Hōōtsuki Kagūtsuchì
• Age : 24 ans (née le 11 Août 1604)
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Soldat de la marine.
• Groupe : Marine (possibilité de changement par la suite)
• But : Désir de protection envers les citoyens de toutes les mers.
- Veut contribuer à rendre un monde plus juste.
- Devenir une samouraï reconnue de tous pour que son clan soit fier d'elle.
- Retrouver un certain uluberlu et le ramener par le colback.
• Équipement : Un katana et un Wakizashi.
• Parrain : Yukimura , le truc qui vous sollicite souvent !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nope, c'est un nouveau compte... Tout beau, tout propre!
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ... (Ch'uis pas une balance 8D)
Codes du règlement : [hide*]ça mange pas d'pain ![/*hide]
- Veut contribuer à rendre un monde plus juste.
- Devenir une samouraï reconnue de tous pour que son clan soit fier d'elle.
- Retrouver un certain uluberlu et le ramener par le colback.
• Équipement : Un katana et un Wakizashi.
• Parrain : Yukimura , le truc qui vous sollicite souvent !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nope, c'est un nouveau compte... Tout beau, tout propre!
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ... (Ch'uis pas une balance 8D)
Codes du règlement : [hide*]ça mange pas d'pain ![/*hide]
Description Physique
Vous n’avez pas les mots, vous l’admirer un instant alors qu’elle passe humblement à côté de vous la tête haute et le regard bien ancré devant elle. Son regard croise le vôtre quelques secondes et pas une fois elle n'a baissé les yeux peut lui importe si vous être amiral, simple soldat ou roturier. Cependant, c'est un regard profond, qui semble vous considérer avec respect et elle penche légèrement la tête tout en continuant sa route. Elle vous paraît frêle, ses autours dissimulent sa fine silhouette et vous donne une impression de fragilité. Mais ne vous reposez pas sur vos impressions, vous seriez surpris de l'énergie qu'elle peut déployer pour vous prouver qu'elle est tout sauf une brindille en papier mâché. Mais croyez le ou non, elle est en bonne santé, ni trop maigre ni trop forte. Elle n’a pas l’air bien grande et peine à dépasser le 1m70.
Il lui arrive parfois de porter des getas qui lui permettent de gagner quelques centimètres, mais uniquement si elle n’est pas en mission, car ce type de chaussures traditionnelles n'est pas adapté à son uniforme de marine et à leur étiquette trop sérieuse. Et puis, il faut pouvoir courir avec ces choses-là. Mais avec un peu d'imagination, un kimono, des getas en bois le tout recouvert par un long manteau de haut gradé… Le rendu pourrait bien s’accorder, vous ne trouvez pas ? Patience, ce type de vêtements n’est pas encore accessible à notre demoiselle. Il semblerait qu’il soit possible aux soldats de personnaliser leur tenue dès qu’ils montent en grade donc… Pour le moment, elle doit juste se contenter de la tenue de base d’un soldat de seconde zone et récurer le pont ! Sur son temps libre, vous l'a verrez davantage avec un kimono, qu’avec son uniforme. Et Dieu sait que ce style lui va beaucoup mieux qu’un ensemble tout blanc et mal coupé qui peine à la mettre en valeur. Au moins son peu de poitrine ne risque pas de déformer son haut d’uniforme, c’est déjà ça. Mais qu’elle soit en service ou de repos, elle ne se sépare JAMAIS de son katana et de son Wakizashi, ses armes de prédilection. Ses tenues sont toujours impeccablement portées.
Son uniforme va de paire avec sa peau, jugée trop pâle par certains de ses collègues. La samurai doit faire attention, car un coup de soleil est vite arrivé si elle s'expose trop et sans protection. Sa chevelure n’est pas en reste puisqu’elle est presque aussi blanche que sa peau. Elle en prend grand soin et les laisse pousser. Ils sont très souvent coiffés pour dégager son visage et sont raides. Il est rare de les voir détachés parce qu'elle tient à avoir une coiffure aussi impeccable que sa tenue. Elle semble aimer se faire des tresses et elle porte également une frange qu’elle place légèrement sur le côté. À force de les coiffer comme ça, ses cheveux blancs ont pris le pli ! Il y a également deux longues mèches de cheveux qui encadrent son visage, bel entre deux entre la frange et le reste de sa chevelure. Ces dernières terminent leur course au niveau de son cou délicat pour laisser place aux mèches plus longues habillant son dos. Elle accessoirise souvent ses coiffures de breloques ou baguettes. C’est un des rares écarts qu’elle s’autorise à faire même pendant ses missions. Elle passe du temps à les brosser et apprécie la douceur, résultat de l'attention quelle porte à son rideau immaculé.
Son visage est adorable, on dirait presque encore une enfant avec ces grands yeux rouges. Tantôt rieurs, tantôt sévères, ses pupilles sont habillés de long cils. Ses sourcils sont assez fins tout comme les traits de son visage. Sa bouche, son nez et son menton suivent la même voie, histoire de ne pas dénaturer l’harmonie de sa bouille. Sa physionomie ne laisse aucun doute quand à ses origines. Elle ne porte ni tatouage, ni piercing, car elle est persuadée que ça sera inesthétique sur elle.
En revanche, elle peut tolérer les cicatrices, car elles peuvent être une preuve d'un rude combat mené contre l'ennemi. Elle en porte une dans le dos dont elle n'est pas fière mais l'assumera si vous avez l'occasion de la voir. Elle a également une fine cicatrice au dessus de son sourcil qu'elle dissimule avec sa frange.
Vous l'imaginez avec quel timbre de voix ? Elle aurait pu glisser quelques mots à votre encontre tout à l'heure, quel dommage qu'elle vous ai salué de la tête. Vous auriez découvert qu'elle est aussi dure que la pierre... MAIS NON, JE RIGOLE! Sa voix est douce. Encore heureux, nous évitons de nombreux traumatismes auditifs.
Il lui arrive parfois de porter des getas qui lui permettent de gagner quelques centimètres, mais uniquement si elle n’est pas en mission, car ce type de chaussures traditionnelles n'est pas adapté à son uniforme de marine et à leur étiquette trop sérieuse. Et puis, il faut pouvoir courir avec ces choses-là. Mais avec un peu d'imagination, un kimono, des getas en bois le tout recouvert par un long manteau de haut gradé… Le rendu pourrait bien s’accorder, vous ne trouvez pas ? Patience, ce type de vêtements n’est pas encore accessible à notre demoiselle. Il semblerait qu’il soit possible aux soldats de personnaliser leur tenue dès qu’ils montent en grade donc… Pour le moment, elle doit juste se contenter de la tenue de base d’un soldat de seconde zone et récurer le pont ! Sur son temps libre, vous l'a verrez davantage avec un kimono, qu’avec son uniforme. Et Dieu sait que ce style lui va beaucoup mieux qu’un ensemble tout blanc et mal coupé qui peine à la mettre en valeur. Au moins son peu de poitrine ne risque pas de déformer son haut d’uniforme, c’est déjà ça. Mais qu’elle soit en service ou de repos, elle ne se sépare JAMAIS de son katana et de son Wakizashi, ses armes de prédilection. Ses tenues sont toujours impeccablement portées.
- Description du katana:
Pour ce qui concerne la ligne de trempe de la lame (Hamon), elle est représentée par des ondulations régulières. La lame est décorée des kanjis qui composent le nom de famille de notre apprentie samouraï, nul besoin de rajouter d’autres fioritures, il y en a bien assez sur le fourreau ! Ce dernier est en bois de magnolia, recouvert d’une peinture qui lui donne un aspect laqué et brillant. C’est un bois régulièrement utilisé, car il est résistant à l’humidité. Le sageo (cordelette pour l’attacher à la ceinture) est en coton, teinté en noir. Au bout du fourreau se trouve le kojiri, qui est une pièce de métal pour protéger le fourreau des éventuels chocs. Cette pièce est gravée d’un phœnix qui vole autour du fourreau, l’entourant de ses ailes et de son plumage. La poignée est protégée par un tissage de la même couleur et matière que le sageo. La taille totale du katana est de 110 centimètres, y compris avec la poignée !
- Description du wakizashi:
C'est une arme bien plus petite, idéale pour les combats dans les lieux clos et exigus. La taille de la lame ne dépasse pas les 60 centimètres. Son fourreau est en bois beige clair, peu décoré. L'aspect est usé, car c'est un artefact qui est utilisé depuis des années, mais la lame reste intacte. L'Hamon est formé aussi des ondulations, moins prononcées que sur le katana. Les gorges gravées sur la lame sont assez profondes pour alléger la lame et pour faciliter l'écoulement de liquides le long de celle-ci. Le cordon et le tressage sont en coton, de couleur marron.
Son uniforme va de paire avec sa peau, jugée trop pâle par certains de ses collègues. La samurai doit faire attention, car un coup de soleil est vite arrivé si elle s'expose trop et sans protection. Sa chevelure n’est pas en reste puisqu’elle est presque aussi blanche que sa peau. Elle en prend grand soin et les laisse pousser. Ils sont très souvent coiffés pour dégager son visage et sont raides. Il est rare de les voir détachés parce qu'elle tient à avoir une coiffure aussi impeccable que sa tenue. Elle semble aimer se faire des tresses et elle porte également une frange qu’elle place légèrement sur le côté. À force de les coiffer comme ça, ses cheveux blancs ont pris le pli ! Il y a également deux longues mèches de cheveux qui encadrent son visage, bel entre deux entre la frange et le reste de sa chevelure. Ces dernières terminent leur course au niveau de son cou délicat pour laisser place aux mèches plus longues habillant son dos. Elle accessoirise souvent ses coiffures de breloques ou baguettes. C’est un des rares écarts qu’elle s’autorise à faire même pendant ses missions. Elle passe du temps à les brosser et apprécie la douceur, résultat de l'attention quelle porte à son rideau immaculé.
Son visage est adorable, on dirait presque encore une enfant avec ces grands yeux rouges. Tantôt rieurs, tantôt sévères, ses pupilles sont habillés de long cils. Ses sourcils sont assez fins tout comme les traits de son visage. Sa bouche, son nez et son menton suivent la même voie, histoire de ne pas dénaturer l’harmonie de sa bouille. Sa physionomie ne laisse aucun doute quand à ses origines. Elle ne porte ni tatouage, ni piercing, car elle est persuadée que ça sera inesthétique sur elle.
En revanche, elle peut tolérer les cicatrices, car elles peuvent être une preuve d'un rude combat mené contre l'ennemi. Elle en porte une dans le dos dont elle n'est pas fière mais l'assumera si vous avez l'occasion de la voir. Elle a également une fine cicatrice au dessus de son sourcil qu'elle dissimule avec sa frange.
Vous l'imaginez avec quel timbre de voix ? Elle aurait pu glisser quelques mots à votre encontre tout à l'heure, quel dommage qu'elle vous ai salué de la tête. Vous auriez découvert qu'elle est aussi dure que la pierre... MAIS NON, JE RIGOLE! Sa voix est douce. Encore heureux, nous évitons de nombreux traumatismes auditifs.
Description Psychologique
La jeune femme a tendance à croire n’importe qui. Pour elle, il est inconcevable qu’une personne puisse mentir et de ce fait, elle dira toujours la vérité aussi dure, soit-elle. Ce n’est pas le genre de personne à avoir sa langue dans sa poche, n’est pas du genre à tourner autour du pot et à aller droit au but. L’oiseau est polie, il est rare qu’une grossièreté sorte de sa bouche. Elle s’efforce de ne pas écorcher votre nom, ne supportant qu’on fasse l’inverse pour elle. Elle s’adressera rarement à vous en utilisant un sobriquet, ce privilège est réservé à ses proches ou de rares élus. En revanche, elle utilise souvent des suffixes à la fin de votre nom.
Elle ne dissimule pas ses sentiments et les exprime. De toute façon, impossible de cacher quoi que ce soit puisqu’elle est aussi lisible qu’un livre ouvert. Quand tu l’embêtes, c’est marqué sur sa trogne. C’est une demoiselle peu démonstrative en matière de gestes affectifs. Les câlins et bisous ? Ce n’est pas pour elle. Peu tactile, elle n’est guère enjouée à l’idée d’une accolade. Ses proches en sont bien sûr, exemptés, mais avec modération.
Du caractère, elle en a. Elle se force à garder une constance du mieux qu’elle peut, une femme samouraï doit rester digne et calme, mais elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Son éducation lui a permis d’être très cultivée. La culture élève l’âme dit-elle, apprendre quelque chose, c’est affûter la lame de son esprit. Elle est de nature ouverte pour ce qui concerne les gens d’une culture différente à la sienne et a rarement vu des personnes d’une ethnie différente. Mais elle est loin d’être hostile aux autres créatures qui peuplent la terre ou même les mers.
Quand elle aime faire quelque chose, elle ne le fait pas à moitié. Elle va s’y consacrer corps et âme, mener son objectif avec acharnement pour avoir des résultats escomptés. Elle ne se contente pas d’une finalité bâclée et cherchera toujours à faire mieux. Elle est très exigeante avec elle-même et n’en attend pas moins des autres, quitte à être sévère et dure avec eux ou elles.
Hōōtsuki n’a pas de sens de l’humour, étant très « Team 1er degré ». Elle ne rit pas beaucoup de manière générale et les farces ne l’amuse pas. Au moins, elle ne risque pas de voir des rides dû à un excès d’activité de ses zygomatiques. C’est une femme qui est très superstitieuse : imaginez qu’un plaisantin tente de lui faire une blague en faisant passer ça pour une malédiction… Oh, mon dieu, ce manant a creusé sa propre tombe.
Est-ce qu’il y a des trucs qui effraie notre jolie dame… Sûrement, je vous laisserais les trouver. Bon, je vous en donne deux : elle a peur du tonnerre et des grenouilles ! Qu’en est-il des insectes volants qui piquent ? Je ne me prononcerais pas à ce sujet. Pire que ça, elle aime les insectes. Quand elle était petite, il lui arrivait de jouer avec donc elle n’a pas peur du contact avec ces bestioles. Ses insectes préférés sont les scarabées et les lucioles. Elle aime les papillons, mais les jugent trop fragiles.
En plus d’adorer lire et étudier, c’est une personne qui est très manuelle. Ainsi, elle a appris grâce à sa mère à tisser, coudre ou même broder. Elle a appris à utiliser un métier à tissu pour confectionner divers tissus et elle a déjà confectionné des kimonos avec sa mère. Il paraît qu’elle brode elle-même les armoiries de son clan sur ses vêtements ou ceux de sa famille. Notre oiseau aime la musique traditionnelle et appris à jouer du Shamisen et du Yamatogoro qui sont tout les deux des instruments à vent.
C’est une alcoolique ! Mais non, je plaisante. Je vous l’ai dit précédemment, c’est une personne qui cherche à garder contenance : boire trop d’alcool mettrait à mal sa bonne conduite donc elle n'en abuse pas. Elle apprécie le bon saké. En parlant de boisson, Hōōtsuki raffole du thé, infusions ou autres boissons chaudes. Elle a été initié à la cérémonie du thé, une coutume de chez elle aussi naturelle que la respiration sous l’eau chez les Homme-poissons. Ses mœurs sont très inspirées au peuple nippon, mais ça, vous vous en êtes douté non ?
Est-ce que je dois réellement vous rappeler que tout ce qui touche de près ou de moins, les katanas et autres armes blanches, intéresse notre samouraï ? Non. C’est limite sa passion n°1 : elle s’entraîne d’arrache-pied pour se perfectionner, son intérêt pour les autres va souvent de paire avec leur maîtrise des armes blanches. Elle admire les grands combats qui se sont illustrés par de beaux faits d’armes et les sait reconnaître une bonne lame quand elle en voit une. 50/21/12 : mais qu’est-ce donc ? Un épéiste saura vous répondre. Hōōtsuki aimerait pouvoir contempler le plus de lames possibles, les considérant comme de vrais trésors historiques. Un amateur d’art squattera les musées de sa ville. Pour la demoiselle, c’est la même chose concernant les « Wazamono ». Ces lames ont forgé la réputation de leurs possesseurs, elle espère pouvoir en devenir une future détentrice. Ce n’est pas le sabreur qui choisit sa lame, mais le sabre qui choisit le sabreur. Alors il va falloir patienter un peu : Tequila Wolf ne s’est pas faite en un jour hein ?
Notre jeune femme est quelqu’un de loyal. Puisqu’elle ne cherche pas mentir à autrui, elle en profite pour respecter chaque engagement pris, fidèle à ses principes. Elle est aussi très protectrice, voir un peu trop et ça peut vite être étouffant. Vous pouvez demander à son petit frère si vous souhaitez un témoignage. C’est à se demander si des fois, elle ne serait pas un peu chiante sur les bords. Mais pardonnez-lui s’il vous plaît. Je vous assure que c’est une personne respectable. Elle est certes un peu vieu-jeu, mais gentille quand même.
Biographie
« Prenez place messire, laissez-vous tenter par cette modeste représentation avec un humble rafraîchissement offert par la maison… Bien. »
Vous êtes assis parmi d’autres convives autour d’une table généreusement garnie de mets et ornements en tout genre. Tout indique que vous allez passer une bonne soirée. Il y en a même certains qui commence à garnir leur Kiseru de kizami (tabac coupé aussi fin que des cheveux) ou que sais-je… De marijuana pour vraiment se mettre dans l’ambiance.
Les premières notes du Shamisen retentissent dans l’habitable et rapidement les regards se portent sur une silhouette fine d’une femme masquée vêtue d’un hômongi en soie rouge carmin (C'est une sorte de kimono). D’autres nuances, d’autres couleurs viennent habiller le tissu avant d’être agrémenté par des motifs floraux tissés à la main avec un fil doré. Mais ça, les convives ne le savent pas. La silhouette a soigné sa présentation, portant même un masque traditionnel d’oiseau pour que les invités se concentre sur l’instrument à cordes et sa mélodie. L’histoire peut être racontée !
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Vous êtes assis parmi d’autres convives autour d’une table généreusement garnie de mets et ornements en tout genre. Tout indique que vous allez passer une bonne soirée. Il y en a même certains qui commence à garnir leur Kiseru de kizami (tabac coupé aussi fin que des cheveux) ou que sais-je… De marijuana pour vraiment se mettre dans l’ambiance.
Les premières notes du Shamisen retentissent dans l’habitable et rapidement les regards se portent sur une silhouette fine d’une femme masquée vêtue d’un hômongi en soie rouge carmin (C'est une sorte de kimono). D’autres nuances, d’autres couleurs viennent habiller le tissu avant d’être agrémenté par des motifs floraux tissés à la main avec un fil doré. Mais ça, les convives ne le savent pas. La silhouette a soigné sa présentation, portant même un masque traditionnel d’oiseau pour que les invités se concentre sur l’instrument à cordes et sa mélodie. L’histoire peut être racontée !
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Acte I : Kyoku no pureryūdo
Elle prend place en l’année 1604 au pays de Wa, plus particulièrement sur l’île d’Adokuni, noble terre où subsistent encore les samouraïs et leur volonté inébranlable malgré les siècles qui passent. La région maintient encore leur force de frappe grâce aux nombreux clans guerriers qui se sont établis au fil des générations, assurant leur suprématie par la force de leur lame. Pour maintenir ce fragile équilibre, les alliances et confrontations étaient monnaie courante pour maintenir le pouvoir en place ou pour se l’approprier.
Alors que le croissant de lune baignait le village d’une lueur bleutée aux allures fantomatiques, une petite fille voit le jour. Ses cris percent le silence, accompagné par le chant des grillons. Elle a été nommée Hōōtsuki . « Hoo » fait référence à Suzaku, le phœnix tiré de la mythologie chinoise. C’est aussi un symbole fort de la famille du côté paternel. Quant à « Tsuki », cette partie symbolise la lune, en référence à la nuit où elle est née. On ne pouvait rêver de meilleur prénom pour cette enfant. Hélas, pour le chant du phœnix, on repassera… Ce bambin a du coffre à en faire réveiller les voisins. Prions pour que les dieux lui soient favorables !
Asahì Kagūtsuchì est forgeron de métier et met son savoir-faire au service des samouraïs les plus puissants de ce pays. Hìmekō Kagūtsuchì (née Hanataba), est quant à elle une femme qui passe le plus clair de son temps à tisser des kimonos pour les proposer aux nobles comme aux classes moyennes. Nos deux individus sont loin d’être de simples prolétaires puisque leurs habilités respectives ont été reconnues par les grands de ce pays. Asahì est issue d’un des 7 clans fondateurs du pays et sa douce épouse ne fait pas partie de la noblesse, étant issue d’une famille de commerçant. Leur union a vivement été contestée et Asahì décide de renier sa famille pour épouser sa belle et fonder une grande famille. Malheureusement pour notre couple, ce dernier semble avoir du mal à concevoir une progéniture. Si bien que quelques années se sont écoulées avant qu’un heureux évènement ne pointe le bout de son nez. De ce fait, la grossesse a été étroitement surveillée pour veiller à son bon déroulement. Bien heureux d’avoir un enfant, le père fut d’autan plus ravi de constater que sa fille ressemble à sa mère hormis ses yeux rubiconds qu’elle a hérité de lui. Qu’a-t-elle hérité de plus ? L’avenir nous le dira.
Son enfance a été heureuse. Choyée par sa mère et gâtée par un père gaga de sa fille, Hōōtsuki n'a manqué de rien. Son éducation n’a pas été négligée et rien n’a été laissé au hasard pour faire faire d’elle une femme instruite. Elle n’a pas eu besoin de côtoyer les établissements scolaires du peuple puisqu’elle a bénéficié d’enseignements à domicile tout comme le fils unique d’un ami de la famille : Akaashì Sūgìtawa. Son père, Shūjìn Sūgìtawa est un puissant samouraï et il n’est pas rare que son nom soit évoqué quand on parle du forgeron et inversement.
Elle a ainsi appris une multitude d’arts et de connaissances pour compenser l’absence de scolarité. Lire, écrire et compter, c’est la base. On y ajoute également de la couture, de la calligraphie, maîtrise d’instruments, et d’autres cours visant à faire d’elle une femme, une future épouse accomplie. La fillette s’est intéressée à la voie du sabre à force d’observer Akaashì s’entraîner, cherchant à imiter celui qu’elle considérait comme son grand frère. Lorsqu’elle a demandé à ses parents la permission d’apprendre à manier le sabre, ça les a beaucoup surpris, mais cette requête les ravit. Elle a sorti en guise d’argument qu’elle souhaite faire honneur à la famille de sa mère en suivant une voie similaire à ces derniers. Son père lui a donc offert un Wakizashi en attendant de lui forger un plus grand katana rien que pour elle. La voie commence à se dessiner pour l’oisillon.
Ravie de la nouvelle, elle a donc commencé à s’entraîner avec Akaashì qui accepta de la former au sabre avec grand plaisir. Hōōtsuki a grandi avec ce garçon et cette opportunité renforce encore plus leur lien. Elle finit par le considérer comme le grand-frère qu’elle n’a jamais eu et l’aîné ne semble pas mécontent de cette appréciation. Malgré son manque d’habilité au sabre, la fillette ne se décourage pas et redouble d’efforts pour espérer rattraper son frère, son ami, son mentor. Elle n’est qu’au tout début d’un long apprentissage et déjà une certaine vélocité se dégage de sa frêle silhouette. Bon ne rêvez pas, elle n'a jamais remporté la moindre bataille contre Akaashì qui est loin de la ménager lors de l'entraînement.
Un soir, elle revient d’un entraînement et passe par la forge de son père. Attirée par les lueurs orangées et le bruit de métal qui se fait entendre à quelques mètres de là, elle décide de l’observer en plein travail sans le déranger, restant à bonne distance pour ne pas être une source de danger pour les personnes y travaillant. Voir son père travailler le métal chauffé à blanc l’a beaucoup impressionné au point de proposer son aide par la suite, pour en apprendre davantage sur cet art. Au fil du temps, elle a commencé à voir les katanas comme une sorte de bijou, taillé par la force et l’huile de coude. C’est donc tout naturellement qu’elle a commencé à s’y intéresser de part sa famille, mais aussi grâce à Akaashì. Elle décide donc de consacrer plus de temps pour apprendre à travailler aux côtés de son père, fascinée par cette habilité qui a fait sa renommée. Autan rajouter une couleur de plus à la palette de ses compétences. Elle participe directement à la création de son katana que lui offrira son père par la suite. C’est une belle lame qui a nécessité beaucoup de temps pour sa conception afin d’obtenir quelque chose de qualitatif.
Elle nourrit un souhait inavouable : c’est d’être reconnue comme une fière guerrière par les grandes familles de samouraïs. Ses parents lui ont compté l’histoire de leur union et intérieurement, Hōōtsuki souffre de cette séparation avec la famille de sa mère. Elle aurait aimé les connaître et grandir elle aussi parmi des samouraïs. Elle s’est dite que si elle arrivait à s’illustrer avec de beaux faits d’armes, elle sera acceptée parmi eux, comme un membre du clan à part entière. Mais bon pour le moment, c’est à peine si on les calcule suite au mariage de leurs parents. Savent-ils qu’au moins, il y a un môme qui souffre dans son coin ? Heureusement que la petite à ses parents et Akaashì pour atténuer cette peine. Concernant la famille du côté d’Hìmekō, ils sont peu nombreux. Elle n’a ni cousins, ni oncle ou tante… Juste deux pauvres vieux qui ne devraient plus tarder pour passer de vie à trépas, mais des vieux sympas !
Diantre, j’ai oublié de vous annoncer qu’entre temps, un nouvel enfant est né, lorsque notre oisillon a passé le cap de ses 11 ans. Hōōtsuki ne pensait pas qu’un jour elle aurait l’occasion d’avoir un petit frère ou une petite sœur. Alors forcément, elle a accueilli la nouvelle avec joie tout comme ses heureux parents. C’est un joli petit garçon qui ressemble beaucoup à son père, cheveux blonds, mais portant fièrement les yeux bleus de sa mère. Il est né le 20 mars 1615 lors d’une éclipse solaire, ses parents ont décidé d’ajouter le mot « Taiyō » qui signifie « Soleil » au préfixe « Hōō » (Phoenix). Un oiseau de jour et un oiseau de nuit. La Lune passant devant le Soleil pour camoufler le monde son éclat. Une belle signification faisant référence à l’aînée qui sera toujours proche de son petit frère quoi qu’il arrive. Soit les parents aiment l’astronomie, soit ils manquaient d’inspiration...
Alors que l’oisillon revêt le plumage de l’adolescence, un conflit éclate au sein de la famille Sūgìtawa en lien avec un autre clan d’Adokuni. Quand Hōōtsuki a appris que son frère de cœur a pris les armes pour défendre son père, la jeune fille s’est armée de ses lames pour aller combattre à ses côtés sans se poser de question. Hors de question d’être laissée en arrière, sinon à quoi aurait servi ses années d’entraînement ?! C’est encore un de ces règlements de compte qui pimente la vie sur cette île, une quête de pouvoir et une soif de sang qui pourrit le cœur des guerriers. L’affrontement qui divise les troupes fait rage et des corps tombent des deux côtés. Malheureusement l’homme au cœur du conflit, Shūjìn y trouvera le salut malgré un acharnement de ses alliés pour assurer sa suprématie. Les deux jeunes guerriers qui ont vaillamment combattu ont survécu, mais leurs blessures les obligent à un long repos. Hōōtsuki conservera une cicatrice au-dessus de son sourcil, là où se trouvait sa frange. Bon, plus qu’à laisser repousser pour la cacher.
Suite à ce conflit, la jeune fille a veillé sur son ami et s’est occupée de ses blessures en l’accueillant quelque temps dans son domicile familial. Il valait mieux le cacher vu comment les choses s’étaient déroulées. Mais que deviendra-t-il quand il sera de nouveau sur pied ? Une fois qu’il a repris connaissance, elle lui tient au courant de la situation assez précaire pour les partisans de Shūjìn. Un clan qui avait prêté main forte au père d’ Akaashì se retrouve en partie exilé. Il est donc possible qu’il subisse le même sort, à moins que ses ennemis décident de l’exécuter pour annihiler la lignée Sūgìtawa afin d’éviter toutes représailles de sa descendance. En plein désarroi, Akaashì sert sa petite sœur dans ses bras et la rassure pour arrêter ses larmes : il n’allait pas se rendre aussi facilement et opte pour un départ d’Adokuni afin de devenir plus fort avant de revenir leur botter l’arrière-train quand le moment sera venu. Fort heureusement, la famille d’Hōōtsuki avait des contacts pour pouvoir le faire quitter l'archipel, comme quoi, ça sert de faire partie d’une famille de commerçant. De plus, il comptait mettre sa force au profit des autorités, la Marine. Alors c’était l’occasion de s’en aller.
Il se fait discret jusqu’au jour J, laissant l’oisillon et ses parents gérer le reste. La première base de la marine se trouve loin, mais en partant d’Adokuni pour rejoindre Amakuza, si les conditions sont bonnes… Il pourrait quitter l'archipel pour rejoindre l'île la plus proche et trouver un moyen de rejoindre la base depuis cette île. Mais une fois hors de l'archipel, il ne pourra plus compter sur Hōōtsuki. Il pourrait rejoindre la base depuis cette île après une longue traversée de quelques semaines. Pourvu que le temps en mer soit clément. Le duo s’éclipse en plein milieu de la nuit pour rejoindre le port le plus proche où est amarré un navire marchant, chargé de l’escorter à Amakusa. Vêtus d’une cape, nos amis se dirent au revoir avant de laisser l’embarcation guider Akaashì vers une destination trop loin pour les yeux rubiconds de la jeune fille. Un jour, ils se retrouveront. Hōōtsuki a fait faire une carte de vie et l’a donné à son ami pour qu’il puisse la localiser. Elle en a fait faire une seconde dans le cas où c’est la jeune fille qui souhaite le retrouver. Cette séparation semble marquer le cœur de l’oiseau au fer rouge. De toute évidence, elle éprouvait des sentiments très fort ce jeune homme… Des sentiments à en faire pâlir Cupidon. Dommage pour notre piaf, elle ne lui en a jamais parlé.
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Acte II : Jojishi no hikae
Le temps s’est écoulé lentement, grain par grain. Une attente douloureuse pour l’oisillon devenu femme, qui a compté les jours depuis le départ d’Akaashì. Établir une communication via Denden mushi pourrait le mettre en danger puisqu’il est censé avoir disparu. Un pigeon voyageur peut-être ? Sombre ignare, il n’aurait pas survécu plus de 3 jours à voler au-dessus des eaux du Nouveau Monde. Donc la seule chose à faire et de patienter… Patienter jusqu’au jour où il sera suffisamment en sécurité pour ne plus craindre le courroux de ses ennemis. Mais l’oiseau est confiant puisqu’elle a conservé précieusement la carte de vie de l’homme qu’elle aime depuis maintenant des années. La carte est intacte, donc cette andouille se porte comme un charme. Hōōtsuki pouvait tout aussi bien prendre la mer pour le chercher, mais chaque chose en son temps. À force d’attendre et de vaquer à ses occupations, Hōōtsuki a passé la vingtaine.
Son petit frère a aussi bien grandi, rayonnant et débordant de joie de vivre. Si la nature l’a doté des attributs physiques majoritairement empruntés à son père, il a hérité des yeux de sa mère et de son caractère doux, calme et posé. Sa grande sœur a tenté de l’intéresser au maniement du sabre, mais malheureusement, il préféra les arts. Il est d’ailleurs très doué en chant et peinture. Bon dommage, Hōōtsuki aurait bien aimé avoir un compagnon d’entraînement. Cela dit, nos deux oiseaux s’entendent super bien. Il n’est pas rare que l’un joue du shamisen pendant que l’autre chante. Hōōtsuki se surprend à veiller sur lui, parfois même un peu trop. Mais que voulez-vous… Ce rayon de soleil, c’est le trésor de sa vie.
Les conflits sont toujours courants et l’oiseau veille au grain pour protéger les siens. Fort heureusement, les samouraïs n’ont rien à craindre de ce volatile, jugé encore trop faible. Mais ce climat d’insécurité ne rassure guère Asahì et Hìmekō qui envisagent sérieusement de quitter ces terres pour trouver la quiétude loin des batailles et des coups fourrés quotidiens. Ils ont longtemps discuté avec leurs enfants et si quitter sa terre natale chagrine beaucoup la blanche, elle reconnaît que ça serait une bonne chose. Au moins, ils n’auront plus rien à craindre. Le Nouveau Monde peut se montrer impitoyable à chaque instant, ils commencèrent à préparer le départ. La traversée s’annonce longue et périlleuse, mais ils relativisent en se disant que tout se passera bien. Hōōtsuki trouve en plus que ça serait l’occasion de retrouver l’autre-là en s’engageant aussi dans la Marine. Quant à Hōōtaiyō, ça ne le dérange pas du tout puisque ça lui permettrait de voir un peu du paysage. L’idée de voyager lui plaît beaucoup, il semble même être le plus pressé de partir afin de peindre de nouveaux paysages.
Il a fallu de longs mois de préparation à la famille pour planifier leur voyage. Passer par Amakuza n’est guère un problème, même financièrement puisqu’ils laissent tout derrière eux, revendant leur humble maison, ne conservant que leurs affaires, outils et souvenirs. La traversée fut longue, le climat affreux et ils ont oublié le nombre d’escales qu’ils ont faites avant de définitivement quitter le Nouveau Monde. Ils ont croisé du monde, des navires de toutes sortes et des gens aux ethnies diverses. Le plus jeune des enfants était ravi et chaque nouveauté méritait une esquisse si bien que ses cahiers furent vite tous remplis.
Nos autochtones ont longtemps discuté de l’endroit qu’ils allaient choisir pour s’y établir et tous se mirent d’accord pour choisir de partir à East Blue, plus particulièrement sur l’île Shimotsuki. Les parents n’y sont jamais allés, mais il paraît que cet endroit a jadis été fondé par d’anciens résidents de l’archipel de Wa, alors le décalage de culture sera sans doute moins flagrant. Mais le calme qu’il y règne ne risque t’il pas de les ennuyer ? Nous n’avons pas moyen de le savoir, vous avez cru que le narrateur est doté du haki de Katakuri-sama ou quoi ?!
Mais une fois les eaux tumultueuses, passées, les voilà arrivés vers un grand continent, faisant office de longue barrière rocailleuse. Hōōtsuki n’a pu s’empêcher de faire le rapprochement avec la Grande Muraille qui entoure les terres de Wa, ainsi donc… Il existait une barrière encore plus grande. D’après les badinages des gens du coin, on raconte qu’il y a une île sous-marine peuplée d’individus marins. Le jeune frère de l’oiseau a insisté pour y aller, mais malheureusement y accéder ne faisait pas parti du programme. De plus, il paraît que la tâche est ardue pour un navire s’il n’est pas équipé en conséquence. Bon bah prendre le thé avec des sirènes ça sera pour une prochaine fois. Ils ont fait escale sur une île réputée à la fois touristique et souvent empruntée par des pirates. Mais n’allez pas croire qu’ils se sont amusés comme des petits fous, c’était juste pour procéder à des réparations sur le bateau et aussi pour souffler un peu. Les parents ne se sont pas éloignés de l’embarcation, Hōōtaiyō a demandé à sa grande sœur de l’accompagner pour chercher de nouveaux carnets pour ses croquis. Trouver une boutique parmi les divers établissements maritimes, ça revenait à trouver une aiguille dans une botte de paille. Ils ont dû prendre une navette pour rejoindre une partie de l’île, nommée « Groove 78 ». Plus adaptées aux touristes, ils ont rapidement trouvé ce qu’ils cherchaient. Le plus jeune, ne se fit pas attendre pour dessiner les arbres du coin, ils en avaient jamais vu des comme ça. La plus grande veillait sur le plus jeune et ne le lâchait pas d’une semelle, la main constamment sur le manche de son katana. Ça serait con que des pirates s’en prennent à eux, il y a un commerce florissant et malsain et la bouille du petit pourrait intéresser les marchants d’esclaves. Mais bon de vous à moi, ils se seraient aussi tourné vers le garde du corps de ce microbe. Fort heureusement, personne n’est venu les embêter. On peut sans aucun doute remercier Hōōtsuki et son air morose. Ne lui jetez pas la pierre ! Elle se trouve en territoire inconnu, il ne faut pas relâcher sa vigilance. Mais elle pourrait se détendre un peu quand même. La dernière requête du petit frère et de passer faire un tour au parc. Vous imaginez bien que l’aînée était contre cette idée et qu’il valait mieux retourner auprès des parents. Devant l’insistance d’Hōōtaiyō, Hōōtsuki a contacté le chantier naval via ces escargots étranges pour converser avec ses parents afin de leur demander l’autorisation. Le parc est un peu plus loin du chantier, Hōōtsuki n’était pas enchantée à cette idée. Mais leurs parents leur donnent l’autorisation pour aller y faire une halte. De plus, ils n’auront probablement pas d’autre occasion d’y aller, alors autan en profiter ! Ils recommandent à l’aînée de faire bien attention au petit frère. La Lune regrette presque de ne pas écoper d’un refus, le Soleil est bien entendu ravi. Hōōtsuki se montre encore plus protectrice envers Hōōtaiyō, quitte à passer pour la reloue de service ce qui amuse beaucoup ce dernier. Malgré son côté tendu, l’aînée se surprend à apprécier cette escapade. Si elle devait nommer un stand favori, ça serait la grande roue, qui offre une vue magnifique sur le parc et les environs de l’île. À la fin de la journée, ils regagnent le chantier naval, en ayant pris soin d’aller chercher des souvenirs pour leurs parents. Lorsque ces derniers ont reçu leurs présents, Hōōtsuki souffle de soulagement. Finalement, tout s’est bien passé. Elle lève le nez et Hōōtaiyō lui tend un petit sachet en carton en lui faisant un grand sourire. Un log-pose ? Ha, c’est la chose qu’il a gagnée en jouant a attraper des petits poissons avec une épuisette en carton. Il a fait un carnage à ce jeu, c’est vrai. D’après lui, elle aura plus souvent l’occasion de voyager quand elle sera marine, elle pourra donc aller découvrir vers où il mène. Bon, elle aurait préféré une broche pour les cheveux, mais ce présent lui fit plaisir malgré tout. Mais quel idiot quand même.
Les voilà repartis vers leur destination, plus calme mais tout aussi longue. Pendant la traversée, Hōōtsuki à pas mal de fois observer la boussole qui indiquait une direction opposée à la leur. Un jour, peut-être qu’elle aura l’occasion de rentabiliser ce présent. Ha, revoilà Red Line. Ho, NON ! Cette montée ne dit rien qui vaille à la blanche, qui s’est cramponnée au bateau pendant que son petit frère attendait la descente avec impatience. Une descente terrible, qui n’a pas manquer de faire voir de toutes les couleurs à la jeune femme samouraï qui a cru que son âme avait quitté son corps sur le coup. Plus jamais s’il vous plaît…
Les voilà arrivés dans les blues, ces fameuses eaux calmes. Les mouettes semblent même accompagner le navire, planant tranquillement autour d’eux. On ne compte plus les navires qui ont servis de relais à leurs carcasses et leurs affaires, vous avez cru qu’un navire allait faire une traversée de la sorte ? Nan, il a fallu des « correspondances » si je puis dire. Hōōtaiyō ne tenait toujours pas en place, mais comment faisait-il celui-là ? Sûrement l’excitation à l’idée d’arriver enfin à destination. Une traversée qui aura duré 4 mois ou peut-être 5, Hōōtsuki avait un peu perdu la notion du temps. Mais lorsque le navire jette l’ancre dans le port de Shimotsuki, tous soufflèrent. Enfin.
Nagaya, c’est la ville où ils ont finis par poser le pied une fois le navire amarré au port. Autour d’eux, tout le monde semble très affairé comme si leur activité primait sur tout le reste. Ils s’établirent temporairement dans la zone le temps de s’adapter, mais aussi pour choisir leur lieu de vie final. Après tout, ils ne connaissaient pas les lieux. Mais rapidement, Asahì trouve une forge où il peut exercer son travail, dans la ville d’Honnoji. Sans plus attendre, la famille s’y installe et les autres membres de la famille ne tardent pas à trouver du travail pour éviter que les gens du coin ne les prennent pour des chômeurs oisifs : après tout, ils n’étaient pas là pour ça. Hìmekō ouvre une modeste boutique de kimono, régulièrement assistée par sa fille. Quant à Hōōtaiyō, notre petit couteau suisse des arts, il est encore jeune pour travailler et va à l’école. Mais sur son temps libre, il va aider ses parents ou propose des esquisses aux gens du coin. Plutôt débrouillard le gamin.
La plus grande, elle en est où ? Et bien elle a entendu dire qu’une base de la marine se trouve à Shimotsuki… Vous vous doutez bien qu’elle y est allé faire un saut pour s’y engager. Déjà parce qu’elle se voyait bien se mettre au service des citoyens mais aussi parce que ça lui permettrait de retrouver Akaashì, qu’elle croit déjà engagé. Bon après, il se peut qu’il soit dans une tout autre division hein ? Mais ils finiront bien par se croiser non ? Dans un premier temps, elle est allée s’inscrire à la garnison de Shimotsuki pour suivre une formation de deux mois afin d’être matelot dans un premier temps. Nous verrons après pour qu’elle évolue, mais chaque chose en son temps l’ami ! Devenir amiral ne se fait pas en claquant des doigts.
C’est au détour d’un changement de poubelle qu’elle tombe nez-à-nez avec une affiche chiffonnée tâchée de sauce tomate. Son sang se glace et la voilà qui fusille le portrait qu’elle a reconnu immédiatement. Elle avait entre ses mains une affiche de recherche, le truc réservé aux criminels. Mais pourquoi contemple t’elle le faciès de son ami Akaashì ? Ne devait-il pas être marine et non hors-la-loi ? Aucun doute, c’est bien lui, car elle reconnaîtrait son visage à coup sûr. Mais pourquoi ce nom est-il affiché, ce n’est pas comme ça qu’il se nomme…
« Sombre idiot… Dans quoi es-tu mêlé ? Je vais te récupérer par la peau du croupion. » Grogne t’elle
Informations IRL
• Prénom : Marie
• Age : 29 ! Mais chut...
• Aime : Le rp, photoshop, procrastiner et manger comme 4 et picoler comme un trou.
• N'aime pas : Les coupures internets, mes voisins et corona-san... Qu'il brûle en enfer celui-là !
• Personnage préféré de One Piece : Katakuri, la badassitude à l'état brut ! Mais aussi Shanks, Sabo, Ace... Merde je l'ai mis ou mon top 20 des perso préféré moi...
• Caractère : J'ai un caractère à chier, vous êtes prévenu. Tantôt guimauve, tantôt dragon. Mais ch'uis cool et ouverte d'esprit alors viendez me parler et jugez par vous même!
• Fait du RP depuis : Depuis mes 12/13 ans. Depuis j'ai bien évoluer. Heureusement car les rp de 3 lignes, ça va bien 5 minutes...
• Disponibilité approximative : Globalement bien disponible sauf imprevu IRL ou horaires scandaleux.
• Comment avez-vous connu le forum ? : L'autre zouave là.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Hōōtsuki Kagūtsuchì le Lun 15 Fév 2021 - 1:15, édité 45 fois