Cela faisait maintenant deux jours que nos deux protagonistes bien connus avaient débarqués sur cette île dont ils ne connaissaient pas encore le nom. Les gens d'ici étaient plutôt d'un style refermé et ne lâchaient pas un seul mot de trop, comme si une force qui leur étaient supérieures les en eut empêché. Il y avait quelque chose de louche dans cette histoire et Kana avait bien envie d'en apprendre plus. Pour le moment, ils avaient établis leurs marques mais cherchaient encore un plan des terres. Apparemment les touristes n'étaient pas nombreux dans le coin. Ceci dit, ce n'était pas étrange aux vus de l'atmosphère environnante. Qui avait bien envie de mettre les pieds dans un coin où on vous regardait d'un air suspect dès que vous faisiez un pas ?
L'albinos et son jeune frère se levèrent en même temps. La jeune femme lâcha quelques berrys qui allèrent rouler sur la table où se trouvaient déjà deux verres vides, elle jeta ensuite un regard au patron du bar qui semblait simplement les voir s'en aller. Oui, ça changeait vraiment des «chers clients» à chaque phrase, au moins il n'y avait pas de chichis si on devait trouver un avantage. Les deux amis s'engagèrent dans une étroite ruelle. Il s'agissait maintenant d'aller faire un tour dans leur chambre d'hôtel afin d'aller se re-fournir en argent. Les informations allaient coûter cher mais les billets déliaient bien les langues.
Une fois arrivés devant l'auberge «Au joyeux trépassé», nom qui n'avait d'ailleurs rien de bien réjouissant, Hotaru poussa la porte un peu trop brusquement ce qui eut pour effet de la tirer de ses gonds et d'envoyer valser le pauvre bonhomme quelques mètres plus loin dans un vacarme assourdissant. Une des autres conséquences fut le débarquement en catastrophe de l'hôtelière qui s'égosillait déjà contre ces touristes qui se croyaient tout permis. La médecin la regarda avec un air tellement froid qu'elle s'arrêta immédiatement de piailler et se fit toute petite, se recroquevillant presque sous la table qui lui servait d'accueil. La pirate aida ensuite son frère à remettre la planche de bois en place et ils montèrent tous les deux dans la petite pièce que les gens d'ici nommaient «chambre d'hôtel».
Outre le fait que cette dernière soit totalement crasseuse et que des taches de gras constellaient la tapisserie, les lits étaient en fait des ballots de paille recouvert d'un drap en toile. Le confort n'était pas vraiment là mais le prix, lui, était digne d'une des meilleures suites, sur une autre île ceci dit. Pourtant, les voyageurs n'avaient pas vraiment eut le choix car c'était la seule auberge qu'ils avaient pu trouver dans la ville. Sans doute profitait-elle de ce monopole et des rares clients pour compenser les absents. Une fois les berrys sortis de leur cachette –la confiance les amis, la confiance- Suu et Ayami sortirent en trombe, affichant le même sourire que des gosses qui allaient enfin pouvoir mener l'enquête qui les emmèneraient jusqu'au trésor. Oui, avec l'âge la définition de trésor avait sans doute un peu tendance à changer.
La pluie s'était mise à tomber, rendant l'atmosphère du coin encore plus triste et grise, il était vrai que les pavés du sol devait beaucoup aider dans la notion de couleur mais tout de même ! Il y avait un endroit où les gens se réunissaient par un tel temps, un petit coin abrité pas très très loin. Si il y avait quelqu'un, ce serait le moment idéal pour le cuisiner sur ce qu'il savait. Après avoir couru pendant deux ou trois minutes, Kana et Hotaru y furent enfin. Il y avait bien une personne mais elle ne semblait pas d'ici elle non plus.
L'albinos et son jeune frère se levèrent en même temps. La jeune femme lâcha quelques berrys qui allèrent rouler sur la table où se trouvaient déjà deux verres vides, elle jeta ensuite un regard au patron du bar qui semblait simplement les voir s'en aller. Oui, ça changeait vraiment des «chers clients» à chaque phrase, au moins il n'y avait pas de chichis si on devait trouver un avantage. Les deux amis s'engagèrent dans une étroite ruelle. Il s'agissait maintenant d'aller faire un tour dans leur chambre d'hôtel afin d'aller se re-fournir en argent. Les informations allaient coûter cher mais les billets déliaient bien les langues.
Une fois arrivés devant l'auberge «Au joyeux trépassé», nom qui n'avait d'ailleurs rien de bien réjouissant, Hotaru poussa la porte un peu trop brusquement ce qui eut pour effet de la tirer de ses gonds et d'envoyer valser le pauvre bonhomme quelques mètres plus loin dans un vacarme assourdissant. Une des autres conséquences fut le débarquement en catastrophe de l'hôtelière qui s'égosillait déjà contre ces touristes qui se croyaient tout permis. La médecin la regarda avec un air tellement froid qu'elle s'arrêta immédiatement de piailler et se fit toute petite, se recroquevillant presque sous la table qui lui servait d'accueil. La pirate aida ensuite son frère à remettre la planche de bois en place et ils montèrent tous les deux dans la petite pièce que les gens d'ici nommaient «chambre d'hôtel».
Outre le fait que cette dernière soit totalement crasseuse et que des taches de gras constellaient la tapisserie, les lits étaient en fait des ballots de paille recouvert d'un drap en toile. Le confort n'était pas vraiment là mais le prix, lui, était digne d'une des meilleures suites, sur une autre île ceci dit. Pourtant, les voyageurs n'avaient pas vraiment eut le choix car c'était la seule auberge qu'ils avaient pu trouver dans la ville. Sans doute profitait-elle de ce monopole et des rares clients pour compenser les absents. Une fois les berrys sortis de leur cachette –la confiance les amis, la confiance- Suu et Ayami sortirent en trombe, affichant le même sourire que des gosses qui allaient enfin pouvoir mener l'enquête qui les emmèneraient jusqu'au trésor. Oui, avec l'âge la définition de trésor avait sans doute un peu tendance à changer.
La pluie s'était mise à tomber, rendant l'atmosphère du coin encore plus triste et grise, il était vrai que les pavés du sol devait beaucoup aider dans la notion de couleur mais tout de même ! Il y avait un endroit où les gens se réunissaient par un tel temps, un petit coin abrité pas très très loin. Si il y avait quelqu'un, ce serait le moment idéal pour le cuisiner sur ce qu'il savait. Après avoir couru pendant deux ou trois minutes, Kana et Hotaru y furent enfin. Il y avait bien une personne mais elle ne semblait pas d'ici elle non plus.