Y’a des jours où j’rêve vraiment de devenir amiral de la marine. T’as beau avoir tous pleins de responsabilités, mais on t’emmerde pas tellement. ‘Façons, tu dois forcement avoir des sous fifres pour faire le sale boulot à ta place. T’es au sommet des sommets en somme. Mais quand t’es qu’un simple officier de pacotille et qui plus est dans les Blues, les emmerdes, elles te collent sans une seule once de pitié aux baskets. Essayes de ne pas satisfaire les hautes strates et c’est le hara-kiri assuré. Pour ma part, j’étais l’un de ces officiers qui stagnaient dans les emmerdes. A peine avais-je fini d’effectuer une telle mission qu’on m’envoyait là où là, sans ne serait ce qu’un répit. J’étais parfois à bout, mais que pouvais-je dire d’autres ? Démissionner était chose mal vue déjà. Ce qui dans un sens déshonorerait ma longue lignée fidèle à la marine. Je n’imaginais pas les retombées sur mon pauvre père. Fuir n’était pas non plus une solution. Quand on est déserteur, on rentre automatiquement dans le collimateur du gouvernement. J’étais un peu trop jeune aussi pour prendre une retraite. Avec la trentaine, ce n’était pas du tout possible. Conclusion : J’étais presque fait comme un rat quand bien même certains dictons racontent que la vie est un choix. Qu’on me présente celui qui à pu dire ça, histoire que je lui imprime mon poing sur la joue.
Mais la vie d’officier de la marine, c’était pas mal parfois. Parce que quand bien même on t’envoyait ici et là, tu savais jamais vraiment sur quel boulot et sur quelle île t’allait tomber. Pour une fois, j’avais pratiquement rien à faire. Pour une fois je dis bien. L’ordre m’avait été donné de débarquer sur l’île d’Inu Town. Réputée pour ses campagnes et surtout ses sources thermales, on m’avait envoyé contrôler et superviser une petite caserne d’une vingtaine de marines là bas. Un boulot relativement facile. Selon les informations, le tout se trouvait dans la grande cité de Karnutes, très rurale comme je l’ai signifié plus tôt. C’était pas plus mal. J’aimais bien les campagnes en fait. Y’a de l’air non pollué, moins de monde, moins de pirates, plus de fermières aux gros nichons… Le fun quoi. D’ailleurs, j’me voyais entrain de taper une belle fermière bien en chairs dans une étable, pleine de blés. Le pied ! C’était tout de même un fantasme quoi. A réaliser, là bas où nulle part ailleurs. De plus y’avait des sources. Des sources. Pour le voyeur que j’étais, c’était assurément le paradis. Fallait p’être que je demande à ce qu’on me drafte là bas pour le restant de mes jours. J’n’aurais qu’à assurer la sécurité des populations, me faire aimer des locaux et me taper bon nombre de filles comme c’était pas permit. Ouais ouais. Avouez que c’est un bon plan.
Ma soudaine envie d’une vie paisible se conforta lorsque ma frégate accosta ladite île. Le peu de paysage que je pouvais admirer m’obnubilait déjà. C’était beau ! Prairie à perte de vue et soleil plus ou moins doux étant donné qu’on tirait vers le crépuscule. J’pensais même mentir à un moment sur mon séjour ici, comme quoi, fallait apporter d’urgentes améliorations à la base et tout et tout. On prolongerait bien ma mission ici et ce serait de bon augure. Y’a pas que les ripoux qui étaient machiavéliques. Je l’étais tout autant… Quand je le voulais. Mon accueil fut des plus chaleureux. Là, c’était le summum. J’pensais que les soldats ici allaient me poser des problèmes mais non, ils étaient tous aussi sympas. En fait, j’connaissais le caporal à leur tête. Un mec bien qui me respectait depuis que je l’avais aidé concernant une mission qui craignait. J’savais pas qu’il était ici… M’enfin, dans tous les cas et vu qu’il m’était presque redevable, ma tâche était ultra mais ultra facile. Jamais je n’aurais cru un tel jour arriver. Les Dieux ne m’oubliaient pas au moins. Et ça m’faisait rudement plaisir. J’voyais mon affectation provisoire ici comme des vacances. Et l’air qu’on me voyait afficher faisait rire plus d’un, tellement je souriais grossièrement comme un idiot. Ne m’en voulez pas. La vie de marine, c’est vraiment hard. Et j’me disais parfois que j’aurais mieux fait d’être un professeur en art plastiques ou en météorologie étant donné que j’affectionnais ces deux branches.
C’est pas tout ça, mais maintenant, fallait p’être visiter le coin, étant donné que j’avais fini de m’installer dans la petite caserne, une demi-heure après mon arrivée. Pour me repérer j’avais pris une carte de la ville et une bourde d’argent avant de m’aventurer dans la cité. La ville était peu égayée lorsque je m’y étais plongé. Un point en moins en faveur du coin. La cité devait avoir son lot d’avantages et d’inconvénients. J’aurais du m’y attendre. Le truc cool c’est qu’on me souriait a chaque fois que je passais étant donné que je marchais tranquillement, ma veste d’officier accrochée à mes épaules musclées. Les mains plongées dans les poches au bout d’un moment, j’avais fini par faire sortir un briquet et une clope. Au beau milieu d’une avenue. Mais alors que je comptais l’allumer tranquillement, on criait un peu plu loin au voleur… La même rengaine dans toutes les îles… Le voleur à priori, fonçait vers moi en bousculant des passants, l’air heureux de son méfait. J’sais pas s’il était aveuglé par sa cagnotte ou vraiment bigleux, mais il semblait ne pas m’avoir aperçu. De ce fait donc, j’avais pu lui flanquer un bon coup de genoux dans le bide une fois qu’il passait prêt de moi et tirait tranquillement ma première taffe en le regardant tomber et se manger le sol. Malgré l’air calme que la cité présentait, les « hourras » ne se firent pas attendre. Légèrement paumé, je souriais au monde qui venait à m’entourer pendant que mes fesses se posaient sur le dos du loustic que j’avais abattu. En ce moment, rien n’aurait pu alors gâcher ma popularité qui grimpait. J’avais trop la baraka…
Mais la vie d’officier de la marine, c’était pas mal parfois. Parce que quand bien même on t’envoyait ici et là, tu savais jamais vraiment sur quel boulot et sur quelle île t’allait tomber. Pour une fois, j’avais pratiquement rien à faire. Pour une fois je dis bien. L’ordre m’avait été donné de débarquer sur l’île d’Inu Town. Réputée pour ses campagnes et surtout ses sources thermales, on m’avait envoyé contrôler et superviser une petite caserne d’une vingtaine de marines là bas. Un boulot relativement facile. Selon les informations, le tout se trouvait dans la grande cité de Karnutes, très rurale comme je l’ai signifié plus tôt. C’était pas plus mal. J’aimais bien les campagnes en fait. Y’a de l’air non pollué, moins de monde, moins de pirates, plus de fermières aux gros nichons… Le fun quoi. D’ailleurs, j’me voyais entrain de taper une belle fermière bien en chairs dans une étable, pleine de blés. Le pied ! C’était tout de même un fantasme quoi. A réaliser, là bas où nulle part ailleurs. De plus y’avait des sources. Des sources. Pour le voyeur que j’étais, c’était assurément le paradis. Fallait p’être que je demande à ce qu’on me drafte là bas pour le restant de mes jours. J’n’aurais qu’à assurer la sécurité des populations, me faire aimer des locaux et me taper bon nombre de filles comme c’était pas permit. Ouais ouais. Avouez que c’est un bon plan.
Ma soudaine envie d’une vie paisible se conforta lorsque ma frégate accosta ladite île. Le peu de paysage que je pouvais admirer m’obnubilait déjà. C’était beau ! Prairie à perte de vue et soleil plus ou moins doux étant donné qu’on tirait vers le crépuscule. J’pensais même mentir à un moment sur mon séjour ici, comme quoi, fallait apporter d’urgentes améliorations à la base et tout et tout. On prolongerait bien ma mission ici et ce serait de bon augure. Y’a pas que les ripoux qui étaient machiavéliques. Je l’étais tout autant… Quand je le voulais. Mon accueil fut des plus chaleureux. Là, c’était le summum. J’pensais que les soldats ici allaient me poser des problèmes mais non, ils étaient tous aussi sympas. En fait, j’connaissais le caporal à leur tête. Un mec bien qui me respectait depuis que je l’avais aidé concernant une mission qui craignait. J’savais pas qu’il était ici… M’enfin, dans tous les cas et vu qu’il m’était presque redevable, ma tâche était ultra mais ultra facile. Jamais je n’aurais cru un tel jour arriver. Les Dieux ne m’oubliaient pas au moins. Et ça m’faisait rudement plaisir. J’voyais mon affectation provisoire ici comme des vacances. Et l’air qu’on me voyait afficher faisait rire plus d’un, tellement je souriais grossièrement comme un idiot. Ne m’en voulez pas. La vie de marine, c’est vraiment hard. Et j’me disais parfois que j’aurais mieux fait d’être un professeur en art plastiques ou en météorologie étant donné que j’affectionnais ces deux branches.
C’est pas tout ça, mais maintenant, fallait p’être visiter le coin, étant donné que j’avais fini de m’installer dans la petite caserne, une demi-heure après mon arrivée. Pour me repérer j’avais pris une carte de la ville et une bourde d’argent avant de m’aventurer dans la cité. La ville était peu égayée lorsque je m’y étais plongé. Un point en moins en faveur du coin. La cité devait avoir son lot d’avantages et d’inconvénients. J’aurais du m’y attendre. Le truc cool c’est qu’on me souriait a chaque fois que je passais étant donné que je marchais tranquillement, ma veste d’officier accrochée à mes épaules musclées. Les mains plongées dans les poches au bout d’un moment, j’avais fini par faire sortir un briquet et une clope. Au beau milieu d’une avenue. Mais alors que je comptais l’allumer tranquillement, on criait un peu plu loin au voleur… La même rengaine dans toutes les îles… Le voleur à priori, fonçait vers moi en bousculant des passants, l’air heureux de son méfait. J’sais pas s’il était aveuglé par sa cagnotte ou vraiment bigleux, mais il semblait ne pas m’avoir aperçu. De ce fait donc, j’avais pu lui flanquer un bon coup de genoux dans le bide une fois qu’il passait prêt de moi et tirait tranquillement ma première taffe en le regardant tomber et se manger le sol. Malgré l’air calme que la cité présentait, les « hourras » ne se firent pas attendre. Légèrement paumé, je souriais au monde qui venait à m’entourer pendant que mes fesses se posaient sur le dos du loustic que j’avais abattu. En ce moment, rien n’aurait pu alors gâcher ma popularité qui grimpait. J’avais trop la baraka…