouvre les yeux.

          Il se passe quelque chose derrière la scène. J’essuie les larmes qui coulent de mes yeux. Je ne veux plus jamais revivre ça. Je me redresse, saute du muret et – en prenant soin de contourner la foule – me rends derrière la scène. Bordel, on peut jamais être tranquille. Je cherche mes armes bien cachées, on ne sait jamais. Je m'avance vers les fauteurs de trouble. Pourquoi j'attire les ennuis ?





      S'occuper d'une enquête interne concernant de très près le gouvernement ; bien, mais de là à devoir se rendre à un concert miteux il y a un pas. Le Royaume de Goa est mon lieu de repos, repos prolongé que m'a forcé à prendre le Supérieur.

      [Quelques semaines plutôt, dans le bureau du Supérieur, à Marie-joie.]
      Le climat est plutôt tendu car quelques très hauts gradés du gouvernement sont concernés par mon rapport. Pourtant le supérieur ne déborde pas de joie.

      "Maréchal, votre enquête est sur le point d'aboutir, vous allez donc prendre des vacances.

      Des vacances ?! Dites plutôt que vous avez un problème que vous voulez que je le règle quelque part.

      -Où Supérieur ?
      -Quelle drôle de question, votre enquête n'est pas totalement terminée, je veux que vous vous rendiez à Goa. Me dit-il avec une mine moyennement réjouie plutôt inhabituelle.

      Goa, une ville pourrie jusqu'à la moêlle où la ségrégation socio-spatiale est la plus élevée de tout East Blue. Goa, un Royaume où vivent les nobles descendants des fondateurs du gouvernement mondial. Goa, une des plus grandes décharges à l'air libre au monde. J'acquiesce vaguement de la tête, peu enchanté par cette idée.

      -Bien. Je m'y rends de ce pas."

      Il me fait signe de le laisser. Je me lève, remets ma toge et me rends en claudiquant vers la sortie. Je sens le regard de l'inquisiteur en chef appuyé sur mes épaules.
      Décidément, le supérieur aura toujours de l'avance sur moi sur mes propres enquêtes.
      [Fin du FB]

      Chaque soir depuis une semaine je mendie dans les villes basses et moyennes. J'ai appris plusieurs renseignements intéressants ; qui se méfierait d'un simple mendiant qui a un peu de conversation ?
      La nuit tombe et je quitte mon poste. Le concert que m'a fortement recommandé Gloust [=le Supérieur] a déjà commencé, je dois essayer d'y glaner d'autres informations utiles. Mes deux assistants sortent de l'ombre et me suivent à travers la ville basse.


      Wolfang Jezal avançait péniblement dans les sombres ruelles. Les échoppes louches et vieux tripots en tout genre se succédaient au rythme de la marche. Tuuk et Reale déambulaient dans les rues en zigzaguant, pour mieux coller à l'ambiance, alors que le Maréchal jetait des regards interrogateurs à toutes les personnes qu'il croisait. La terre se mêlait à l'eau crasseuse qui dégoulinait de quelques maisons et rendait les pavés mal découpés encore plus dangereux que par temps sec. Notre héros failli tomber plusieurs fois.
      Alors que le petit groupe allait entrer dans la ville moyenne, un gamin presque dévêtu s'aventura au devant d'eux et tenta de voler la canne du maréchal. Ce dernier ne put s'empêcher de penser à l'injustice et au malheur que devait ressentir ce qu'il cataloguait déjà comme un sale morveux. Il sortit un pistolet de l'intérieur de sa toge et tira dans une des jambes du garçon. Tuuk l'attrapa et l'assoma : il n'avait pas de pitié pour les voleurs. Wolfang lui fit signe de s'arrêter au moment où il allait lui asséner le coup de grâce, le tourmenteurs se contenta de lui crever les yeux.
      Le trio reprit sa lente marche vers l'intérieur de la ville bourgeoise. Plusieurs riches tentèrent de dévisager le maréchal mais il cachait soigneusement son visage grâce à l'ombre d'une sorte de capuchon. La musique était de plus en plus dense. Le concert était proche.


      La musique est particulièrement hideuse ; si elle avait un visage, il serait comparable au mien. La scène est plutôt grande et il y a énormément de monde; c'est un évènement important pour le Royaume. Plusieurs choses me frappent dans la foule : la présence massive de marins pour sécuriser les lieux et surtout les périmètres dressés autour des nobles pour leur permettre de profiter pleinement du concert. Les chanteurs déclament quelques paroles ridicules qui font sourire la population, c'est ce moment que je choisis pour prendre en partie la directive des opérations car la tension est palpable entre les différents clans créés par la séparation par la richesse. Les pauvres envient les riches, les riches crachent sur les pauvres. Quelque part un incident survient, sans doute un combat. Des cris stridents se font entendre au-dessus du brouhaha ambiant. Un coup de feu éclate.
      Je fais signe à un de mes assistants de m'ammener immédiatement le directeur de la sécurité du concert. Je ne peux me permettre aucun écart, si il y a des morts, ce sont des témoins potentiels et donc des informations en moins. [...]
      Le directeur a visiblement accepté de suivre Tuuk de son plein gré. Je me positionne de façon à le jauger avant qu'il ne me voit. C'est un petit homme chauve, rabougri : presque comme moi, si ce n'est qu'il est encore musclé et possède une sorte d'arme lourde. Reale apporte deux chaises et nous commençons a discuter au milieu de la mêlée alors que les soldats assurent une sorte de petits périmètre de "tranquillité". Leur chef m'adresse la parole :

      "Bon, votre homme de main m'a expliqué quelques choses. Qu'est ce que vous voulez ?

      Il entre directement dans le vif du sujet bien que visiblement troublé par mon apparence. Il me sera donc inutile d'être aussi concentré que lors d'une discussion avec le supérieur. Je décide de saisir l'occasion pour pouvoir interroger un maximum de monde.

      -Je veux que vous assuriez une sécurité absolue : que personne n'entre ni ne sorte de la ville moyenne.
      Je prends 20 hommes lourdement armés avec moi pour aller rétablir l'ordre."


      Le chef a tiqué de manière très prononcée. Il a peu apprécié qu'un inconnu prenne la directive des opérations. Il a même protesté énergiquement, jusqu'à ce que je lui montre l'ordre signé par le Supérieur Gloust.
      Il a fait signe à quelques soldats et nous avons fendu la foule en nous dirigeant vers le lieu de l'incident.
      Je suis décidé à agir pour pouvoir continuer mon enquête et protéger ma tête.


      Dernière édition par Maréchal Jezal le Mer 3 Aoû 2011 - 21:15, édité 2 fois
        " Je ne suis qu'un cleptomane compulsif qui a succombé à la tentation. J'ai plus besoin de soins que de réprimandes. "

        Tels sont les mots que Bruce prononça quand il se retrouva face aux autorités. Une simple défense pour se protéger des coups des forces de l'ordre de la ville. Pourquoi et comment s'est-il retrouvé dans cette situation me diriez-vous ?

        Et Bien pour cela il faudrait simplement nous resituez dans ce que je pourrai appeler : "Les chroniques d'un homme incorrigible.".

        Bruce n'avait qu'une seule idée en tête depuis qu'il était sorti de prison qui était d'accéder à Grandline et acquérir un pouvoir conséquent. Celui-ci résidait dans la connaissance la plus grande capable de nourrir l'esprit d'un marginal comme lui. Mais pour voguer sur la route de tous les périls il fallait une sorte de pouvoir qui régit la plupart des nobles. Je ne parle non pas de l'influence ou bien de la prestance et même pas du droit inné mais de l'argent. L'argent peut servir à s'acheter un bateau, recruter des hommes, des armes... Tout ce qui est nécessaire pour naviguer sur Grandline. Carter ne le savait que trop bien et il avait décidé de trouver de l'argent avec sa faculté à enfreindre la loi. Ses talents d'investigateur le menèrent à East Blue au royaume de Goa.

        Ce royaume entouré de montagne ne fut pas difficile à rejoindre. L'entrée le fut un peu plus et imposa différentes contraintes à notre pirate. Ses entreprises de distraction payèrent après beaucoup de minutes ; une trentaine environ. A son entrée dans la ville Bruce se heurta à de nombreux pauvres tous aussi contraignants les uns que les autres. Peu souriaient et beaucoup paraissaient... tendus; perdus . Quand je dis peu je pense à de nombreuses personnes et quand je dis beaucoup je ne crois pas que je sur-estime à quel point tous ces hommes et femmes dégageaient non pas une tristesse accablante mais pas une joie transcendante. Bruce feint de ne pas y faire attention mais les scènes qui se déroulaient sous ses yeux chaque jour faisaient écho à des souvenirs pénibles de sa rude et brutale jeunesse. Malgré son envie de réussir à tout prix ; il ne pouvait se débarrasser de cette sensibilité qui lui indéfectible, inamovible...

        Les fillettes qu'il voyait et les belles femmes en haillons au physique parfois rebutant de maigreur avaient réveillé en lui quelques envie de laisser libre cours à sa violence. Comme un parrain de mafia à l'écoute du peuple, il voulait envoyer un message au haut dignitaire. Mais voilà ce n'était pas son peuple...

        Au bout de quatre jours ce sentiment de malaise s'estompa quand il quitta Edgetown pour le centre. De la pitié condescendante qu'il ressentait pour les pauvres à l'irritation à la vue des bourgeois il n'y eut qu'un pas que Bruce franchit très vite. Ceci lui valut une altercation qui fut vite réglée par quelques policiers très zélé. Ceux-ci l'étaient bien plus que ceux d'Edgetown... Carter fut gentiment jeté du quartier avaient de retenter une entrée avec succès dans town center avant de pénétrer High Town.

        Là bas se trouvait un butin remarquable ; du moins c'est ce que le pirate pensait. Et il n'avait pas tort. Après avoir fait quelques tours de quartier il décida de s'attaquer à plusieurs bâtiments le même soir dans un cout laps de temps. il avait choisit une prestation musicale bruyante pour camoufler son bruit. Il me serait inutile de vous raconter ce qui n'a pas trop d'importance mais ce soir là; Bruce entra en possession d'un grand butin qu'il gardait dans un sac en tissu. Pensant que les gardes se trouvaient distrait par la foule admirant le spectacle il s'en alla dans les ruelles sombres avant de tomber sur un garde. Celui-ci eut seulement le temps de pousser un cri que "L'héritier" le frappa au cou avant de s'enfuir vers la scène. Ne pensant qu'à s'évanouir dans la foule, il fut très surpris quand il s'aperçut du niveau des forces de l'ordre de High Town... cerné par une demi-douzaine de soldats il n'eut d'autres choix que de poser son sac de berrys à terre. Le sourire aux lèvres il lança une phrase extraordinaire.



        " Je ne suis qu'un cleptomane compulsif qui a succombé à la tentation. J'ai plus besoin de soins que de réprimandes. "

        Oui Bruce s'était retrouvé dans la situation que l'on attendait tous. Cette phrase idiote n'avait aucun but si ce n'est de s'amuser avec les gardes qui l'ont véritablement pris pour une insulte. Quand l'un d'entre eux se décida à donner une correction au voleur; Bruce profita de la faille pour se lever et prendre le fonctionnaire en otage avant de jeter un coup d'œil autour de lui. Il n'y avait presque aucune échappatoire et les renforts arrivaient. Voyant quelques personnes intéressantes Bruce éleva la voix et fit une annonce !

        " LA MOITIE DE MON BUTIN IRA A CEUX QUI M'AIDERONT A ME SORTIR DE CE GUEPIER ! TOI T'ES INTERRESSE !? ALORS AIDES-MOI A BOTTER LE CUL DE CES GARS-LA..."

        A qui était destiné la phrase ? peut-être à la jeune femme ou au grand homme au regard intéressant... Seul Bruce Carter le savait.





        Dernière édition par Bruce "The Legacy" Carter le Mar 26 Juil 2011 - 17:51, édité 1 fois

          C'est un bordel pas possible ici ! Le concert tourne au n'importe quoi, les gens s'engueulent se frappe, fument des joins ... Hun quoi ils ont des joins ? *SBAFF* Kobby reprends tes esprits tu n'es pas là pour ça andouille ! Faut être limite psychopathe pour se parler tout seul comme je fais, va peut-être falloir que je garde un petit temps pour aller chez le psychologue. Hé, mais arrêter de me pousser ! Je vous ai dit d'arrêter punaise !

          « Casse-toi de mon chemin bamboula ! »

          Bamboula !!!!!!! Alors toi saches que tu ne vas pas ressortir d'ici vivant mon pote. Il venait de m'appeler bamboula au milieu de tout le monde en étant en plus, des plus désagréables. Mon poing fut comme attirée par sa figure qui en fut déformée pour finalement venir s'exposer contre le sol. Il avait cas réfléchir avant, j'avais horreur qu'on me traite pour ma couleur de peau ou pour mes origines, j'étais un ancien habitant de l'île de Marley et fière de l'avoir été !

          Bref ce fus finalement moi qui continua mon chemin, essayant désespérément de me frayer un chemin dans la foule en délire. Le concert ne semblait pas faire bonne impression, personne n'écoutait le groupe se produire ni même ne dansaient, la seule préoccupation de cet évènement était la bagarre ! La plus part du temps on retrouvait un groupe pauvre contre riches, le concert était entièrement gratuit donc les pauvres en avait profité pour venir sauf qu'ils n'ont jamais pu vivre en société avec les riches pour leurs nombreuses différences.

          Je me faufilais donc hors des bastons pour finalement retomber sur une autre. Tient ! Une femme ?! Oui elles participaient aussi à se grabuge infernal, vous voyez où cela en est arrivé ! Les femmes se battent au coté de leurs maris et même les enfants se battent entre eux. Il y a une femme qui observe là comme moi, elle ne semble pas d'ici ? Son apparence ne permet pas de définir sa classe sociale, soit riche soit pauvre on ne sait pas trop enfaîte. En tout cas elle semblait aussi consternée que moi sur l'atrocité du déroulement de cette soirée.

          Un homme bizarre, aux cheveux long et gris d'apparence vieillot mais finalement pas tant que ça, s'extirpa du cercle prenant un autre homme comme otage, celui-ci fixa son regard vers nous deux et cria haut et fort :

          « LA MOITIE DE MON BUTIN IRA A CEUX QUI M'AIDERONT A ME SORTIR DE CE GUEPIER ! TOI T'ES INTERRESSE !? ALORS AIDES-MOI A BOTTER LE CUL DE CES GARS-LA... »

          Euh il parle à qui moi ou elle ? On ne sait pas trop qui il regarde enfaîte ? En tout cas il semblait avoir remarquer qu'on tentait de se ternir à l'écart, c'est pourquoi il avait dû en déduire qu'on voulait juste sortir de là ! Bon on ne sait toujours pas à qui ces paroles son destiné, mais moi je me lance je veux pas rester plus longtemps ici.

          « Je suis avec toi mon cher ami ! Sortons vite de ce merdier ! »

          Je sortis ces belles paroles, m'avançant calmement à ses coté et sortant mon couteau qui était rangé dans son étui de cuir, d'une sérénité déconcertante je ne cachais pourtant rien aucun plan foireux ou quoi que ce soit j'avais juste la bonne intention de sortir de là. Alors que je croisais le regard de la jeune femme, qui semblait douter de quelque chose et qui hésitait sur la suite des évènements, un homme de bon augure tenta de m'empaler sur son malheureux sabre de bois. Je me baissais sur mes jambes, me retrouvant accroupis, puis lui infligea un coup de couteau dans les deux jambes pour l'immobiliser au sol.

          Avec garde je me relevais et fixa la jeune femme, pour l'aider à prendre une décision je lui tendis ma main. Ainsi peut être allait-elle enfin trouver le bon chemin, car rester ici serait une très grosse erreur et j'avais peur pour elle si la jeune femme décidait autrement.





                Berrys $_$



                « Si par ma douleur je peux récupérer, ne serait-ce que quelques pièces, alors torturons moi !»


                  Si j'avais su ce qui se passait ici, eh beh... Je serais venue tout de suite ! Non mais sans déconner ! Le spectacle est superbe ! On dirait un feu d'arti... Hein, euh non, ça ressemble pas trop à ça, même pas du tout. Un homme, enfin je crois, aux cheveux longs – c'est écœurant, je pourrais pas si j'étais un mec, enfin bref - ,entouré par des soldats des forces de la justice... Ouh la, ça veut rien dire. On reprend donc, un homme est entouré par la marine, il est même encerclé. Le pauvre, se faire avoir aussi bêtement. En même temps, on prévois pas une infraction pendant un concert super sécurisé ! Faut être un peu débile … En tout cas, moi, je sais qu'il faut faire gaffe au lieu et au moment, il faut se renseigner sur les forces présences et tout et tout …Rah la jeunesse … Elle est toujours plus intelligente.
                  Franchement, j'aimerais pas être à sa place. Enfin, soyons sérieux, je ne le serai jamais, je suis trop intelligente, je ne me ferai pas attraper moi ! Quoi que … Je pourrais me faire prendre, sur n'importe quelle île, après tout je ne suis plus à Las Camp... Tout est différent … Ici, aujourd'hui, à ce moment. Il suffirait que quelqu'un tourne la tête vers moi et me reconnaisse, et je serais out. Pour l'instant tout va bien, la marine est après un autre criminel et ne peut me soupçonner.

                  J'observe attentivement la scène, seul le criminel à l'apparence animale, les officiers de ''justice'' et moi sont présents. Non, que dis-je, il y a un autre homme à ma gauche. Il regarde, lui aussi, l'attraction sans rien dire. Il reste là, sans bouger, sans rien dire. A vrai dire, il semble être dégoutté par la tournure des événements. C'est forcement un civil, il n'y a que les civils pour réagir comme ça. Et mais ? JE SUIS UNE CIVILE. Pourquoi je réagis avec amusement alors ? Ah oui, c'est vrai … ça. Ma future vie de pirate, elle prend déjà ampleur sur moi ou quoi ? Enfin bref, je m'égare... Je zieute les alentours une fois de plus, les autres civils ne semblent pas avoir entendu quelque chose, tant mieux pour eux.

                  Je ne sais pas combien de temps je suis restée la, à attendre qu'il se passe quelque chose d'autre. Un coup de feu, un assaut... je sais pas moi ! Bougez ! Mon souhait s'exauce, le bandit hurle une phrase, Ô combien excentrique et loufoque. Les gardes se regardent tous, amusés et déconcertés. Ils ne savent pas trop comment réagir. Je vois un jeune parmi eux qui sourit de toute ses dents. Il a l'air débile celui la. Et puis un grand costaud décide d'intervenir. En deux mouvements, le voleur l'a stoppé et pris en otage. J'écarquille les yeux, comment on peut plaquer un gaillard en si peu de temps ? Ça doit être cool de pouvoir faire ça. J’adhère. Les gardes sont tous surpris, eux aussi, mais pourtant ils resserrent leur défense, ou leur future attaque. Au loin, on entend les secours arriver. Je devrais peut-être y aller, c''est mauvais pour la santé d'être trop près de la marine.

                  Je commence à faire demi-tour, c'est à ce moment – et non pas avant ou après mais bien au moment je m'efface, comme par hasard – que ce truand hurle à nouveau une phrase. Moitié ? Butin ? Un butin, dans un butin y'a des berrys, non ? Des berrys ! Si cela était possible, mes prunelles aurait prise la forme d'un grand S barré d'un trait qui passe à la vertical. Je me retourne, m'avance un peu. L'homme au cheveux bruns très hirsutes, semble lui aussi très intéressé. Il me tend la main, pour me faire signe de venir, à mon tour. Je le regarde avec de grands yeux, il se prend pour qui lui ? Nah mais oh, je suis assez grande pour me débrouiller moi même, non ?

                  J'hésite un peu, c'est quand même un gros merdier dans lequel se trouve ces gars. Je m'apprête à détourner le regard, quand celui ci tombe sur le sac posé au pied du fouteur de trouble. Il m'a l'air bien remplis, la récompense peut être cool. Raaaah ! Yûna, tu vas encore t'attirer des ennuis, tu le sais ! Si j'y vais, je m'assure de terminer mon séjour ici pépère mais je perds une certaine somme d'argent, si je les aide je fini à coup sur en prison pour quelques jours mais je gagne, beh rien du coup. La solution semble assez facile à analyser, et la réponse me paraît évidente, pourtant … J'ai tellement envie d'y aller, de me lancer. Au diable la raison !

                  Je relève la tête, attrape mon pistolet droit, le serre le plus fort possible. J'avance en courant vers mes deux futurs compagnons de combat, ignorant la main tendue de l'un au passage. Je bouscule l'un des gardes pour entrer dans la ronde. Je fais un petit signe de tête à l'homme à la chevelure trop bizarre – je ne m'en remettrais jamais je crois – et sors ma deuxième arme. Et maintenant ? J''attends ? Non, non. Sûrement pas. Je lève la tête au ciel, murmure quelques mots dans lesquels je demande à Ojiisan de me pardonner pour ce que je risquai de faire ce soir. Je laisse mon bras gauche tombe, alors que je resserre vers moi le droit. Je n'aurais pas plusieurs chances. Mon deuxième combat contre la marine, cette fois ci je ne raterais pas mon premier coup.

                  Un marine s'élance vers nous. Il ressemble au sergent Akito, je vise. Cette fois, je ne ferme pas les yeux, je tire. Il s'effondre. Je n'ai pas touché un organe vital, juste la jambe. Je me suis promis de ne plus jamais tuer. Plus jamais je ne retomberais dans cette vie infernale. Je n'ai pas l'air comme ça, mais je suis beaucoup plus fragile qu'on ne le pense. Et beaucoup moins qu'on ne l'imagine. Je suis deux personne à la fois parfois. C'est flippant, de réagir de différentes manières tout en sachant qu'on reste nous même. Je ne sais pas trop quoi faire. Ils s'avancent tous, tous ensemble. On a pas vraiment de chance, je tire, une fois de plus. Je n'ai pas vraiment de techniques, je fonce dans le tas. Que font les autres ? Ils ne bougent pas, je crois. En fait, je ne les vois pas clairement.

                  Je suis seule.
                  Enfin, c'est qu'une impression. Toute la place est floue, les marins ont disparus, les deux hommes aussi. Je suis en train de divaguer. Je n'arrive pas à bouger. Je respire, cligne des yeux, c'est tout. Je ne peut pas bouger, non je ne peux plus bouger. Nuance C'est comme dans les films, sauf que là c'est réel. J'entends un bruit. Je ferme les yeux. L e noir devient de plus en plus noir. Mais bordel ! Qu'est-ce qui se passe ici, dans ma tête ? Deviendrais-je folle ? Possible. Mais non tu ne deviens pas folle, tu as juste mal. Hein ? Cette voix dans ma tête... Qu'est-ce qu'elle me veut, elle aussi ? Aller ! C'est qu'une éraflure, revient à la réalité !

                  J'ouvre les yeux. Un marin se tient devant moi, celui avec le sourire d'idiot, il tient un fusil lui aussi. Et celui ci fume. Je lève le bras, en vain. Une brûlure se fait ressentir. Je dirige mes yeux vers cette douleur. Du sang coule, un petit trou est apparu. Le soldat rigole, il m'a touché. Déjà ? Je ne peux pas m'être fait avoir aussi bêtement. Qu'est-ce qui s'est passé ? Boaf, même si ça me procure cette sensation de fou, cette mauvaise sensation, je ferai avec. Je pointe mon second fusil et tire dans la jambe, puis dans le bras. Ce n'est que vengeance. J'attrape son arme, et l'envoie valser au loin, on ne sait jamais. Je déchire un morceau de mon t-shirt, le noue autour de mon bras, ce qui laisse apparaître la fin de la cicatrice de mon premier combat. Promis, au prochain combat, je ne me blesserai pas !
                  Bilan pour l'instant : bras droit de Yûna : ko. Reste du corps de Yûna : ok.

                  Je me retourne vers mes ''compagnons'', ils n'ont pas l'air d'avoir remarqués, ou alors font semblant de ne pas avoir vus. Je range mon arme de droite, je ne peux plus vraiment l'utiliser, à ce que je sache je ne peux utiliser deux armes à la fois.
                  Et maintenant ? Quelqu'un arrive, quelqu'un de plus. Du renfort ? Oui, mais pour quel camp ? Le leur, ou le notre ? Bonne question.







            Dernière édition par Yûna Nakyuu le Jeu 28 Juil 2011 - 13:36, édité 2 fois
              [HRP : ville haute ou ville moyenne ? ]

              Je me dirige clopin-clopant vers le point de départ de la débandade actuelle. J'en suis assez proche et m'enfonce dans une rue plutôt sombre aux alentours de la grand place.
              La situation s'envenime rapidement. La foule, jusqu'alors massée à l'intérieur et autour de la place se disperse car une équipe de sécurité est arrivée et a pris position autour des fauteurs de trouble. Ils sont une demi-douzaine de marins à tenter de les arrêter. Ils n'y arrivent pas. Un marin tout juste arrivé m'informe de la situation et je lui apprends que je prends le commandement. Il n'a pas l'air enchanté mais se place sous mes ordres sans demander plus d'explications. Les marins lourdement armés me suivant ont du le dissuader de toute question. Je fais signe à mes deux assistants de se préparer au combat, car bien que peu brillants, ils sont plus efficaces qu'une bonne trentaine de soldats réunis. Tuuk s'arme de sa masse d'arme, revêt une sorte d'armure hérissée de piques et met un casque métallique. Il reflète presque parfaitement les rayons lunaires. Reale sort ses deux katanas, des armes très tranchantes que j'ai toujours admiré, et se met en garde. Les trois comparses sont cernés.
              Les 20 marins en armure forment un cercle autours des trois pirates ; une rangée de sécurité. Ils sont assez bien équipés et semblent entraînés. Tous posent un genou à terre et sortent des fusils qu'ils pointent vers les deux hommes et la femme. Je m'aperçois immédiatement de la grossièreté tactique de la situation; ils risquent de se tirer dessus, enfin, pas entre eux car leur armure les protège, mais sur leurs rares collègues encore vivants. Je décide d'ignorer cette pensée car les marins ne semblent pas assez qualifiés pour les arrêter. Les dommages collatéraux ne sont pas de mon ressort.
              Alors que la petite offensive des marins sans-armure continue, la vingtaine de soldats sous mes ordres attend toujours mon signal. D'autres marins, sans doutes envoyés par le directeur de la sécurité se positionnent dans la rue.
              J'ordonne aux marins survivants qui combattaient de se retirer du cercle formé. Ils se positionnent aux alentours, prêts au combat et attendent mes ordres. Tuuk se place à ma gauche, Reale à ma droite. Je regarde de plus prêt les criminels, et regarde Reale. Lequel déclare :

              "Nous vous déclarons en état d'arrestation."

              Ce genre de déclaration pompeuse me rend malade. Je m'avance difficilement vers le trio. Soudain, je me retourne rapidement et je vomis un mélange de bile, de salade et autres immondices. Je touche mon visage et sens ma peau suivre mon doigt comme si elle était élastique. Répugnant.
              J'enlève mon capuchon et je remonte ma toge. L'issue du combat est peu certaine, d'autant plus que je me sens assez mal en point ; les journées à mendier avec de maigres rations pour seuls repas m'ont esquinté. Les secondes passent lentement me poussant un peu plus de la vie au trépas. Il fait nuit, mais je distingue mes adversaires dans la pénombre : une fille ou femme, mais assez jeune, un métisse aux cheveux étrangement coiffés et un espèce de sauvage. Je fais une mimique et observe leurs moyens de défense. Je songe à mon enquête. L'un des trois à peut-être des choses à m'apprendre. Même si je soupçonne leur présence à Goa toute aussi lointaine que la mienne, je décide de ne prendre aucun risque. Je chuchote à Tuuk et Reale de ne pas tuer. Ils font passer l'ordre à la trentaine de marin de la rue.



              Le carnage semblait évident quand une femme sortit dans la rue. Elle passa devant quelques marins et rejoignit une maison à l'opposée. Wolfang Jezal, inquisiteur du gouvernement, ne remarqua pas la figure incrédule des quelques marins derrière lui qui la laissèrent passer. Il donna le signal de l'offensive, se doutant que les pirates ne se rendraient pas. Il sortit lui même un assez beau pistolet et fit feu. Il visa la fille. [...]
              Alors que le combat commençait sérieusement des balles sifflèrent au-dessus de la tête du maréchal et de ses hommes. Quelqu'un leur tirait dessus depuis une fenêtre. Jezal évita de justesse une balle ; elle lui frôla la joue. Il vit une petite octogénaire maugréant quelque chose comme "ne touchez pas à mon fils" qui tentait de le tuer et ordonna que l'on la descende. Aussitôt dit aussitôt fait, mais la vieille peau tarée avait tué cinq marins entre temps. Il se mit à espérer qu'il n'y ait pas d'autres problèmes et s'immergea de nouveau dans le combat.


              Dernière édition par Maréchal Jezal le Mer 3 Aoû 2011 - 21:16, édité 2 fois


                "The Legacy" ne s'attendait pas à recevoir de l'aide. Pour lui cette annonce ne servait qu'à créer une faille dans la défense... Seulement il semble que beaucoup de personnes possèdent ce que l'on appelle l'appât du gain.

                Devant la vitesse à laquelle les deux particuliers civils s'étaient jetés dans la bataille et leur acharnement, Bruce pensa à une chose particulière. Lui qui avait l'habitude de lire dans le cœur des gens et souvent avec échec n'avait aucun doute sur la nature des deux combattants... C'étaient des aventuriers de la meilleure catégorie ! Il en était presque heureux. N'allez pas croire que Carter se soumet à des forces telles que le destin et j'en passe mais il savait une chose. Cette rencontre insolite, dans cette ville unique... Son instinct lui indiquait qu'une aventure allait débuter grâce à eux.

                Se trouvant toujours avec un otage sous la main, le pirate regardait avec attention l'entrée en scène de l'homme à la coupe de cheveux atypique. Sa couleur de peau rappelait beaucoup celle de Bruce même si celui-ci était un peu plus clair ; et son masque ajoutait du mystère quant à la nature de ce guerrier. Sa démarche traduisait une sureté dans ses mouvements qui rapidement se firent bien plus bref. Kobby gagnait de la vitesse et combattait en bon faiseur de trouble expérimenté, ne commettant presque aucune erreur dans ses déplacements. La manière dont il avait mis le garde à l'amende impressionna Bruce, mais pas assez. Il fut vite accaparé par l'un des coups de feu tiré par la fillette qui quelques secondes auparavant indiquait l'envie d'en découdre d'un signe de tête .

                Le tir précis de la jeune femme m'est plus long à décrire alors que tout s'est déroulé en seulement une fraction de seconde. Là encore Bruce admira les gestes rapides et précis de la délinquante. "L'héritier" jeta encore un œil à ses compagnons de combat et laissa échapper un "tss". Ce n'était pas le bruit du dédain mais plutôt celui de la satisfaction. Une fois débarrassé de son otage qu'il venait d'assommer, Hurricane laissa échapper aussi sa combattivité. A présent comment lui ne pouvait-il pas se lancer à corps perdu dans la bataille. Le sourire aux lèvres il se jeta sur les forces de l'ordre et en envoya deux dans les airs avec son bâton avant d'exécuter plusieurs coups dans les cieux. Avec ses pieds et ses poings qui redoublaient d'intensité et de vitesse on pouvait croire que les ennemis de Bruce lévitaient... Mais non ce n'était que le résultat de la Vague intensive du Dragon mise en œuvre contre deux gardes solides. La chute fut très dure pour ces derniers mais ils ne pourraient aujourd'hui que remercier le destin de ne pas avoir eu pire.

                Le reste du combat ne fut qu'une succession de violence qui ne serait utile de raconter et décrire. Bruce avait assommé ses ennemis dispersé en ronde à coté du trio nouvellement formé. Les renforts étaient arrivés...

                L'ambiance avait changé... Elle etait bien plus lourde laissant pressentir à Bruce un danger imminent.

                Ne faisant plus aucun geste et se voyant encerclé il fit une expression faciale sobre avant de sourire à nouveau. Il se décida à parler.


                - Je vois que vous savez vous débrouiller au combat et que vous avez un certain sens de la criminalité... Il nous serait inutile de s'échanger nos prénoms maintenant mais il faut que vous sachiez que j'avais prévu de me débarrasser de vous une fois les marines neutralisés...

                Cependant vous m'imposez un certain respect. Je me vois donc obliger de tenir mes promesses !


                Fixant les bouts de son bâton ; l'héritier s'avança doucement de Yuna et Kobby.

                - Je travaille souvent seul. Cela ne m'apportera rien ce soir. Si nous attaquons ensemble et que nous créons une brèche en tabassant quelques fortes têtes au passages pour effrayer les faibles nous avons une chance de victoire. Je prends les devants !


                Se précipitant alors vers le vieux meneurs et ses deux guerriers impressionnants, " The Legacy " ne prenait plus compte des autres. Avec vitesse et violence il utilisa le Quart de lune espérant toucher une demi-douzaine de marines... Il n'en eut que deux mais cela lui suffisait entièrement. Encore plein de vigueur il prit la décision de s'attaquer au vieil homme pour interrompre les hostilités en le chargeant espérant que Bobby et Yuna le couvrirait. Sautant dans les cieux il prépara une estocade du bras droit avec son bâton changé en lance. Avec la descente, l'espoir que l'attaque devienne comme une flèche dangereuse imprégnait Bruce satisfait de son entreprise.


                [HRP : Je n'ai pas réussi à accélérer le rythme et j'en suis désolé... Vu que Yuna se barre bientôt en vacances il va pourtant falloir.]

                  C'est un festival d'enchainement ! Ont appelle ça ''la classe'', l'homme au long cheveux et la même couleur de peau, si ce n'est plus foncée que moi, enchaine avec son grand bâton les deux soldats marins qui se sont mis en face de lui. Il vient de les envoyer valser dans les airs pour ensuite leur faire gouter à la chaleur du bitume. N'empêche que ça doit faire super mal, ont à très bien entendu au moment du choc contre le sol le fameux ''BOUMM'' . Apparemment c'est un pirate cet homme, peut être un capitaine ? Alors, ça veut dire qu'il est très fort ! Non il ne semble pas être capitaine il ne serait pas seul ici dans un royaume truffé de marine.

                  La jeune femme, encore demoiselle je pense, commence à faire des siennes aussi. Elle vient d'envoyer paitre un marine qui avait tenté de l'attraper par un coup de pistolet ingénieusement bien placé. La fille était adroite et précise avec son arme à feu, malgré ça elle avait réussi à se mettre dans une situation critique, mais pas longtemps car elle était maintenant libéré de son agresseur. J'étais à l'abri avec c'est deux là, tout les deux avaient fait preuves d'habileté et de facilité à éliminer les soldats qui nous attaquaient.

                  L'homme au long cheveux commença à se faire encercler, finalement nous nous fîmes aussi entourées. On étaient déjà pas en supériorité numérique et voilà qu'on est maintenant dans le pétrin. Celui-ci se rapprocha de nous deux et s'exprima :

                  «  - Je vois que vous savez vous débrouiller au combat et que vous avez un certain sens de la criminalité... Il nous serait inutile de s'échanger nos prénoms maintenant mais il faut que vous sachiez que j'avais prévu de me débarrasser de vous une fois les marines neutralisés...

                  Cependant vous m'imposez un certain respect. Je me vois donc obliger de tenir mes promesses ! »


                  Ha oui c'est rassurant ! Si mes alliés commence aussi à vouloir me combattre je vais jamais m'en sortir vivant ça c'est certains. Enfin il à quand même raison, échanger nos prénoms maintenant serait inutile et il est donc nécessaire de se serrer les coudes on n'a pas le choix ! L'homme à la peau foncé se tourna cette fois vers nous, fixant sont bâton il repris :

                  « - Je travaille souvent seul. Cela ne m'apportera rien ce soir. Si nous attaquons ensemble et que nous créons une brèche en tabassant quelques fortes têtes au passages pour effrayer les faibles nous avons une chance de victoire. Je prends les devants ! »

                  Tient qu'est-ce que je disais ! Il faut ce serrer les coudes !!! Bref c'est pas en restant là qu'on va faire avancer les choses. Bon moi je m'occupe d'un petit groupe de costaud marine qui se trouvait hors du cercle. En attaquant tout le groupe le pirate avait ouvert une petite brèche, dans mon élan j'y passa très vite profitant du chahut crée par l'homme. Parfait il ne mon même pas remarqué ! Ainsi je plongea directement sur le groupe de trois gros marines qui fût surpris de mon attaque. Mon poing s'écrasa dans la face de l'un deux, l'élan de ma course donna de la puissance à mon coup au point qu'il s'écrasa quelques mètres plus loin.

                  Je faillis tomber tout seul tellement que je n'étais pas stable sur mes jambes. Je pensais à la pauvre jeune fille qui était maintenant toute seul contre plusieurs hommes, espérons qu'elle s'en sorte sinon je l'aurais sur la conscience ! Ainsi il n'en reste plus que deux ! Ça va pas être de la tarte vue leur armes, il ont tout les deux, deux sabres dans chaque main, ce qui me me fais quatre fois plus de chance de mourir ! Ok ! Vue comme ça l'idée me plaît !

                  Pendant ce temps là, j'ai pus observer pendant quelques secondes le pirate qui c'était dirigé vers un vieil homme qui lui ne cherchait pas à combattre, c'est vrai que celui-là m'intriguais. Enfin bon ! Je dois me remettre dans mon combat pour éviter de rester sur le carreau ! Ça y est ils décident d'attaquer, sauf qu'ils m'attaquent tout les deux en mêmes temps ! Fait chier comment je vais faire ? Je lança mon couteau sur l'un deux, un peu hasard à vrai dire, qui vint se planté dans son coéquipier car lui l'avait esquiver. Le hasard fait bien les choses parfois hun !

                  Je n'ai plus que mon corps pour me battre. D'ailleurs ça l'avait énervé que je tu son ami par chance, moi ça m'arrange ! Je vais pas me plaindre ça en fait un de moins ! Le soldat baraqué me fonça dessus avec ces sabres, je me baissa pour esquiver son premier sabre qui faucha l'air et le fis se déstabilisé. J'en profita, entant en dessous de lui, pour lui infliger un violent coup de pied dans les endroits où ça fait mal ! J'ai pas besoin de vous faire un dessin je pense ? Non ça ira ! Pour terminer ce que j'avais bien commencé pour l'instant je lui infligea un violent revers dans la figure pour ensuite lui remettre une droite.

                  Un peu de sang gicla de son nez et celui-ci s'écrasa, lui aussi sur le sol, quasiment inerte ! Qu'est-ce que je devais faire maintenant ? Je récupéra mon couteau planté dans le soldat avant tout et me tourna vers l'autre cotés du champ de bataille. Qui dois-je aider l'homme ou la fille ? J'arrive pas à me décider … Oui ! La fille aurait plus besoin d'aide ! Je vais l'aider ! C'est repartie pour un tour !


                  [HRP : Moi non plus je fait pas trop avancé les choses désoler :/ ]








                        Bataille.



                        « Je continuerais à croire en le futur. Sans soucier de ce qui pourra m'arriver.»


                          A vrai dire, je sais très bien que je suis dans la merde. Dans la merde, je suis même très bien enfoncée. En analysant la situation, mes chances de survie, je continu de tirer. Je tire, un peu n'importe où, avec peu de précision. Je me rappelle que cinq minutes plus tôt j'étais prête à m'enfuir, et puis l’appât du gain avait eu raison de moi. Que je suis bête. J'aurais dus me barrer et ignorer ces gars. D'ailleurs, ils sont où ceux là ? HEIN ? Ils se sont barrés ! Les enfoirés ! Je suis dans une double merde maintenant. Je tourne sur moi même, comment pourrais-je m'enfuir ? Le cercle de marin se rapproche de plus en plus. Ils sont cinq. Cinq, c'est peu. Où sont les autres ? J'aperçois au sol des corps gisants. Oh... Ils sont là, mais ils ne peuvent plus se battre. Je baisse les yeux. Je n'ai jamais voulu tuer quelqu'un. J'espère sincèrement que ce n'est pas une de mes balles qui les a touchés.

                          Je lève mon bras gauche, je vise. Pan. Un en moins. Un soldat armé d'un sabre se lance sur moi, j'esquive – on ne sait comment-, la brèche qu'a engendré mon coup de feu me permet de m'enfuir. Je cours, j'aperçois un arbre au loin. La branche la plus haute est à ma porté, j'ai peut-être une chance. Je saute, prend appuis sur le tronc, et lève le bras. J'attrape, de justesse, la branche. Et maintenant ? J'ai l'air maline, mais je peux pas vraiment me hisser. J'essaye de lever mon bras droit, en vain. Et merde. Je cherche le tronc avec mes jambes, le trouve et me remonte à la force des jambes. C'est assez pitoyable, les marins qui arrivent derrière moi on dus me trouver très pathétique. M'enfin, au moins j'ai un moment de répit. Pfiou, ça fait du bien de souffler. J'en ai marre ! Je veux stopper ce combat, retrouver le vieil homme et partir pour South Blue... Dit comme ça, ça paraît si facile, mais vu la situation …

                          Bon j'abrège un peu, mais après avoir éliminé – ou du moins mis hors service- les cinq joyeux lupins qui m'encerclaient quelque minute auparavant, je me retrouve dans une situation assez aléatoire. Les enfoirés n'en sont finalement pas, puisqu'ils se trouvent hors de l'ancien cercle, et que chacun est lancé dans un combat. Je devrais en faire autant, mais la je suis à mon maximum. Il ne reste aucun marins du ''début'', seul les renforts sont la. Enfin, viennent d'arriver. Je regarde un peu la scène, ils sont une vingtaine, à leur commandement, je pense, le vieil homme au centre et sûrement ses bras droits sur son coté. Je me regarde un peu, ma jupe est toujours en état – heureusement-, mon t-shirt me remonte à la moitié du ventre à cause du bandage rapide que je me suis fait. Mon bras droit hors d'état, ma respiration encore calme. Je ne suis pas en si mauvaise position que ça, finalement. Je jette un coup d’œil à mon arme, ça va, elle tient le coup, elle aussi.

                          J'entends des bruits qui viennent de derrière. Je me retourne – avec attention. D'autres hommes arrivent, encore. Les deux hommes qui se battent à mes cotés ! Ils ne les verront pas ! Ils vont sûrement périr si ces renforts arrivent ! Avec beaucoup de mal, je change de branche d'arbre, ce qui m'expose encore plus. Je regarde les nouveaux gardes, certains sont beaucoup mieux armés que d'autres. Les autres, ce sont... Oh non … On a donc pas éliminer tout le cercle, ils c'étaient juste éloignés. Quelqu'un leur avait sûrement ordonné, mais plongée dans le combat je n'avais rien entendu – un peu comme les paroles du mec au cheveux bizarre prononcée quelques minutes plus tôt. Raaah ! Je dois les protéger. Je me sens si coupable de les laisser combattre comme ça. Je m’accroupis, et commence à tirer sur les marins qui se trouvent dans mon champs de vision. Ils s'écroulent un à un - je précise que je ne les tue pas ! Enfin j'espère... Il en reste environ une dizaine, je n'ai plus de assez vision pour mettre ko les autres. Je descend péniblement de mon arbre. Je sais ce que je fais, je peux le faire. Je m'élance vers eux en tirant. Un, deux, trois, quatre... Quelque chose m'arrête. Je me tourne.

                          Un balle fonce sur moi. Elle me frôle. Une seconde arrive, elle m’érafle le bras droit. Je hurle. Je me laisse tomber à terre. Grâce à ce geste, la troisième me rate. Il n'y en a pas d'autre. Je regarde le vieux qui se faisait envahir par un tir extérieur. Mes yeux remontent la trajectoire de ces tirs imprécis, une vieille dame nous protège. Pourquoi ? Je ne peux entendre ce que ses lèvres marmonnent, mais très vite elle est réduite au silence. Un cri sort de ma bouche, je le retiens avec ma main. Pauvre dame, comment la marine peut-être l'éliminer aussi vite ? Je ne comprends pas, c'est juste immonde. Il aurait dus l'arrêter, mais … mais la tuer. Woh, cet homme, dont on ne voit que la silhouette, est vraiment immonde. Je me relève avec peine, les six marins qu'il reste se sont trop approchés. Je tire six fois, mais je rate la sixième. Le marin lance sur moi un couteau. Je l'évite – avec plus de chance que de précision – et fonce sur lui. Je lui plante la tempe de mon arme sur les cotes et appuis sur la détente.

                          Une bonne chose de faite. Je devrais aller voir les deux autres, non ? Oui, c'est une bonne idée. Tiens, celui à la coupe étrange c'est élancé sur mon assaillant. Ça m'arrange, je n'aurais pas le niveau je pense. Par contre, les deux bras droits sur le coté... Je vise celui qui se trouve à sa gauche. Je le rate, mais celui ci me remarque. Il ne peut rien faire, il doit attendre les ordres de son chef, je suppose. Ils sont super loin ou c'est moi qui avance lentement ? Hmm, c'est eux qui sont loin, on va dire. Des marins plus entraînés tentent de me barrer le passage, mais je suis agile. Je n'ai pas besoin de les combattre, ils sont trop lents, je n'ai qu'à me faufiler entre chacun. Tout va bien, sauf le gros balèze qui se tient entre moi et le bras droit.
                          Si ce n'est le fait qu'il fait cinq mètres de plus que moi – en exagérant à peine – et que son bâton – qui lui sert d'arme- doit faire mon poids, tout va bien. Je pointe mon arme sur lui. Je tourne la tête, le gros bâton s'approche, s'approche. Il arrive. Il me touche, non il m'explose. Ohw, ça fait mal … Tout est si étrange, où le gros machin ? Ça me gratte de partout, non, ça me griffe. L'odeur fraîche de la nature envahit mon odorat. Qu'est-ce-que ? Je suis dans un buisson ? EH ! Je ne suis PAS une plante verte ! Je n'aime pas qu'on m'envois dans le décors ! Je ne vois plus le géant, mais par contre je vois le vieux et ses hommes juste devant moi, ils sont de dos.

                          Je n'aurais pas d'occasion comme celle ci ! Aller Yûna, prend ton arme et tire ! Ah ah, cette petite voix, quelle est mignonne. Ça serait facile, hors Où est mon arme ? Bordel, j'ai dus la lâcher lors de l'impact. Génial. Oui, mais tu en as une deuxième ! Mais ouiiii, c'est vrai. Je me relève et attrape le deuxième pistolet. Je pointe celui ci sur le bras droit que j'avais déjà visé. Je tire. Celui ci se retourne. Je n'ai pas beaucoup de chances de gagner, mais au moins si je meurs ça sera avec courage, hein ? Raaaah ! Je veux pas mourir !! Mais non, je ne vais pas mourir. Je vais rester en vie, parce que je suis jeune, jolie et trop mignonne ! Personne n'oserait me faire du mal.

                          Let's go ! Je m'élance sur lui. On verra bien. Seul mon destin décidera de ce qui se passera.





                    Dernière édition par Yûna Nakyuu le Lun 1 Aoû 2011 - 19:54, édité 1 fois
                      La situation se complique. Les trois criminels sont plus forts que prévu et je suis un peu trop fatigué pour donner de ma personne. Les rangs de marins sont brisés, le cercle partiellement éventré : la situation m'échappe légèrement. Je reprends les choses en mains et indique une nouvelle formation aux marins qui bloquent désormais la rue. Je n'entends plus le brouhaha ambiant des minutes précédentes, seulement les lames qui s'entrechoquent et les os qui se brisent. Signe que l'ordre est rétabli et que les renforts ne vont plus tarder. J'indique une nouvelle formation aux marins car ils subissent des tirs. Certains meurent, d'autres survivent : c'est la loi de la guerre. Les marins se positionnent dans la ruelle et se mettent en position de tir. Quatre accroupis devant quatre autres debout. Une position de défense classique. Deux groupes de huit marins se positionnent ainsi dans la ruelle. Même la quantité de poussière soulevée dans l'air ne les empêchera de viser convenablement.
                      Alors que les combats se poursuivent entre les marins en armure et les pirates je me rends compte que mes balles n'ont pas eu l'effet escompté et sort aussitôt une petite dague que je compte lancer pour blesser sérieusement le premier venu.
                      Mes adversaires semblent sérieusement désorganisés car ils se regroupent désormais pour tenter une percée vers moi. Très longs cheveux s'est élancé le premier dans ma direction, de front, la fille a suivi son idée et après s'être fait éjecter par un solide gaillard s'en est pris à Tuuk et coupe afro l'a suivi. Charmant. Point positif, le sauvage a lâché son otage. Point négatif : je me retrouve maintenant au milieu de la rue et donc de la mêlée.

                      La balle fait sauter le casque métallique de Tuuk. Je lui fait signe de s'occuper de la fille et de l'homme à la coupe afro. Les quelques marins en armure encore fringuant, une dizaine environ abandonnent le sauvage pour prêter main forte à mon assistant. Ils rangent leurs fusils et sortent un pistolet et même des cimeterres. Ils se positionnent dans mon dos et s'avancent bien décidés vers les deux pirates.
                      Je jette un bref regard devant moi : deux soldats en armure viennent de se faire exécuter.
                      Je remarque que les marins ont pris position des deux côtés de la ruelle. Ils sont prêt à faire feu et attendent mes ordres. Je m'apprête à leur donner l'autorisation de tirer mais le plus puissant des pirates saute par dessus quelques soldats en armure, prépare une attaque en piquée. Reale se positionne devant moi et pare le bâton meurtrier grâce à son premier katana. L'air siffle à mes oreilles ; l'attaque m'aurait sans doute brisé le crâne, mais Reale m'a protégé, de justesse.
                      Je fais signe à mon assistant de riposter : il porte un coup direct vers le ventre de son adversaire. Les quatre soldats sont maintenant derrière ce dernier, fusils pointés sur lui.

                      La situation semble tourner à mon avantage. J'observe brièvement l'autre bout de la rue. Les deux autres semblent acculés : devant ils sont face à Tuuk et une dizaine de soldats lourdement armés, derrière huit marins pointent leurs fusils sur eux. Je ne doute pas trop de la victoire de Tuuk mais me méfie quand même des situations trop faciles. Alors que je m'apprête, d'une voix tremblotante, à prononcer la capture des pirates, des hommes investissent les toits.



                      Le chef de la sécurité avait mis un point d'honneur à résoudre rapidement la crise. Il comptait même sur la reprise du concert, d'ici à quelques minutes. Ne voyant pas l'agent du gouvernement revenir, il répartit de nouvelles équipes à travers la ville moyenne et emmena le reste des marins avec lui pour clore définitivement l'affaire à laquelle il était confronté. Il prit des mesures drastiques et fit monter un périmètre de sécurité autour de la rue concernée, envoya de nombreux agents sur les toits et se dirigea en personne sur les lieux. A son arrivée, la situation était encore tendue ; alors qu'il ne distinguait pas si des combats avaient encore lieux, il déclama dans toute sa suffisance :

                      "Pirates, la rue est cernée ! Déposez vos armes et vous ne serez pas confrontés à la peine capitale."



                      Imbécile hautain ! Pourquoi ne pas leur promettre de la nourriture à volonté et un navire pour qu'ils puissent voguer plus librement sur les mers. Il veut absolument boucler cette affaire rapidement pour garder une certaine crédibilité aux yeux de la population. Lamentable. De mon côté, je n'ai plus rien à prouver, un minuscule morceau de peau qui ne repoussera pas se détache de mon corps à chaque seconde.

                      Je m'oppose farouchement au directeur de la sécurité qui s'avance désormais vers moi.
                      Un pirate non-confronté à la peine capitale ? Impensable ! L'ordre doit régner sur les océans. Je conviens d'un accord avec lui : si ils se rendent, j'ai l'autorisation de les interroger puis le Royaume de Goa s'occupe de leur sort. Je ne fais pas part de cette discussion aux pirates mais attend leurs réactions.
                      D'ailleurs, je ne sais même pas si celui qui m'a attaqué frontalement est mort. J'attends de voir son bâton tomber : lâché volontairement en cas d'abandon, lâché avant la rigidité post mortem en cas de mort. J'espère juste ne pas avoir à finir ce combat...


                      Dernière édition par Maréchal Jezal le Mer 3 Aoû 2011 - 21:14, édité 1 fois
                        Il était stupide de croire que ce vieil homme ne serait pas protégé par les soldats qu'il avait engagé. Lors de l'attaque chevronnée et aérienne de Bruce, il fallut peu de temps pour que l'homme aux deux katanas ne se pointe devant l'assaillant que nous connaissons tous. La parade accomplie avec brio par Reale surpris l'héritier qui était encore dans les airs, la main droite tenant son bâton pour l'estocade et tout le reste du corps à découvert. La situation dans laquelle se trouvait Hurricane n'était pas la meilleure mais il en avait connu d'autres...

                        Tout cela s'est passé en quoi... quelques dixièmes de secondes. Mais l'action des deux futurs adversaires semblait avoir été réfléchie plusieurs minutes à l'avance. Telle était l'illusion données par les réflexes des combattants plus que vifs en cette soirée dans les environs de High Town. Bruce ne l'avouerait pas aujourd'hui mais c'est à ce moment qu'il eut une pensée qu'il aurait du avoir avant de se lancer dans une telle embrouille... Il se pouvait très bien qu'il ne se tire pas de de cette situation violente. Oui, la défaite commençait à être fortement envisagé par le sauvage à la crinière de félin. Comme par instinct de survie et non par science du combat ce dernier réagit directement à l'attaque millimétrée de Reale.

                        Profitant de son bâton et de sa position dans les airs, Carter se laissa aller à l'attraction de la terre. Il vous serait difficile d'imaginer quelle prouesse le pirate utilisa pour éviter des dommages conséquent mais je vais m'efforcer de décrire la scène au mieux. Se servant de son bâton alors en position diagonale et paré par le bras de Reale il mit sa main gauche à l'autre bout de son arme de guerre. Avec ses deux mains il tenta une opération désespérée pour mettre son bâton à l'horizontale pendant sa chute et se heurta au second sabre de Reale toujours aussi précis. Il s'en fallut de peu pour qu'il ne succombe à un coup mortel mais il réussit à y échapper. Et dans un réflexe de felin... Bruce se servit de sa chute pour lui accorder l'impulsion nécessaire afin d'atterrir derrière les quatre soldats sur le qui-vive.

                        L'atterrissage contrôlé du fauteur de troubles fut... approximatif car il vacilla quelques pas sur la gauche. Avant de glisser quelques mots doux à ses assaillants avec une décontraction et un regard effrayant.


                        - Avez-vous déjà survécu à un ouragan ...?

                        Ceux qui connaissent les Chroniques de Bruce "The Legacy" Carter savent de quoi il voulait parler. Il était sur le point de laisser exploser sa rage. Séparant son bâton en deux et libéra les chaines à l'intérieur pour avoir deux nunchakus. Une fois ces deux derniers attachés à ses chaussures, Hurricane se jeta sur le quatuor telle une chauve souris. Les balles n'eurent même pas le temps de siffler que le pirate se trouvait déjà à terre à danser sur le dos. Les jambes vers les cieux et les bras vers le sol servant d'appui il se laissa aller à une danse dont le rythme était donné par les chocs. Ce n'était pas une danse calculée mais une danse instinctive et primaire, elle était indescriptible et imprévisible. Bruce n'avait aucune notion de ce qu'il faisait, il changeait de position en fonction de la situation. De l'hélice à la contre attaque dans les airs ou bien de la coupole au saut périlleux, tout y passa jusqu'à ce que "The Legacy" n'entende plus rien. L'ouragan était fini et il avait ravagé bien des hommes.

                        Et c'est en se relevant que Bruce en reprenant son arme vit qu'il l'avait ravagé aussi. Il commençait à vaciller de plus en plus, peut-être du à l'excès de mouvement. C'était une théorie comme une autre mais la vérité était qu'il devait son état à Reale devant lui... Dans un minuscule moment de répit il se toucha le ventre et quand il sortit la main de sa veste, il vit du sang. L'adrénaline lui avait surement permis de ne rien sentir mais tout cela s'effondrait doucement... La douleur commençait à se réveiller, et son corps commençait déjà à vouloir se reposer...

                        D'un geste décontracté Bruce retira sa longue veste noire et sa chemise blanche maculée d'hémoglobine. Torse nu et blessé il regarda Reale... et les autres... la situation tournait à leur désavantage.

                        Combien de temps lui restait-il encore avant de succomber ..? Combien de temps leur restait-il avant d'être capturés ..? Pour se tirer de ce mauvais pas il fallait faire vite et bien. Pour la première fois depuis longtemps, Hurricane Carter se tenait devant un immense défi... Sans pour autant perdre sa fierté et sa hargne.


                        - Finissons-en !

                          "Pirates, la rue est cernée ! Déposez vos armes et vous ne serez pas confrontés à la peine capitale."

                          Comment ça cernée ? Ho oui ils sont partout y'a rien à faire on va pas y arriver ! La fin ? Non pas maintenant c'est techniquement impossible ! Alors, la prison ? Non plus plutôt mourir içi ! Euh .. c'est con ce que je viens de dire parce que je viens justement de dire que mourir ici serait impensable. Bref tu dérape là Kobby ! Le vieil homme à la voie portante semblait diriger toutes cette troupe de soldats.

                          Encore une fois la piraterie me rattrapais, la dernière fois c'était durant cette recherche de l’œuf de Pandora et maintenant je me retrouve entouré par je ne sais pas combien d'agent du gouvernement. Si je continue je vais pas m'en faire des amis, le gouvernement de toutes façon je ne l'aime pas donc au pire ça ne fera que arranger notre relation tant attisé par nos visions du monde.

                          On sait tous de nos jours que pour survivre en paix il faut faire partit des plus fort ou même être le plus fort, j'avais depuis tout petit pour but de trouver toute les plantes du monde entier c'est pourquoi je me devais d'aller sur GrandLine ou même le nouveau monde. Une partie de plaisir que me menais à devenir un des plus grand pirates du monde ainsi j'avais un deuxième but " devenir le pirate le plus grand " .

                          C'était un peu débile de ma part sachant que je n'avais aucune force physique ou aptitude aptes à me faire monter aussi haut. Après tout j'étais encore jeune et je veux vivre ma vie au maximum, c'est pour ça que pour l'instant ce manque de "force" ne me dérange pas. Bon revenons au champ de bataille, bah que dire toujours pareil quoi on est tous les quatre enfermer dans un cercle humain. Le pirate à décidé de se battre, mais je sais très bien que là je ne peux rien faire.

                          J'ai plus le choix ! On est tous dans la mouise et si on combat soit on mourra soit on se fera attraper. Je fonça donc sur un marin qui ne nous regardaient plus et qui fut surpris de me voir fasse à lui. Mon couteau lui transperça la peau, je sentis sa peau se fissuré dans ma main de même par son bruit glauque. Enfin il y avait une brèche, tous me fixait et me visaient avec leur fusil quand je cria :

                          " - COURREZZ !!! ON PEUT PAS Y ARRIVER !!! COURREEZZZZZ ..."

                          Je tourna les yeux à la foule imposante, je me faisais tirer dessus mais aucune balle me toucha. Je pensais au sort de mes deux nouveaux amis ça m’ennuyais beaucoup de devoir les laisser, mais je devais absolument survivre ! Qui aimait mourir ? Peu de gens je crois ! En tout cas pas moi !


                          [HRP : Je suis vraiment désoler de terminer comme ça mais il faut vite clôturer et les idées ne me venait pas :/ ]





                                End?



                                « Les batailles. A quoi servent-elles ?
                                Puisqu'on crève tous un jour.»


                                  Mon combat s'annonce compliqué. Si je comprends bien la situation, je suis encerclée par des soldats armés jusqu'aux dents et pour compléter mon enfer un petit boss qui à une masse, une protection hors norme et une vitalité quinze fois plus importante que la mienne. Et moi ? Et beh moi, j'ai le bras en compote sûrement une côte fêlée et en plus de tout ça j'ai bousiller mes vêtements. Génial. C'est génial. J'ai l'impression d'être une souris qui s'est fait coincée par une bande de chats malfamés. A vrai, c'est pas qu'une impression, non ? Je devrais peut-être fuir ? Courir, le plus vite possible. Non. Il risquerait de m'attaquer par derrière, truc de lâche d'ailleurs.

                                  Le bras droit du vieux semble motivé et à me réduire en silence. Ou du moins, à m’assommer assez lourdement. Dans tout les cas, je dois survivre. Oui, je resterais en vie. Je suis trop jeune pour mourir, hein ? Hein ? Rah ! Pourquoi je suis venue dans cette maudite ville ! Pourquoi je me suis rendue à ce foutu concert ? Pourquoi je suis me suis engagé dans ce putain de combat !? Je fais toujours les mauvais choix ! Je ne suis pas faite pour vivre peut-être ? A force de me tromper dans mes décisions, je devrais l'avoir compris, non ? J'en ai marre ! Marre d'être faible ! Marre de ne pas contrôler mon destin ! Et puis zut à la fin ! Je veux être maître de ma destiné. Je veux vivre et donc j vivrai.

                                  Je relève la tête. Mon front est rempli de sueur et de mes cheveux coulent des gouttes de sang. Berk, un bon bain s'impose. Je pointe mon arme vers l'homme qui se tient en face de moi. Je ferme les yeux cinq secondes. J'imagine. Je m'imagine. Je m'imagine pleine d'énergie, en train de gagner. Je tire une fois. Il s'approche de moi. Je m'éloigne en courant. Je me déplace le plus possible. Je tire tout le temps aussi. Pourquoi n'attaque-t-il pas ? Pourquoi n'attaquent-ils pas ? Aucun d'entre eux n'essayent de m'arrêter. Je ne comprends pas. Ou alors... Ils veulent m'avoir à l'épuisement ! C'est ça. Je m'arrête, de toute façon je suis à bout de force. Je sens quelque chose remonter en moi. Je passe ma main sur ma bouche, je l'asperge de sang. Je suis tant blessée que ça ? La blessure sur mon ventre s'est rouverte... Je vois … Malgré tout mes tirs, je ne l'ai même pas égratigné. Il se tient toujours debout. Intact.

                                  Je vais perdre. Il n'y a aucune lueur d'espoir. Il n'y a pas la moindre de chance. La petite étoile qui veille sur moi d'habitude doit être en train de dormir, pourtant la nuit les étoiles ne sont-elles pas censé rester éveillée ? C'est à y perdre sa logique … Je lève les yeux au ciel. J'attrape ma lèvre inférieur entre mes dents. Je baisse les paupières et relève le menton. Une légère brise vient s'amuser avec mes cheveux. Que dois-je faire ? Je ne sais pas quoi faire. Me rendre ? Comme un petit toutou sympathique ? Parlant de chien, où est passé le clébard qui me suit depuis Kage Berg ? Ça serait cool qu'il vienne, comme quand il m'a sauvé la bas. Pouah...

                                  Je me reprends. Aller  Yûna ! Colle lui la raclé de sa vie ! Je recharge mon arme, et me remet à la charge. Je cours, les soldats qui couvre le semi-boss ne sont plus que des traits flous, je ne perçois que l'homme que j'affronte. Continuant de tirer je n'ai pas vu son premier coup. La masse m'atteint de plein fouet. Je sens mon corps tomber. Ma tête heurte violemment le sol. L'enflure ! Je pose mes paumes à plat et de toutes mes forces, me relève. Je continue ma course folle. Ma tête me fait mal. Je vois trouble, la terre semble trembler. Mes jambes flageolent. Mon pied droit se prend contre un petit cailloux qui était au mauvais endroit au mauvais moment. Je m'écroule de nouveau. Je n'arrive pas à me relever cette fois ci.

                                  Ma tête est aplatie contre le sol pavé. Je peux voir mon arme, tombée quelques centimètres plus haut. Je peux voir aussi l'homme s'approcher de moi. Non ! Je rassemble mes forces pour me relever, en vain. Il est de plus en plus près. Je ne sais comment, mais je me redresse, comme je peux. Assise les jambes partant de chaque coté, j'essaye d'attraper mon arme. D'un coup de pied, il la fait valser au loin. Et merde. Je suis foutue. J'ai peur. Vous pouvez pas imaginer à quel point j'ai peur. Enfin si, peut-être. Mon corps entier est comme un tremblement de terre, bien qu'en sale état il continue de trembler. L'homme s'accroupit en face de moi, me murmure quelque chose qui ne parvient pas jusqu'à mes oreilles. Je le regarde avec tellement de haine. Je bouge mon bras gauche, enfin non ma main, et l'envoie le plus fort possible contre la joue de l'homme de loi. Sauf que mon geste est stoppé par une main inconnue attrapant mon avant bras. Merde … C'est la fin, hein la petite voix ? Ça y ressemble bien. Au loin, j'entends l'homme aux cheveux hirsutes qui nous hurle de nous enfuir. Malgré ma vision floue je distingue sa fuite.

                                  « -LÂCHE ! »

                                  Usant de mes dernières force, je lui crie ce que je pense et puis je tombe dans les ténèbres.

                                [ HRP : je suis désolée, c'est un peu court mais partant demain je suis en plein préparatif =/
                                Je précise que je me fais capturer ^^]
                              [je précise que Bruce m'a autorisé à "faire ce que je voulais de son perso" et que Yûna se rend]

                              Le combat se termine. Je m'approche tranquillement de l'homme à la chevelure sérieusement blessé, avec un léger sourire en coin. Je fais signe aux marins de le ligoter solidement, sans oublier de lui passer les menottes. Je me retourne, la fille s'est rendue elle aussi. Bien. Un sentiment de satisfaction m'emplit de joie, il me ferait presque oublier mes jambes qui menacent de céder sous mon propre poids. Alors que je prête plus sérieusement attention à mon état qu'aux pirates, le troisième comparse, encore libre de ses mouvements tue un marin qui s'est relâché, évite par miracle les balles et fonce dans une des maisons de l'étroite ruelle. Des marins le prennent en chasse mais il n'ira pas bien loin : Tuuk et Reale les suivent. Je fais le bilan du concert : quelques morts et blessés sont à déplorer. Aucun problème sérieux en somme.

                              Une confrontation rondement menée. J'espère pouvoir tirer quelque chose des pirates, mais j'en doute sérieusement. Je leur trouverai sûrement une utilité par la suite.

                              Tuuk et Reale cherchent toujours le dernier, cela devraient bientôt aboutir. Je fais mine d'être moi aussi capturé par les marins, sans me faire menotter, pour ne pas griller ma couverture car mon travail dans cette ville n'est peut-être pas encore fini. Je remets ma capuche pour qu'aucun de mes traits ne soit perçu par la population et suit les gardes qui se dirigent vers la ville haute, guettant le moindre signe de mon escargophone. [...]
                              La nuit ne rend pas la ville haute plus angoissante, je m'en aperçois à chaque bref coup d'oeil.
                              Elle est brillante, étincèle, chacune de ses facettes apparaît plus belle que la précédente. Haute en couleur et fourmillante d'activité, la seule imperfection semble être la mine renfrognée des différents passants. Ils s'écartent rapidement pour laisser passer les soldats nous conduisant dans les geôles du palais puis se remettent à commérer. Pathétique.
                              Nous entrons dans la résidence princière. Somptueuse, magnifique, mirifique. Rares sont les palais atteignant ce niveau de beauté ; je me réjouis de pénétrer dans ce lieu même si l'odeur de l'argent sale me donne envie de vomir tellement elle est présente. Cette ville est pourrie jusqu'à la moëlle et
                              son palais empeste tout la pompe humaine. Je pense rapidement à ma situation et me dit qu'un incident diplomatique éclatera si l'on apprend le but de ma venue en ces lieux.

                              [Musique d'ambiance : http://www.deezer.com/listen-10796159]
                              [Pour la relecture : http://www.deezer.com/listen-10796163]
                              (faire un copié-collé des liens, ne pas cliquer)


                              Les marins s'arrêtent devant de lourdes portes en fer. Les gardes écartent leurs hallebardes et les laissent passer. Je suis la petite troupe dans les caves du château. Nous nous enfonçons dans l'obscurité la plus totale. La fille s'agite, le sauvage semble s'en amuser. Seuls les bruits de pas des marins sur le sol boueux (écrasant parfois quelques os) et les couinements des rats rompent le silence absolu. On allume les torches et la prison apparaît enfin. Le sang a envahi le sol, des organes tapissent les murs des cellules et un tube digestif déroulé semble nous mener vers la future cellule des pirates. Certains marins vomissent, d'autres se précipitent en courant vers les lourds battants de fer.
                              Crrrrrrrrrrrrrrrr. Clac.
                              La grille du cachot se referme sur les pirates. Plusieurs marins se postent autour de la grille, armes à feu sorties. L'air lourd m'étouffe et je vacille légèrement. Ma vision se trouble quelques secondes, je peine à me maintenir debout et mes jambes me lâchent. Je m'écroule mais un marin m'attrape de justesse avant que je ne m'écrase. [...]
                              Quelques secondes passent et je reprends mes esprits. Un colosse arrive vers nous, je le fixe, il ne s'intéresse pas à moi. Il poste ses propres gardes autour du cachot en prévision d'un interrogatoire, donne quelques ordres et se présente. Georg Braf. Gardien en chef de la prison souterraine de Goa. Une prison peu célèbre, un dirigeant réputé, et surtout craint. Drôle de paroxysme.

                              Que fait ici un homme comme lui ?

                              Plusieurs solutions me viennent à l'esprit et elles sont atroces pour les pirates. L'envie de faire souffrir en toute impunité me semble être sa motivation la plus probable. Connu pour avoir dirigé plusieurs forteresses, je l'ai déjà aperçu plusieurs fois lors d'enquêtes où je devais apprendre à mener les interrogatoires. Il se fait vieux lui aussi, mais son regard de fouine ne l'a pas abandonné.
                              Haut de deux mètres trente, son crâne rasé proprement éfleure le plafond du sous-sol. Il questionne assez rapidement le chef des marins :

                              "Quand puis-je commencer l'interrogatoire ?

                              Le sergent-chef semble un peu apeuré et me désigne du doigt, sans doute pour se débarrasser de Braf.
                              Il s'avance vers moi et me repose la question.
                              Driiiiiiiiiing.

                              -Maréchal, notre traque est sur le point d'aboutir.
                              -Parfait, ramenez-le dans les geôles du palais aussi vite que possible, réponds-je à Tuuk."



                              Tuuk s'avança dans une maison. Elle était une copie conforme du reste de la rangée qu'ils avaient investis quelques minutes auparavant. D'après les marins chargés du périmètre de sécurité entourant les habitations et la ruelle, rien n'y personne n'en était encore sorti (à part l'équipe conduisant la première vague de prisonniers). Toutes les maisons avait été fouillées pour retrouver le fugitif, les habitants contrôlés puis évacués dans la ruelle adjacente mais le pirate restait introuvable.
                              Très peu personnalisée, la famille qui vivait à l'intérieure devait être plutôt pauvre : les rares éléments de décoration étaient de modestes cadres fixés dans les interstices des murs de pierre. Une lampe éclairait la pièce principale. Tuuk quitta la maison en maugréant audiblement quelque chose comme "l'est pas là, comment j'vais faire pour l'trouver". Puis il rejoignit Reale qui était lui aussi ressortit dans la rue.
                              Il lui fit quelques signes bref puis ils foncèrent à l'intérieur de la maison des pauvres. Ils la fouillèrent activement et découvrirent l'homme caché dans un coin. Il avait commencé à casser un mur porteur pour que la maison s'écroule et que le tohu-bohu causé lui permette de s'échapper.


                              Voilà voilà, donc je pars en vacances dans deux jours, je pense que l'on peut raisonnablement dire que tu es capturé et emmené en prison avec tes deux compères. Si tu souhaites quand même continuer le rp, j'ai laissé assez d'ouverture dans le mien pour pouvoir continuer bien plus que décemment, mais il faudra attendre deux semaines. J'espère ne pas t'avoir forcé la main pour ta position mais c'était le seul moyen pour qu'il n'y ait pas de grosbill donc voilà :S